L effet des activités hors bilan sur la rentabilité et la volatilité des revenus des banques canadiennes

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "L effet des activités hors bilan sur la rentabilité et la volatilité des revenus des banques canadiennes"

Transcription

1 L effe des aciviés hors bilan sur la renabilié e la volailié des revenus des banques canadiennes Nicolas Pellerin * Déparemen des Sciences Adminisraives Universié du Québec en Ouaouais Essai du D.E.S.S. en finance présené à Prof. Chrisian Calmès 29 aoû 2008 RePAd Working Paper No. UQO-DSA-wp * Correspondance : nicolas.pellerin@nrc-cnrc.gc.ca. Téléphone : (613) Nicolas Pellerin ien à remercier les professeurs Raymond Théorê (UQAM) e Chrisian Calmès (UQO) pour leurs suggesions e correcions.

2 L effe des aciviés hors bilan sur la renabilié e la volailié des revenus des banques canadiennes Sommaire Plusieurs éudes anécédenes monren que depuis les années 80, la proporion des revenus bancaires provenan d aciviés hors bilan n a cessé d augmener. Ces éudes indiquen aussi que les revenus hors bilan son beaucoup plus volails que les revenus nes d inérês, e quelques aueurs suggèren du même coup que le ransfer des aciviés radiionnelles de prês vers des aciviés généran des revenus de service ne rédui pas le risque de revenu d opéraion e de rendemen. Le rendemen ne serai pas augmené non plus par ces aciviés. Nore analyse, appliquée aux données compables les plus récenes des banques canadiennes, monre un changemen de endance e suggère que les banques canadiennes se soien mises à mieux gérer l inégraion des aciviés hors bilan e aien exercé un meilleur conrôle sur celles-ci. La volailié du revenu d opéraion ne, elle qu exprimée par sa variance, a diminué subsaniellemen au cours de la période , principalemen en raison de la diminuion de la volailié des revenus hors bilan. Nos résulas indiquen aussi qu une hausse la proporion des revenus provenan d aciviés hors bilan exerce un effe posiif sur les rendemens compables, ce qui diffère des résulas présenés par Calmès e Liu (2007). Mos clés: banque, revenu, hors bilan, diversificaion, volailié, rendemen JEL: G21

3 Table des maières 1. Inroducion Revue de liéraure Présenaion des données Analyse Revenus hors bilan e volailié des revenus Revenus hors bilan e rendemen Résulas données en panel Résulas données agrégées Aure mesure de volailié Conclusion Bibliographie

4 1. Inroducion Le paysage financier canadien a subi des ransformaions considérables e coninues depuis les années 80. Les aciviés aurefois réservées aux seceurs pariculiers des services bancaires, services d assurance, services fiduciaires e du commerce de valeurs mobilières ne son dorénavan plus resreines aux seules enreprises de ces seceurs. Ce décloisonnemen des insiuions financières a éé jugé nécessaire en raison des difficulés pour une insiuion financière canadienne, concenrée sur un seceur d aciviés, de concurrencer efficacemen les insiuions érangères disposan d acifs plus imporans e ayan la possibilié d offrir plusieurs ypes de services. Dans le cas des banques, qui son régies par la Loi sur les banques, l accession à de nouvelles aciviés, au-delà des services bancaires généraux, a éé permise par des modificaions à la Loi sur les banques. Cee législaion fédérale a éé révisée à plusieurs reprises depuis Depuis le débu des années 80, l élargissemen des horizons commerciaux des banques canadiennes a engendré une variaion des proporions de leurs revenus provenan d aciviés radiionnelles de prês, don les monans nominaux son inscris aux acifs du bilan, e provenan d aciviés hors bilan. Ces dernières engloben les revenus issus, enre aures, de gains sur ransacions de valeurs mobilières, de frais de gesion de fonds communs de placemen e de frais de services divers, don les frais de gesion de porefeuille ou de services fiduciaires. Nous ne fournissons pas ici une lise exhausive de oues ces aciviés que nous nous conenons de regrouper sous une même caégorie, soi les revenus n émanan pas d inérês sur prês, que nous appelons revenus hors bilan. La endance rès neemen à la hausse de la par des aciviés bancaires hors bilan, observée par Boyd e Gerler (1994) aux Éas-Unis e par Calmès (2004) au Canada, semble s'amplifier. Un concep fondamenal de la héorie de gesion de porefeuille relie la diminuion du risque sur rendemen à la diversificaion des acifs financiers. À priori, en veru de la héorie, nous pouvons supposer que la diversificaion des aciviés des banques, e du même coup de leur sources de revenus pourrai engendrer une sabilisaion de ces revenus. Or, Siroh (2004) e Calmès e Liu (2007) monren qu aux Éas-Unis e au Canada, respecivemen, l augmenaion des aciviés hors bilan qui a suivi les vagues successives de déréglemenaion a, paradoxalemen, endance à induire une hausse de volailié de la croissance du revenu ne d opéraion. Nore éude des données bancaires compables de 1997 à 2007, période suivan le dernier amendemen à la Loi sur les banques e incluan des données récenes, monre que la endance observée semble bifurquer. Bien que la proporion des revenus hors bilan ai coninué d augmener pendan la période , aeignan 55% du revenu ne d opéraion, la volailié de la croissance de ce dernier a neemen diminué par rappor à son somme de la période Ce changemen marqué provien d une réducion de la volailié de la croissance des revenus hors bilan, e nous amène à suggérer que les banques aien amélioré l inégraion de ces aciviés. Cee proposiion es aussi supporée 2

5 par la conribuion posiive observée de la proporion des revenus hors bilan sur les mesures de rendemen compable. Le présen ravail se veu un complémen aux analyses précédenes. Nous éudions les revenus des hui plus grandes banques canadiennes de 1997 à 2007 e plus pariculièremen l influence des revenus hors bilan sur la renabilié e le risque. Les 6 banques de l Annexe I de la Loi sur les banques son incluses. Avan de procéder à l analyse, une revue de la liéraure es présenée, suivie d une descripion des données uilisées e des méhodes saisiques employées. 3

6 2. Revue de liéraure Ce ravail es moivé par les changemens survenus dans les aciviés bancaires canadiennes depuis les années 80, e leur lien avec l évoluion de la législaion applicable aux banques. Calmès (2004) discue l effe des changemens de législaion en observan que les enreprises non-financières canadiennes obiennen une porion croissane de financemen exerne sur les marchés financiers, pluô que par des prês commerciaux, e il éabli un lien avec les amendemens de la Loi sur les banques. En pariculier, à parir de , le raio du financemen de marché sur le financemen par prê commercial a subi une croissance coninue, passan d environ 0.65 en 1991 à 1.4 en Or, bien que la endance soi à la baisse pour l ocroi de prês, le seceur bancaire canadien a coninué de croîre. Calmès uilise une méhode de crédis équivalens proposée par Boyd e Gerler (1994) pour illusrer que an les acifs du bilan que les «acifs» hors bilan on suivi une progression depuis les années 80, avec des augmenaions de ryhme marquées en 1992 e 1997, années d amendemens à la Loi sur les banques. Or, ces amendemens on permis aux banques de s engager dans de nouvelles aciviés e/ou d acquérir d aures firmes financières, elles que des fiducies e des firmes de courage. L ouverure à de nouvelles aciviés a sans doue incié plus de déposans à invesir direcemen sur le marché financier par l enremise de leur banque, ce qui représene aussi un faceur ayan pu moiver les enreprises non-financières à rechercher du financemen direc pluô que de recourir au prê radiionnel. Quoiqu il en soi, la porion relaive des revenus bancaires générés par des aciviés hors bilan a gagné du errain aux dépens des revenus de prês ou revenus nes d inérês. Calmès (2004) conclu en suggéran qu il serai imporan de vérifier si la endance observée es bénéfique pour les banques canadiennes ou s il serai préférable que ces dernières limien leurs aciviés hors bilan. C es à cee quesion que nous enons de répondre dans le présen ravail, en nous appuyan sur la méhodologie développée par Siroh (2004) appliquée sur un nouvel échanillon saisique. Une éude récene poran sur les rendemens boursiers d enreprises du seceur financier américain indique qu enre 1975 e 2005, le risque agrégé n a cessé d augmener dans le seceur financier, aeignan des sommes pendan la période (Houson e Siroh, 2006). Or, bien que le risque idiosyncraique soi demeuré dominan dans le seceur financier, son imporance relaive a diminué au profi du risque agrégé. Ce changemen es dû à plusieurs faceurs, don la déréglemenaion bancaire e la diversificaion des aciviés. Siroh (2006) monre que les revenus issus de la diversificaion, soi les revenus hors bilan, son plus sensibles au risque agrégé. Au Canada, el que menionné précédemmen, la Loi sur les banques a aussi subi des modificaions, lesquelles on permis aux banques de diversifier leurs aciviés (Calmès, 2004) e, ou comme aux Éas-Unis, la volailié des rendemens bancaires canadiens a augmené. L objecif du présen rappor consise à évaluer l impac de la diversificaion des aciviés des banques canadiennes sur leur rendemen e la volailié de ces rendemens. 4

7 Rose (1989) reme en quesion les rigidiés des lois américaines prévalan à la fin des années 80, lesquelles isolen les banques des aciviés bancaires non convenionnelles. Il suggère la nécessié d une révision de ces lois en se basan sur les bénéfices poeniels de réducion du risque de revenu émanan d une diversificaion des aciviés des banques. Observan que des éudes anérieures sur l ajou d aciviés financières généran des revenus de service aux aciviés convenionnelles généran des revenus d inérê ne fournissen pas de conclusions concordanes, il éudie les données d enreprises américaines sur l inervalle L aueur jusifie son analyse par les coures périodes couveres par les éudes précédenes, ajouées à l uilisaion de données globales, pluô qu individuelles pour chaque firme. Rose uilise pluô des données panellisées de 562 firmes financières e 1155 enreprises non financières. La période es sélecionnée car elle englobe à la fois des variaions de condiions économiques (crise du pérole, récession de 1981) e des changemens aux lois américaines sur les aciviés bancaires. Il éudie les corrélaions enre les revenus des insiuions bancaires radiionnelles e des aures firmes financières e non financières. Il s inéresse aussi à l éude des variaions des revenus de ces enreprises en foncion des condiions des marchés financiers e de l évoluion du PNB. Conjoinemen, les résulas de ces éudes amènen Rose à conclure qu il y aurai un avanage pour les banques à se diversifier dans des aciviés non financières e financières auxquelles elles n on pas accès. Dans le premier cas, les banques seraien mieux proégées des pressions économiques e des pressions émanan des marchés financiers. Dans le deuxième cas, l inclusion de cerains ypes de services financiers permerai de réduire le risque de revenu. Boyd e Gerler (1994) on voulu vérifier l hypohèse selon laquelle une règlemenaion bancaire excessive aux Éas-Unis conribuai au déclin de l indusrie bancaire radiionnelle. Ils cien des documens monran qu à l époque, ce déclin éai une croyance répandue. Or, ils posulen qu avan de procéder à des déréglemenaions supplémenaires, il es impéraif de mesurer correcemen la siuaion économique des banques e l évoluion de la proporion de leurs aciviés dans le paysage financier global. S appuyan sur le fai qu une mesure radiionnelle de cee proporion, soi le rappor des acifs des banques aux aures formes de crédis, ne ien pas compe des aciviés hors bilan grandissanes, ils proposen une méhode de calcul des acifs ajusés, afin de enir compe d acifs ficifs (dis crédis équivalens) généran les revenus hors bilan. Pour ce faire, ils supposen un même aux de rendemen pour les aciviés généran des revenus d inérê e pour les aciviés hors bilan. L accroissemen de ces dernières aciviés provien à la fois de ceraines déréglemenaions e d innovaions, don la revene de prês à d aures insiuions e l uilisaion de produis dérivés pour fins de réducion de risque. La nouvelle mesure qu ils proposen monre que les crédis équivalens des aciviés bancaires hors bilan on crû subsaniellemen enre 1980 e 1993, dernière année de l'éude, e que les acifs oaux des banques (acifs du bilan e crédis équivalens) représenen une proporion grandissane du PNB américain. De ces observaions, ils concluen que l indusrie bancaire n es pas en péril en raison de la croissance des aciviés hors bilan mais que des déréglemenaions supplémenaires suscepibles d engendrer davanage d aciviés hors bilan doiven êre basées sur une analyse rigoureuse de la siuaion e non sur des percepions. 5

8 Paran aussi du fai que la par de marché des banques dans le seceur des prês a subi une diminuion depuis le débu des années 1980, compensée par une augmenaion des aciviés hors bilan en parie permise par un assouplissemen des réglemenaions, DeYoung e Roland (2001) se son inéressés à l impac de l accroissemen des aciviés hors bilan au niveau de la volailié des profis des banques. Pour ce faire, ils proposen une mesure de degré de levier oal, laquelle déermine la volailié des profis non seulemen par la volailié des revenus, mais aussi par l'amplificaion de la volailié due aux leviers financier e d'opéraion. La perinence de cee mesure s appuie sur l'incapacié de la législaion à incier les banques à mainenir un niveau de capial prescri pour les aciviés hors bilan, sachan que le levier financier es amplifié par la proporion des aciviés hors bilan. L éude de DeYoung e Roland (2001) pore sur les données en panel de 472 banques américaines, pour les rimesres des années 1988 à Leurs analyses de régression poren sur la volailié des revenus, le rendemen sur les acifs e le degré de levier oal, avec en variables explicaives la par des revenus associée aux revenus d inérês e hors bilan, ces derniers éan subdivisés en quare caégories. Ils concluen que les deux composanes déerminan la volailié des profis, soi la volailié des revenus e le degré de levier oal, augmenen avec la proporion de revenus hors bilan. Selon leurs résulas, le déplacemen graduel des aciviés des banques vers des aciviés hors bilan n a pas l effe de sabilisaion qu on pourrai aniciper d une elle diversificaion. Cela conredi la proposiion de Rose (1989) à l effe qu une augmenaion des aciviés non radiionnelles peu diminuer le risque de revenu. À l insar de DeYoung e Roland (2001), Siroh (2004) a observé que les bénéfices de diversificaion associés à l augmenaion des aciviés hors bilan pour les banques américaines éaien relaivemen faibles. Cee conclusion provien de l analyse de deux séries de données, soien les données rimesrielles agrégées de 1984 à 2001 e les données individuelles de 1978 à Au niveau agrégé, l aueur monre que les revenus nes hors bilan son beaucoup plus volails que les revenus nes d inérês e que, même si le revenu ne d opéraion es devenu moins volail pendan les années 90 (alors que la par des revenus hors bilan augmenai), ce n es dû qu à une baisse de volailié des revenus nes d inérês. La baisse de volailié de ces revenus a plus que compensé l augmenaion de la volailié des revenus nes hors bilan, noammen celle des revenus de ransacions boursières, laquelle es supérieure à la volailié des aures aciviés. De plus, pendan les années 90, les croissances des revenus nes d inérês e hors bilan son devenues de plus en plus corrélées. L analyse, qui uilise les deux ypes de revenus dans un modèle de porefeuille à deux acifs, indique qu enre les périodes e , la volailié du revenu ne d opéraion es passée de 50.38% à 46.15%, alors que la conribuion à la volailié des revenus nes hors bilan es passée de 18.2% à 35.8%. Le coefficien de corrélaion enre les deux ypes de revenus es quan à lui passé de à Au niveau des banques individuelles, des analyses de régression en panel monren que l augmenaion de la par des revenus nes hors bilan, en pariculier les frais de service qui son hauemen corrélés avec les revenus nes d inérês, fai aussi augmener le niveau de corrélaion enre la croissance des revenus nes d inérês e la 6

9 croissance des revenus hors bilan. De plus, lorsque Siroh uilise une mesure du rendemen ajusée pour le risque ( ROE / σ ROE, ou raio Sharpe), la conribuion de la par des revenus hors bilan es significaive e négaive. Par conre, même si la conribuion des revenus de ransacions boursières es plus prononcée, celle des revenus de fiducie augmene le rendemen ajusé pour le risque. Siroh (2006) a réuilisé le modèle de porefeuille à deux acifs pour éudier l impac des revenus hors bilan sur le rendemen boursier de banques américaines, pluô que sur les rendemens compables. L'un des avanages de l uilisaion des données boursières réside dans le caracère prévisionnel du marché financier, alors que les données compables de bilan ne reflèen que le passé. Les données uilisées en panel proviennen de 635 banques e couvren la période Des régressions son effecuées sur le modèle de marché de Demsez e Srahan (1997) afin de disinguer les effes sur les risque oal e idiosyncraique (lié aux banques individuellemen). Les résulas indiquen que pour les banques qui comporen une plus grande par de revenus hors bilan, le rendemen moyen boursier n es pas supérieur à celui des aures banques. De plus, le risque en erme de volailié du rendemen boursier, an oal qu idiosyncraique, es plus élevé pour ces banques, de même que le bêa de marché. Les résulas monren aussi que les revenus nes hors bilan son plus sensibles au risque sysémaique que les revenus nes d inérê. Une éude subséquene de Siroh (2006b) uilisan aussi des données boursières ainsi que de l informaion compable plus déaillée sur ceraines aciviés hors bilan, disponible à parir de 2002 en raison d un changemen de législaion (Gramm-Leach-Bliley Ac, 1999), indique, enre aures, que la volailié des rendemens boursiers des banques es influencée par le choix des aciviés. En pariculier, les aciviés de irisaion, de revene de prês e de service d invesissemen conribuen davanage à la volailié. Suie à la diminuion des resricions imposées à l indusrie bancaire américaine par l enrée en vigueur du Gramm-Leach-Bliley Ac e à l ouverure du marché aux congloméras financiers (financial holding companies), Siroh e Rumble (2006) on éudié l impac de l accroissemen des aciviés hors bilan au niveau de ces congloméras, pluô qu au niveau des banques individuelles. Ils on uilisé les données compabilisées au bilan de 1800 congloméras, pour les années 1997 à Pour les régressions, ils on uilisé les données moyennes e en panels. Les variables dépendanes son les rendemens sur les acifs e sur l avoir des acionnaires, ainsi que ces mesures divisées par leur volailié (écar-ype), afin d obenir des rendemens ajusés pour le risque. De plus, un raio de diversificaion es inrodui comme variable indépendane. Les résulas monren qu au niveau moyen, il exise un bénéfice à la diversificaion pour les rendemens mais que ce bénéfice ne compense pas l augmenaion de la volailié associée aux aciviés hors bilan. Pour les données analysées en panel, une augmenaion marginale du niveau de diversificaion n es pas associée à de meilleurs rendemens, alors qu une augmenaion marginale de la par des revenus hors bilan es associée à une baisse des rendemens ajusés pour le risque. Il es à noer que pour les congloméras ayan une proporion de revenus hors bilan dépassan les 50%, une augmenaion marginale de la par des revenus hors bilan diminue le raio de diversificaion uilisé par Siroh e Rumble. 7

10 Le modèle de porefeuille à deux acifs présené par Siroh (2004) es repris par Calmès e Liu (2007) afin de calculer la conribuion de la volailié des revenus hors bilan à la volailié du revenu ne d opéraion des banques canadiennes, au niveau agrégé. Ils présenen deux séries de résulas, la première couvran les mêmes périodes que Siroh (2004) e la deuxième couvran quare périodes succédan à des amendemens à la Loi sur les banques. La comparaison des conribuions des variances de revenus, enre les banques canadiennes e américaines, indique que la même endance es suivie, c es-àdire que malgré le niveau absolu plus faible de la variance du revenu ne d opéraion canadien, la conribuion de la variance des revenus hors bilan a aussi crû subsaniellemen au Canada enre les périodes e , alors que la conribuion relaive de la variance des revenus d inérês a diminué. Quan aux analyses de variance couvran les périodes pos-amendemens à la Loi, la conclusion es la même, avec une augmenaion marquée pour la période , la volailié des revenus hors bilan aeignan 213% e conribuan pour environ 55% des 57% de la variance du revenu ne d opéraion. Les éudes présenées précédemmen monren en somme que les changemens de législaion on eu pour effe de modifier la srucure de revenus des banques, en augmenan la proporion des revenus provenan d aciviés hors bilan. De plus, la diversificaion des aciviés n a pas eu l effe de réducion de risque qui aurai pu êre anicipé; les analyses an canadiennes qu américaines indiquen pluô que les revenus hors bilan son beaucoup plus volails que les revenus d inérês e que les gains de diversificaion semblen pluô négligeables. De plus, l'escalade de la par des revenus aures que d'inérê dans les revenus d'opéraion des banques n'es pas associée à une augmenaion des diverses mesures de rendemens compables des banques, surou lorsqu'elles son ajusées pour le risque. Somme oue, l'explosion des aciviés bancaires hors bilan se serai raduie par une augmenaion de la volailié des revenus d'opéraion sans pour auan augmener le rendemen des opéraions. Elle l'a même diminué selon ceraines éudes. En clair, l'augmenaion de la par des revenus aures que d'inérê aurai donné lieu à une déérioraion de l'arbirage rendemen-risque. Dans les secions suivanes, nous éendons le même ype d analyse jusqu au quarième rimesre de 2007, e observons qu un changemen de endance semble s êre manifesé récemmen, laissan supposer une ceraine mauraion des banques dans leur gesion des aciviés hors bilan. 8

11 3. Présenaion des données Les données financières de nore analyse proviennen de l Associaion des banquiers canadiens, qui fourni les éas consolidés des revenus e les élémens majeurs du bilan sur une base rimesrielle, pour les hui plus grandes banques canadiennes. Ces hui banques incluen les six banques à chare, soien le Groupe Financier BMO, la Banque Naionale du Canada, la Banque Scoia, le Groupe Financier RBC, la Banque CIBC e le Groupe Financier Banque TD. Les deux aures banques incluses son la Banque canadienne de l Oues e la Banque Laurenienne du Canada. La période reenue couvre les années 1997 à Cee dizaine d années a éé sélecionnée afin de couvrir une période qui ne compore pas d'ajusemens majeurs à la Loi sur les banques. L éude de cee période perme aussi de déerminer l évoluion récene de la siuaion en regard de ce qu elle éai au débu des années Le poids de chacune des hui banques au sein du groupe es représené à la Figure 1 par l évoluion individuelle de leur acif moyen rimesriel. Figure 1: Acifs rimesriels moyens des hui banques Acifs rimesriels moyens [G$] BCO BLC BMO BNC BS RBC CIBC TD Période Du poin de vue des acifs, le Groupe Financier RBC domine le groupe avec plus de 600G$ d acifs au quarième rimesre de À l opposé, les bilans de la Banque canadienne de l Oues e de la Banque Laurenienne du Canada indiquen moins de 20G$ d acifs pour le même rimesre. 9

12 La jusificaion de ce ravail repose sur l accroissemen observé des revenus hors bilan e de leur poids dans les revenus oaux. Cee endance s es poursuivie jusqu à récemmen, comme le monre la Figure 2, pour les revenus agrégés des hui banques. Enre 1996Q3 e 2007Q4, les revenus hors bilan son passés de 4 à 10G$, alors que le revenu ne d inérês a crû de 5 à 8G$ environ. Du même coup, le poids relaif des deux ypes de revenus s'es aussi modifié considérablemen. Figure 2 : Évoluion des revenus agrégés des hui banques Revenu ne d'inérês Revenus hors bilan (aures revenus) Revenus [G$] Période Les éas des résulas consolidés on éé uilisés pour calculer la proporion des revenus hors bilan (snonin; nonineres share), selon l équaion suivane : Aures revenus snonin = (1) Aures revenus + Revenu ne d'inérês La Figure 3 illusre les variaions de snonin pour les revenus agrégés des banques, ainsi que les variaions de la moyenne des snonin individuels. La courbe moyenne se siuan sous la courbe agrégée indique que les banques présenan moins de revenus on aussi une plus faible proporion de leurs revenus provenan d aciviés hors bilan. Cee observaion es pariculièremen vraie pour la Banque canadienne de l Oues pour laquelle le snonin moyen de la période éudiée es de 0.21, alors qu en conreparie celui du Groupe Financier RBC es de Par ailleurs, les revenus hors bilan se caracérisen non seulemen par leur proporion croissane, mais aussi par leur volailié supérieure à celle du revenu ne d inérês. Ce aspec es abordé à la secion suivane. 10

13 Figure 3: Proporion des revenus provenan d'aciviés hors bilan Moyenne Agrégée snonin Période Nous présenons aussi à la secion suivane des mesures de rendemens compables, uilisées pour quanifier l impac des revenus hors bilan. Ceraines de ces mesures incluen une composane de risque au dénominaeur. Afin d éablir les approches à employer pour calculer le risque de rendemen (ou la volailié), nous avons esé la présence d hééroscédasicié dans la croissance du revenu ne d opéraion agrégé pour les hui banques. Le revenu e le rendemen son des indicaeurs différens mais la présence de dépendance emporelle dans le premier indique for probablemen l équivalen dans le second, éan donné le lien mahémaique enre les deux. La Figure 4 présene le résula de l analyse des résidus e la Figure 5 présene la croissance du revenu. Figure 4: Analyse des résidus de la croissance du revenu ne d opéraion (logiciel Eviews) 11

14 Figure 5: Croissance du revenu ne d'opéraion, agrégé pour les hui banques Croissance du revenu [%] Période L analyse des résidus indique la présence d auocorrélaion significaive, e ce uniquemen avec le rimesre précéden, -1. Ceci explique le choix, à la secion suivane, du modèle GARCH(1,1) comme esimaeur de volailié. 12

15 4. Analyse 4.1 Revenus hors bilan e volailié des revenus Tel que menionné précédemmen, le phénomène d inérê réside dans la croissance de la par des revenus hors bilan, observée an aux Éas-Unis qu au Canada, ainsi que dans la volailié élevée de ces revenus. Calmès e Liu (2007) on uilisé des données agrégées du seceur bancaire pour décomposer la variance du revenu d opéraion ne sur quare périodes, enre 1983 e Leurs résulas son reproduis ci-dessous. Tableau 1: Décomposiion de la variance du revenu d'opéraion ne, avan provision (Calmès e Liu, 2007) Par du revenu d'opéraion (moyenne) Variance Conribuion à la variance Par du revenu d'opéraion (moyenne) Variance Conribuion à la variance Revenu d'opéraion ne Revenus d'inérês Revenus non radiionnels Covariance Corrélaion à à 2002 Revenu d'opéraion ne Revenu d'inérês Revenus non radiionnels Covariance Corrélaion Nous avons appliqué le même procédé sur les données de l Associaion des banquiers canadiens, pour les périodes e , afin de pouvoir comparer avec les résulas de Calmès e Liu (2007) pour la première période, mais égalemen pour séparer les années récenes de l insabilié de la bulle spéculaive du seceur echnologique lors du ournan des années Cee division vise aussi à conenir les effes du 11 Sepembre dans une seule période. 13

16 Tableau 2: Décomposiion de la variance de la croissance du revenu d'opéraion ne agrégé pour les hui banques Par du revenu d'opéraion (moyenne) Variance Conribuion à la variance Par du revenu d'opéraion (moyenne) Variance Conribuion à la variance Revenu d'opéraion ne Revenus ne d'inérês Revenus hors bilan Covariance Corrélaion Noe: les revenus d inérês n incluen pas les provisions pour peres sur prês. Le revenu d opéraion ne es la somme des revenus ne d inérês e des revenus aures que d'inérê. Pour la période , marquée par des crises financières majeures, on observe que la volailié du revenu d'opéraion ne es rès neemen supérieure à celle des revenus nes d'inérê, ce qui indique que les revenus aures que d'inérê on conribué direcemen à augmener la volailié des revenus bancaires. Les aciviés hors bilan n'on donc pas eu d'effe de diversificaion. La volailié des revenus aures que d'inérê, à haueur de 272.3%, fu excepionnellemen élevée au cours de cee période e es surou impuable aux opéraions d'invesissemen e de courage. On remarque le même phénomène, quoique à moindre échelle, au cours de la période 2003 à Il es à noer que duran cee période, la corrélaion enre les revenus nes d'inérê e les revenus aures que d'inérê s'es avérée négaive, ce qui pourrai indiquer une meilleure inégraion enre les aciviés radiionnelles des banques e leurs aciviés hors bilan. Noons qu'au cours de la période 2003 à 2007, la par des revenus hors bilan a augmené légèremen de 0.52 à 0.55, ce qui corrobore la Figure Revenus hors bilan e rendemen La proporion des revenus hors bilan e leur volailié demeuren du domaine de l observaion qualiaive an que l on ne caracérise pas leurs conséquences au niveau de la renabilié des banques. Afin d évaluer leurs effes, nous uilisons les mesures de performance bancaire suivanes, présenées par Siroh e Rumble (2006) e Calmès e Liu (2007): ROE, rendemen sur l avoir des acionnaires ROA, rendemen sur les acifs ROE, rendemen sur l avoir ajusé pour le risque σ ROE ROA, rendemen sur les acifs ajusé pour le risque σ ROA 14

17 Nous enons de quanifier l effe de snonin sur ces mesures au moyen de régressions. Les aures variables explicaives employées son les provisions pour peres sur prês e des variables dichoomiques servan à caper les effes saisonniers reliés aux rimesres. Nous calculons la volailié des rendemens de deux façons, soi par l écar-ype du rendemen au cours des quares derniers rimesres ou par un modèle GARCH(1,1) qui ien compe de la présence d hééroscédasicié condiionnelle, que nous avons idenifiée à la secion 3. Cee dépendance emporelle éai anicipée puisque les aciviés bancaires son coninues e chaque rimesre ne peu êre isolé des effes des aciviés enreprises aux rimesres précédens. Les rendemens rimesriels publiés, exprimés en pourcenage annuel, son calculés à parir du revenu ne avan poses exraordinaires. Plus une quanié donnée d acif ou d avoir des acionnaires perme de réaliser de revenu ne, meilleur es le rendemen. ROA = ROE = Revenu ne avan poses exraordinaires Moyenne du oal de l'acif Revenu ne avan poses exraordinaires Moyenne du oal de l' avoir des acionnaires (2) L équaion générique suivane correspond au modèle proposé : y c c y = c snonin + c LLP + c DUM2Q + c DUM3Q c 6 DUM4Q + c σ + ε 7 (3) Dans l équaion 3, la variable dépendane y représene soi ROA, ROE, ROA/ σ ROA ou ROE / σ ROE. LLP représene le raio des provisions pour peres aux acifs (loan loss provision) e σ la volailié de ROA ou ROE. DUMQ es une variable dichoomique indiquan le rimesre au emps. Tel que menionné plus hau, la volailié σ es déerminée suivan deux varianes de spécificaion, selon qu elle soi condiionnelle ou non-condiionnelle (σ c, ou σ u, ): σ σ u, c, : σ : σ ROAu, 2 ROAc, = sdev ( ROA, ROA = a 0 + a σ 1 2 ROA, 1 + a 1 2 2ε 1, ROA 2, ROA σ (4) Les mêmes procédés s appliquen à ROE. L inclusion de la volailié comme régresseur ser à mesurer la prime de risque. Elle es inroduie pour vérifier si les données compables bancaires s alignen avec le concep financier du rendemen devan êre réribué pour le risque encourru. Normalemen, un invesisseur privé ou une enreprise accepe de prendre plus de risque ou de s engager dans des projes moins sûrs si le gain poeniel surpasse l inceriude du placemen. Les Securiy Marke Line e Capial Asse Pricing Model son d ailleurs des exemples bien connus de ce concep. Or, si le risque n es pas connu à l avance, il es difficile de jauger le bien-fondé d un invesissemen ou, dans le cas présen, de la migraion vers des aciviés hors bilan. La mesure que nous inroduisons dans les régressions perme de poser un regard à poseriori sur le lien enre 3 ) 15

18 la volailié des rendemens e ces derniers. Par ransiion, l influence sur les rendemens qu exerce la volailié produie par les aciviés hors bilan peur êre analysée. Deux approches son employées pour la régression. Premièremen, les données des hui banques sur 45 rimesres son analysées en panel. Cee méhode de régression nous perme de cerner les effes spécifiques à chaque banque (effe d'héérogénéié). Ensuie, l équaion (3) es aussi appliquée aux données agrégées, en considéran les hui banques comme une insiuion financière unique. Par conre, chacune de ces méhodes compore des inconvéniens. La première vise à obenir une équaion qui minisera l erreur pour chacune des banques individuellemen, ce qui peu inroduire des imprécisions dans la endance générale si l une des banques a vécu des rimesres aux résulas rès inhabiuels, en raison par exemple d acquisiion/vene majeure d acifs. Une banque peu aussi se disinguer des aures par son syle de gesion, comme dans nore cas la Banque canadienne de l Oues qui a un snonin de 0.21, neemen inférieur à la moyenne. En conreparie, la seconde méhode vise à obenir une équaion représenan le seceur banquier en général, ce qui donne moins de place aux peies banques. Les peies enreprises son souven plus flexibles e peuven modifier leurs aciviés plus rapidemen. Or, si l une des banques s adape mieux ou moins bien que les aures face aux changemens de conexe économique e législaif, la seconde méhode lui enlève de la visibilié. Ces considéraions son pariculièremen imporans au Canada, en raison de la naure du sysème bancaire e du faible nombre d insiuions. Cependan, comme nous cherchons à exraire une endance générale du seceur e que les grandes banques on une plus grande influence sur la sané économique du pays, l inconvénien de la seconde approche nous semble moins incommodan. Nous aurions aussi pu choisir de na pas inclure la Banque Naionale du Canada, la Banque canadienne de l Oues e la Banque Laurenienne du Canada dans nore analyse afin de ne considérer que des banques de ailles comparables, mais l échanillon éan déjà rès resrein nous avons jugé préférable de les considérer oues. 16

19 4.3 Résulas données en panel Les résulas de l analyse de régression en panel pour ROA e ROE son présenés au Tableau 3 e ceux des rendemens ajusés pour le risque au Tableau 4. Pour ces ableaux e les suivans, les coefficiens suivis de menions *, **, *** indiquen des niveaux saisiquemen significaifs aux seuils de 10%, 5% e 1% respecivemen. Tableau 3: Régressions en panel de ROA e ROE ROE ROE ROE ROA ROA ROA c y ** 0.12** 0.08* snonin 0.44*** 0.44*** 0.47*** 1.85*** 1.81*** 1.98*** LLP -0.10*** -0.11*** -0.10*** -0.40*** -0.40*** -0.40*** DUM2Q DUM3Q DUM4Q σ,u *** *** σ,c *** - R La qualié des régressions, à en juger par le coefficien R 2, es relaivemen modese en général. Par conre, les coefficiens de snonin e de LLP son ous saisiquemen significaifs. Les coefficiens de la volailié son égalemen significaifs, à l excepion de la volailié condiionnelle de ROE. L'analyse des effes fixes inégrés dans les régressions en panel révèle par ailleurs que le groupe de banques éudiées es pluô héérogène. D aure par, an pour les variables ROE que ROA, on noe que la proporion de revenus hors bilan augmene le rendemen e que les provisions pour peres sur prês le réduisen. Lorsqu on inrodui la volailié du rendemen (éq. 4) dans les régressions en an que mesure du risque, la qualié des régressions elle que mesurée par R 2 n es pas améliorée mais la volailié rédui significaivemen le rendemen. Tableau 4: Régressions en panel de ROA/σ ROA ou ROE/σ ROE ROE/σ,u ROE/σ,c ROA/σ,u ROA/σ,c c *** 7.89*** 6.38*** y *** 0.23*** 0.62*** 0.16*** snonin ** *** LLP -5.55* -2.16* DUM2Q * 0.05 DUM3Q DUM4Q σ,u σ,c R

20 Ces résulas préliminaires semblen donc aller à l'enconre des résulas obenus par Calmès e Liu (2007) don les analyses miliaien pluô en faveur d'une relaion négaive enre snonin, d'une par, e ROE e ROA, de l'aure. Il es à remarquer que d'un poin de vue opimal, la migraion des aciviés de banques du bilan vers le hors bilan devrai augmener les rendemens compables. Nore période d'analyse éan posérieure à celle de Calmès e Liu (2007), il se peu qu'un "effe de mauraion" se soi manifesé au cours de nore période d'analyse, soi une meilleure inégraion des nouvelles aciviés des banques e que des économies d'échelle e d'envergure se soien manifesées. Par ailleurs, la relaion éablie enre la volailié d'une mesure du rendemen compable e ladie mesure n'a pas de quoi surprendre. Nore inerpréaion es que le coefficien négaif raaché à la volailié ne représene pas une prime de risque mais pluô une réacion saisique du rendemen compable à la volailié. En effe, il es bien connu qu'une baisse de rendemen s'accompagne souven d'une hausse de sa volailié. Il s'agi là d'un effe de levier financier. De plus, l analyse des rendemens ajusés pour le risque ne donne pas des résulas aussi probans (Tableau 4). Les R 2 des régressions incluan la volailié condiionnelle son rès faibles. À l'opposé des régressions non ajusées pour le risque, les coefficiens aachés à la variable snonin son négaifs, ce pour ROE e ROA. Par conséquen, une fois ajusés pour le risque, la relaion enre la volailié e le rendemen es négaive, ce qui donne à penser, à l'insar de Calmès e Liu (2007), que l'arbirage rendemen-risque s'es déérioré à la suie du gonflemen des aciviés hors bilan. Quan aux régressions incluan la volailié non-condiionnelle, les R 2 son plus imporans mais les coefficiens de snonin ne son pas significaifs. Somme oue, après correcion pour le risque, la variable snonin n'a aucune incidence ou exerce un impac négaif sur les mesures compables. Il es à noer égalemen que le coefficien de LLP pour ROE/σ ROE,u monre de façon significaive que les provisions réduisen le rendemen sur l avoir ajusé pour le risque. Finalemen, l'auorégression ou persisance es beaucoup plus imporane lorsque les rendemens son ajusés pour le risque pluô qu'exprimés en niveau, à en juger par le coefficien imporan raaché à la variable y -1 dans le premier cas e par son niveau pluô faible dans le second. Les rendemens ajusés pour le risque seraien donc davanage prévisibles. 18

21 4.4 Résulas données agrégées Les résulas de l analyse de régression pour données agrégées son présenés dans les Tableaux 5 e 6. Tableau 5: Régressions agrégées de ROA e ROE ROE ROE ROE ROA ROA ROA c y snonin 0.36*** 0.45*** 0.51*** 1.79*** 2.16*** 2.41*** LLP -0.11*** -0.12*** -0.11*** -0.47*** -0.53*** -0.46*** DUM2Q DUM3Q DUM4Q σ,u σ,c * - R Tableau 6: Régressions agrégées de ROA/σ ROA ou ROE/σ ROE ROE/σ,u ROE/σ,c ROA/σ,u ROA/σ,c c y *** 0.79*** 0.60*** 0.76*** snonin * LLP DUM2Q ** ** DUM3Q DUM4Q ** * σ,u σ,c R Les R 2 des régressions sur les données agrégées des banques son plus élevés que ceux associés aux régressions en panel. Ce résula éai aendu puisque la somme des revenus engendre un amorissemen des irrégulariés rimesrielles pariculières à chaque banque. À l'insar de la régression en panel, on remarque au Tableau 5 que le coefficien de la variable snonin es posiif e significaif dans les équaions de ROE e ROA. Une hausse de proporion des revenus hors bilan augmene donc le rendemen. Par ailleurs, les provisions pour peres sur prês le réduisen, en conformié avec nos aenes. Les coefficiens des volailiés condiionnelle e non-condiionnelle son moins significaifs mais réduisen encore le rendemen. Plus les rendemens individuel e global des hui banques son volails, moins ils son élevés. Nous avons déjà expliqué ce phénomène par un effe de levier financier. Les coefficiens de snonin pour les rendemens ajusés pour le risque son posiifs mais ne son pas significaifs (hormis celui du rendemen sur les acifs ajusé pour la 19

22 volailié condiionnelle, qui démonre un effe posiif). Comme dans les expériences précédenes, l'ajusemen des rendemens compables pour le risque rédui de beaucoup l'incidence de la variable snonin. Cependan, les R 2 pour les régressions incluan la volailié condiionnelle son neemen supérieurs, passan de 0.08/0.10 pour les données en panel à 0.73/0.75 pour les données agrégées. Par ailleurs, comme pour les données en panel, le niveau d'auorégression es beaucoup plus imporan lorsque les rendemens son ajusés pour le risque. 4.5 Aure mesure de volailié D'aures mesures de volailié peuven égalemen êre uilisées. À ce effe, nous avons esé un modèle différen du rendemen ajusé pour le risque, en divisan le rendemen par la variance condiionnelle e non par l'écar-ype. Les résulas des régressions son présenés au Tableau 7, oujours pour les données agrégées. Tableau 7: Régressions agrégées de ROA σ 2 / ROA, c e ROE σ 2 / ROE, c ROE ROE/ σ 2,c ROA ROA/ σ 2,c c * ** y *** *** snonin 0.45*** ** 2.15*** 83.78*** LLP -0.13*** *** 12.11* DUM2Q ** * DUM3Q DUM4Q σ 2,c * - R Les R 2 obenus son rès élevés e les coefficiens de snonin son posiifs e significaifs. En somme, si l on exprime la volailié condiionnelle par σ 2 pluô que σ, la qualié des régressions es neemen améliorée e la conribuion de la proporion des revenus hors bilan au rendemen ajusé peu êre déduie plus clairemen. Cependan, comme cee mesure du risque n es pas commune dans la liéraure, pour les fins du présen ravail nous nous limions à la présener afin de démonrer que la qualié des régressions peu êre améliorée par ce choix de modèle. 20

23 5. Conclusion Dans ce ravail, nous avons éudié la progression des revenus bancaires hors bilan, un phénomène croissan depuis les années 80, du poin de vue de l impac sur les rendemens compables, en paran de la prémisse selon laquelle ce ype de revenus ne conribuai pas nécessairemen à miiger le risque d opéraion, e afin de vérifier si l effe sur la volailié des rendemens n amenuisai pas l arai de leurs gains. Comme l indusrie bancaire es dynamique e s ajuse aux variaions du marché e aux changemens de législaion, la nouveaué de cee éude réside dans l uilisaion des données compables les plus récenes des hui principales banques canadiennes. Au niveau de la volailié du revenu ne d opéraion agrégé des hui banques, nos résulas monren un reviremen de endance par rappor aux résulas de Calmès e Liu (2007). Leur analyse monre que la volailié du revenu ne, elle qu exprimée par la variance de la croissance rimesrielle, avai augmené considérablemen pendan la période , un phénomène causé par l explosion de la volailié des revenus hors bilan e de leur proporion du revenu ne d opéraion. Nore analyse monre cependan que cee poine de volailié de 57% a diminué à 22% pour la période Cee diminuion a éé causée par la baisse de volailié des revenus hors bilan, laquelle représene encore ouefois la composane majeure de la volailié du revenu d opéraion ne. De plus, pour la période , le passage au négaif du coefficien de corrélaion des deux ypes de revenus, combiné à la baisse de volailié menionnée plus hau, nous amène à proposer que les banques se soien mises à mieux gérer l inégraion des aciviés hors bilan e aien exercé un meilleur conrôle sur celles-ci. Cee proposiion s appuie aussi sur les régressions des rendemens enre 1997 e 2007, qui indiquen un effe significaivemen posiif de la proporion des revenus hors bilan sur les rendemens sur les acifs e l avoir des acionnaires. En somme, le ransfer de revenus du bilan vers le hors bilan, el qu illusré par l augmenaion de snonin à 0.55 pour la dernière période couvere, semble aeindre l objecif d augmenaion du rendemen. Dans ce sens, nos résulas se disinguen de ceux de Calmès e Liu (2007), qui indiquaien pluô un effe négaif de snonin sur les mesures de rendemen. L exension de la période d analyse a donc permis d illusrer un changemen récen de endance. Par conre, il es imporan de noer que la dernière période couvere par la présene analyse es le 4 e rimesre de l année fiscale 2007 e donc que les lourdes charges prises par les banques en raison de la crise récene du papier commercial adossé à des acifs (PCAA) ne son pas considérées. Il sera d ailleurs inéressan dans quelques années d éudier les effes qu aura eus cee crise sur l évoluion du niveau des aciviés hors bilan. Si les revenus hors bilan augmenen le rendemen, les provisions pour peres sur prês le réduisen, en conreparie. Cee conclusion n es pas inaendue e corrobore les résulas de Calmès e Liu (2007) pour les données agrégées couvran la période Cependan, il semble aussi exiser une relaion négaive enre les rendemens e leurs volailiés. Nous avons d ailleurs inerpréé ce effe comme une réacion saisique du rendemen compable à la volailié, en raison d un effe de levier financier. Les baisses de rendemen son souven accompagnées par des hausses de leur volailié, 21

24 d auan plus qu au niveau de nos données individuelles des banques, il es plus fréquen d observer des baisses fores, subies e de coure durée du rendemen que des hausses équivalenes. Cee dernière affirmaion es pariculièremen applicable au Groupe Financier RBC, qui consiue au niveau des acifs la plus grande enreprise de nore échanillon. Nous n inerpréons donc pas le lien enre les rendemen e leurs volailiés comme une prime de risque, d auan plus que, el que menionné plus hau, snonin exerce un effe posiif sur les rendemens mais que pour la période la volailié des revenus hors bilan, qui consiue la majeure par de la volailié du revenu ne d opéraion, a diminué subsaniellemen par rappor à la période Il s agi peu-êre là d une aure illusraion d une meilleure gesion des aciviés hors bilan. Quan aux rendemens ajusés pour le risque, les résulas son moins clairs. Pour les régressions sur données en panel, les faibles niveaux significaifs des coefficiens de snonin e les faibles R 2 ne permeen pas de irer de conclusion. Comme nous l avons menionné précédemmen, l ajusemen des rendemens compables rédui l influence de snonin. Dans le cas des données agrégées, seul ROA ajusé pour la volailié condiionnelle semble êre significaivemen affecé par snonin, e ce de façon posiive. Une elle observaion vien conredire les résulas obenus par Siroh e Rumble (2006), qui on présené un coefficien significaivemen négaif de snonin (SH NON dans leur cas) pour la période La même comparaison s applique aux résulas de Calmès e Liu (2007), qui on éudié des données canadiennes. Or, le faible niveau significaif de nos résulas ne perme pas d appuyer la proposiion précédene à l effe que les banques aien commencé à mieux gérer l inégraion des aciviés hors bilan, ce qui expliquerai l effe posiif sur les rendemens, mêmes ajusés. D aure par, la nouvelle mesure proposée du rendemen ajusé semblerai appuyer nore proposiion mais comme ce n es pas une mesure uilisée précédemmen dans d aures éudes, nous évions d en irer des conclusions formelles e la présenons à des fins de pise de recherche fuure, en raison du niveau élevé du R 2 obenu. 22

25 6. Bibliographie Boyd, J.H., and Gerler (1994). Are Banks Dead? Or are he repors grealy exaggeraed?. Federal Reserve Bank of Minneapolis Quaerly Review,18. Calmès, C. (2004). Regulaory changes and financial srucure : he case of Canada. Swiss Journal of Economics and Saisics, 140, Calmès, C. e Y. Liu (2007). Fiancial srucure change and banking income : a Canada U.S. comparison. Inernaional Financial Markes, Insiuons and Money, à paraîre. Calmès, C. Salazar J. (2006). Changemen de la srucure financière e revenus bancaires : Une comparaison Canada Éas-Unis, Finance compuaionnelle e gesion des risques: ingénierie financière e applicaions Excel (Visual Basic) & Malab. Presses de l Universié du Québec (PUQ), Chapire 23, 2006, 740p. Demsez, R., Srahan, P.E. (1997). Diversificaion, Size, and Risk a Bank Holding Companies. Journal of Money, Credi and Banking, 29, DeYoung, R., and K.P. Roland (2001). Produc mix and earnings volailiy a commercial banks: evidence from a degree of oal leverage model. Journal of Financial Inermediaion, 10, Houson, J.F., and K.J. Siroh (2006). Three decades of financial secor risk. Saff repor no. 248, Federal Reserve Bank of New York. Rose, P.S. (1989). Diversificaion of he Banking Firm. The Financial Review, 24, Siroh, K.J. (2004). Diversificaion in banking : is nonineres income he answer?. Journal of Money, Credi and Banking, Siroh, K.J. (2006). A porfolio view of banking wih ineres and nonineres aciviies. Journal of Money, Credi and Banking, Siroh, K.J. (2006b). New Evidence on he Deerminans of Bank Risk. Journal of Financial Services Research, Siroh, K.J., and A. Rumble (2006). The dark side of diversificaion: he case of US financial holding companies. Journal of Banking & Finance,

VA(1+r) = C 1. VA = C 1 v 1

VA(1+r) = C 1. VA = C 1 v 1 Universié Libre de Bruxelles Solvay Business School La valeur acuelle André Farber Novembre 2005. Inroducion Supposons d abord que le emps soi limié à une période e que les cash flows fuurs (les flux monéaires)

Plus en détail

Le mode de fonctionnement des régimes en annuités. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Le mode de fonctionnement des régimes en annuités. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 28 janvier 2009 9 h 30 «Les différens modes d acquisiion des drois à la reraie en répariion : descripion e analyse comparaive des echniques uilisées»

Plus en détail

MATHEMATIQUES FINANCIERES

MATHEMATIQUES FINANCIERES MATHEMATIQUES FINANCIERES LES ANNUITES INTRODUCTION : Exemple 1 : Une personne veu acquérir une maison pour 60000000 DH, pour cela, elle place annuellemen au CIH une de 5000000 DH. Bu : Consiuer un capial

Plus en détail

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE. François LONGIN www.longin.fr

COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE. François LONGIN www.longin.fr COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE Obje de la séance 3 : dans la séance 2, nous avons monré commen le besoin de financemen éai couver par des

Plus en détail

La rentabilité des investissements

La rentabilité des investissements La renabilié des invesissemens Inroducion Difficulé d évaluer des invesissemens TI : problème de l idenificaion des bénéfices, des coûs (absence de saisiques empiriques) problème des bénéfices Inangibles

Plus en détail

Chapitre 2 L investissement. . Les principales caractéristiques de l investissement

Chapitre 2 L investissement. . Les principales caractéristiques de l investissement Chapire 2 L invesissemen. Les principales caracérisiques de l invesissemen.. Définiion de l invesissemen Définiion générale : ensemble des B&S acheés par les agens économiques au cours d une période donnée

Plus en détail

Impact du vieillissement démographique sur l impôt prélevé sur les retraits des régimes privés de retraite

Impact du vieillissement démographique sur l impôt prélevé sur les retraits des régimes privés de retraite DOCUMENT DE TRAVAIL 2003-12 Impac du vieillissemen démographique sur l impô prélevé sur les rerais des régimes privés de reraie Séphane Girard Direcion de l analyse e du suivi des finances publiques Ce

Plus en détail

Sélection de portefeuilles et prédictibilité des rendements via la durée de l avantage concurrentiel 1

Sélection de portefeuilles et prédictibilité des rendements via la durée de l avantage concurrentiel 1 ASAC 008 Halifax, Nouvelle-Écosse Jacques Sain-Pierre (Professeur Tiulaire) Chawki Mouelhi (Éudian au Ph.D.) Faculé des sciences de l adminisraion Universié Laval Sélecion de porefeuilles e prédicibilié

Plus en détail

2. Quelle est la valeur de la prime de l option américaine correspondante? Utilisez pour cela la technique dite de remontée de l arbre.

2. Quelle est la valeur de la prime de l option américaine correspondante? Utilisez pour cela la technique dite de remontée de l arbre. 1 Examen. 1.1 Prime d une opion sur un fuure On considère une opion à 85 jours sur un fuure de nominal 18 francs, e don le prix d exercice es 175 francs. Le aux d inérê (coninu) du marché monéaire es 6%

Plus en détail

THÈSE. Pour l obtention du grade de Docteur de l Université de Paris I Panthéon-Sorbonne Discipline : Sciences Économiques

THÈSE. Pour l obtention du grade de Docteur de l Université de Paris I Panthéon-Sorbonne Discipline : Sciences Économiques Universié de Paris I Panhéon Sorbonne U.F.R. de Sciences Économiques Année 2011 Numéro aribué par la bibliohèque 2 0 1 1 P A 0 1 0 0 5 7 THÈSE Pour l obenion du grade de Doceur de l Universié de Paris

Plus en détail

GUIDE DES INDICES BOURSIERS

GUIDE DES INDICES BOURSIERS GUIDE DES INDICES BOURSIERS SOMMAIRE LA GAMME D INDICES.2 LA GESTION DES INDICES : LE COMITE DES INDICES BOURSIERS.4 METHODOLOGIE ET CALCUL DE L INDICE TUNINDEX ET DES INDICES SECTORIELS..5 I. COMPOSITION

Plus en détail

GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, août 2003

GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, août 2003 GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, aoû 2003 Thomas JEANJEAN 2 Cahier de recherche du CEREG n 2003-13 Résumé : Depuis une vingaine d années, la noion d accruals discréionnaires

Plus en détail

Texte Ruine d une compagnie d assurance

Texte Ruine d une compagnie d assurance Page n 1. Texe Ruine d une compagnie d assurance Une nouvelle compagnie d assurance veu enrer sur le marché. Elle souhaie évaluer sa probabilié de faillie en foncion du capial iniial invesi. On suppose

Plus en détail

F 2 = - T p K 0. ... F T = - T p K 0 - K 0

F 2 = - T p K 0. ... F T = - T p K 0 - K 0 Correcion de l exercice 2 de l assisana pré-quiz final du cours Gesion financière : «chéancier e aux de renabilié inerne d empruns à long erme» Quesion : rappeler la formule donnan les flux à chaque échéance

Plus en détail

TD/TP : Taux d un emprunt (méthode de Newton)

TD/TP : Taux d un emprunt (méthode de Newton) TD/TP : Taux d un emprun (méhode de Newon) 1 On s inéresse à des calculs relaifs à des remboursemens d empruns 1. On noera C 0 la somme emprunée, M la somme remboursée chaque mois (mensualié), le aux mensuel

Plus en détail

Risque associé au contrat d assurance-vie pour la compagnie d assurance. par Christophe BERTHELOT, Mireille BOSSY et Nathalie PISTRE

Risque associé au contrat d assurance-vie pour la compagnie d assurance. par Christophe BERTHELOT, Mireille BOSSY et Nathalie PISTRE Ce aricle es disponible en ligne à l adresse : hp://www.cairn.info/aricle.php?id_revue=ecop&id_numpublie=ecop_149&id_article=ecop_149_0073 Risque associé au conra d assurance-vie pour la compagnie d assurance

Plus en détail

Finance 1 Université d Evry Val d Essonne. Séance 2. Philippe PRIAULET

Finance 1 Université d Evry Val d Essonne. Séance 2. Philippe PRIAULET Finance 1 Universié d Evry Val d Essonne éance 2 Philippe PRIAULET Plan du cours Les opions Définiion e Caracérisiques Terminologie, convenion e coaion Les différens payoffs Le levier implicie Exemple

Plus en détail

Annuités. I Définition : II Capitalisation : ( Valeur acquise par une suite d annuités constantes ) V n = a t

Annuités. I Définition : II Capitalisation : ( Valeur acquise par une suite d annuités constantes ) V n = a t Annuiés I Définiion : On appelle annuiés des sommes payables à inervalles de emps déerminés e fixes. Les annuiés peuven servir à : - consiuer un capial ( annuiés de placemen ) - rembourser une dee ( annuiés

Plus en détail

Pour 2014, le rythme de la reprise économique qui semble s annoncer,

Pour 2014, le rythme de la reprise économique qui semble s annoncer, En France, l invesissemen des enreprises reparira--il en 2014? Jean-François Eudeline Yaëlle Gorin Gabriel Sklénard Adrien Zakharchouk Déparemen de la conjoncure Pour 2014, le ryhme de la reprise économique

Plus en détail

2009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES 1948-2008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, DE LA FORME FAIBLE

2009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES 1948-2008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, DE LA FORME FAIBLE 009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, 1948-008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE DE LA FORME FAIBLE Thi Hong Van HOANG Efficience informaionnelle des marchés de l or

Plus en détail

Le mécanisme du multiplicateur (dit "multiplicateur keynésien") revisité

Le mécanisme du multiplicateur (dit multiplicateur keynésien) revisité Le mécanisme du muliplicaeur (di "muliplicaeur kenésien") revisié Gabriel Galand (Ocobre 202) Résumé Le muliplicaeur kenésien remone à Kenes lui-même mais il es encore uilisé de nos jours, au moins par

Plus en détail

Relation entre la Volatilité Implicite et la Volatilité Réalisée.

Relation entre la Volatilité Implicite et la Volatilité Réalisée. Relaion enre la Volailié Implicie e la Volailié Réalisée. Le cas des séries avec la coinégraion fracionnaire. Rappor de Recherche Présené par : Mario Vázquez Velasco Direceur de Recherche : Benoî Perron

Plus en détail

CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES

CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES Thomas Jeanjean To cie his version: Thomas Jeanjean. CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES. 22ÈME

Plus en détail

L impact de l activisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Investisseurs Institutionnels.

L impact de l activisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Investisseurs Institutionnels. L impac de l acivisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Invesisseurs Insiuionnels. Fabrice HERVE * Docoran * Je iens à remercier ou pariculièremen Anne Lavigne e Consanin Mellios

Plus en détail

Article. «Les effets à long terme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel et Bertrand Wigniolle

Article. «Les effets à long terme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel et Bertrand Wigniolle Aricle «Les effes à long erme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel e Berrand Wigniolle L'Acualié économique, vol 79, n 4, 003, p 457-480 Pour cier ce aricle, uiliser l'informaion suivane

Plus en détail

Sommaire de la séquence 12

Sommaire de la séquence 12 Sommaire de la séquence 12 Séance 1........................................................................................................ Je prends un bon dépar.......................................................................................

Plus en détail

Ecole des HEC Université de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE. Eric Jondeau

Ecole des HEC Université de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE. Eric Jondeau Ecole des HEC Universié de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE Eric Jondeau FINANCE EMPIRIQUE La prévisibilié des rendemens Eric Jondeau L hypohèse d efficience des marchés Moivaion L idée de base de l hypohèse

Plus en détail

Chapitre 9. Contrôle des risques immobiliers et marchés financiers

Chapitre 9. Contrôle des risques immobiliers et marchés financiers Capire 9 Conrôle des risques immobiliers e marcés financiers Les indices de prix immobiliers ne son pas uniquemen des indicaeurs consruis dans un bu descripif, mais peuven servir de référence pour le conrôle

Plus en détail

Caractéristiques des signaux électriques

Caractéristiques des signaux électriques Sie Inerne : www.gecif.ne Discipline : Génie Elecrique Caracérisiques des signaux élecriques Sommaire I Définiion d un signal analogique page 1 II Caracérisiques d un signal analogique page 2 II 1 Forme

Plus en détail

DE L'ÉVALUATION DU RISQUE DE CRÉDIT

DE L'ÉVALUATION DU RISQUE DE CRÉDIT DE L'ÉALUAION DU RISQUE DE CRÉDI François-Éric Racico * Déparemen des sciences adminisraives Universié du Québec, Ouaouais Raymond héore Déparemen Sraégie des Affaires Universié du Québec, Monréal RePAd

Plus en détail

Document de travail FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN. Mathilde Le Moigne OFCE et ENS ULM

Document de travail FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN. Mathilde Le Moigne OFCE et ENS ULM Documen de ravail 2015 17 FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN Mahilde Le Moigne OFCE e ENS ULM Xavier Rago Présiden OFCE e chercheur CNRS Juin 2015 France e Allemagne : Une hisoire

Plus en détail

CHAPITRE I : Cinématique du point matériel

CHAPITRE I : Cinématique du point matériel I. 1 CHAPITRE I : Cinémaique du poin maériel I.1 : Inroducion La plupar des objes éudiés par les physiciens son en mouvemen : depuis les paricules élémenaires elles que les élecrons, les proons e les neurons

Plus en détail

EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS

EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS CEDRIC TAPSOBA Diplômé IDS Inern/ CARE Regional Program Coordinaor and Gender Specialiy Service from USAID zzz WA-WASH Program Tel: 70 77 73 03/

Plus en détail

Oscillations forcées en régime sinusoïdal.

Oscillations forcées en régime sinusoïdal. Conrôle des prérequis : Oscillaions forcées en régime sinusoïdal. - a- Rappeler l expression de la période en foncion de la pulsaion b- Donner l expression de la période propre d un circui RLC série -

Plus en détail

Les deux déficits, budgétaire et du compte courant, sont-ils jumeaux? Une étude empirique dans le cas d une petite économie en développement

Les deux déficits, budgétaire et du compte courant, sont-ils jumeaux? Une étude empirique dans le cas d une petite économie en développement Les deux déficis, budgéaire e du compe couran, sonils jumeaux? Une éude empirique dans le cas d une peie économie en développemen (Version préliminaire) Aueur: Wissem AJILI Docorane CREFED Universié Paris

Plus en détail

Pouvoir de marché et transmission asymétrique des prix sur les marchés de produits vivriers au Bénin

Pouvoir de marché et transmission asymétrique des prix sur les marchés de produits vivriers au Bénin C N R S U N I V E R S I T E D A U V E R G N E F A C U L T E D E S S C I E N C E S E C O N O M I Q U E S E T D E G E S T I O N CENTRE D ETUDES ET DE RECHERCHES SUR LE DEVELOPPEMENT INTER NATIONAL Pouvoir

Plus en détail

Ned s Expat L assurance des Néerlandais en France

Ned s Expat L assurance des Néerlandais en France [ LA MOBILITÉ ] PARTICULIERS Ned s Expa L assurance des Néerlandais en France 2015 Découvrez en vidéo pourquoi les expariés en France choisissen APRIL Inernaional pour leur assurance sané : Suivez-nous

Plus en détail

Evaluation des Options avec Prime de Risque Variable

Evaluation des Options avec Prime de Risque Variable Evaluaion des Opions avec Prime de Risque Variable Lahouel NOUREDDINE Correspondance : LEGI-Ecole Polyechnique de Tunisie, BP : 743,078 La Marsa, Tunisie, Insiu Supérieur de Finance e de Fiscalié de Sousse.

Plus en détail

Rappels théoriques. -TP- Modulations digitales ASK - FSK. Première partie 1 INTRODUCTION

Rappels théoriques. -TP- Modulations digitales ASK - FSK. Première partie 1 INTRODUCTION 2 IUT Blois Déparemen GTR J.M. Giraul, O. Bou Maar, D. Ceron M. Richard, P. Sevesre e M. Leberre. -TP- Modulaions digiales ASK - FSK IUT Blois Déparemen du Génie des Télécommunicaions e des Réseaux. Le

Plus en détail

N d ordre Année 2008 THESE. présentée. devant l UNIVERSITE CLAUDE BERNARD - LYON 1. pour l obtention. du DIPLOME DE DOCTORAT. (arrêté du 7 août 2006)

N d ordre Année 2008 THESE. présentée. devant l UNIVERSITE CLAUDE BERNARD - LYON 1. pour l obtention. du DIPLOME DE DOCTORAT. (arrêté du 7 août 2006) N d ordre Année 28 HESE présenée devan l UNIVERSIE CLAUDE BERNARD - LYON pour l obenion du DILOME DE DOCORA (arrêé du 7 aoû 26) présenée e souenue publiquemen le par M. Mohamed HOUKARI IRE : Mesure du

Plus en détail

Séquence 2. Pourcentages. Sommaire

Séquence 2. Pourcentages. Sommaire Séquence 2 Pourcenages Sommaire Pré-requis Évoluions e pourcenages Évoluions successives, évoluion réciproque Complémen sur calcularices e ableur Synhèse du cours Exercices d approfondissemen 1 1 Pré-requis

Plus en détail

Copules et dépendances : application pratique à la détermination du besoin en fonds propres d un assureur non vie

Copules et dépendances : application pratique à la détermination du besoin en fonds propres d un assureur non vie Copules e dépendances : applicaion praique à la déerminaion du besoin en fonds propres d un assureur non vie David Cadoux Insiu des Acuaires (IA) GE Insurance Soluions 07 rue Sain-Lazare, 75009 Paris FRANCE

Plus en détail

CHAPITRE 4 RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES?

CHAPITRE 4 RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES? CHAPITRE RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES? Les réponses de la poliique monéaire aux chocs d inflaion mondiaux on varié d un pays à l aure Le degré d exposiion

Plus en détail

SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES

SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES Ankara Üniversiesi SBF Dergisi, Cil 66, No. 4, 2011, s. 125-152 SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES Dr. Akın Usupbeyli

Plus en détail

Les circuits électriques en régime transitoire

Les circuits électriques en régime transitoire Les circuis élecriques en régime ransioire 1 Inroducion 1.1 Définiions 1.1.1 égime saionnaire Un régime saionnaire es caracérisé par des grandeurs indépendanes du emps. Un circui en couran coninu es donc

Plus en détail

SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE

SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE Le seul ballon hybride solaire-hermodynamique cerifié NF Elecricié Performance Ballon hermodynamique 223 lires inox 316L Plaque évaporarice

Plus en détail

Séminaire d Économie Publique

Séminaire d Économie Publique Séminaire d Économie Publique Les niveaux de dépenses d'infrasrucure son-ils opimaux dans les pays en développemen? Sonia Bassi, LAEP Discuan : Evans Salies, MATISSE & ADIS, U. Paris 11 Mardi 8 février

Plus en détail

Les Comptes Nationaux Trimestriels

Les Comptes Nationaux Trimestriels REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix - Travail Parie ---------- INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ---------- REPUBLIC OF CAMEROON Peace - Work Faherland ---------- NATIONAL INSTITUTE OF STATISTICS ----------

Plus en détail

Cours d électrocinétique :

Cours d électrocinétique : Universié de Franche-Comé UFR des Sciences e Techniques STARTER 005-006 Cours d élecrocinéique : Régimes coninu e ransioire Elecrocinéique en régimes coninu e ransioire 1. INTRODUCTION 5 1.1. DÉFINITIONS

Plus en détail

No 1996 13 Décembre. La coordination interne et externe des politiques économiques : une analyse dynamique. Fabrice Capoën Pierre Villa

No 1996 13 Décembre. La coordination interne et externe des politiques économiques : une analyse dynamique. Fabrice Capoën Pierre Villa No 996 3 Décembre La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques : une analyse dynamique Fabrice Capoën Pierre Villa CEPII, documen de ravail n 96-3 SOMMAIRE Résumé...5 Summary...7. La problémaique...9

Plus en détail

Mathématiques financières. Peter Tankov

Mathématiques financières. Peter Tankov Mahémaiques financières Peer ankov Maser ISIFAR Ediion 13-14 Preface Objecifs du cours L obje de ce cours es la modélisaion financière en emps coninu. L objecif es d un coé de comprendre les bases de

Plus en détail

Documentation Technique de Référence Chapitre 8 Trames types Article 8.14-1

Documentation Technique de Référence Chapitre 8 Trames types Article 8.14-1 Documenaion Technique de Référence Chapire 8 Trames ypes Aricle 8.14-1 Trame de Rappor de conrôle de conformié des performances d une insallaion de producion Documen valide pour la période du 18 novembre

Plus en détail

Sciences Industrielles pour l Ingénieur

Sciences Industrielles pour l Ingénieur Sciences Indusrielles pour l Ingénieur Cenre d Inérê 6 : CONVERTIR l'énergie Compéences : MODELISER, RESOUDRE CONVERSION ELECTROMECANIQUE - Machine à couran coninu en régime dynamique Procédés de piloage

Plus en détail

CHELEM Commerce International

CHELEM Commerce International CHELEM Commerce Inernaional Méhodes de consrucion de la base de données du CEPII Alix de SAINT VAULRY Novembre 2013 1 Conenu de la base de données Flux croisés de commerce inernaional (exporaeur, imporaeur,

Plus en détail

3 POLITIQUE D'ÉPARGNE

3 POLITIQUE D'ÉPARGNE 3 POLITIQUE D'ÉPARGNE 3. L épargne exogène e l'inefficience dynamique 3. Le modèle de Ramsey 3.3 L épargne opimale dans le modèle AK L'épargne des sociéés dépend largemen des goûs des agens, de faceurs

Plus en détail

TRANSMISSION DE LA POLITIQUE MONETAIRE AU SECTEUR REEL AU SENEGAL

TRANSMISSION DE LA POLITIQUE MONETAIRE AU SECTEUR REEL AU SENEGAL REPUBLIQUE DU SENEGAL ------------------ MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES ------------------ AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE Direcion des Saisiques Economiques e de la Compabilié

Plus en détail

Estimation des matrices de trafics

Estimation des matrices de trafics Cédric Foruny 1/5 Esimaion des marices de rafics Cedric FORTUNY Direceur(s) de hèse : Jean Marie GARCIA e Olivier BRUN Laboraoire d accueil : LAAS & QoSDesign 7, av du Colonel Roche 31077 TOULOUSE Cedex

Plus en détail

Mémoire présenté et soutenu en vue de l obtention

Mémoire présenté et soutenu en vue de l obtention République du Cameroun Paix - Travail - Parie Universié de Yaoundé I Faculé des sciences Déparemen de Mahémaiques Maser de saisique Appliquée Republic of Cameroon Peace Wor Faherland The Universiy of Yaoundé

Plus en détail

TB 352 TB 352. Entrée 1. Entrée 2

TB 352 TB 352. Entrée 1. Entrée 2 enrées série TB logiciel d applicaion 2 enrées à émission périodique famille : Inpu ype : Binary inpu, 2-fold TB 352 Environnemen Bouon-poussoir TB 352 Enrée 1 sories 230 V Inerrupeur Enrée 2 Câblage sur

Plus en détail

EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION *

EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION * EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION * Alexis Direr (1) Version février 2008 Docweb no 0804 Alexis Direr (1) : Universié de Grenoble e LEA (INRA, PSE). Adresse : LEA, 48 bd Jourdan 75014 Paris. Téléphone

Plus en détail

Les solutions solides et les diagrammes d équilibre binaires. sssp1. sssp1 ssss1 ssss2 ssss3 sssp2

Les solutions solides et les diagrammes d équilibre binaires. sssp1. sssp1 ssss1 ssss2 ssss3 sssp2 Les soluions solides e les diagrammes d équilibre binaires 1. Les soluions solides a. Descripion On peu mélanger des liquides par exemple l eau e l alcool en oue proporion, on peu solubiliser un solide

Plus en détail

Exemples de résolutions d équations différentielles

Exemples de résolutions d équations différentielles Exemples de résoluions d équaions différenielles Table des maières 1 Définiions 1 Sans second membre 1.1 Exemple.................................................. 1 3 Avec second membre 3.1 Exemple..................................................

Plus en détail

CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEME

CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEME CARACTERISTIQUES STATIQUES D'UN SYSTEE 1 SYSTEE STABLE, SYSTEE INSTABLE 1.1 Exemple 1: Soi un sysème composé d une cuve pour laquelle l écoulemen (perurbaion) es naurel au ravers d une vanne d ouverure

Plus en détail

Université Technique de Sofia, Filière Francophone d Informatique Notes de cours de Réseaux Informatiques, G. Naydenov Maitre de conférence, PhD

Université Technique de Sofia, Filière Francophone d Informatique Notes de cours de Réseaux Informatiques, G. Naydenov Maitre de conférence, PhD LA COUCHE PHYSIQUE 1 FONCTIONS GENERALES Cee couche es chargée de la conversion enre bis informaiques e signaux physiques Foncions principales de la couche physique : définiion des caracérisiques de la

Plus en détail

Recueil d'exercices de logique séquentielle

Recueil d'exercices de logique séquentielle Recueil d'exercices de logique séquenielle Les bascules: / : Bascule JK Bascule D. Expliquez commen on peu modifier une bascule JK pour obenir une bascule D. 2/ Eude d un circui D Q Q Sorie A l aide d

Plus en détail

Essai surlefficience informationnelle du march boursier marocain

Essai surlefficience informationnelle du march boursier marocain Global Journal of Managemen and Business Research : c Finance Volume 14 Issue 1 Version 1.0 Year 2014 Type: Double Blind Peer Reviewed Inernaional Research Journal Publisher: Global Journals Inc. (USA)

Plus en détail

UNIVERSITÉ D ORLÉANS. THÈSE présentée par :

UNIVERSITÉ D ORLÉANS. THÈSE présentée par : UNIVERSITÉ D ORLÉANS ÉCOLE DOCTORALE SCIENCES DE L HOMME ET DE LA SOCIETÉ LABORATOIRE D ECONOMIE D ORLEANS THÈSE présenée par : Issiaka SOMBIÉ souenue le : 5 décembre 2013 à 14h00 pour obenir le grade

Plus en détail

PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE. La Liquidité - De la Microstructure à la Gestion du Risque de Liquidité

PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE. La Liquidité - De la Microstructure à la Gestion du Risque de Liquidité PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE Erwan Le Saou - Novembre 2000. 13 La microsrucure des marchés financiers ne serai cerainemen pas au cenre d une liéraure abondane si le concep de liquidié n

Plus en détail

CAHIER 13-2000 ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE

CAHIER 13-2000 ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE CAHIER 13- ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE Jean-Michel BOSCO N'GOMA CAHIER 13- ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS

Plus en détail

MIDI F-35. Canal MIDI 1 Mélodie Canal MIDI 2 Basse Canal MIDI 10 Batterie MIDI IN. Réception du canal MIDI = 1 Reproduit la mélodie.

MIDI F-35. Canal MIDI 1 Mélodie Canal MIDI 2 Basse Canal MIDI 10 Batterie MIDI IN. Réception du canal MIDI = 1 Reproduit la mélodie. / VARIATION/ ACCOMP PLAY/PAUSE REW TUNE/MIDI 3- LESSON 1 2 3 MIDI Qu es-ce que MIDI? MIDI es l acronyme de Musical Insrumen Digial Inerface, une norme inernaionale pour l échange de données musicales enre

Plus en détail

MODÈLE BAYÉSIEN DE TARIFICATION DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHICULES

MODÈLE BAYÉSIEN DE TARIFICATION DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHICULES Cahier de recherche 03-06 Sepembre 003 MODÈLE BAYÉSEN DE TARFCATON DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHCULES Jean-François Angers, Universié de Monréal Denise Desardins, Universié de Monréal Georges Dionne,

Plus en détail

Le passage des retraites de la répartition à la capitalisation obligatoire : des simulations à l'aide d'une maquette

Le passage des retraites de la répartition à la capitalisation obligatoire : des simulations à l'aide d'une maquette No 2000 02 Janvier Le passage des reraies de la répariion à la capialisaion obligaoire : des simulaions à l'aide d'une maquee Pierre Villa CEPII, documen de ravail n 2000-02 TABLE DES MATIÈRES Résumé...

Plus en détail

Intégration de Net2 avec un système d alarme intrusion

Intégration de Net2 avec un système d alarme intrusion Ne2 AN35-F Inégraion de Ne2 avec un sysème d alarme inrusion Vue d'ensemble En uilisan l'inégraion d'alarme Ne2, Ne2 surveillera si l'alarme inrusion es armée ou désarmée. Si l'alarme es armée, Ne2 permera

Plus en détail

Groupe International Fiduciaire. pour l Expertise comptable et le Commissariat aux comptes

Groupe International Fiduciaire. pour l Expertise comptable et le Commissariat aux comptes Groupe Inernaional Fiduciaire pour l Experise compable e le Commissaria aux compes L imporan es de ne jamais arrêer de se poser des quesions Alber EINSTEIN QUI SOMMES-NOUS? DES HOMMES > Une ÉQUIPE solidaire

Plus en détail

Un modèle de projection pour des contrats de retraite dans le cadre de l ORSA

Un modèle de projection pour des contrats de retraite dans le cadre de l ORSA Un modèle de proecion pour des conras de reraie dans le cadre de l ORSA - François Bonnin (Hiram Finance) - Floren Combes (MNRA) - Frédéric lanche (Universié Lyon 1, Laboraoire SAF) - Monassar Tammar (rim

Plus en détail

Thème : Electricité Fiche 5 : Dipôle RC et dipôle RL

Thème : Electricité Fiche 5 : Dipôle RC et dipôle RL Fiche ors Thème : Elecricié Fiche 5 : Dipôle e dipôle Plan de la fiche Définiions ègles 3 Méhodologie I - Définiions oran élecriqe : déplacemen de charges élecriqes q a mesre d débi de charges donne l

Plus en détail

CHAPITRE 13. EXERCICES 13.2 1.a) 20,32 ± 0,055 b) 97,75 ± 0,4535 c) 1953,125 ± 23,4375. 2.±0,36π cm 3

CHAPITRE 13. EXERCICES 13.2 1.a) 20,32 ± 0,055 b) 97,75 ± 0,4535 c) 1953,125 ± 23,4375. 2.±0,36π cm 3 Chapire Eercices de snhèse 6 CHAPITRE EXERCICES..a), ±,55 b) 97,75 ±,455 c) 95,5 ±,475.±,6π cm.a) 44,, erreur absolue de,5 e erreur relaive de, % b) 5,56, erreur absolue de,5 e erreur relaive de,9 % 4.a)

Plus en détail

Une union pour les employeurs de l' conomie sociale. - grande Conférence sociale - les positionnements et propositions de l usgeres

Une union pour les employeurs de l' conomie sociale. - grande Conférence sociale - les positionnements et propositions de l usgeres Une union pour les employeurs de l' conomie sociale - grande Conférence sociale - les posiionnemens e proposiions de l usgeres Juille 212 1 «développer l emploi e en priorié l emploi des jeunes» le posiionnemen

Plus en détail

Filtrage optimal. par Mohamed NAJIM Professeur à l École nationale supérieure d électronique et de radioélectricité de Bordeaux (ENSERB)

Filtrage optimal. par Mohamed NAJIM Professeur à l École nationale supérieure d électronique et de radioélectricité de Bordeaux (ENSERB) Filrage opimal par Mohamed NAJIM Professeur à l École naionale supérieure d élecronique e de radioélecricié de Bordeaux (ENSERB) Filre adapé Définiions Filre adapé dans le cas de brui blanc 3 3 Cas d un

Plus en détail

Institut Supérieur de Gestion

Institut Supérieur de Gestion UNIVERSITE DE TUNIS Insiu Supérieur de Gesion 4 EME ANNEE SCIENCES COMPTABLES COURS MARCHES FINANCIER ET EVALUATION DES ACTIFS NOTES DE COURS : MOUNIR BEN SASSI YOUSSEF ZEKRI CHAPITRE 1 : LE MARCHE FINANCIER

Plus en détail

Impact des futures normes IFRS sur la tarification et le provisionnement des contrats d assurance vie : mise en oeuvre de méthodes par simulation

Impact des futures normes IFRS sur la tarification et le provisionnement des contrats d assurance vie : mise en oeuvre de méthodes par simulation Impac des fuures normes IFRS sur la arificaion e le provisionnemen des conras d assurance vie : mise en oeuvre de méhodes par simulaion Pierre-Emmanuel Thérond To cie his version: Pierre-Emmanuel Thérond.

Plus en détail

N 2008 09 Juin. Base de données CHELEM commerce international du CEPII. Alix de SAINT VAULRY

N 2008 09 Juin. Base de données CHELEM commerce international du CEPII. Alix de SAINT VAULRY N 2008 09 Juin Base de données CHELEM commerce inernaional du CEPII Alix de SAINT VAULRY Base de données CHELEM commerce inernaional du CEPII Alix de SAINT VAULRY N 2008-09 Juin Base de données CHELEM

Plus en détail

OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION

OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Formaion assurance-vie e récupéraion: Quand e Commen récupérer? (Ref : 3087) La maîrise de la récupéraion des conras d'assurances-vie requalifiés en donaion OBJECTIFS Appréhender la naure d un conra d

Plus en détail

Vous vous installez en france? Société Générale vous accompagne (1)

Vous vous installez en france? Société Générale vous accompagne (1) Parenaria Sociéé Générale Execuive relocaions Vous vous insallez en france? Sociéé Générale vous accompagne (1) offre valable jusqu au 29/02/2012 offre valable jusqu au 29/02/2012 offre valable jusqu au

Plus en détail

Le développement de l assurance des catastrophes naturelles: facteur de développement économique

Le développement de l assurance des catastrophes naturelles: facteur de développement économique ARTICLES ARTICLES PROFESSIONNELS ACADÉMIQUES PROFESSIONAL ACADEMIC ARTICLES ARTICLES Assurances e gesion des risques, vol. 79(1-2), avril-juille 2011, 1-30 Insurance and Risk Managemen, vol. 79(1-2), April-July

Plus en détail

MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES

MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES Un Peuple - Un Bu Une Foi MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES DIRECTION DE LA PREVISION ET DES ETUDES ECONOMIQUES Documen d Eude N 08 ENJEUX ECONOMIQUES ET COMMERCIAUX DE L ACCORD DE PARTENARIAT ECONOMIQUE

Plus en détail

Coaching - accompagnement personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agents et les cadres dans le développement de leur potentiel OBJECTIFS

Coaching - accompagnement personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agents et les cadres dans le développement de leur potentiel OBJECTIFS Coaching - accompagnemen personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agens e les cadres dans le développemen de leur poeniel OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Le coaching es une démarche s'inscrivan dans

Plus en détail

DOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION

DOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION DOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION

Plus en détail

Programmation, organisation et optimisation de son processus Achat (Ref : M64) Découvrez le programme

Programmation, organisation et optimisation de son processus Achat (Ref : M64) Découvrez le programme Programmaion, organisaion e opimisaion de son processus Acha (Ref : M64) OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Appréhender la foncion achas e son environnemen Opimiser son processus achas Développer un acha

Plus en détail

Surface de Volatilité et Introduction au Risque de Crédit

Surface de Volatilité et Introduction au Risque de Crédit Modèles de Taux, Surface de Volailié e Inroducion au Risque de Crédi Alexis Fauh Universié Lille I Maser 2 Mahémaiques e Finance Spécialiés Mahémaiques du Risque & Finance Compuaionelle 214/215 spread

Plus en détail

Une assurance chômage pour la zone euro

Une assurance chômage pour la zone euro n 132 Juin 2014 Une assurance chômage pour la zone euro La muualisaion au niveau de la zone euro d'une composane de l'assurance chômage permerai de doer la zone euro d'un insrumen de solidarié nouveau,

Plus en détail

Fonction dont la variable est borne d intégration

Fonction dont la variable est borne d intégration [hp://mp.cpgedpydelome.fr] édié le 1 jille 14 Enoncés 1 Foncion don la variable es borne d inégraion Eercice 1 [ 1987 ] [correcion] Soi f : R R ne foncion conine. Jsifier qe les foncions g : R R sivanes

Plus en détail

L inflation française de 1922-1926, hasards et coïncidences d un policy-mix : les enseignements de la FTPL

L inflation française de 1922-1926, hasards et coïncidences d un policy-mix : les enseignements de la FTPL L inflaion française de 1922-1926, hasards e coïncidences d un policy-mix : les enseignemens de la FTPL Jean-Charles Asselain (Correspondan de l Insiu, Professeur à l Universié Monesquieu-Bordeaux IV,),

Plus en détail

Thème : Essai de Modélisation du comportement du taux de change du dinar algérien 1999-2007 par la méthode ARFIMA

Thème : Essai de Modélisation du comportement du taux de change du dinar algérien 1999-2007 par la méthode ARFIMA République Algérienne Démocraique e Populaire Minisère de l enseignemen Supérieur e de la Recherche Scienifique Universié Abou-Bakr BELKAID Tlemcen- Faculé des Sciences Economique, de Gesion e des Sciences

Plus en détail

Froid industriel : production et application (Ref : 3494) Procédés thermodynamiques, systèmes et applications OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION

Froid industriel : production et application (Ref : 3494) Procédés thermodynamiques, systèmes et applications OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Froid indusriel : producion e applicaion (Ref : 3494) Procédés hermodynamiques, sysèmes e applicaions SUPPORT PÉDAGOGIQUE INCLUS. OBJECTIFS Appréhender les différens procédés hermodynamiques de producion

Plus en détail

Estimation d une fonction de demande de monnaie pour la zone euro : une synthèse des résultats

Estimation d une fonction de demande de monnaie pour la zone euro : une synthèse des résultats Esimaion d une foncion de demande de monnaie pour la zone euro : une synhèse des résulas Ce aricle propose une synhèse des résulas des esimaions d une foncion de demande de monnaie de la zone euro dans

Plus en détail

NOTE SUR LES METHODES UNIVARIEES

NOTE SUR LES METHODES UNIVARIEES BRUSSELS EONOMI REVIEW - AHIERS EONOMIQUES DE BRUXELLES VOL 5 N 3 AUTUMN 7 NOTE SUR LES METHODES UNIVARIEES D EXTRATION DU YLE EONOMIQUE ANNA SESS ET MIHEL GRUN-REHOMME (UNIVERSITE PARIS, ERMES- NRS- UMR78)

Plus en détail

Une analyse historique du comportement d épargne des ménages américains

Une analyse historique du comportement d épargne des ménages américains 1 ocobre 1 N. 51 Une analyse hisorique du comporemen d épargne des ménages américains Le aux d épargne des ménages américains a riplé depuis le déclenchemen de la crise, inerrompan un mouvemen de baisse

Plus en détail

LE PARADOXE DES DEUX TRAINS

LE PARADOXE DES DEUX TRAINS LE PARADOXE DES DEUX TRAINS Énoné du paradoxe Déaillons ou d abord le problème dans les ermes où il es souen présené On dispose de deux oies de hemins de fer parallèles e infinimen longues Enre les deux

Plus en détail

NUMERISATION ET TRANSMISSION DE L INFORMATION

NUMERISATION ET TRANSMISSION DE L INFORMATION , Chapire rminale S NUMERISATION ET TRANSMISSION DE L INFORMATION I TRANSMISSION DE L'INFORMATION ) Signal e informaion ) Chaîne de ransmission de l informaion La chaîne de ransmission d informaions es

Plus en détail