RAPPORT DE PRESENTATION PROJET DE BUDGET 2015

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1 REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple - Un But - Une Foi MINISTERE DE L ELEVAGE ET DES PRODUCTIONS ANIMALES RAPPORT DE PRESENTATION PROJET DE BUDGET 2015 (COMMISSION DU DEVELOPPEMENT ET DE L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE) (C.D.A.T) ASSEMBLEE NATIONALE OCTOBRE 2014

2 Monsieur le Président de la Commission du Développement et de l'aménagement du Territoire (CDAT), Honorables Députés Membres de la Commission (DAT) ; C'est toujours avec un réel plaisir que je me présente devant les Honorables Députés membres de la Commission Technique du Développement et de l'aménagement du Territoire, pour l'examen du Projet de Budget de mon département. Comme par le passé, l'exercice va s'articuler autour de deux points : le bilan de l exécution du Budget 2014 ; la présentation du Projet de Budget 2015 et ses perspectives. Cependant, vous me permettrez, auparavant, de vous faire une brève présentation du nouvel organigramme du département, suite au décret du 25 mars 2014 portant organisation du Ministère de l Elevage et des Productions animales. Outre le cabinet, les Directions et les services rattachés, le Ministère a enregistré la création d un Secrétariat Général comme innovation majeure (voir organigramme en annexe). A. BILAN DE L'EXECUTION DU BUDGET 2014 Le bilan de l exécution du budget 2014 tourne principalement autour de la mise en œuvre des différents programmes et projets. 1- PROGRAMME SPECIAL D INSEMINATION ARTIFICIELLE Comme vous le savez, le Sénégal a mis en œuvre, au cours des deux dernières décennies, un programme d insémination artificielle de masse qui vise le développement de la filière laitière nationale. Pour , neuf mille cent un (9101) vaches ont été sélectionnées, selon la répartition indiquée au tableau 1.

3 Tableau 1 : Répartition de l effectif de vaches à inséminer en 2014 selon les différentes régions LOCALITÉ NOMBRE Kaolack 717 Kaffrine 742 Diourbel 716 Fatick 904 Kédougou 180 Tambacounda 730 Kolda 914 Sédhiou 451 Ziguinchor 450 Louga 1285 Matam 360 Saint-Louis 727 Dakar 199 Thiès 729 Total 9104 Rappel du processus de mise en œuvre du programme révisé L atelier bilan qui a été tenu à Saly, en janvier 2013, avait mis en évidence beaucoup de contraintes, qui ont débouché sur l exigence fondamentale de révision du programme dans tous ses aspects. Il a ainsi été décidé de réduire les effectifs de à vaches à inséminer par an, pour rendre l opération plus maîtrisable et mieux conforme aux nécessités techniques. 1

4 En plus, il a aussi été souligné l impérieuse nécessité de mettre en place un système de suivi qui avait jusqu ici fait défaut. C est ainsi que le MEPA a assuré la formation de 69 agents du service public en insémination artificielle, pour non seulement assurer le suivi depuis la sélection des vaches jusqu'à la mise bas des produits et après, mais aussi, un service continu gratuit d insémination artificielle de proximité, après le déroulement de la campagne. Exécution du PSIA 2013/ 2014 Pour l exécution du programme, 04 prestataires privés ont été choisis suite à un appel d offres. Les résultats obtenus sont déclinés au tableau qui suit : Prestataires AFRIVET COVENORD SENBETAIL SOPRODEL Régions Effectifs synchronisés Effectifs inséminés Effectifs diagnostiqués Gestantes Taux de gestation (%) Kolda Louga Sédhiou ,25 Ziguinchor ,48 Saint-Louis ,49 Matam ,43 Fatick ,52 Tambacounda ,38 Kédougou ,71 Diourbel ,67 Kaolack ,51 Thiès ,74 Dakar ,18 Kaffrine ,46 Total ,87 En résumé, le programme 2013/2014 a enregistré un taux global de gestation de 41%. Sur 9000 vaches prévues au départ par le programme, 9104 ont été synchronisées. Cependant, 8865 furent présentées pour l insémination, soit 98,5% de l effectif prévu initialement. Lors du diagnostic de gestation, seules 4758 vaches ont été présentées, soit un taux de réponse de 54%. Donc, 46% de l effectif inséminé n a pas fait l objet d un diagnostic de gestation, ce qui constitue une perte importante d information. 2

5 NB : les éleveurs ne répondent pas au rendez-vous fixés pour le diagnostic de gestation, souvent pour des raisons liées à la transhumance. 2- PROGRAMME «CULTURES FOURRAGERES» Les activités de l année 2014, pour le Programme «Cultures fourragères», ont tourné essentiellement autour de la mise en place des intrants. Concernant la multiplication, 268 producteurs ont reçu 4320 kg de semences et kg d engrais, pour 270 hectares à emblaver. Ce volet «multiplication» concerne les producteurs des régions de Kaolack, Diourbel, Tambacounda, Kolda, Kédougou et Louga. Concernant la culture fourragère, 138 producteurs ont reçu 1394 kg de semences, pour 139,4 hectares à emblaver dans les régions de Thiès, Diourbel, Kaolack, Fatick, Kaffrine et Louga. Les résultats sont attendus d ici la fin du mois de novembre, en sachant que cette année, la pluviométrie a été déficitaire par endroit. 3- OPERATION SAUVEGARDE DU BETAIL (OSB) Depuis le début de l année 2014, les éleveurs sont confrontés à d énormes difficultés pour l alimentation de leurs animaux, du fait d une baisse drastique du niveau de production du tapis herbacé, en conséquence du déficit pluviométrique enregistré en Par la suite, les nombreux cas de feux de brousse enregistrés, notamment dans les parties nord et centre du pays, ont ravagé l essentiel des zones de parcours, provoquant un déplacement massif des troupeaux vers les régions plus fournies en pâturages. Pour faire face à cette situation préoccupante, le gouvernement a pris des initiatives pour assurer la sécurité alimentaire du bétail. 3

6 Mise en œuvre du mécanisme de pérennisation de l autoapprovisionnement des éleveurs en aliments de bétail Pour rappel, de l OSB 2012, il a été constitué un fonds d un peu plus de 1,7 milliard de FCFA, qui est logé dans 45 comptes ouverts par les commissions départementales de distribution de l aliment de bétail, qui sont placées sous la supervision directe des préfets. Ce fonds a permis aux éleveurs de s approvisionner directement auprès des provendiers, limitant la spéculation jadis exercée par les commerçants pendant les périodes de disette. Pour cette année, jusqu au mois de juillet, tonnes d aliment bétail ont été acquises, pour une valeur globale d un peu plus de FCFA auprès des sociétés, par les commissions départementales des régions de Saint-Louis, Louga, Kaolack et Thiès. Parallèlement, les éleveurs sollicitaient un appui de l Etat pour faire baisser le prix de l aliment, compte tenu du fait qu ils étaient aussi confrontés, en plus des difficultés alimentaires de leur cheptel, à un problème d entretien de leurs familles, comme tous les autres acteurs du monde rural. Pour donner suite à cette doléance, par lettre n 1009 MEPA/CAB/DIREL du 08 juillet 2014, j avais demandé aux Gouverneurs d activer davantage le mécanisme de pérennisation de l auto-approvisionnement des éleveurs en aliment de bétail et d appliquer pour la cession, une subvention de 50% du prix d acquisition et des charges liées au transport et à la distribution de l aliment. Mise à disposition de fonds exceptionnels (OSB 2014) Au début du mois d août, dans le cadre de l assistance au monde rural, avec le retard des pluies, le Ministère de l Economie, des Finances et du Plan a alloué au département de l élevage, une enveloppe complémentaire portant sur 1 milliard de FCFA, pour l organisation d une opération de sauvegarde du bétail, en procédure d urgence (2014). 4

7 Cette enveloppe a permis de passer des commandes en procédure d urgence auprès des provendiers ayant accepté de participer à l opération. Ainsi, tonnes d aliments ont été acquises et distribuées dans les régions de Louga, Matam, Saint-Louis, Diourbel, Thiès, Fatick, Kaolack, Kaffrine et Tambacounda. 4- PROJET D'AMELIORATION DES CUIRS ET PEAUX (PACP) Pour rappel, les objectifs du PACP sont : - améliorer la qualité des cuirs et peaux bruts, par l installation de rails et de cadres de dépouillement au niveau des aires d abattage ; - organiser la filière ; - mettre en place un système d information sur les cuirs et peaux ; - relever le niveau technique des acteurs de la filière (formation des professionnels et des agents d élevage, formation des tanneurs sur la technique de tannage écologique, information et sensibilisation des tanneurs sur les exigences des marchés nationaux et internationaux, etc.). Les résultats enregistrés à ce jour portent sur : l élaboration d un projet de décret relatif à la production, la conservation au traitement et à la commercialisation des cuirs, peaux et phanères ; ce projet est présentement dans le circuit pour son adoption et sa signature, après l intégration des observations des départements ministériels ; la formation de tanneuses artisanales aux techniques de tannage végétal amélioré, ainsi que d un noyau de formateurs à ces techniques ; 5

8 la promotion de la chaine de valeur : facilitation de l accès au crédit pour les tanneuses traditionnelles ; promotion de la contractualisation au sein de la filière (contrats entre tanneuses et artisans et entre tanneuses et collecteurs, en cours de réalisation) ; mise en place en cours du Réseau national des femmes tanneuses. 5- PROTECTION ZOOSANITAIRE ET SANTE PUBLIQUE VETERINAIRE (i) Surveillance épidémiologique des maladies animales La surveillance épidémiologique intéresse les principales pathologies notamment la peste bovine, la péripneumonie contagieuse bovine, la peste des petits ruminants, la peste équine, la maladie de Newcastle, la grippe aviaire, la fièvre de la vallée du Rift, la dermatose nodulaire contagieuse bovine, la fièvre aphteuse, la peste porcine africaine et la rage. Ces maladies sont surveillées à travers des réseaux de surveillance épidémiologique spécifiques ou fédérateurs, dans le cadre du Système National de Surveillance Epidémiologique des maladies animales. L analyse des résultats de la surveillance passive montre que de janvier à octobre 2014, soixante (60) foyers de maladies infectieuses ont été rapportés dans les quatorze (14) régions du Sénégal. A côté de cas sporadiques de maladies, on note une réapparition de la PPCB à Vélingara (Kolda) et à Ogo (Matam), des épizooties de FVR et enfin une présence toujours importante de la rage surtout à Dakar et Saint-Louis. Face à cette maladie ré-émergente, qui fait partie aussi des maladies à déclaration obligatoire, le Ministère de l Elevage et des Productions animales a procédé à une notification immédiate à l OIE et à une campagne d urgence de vaccination dans les zones touchées, qui vient en appoint aux mesures conservatoires consistant à l isolement des malades et à la limitation des mouvements d'animaux. 6

9 Par ailleurs, dans le but d améliorer le rapportage des maladies animales, le programme de recyclage visant à renforcer les capacités de l ensemble des agents du dispositif de surveillance, qui permet l alerte précoce en vue de la réaction rapide, a été exécuté, avec au total six (06) ateliers de formation tenus. Le Programme de Renforcement de la Protection zoosanitaire (PRPZ) a entièrement pris en charge trois des six ateliers et cofinancé les trois autres avec les Projets PDESOC, PASA-LOUMAKAF et PASAEL. (ii) Vaccination de masse du cheptel La Campagne nationale de vaccination du cheptel a démarré en juin 2014, en raison de l indisponibilité des vaccins due à un problème de lyophilisateurs au niveau de l Institut Sénégalais de Recherches Agricoles. Elle prendra fin le 31 décembre Les objectifs de vaccination, qui ont été fixés sur la base des ressources financières allouées, sont les suivants : - vaccination contre la peste des petits ruminants : têtes, soit un taux de couverture vaccinale de 52% ; - vaccination contre la dermatose nodulaire contagieuse bovine : têtes, soit un taux de couverture vaccinale de 83% ; - vaccination contre la maladie de Newcastle: têtes, soit un taux de couverture vaccinale de 26% ; - vaccination contre la peste équine : têtes, soit un taux de couverture vaccinale de 52%. Au total, doses «PPRH», doses de «CLAVESEC» et doses de «POLYEQUIPESTE» ont été enlevées au niveau de l ISRA et livrées aux régions en fonction de leur calendrier vaccinal. Ces vaccins ciblent, respectivement, la peste des petits ruminants, la dermatose nodulaire contagieuse bovine et la peste équine. La vaccination contre la maladie de Newcastle a démarré en début novembre 2014 et se déroulera sur trois mois. 7

10 Aussi, pour accompagner la Campagne nationale de vaccination, un appui en carburant (9680 litres de gasoil) a été apporté aux Services régionaux, départementaux de l Elevage et aux Postes vétérinaires, en sus du matériel de froid (congélateurs, réfrigérateurs et glacières) et d'intervention technique (seringues, aiguilles et fiches d immunisation). Il est prévu, par ailleurs, de diffuser le spot de sensibilisation sur la prévention contre les maladies animales. A la date du 26 octobre 2014, au titre de la vaccination de masse, les résultats suivants ont été obtenus : ovins et caprins vaccinés contre la peste des petits ruminants; chevaux vaccinés contre la peste équine ; volailles vaccinées contre la maladie de Newcastle; bovins vaccinés contre la dermatose nodulaire contagieuse bovine. Au titre de la vaccination ciblée, les résultats obtenus sont indiqués dans le tableau ci-dessous. Tableau 2 : Vaccination contre les maladies ciblées Maladies Effectifs vaccinés (en nombre de têtes) Pasteurellose bovine Pasteurellose des petits ruminants Clavelée Charbon bactéridien Charbon symptomatique Botulisme Rage 159 Entérotoxémie Bolutisme équin 328 Péripneumonie contagieuse bovine Les résultats sont encore faibles à cause des contraintes suivantes, qui ont impacté négativement sur la première partie de la Campagne. Il s agit de: la longue et difficile période de soudure les élections locales la préparation de la Tabaski la distribution de l aliment de bétail la transhumance 8

11 Les deux dernières semaines ont été marquées par une évolution plus rapide des effectifs vaccinés. Cette tendance devrait être confirmée et renforcée grâce à la levée de la plupart des contraintes susmentionnées. (iii) Lutte contre les chiens errants Le 28 septembre 2014, nous avons célébré, en relation avec le Ministère de la Santé et de l Action sociale, la Journée Mondiale de la lutte contre la rage. L occasion a été donnée de faire le bilan de cette zoonose et d attirer l attention des Collectivités locales sur leur niveau d implication dans cette lutte. Au total, 1625 chiens errants ont été éliminés sur l'ensemble du territoire national entre janvier et octobre Le Programme de Renforcement de la Protection zoosanitaire fournit le sulfate de strychnine, le matériel de protection et l appui en carburant aux agents de terrain chargés de la lutte. Dans le cadre de l acte 3 de la décentralisation, mon département engagera la concertation pour une meilleure implication des collectivités locale dans la lutte contre la rage. (iv) Lutte contre la mouche tsé-tsé Dans le cadre du projet de lutte contre la mouche tsé-tsé dans la zone des Niayes, les résultats suivants ont été enregistrés : environ plus de mâles stériles de glossines ont été lâchés dans la zone, au titre de la lutte biologique par voie aérienne à raison de 04 vols par semaine; 35 missions de suivi entomologique ont été réalisées pour suivre l'évolution des densités de glossines dans les zones de lutte ; une enquête d'incidence a permis de révéler une prévalence parasitaire de 6,25% (7 animaux positifs sur 313 testés) ; les sérums seront testés pour déterminer la prévalence sérologique de la trypanosomose ; environ bovins ont reçu un traitement insecticide et 1000, un traitement trypanocide ; le suivi environnemental réalisé chaque année montre un impact négatif très faible du projet sur l environnement. 9

12 (v) Les nouveaux abattoirs o Les Abattoirs de Touba Les abattoirs de Keur Macoumba Kébé de Touba ont démarré leurs activités le 27 novembre A titre d essai, un millier de petits ruminants et quelques centaines de bovins ont été abattus avant le grand Magal de Touba. Depuis la réception provisoire, qui a eu lieu le 22 avril 2014, un nouveau Directeur a été nommé, avec comme mission de donner aux abattoirs, la dimension et le rôle qui en sont attendus, pour leur rayonnement dans la zone, voire au-delà. Cependant, il nous a été donné de constater qu un certain nombre d éléments du cahier des charges n ont pas été réalisés, comme par exemple un bras technique supplémentaire pour évacuer les carcasses, une mini station de traitement des eaux pluviales, un troisième camion frigorifique. Nous estimons que la nouvelle Direction prendra en charge ces questions et leur trouvera des solutions, avec l appui de la nouvelle Commune de Touba. o L Abattoir de Mbour L abattoir de Mbour a été construit et équipé dans le cadre du Programme de Développement des Marchés Agricoles du Sénégal (PDMAS), qui est financé par la Banque mondiale, Le coût de l abattoir est de 1,1 milliard de FCFA, dont 900 millions de FCFA de la Banque mondiale et 200 millions de FCFA du BCI. L Etat a signé une convention de concession avec la Mairie de Mbour qui, à son tour, a signé une sous-concession avec la Société de Gestion des Abattoirs de Mbour, qui va assurer la gestion de l infrastructure. Cet abattoir sera inauguré avant la fin de l année

13 o Construction d un Abattoir et d un marché à bétail et à viande à Diamniadio Ce projet est financé par la Coopération indienne, pour un coût de 21 milliards de FCFA. Un Cabinet a déjà été choisi par appel d offres pour faire les études techniques dans un délai de six mois et le suivi des travaux de construction dans un délai de vingt-quatre mois. Par arrêté, un comité de coordination et de gestion a été mis en place. (vi) Lutte contre les abattages clandestins d animaux de boucherie Dans le cadre de l assainissement des circuits de transformation et de distribution des denrées alimentaires d origine animale, les Services départementaux de l Elevage de la région de Dakar (Dakar, Pikine, Guédiawaye et Rufisque) ont mené des contrôles inopinés au niveau des points de vente, ainsi que des opérations de lutte contre les abattages clandestins, sous la coordination du Service régional de l Elevage et de la Brigade de lutte contre les abattages clandestins de la région de Dakar. Ainsi, entre janvier et septembre 2014, au total, trois cent deux (302) kilogrammes de viande, toutes espèces confondues, ont été saisis pour des motifs liés aux abattages clandestins et/ou à la mauvaise conservation. 6- DEVELOPPEMENT DE LA FILIERE DES EQUIDES Les activités ont été dominées cette année par le contrôle et le suivi des courses hippiques. L année 2014 a été particulièrement marquée par la généralisation du modèle de classification des chevaux par la valeur, en conformité avec les dispositions réglementaires (décret du 13 juin 1996 portant réglementation des courses hippiques et arrêté n du 27 janvier 2014 portant classification des chevaux de course). Cette réforme s est faite sur la base des principes de concertations inclusives et consensuelles prônées par les autorités de tutelle des courses hippiques en 2012 et en Elle s inscrit dans la politique de modernisation des pratiques et des infrastructures hippiques. 11

14 Par ailleurs, la Direction du Développement des Equidés (DDE) a organisé en juin 2014, un atelier qui avait pour objet d évaluer le système d identification des équidés. En outre, elle a formé cinquante neuf (59) agents d élevage des régions de Kaffrine, Diourbel et Thiès, aux techniques modernes d identification des équidés. Dans le cadre de la sécurisation du transport hippomobile, cent six (106) cochers ont été formés au code de la route en partenariat avec le bataillon du train. L ONG anglaise World Horse Welfare a formé 10 maréchaux-ferrants à Rufisque, pour assurer le bien-être des équidés. Enfin, d autres résultats ont été enregistrés par les haras régionaux, qui portent 497 inséminations et 93 déclarations de poulains. Le haras de Dahra a réalisé 182 inséminations et enregistré 16 déclarations de poulains depuis janvier 2014, pour un effectif de 13 étalons. Au haras de Kaolack, 73 juments ont été inséminées et 19 poulains déclarés depuis janvier 2014, avec un effectif de cinq (5) étalons. Au Haras de Thiès, nous avons enregistré 08 déclarations de poulains depuis janvier Du fait de l arrivée de nouveaux étalons et de leur mise en quarantaine, ce dernier haras n a presque pas fait de saillies dans la période de janvier à juillet Nous espérons combler ce gap à la reprise de la saison de monte et avec la mise en service des six nouveaux étalons en insémination artificielle. Pour le haras national, les réalisations peuvent être résumées ainsi qu il suit, suivant le programme d activités élaboré par la Direction générale : - Insémination artificielle : parmi les 159 juments inséminées cette année, 83 sont pleines, soit un taux de réussite de 52%. 25 naissances ont été enregistrées. Parallèment aux actions d insémination dans les villages (Loro, Ndande, Coki, N Diawagne, Sagatta, Pallène), un appui-conseil a aussi été apporté aux éleveurs. 12

15 - Formation : le Haras national a envoyé en formation au Maroc, au Haras le Jalobey, deux docteurs vétérinaires. Le Haras national contribue également à la formation des étudiants du Centre National de Formation d Elevage de Saint Louis et de l Ecole Inter-Etats des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar. Il a formé, en outre, une trentaine de cochers de Kébémer. - Communication : des émissions à la radio et à la télévision ont été réalisées pour mieux faire connaître le Haras national et faire en sorte que les éleveurs se l approprient. Par ailleurs, pour mieux faire jouer au haras national son rôle dans le cadre de l amélioration génétique, une réflexion a été menée en vue du changement de son statut d établissement public administratif, en établissement public industriel et commercial. Ce qui va lui permettre de diversifier ses activités. Il pourra ainsi se lancer, entre autres, dans le tourisme hippique et dans des activités de promotion. 7- PREVENTION ET LA LUTTE CONTRE LE VOL DE BETAIL La cellule de prévention et de lutte contre le vol de bétail a mené plusieurs activités, dont les plus essentielles sont présentées ci-après. (i) Organisation d un atelier de partage avec les parlementaires L objectif de cette rencontre était de partager et d échanger avec les parlementaires sur les différentes conclusions issues de la réflexion du comité chargé des questions de prévention et de lutte contre le vol de bétail, mais aussi sur l avant-projet de code pastoral. A l issue de deux jours de travaux, des recommandations ont été formulées par les parlementaires. Elles ont été prises en compte dans les versions finales des différents documents. 13

16 (ii) Tournée de sensibilisation Dans le cadre de l exécution du plan d actions de la commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation des armes légères et de petits calibres (COMNAT), le Ministère de l Elevage et des Productions animales, en tant que membre de la Commission, a participé, avec la société civile, à une mission de sensibilisation des populations (éleveurs, femmes, jeunes) sur les dangers liés à l utilisation de ces armes sur la sécurité humaine. Pour la cellule de prévention et de lutte contre le vol de bétail, cette tournée participait de la cadre de la mise en œuvre de l activité «sensibilisation et communication» qui était prévue dans son plan d actions. Il s est agi pour le département de lier ce phénomène à la récurrence de fléaux tels que le vol de bétail qui se fait de plus en plus avec usage d armes. La tournée a eu lieu du 15 au 26 mars 2014, dans les régions de Kédougou, Tambacounda, Fatick et Matam. Lors de la tournée, les réunions ont eu lieu sous forme de rencontres communautaires qui ont regroupé des éleveurs, des jeunes et des femmes venus de différentes localités. L occasion nous a permis de mettre à la disposition du public un certain nombre de supports de communication. Depuis le 27 octobre 2014, nous avons appris avec beaucoup de soulagement l adoption par l Assemblée Nationale des projets de loi portant code de procédure pénale et code pénal. Dans un souci de lutter efficacement contre le vol de bétail, le nouveau code pénal réprime sévèrement le vol de bétail d une peine de 5 à 10 ans d emprisonnement et d une amande de à F CFA. 14

17 (iii) Identification du bétail Pour cette année 2014, un marché a été lancé au mois de mai, pour l acquisition de boucles ( pour petits ruminants et pour bovins), en vue d un test à moyenne échelle. Nous sommes en attente de l exécution du marché pour procéder aux opérations pratiques. 8- CODE PASTORAL Le Sénégal a décidé de résorber son retard par rapport à la sous-région, en se dotant d un code pastoral. L objectif de ce Code est de sécuriser les ressources pastorales, conformément aux engagements contenus dans la LOASP. Un avant-projet de loi a été élaboré, suivant un processus participatif et inclusif. L étude a été supervisée par un comité de pilotage créé par arrêté n 05990/MEL du 13 août 2012, regroupant les départements ministériels impliqués, les élus, les organisations d éleveurs, ainsi que les instituts de formation et de recherche et les organisations non gouvernementales. L avant-projet est transmis au Secrétariat général du Gouvernement pour examen en comité technique, après prise en charge de toutes les observations émises par les ministères, les parlementaires et les membres du Conseil Economique Social et Environnemental. 9- PREPARATION DE LA TABASKI Evènement majeur dans notre calendrier d activités, la Tabaski s est déroulée cette année de manière globalement satisfaisante, dans toutes les régions du Sénégal. Ce résultat, nous le devons à la bonne mise œuvre du plan d actions retenu lors du Conseil Interministériel sur la préparation de la Tabaski 2014, avec une parfaite synergie et une complémentarité des départements ministériels impliqués, un engagement des opérateurs nationaux et étrangers et une participation efficace des transporteurs. 15

18 La sécurité a connu une nette amélioration cette année dans les zones d attente, avec les différentes brigades de Gendarmerie et à Dakar où le Commissaire central, de main de maître, a conduit l opération de sécurisation des points de vente, avec le déploiement d une quarantaine d éléments du Groupement Mobile d Intervention (GMI) qui ont travaillé de jour comme de nuit, durant les dix (10) derniers jours précédant la fête. Ces mesures salutaires nous ont épargné des nombreux cas de vols et d agressions habituellement commis lors des opérations. Ainsi, la conjugaison de ces efforts a fait qu en lieu et place de la psychose d une pénurie en moutons redoutée par une grande partie de la population, l opération a finalement abouti à une satisfaction quasi générale de l ensemble des composantes de la population sénégalaise. En effet, l approvisionnement a été correct, voire même excédentaire dans bon nombre de localités. Les données ci-après rendent compte du bon déroulement de l opération. Le recueil des statistiques des marchés de l intérieur a permis de dénombrer un cumul de moutons à la veille de la fête, dont au niveau des marchés quotidiens et au niveau des marchés hebdomadaires. Pour cette année, il a été enregistré, en ce qui concerne les sorties contrôlées à partir des marchés de Missira, Birkelane, Kahone et Ndiba Ndiayène, un effectif global de moutons en destination de la Gambie et de la Guinée Bissau. Pour le marché de Dakar, le cumul enregistré est de moutons, soit 85,38% par rapport à l objectif de têtes. Cependant, il y a lieu de préciser que les recensements réalisés par les agents de l élevage n ont concerné que les points de vente autorisés. Or, dans bon nombre de quartiers de la capitale, des opérations ont été conduites, notamment par les jeunes. 16

19 Ce bon niveau d approvisionnement est essentiellement dû à une bonne mobilisation de l offre nationale disponible en béliers et à une importation importante de moutons à partir des Républiques sœurs du Mali et de la Mauritanie. Le cumul des importations, pour la période allant du 10 août (date de début d entrée en vigueur de la lettre circulaire du Premier Ministre) au 03 octobre 2014, porte sur un effectif de moutons, soit têtes en plus par rapport à l année dernière. Ainsi, inévitablement, il y a eu des invendus. Le recensement fait le lendemain de la fête donne un nombre d invendus de moutons dans les régions de Dakar, Diourbel, Kaffrine, Kolda, Louga, Matam, Saint-Louis, Thiès et Ziguinchor. Les données concernant les autres régions lne sont pas encore consolidées. Sur les invendus recensés, 44% concernent la seule région de Dakar. C est pourquoi, mon département a encouragé le repli des moutons au niveau du parc des petits ruminants et facilité le retour des bêtes à leurs localités respectives, pour les opérateurs qui le désiraient, d autant plus que le site de Grand Médine qui en abritait un grand nombre devait être libéré pour les besoins du match international Sénégal-Tunisie qui devait se tenir le vendredi 10 octobre Ainsi, avec le concours des associations de transporteurs, nous avons pu organiser ces retours dans des délais très courts. C est le lieu de saluer leur patriotisme. En effet, malgré la forte demande, ils ont respecté les prix conseillés convenus lors des concertations. A chaque convoyage d animaux, le département a eu, en plus de la facilitation entre les opérateurs et les transporteurs, à subventionner le coût arrêté avec une dotation par opérateur et par camion à hauteur de cent (100) litres de gasoil, pour une valeur de soixante-dix-neuf mille deux cent (79 200) FCFA. 17

20 Cependant, en tirant les leçons de cette opération, nous nous engageons à faire face, dans le moyen terme, à notre déficit structurel, avec l opérationnalisation du projet d autosuffisance en moutons de Tabaski, déjà élaboré et qui attend de trouver un financement. 10- COMMEMORATION DE LA PREMIERE EDITION DE LA JOURNEE NATIONALE DE L ELEVAGE Au lendemain de la visite historique du Ranch de Dolly, le 26 novembre 2013, par son Excellence, Monsieur le Président de la République, une décision majeure a été prise, consistant à faire de la journée du 26 novembre, journée de l élevage. A cet effet, par décret n du 17 février 2014, il est institué au Sénégal, une Journée Nationale de l Elevage, qui est célébrée le 26 novembre de chaque année sur toute l étendue du territoire national. L édition de cette année, qui est la première, porte sur le thème «l Elevage, levier d émergence socioéconomique». L évènement étant placé sous la très haute présidence de son Excellence, Monsieur le Président de la République, je voudrais inviter tous les honorables députés de votre commission technique à honorer de leur présence ce moment fort de rencontre entre le Chef de l Etat et les acteurs du secteur de l élevage. Un CRD spécial s est tenu le 21 octobre 2014, à Fatick, avec l ensemble des autorités administratives et politiques, pour faire de cette première édition une réussite totale. 18

21 Mesdames, Messieurs les Commissaires, Je ne saurais terminer cette partie sur le Bilan 2014, sans parler des réalisations de certains projets du Ministère. Il s'agit : du FONSTAB (Fonds d appui à la Stabulation), qui intervient sur l'ensemble du territoire national; des Projets PDESOC (Projet de développement de l élevage au Sénégal Oriental et en Haute Casamance) et PROGEBE (Projet de gestion durable du bétail ruminant endémique), qui couvrent les régions de Kédougou, Tambacounda, Kolda et Ziguinchor le PASAEL (Projet d appui à la sécurité alimentaire et à l élevage), qui intervient dans les régions de Ziguinchor et de Sédhiou ; LE PASA LouMaKaf (Projet d appui à la sécurité alimentaire) qui intervient dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine (LouMaKaf) ; Les CIMEL (Centre d impulsion pour la modernisation de l élevage) de Makhana (région de Saint Louis) et de Mbao (région de Dakar). 11- LE FONDS D'APPUI À LA STABULATION Au cours de 2014, le suivi du crédit et l appui aux bénéficiaires, ainsi que l examen des demandes de financement et la mise en place du crédit, ont été les principales activités du FONSTAB. (i) Suivi du crédit et appui-conseil aux bénéficiaires Plusieurs missions de suivi-appui ont été organisées au cours du premier semestre par le FONSTAB, pour renforcer le dispositif de terrain (services déconcentrés de l élevage). Elles ont permis d une part, d appuyer techniquement les promoteurs dans la mise en œuvre de leurs projets et de recueillir des promesses de remboursement de la part des promoteurs qui avaient des impayés et, d autre part, de diligenter les dossiers en instruction et les renouvellements de prêts. Lors de ces tournées, des besoins en formation ont été exprimés à plusieurs reprises par les professionnels, qui entendaient maximiser leur profit dans les activités financées, enaméliorant leurs capacités techniques et managériales. En conséquence, une demande de renseignements et de prix à été lancée à la fin du 2 ème trimestre pour prendre en charge les besoins en formation exprimés. 19

22 (ii) Examen des demandes de financement Pour l année 2014, au 3 juillet 2014, le Comité Technique d Approbation (CTA) du FONSTAB a examiné, en quatre (4) séances, 179 demandes de financement d un montant total de FCFA. 109 demandes ont été transmises à la CNCAS pour financement, à la fin du premier semestre, qui portent sur un montant de FCFA. En récapitulatif, 1265 demandes ont été transmises à la CNCAS pour financement, qui portent sur un montant global de FCFA. (iii) Octroi de crédit Pour l année 2014, au 30 juin, soixante douze (72) prêts ont été accordés, pour un montant global de FCFA. Ce qui donne, à la même date, un cumul de 505 projets financés, pour un montant total de FCFA. Le taux de remboursement est cependant relativement faible (57%). Le renforcement du suivi du crédit et l application rigoureuse des mesures prévues en cas d impayés devront permettre de relever ce taux, comme c est le cas au niveau des agences de Matam (93%), Ndioum (84%), Kolda (86%) et Fatick (89%). 12- LE PROJET DE DEVELOPPEMENT DE L ELEVAGE AU SENEGAL ORIENTAL ET EN HAUTE CASAMANCE (i) Ligne de microfinance islamique Une ligne de microfinance islamique a été financée par la BID, pour un montant d environ 775 millions FCFA. Sur cette ligne, les réalisations suivantes ont été enregistrées : Financements accordés : - Tambacounda : 50 micro projets, pour un montant de F CFA ; - Kolda : 13 microprojets, pour un montant de F CFA ; - Kédougou : 29 microprojets, pour un montant de F CFA. 20

23 Quatre vingt douze (92) microprojets intervenant dans l embouche ovine, l embouche bovine, l aviculture, la production laitière et la commercialisation de moutons de Tabaski ont ainsi été financés, pour un coût global de FCFA. (ii) Mise en place d un fonds de garantie de 50 millions de FCFA par l Etat du Sénégal. Appui institutionnel à la CNCAS et à l UGP : 4 véhicules Pick-up, matériel informatique, mobilier de bureau, salaires, carburant, etc. Appui des services de l élevage en vaccins et matériel de vaccination Les quantités de vaccins et le matériel de vaccination suivants ont été attribués aux services de l élevage des régions de Tambacounda, Kolda et Kédougou : Vaccins : doses de PPRH, doses de I2, doses de Carbosympto, doses de Pasteurellad, doses d Anabot Matériel de vaccination : 133 glacières, 209 seringues 20 ml : 179 seringues 10 ml, 56 aiguilles sous cutanées pour bovins, 50 aiguilles sous cutanées pour ovins. Cet appui aux Services de l'elevage a contribué à améliorer notablement le taux de couverture vaccinale pour certaines maladies. Il en est ainsi de la peste équine et de la maladie de Newcastle dont le taux de couverture vaccinal moyen dans la zone du projet (48,30% et 9,64%, respectivement) dépasse largement la moyenne nationale qui est de 37,88% pour la peste équine et de 5% pour la maladie de Newcastle. Pour la peste des petits ruminants, le taux de couverture vaccinale atteint presque la moyenne nationale. Pour la dermatose nodulaire contagieuse bovine, le taux de couverture vaccinale moyen dans la zone du projet est inférieur à la moyenne nationale. Mais, dans la région de Tambacounda, ce taux (53,08%) dépasse largement l'objectif national, qui est de vacciner 50% des effectifs. 21

24 (iii) Alimentation animale Il a été acquis 900 tonnes d aliments usinés et 900 tonnes de graines de coton, pour un montant de FCFA. Pour les pierres à lécher, unités ont été acquises pour un montant de FCFA. (iv) Amélioration génétique Le PDESOC a acquis du matériel et des intrants d insémination artificielle pour l équipement du Centre Secondaire d Amélioration Génétique de Tambacounda : - matériel d insémination artificielle : matériel de stockage et de contrôle de semences animales, pour un montant de FCFA ; - intrants d insémination artificielle : hormones de synchronisation des chaleurs, semences animales, produits de conservation, antiparasitaires et petit matériel d insémination artificielle, pour un montant de FCFA. (v) Gestion des ressources naturelles Du matériel de lutte contre les feux de brousse a été acquis pour un montant total de FCFA et remis aux comités de lutte contre les feux de brousse par l intermédiaire des Inspections Régionales des Eaux et Forêts. Ce matériel est constitué au total 2895 unités de râteaux et de pelles rondes avec manches, de paires de bottes et de gants, de coupes-coupes, de seaux et de battes-feu. (vi) Infrastructures Les infrastructures en cours de réalisation comprennent : - hydraulique pastorale : 7 nouveaux forages équipés, 10 anciens forages à réhabiliter, 13 puits à grand diamètre, 17 mini forages équipées de pompe manuelle et 1 bassin de rétention ; - infrastructures communautaires d élevage : 25 parcs à vaccination, 10 aires d abattage, 10 magasins de stockage d intrants, 4 centres de collecte du lait, 35 postes vétérinaires, 6 marchés à bétail ; 22

25 - bâtiments administratifs et collectifs : construction et/ou réhabilitation de bureaux au niveau des Services régionaux et départementaux de l Elevage, Maisons des éleveurs, siège de l UGP ; - habitat amélioré pour le bétail : 30 poulaillers, 14 étables et 15 bergeries. Certaines de ces infrastructures ont été réceptionnées et mises en services. 13- LE PROJET DE GESTION DURABLE DU BETAIL RUMINANT ENDEMIQUE Le Programme technique et budget annuel (PTBA) 2014 reste marqué par la consolidation des résultats et acquis obtenus par le projet durant les 5 dernières années d'exécution et par la finalisation des travaux d'infrastructures restants. (i) Composante «Développement des systèmes de production» Sous-composante «Amélioration de la production et de la productivité du bétail» Les activités d'appui-conseil aux agro-éleveurs, qui se sont poursuivies, ont porté sur la conduite du troupeau (santé et hygiène, complémentation alimentaire, habitat des petits ruminants). L'appui au programme de sélection des bovins Ndama conduit par le Centre de recherches zootechniques (CRZ), en partenariat avec la Coopérative de sélectionneurs Ndamas, a consisté en la fourniture de dix (10) tonnes de graine de coton et 500 doses de vaccins contre la pasteurellose bovine et le charbon symptomatique. Le pré-testage des futurs géniteurs a été clôturé en janvier et 12 animaux ont été identifiés pour être des géniteurs. Les 2 meilleurs ont été retenus pour le noyau élevé au CRZ et les 10 restants ont été proposés aux éleveurs pour la diffusion. Quatre ont été diffusés dans la zone d'emprise et les 6 restants ont été diffusés durant la saison des pluies. 23

26 Sous-composante «Valorisation du bétail et de ses produits» Les 5 marchés à bétail, 3 aires d'abattage et 2 mini-laiteries qui étaient en construction ont été réceptionnés en début d'année et mis à la disposition des collectivités locales et des oroganisations de producteurs (OP) utilisatrices. Un travail d'accompagnement de ces dernières pour une gestion durable des infrastructures a été mené. Le marché régional à bétail de Saré Yoba a été réceptionné au mois de juillet. Un contrat de concession entre l'etat et la Collectivité locale a été établi. (ii) Composante «Gestion durable des écosystèmes du bétail» La mise en œuvre des plans d'occupation et d'affectation des sols (POAS) au niveau des sites du projet est effective. Des réunions d'évaluation de cette mise en œuvre ont été tenues en juin. Une réunion d'évaluation de la mise en œuvre du plan d'actions pour la gestion de la transhumance a été également tenue en juin, à Bandafassi. Au niveau des sites d Ouassou et de Niaming, qui reçoivent déjà des transhumants depuis 2 ans, un plan d'actions de gestion de la transhumance a été défini au cours de concertations organisées entre les populations autochtones et les transhumants. Dans le cadre de la lutte contre les feux de brousse, 71,5 km de pare-feux ont été nettoyés et 4,6 km de nouveaux pare-feux ouverts par les populations. Des sessions de formation ont été organisées à l'intention des apiculteurs des différents sites, pour améliorer les techniques de production et de récolte du miel. Le projet a fourni également 300 ruches kényanes aux apiculteurs des sites, en appui à leur équipement. Les travaux de fonçage des 32 puits et d équipement de ces derniers en pompe manuelle, ont été réceptionnés. Il en est de même pour le fonçage de 5 forages. Le marché de construction des superstructures Enfin, il est à noter que le marché de relance des travaux de finalisation de la clôture des parcelles du CRZ a été adjugé et l'entreprise a démarré les travaux en août pour une durée de 3 mois. Le marché pour la construction des superstructures (cabines de pompage, réservoirs d'eau et abreuvoirs pour les forages et abreuvoirs pour les puits) a fait l'objet d'une résiliation et a été relancé. 24

27 14- LE PROJET D APPUI A LA SECURITE ALIMENTAIRE ET A L ELEVAGE Le PASAEL est financé par un don de la Banque mondiale d un montant de 20 millions de dollars US, pour une durée de deux ans (2014 et 2015). Le projet est mis en œuvre par le Projet de Développement des Marchés Agricoles du Sénégal (PDMAS), qui travaille avec des agences d exécution (AGEX), dont la Direction de l Elevage. Une convention de partenariat a été signée avec cette dernière et les Services Régionaux de l Elevage de Ziguinchor et de Sédhiou. L objectif de développement du projet est (i) d améliorer la compétitivité de certaines chaînes d'approvisionnement nationales, (ii) d accroître les exportations agricoles non traditionnelles et (iii) de contribuer à l augmentation de la production de riz et de la production animale dans les zones du projet. Le financement de la composante «Elevage», qui porte sur environ 1,2 milliard de FCFA, vise à renforcer les capacités de production animale dans cette zone. Les activités mettent l'accent sur des investissements qui vont se traduire par la relance du secteur de l'élevage dans les régions d intervention, avec un accent particulier sur les petits ruminants et la production porcine. Les principales activités prévues et en cours sont les suivantes : la vaccination contre la peste et la pasteurellose des petits ruminants, la pasteurellose porcine et le déparasitage de petits ruminants et de porcins, soit 30 % cheptel ; l amélioration génétique des porcins avec l introduction de 60 géniteurs de porcs ; la construction de 130 bergeries et de 60 porcheries modèles ; la formation des éleveurs ; la construction de cinq (5) aires d abattage améliorées (Cap Skirring, Oussouye, Kafounting, Sédhiou et Diaroumé) ; le financement de sous-projets de production et d approvisionnement en aliment NB : L atelier de lancement de la Composante Elevage du PASAEL s est tenu de les 20 et 21 janvier 2014, à Ziguinchor. 25

28 15- LES CENTRES D IMPULSION POUR LA MODERNISATION DE L ELEVAGE (i) CIMEL de Mbao Les activités de ce centre ont tourné autour de la formation et de l encadrement de producteurs: - formation de 142 aviculteurs et visite de 20 fermes avicoles et de 10 couvoirs; - mise en place de 4 bandes de poulets de chair pour les besoins des sessions de formation et de trois autres bandes (100 dindes, 200 pintades et 700 poulets pour l amélioration des races locales ; - mise en place d une bande de 500 cailles et distribution de 500 coqs raceurs à des associations autour des CIMEL de Dahra et de Makhana ; - accueil et encadrement de 18 stagiaires et rédaction de 27 projets avicoles. (ii) CIMEL de Makhana Les activités du centre ont porté sur : - l acquisition de quinze (15) génisses gestantes de race Montbéliarde ; - l installation de la mini-laiterie du CIMEL ; - la formation de 700 personnes; - l accueil de 13 stagiaires venant du Centre National de Formation en Elevage et Industries animales (CNFTEIA), de l Université Gaston BERGER (UGB) et de l Université Cheikh Anta DIOP (UCAD) ; - la distribution et le suivi de 80 coqs raceurs; - l appui à la création de GIE d aviculteurs et d éleveurs de bovins ; - l encadrement d étudiants de l UGB pour les séances de travaux pratiques et l organisation de sessions mensuelles de formation pour les jeunes éleveurs de la ferme Guélakh, qui se trouve à Rao ; - la visite et le suivi de 68 exploitations ; - le suivi de 18 vaches gestantes des villages environnants, qui avaient été inséminées au niveau du CIMEL ; - la vaccination de têtes de volaille locale contre la maladie de Newcastle (; - l achat groupé d aliments pour les aviculteurs détenteurs des coqs raceurs pour kg. 26

29 Il faut enfin noter l arrivée en décembre de 162 vaches gestantes, venant du Brésil et qui après une mise en quarantaine, seront cédées suivant un protocole d entente à des éleveurs déjà identifiés au niveau des régions, suite à une sélection opérée au niveau de chaque région suivant des critères précis. 16- LE PROJET D APPUI A LA SECURITE ALIMENTAIRE DANS LES REGIONS DE LOUGA, MATAM ET KAFFRINE Ce projet est financé par un don de 40 millions de dollars US du Programme mondial pour l agriculture et la sécurité alimentaire, un prêt du Fonds africain de développement (FAD) de 2 millions de dollars US et une contrepartie de l Etat d un montant de 5,87 millions de dollars US. La contribution des bénéficiaires est évaluée à dollars US. Les activités du projet sont réparties dans 3 composantes : - Développement des infrastructures agricoles et d élevage ; - Appui à la mise en valeur et au renforcement des capacités des acteurs ; - Gestion du projet. Les principales réalisations attendues du projet portent sur (i)la mise en valeur de ha de terres, (ii) l organisation de 25 unités pastorales centrées sur 18 forages, (iii) la construction d infrastructures d élevage, (iv) la réalisation de 120 km de pistes rurales, et (v) la formation et la structuration de plus de producteurs. Les activités sont exécutées suivant une approche participative et inclusive. L année 2014 est la première année de mise en œuvre du projet. Le matériel de bureau, le matériel informatique et la logistique nécessaires au fonctionnement du projet a été acquis. Onze contrats portant sur les travaux prioritaires d ancrage (8 mares pastorales, 7 forages, 30 parcs de vaccination), la construction d une mini-laiterie et l ouverture de 100 km de pare-feu sont en cours de finalisation. Les travaux démarreront dans le courant du mois de novembre Pour la lutte contre les feux de brousse, deux gradeurs sont positionnés dans le département de Linguère pour l'ouverture de pare-feu. Entre autres zones prévues pour ces pare-feu, notons le Ranch de Dolly qui a concentré 90% des cas de feux en 2013 ( ha brûlés dans le Ranch sur un total de ha). 27

30 Il est prévu également l'équipement de quinze (15) Comités de lutte contre les feux de brousse (CLFB) et la formation de ces derniers, ainsi que des actions de sensibilisation, d'information et d'éducation. Le recrutement des bureaux qui seront chargés des études APD (avant projet détaillé), du suivi des travaux complémentaires (11 forages, 8 mares pastorales et 60 km de pistes) et du contrôle de ces travaux prévus en 2015, est en cours. La caractérisation des dix (10) Unités Pastorales devant être mises en place ou redynamisées a été réactualisée par le Centre de Suivi Ecologique (CSE). Les ASUFOR (Association des usagers du forage) de 7 forages sont appuyées. Cinq organisations communautaires de base (OCB) impliquées dans la gestion des ressources naturelles et le développement local sont en train d être redynamisées. Le CSE a mis en place quatre (4) animateurs chargés du renforcement des capacités des OCB et de la mobilisation sociale autour des infrastructures pastorales (forages, mares, parcs à vaccination, etc.) prévues. Le petit matériel de lutte contre les feux de brousse a été acquis pour renforcer et redynamiser des CLFB et une journée de lancement conjoint (Ministère de l'environnement et du Développement Durable, Ministère de l'elevage et des Productions Animales, Ministère de l'agriculture et de l'equipement rural), qui se tiendra dans la Commune de Syer (département de Louga), est en cours de préparation. Le projet a également appuyé l organisation d un atelier de formation/recyclage des dispositifs des services de l élevage dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine, sur la surveillance épidémiologique. En outre, ces dispositifs ont bénéficié d un appui logistique (45 motocyclettes et lot de matériel de santé animale) portant sur un montant global de 10 millions de FCFA. Le projet appuiera également la campagne annuelle de vaccination, avec l octroi de doses de PPRH et de doses d I2. Le projet a, par ailleurs, signé deux protocoles avec les radios communautaires Ferlo et Gassane FM, pour des activités de communication. Le développement des partenariats prévus se poursuit. Douze (12) des 16 protocoles ou conventions de partenariats prévus ont été signés. Pour les protocoles, il ne reste que l Institut National de Pédologie (INP), la Direction de la Gestion et de la Prévision des Ressources en Eau (DGPRE), le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et la Direction de l Environnement et des Etablissement Classés (DEEC). 28

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