La microfinance et la crise financière internationale

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1 La microfinance et la crise financière internationale Michel LELART* Directeur de Recherche émérite au CNRS Laboratoire d Economie d Orléans Résumé : La crise financière qui a commencé aux Etats-Unis a engendré une crise économique. L une et l autre s étendent maintenant aux autres pays, y compris aux pays du Sud. Dans ces pays les institutions de microfinance ont pris le relais des banques pour financer les petites entreprises et soutenir l activité des personnes les plus pauvres. Cet article analyse les conséquences de la crise financière sur ces institutions. La demande de micro-crédit devrait augmenter en même temps que la situation économique se dégrade. Les institutions qui offrent ce micro-crédit risquent d avoir à faire face à de nouvelles difficultés, dues notamment à la progression des impayés et aux relations qu elles entretiennent souvent avec les banques. Enfin c est tout le secteur de la microfinance qui risque de ne pouvoir s adapter et qui peut se trouver déstabilisé. Mots-clés : micro-crédit microfinance crise financière Code JEL : G 29 O 16 F 30 Abstract Microfinance and the international financial crisis The financial crisis that began in the United States developed into an economic crisis, both of which spread to the rest of the world, including the Southern Hemisphere. In the countries constituting this latter part of the world, the microfinance institutions have taken over the role played by the banks to finance the small entrepreneurs and to support, in general, the economic activities of the poorest members of society. This article analyzes the effects of the financial crisis on these institutions. On one hand, the demand for micro-credit should increase in proportion to the deteriorating economic conditions, but on the other hand, the micro finance institutions are facing new challenges, principally as a result of the increase in the unpaid loans and of the increasingly difficult relations they often have with banks. Finally, the entire microfinance sector risks being destabilized and unable to adapt to this new environment. Key words : micro credit microfinance financial crisis JEL Code : G F 30 * michel.lelart@wanadoo.fr Communication au colloque «Microfinance, gouvernance et réduction de la pauvreté», Institut sous-régional de Technologie Appliquée (ISTA), Brazzaville, 6-8 mai

2 La crise financière internationale qui s est déclenchée en juillet 2007 n est pas la première que nous ayons connue, mais elle se distingue radicalement de celles qui l ont précédée. La première crise qui a débuté en 1983 a été une crise de la dette, engendrée par les crédits que les banques avaient accordés à certains pays en voie de développement. La finance reposait sur des institutions financières qui servaient d intermédiaires, elle était indirecte. La crise suivante qui a débuté en 1994 a été une crise des marchés, engendrée par la perte de confiance dans les titres détenus directement si l on peut dire par des agents. La finance était devenue directe. La crise actuelle est à la fois une crise de la dette les crédits subprimes accordés par les banques américaines et une crise des marchés sur lesquels les titres émis en contrepartie de ces crédits se sont dépréciés quasiment sans limites. Elle est donc cette fois une crise plus générale 1, qui concerne toutes les institutions financières, et pas seulement les banques aux Etats-Unis 2, ainsi que tous les produits financiers, notamment les produits structurés qui sont des produits «fabriqués» sur mesure, et donc plus sophistiqués. Elle est une crise de la finance, à la fois directe et indirecte. Et c est pour cela que la contagion a été aussi rapide et aussi large. A-t-elle vraiment touché toute la finance? On peut s interroger à propos de la microfinance qui semble si loin de la finance internationale et qui paraît même en être à l opposé. Elle est en effet un phénomène local qui s enracine dans un espace restreint et se fonde beaucoup sur la proximité entre les acteurs. Elle repose souvent sur la solidarité, même quand la rentabilité devient une préoccupation pour l institution de microfinance. Elle met en place des procédures claires et propose des produits simples à une population qui n a pas de mal à comprendre de quoi il s agit. Elle est l objet d une réglementation qui s étend peu à peu et qui est souvent jugée trop contraignante. Elle se développe principalement dans les pays du Sud, alors que c est dans les pays du Nord que la crise financière a éclaté et qu elle s est propagée. Enfin si le nombre des institutions de microfinance est très important, l encours de leurs crédits reste très marginal par rapport à celui des banques commerciales. Mais on peut parler d un véritable secteur même dans les pays du Sud, tant il a évolué depuis une douzaine d années. Dans la plupart des pays certaines institutions se sont regroupées en réseau, elles se sont dotées d une association professionnelle, elles ont mis au point des actions de formation, elles ont informatisé leur gestion, elles sont ou elles peuvent être évaluées par des agences de notation spécialisées. Elles font aussi maintenant l objet d une réglementation dans un nombre grandissant de pays. Et elles bénéficient parfois de capitaux étrangers, notamment par le canal des fonds d investissement spécialisés (Mayoukou, 2008) 3. Ce secteur est devenu suffisamment organisé et a pris suffisamment d ampleur pour pouvoir être juxtaposé au secteur bancaire et faire partie avec lui d un système financier que l on souhaite voir devenir «inclusif», en ce sens qu il inclurait un «continuum» d institutions capables d offrir toute la gamme des services financiers dont l ensemble de la population d un pays a besoin Elle est présentée et analysée dans un nombre déjà pléthorique de publications. Un rapport du Conseil d Analyse Economique, un document spécial que vient de publier la Banque de France, un numéro hors-série de la Revue d Economie Financière et un récent numéro de L Economie Politique présentent une analyse très complète du déclenchement de cette crise et de son évolution. 2. On a dit que la première victime de la crise des subprimes était une ville au nord de la Norvège qui avait placé une partie de sa trésorerie dans des titres adossés à des crédits hypothécaires liés à des financements de logements aux Etats-Unis. 3. C est ce qui permet à l auteur de parler d un marché international de refinancement des IMF. 4. Sur le concept de secteur financier inclusif, cf. le numéro spécial de Techniques Financières et Développement, «Des secteurs financiers accessibles à tous en Afrique», n 4, septembre Cf. en particulier l article de P. WEINGARTEN. 2

3 Dès lors, les institutions qui composent ce nouveau secteur sont-elles influencées par la crise financière qui a débuté aux Etats-Unis au printemps 2007 et qui s est étendue peu à peu à toute la finance internationale? Il est difficile de faire déjà le bilan de cet impact. La microfinance est tellement éloignée de la finance traditionnelle qu elle ne réagit pas aussitôt, et elle ne réagit pas partout de la même façon. A défaut de savoir si et comment elle est déjà influencée, on peut se demander si et comment elle pourrait l être La crise financière ou plutôt la crise économique qui s en est naturellement suivie devrait avoir des conséquences sur le comportement des clients de la microfinance, c est-à-dire sur la demande de micro-crédit (I). Elle devrait aussi avoir des conséquences sur l offre de micro-crédit, c est-à-dire sur l activité des institutions de microfinance (II). Enfin la crise financière pourrait avoir des conséquences sur l ensemble du secteur de la microfinance, notamment sur sa capacité à ajuster l offre et la demande de micro-crédit (III). I. L impact de la crise sur le comportement des agents La microfinance n est pas que du crédit, elle offre aussi des services d épargne ou d assurance, mais elle est principalement du crédit. Les institutions prêtent des sommes peu importantes la Banque mondiale situe le micro-crédit à moins de 30 % du Produit National Brut par habitant c est par le fait même du crédit accordé à des personnes qui disposent d un revenu très modeste, qui ont peu de ressources et qui ne peuvent offrir aucune garantie, si ce n est une garantie de nature sociale quand les emprunteurs se groupent et s engagent solidairement. Cette garantie-là ne fait pas partie de celles qui sont acceptées par les banques. Les clients des IMF s adressent à ces institutions parce qu elles sont plus proches d eux, elles sont plus adaptées à leurs besoins, mais c est aussi parce qu ils ne peuvent pas emprunter aux banques. C est pourquoi on attend de la microfinance qu elle contribue à réduire tout à la fois la pauvreté et l exclusion. Cette dimension-là est souvent prise en compte, au Nord 5 comme au Sud 6. C est bien pourquoi on cherche à faire progresser un peu partout l inclusion financière et à faire que les systèmes financiers nationaux deviennent «inclusifs». La microfinance contribue à réduire la pauvreté et l exclusion, mais ce rôle social se double d un rôle économique. Le micro-crédit permet le plus souvent à son bénéficiaire de développer ou de reprendre «une activité génératrice de revenu». Cette activité, généralement de nature commerciale ou artisanale, peut être assez marginale, exercée dans des conditions plutôt rudimentaires, au sein «d unités de production informelles» (les UPI), comme on les appelle désormais dans les pays du Sud. C est en effet par un développement du secteur informel que la pauvreté et l exclusion peuvent se réduire (Lelart, 2009). Et c est auprès des institutions de microfinance que ce secteur trouve les moyens de se financer. Le dualisme qui caractérise les pays en voie de développement est aussi un dualisme financier : le secteur moderne de l économie emprunte aux banques, le secteur informel emprunte aux institutions de microfinance 7. C est bien pourquoi ces institutions, quand elles accordent du 5. On parle aussi d exclusion financière dans les pays du Nord où le droit au crédit est maintenant reconnu. Cf. à ce sujet SERVET, 2006, pp On reconnaît même un droit au compte dans la mesure où il est devenu quasiment impossible, en France par exemple, de n utiliser que de la monnaie fiduciaire (des billets). 6. Au niveau mondial, en tenant compte notamment des pays émergents, l exclusion financière toucherait actuellement un milliard de personnes (SINHA, 2008). 7. Il utilise aussi les prêts de la famille ou des amis, et l argent épargné au sein des groupes d entraide que sont les tontines. Il s agit là de la finance informelle qui se distingue de la microfinance, même si elle en est à l origine (LELART, 2006, pp ). 3

4 crédit, offrent aussi des services dits «d accompagnement», grâce auxquels les emprunteurs sauront utiliser mieux leur crédit et rentabiliser leur projet. C est ici que la crise financière intervient. En tant que telle, elle a peu de conséquences sur le comportement des bénéficiaires de micro-crédit. Elle en a beaucoup plus indirectement, du fait de la crise économique qu elle a provoquée aussitôt. Celle-ci n est pas restée limitée aux Etats-Unis et aux pays européens, elle s est étendue aux pays émergents, elle s étend également aux pays du Sud. Le commerce international a commencé à se réduire, les entrées de capitaux, notamment les investissements étrangers, se ralentissent ; les transferts de migrants ont déjà sensiblement décliné. Ce ralentissement de l activité affecte davantage les classes les plus défavorisées, celles dont la situation est la plus précaire. Elles vont chercher dans le micro-crédit une solution, au moins provisoire, à leurs problèmes, avec le risque qu elles empruntent pour faire face à des besoins de consommation et qu il leur soit de plus en plus difficile de rembourser. La crise va entraîner aussi un développement du secteur informel. La perte de son emploi va obliger le salarié à trouver une autre activité qui puisse être exercée sans connaissances professionnelles et sans expérience. Le micro-crédit, perçu comme un instrument bien adapté en situation de crise, devient plus important que jamais devant l ampleur de la crise financière actuelle, d autant plus que celle-ci tend à réduire la capacité de prêter des banques et à les rendre plus frileuses encore à l égard des petites entreprises. Cela n est pas propre aux pays du Sud. Au Nord aussi il faut lutter contre la pauvreté, surtout quand elle menace de s étendre. Au Nord aussi il faut soutenir les micro-entreprises, surtout quand le chômage explose. En France par exemple, 53 % des entreprises sont des entreprises individuelles, 92 % ont moins de dix salariés! Durant l année 2007, 87 % des entreprises qui ont été créées étaient des micro-entreprises sans salariés, et parmi elles 40 % ont été créées par des chômeurs et 11 % par des bénéficiaires du revenu minimum d insertion (RMI). Ce résultat est dû notamment à l intervention de l Association pour le Développement de l Initiative Economique, l ADIE créée en 1989 par Maria Nowak et qui, comme la Grameen Bank à laquelle elle est souvent comparée, suscite beaucoup d intérêt. Des formules voisines existent aussi dans les autres pays européens et maintenant en Europe centrale et orientale (Nowak, 2004 et 2007). Elles devraient se développer un peu partout avec la crise. Une enquête récente publiée dans Le Monde 2 du 28 février 2009 avait pour titre «Le microcrédit contre la crise». Dans les pays du Sud les institutions de microfinance vont être de plus en plus sollicitées à la fois pour aider les pauvres et pour encourager les entrepreneurs du secteur informel. La Banque mondiale ne vient-elle pas d annoncer la création, en coopération avec l Allemagne, d un fonds de 500 millions de dollars pour soutenir ces institutions. Il y aura d autres initiatives Il est difficile de mesurer dès maintenant l impact de la crise sur la demande de microcrédits. Il dépend autant de la dégradation de l économie elle n est pas la même à la ville et à la campagne que des habitudes de la population qui peut déjà bien connaître ou au contraire quasiment ignorer l activité des IMF. Mais dans les pays du Sud, plus encore que dans les pays du Nord, cet impact devrait être important et contribuer à accélérer encore l expansion de la microfinance dans ces pays. Cela permettra-t-il de réduire la pauvreté? Bien des travaux ont été menés pour déterminer l impact de la microfinance. Une telle mesure n est pas chose facile. On sait maintenant que la microfinance ne sert pas les plus pauvres des pauvres, mais il n est pas contesté que son impact soit effectif. L est-il également sur le secteur informel? Il semble que les micro-entreprises ne recourent que faiblement au micro- 4

5 crédit, ce sont plutôt les entreprises «haut de gamme» qui empruntent. Comme ce sont précisément celles-là qui sont les plus aptes à se développer, le micro-crédit qu elles obtiennent leur permet de grandir, d investir, de se moderniser (Lelart, 2009). En se développant toujours plus vite, la microfinance devrait contribuer à un développement de l activité économique et à une croissance plus rapide. Elle apparaît bien comme un antidote à la crise économique qui atteint la plupart des pays du Sud. Cette crise peut avoir d autres conséquences sur le comportement des agents. Les institutions de microfinance accordent des crédits qui doivent leur être remboursés. Il y a donc toujours un risque. Dans la microfinance le risque serait plutôt moindre. Bien que les emprunteurs fassent partie des moins favorisés, et qu ils soient même souvent dans une situation difficile, ils remboursent plutôt mieux que les débiteurs plus aisés. Cela n est pas général, mais il arrive que des IMF affichent des taux d impayés qui ne dépassent pas 1 ou 2 %. La crise économique peut changer les choses. Des emprunteurs peuvent avoir plus de mal à rembourser leurs crédits, surtout s ils appartiennent à la même branche d activité. Certaines institutions déjà font face à des pourcentages d impayés plus importants. Il en est ainsi notamment en cas de prêts individuels, car les prêts accordés à un groupe d emprunteurs sont garantis solidairement par chacun d eux. Mais si la crise dure, si elle s accentue, de plus de plus d emprunteurs éprouveront des difficultés à rembourser même dans le cas de crédits groupés car la solidarité peut jouer à l inverse et entraîner un refus collectif de remboursement. La proximité qui caractérise la microfinance et qui fait que tous les emprunteurs se connaissent peut engendrer un effet d imitation. Les crédits ne sont plus remboursés à l échéance ce sont alors les institutions elles-mêmes qui sont affectées par la crise. II. L impact de la crise sur l activité des institutions Alors que les banques sont des institutions bien connues qui offrent les mêmes services et qui se ressemblent toutes plus ou moins, les institutions de microfinance sont on ne peut plus diverses. Elles se distinguent assez peu par leur ancienneté, car elles sont toutes, du moins au Sud, relativement récentes. Elles se distinguent beaucoup plus par leur taille qui peut aller de quelques centaines de membres à quelques centaines de milliers de clients. Elles se distinguent aussi par leur statut, car elles peuvent être des mutuelles d épargne et de crédit, des associations proches d ONG ou gérées par elles et même des banques, soit que des IMF se soient «modernisées», soit que des banques se soient investies dans le micro-crédit. Si on ajoute la nature de leurs opérations épargne, assurance, conseil, formation - ou celle de leur clientèle salariés, fonctionnaires, artisans, paysans on est en présence d un ensemble assez peu homogène, au point qu il n est pas exagéré de dire «qu on trouve de tout dans la microfinance» (Lelart, 2006). La crise ne peut donc pas affecter toutes les IMF de la même façon. Son impact dépendra d abord de l origine des ressources dont dispose chaque institution, c est-à-dire de la structure de son passif. Celles qui reçoivent des dépôts sont les plus protégées. C est le cas des mutuelles qui sont nombreuses en Afrique ; c est aussi le cas des IMF qui, créées pour accorder du micro-crédit, proposent aux emprunteurs d ouvrir un compte de dépôt. La relation qui s établit naturellement dans ce cas entre les dépôts et les crédits, comme la proximité si souvent privilégiée par ces institutions, sont pour elles une garantie de liquidité. Les institutions qui sont soutenues par les organismes étrangers de coopération utilisant l argent public auront plus de difficultés dans la mesure où cet argent est lié aux programmes d aide 5

6 au développement, eux-mêmes liés à l état des finances publiques dans les pays du Nord. Les institutions soutenues par des fonds d investissements spécialisés ne seront pas plus à l aise. Lorsqu il s agit de fonds «commerciaux», leurs ressources dépendent du comportement des épargnants dans les pays du Nord ; lorsqu il s agit de fonds solidaires, leurs ressources dépendent de l attitude des épargnants face à l épargne solidaire. Enfin les institutions qui empruntent sur les marchés en émettant par exemple des obligations elles sont peu nombreuses en Afrique risquent elles aussi de ne plus pouvoir se financer aussi facilement. Lorsque les institutions empruntent à l étranger, elles empruntent souvent en devises. Elles courent de ce fait un risque de change que la crise amplifie dans la mesure où elle entraîne souvent une dépréciation de la monnaie nationale 8. Les institutions peuvent se couvrir, mais les techniques qui sont très sophistiquées ne sont accessibles qu aux institutions les plus importantes qui se sont suffisamment modernisées. Les IMF peuvent aussi se refinancer auprès des banques commerciales. En fait, elles sont partout en relation avec les banques, et elles peuvent ainsi se trouver affectées, indirectement, par la crise financière. - Les IMF ont souvent conclu un partenariat technique ou institutionnel avec une banque commerciale. Elles peuvent ainsi disposer de certains services, pour la formation du personnel par exemple, ou pour les transferts de fonds. Le service le plus important et le plus souvent recherché concerne la gestion de la trésorerie. Les IMF ne peuvent ouvrir de comptes courants, elles ne peuvent donc accorder de crédit en créditant le compte du bénéficiaire. Elles donnent des billets. Dans la microfinance, la monnaie est toujours fiduciaire. Mais l IMF, dès l instant qu elle grandit un peu et qu elle atteint une certaine envergure, a besoin de préserver son encaisse : elle transforme la monnaie fiduciaire en monnaie scripturale en déposant une partie des billets qu elle détient sur un compte auprès d une banque proche. Il arrive alors que la banque verse au client de l institution le crédit que celle-ci lui accorde, et qu elle en perçoive le remboursement. Elle peut même ouvrir un compte aux clients les plus importants de l institution et le créditer du crédit accordé 9. La banque aide alors l IMF à gérer sa trésorerie. Les difficultés qu elle peut rencontrer sont de nature à gêner l institution dans son fonctionnement quotidien. - Les IMF peuvent aussi conclure un partenariat financier avec une banque commerciale. Elles y détiennent un compte : elles versent leurs excédents le jour où les dépôts et les remboursements excèdent les nouveaux crédits, elles obtiennent elles-mêmes un crédit le jour où leur encaisse ne suffit pas. Elles bénéficient de cette façon d une ligne de crédit qui est la contrepartie du dépôt qu elles maintiennent auprès de la banque. Celle-ci ne fait pas que gérer leur trésorerie, elle leur assure le financement que les institutions ne peuvent se procurer auprès de la banque centrale 10. Il est certain que ce mécanisme suppose 8. Cela n est possible que lorsque la monnaie nationale flotte plus ou moins librement par rapport à une monnaie de référence. Cela n est pas possible dans les pays de la Zone franc. 9. Au Bénin le PADME et le PAPME procèdent un peu différemment. Ils remettent un chèque à l emprunteur qui va le présenter ou le déposer à la Financial Bank. 10. Les mutuelles constituent à cet égard un cas particulier, car elles sont souvent regroupées en une fédération qui peut être dotée d un organe financier capable d emprunter sur les marchés et d avoir accès à la banque centrale. Il en est de même de la Banque des Institutions Mutualistes d Afrique de l Ouest et de la Banque des Caisses Mutualistes d Afrique Centrale créées en 2005 à l initiative du Centre International du Crédit Mutuel. 6

7 que la banque dispose d une liquidité suffisante, qu elle puisse elle-même se refinancer sur le marché interbancaire, sinon auprès de la banque centrale. Les grandes banques internationales qui ont été secouées par la crise financière ne sont pas celles qui refinancent directement les petites institutions de microfinance, mais elles ont des filiales qui souvent le font et qui peuvent être gênées à leur tour. C est dire qu à travers elles la crise financière peut avoir des conséquences, et cette fois nettement plus sérieuses, pour les IMF, au moins pour certaines d entre elles. - Il arrive aussi que l on trouve des banques dans le secteur de la microfinance. Certaines sont des banques qui se sont mises à accorder du micro-crédit, soit directement pour étendre leur activité, soit en mettant en place un nouveau fichier ou en créant une filiale spécialisée. C est la stratégie du «downscaling». D autres sont des IMF qui se sont développées, qui ont grandi, et qui ont adopté le statut d une banque commerciale. C est la stratégie du «upscaling». Dans un cas comme dans l autre, ces banques risquent d être affectées par la crise financière. Elles font en effet partie du système bancaire au sein duquel les institutions sont étroitement liées, puisqu elles se font crédit à tour de rôle d une façon régulière, parfois quotidiennement. Et l on sait à quel point la perte de confiance des banques les unes dans les autres a bloqué le fonctionnement du marché monétaire dans les pays du Nord et freiné l expansion de la liquidité mondiale. Ce phénomène n est pas sans conséquence dans les pays du Sud. Que les banques accordent elles-mêmes du micro-crédit, ou qu elles financent les institutions qui en accordent, la défiance qui s installe entre elles peut perturber leur activité en gênant leur financement. III. L impact de la crise sur le secteur de la microfinance La crise financière peut influencer les institutions de microfinance, principalement de deux façons. Elle peut influencer leur rentabilité en augmentant le risque de crédit les impayés et en faisant naître un risque de change. Elle peut influencer leur financement en le rendant plus difficile. Cet impact peut varier beaucoup d une institution à l autre. Certaines ont grandi, elles sont devenues rentables et leur pérennité ne fait plus de doute. Mais d autres qui sont le plus grand nombre ont toujours besoin d être soutenues et elles restent parfois assez vulnérables. Beaucoup d institutions, et pas seulement les plus récentes, ont purement et simplement disparu. Et il arrive que des IMF solides et florissantes se retrouvent rapidement dans une situation assez précaire 11. C est dire que la crise peut affecter différemment le secteur de la microfinance dans les pays du Sud. Ce secteur est maintenant relativement organisé, nous l avons vu, mais c est un secteur jeune, et il reste surtout, le plus souvent, un secteur fragile. Et comment ce secteur va-t-il réagir à l augmentation de la demande de crédits que la crise devrait naturellement provoquer? Pour répondre à cette demande, il faut soit que les Mais ces deux banques fédérales n empêchent pas que dans la vie de tous les jours il est plus facile pour les caisses locales d une certaine importance d avoir un compte dans la banque la plus proche. 11. Un exemple est actuellement bien connu dans la zone de l UEMOA : le PADME au Bénin rencontre de grandes difficultés malgré ses clients et ses 20 milliards de FCFA de crédits en cours à la fin de On a connu, à un moment ou à un autre, des exemples de grosses institutions également en difficultés : CERUDES en Ouganda, la BRI en Indonésie, BANCOSOL en Bolivie (SERVET, 2006, pp ). 7

8 institutions existantes grandissent, soit que de nouvelles soient créées. Lorsque les IMF grandissent, les risques liés à leur activité grandissent avec elles (Lelart, 2008). La proximité peut difficilement être préservée, ce qui accroît le risque du crédit puisque les clients sont moins bien connus. Le risque opérationnel grandit lui aussi car la gestion gagne, et rapidement, en technicité. Enfin le risque politique lié à la gouvernance ne grandit pas forcément, mais il nécessite souvent un changement de statut qu il n est pas toujours facile de négocier avec l ensemble des «parties prenantes». Lorsque de nouvelles institutions se créent, bien des problèmes se trouvent également posés. Elles doivent s adapter le mieux possible aux besoins de la population locale, et ne pas simplement copier telle ou telle institution existante. Elles doivent éviter de faire concurrence à d autres IMF en compromettant leur propre rentabilité. Et dans un cas comme dans l autre, qu elles grandissent ou qu elles se propagent, les institutions doivent se doter des moyens humains et techniques nécessaires dont il n est pas toujours facile de disposer (Djefal, 2007, pp ). Il en est ainsi en particulier dans les régions rurales ou déshéritées là où la demande de crédit risque d augmenter le plus. Une fois mis en place le projet de création ou de développement d une institution de microfinance, il faut que cette institution accorde du crédit de façon à améliorer effectivement le revenu des emprunteurs. Il faut pour cela les cibler le mieux possible, les aider à développer les activités les plus rentables en même temps que celles qu ils sont capables d exercer (Servet, 2009) 12. Une fois ces choix effectués au quotidien, il faut que l institution respecte certaines règles, qu elle ne commette pas d erreurs, qu elle prenne les bonnes initiatives. Dans ce secteur nouveau où fleurit la diversité, ce n est pas toujours chose facile. C est pourquoi les bailleurs de fonds ont élaboré un «Guide des bonnes pratiques pour les organisations qui financent la microfinance» (CGAP, 2006). Comme le titre l indique, ce n est pas un guide pour les IMF, c est un guide pour les bailleurs eux-mêmes, pour les aider à sélectionner les institutions qu ils seront amenés à soutenir. Naturellement ce guide a été très vite interprété comme une synthèse des pratiques que devraient observer toutes ces institutions. L énoncé de ces pratiques en dit long sur la variété des efforts que doivent effectuer ces institutions pour bénéficier d un soutien extérieur, principalement financier. A ces conditions de nature micro-économique, les bailleurs de fonds en ajoutent de deux autres natures : les unes sont méso-économiques, elles concernent le secteur de la microfinance dans son ensemble et renvoient à l architecture du système financier. Il s agit par exemple des progrès technologiques (guichets automatiques, banque mobile, transferts électroniques ), de la transparence des informations, de la création d institutions faîtières en appui à un réseau, de la formation des cadres ou de l assistance technique Les autres conditions sont macro-économiques, elles concernent directement l ensemble du système financier. Il s agit en particulier de la réglementation. Beaucoup de progrès ont été faits à cet égard en Afrique, mais toutes les IMF ne sont pas réglementées et toutes les réglementations ne sont pas optimales. Il s agit aussi du contrôle prudentiel et de la supervision. Sans des mesures de cet ordre, efficaces et bien adaptées, le secteur de la microfinance ne pourrait pas, dans quelque pays que ce soit, se développer harmonieusement. Et les institutions ne pourraient pas jouer le rôle grandissant que l on pourrait attendre d elles dans les pays affectés par la crise financière. 12. L auteur énumère les conditions qui lui paraissent nécessaires pour que le microcrédit soit vraiment «un levier de développement». Il en ajoute quelques autres : il faut que le revenu supplémentaire engendré par le microcrédit soit dépensé localement, il faut que le coût du crédit soit inférieur au rendement de l investissement, il faut que l épargne locale soit insuffisante Une institution de microfinance n a pas les moyens ni la vocation de se soumettre à ces conditions qui sont de nature macro-économique. 8

9 Ces bonnes pratiques, surtout les dernières, nous renvoient au rôle de l Etat. Il est en effet très important pour assurer le bon déroulement des opérations de microfinance. Mais il ne doit pas l être trop. Il appartient à l Etat de réglementer, de superviser, de contrôler. Mais il est dangereux qu il se transforme lui-même en une institution, qu il ouvre un guichet et qu il accorde du micro-crédit. La tentation serait grande pour lui de prêter à des taux d intérêt trop bas, de ne pas respecter «les bonnes pratiques» et de fausser la concurrence entre les institutions ; la tentation serait grande pour les emprunteurs de ne pas rembourser, ou de rembourser mal, car l argent de l Etat est de l argent «froid». Au moment où les pays du Nord se lancent dans des programmes de relance qui atteignent des centaines de milliards, il serait dangereux que les pays du Sud relancent la consommation et l investissement, pour des montants bien sûr beaucoup plus modiques, en faisant distribuer des micro-crédits par leur administration. De telles interventions pourraient avoir des conséquences dramatiques sur le secteur de la microfinance 13. Il faut pourtant que les IMF aient les ressources nécessaires pour développer leur activité. L Etat peut certes accorder des subventions pour aider de nouvelles institutions à couvrir leurs frais, il est aussi normal qu il prenne à sa charge le coût d une implantation dans une région difficile ou les frais entraînés par les actions de formation qui ne sont pas à proprement parler des services financiers. Mais il ne peut aller au-delà en aidant les IMF qui sont sollicitées d accorder davantage de crédits alors que la crise peut rendre plus difficile leur propre financement. Nous l avons dit. L argent des bailleurs de fonds étrangers risque de se faire rare avec la crise. Et les lignes de crédit accordées par les banques, comme leur investissement direct dans le monde de la microfinance, dépendent du redressement de leur situation. Toutefois les choses se présentent différemment dans les pays où les banques locales sont très liquides. Il en est ainsi, traditionnellement, dans la plupart des pays au sud du Sahara. Et certaines institutions peuvent voir leurs ressources augmenter malgré la crise. Il s agit des mutuelles ou des coopératives, elles font généralement partie d un réseau qui peut s étendre peu à peu et permettre de collecter davantage d épargne en même temps que d accorder davantage de crédits. Il est difficile de prévoir si et de quelle façon le secteur de la microfinance va être influencé par la crise financière. Il va certainement réagir différemment selon les pays. En Afrique où il est encore marginal, ce secteur sera sans doute moins affecté que dans certains pays d Asie et surtout d Amérique latine dans lesquels il s est beaucoup rapproché du secteur bancaire et où la microfinance s est davantage internationalisée. Mais comme celle-ci est moins développée en Afrique, elle devrait être davantage sollicitée pour répondre aux besoins des populations exclues du système bancaire. Et il en sera sans doute de même, sur une échelle bien sûr plus réduite, dans les pays du Nord. Conclusion Depuis quelques années la microfinance progresse fortement dans la plupart des pays au Nord comme au Sud. L accélération que devrait lui donner la crise financière ne va pas manquer de trancher avec le coup de frein qu elle a d ores et déjà donné à la finance internationale et au secteur bancaire en particulier. Mais quelle que soit l évolution de l une et 13. Notamment dans les pays où ce secteur est actuellement en crise, comme le Bénin, ou dans d autres où la crise paraît s annoncer (LHERIAU, 2008). Au Bénin, un programme de microcrédit aux plus pauvres mis en place en février 2007 par le gouvernement ( F CFA prêtés à personnes) a certainement contribué à cette dégradation. 9

10 de l autre, la microfinance restera toujours la finance des pauvres, des chômeurs, des agents du secteur informel, des exclus du secteur bancaire comme elle l est des personnes qui vivent des situations de post-conflit, dans des pays en reconstruction (Agbodjan, 2007). La microfinance restera toujours marginale par rapport à la finance moderne. Mais devant la quasi-faillite de celle-ci, elle fait de plus en plus figure de finance alternative. La finance est d abord du crédit, et le crédit requiert la confiance. La confiance est toujours plus grande dans la microfinance parce qu elle ne repose pas seulement sur des règles, elle repose surtout sur des relations personnelles, même quand le crédit n est pas accordé à un groupe solidaire ou à une groupe d entraide. Mieux adaptée aux besoins de ses clients, grâce notamment aux services d accompagnement, la microfinance apparaît comme une finance sur mesure. Les IMF sont naturellement soucieuses de leur rentabilité, mais c est le plus souvent dans un désir de pérennité. Il arrive souvent, plus encore semble-t-il dans les pays du Nord, que des expériences de micro-crédit reposent sur le bénévolat. Et quand des fonds spécialisés, aux Etats-Unis ou en Europe, investissent dans la microfinance, ce n est pas toujours pour offrir à leurs actionnaires un rendement avantageux. Il est évident que lorsqu on prend conscience des excès de la finance internationale, qu il s agisse des fonds spéculatifs, des paradis fiscaux, de la rémunération de certains dirigeants ou de la situation dans laquelle cette finance nous a conduits, la microfinance se révèle parée de bien des atouts. Un autre de ses atouts est que la microfinance ne risque guère de conduire aux mêmes dérapages. Elle peut certes intégrer bien des innovations et devenir elle aussi de plus en plus sophistiquée 14. Mais elle est intimement liée à l activité économique, elle est toute entière orientée vers la production de biens et de services, elle est complètement au service de l économie réelle. Les produits de la microfinance ne se transforment pas en produits financiers de plus en plus sophistiqués pour devenir de plus en plus rentables financièrement ; ils sont au contraire complétés par des services non financiers qui sont le garant d un usage optimal du crédit et de la rentabilité économique du projet qu il a financé. Cette finance alternative est comparée par certains à celle qui a failli embraser l économie mondiale. Il est certain qu elle nous renvoie, tel un miroir, une image vraiment positive de la finance lorsqu elle est au service de l économie. Et dans la crise que nous traversons, une telle image est de nature à nous rassurer. 14. On a pu considérer certaines formes de microcrédit comme des formes de micro-titrisation (LHERIAU, 2008). Et certains fonds de microfinance utilisent des instruments financiers très sophistiqués tels que les CDO (Collateral Debt Obligations). Il s agit de titres adossés à des crédits bancaires en l occurrence des microcrédits (DELAYE, 2008). Mais ils n ont pas été concernés par la crise des subprimes aux Etats-Unis, qui a épargné les débiteurs de microcrédit (LECOMTE, 2008). 10

11 Bibliographie AGBODJAN E.D., (2007), L usage de la microfinance dans les situations de post-conflit : une revue de la littérature, Autrepart, numéro spécial «Risques et microfinance», n 4, décembre, pp Banque de France, (2009), La crise financière, Documents et débats, n 31, février. CGAP, (2006), Guide des bonnes pratiques pour les organisations qui financent la microfinance Directives concertées en microfinance, Washington, 2 ème édition. Conseil d Analyse Economique, (2008), La crise des subprimes, Documentation française, Rapports du CAE, n 78. DELAYE F., (2008), Comment le micro-crédit se transforme en macro-économie, Bilan, n 248, 23 avril. Cf. DJEFAL S., (2007), La microfinance entre le marché et la solidarité L exemple de l Afrique de l Ouest, Editions des Archives Contemporaines et Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), Paris. L Economie Politique, (2009), Quelle finance après le G20?, n 42, avril. LECOMTE M., (2008), La microfinance solidaire, Revue d Economie Financière, n 92, juin, pp LELART M., (2006), De la finance informelle à la microfinance, Editions des Archives Contemporaines et Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), Paris. LELART M., (2008), Proximité et risque dans la microfinance, Revue Gestion 2000, n 25/5, septembre-octobre, pp LELART M., (2009), La microfinance au secours du secteur informel, Séminaire international sur le secteur informel en Afrique, Afristat, Bamako, octobre A paraître dans les Actes. LHERIAU L. (2008), Crise financière globale et microfinance : déterminants réglementaires, risques et premiers enseignements, Techniques Financières et Développement, n 93, décembre, pp MAYOUKOU C., (2008), Vers l internationalisation de l intermédiation financière : l émergence d un marché international de refinancement des IMF, Revue Gestion 2000, n 25/5, septembre-octobre, pp NOWAK M., (2004), Le micro-crédit en France et en Europe, Rapport moral sur l argent dans le monde, , Association d Economie Financière, pp

12 NOWAK M., (2007), Le développement du micro-crédit encouragé dans l Union européenne, Finance et Bien commun, n 25, Automne 2006 et Problèmes Economiques, n 2928 du 18 juillet, pp Revue d Economie Financière, (2008), Crise financière : analyses et propositions, numéro hors-série. SERVET J.M., (2006), Banquiers aux pieds nus La microfinance, Odile Jacob, Paris. SERVET J.M., (2009), Quelques limites du micro-crédit comme levier de développement, Informations et Commentaires, n 143, avril-juin 2008 et Problèmes Economiques, n 2964 du 4 février, pp SINHA S. et alii, (2008), Un milliard de clients potentiels pour les banques, Expansion Management Review, n 127, Hiver Traduit dans Problèmes Economiques, n 2943 du 12 mai, pp WEINGARTEN R., (2006), Construire des secteurs financiers accessibles à tous : le rôle des stratégies nationales, Techniques Financières et Développement, n 84, septembre, pp

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