spécial Destruction insidieuse du poumon BPCO Tabagisme passif Initiative déposée Cancer des poumons Vivre avec la maladie

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "spécial Destruction insidieuse du poumon BPCO Tabagisme passif Initiative déposée Cancer des poumons Vivre avec la maladie"

Transcription

1 INFORMATION DE LA LIGUE PULMONAIRE // N o 5/2010 spécial BPCO Destruction insidieuse du poumon Tabagisme passif Initiative déposée Cancer des poumons Vivre avec la maladie

2 TABAGISME PASSIF Pour des lieux de travail sans fumée 4 CANCER DES POUMONS Diagnostic du cancer des poumons: vivre heureux avec une épée de Damoclès 6 BPCO Destruction insidieuse du poumon 8 ASTHME Asthme en classe 10 SYNDROME D APNÉES DU SOMMEIL «Je suis rassurée de ne plus être seule.» 12 PNEUMONIE Prendre la pneumonie au sérieux 14 MALADIES PULMONAIRES RARES L «autre» pneumonie 16 HÉRITAGE Succession: réserve héréditaire? 18 AIR INTÉRIEUR/EXTÉRIEUR Les poussières fines rendent malade 20 ACTUALITÉS Bon à savoir 21 AGENDA 22 IMPRESSUM vivo 2 paraît six fois par an pour les patients, les membres, les donateurs et donatrices de la Ligue pulmonaire suisse. Contribution à l abonnement (CHF 5. par an) comprise dans la cotisation des membres ou des donateurs. Edition et rédaction: Ligue pulmonaire suisse, Südbahnhofstrasse 14c, 3000 Berne 14, tél , fax , info@lung.ch, www. liguepulmonaire.ch. Layout/composition: ZB Werbung, Zurich/Berne; Typopress Bern AG, Berne. Impression: Ziegler Druck- und Verlags-AG, Winterthour. 2 CONTENU

3 Dr méd. Werner Karrer Que signifie véritablement BPCO? BPCO est l abréviation de broncho-pneumopathie chronique obstructive (angl. Chronic Obstructive Pulmonary Disease). Les patient(e)s atteint(e)s de BPCO souffrent de toux accompagnées d expectorations, d infections fréquentes des voies respiratoires et d essoufflement lors d efforts. Selon le degré de gravité de la BPCO, marcher à plat peut déjà entraîner une détresse respiratoire grave. La maladie est fréquemment liée à ce que l on appelle un emphysème pulmonaire. Il s agit de la destruction d une grande partie des alvéoles pulmonaires, responsables de l absorption de l oxygène dans le sang, par les substances toxiques qui ont été inhalées pendant des décennies. Il est donc clair que la cause principale de la BPCO est le tabagisme. En Suisse, environ personnes souffrent de BPCO, plus de 90 pour cent fument ou ont fumé. Bien que la BPCO ne puisse pas encore être guérie, le fatalisme n est pas une bonne attitude. Il existe en effet de nombreuses possibilités d améliorer la qualité de vie des patient(e)s atteint(e)s de BPCO et de prolonger leur durée de vie. Il est même possible d influencer favorablement la progression de la maladie. Arrêter totalement de fumer est la mesure la plus importante. «Vivre avec la BPCO» signifie ne pas rester constamment chez soi, mais continuer de vivre sans fumer aussi normalement que possible en pratiquant une activité physique régulière et surtout en profitant des bons côtés de la vie. Il est cependant important que la population soit informée de cette maladie pulmonaire, de ses symptômes et de ses causes. Pour cette raison, la Société Suisse de Pneumologie accueillera la campagne d informations concernant la BPCO de la Ligue pulmonaire en novembre r Dr méd. Werner Karrer Président de la Société Suisse de Pneumologie Médecin-chef de la Clinique Lucernoise de Montana EDITORIAL 3

4 Pour des lieux de travail sans fumée Les Suisses exigent une protection uniforme contre le tabagisme passif: plus de signatures ont été récoltées pour l initiative populaire fédérale «Protection contre le tabagisme passif» en moins d un an. L initiative a été déposée à Berne le 18 mai. Dix femmes et hommes en tenue de serveuses et de serveurs ont porté les premiers cartons, contenant les signatures, devant les marches de la Chancellerie fédérale à Berne, sous les applaudissements des nombreux(euses) représentant(e)s des 50 organisations de l Alliance. Ils ont formé une haie pour les membres du comité de l initiative qui les ont suivis avec les autres cartons de signatures. Auparavant, lors de la conférence de presse, Dr Otto Piller, président de la Ligue pulmonaire, s est réjoui du dépôt anticipé de l initiative populaire fédérale «Protection contre le tabagisme passif» après presque un an de collecte. Cela montre clairement que la population souhaite avoir une réglementation uniforme relative à la protection contre le tabagisme passif, déclare Piller. La collecte a connu un rapide succès grâce à l aide inlassable d hommes et de femmes qui ont collecté avec zèle des signatures sur les marchés, lors de nombreuses manifestations sportives, auprès d amis et de connaissances. L initiative exige que tous les espaces fermés, servant de lieu de travail ou accessibles au public (restaurants, bars, écoles, hôpitaux, etc.), deviennent sans fumée. Des fumoirs pourront être aménagés, à condition qu il n y soit pas servi de consommations. Ainsi plus aucun(e) employé(e), même ceux de la restauration, n aura à fumer passivement. La loi fédérale n apporte aucune solution uniforme La loi fédérale sur la protection contre le tabagisme passif, entrée en vigueur le 1 er mai 2010, ne protège qu insuffisamment les employé(e)s. Ainsi des établissements dont la surface est inférieure à 80 m 2 peuvent rester fumeurs, et les fumoirs avec service sont autorisés. Au côté de ces lacunes inacceptables dans la loi fédérale, les dispositions d exécution dans le décret sont aussi insuffisantes. La surface maximale qu un fumoir peut occuper, ce qu est un «espace fermé» et quelles exigences sont posées en matière d aération, tout cela n a pas été défini. Les cantons interprètent ces directives floues de manière très différente. C est ainsi qu il existe des cantons dans lesquels par exemple une fenêtre ouverte suffit comme aération. En Suisse, les lois sur la protection contre le tabagisme passif sont très disparates. Non seulement c est une entrave à la concurrence pour les patron(ne)s d établissement, mais ce n est pas une solution praticable dans un pays touristique. Des réglementations plus conséquentes existent déjà dans 15 cantons. Bien que la population votante du canton de Soleure ait clairement rejeté la solution fédérale lors d un référendum en juin, la pression exercée sur les cantons pour qu ils adaptent leur réglementation augmente. L objectif à terme serait d avoir une loi uniforme dans toute la Suisse. À ce propos, l initiative suit le principe libéral selon lequel la liberté d une personne cesse, dès qu une autre personne subit un dommage. Il s agit de réglementer une bonne fois pour toutes le fait que plus personne ne doit être exposé au tabagisme passif néfaste pour la santé. 4 TABAGISME PASSIF

5 Werner Karrer, Erika Forster et Otto Piller lors du dépôt des signatures. Le tabagisme passif entraîne Ensuite, l initiative sera traitée par le des frais élevés Conseil national et des États. Il est fort De nombreuses études scientifiques, entre peu probable que le référendum ait lieu autres l étude à long terme Sapaldia, avant prouvent que le tabagisme passif est néfaste. Le risque de maladies des voies Plus d informations relatives à l initiative: r respiratoires ou du système cardio-vasculaire augmente sous l effet du tabagisme passif régulier et les coûts financiers sont Texte: Barbara Weber, responsable du projet considérables. Une étude de l université Communication, Ligue pulmonaire suisse de Bâle montre qu en Suisse, le tabagisme Photos: Alliance «Protection contre le tabagisme passif» passif dans les espaces fermés, accessibles au public, et sur le lieu de travail, coûte annuellement 420 millions de francs suisses. Quelle est la suite? L Alliance «Protection contre le tabagisme passif» demande au Conseil fédéral et au Parlement de traiter l initiative aussi rapidement que possible et de la soumettre au référendum. Conformément à la loi, le Conseil fédéral a dix mois pour traiter l initiative et la recommander au Parlement pour son rejet ou son approbation. Les organisations suivantes font partie de l Alliance «Protection contre le tabagisme passif»: aha! Centre suisse pour l allergie, la peau et l asthme, anthrosana, Communauté de travail suisse pour la prévention du tabagisme, Santé bernoise, Fédération de l hôtellerie et de la restauration Hotel & Gastro Union, CIPRET Genève, CIPRET Valais, CIPRET Vaud, FMH Fédération des médecins suisses, COLISA Conférence nationale suisse des ligues de la santé, Clinique Barmelweid, Ligue suisse contre le cancer, Ligue pulmonaire, Oncosuisse, OxyRomandie, pharmagenève, physioswiss, Groupe de cliniques privées Hirslanden, public health Suisse, RADIX Centre de compétences suisse en promotion de la santé et prévention, Conseil Suisse des Activités de Jeunesse, Association suisse des nonfumeurs(euses), Schweizerische Arbeitsgemeinschaft Nichtrauchen, SAN Zürich, Institut suisse de prévention de l alcoolisme et autres toxicomanies, Société Suisse de Médecine Générale, Société Suisse d Angiologie, Société Suisse pour la Mucoviscidose, Société Suisse de Gynécologie & Obstétrique, Société Suisse de Cardiologie, Société Suisse d Oncologie Médicale, Société Suisse de Pédiatrie, Société Suisse de Pneumologie pédiatrique, Société suisse de pneumologie, Société Suisse de Médecine de l Addiction, Fondation suisse de cardiologie, Société suisse de neurologie, Fondation suisse pour la promotion de l allaitement maternel, Schweizerische Vereinigung der Elternorganisationen, Association suisse des droguistes, Union syndicale suisse, Fédération suisse des sages-femmes, Fédération Suisse des Associations professionnelles du domaine de la Santé FSAS, Croix-Bleue Suisse, Société Vaudoise de Pharmacie, suchtinfo.ch, Stiftung für Konsumentenschutz (Fédération pour la protection des consommateurs), Travail. Suisse, Union des sociétés suisses de médecine complémentaire, Verein für Suchtprävention, Züri Rauchfrei, Fachstelle für Tabakprävention. TABAGISME PASSIF 5

6 Diagnostic du cancer des poumons: vivre heureux avec une épée de Damoclès Marianne Gilgen ne voulait pas se résigner au pronostic sévère après le diagnostic de cancer du poumon. Des sources d énergie éprouvées et nouvelles ont favorisé sa guérison. Elle a besoin de plus de temps pour elle, pourtant sa vie paraît «normale». Lorsque Marianne Gilgen décida en juillet 2007 de se rendre chez son médecin, elle avait 61 ans, travaillait comme pharmacienne, jouait du violon et s occupait de sa famille. Ces derniers temps, elle n arrêtait pas de tousser et sentait une oppression dans la poitrine dont elle ne pouvait se débarrasser qu en respirant profondément. Le médecin diagnostiqua une tumeur dans le lobe pulmonaire supérieur gauche avec des métastases dans les ganglions lymphatiques. «D abord, je n ai pas voulu l admettre. Je n avais pourtant jamais fumé», raconte-t-elle. Son mari réagit en lançant un «Venceremos!» 1 et représente depuis lors un soutien formidable. «Nous nous sommes informés sur la maladie et sur les possibilités de thérapie: qu est-ce qui m attend? Que puis-je encore faire? La famille et les amis m aident beaucoup.» Marianne se préparait mentalement et physiquement aux thérapies. Elle faisait de longues promenades quotidiennes, prenait des vitamines et des minéraux pour renforcer son système immunitaire. Elle se fit couper ses longs cheveux afin que son entourage puisse s habituer à son apparence future avec une perruque à cheveux courts. Lorsque ses cheveux tombèrent au cours de la chimiothérapie, elle affronta «son vrai visage» avec curiosité: «C est à cela que je ressemble vraiment.» Après l opération, elle commença par la thérapie à base de gui et d autres thérapies anthroposophiques ainsi qu une thérapie respiratoire. «Les thérapies, les entretiens, la nature et aussi la foi que tout ce qui m arrive a un sens, m ont donné de la force», déclare-t-elle rétrospectivement. Huit mois après le diagnostic, Marianne Gilgen était considérée comme étant en bonne santé. Le soulagement ne dura pas longtemps. En août 2008, le médecin dé 6 CANCER DES POUMONS

7 couvrit des métastases. «Malgré tout, je n ai pas cessé d espérer. Je ne me considérais pas et ne me considère pas comme une personne malade, mais comme une personne en voie de guérison. J ai réussi à combattre le cancer sur trois niveaux: la médecine officielle, la biochimie, la médecine anthroposophique. L oncologue m a prescrit un traitement cytostatique 2, je me suis tenue à un régime quasi sans glucides sous surveillance stricte pour corriger le métabolisme des cellules cancéreuses qui dérapaient et je me suis à nouveau soumise à une thérapie à base de gui. Tous les médecins et thérapeutes participants se connaissent.» Marianne Gilgen a aujourd hui besoin de plus de temps pour elle; sa vie se déroule tranquillement et pourtant tout à fait normalement: elle voyage, profite de sa famille, de ses petits-fils, randonne, va à des concerts, joue du violon et dans un orchestre. «La science et la spiritualité m aident à vaincre cette maladie. Il est crucial de ne pas se sentir victime. Là, son propre engagement est énormément stimulant. Je sais que je vis avec une épée de Damoclès. Le fait que j aille bien me remplit d une immense gratitude.» Plus au sujet du cancer du poumon: liguepulmonaire.ch r Texte: Roswitha Menke, rédactrice, Berne Photos: Roland Blattner, photographe, Jegenstorf 1 Venceremos = «Nous vaincrons» 2 Cytostatique: substance naturelle ou synthétique qui inhibe la croissance ou la division des cellules. Ces substances sont utilisées dans le traitement de cancers pour stopper la croissance de la tumeur. Cancer du poumon: coupable? Le cancer du poumon est le type de cancer ayant la plus forte mortalité. Cela vient aussi du fait que la maladie est souvent diagnostiquée trop tard. La mauvaise conscience empêche de nombreuses personnes de se rendre à temps chez le médecin. Après tout, on connaît la cause la plus fréquente du cancer du poumon: le tabagisme. «De nombreux(euses) patient(e)s pensent qu ils/elles sont responsables de leur maladie et craignent que leur médecin ne leur fasse des reproches», indique le prof. Dr Martin Brutsche de l Hôpital cantonal de St-Gall. «Pourtant, en pensant cela, elles ne rendent service à personne.» Après tout, les non-fumeurs(euses) peuvent aussi être touché(e)s par le cancer du poumon. Le volume des dons diffère si la maladie est considérée comme ayant été causée par le/la malade lui-même/elle-même. «Pour la recherche sur le cancer du poumon, les dons sont moins nombreux que pour la recherche sur d autres types de cancers», remarque le prof. Martin Brutsche. Pourtant, afin que la recherche progresse, il faut enregistrer les résultats du traitement de nombreux(euses) patient(e)s au travers d études cliniques. Récemment cependant, quelques percées ont été réalisées. Il existe ainsi de nouvelles pro cédures de tests pour identifier les sous-types du carcinome non à petites cellules. Des thérapies ciblées pour ces types augmentent les chances de guérison. Le prof. Martin Brutsche recommande aux fumeurs(euses), âgé(e)s de plus de 40 ans, de faire un check-up et d effectuer un test de fonction pulmonaire chez leur médecin de famille. Quiconque expectore du sang, souffre de toux chroniques ou de détresse respiratoire, devrait se rendre dans les plus brefs délais chez son/sa médecin. Il est bien entendu préférable de commencer activement à arrêter de fumer. Novembre, mois du cancer du poumon 3600 nouvelles affections et 2800 décès en Suisse par an. C est un motif suffisant pour mettre le cancer du poumon au centre de l attention. Novembre est le mois officiel du cancer du poumon pour la troisième fois. Lisez en plus sur CANCER DES POUMONS 7

8 Dr méd. Thomas Schmid Destruction insidieuse du poumon La maladie pulmonaire BPCO commence la plupart du temps par une toux matinale. Si cette toux persiste pendant longtemps, un examen médical est indiqué, car plus la maladie est diagnostiquée tôt, meilleures seront les possibilités de traitement. Jean-Pierre* a 54 ans et est actif. Cependant, ces derniers temps il est régulièrement essoufflé quand il monte les dernières marches de son appartement du quatrième étage. Je me fais vieux, penset-il. L hiver dernier, comme beaucoup d autres, il a eu une infection grippale. Cependant, la toux, les crachats et l essoufflement n ont quasiment plus cessé. Son médecin a fini par proposer un test de fonction pulmonaire et ce dernier révéla des résultats inquiétants. Jean-Pierre souffre de BPCO, la broncho-pneumopathie chronique obstructive, dont quasiment personne ne connaît le nom, bien qu en Suisse près de personnes soient atteintes. De nombreux(euses) patient(e)s ne savent pas qu ils/elles souffrent aussi de cette maladie. Dans le cas de la BPCO, les bronches s enflamment, les voies respiratoires se rétrécissent, le tissu pulmonaire est irrémédiablement détruit et le souffle devient plus court. La cause de la BPCO est l inhalation de substances toxiques. Cela peut être des poussières fines issues de l agriculture et de l industrie, de la suie provenant de la fumée de cheminée dans des pièces mal aérées. Ce sont aussi les substances contenues dans la fumée des cigarettes et des cigares. Les fumeurs(euses) sont donc en moyenne plus souvent touché(e)s par la BPCO: plus de 90 pour cent de tous les malades en Suisse ont fumé, presque un(e) fumeur(euse) sur trois développe une BPCO entre 40 et 60 ans. Début insidieux Herbert fume aussi depuis qu il a 16 ans et ses quintes de toux matinales lui paraissaient naturelles. C est exactement ce qui est fatal pour la BPCO: la maladie commence insidieusement, presque asymptomatiquement. Les personnes fumeuses acceptent leur «toux de fumeur» et craignent d aller chez leur médecin. Quand l air se fait insidieusement rare, on impute cela à l âge ou au fait que l on pratique moins de sport qu avant. «Le poumon, comparé aux autres organes, est vraiment surdimensionné», explique le pneumologue Dr Thomas Schmid. «Il doit être déjà fortement endommagé avant que l on ressente une baisse des performances et consulte un/e médecin. Les patient(e)s qui viennent chez nous pour la première fois n ont souvent plus que 50 pour cent de leur capacité pulmonaire originelle.» La BPCO ne se guérit pas; d ailleurs il n est possible que de stopper ou ralentir sa progression quand elle est en stade avancé. Quiconque fume, doit donc arrêter immédiatement. Quiconque est exposé à des poussières fines dans sa profession doit porter un masque anti-poussière. Les médicaments aident à maîtriser l inflammation. Le sport peut améliorer la condition physique. Le tissu pulmonaire détruit reste irrémédiablement perdu. Si la maladie continue de progresser, la condition physique s affaiblit à vue d œil. Si la maladie est à un stade avancé, les patient(e)s ont besoin d une thérapie continue avec supplément d oxygène pour pouvoir vivre au quotidien. 8 BPCO

9 La maladie pulmonaire BPCO commence la plupart du temps par une toux matinale. Une identification précoce est possible Comme pour toutes les maladies chroniques, cela vaut aussi pour la BPCO: plus elle est identifiée tôt, plus les chances sont grandes de la traiter avec succès. «Toute BPCO commence par une bronchite chronique», explique le Dr Thomas Schmid. «Cela signifie que l on souffre trois mois par an de toux matinale avec crachats pendant deux années consécutives. Cependant, les fumeurs(euses) ne remarquent pas la plupart du temps cette toux. Si la maladie est diagnostiquée à ce stade et qu il y a un renoncement au tabagisme, il est possible d éviter la BPCO.» Alors, comment décèle-t-on une maladie qui commence si insidieusement et discrètement? La Ligue pulmonaire suisse propose un test en ligne sur son site: on répond anonymement à quelques questions et on apprend si un entretien avec un/e médecin est opportun. «Les fumeurs(euses) de plus de 40 ans devraient faire le test même s ils/elles ne ressentent aucun symptôme», conseille le Dr Thomas Schmid. «De même, nous recommandons le test aux personnes qui souffrent déjà de détresse respiratoire lors de petits efforts. Un test de fonction pulmonaire chez le/la médecin est simple: on souffle dans un appareil et ce dernier mesure la quantité d air expirée dans les premières secondes. La maladie peut être diagnostiquée avec certitude grâce à ce test.» Plus au sujet de la BPCO: r Texte: Roswitha Menke, rédactrice, Berne Photos: Roland Blattner, photographe, Jegenstorf; mise à disposition * Nom fictif Trois minutes pour un éclaircissement Sept questions auxquelles vous pouvez répondre par «oui» ou «non», un clic sur «exploiter test» et vous avez un point de départ important: le test en ligne sur montre s il existe un risque que vous ayez la BPCO. Si oui, vous pouvez imprimer le résultat du test et le présenter à votre médecin. Ainsi, il sera possible d entreprendre, espérons à temps, d autres étapes. BPCO 9

10 Même les écolières et les écoliers asthmatiques peuvent faire du sport. Asthme en classe L asthme bronchique est la maladie chronique la plus fréquente des écoliers. Ces enfants se sentent le mieux à l école quand on les laisse tranquille. Une relation de confiance instaurée entre les parents et les enseignants aide à ce que les enfants asthmatiques puissent fréquenter l école sans souci. Les symptômes de l asthme bronchique, maladie chronique, sont une contraction des voies respiratoires et une forte gêne lors de l expiration. Divers facteurs déclenchants peuvent entraîner une crise d asthme. Quiconque connaît le b.a.-ba de l asthme, aborde sans crainte les écolier(ères) touché(e)s. Les facteurs déclenchants de l asthme Diverses substances (appelées aussi allergènes) dans la nourriture ou le pollen des fleurs, les acariens, les moisissures et les poils d animaux peuvent déclencher une crise d asthme. La fumée du tabac, les gaz d échappement, les vapeurs de produits chimiques ou la colle sont aussi connus pour en être responsables. L hiver, des rhumes et des virus grippaux peuvent contracter les voies respiratoires et faire gonfler les muqueuses. Enfin, il y a l asthme d effort que combat un entraînement d endurance régulier. Lors de chaque crise d asthme, la musculature bronchique se contracte, ce qui rétrécit les voies respiratoires, entraîne une augmentation du mucus et fait tousser l enfant. Les poumons ne peuvent plus se vider, l expiration devient difficile et le «sifflement» typique apparaît. Le traitement L asthme est traité par des broncho-dilatateurs et des anti-inflammatoires. Ceux-ci sont la plupart du temps inhalés. L asthme s aggrave souvent insidieusement et il faut régulièrement contrôler et adapter la thérapie. En classe, l institutrice remarque que l enfant asthmatique tousse fortement; dans la cour de récréation, un instituteur remarque qu une écolière asthmatique halète après une brève course. Rapporter ces observations, soit directement aux jeunes concerné(e)s ou aux parents pour les élèves plus jeunes, permettrait de bien réadapter la thérapie. Compréhension d enfants malades Les jeunes filles et garçons asthmatiques veulent gambader, se mesurer, prendre du plaisir et ne pas être exclu(e)s. L asthme fait partie de leur vie et est inévitablement perçu dans leur quotidien scolaire, que cela soit à cause des absences ou parce qu un «enfant asthmatique» ose moins que ses camarades d école. Les parents, amis et enseignants aident l adolescent(e) à développer une solide confiance en lui/elle. Comme ils comprennent leurs élèves, les enseignants peuvent par exemple les aider quand ils/elles sont fatigués et déconcentrés après des crises d asthme nocturnes. Également, quand ils encouragent l enfant asthmatique à exécuter un exercice dans les cours de sport. Si l enfant se sent bien en classe et est pris au sérieux, il se tournera vers son instituteur(trice), quand il aura un malaise, si une crise d asthme arrive ou quand il sera fatigué après une nuit blanche. Vie de camp & cie Des expériences vécues en dehors de la classe renforcent la cohésion parmi les écoliers(ères) et procurent du plaisir. Les 10 ASTHME

11 Les écolières et écoliers asthmatiques se sentent le mieux quand on les laisse tranquille. enfants ayant des maladies chroniques en font partie. S ils sont bien préparés, les voyages scolaires, camps et semaines vertes ne posent aucun problème. Parler avec les parents (la prise en charge des médicaments est abordée) et une planification avisée sont nécessaires: les débuts des parcours des randonnées doivent être tranquilles, une montée constante convient mieux qu une abrupte, lors du coucher, l enfant doit savoir où se trouvera l instituteur(trice) pendant la nuit, lors de la planification des menus, les allergies alimentaires seront prises en compte (ou des alternatives préparées); des moments calmes devraient être réservés à l inhalation. Mesures d urgence Conserver et ramener le calme est la première règle: chercher un endroit calme et ne pas laisser l enfant tout seul. Si un plan d urgence existe, s y conformer et dans tous les cas, l écolier(ère) doit inhaler ses médicaments. De plus, une position facilitant la respiration aide à expectorer le mucus épais et les poumons peuvent se vider en pratiquant différents exercices respiratoires (par ex. le frein labial). L enseignant idéal D innombrables tests et souvent des séjours en hôpital font partie du «passif» d un enfant asthmatique. Déjà avant son entrée à l école, il a appris petit à petit à vivre avec son asthme et inhale lui-même les médicaments nécessaires. Les familles touchées souhaitent avoir des instituteurs(trices) qui n ont pas peur du contact, qui posent des questions, qui aident les petit(e)s à respecter les périodes d inhalation et qui se familiarisent avec les mesures d urgence. Plus au sujet de l asthme: r Texte: Barbara Richiger, journaliste, Berne Photos: Roland Blattner, photographe, Jegenstorf Offre de la Ligue pulmonaire La Ligue pulmonaire propose du matériel informatif relatif à l asthme, aussi bien aux élèves qu aux parents et enseignants: Pour les jeunes asthmatiques: BD sur l asthme «Love is in the Air» Pour les parents: «Asthme symptômes, diagnostic, traitement» Pour les enseignants: «L enfant asthmatique à l école» La BD et les brochures peuvent être commandées en ligne sous www. publications.liguepulmonaire.ch ou par téléphone au Au cours de l enseignement aux patient(e)s par la Ligue pulmonaire suisse, les enfants apprennent à apprivoiser leur maladie. Les jeunes asthmatiques de 12 à 17 ans ont aussi la possibilité de participer à un cours d aviron Powerlungs. Plus à ce sujet sous ASTHME 11

12 Aide pour l entraide: la Ligue pulmonaire propose des groupes d échange d expériences. «Je suis rassurée de ne plus être seule.» Certaines personnes sont fatiguées d expliquer leur maladie ou de consulter un/une médecin pour lui poser des questions. La Ligue pulmonaire propose donc des groupes d échange d expériences. Pour certains patient(e)s apnéiques, c est le meilleur moyen de se sentir bien. De nombreuses personnes, toutes différentes, sont venues ce soir à la grande table de Wohlen en Argovie. Des personnes de tous âges, des femmes, des hommes, des obèses, des minces ainsi que vous et moi. Tous ont une chose en commun: ils souffrent d apnée du sommeil, une maladie se caractérisant par l arrêt «On doit simplement essayer, même si l idée peut paraître singulière.» fréquent de la respiration pendant la nuit. La raison de ces arrêts respiratoires est un relâchement excessif de la musculature du pharynx. Dès que les patients se sont endormis, les voies respiratoires se ferment. Les conséquences sont un ronflement fort ainsi que de brefs arrêts respiratoires répétés qui empêchent le sommeil profond. Cela entraîne une fatigue diurne extrême et une somnolence, ce qui a des conséquences sur les performances des patients au quotidien et peut causer des situations dangereuses sur la route. L apnée du sommeil est traitée par la thérapie CPAP, la respiration hyperbare nocturne avec masque. Les personnes qui sont assises à la table forment un groupe d échange d expériences. Le thème d aujourd hui joue un rôle clé dans leur vie: un bon sommeil profond. L échange opère Certain(e)s participant(e)s se connaissent déjà, d autres sont là pour la première fois. Comme par exemple une femme qui sait depuis peu qu elle est apnéique. «Je suis contente de pouvoir au moins dormir pendant la nuit depuis que j ai l appareil», raconte-t-elle. Un thème important est comment dormir à l extérieur. «On ne peut pas camper comme les autres. Nos ronflements dérangeraient nos voisins et donc on n y va plus», lance un autre participant. Il a su qu il était apnéique pendant son service militaire quand ses compagnons lui ont fait remarquer qu il ronflait fort. Le groupe d échange d expériences d apnée du sommeil a vu le jour il y a environ deux ans, après une enquête menée auprès de patient(e)s suivant une thérapie CPAP. Depuis lors, le groupe se rencontre trois fois par an et le nombre de participant(e)s varie entre 14 et 23. «Le groupe décide des thèmes», raconte Elsbeth Buchs, conseillère spécialisée en apnée du sommeil auprès de la Ligue pulmonaire d Argovie. Elle dirige la soirée actuelle avec Alice Sommerhalder qui en tant que conseillère s occupe également de certain(e)s participant(e)s. «Parfois nous faisons un bref exposé, cependant l accent est toujours mis sur l échange d expériences», insiste Elsbeth Buchs. Un groupe réveillé Des questions sont posées, des anecdotes racontées, l utilisation de l appareil CPAP est débattue, des «trucs» sont transmis et on rit beaucoup. «Mes enfants ont enre 12 SYNDROME D APNÉES DU SOMMEIL

13 Échange d expériences important parmi les patient(e)s. gistré mes ronflements sur cassette et me l ont faite écouter. Je ne pouvais pas croire que c était moi», raconte une participante. Les personnes livrent leurs astuces personnelles pour faire face à la maladie. Toutes les propositions sont individuelles car tous ne répondent pas aux mêmes «Je participe au groupe parce que je peux ramener et donner quelque chose.» méthodes. «On doit simplement essayer, même si l idée peut paraître singulière de prime abord», sourit un participant. Les deux expertes animent et répondent aux questions, mais restent dans l ombre. «Parfois, nous devons aussi corriger les participant(e)s quand ils racontent quelque chose qui n est pas tout à fait juste», explique Alice Sommerhalder. Un participant, qui vit depuis 15 ans avec la thérapie CPAP, est présent depuis le début. «Je participe au groupe d échange d expériences parce que je peux ramener et donner quelque chose. Que la Ligue pulmonaire propose quelque chose à ce sujet a une grande valeur», dit-il. «Je suis rassurée de savoir que je ne suis pas seule avec mes problèmes», confie une autre participante. Deux heures après la réunion du groupe, chacun(e) suit à nouveau sa propre route au cours de laquelle il/elle faudra décider de la manière d affronter les caprices du quotidien. Cependant quelque chose a changé: chacun(e) a appris quelque chose de nouveau, rencontré des personnes, qui comprennent de quoi on parle, et on a beaucoup ri. Bonne raison de se sentir bien. r Texte: Valentina Röschli, journaliste, Zurich Photos: Roland Blattner, photographe, Jegenstorf Aide pour l entraide Le soutien des groupes d échange d expériences et d entraide est une partie importante du travail de la Ligue pulmonaire. Elle distingue les groupes d échange d expériences accompagnés et les groupes d entraide non accompagnés. Lors de la création de nouveaux groupes, la Ligue pulmonaire aide à organiser la première réunion et met des informations à disposition. De plus, les groupes d échange d expériences sont accompagnés d une personne experte formée. Il s agit de considérer les maladies non seulement sous l aspect médical et technique, mais aussi dans leur globalité. Tous les groupes d échange d expériences et d entraide, y compris les contacts et les notices pour créer un groupe d entraide sont listés sur le site Internet de la Ligue pulmonaire: > Thérapies & Prestations > Autres prestations > Entraide SYNDROME D APNÉES DU SOMMEIL 13

14 Il faudrait consulter un/e médecin pour des symptômes d une pneumonie. Prendre la pneumonie au sérieux Bien qu une pneumonie puisse avoir de nombreuses causes, la plupart du temps ce sont les bactéries ou virus qui en sont responsables. Selon la cause de la pneumonie et l état de santé des patient(e)s, la maladie peut aller de légère à mortelle. En Suisse, plus de 1000 personnes meurent chaque année des suites d une pneumonie. La plupart d entre elles ont plus de 65 ans et ont souffert, avant la pneumonie, de bronchites chroniques, de maladies cardio-vasculaires et de problèmes neurologiques ou étaient alitées. Le système immunitaire fonctionne moins bien avec l âge. C est une autre raison pour laquelle une pneumonie est plus dangereuse pour les personnes âgées que pour les jeunes. Cause la plus fréquente: les pneumocoques La cause de loin la plus fréquente (plus de 80 pour cent) d une pneumonie est la colonisation (infection) des poumons par des bactéries. Les pneumocoques occupent la première place. Ce sont des bactéries qui se sentent particulièrement bien dans les poumons, mais peuvent aussi causer une méningite. Comme l infection par pneumocoques s accompagne de symptômes typiques, elle est aussi appelée pneumonie «typique» (voir tableau). On parle d une pneumonie «atypique» quand des virus, champignons ou bactéries spéciales causent l inflammation. Les symptômes sont souvent ici moins perceptibles que pour la pneumonie typique. Le diagnostic d une pneumonie se base sur les symptômes et l examen physique du/de la patient(e). Lors de l auscultation des poumons, des bruits de crécelle et une respiration sifflante forte inhabituelle peuvent être observés. Une radio thoracique, ainsi que des examens des crachats ou du sang ne sont nécessaires que si le diagnostic n est pas clair ou si les symptômes sont très graves. Sur la radio, les signes d une pneumonie apparaissent sous forme d «ombres» sur les poumons. Les lobes pulmonaires individuels sont touchés pour la pneumonie typique. Les laboratoires recherchent l agent pathogène de la pneumonie dans le sang et les crachats. Malgré des méthodes de laboratoire modernes, il est souvent impossible d identifier clairement l agent pathogène. 14 PNEUMONIE

15 Symptômes d une pneumonie typique Il faudrait consulter un médecin pour ces symptômes: fièvre élevée avec frissons toux crachats visqueux purulents dyspnée, évent. avec douleurs lors de l inspiration maux de tête, douleurs musculaires et dans les membres sensation d épuisement Pneumonie typique dans le poumon gauche. Indispensables antibiotiques On a besoin d antibiotiques pour traiter une pneumonie typique. Le choix du médicament adapté dépend du type de germe en cause et de l état général du/de la patient(e). Pour les jeunes qui n ont pas de maladies supplémentaires, un seul antibiotique est nécessaire. Il en va autrement pour les patient(e)s âgé(e)s et les personnes ayant de graves maladies pulmonaires comme une bronchite chronique ou une mucoviscidose. Différents antibiotiques sont combinés ici pour combattre des agents pathogènes qui apparaissent en plus chez les malades pulmonaires chroniques. Selon le prof. Dr Roland Bingisser, médecin chef des urgences du CHU de Bâle, seuls quelques agents pathogènes posent des problèmes en Suisse car ils ne réagissent plus aux antibiotiques (résistance aux antibiotiques). Dans les pays où les antibiotiques sont largement utilisés, les hôpitaux doivent combattre des agents pathogènes de plus en plus résistants. Lors d un traitement aux antibiotiques, il est très important que les médicaments soient pris comme ils ont été prescrits. Certain(e)s patient(e)s arrêtent le traitement dès qu ils/elles sentent qu ils/elles vont un peu mieux. Cela comporte le risque d une rechute qui sera alors plus difficile à traiter. Ménager ses poumons est tout aussi important que la prise scrupuleuse des antibiotiques. Les personnes fumeuses devraient surtout renoncer à la cigarette au moins pendant leur maladie. La vaccination protège Comme il vaut mieux prévenir que guérir, l Office fédéral de la santé publique (OFSP) recommande de se faire vacciner contre les pneumocoques. Les personnes âgées de plus de 65 ans ou souffrant de maladies pulmonaires et cardio-vasculaires devraient se faire en particulier vacciner. Puisque les pneumonies typiques apparaissent souvent après une grippe, il est conseillé de se faire vacciner en plus contre la grippe. r Texte: Dr méd. André Lauber, TextWatch, Oftringen Photos: Roland Blattner, photographe, Jegenstorf; Wikipedia.de/Hellerhoff PNEUMONIE 15

16 Image 1 et 2: Tomodensitométrie des poumons chez un patient atteint de pneumopathie organisée: il est possible de distinguer des opacités en forme de foyer dans les deux poumons (flèches). L «autre» pneumonie La pneumopathie organisée est une forme rare d inflammation et de cicatrisation du tissu pulmonaire, en réaction à une «attaque» d agents pathogènes ou de substances toxiques. La maladie ressemble fortement à une pneumonie; toutefois, il ne faut pas la traiter avec des antibiotiques. Chaque année en Suisse, entre 150 et 200 personnes sont atteintes d une pneumopathie organisée. Les causes de cette maladie sont des infections bactériennes, virales ou d autres agents pathogènes, de nombreux médicaments, certaines thérapies (radiothérapie, transplantation d organe), ainsi que différentes tumeurs. La pneumopathie organisée survient aussi en relation avec des maladies inflammatoires des muscles ou des articulations. Dans la moitié des cas environ, il est impossible de trouver une cause définitive; on parle alors de pneumopathie organisée cryptogénique («crypto» signifie «caché»). Si l agent causal de la maladie est une infection (par exemple un virus), l agent pathogène est éliminé par l organisme en quelques jours; le processus d inflammation et de cicatrisation dans les poumons persiste cependant des semaines voire des mois. Le diagnostic est souvent difficile Les symptômes qui augmentent au fil des jours et des semaines sont la toux, les difficultés respiratoires, la fièvre, la fatigue et la perte de poids. Comme ces symptômes ressemblent à ceux d une pneumonie, la plupart des patient(e)s sont d abord traité(e)s avec des antibiotiques. Contre toute attente, cette thérapie n entraîne aucune amélioration, c est pourquoi d autres examens sont effectués. Les radiographies montrent alors souvent plusieurs foyers inflammatoires dans les deux poumons. Si l on répète les radiographies pendant plusieurs semaines, on voit que certains foyers inflammatoires disparaissent spontanément et réapparaissent à d autres endroits des poumons. Grâce à une tomodensitométrie (TDM), il est possible de déterminer exactement le degré d atteinte des poumons (image 1 et 2). Grâce à un examen direct des voies respi 16 MALADIES PULMONAIRES RARES

17 Image 3: Biopsie pulmonaire pour pneumonie organisée: les granulations («bourgeons»), composées de cellules conjonctives, de fibres collagènes et de cellules inflammatoires se trouvent dans les alvéoles (en orange, flèches). Les parois alvéolaires (en rose) et l ensemble de la structure des poumons sont intacts. ratoires (bronchoscopie), combiné à un lavage bronchoalvéolaire, on peut distinguer différentes cellules inflammatoires. Un fragment de tissu pulmonaire est prélevé lors de la bronchoscopie. Celui-ci montre de petites granulations («bourgeons») composées de cellules conjonctives et de fibres collagènes qui remplissent les alvéoles pulmonaires sans endommager l ensemble de la structure du poumon. Dans certains cas, le/la chirurgien(ne) doit prélever (image 3) un plus gros fragment du poumon (environ 2 cm de diamètre) sous anesthésie générale. La pneumopathie organisée peut aussi imiter une maladie grave comme par exemple le cancer du poumon. Dans ces cas, un(e) chirurgien(ne) enlève totalement le tissu endommagé. L examen microscopique précise s il s agit ou non d une tumeur. À l inverse, une maladie grave (vascularite ou lymphome pulmonaire) peut être aussi considérée comme une pneumopathie organisée et donc sous-estimée, ce qui conduit parfois à un traitement erroné. C est pourquoi il est très important pour les patient(e)s que la pneumopathie organisée soit correctement diagnostiquée. La cortisone aide la plupart des patient(e)s Si une pneumopathie organisée a été diagnostiquée, il faut en chercher la cause et si possible l éliminer (par exemple si c est un médicament). On commence aussi un traitement de cortisone qui peut être extrêmement efficace en quelques jours. La thérapie dure plusieurs mois pendant lesquels la dose de cortisone est réduite progressivement et finalement arrêtée. Des rechutes sont possibles. Les patient(e)s y réagissent en étant inquiets/inquiètes et c est pourquoi il faut leur signaler préalablement cette éventualité. Ces rechutes sont en général bénignes et peuvent être bien contrôlées par une reprise du traitement de cortisone faiblement dosée. r Éditeur et auteur de la série «Maladies pulmonaires rares»: Dr Romain Lazor, consultation des pneumopathies interstitielles et maladies pulmonaires rares, Service de pneumologie, Centre Hospitalier Universitaire Vaudois CHUV, Lausanne, romain.lazor@chuv.ch Travail rédactionnel: Dr méd. André Lauber, TextWatch, Oftringen Photos: mises à disposition MALADIES PULMONAIRES RARES 17

18 Thomas Tschümperlin, avocat spécialiste FSA en droit successoral Succession: réserve héréditaire? Hériter n est pas aussi compliqué que cela en a l air. L avocat expert Thomas Tschümperlin explique ce à quoi il faut faire attention lors de la rédaction d un testament et ce qu est la réserve héréditaire. «Au lieu d offrir des fleurs, faites plutôt un don à» pouvait-on lire dans un avis de décès. La chapelle était bien sûr remplie de fleurs, cependant, je savais aussi que la personne décédée de ma connaissance avait considéré plusieurs organisations d intérêt général dans son testament. Ce n était pas une si mauvaise idée. Toutefois, n est-ce pas très compliqué de rédiger un testament? Thomas Tschümperlin, avocat spécialiste FSA en droit successoral, me rassure. Un testament peut même être olographe (écrit à la main) à condition qu il satisfasse à certaines exigences quant à la forme. Pourtant, qui dois-je prendre en considération? Et au fond, qu est-ce qu une «réserve héréditaire»? Une règle légale «sans testament» Il est facile de comprendre les règles: il existe ce que l on appelle les «héritiers légitimes» auxquels revient mon patrimoine, si je ne fais pas de testament. Ce sont d abord mon conjoint et mes enfants. Si je ne suis pas marié(e), ne vis pas en partenariat enregistré et n ai aucun enfant, ce sont mes parents qui héritent. Si ces derniers sont décédés, ce sont alors mes frères et sœurs qui hériteront de moi. Si ceux-ci sont également décédés, leurs enfants hériteront, puis mes grandsparents, ensuite les oncles, tantes, etc. Si aucun héritier n est trouvé, le patrimoine revient à l État. Cependant, tout ceci n est valable que si je ne fais pas de testament. Réserves héréditaires pour conjoints, enfants, parents Quiconque fait un testament doit en revanche tenir compte des dites réserves héréditaires. Le législateur les a définies pour protéger les parts d héritage du conjoint, du partenaire enregistré, des enfants et parents survivants. La base de tous les calculs est l ensemble du patrimoine du/ de la défunt(e): espèces, titres, bijoux, voitures, meubles, objets d art, biens immobiliers, créances envers des tiers, etc. Il faut, bien sûr, déduire les dettes. L étendue des réserves héréditaires d un patrimoine successoral dépend de multiples facteurs: n y a-t-il, par exemple, que le conjoint ou le partenaire enregistré survivant, que des enfants, qu un conjoint et des enfants, que les parents du/de la défunt(e), etc. Le fait que la personne défunte n ait qu un enfant ou plus, n influe en revanche aucunement sur la réserve héréditaire. Dans le cas d enfants nombreux ou d enfants adoptés, l enfant unique hérite proportionnellement moins. Vous en saurez davantage en consultant le site Web de la Ligue pulmonaire sous «Dons et aides» > «Successions et prévoyance» > «Calculateur de la réserve héréditaire». La quotité disponible Les dispositions légales concernant les réserves héréditaires sont régies de telle manière qu il reste toujours ce que l on appelle la quotité disponible: éléments de fortune dont le testataire peut librement disposer. «Disponible» signifie dans ce cas vraiment pouvoir disposer «librement». 18 HÉRITAGE

19 Commander le guide pratique Comment rédige-t-on un testament? De quoi dois-je tenir compte? Qui dois-je prendre en considération? Et comment puis-je m engager au-delà de mon décès pour les choses qui me tiennent à cœur? Les guides pratiques de la Ligue pulmonaire répondent à ces questions et à bien d autres encore. Commandez ces brochures gratuites au ou à info@lung.ch. Le gâteau est divisé équitablement: la réserve héréditaire protège la part d héritage des conjoints, parents et enfants. Seul le testataire décide qui reçoit combien d argent, les objets et biens issus de la quotité disponible. Cela peut être le frère préféré, la meilleure amie, la femme de ménage ou le boulanger du coin du testataire. Bien entendu, il est aussi possible de léguer tout ou partie de la quotité disponible à une organisation ou à une fondation: de l association de football à la Ligue pulmonaire suisse. Aucune différence n existe quant à la forme, si c est une personne ou une organisation qui en est privilégiée. L exécuteur/exécutrice testamentaire prend contact avec les personnes bénéficiaires de la succession et s assure que toutes reçoivent les biens et objets de valeur qui leur sont destinés. Avancement d hoirie En cas de situations familiales et de fortune claires et nettes la succession est une affaire simple. Mais que se passe-t-il si une fille a préalablement reçu de l argent de son futur héritage pour ouvrir un magasin? Et que se passe-t-il lorsque la famille croit que la mère n avait plus du tout ses capacités de discernement en rédigeant son testament? Le présent article ne saurait remplacer un conseiller juridique. Il en va de même des informations sur le site Web et le guide pratique de la Ligue pulmonaire. Pour obtenir des conseils juridiques concernant le droit successoral, adressez-vous à une personne spécialisée dans ce domaine. Cela peut être un(e) avocat(e) spécialiste FSA en droit successoral, un(e) notaire ou un(e) avocat(e). r Texte: Roswitha Menke, rédactrice, Berne Photos: mise à disposition; Roland Blattner, photographe, Jegenstorf HÉRITAGE 19

20 Les gaz d échappement des voitures sont responsables des poussières fines dans l air respiré. Les poussières fines rendent malade L air respiré est constamment chargé de petites, voire de minuscules particules de poussière: les poussières fines. À chaque respiration, ces poussières fines arrivent dans les voies respiratoires et peuvent rendre tôt ou tard malade. Plus les particules sont petites, plus elles iront loin dans les poumons ou même dans le sang. Des concentrations excessives de poussières fines peuvent irriter, attaquer les voies respiratoires et causer des lésions permanentes. Irritations des voies respiratoires et difficultés respiratoires font partie des symptômes qui peuvent résulter d une brève exposition à l air pollué par les poussières fines. Des inflammations du pharynx et de la gorge, des crises d asthme ainsi que des infections des voies respiratoires comme la bronchite et les pneumonies sont ainsi favorisées. De fortes concentrations pendant une longue période augmentent le risque de cancer du poumon et peuvent entraîner des décès prématurés à la suite de maladies des voies respiratoires et cardio-vasculaires. L air pollué est néfaste pour tout le monde. Cependant, les personnes âgées, les enfants, les enfants à naître et les personnes qui souffrent déjà de douleurs respiratoires sont particulièrement touchés. Il est fortement recommandé aux personnes souffrant du cœur et des poumons d éviter les tunnels, les portions de route à fort trafic, les garages souterrains et les espaces intérieurs enfumés, bref tous les lieux ayant une concentration importante de poussières fines. Les poussières fines dangereuses pour la santé sont principalement causées par les activités humaines. Le trafic routier motorisé, les chauffages (au bois), l industrie, ainsi que l agriculture et la sylviculture sont les principaux responsables. Les comportements suivants contribuent à réduire la concentration en poussières fines dans l air: Quand cela est possible, parcourir de petites distances à pied ou à vélo, utiliser les transports en commun, éviter les trajets en voitures inutiles. Ne conduire que des véhicules diesel ayant un filtre à particules et des systèmes de catalyseurs correspondants. Renoncer à la cheminée et au four suédois comme chauffage d appoint pendant les périodes de smog, ne pas allumer de feu en plein air et ne pas brûler de déchets. Les informations relatives à la concentration actuelle en poussières fines dans les cantons se trouvent ici: r Texte: Cornelis Kooijman, responsable du domaine air intérieur et extérieur, Ligue pulmonaire suisse Photo: Oliver Menge, photographe, Bienne 20 AIR INTÉRIEUR / EXTÉRIEUR

21 Bon à savoir La Ligue pulmonaire travaille dans le domaine de l information et de la prévention, et organise en permanence des cours et des manifestations pour les personnes souffrant d insuffisance respiratoire ou atteintes d une maladie pulmonaire. Les enfants asthmatiques bougent avec des athlètes de haut niveau Sport et asthme font bon ménage. Une preuve en a été apportée le 8 mai 2010 par plus de 150 enfants asthmatiques des cantons de Berne, d Argovie, de Soleure, de Lucerne, de Zoug, de Bâle-Campagne et Bâle-Ville. Ils prirent part avec leurs familles à la journée du sport pour enfants à Macolin. Sur un parcours de divertissements, les enfants et leurs frères et sœurs étaient accompagnés par la coureuse Anita Weyermann et le judoka Sergej Aschwanden. Participer à ce divertissement sportif fut une superbe expérience pour les enfants et les parents. Nouveauté: carte des stations-services d oxygène Les personnes dépendantes d oxygène liquide peuvent déjà remplir, même en déplacement, leurs appareils portables dans 18 endroits en Suisse. Les stations-services d oxygène sont situées au centre des villes desservies. Vous pouvez donc y accéder aisément, tant par les transports publics qu en voiture. La brochure pratique contenant les adresses et cartes des lieux existe depuis peu. Il est possible de commander cette brochure sous info@liguepulmonaire.ch ou au e symposium sur la tuberculose de Münchenwiler Il est difficile de diagnostiquer la tuberculose. Au cours des dernières années, des progrès ont été réalisés dans la procédure de diagnostic. Le symposium de Münchenwiler a informé les 120 participant(e)s des tous récents progrès et des possibles changements dans la pratique quotidienne. Des expert(e)s internationaux(ales) ont présenté les résultats récents des recherches et de nouvelles méthodes; par exemple des rats qui ont été entraînés à sentir les bactéries tuberculeuses dans les crachats. r ACTUALITÉS 21

recommandations pour les médecins de famille

recommandations pour les médecins de famille BPCO: recommandations pour les médecins de famille BPCO: recommandations pour les médecins de famille Dr. med. Werner Karrer, Prof. Dr. med. Jörg D. Leuppi Les médecins de famille jouent un rôle central

Plus en détail

QUESTIONNAIRE SUR LA SANTE RESPIRATOIRE ET ALLERGIQUE DES ECOLIERS ET LEUR ENVIRONNEMENT SCOLAIRE

QUESTIONNAIRE SUR LA SANTE RESPIRATOIRE ET ALLERGIQUE DES ECOLIERS ET LEUR ENVIRONNEMENT SCOLAIRE Santé et pollution intérieure dans les écoles : Réseau d observation en Europe QUESTIONNAIRE SUR LA SANTE RESPIRATOIRE ET ALLERGIQUE DES ECOLIERS ET LEUR ENVIRONNEMENT SCOLAIRE A compléter par les enfants

Plus en détail

Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org.

Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org. Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org. Les maladies invalidantes Repères sur l asthme généralités

Plus en détail

BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année...

BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année... BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. *Bronchopneumopathie chronique obstructive. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année... Fondation

Plus en détail

Mieux vivre avec votre asthme

Mieux vivre avec votre asthme Mieux vivre avec votre asthme L éducation thérapeutique pour bien gérer votre asthme au quotidien Bien gérer sa maladie permet de reconnaître et maîtriser les symptômes afin de limiter la gêne respiratoire.

Plus en détail

Se libérer de la drogue

Se libérer de la drogue Chacun doit savoir qu il peut se libérer de la drogue à tout moment. Se libérer de la drogue Je ne maîtrise plus la situation Longtemps encore après la première prise de drogue, le toxicomane croit pouvoir

Plus en détail

La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO)

La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO) La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO) Définition La définition scientifique de la BPCO est la suivante : «maladie chronique et lentement progressive caractérisée par une diminution non complètement

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme Patho Med Cours 5 Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme BPCO: B: Broncho ( Bronche) P: Pneumopathie C: Chronique O: Obstructive Asthme Maladies avec des spasmes bronchiques Maladies avec des spasmes

Plus en détail

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir?

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Renseignements sur la fumée secondaire et tertiaire Qu est-ce que la fumée secondaire? La fumée secondaire est une combinaison de fumée

Plus en détail

CONNAÎTRE LA TUBERCULOSE

CONNAÎTRE LA TUBERCULOSE Health CONNAÎTRE LA TUBERCULOSE Ce que tout le monde devrait savoir Nous sommes tous en relation par l air que nous respirons Table des matières Connaître la tuberculose Qu est-ce que la tuberculose et

Plus en détail

ENFANT ASTHMATIQUE? PAS DE PANIQUE Contrôlez et équilibrez l asthme de votre enfant

ENFANT ASTHMATIQUE? PAS DE PANIQUE Contrôlez et équilibrez l asthme de votre enfant ENFANT ASTHMATIQUE? PAS DE PANIQUE Contrôlez et équilibrez l astme de votre enfant Membre de la Fédération Française de Pneumologie Avec le soutien de la Direction Générale de la Santé et le parrainage

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Chez l'adulte moyen, il fait 25 cm à 30 cm (10 po à 14 po) de long et environ 2 cm (moins d'un pouce) de large. L'œsophage est constitué

Plus en détail

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant)

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) 3 mai 2009, 15 h HNE Sur cette page : Que dois-je faire si je contracte ce nouveau virus et que

Plus en détail

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009 Erziehungsdirektion des Kantons Bern Direction de l'instruction publique du canton de Berne Amt für Kindergarten, Volksschule und Beratung Office de l'enseignement préscolaire et obligatoire, du conseil

Plus en détail

Décès et succession LE DECES

Décès et succession LE DECES Décès et succession Des Services ou organismes accompagnent les personnes et familles à vivre leur deuil. Ci-dessous, nous nous limiterons à présenter quelques conseils et informations pratiques concernant

Plus en détail

EXEMPLE DE LETTRE DE PLAINTE

EXEMPLE DE LETTRE DE PLAINTE EXEMPLE DE LETTRE DE PLAINTE Une demande au syndicat de copropriété pour entreprendre les démarches nécessaires afin de réduire ou d'éliminer le problème d'infiltration de fumée de tabac secondaire. Cette

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

Mieux informé sur la maladie de reflux

Mieux informé sur la maladie de reflux Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de

Plus en détail

Protégeons-nous ensemble!

Protégeons-nous ensemble! Grippe saisonnière. Protégeons-nous ensemble! Informations importantes pour vous et votre famille. www.sevaccinercontrelagrippe.ch www.ofsp.admin.ch B C Qu est-ce que la grippe saisonnière et quels en

Plus en détail

C est votre santé Impliquez-vous

C est votre santé Impliquez-vous C est votre santé Impliquez-vous Le financement de ce projet a été fourni par le ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l Ontario www.oha.com 1. Impliquez-vous dans vos soins de santé. Dites-nous

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

UNIVERSITÉ DE GENÈVE Antenne santé 4, rue De-Candolle www.unige.ch/unisansfumee. Arrêter, c est possible!

UNIVERSITÉ DE GENÈVE Antenne santé 4, rue De-Candolle www.unige.ch/unisansfumee. Arrêter, c est possible! UNIVERSITÉ DE GENÈVE Antenne santé 4, rue De-Candolle www.unige.ch/unisansfumee Arrêter, c est possible! Pour en finir avec la cigarette Un pari difficile L Université de Genève est déclarée territoire

Plus en détail

Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques!

Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques! Brochure d information En utilisant mal une ressource, elle devient inefficace! Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques! z6creation.net Une initiative européenne en matière de santé. Rhume ou grippe? Pas

Plus en détail

Un test Pap pourrait vous sauver la vie

Un test Pap pourrait vous sauver la vie Un test Pap pourrait vous sauver la vie Un test Pap pourrait vous sauver la vie Vous avez 21 ans ou plus et êtes sexuellement active? Passez un test Pap! Si vous saviez qu un test Pap, qui prend 5 minutes,

Plus en détail

spécial Vivre avec un seul poumon Martin Meyer Tabagisme passif Signer l initiative maintenant!

spécial Vivre avec un seul poumon Martin Meyer Tabagisme passif Signer l initiative maintenant! INFORMATION DE LA LIGUE PULMONAIRE // N o 5/2009 spécial Martin Meyer Vivre avec un seul poumon Tabagisme passif Signer l initiative maintenant! Syndrome des apnées du sommeil Les enfants aussi sont concernés

Plus en détail

JE NE SUIS PAS PSYCHOTIQUE!

JE NE SUIS PAS PSYCHOTIQUE! rétablissement et psychose / Fiche 1 JE NE SUIS PAS PSYCHOTIQUE! JJérôme s énerve : «Je ne suis pas psychotique! Vous ne dites que des conneries! Je suis moi, Jérôme, et je ne vois pas le monde comme vous,

Plus en détail

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux.

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux. Les gencives et la santé générale Nous savons tous que la prévention est l une des clés du maintien de la santé générale. Nous faisons de l exercice et nous surveillons notre alimentation pour nous aider

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la élever CommenT UN enfant ayant une drépanocytose Q Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de drépanocytose. Aujourd hui, votre enfant va bien,

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

Avec un nouveau bébé, la vie n est pas toujours rose

Avec un nouveau bébé, la vie n est pas toujours rose Avec un nouveau bébé, la vie n est pas toujours rose Le «blues du post-partum» est FRÉQUENT chez les nouvelles mères. Quatre mères sur cinq auront le blues du post-partum. LE «BLUES DU POST-PARTUM» La

Plus en détail

Vivre avec le VIH. Point de départ

Vivre avec le VIH. Point de départ Vivre avec le VIH Point de départ Vous venez d apprendre que vous avez le VIH et vous cherchez des repères? Nous pouvons vous aider. Voici quelques questions auxquelles vous trouverez réponse dans ce livret

Plus en détail

MERCI DE RETOURNER LE BON DE PRISE EN CHARGE ET/OU LA FICHE RÉCAPITULATIVE DANS L ENVELOPPE T

MERCI DE RETOURNER LE BON DE PRISE EN CHARGE ET/OU LA FICHE RÉCAPITULATIVE DANS L ENVELOPPE T À l attention du bénéficiaire : BILAN SANTÉ RETRAITE AUTO-QUESTIONNAIRE Ce questionnaire servira de fil conducteur à la consultation avec votre médecin traitant. À l issue de l entretien, vous pouvez soit

Plus en détail

Je vais être maman. et je fume encore!? J ai décidé d arrêter de fumer. Pour ma santé et pour celle de mon enfant.

Je vais être maman. et je fume encore!? J ai décidé d arrêter de fumer. Pour ma santé et pour celle de mon enfant. Je vais être maman et je fume encore!? J ai décidé d arrêter de fumer. Pour ma santé et pour celle de mon enfant. Ligue suisse contre le cancer, Ligue pulmonaire suisse, Association suisse pour la prévention

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

La migraine : quelle prise de tête!

La migraine : quelle prise de tête! La migraine : quelle prise de tête! Introduction La migraine est une véritable «prise de tête» pour les personnes qui en souffrent! Bien au-delà d un mal physique, cette réelle maladie engendre également

Plus en détail

Brûlures d estomac. Mieux les comprendre pour mieux les soulager

Brûlures d estomac. Mieux les comprendre pour mieux les soulager Brûlures d estomac Mieux les comprendre pour mieux les soulager Définition et causes Brûlures d estomac Mieux les comprendre pour mieux les soulager Vous arrive-t-il de ressentir une douleur à l estomac

Plus en détail

Les cohabitants et l immobilier

Les cohabitants et l immobilier Les cohabitants et l immobilier 3Des cohabitants non mariés achetant ensemble un terrain à bâtir ou une habitation acquièrent ce bien en copropriété. Cela veut dire que le terrain ou l habitation appartient

Plus en détail

L ndétectable. Sommaire. Edito Trouver la motivation pour avaler sa pilule. L ndétectable N 3 - septembre 2013 1

L ndétectable. Sommaire. Edito Trouver la motivation pour avaler sa pilule. L ndétectable N 3 - septembre 2013 1 L ndétectable Trimestriel du CHU Saint-Pierre - Pédiatrie Sommaire Edito : Trouver la motivation pour avaler sa pilule 1 À coeur ouvert : Cher Journal 2 Entre nous : Just toooooooooooo late 3 Dossier :

Plus en détail

Définition. Recherche sur Internet. Quelques chiffres. Stress et enseignement. Symptômes 3 catégories de causes Le burn out Gestion du stress

Définition. Recherche sur Internet. Quelques chiffres. Stress et enseignement. Symptômes 3 catégories de causes Le burn out Gestion du stress Stress et enseignement Symptômes 3 catégories de causes Le burn out Gestion du stress Recherche sur Internet Moteur de recherche: GOOGLE Mots-clés: + stress + enseignement Nombre de pages francophones

Plus en détail

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement.

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Rappels : L air qui nous entoure contient 3 gaz principaux: 71% d azote, 21% d oxygène, 0,03 % de CO2 et quelques gaz rares. L eau de chaux se trouble

Plus en détail

Information au patient

Information au patient Information au patient Hôpital de jour médico-chirurgical Je vais subir une intervention chirurgicale en hôpital de jour, cela signifie que l intervention et le retour à domicile s effectueront le même

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

Loin de mes yeux. Chaque personne apprivoise la mort à sa façon, ce qui apporte à cette dernière

Loin de mes yeux. Chaque personne apprivoise la mort à sa façon, ce qui apporte à cette dernière Loin de mes yeux Chaque personne apprivoise la mort à sa façon, ce qui apporte à cette dernière expérience une dimension unique. Voici un guide tout simple, une carte routière pour vous montrer les chemins

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE?

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? Information pour les patients TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 1 LA TUBERCULOSE GÉNÉRALITÉS 1.1 Qu est-ce que la tuberculose? 1.2 La tuberculose est-elle toujours contagieuse?

Plus en détail

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé)

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) EMA/90006/2015 EMEA/H/C/001104 Résumé EPAR à l intention du public vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) Le présent document est un résumé du rapport européen public d évaluation

Plus en détail

Laisser un souvenir indélébile. Testament: ce qu il faut savoir

Laisser un souvenir indélébile. Testament: ce qu il faut savoir Laisser un souvenir indélébile Testament: ce qu il faut savoir Sommaire Avant-propos 3 Pourquoi faire un testament? 4 Comment rédiger un testament? 6 Mettez les choses au clair 6 La réserve héréditaire

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

L opération de la cataracte. Des réponses à vos questions

L opération de la cataracte. Des réponses à vos questions L opération de la cataracte Des réponses à vos questions Qu est-ce que la cataracte? Quel objectif? Cette brochure vous donne toutes les informations utiles concernant l opération de la cataracte. Définition

Plus en détail

Pourtant, la preuve est faite, de manière scientifique, que le tabagisme passif comporte des risques réels pour la santé.

Pourtant, la preuve est faite, de manière scientifique, que le tabagisme passif comporte des risques réels pour la santé. Si plus des trois quarts des personnes se disent gênées par la fumée des autres, les risques liés au tabagisme passif restent largement sous-estimés : les non-fumeurs sont seulement 15 % à craindre, pour

Plus en détail

DEBAT PHILO : L HOMOSEXUALITE

DEBAT PHILO : L HOMOSEXUALITE Ecole d Application STURM Janvier-Février 2012 CM2 Salle 2 Mme DOUILLY DEBAT PHILO : L HOMOSEXUALITE Sujet proposé par les élèves et choisi par la majorité. 1 ère séance : définitions et explications Réflexion

Plus en détail

L enfant sensible. Un enfant trop sensible vit des sentiments d impuissance et. d échec. La pire attitude que son parent peut adopter avec lui est

L enfant sensible. Un enfant trop sensible vit des sentiments d impuissance et. d échec. La pire attitude que son parent peut adopter avec lui est L enfant sensible Qu est-ce que la sensibilité? Un enfant trop sensible vit des sentiments d impuissance et d échec. La pire attitude que son parent peut adopter avec lui est de le surprotéger car il se

Plus en détail

INFORMATIONS UTILES À DESTINATION DES ÉTUDIANTS VENANT À MALTE ET GOZO POUR APPRENDRE L ANGLAIS

INFORMATIONS UTILES À DESTINATION DES ÉTUDIANTS VENANT À MALTE ET GOZO POUR APPRENDRE L ANGLAIS INFORMATIONS UTILES À DESTINATION DES ÉTUDIANTS VENANT À MALTE ET GOZO POUR APPRENDRE L ANGLAIS INTRODUCTION Bienvenue. Cette brochure a pour but de vous donner des conseils pratiques et des informations

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

Douleur et gestion de la douleur. Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au

Douleur et gestion de la douleur. Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au Douleur et gestion de la douleur Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au French - Pain Management Department of Health and Ageing Financé par le gouvernement

Plus en détail

La planification familiale

La planification familiale La planification familiale après l avortement spontané ou provoqué Introduction Les grossesses non désirées sont l une des principales raisons pour lesquelles les femmes choisissent d avorter. Beaucoup

Plus en détail

La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde

La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde Vivre avec une polyarthrite rhumatoïde Décembre 2008 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

Qu est-ce que la maladie de Huntington?

Qu est-ce que la maladie de Huntington? Qu est-ce que la maladie de Huntington? Description sommaire Qu est-ce que la maladie de Huntington? La maladie de Huntington (MH) est une maladie neurodégénérative longtemps connue sous le nom de Chorée

Plus en détail

«Je suis diabétique» Informations sur la prise en charge d enfants diabétiques à l école. Pour les parents et les enseignants

«Je suis diabétique» Informations sur la prise en charge d enfants diabétiques à l école. Pour les parents et les enseignants «Je suis diabétique» Informations sur la prise en charge d enfants diabétiques à l école Pour les parents et les enseignants C est parti! Compréhensible et compacte: par le biais de cette brochure, parents

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 SOMMAIRE 1 - La vaccination, comment ça marche? 3, 4 et 5 2 - Les vaccins détériorent-ils LA protection naturelle contre les maladies? 6 3 - Avec autant de vaccins,

Plus en détail

Un autre signe est de blâmer «une colère ouverte qui débute par le mot TU».

Un autre signe est de blâmer «une colère ouverte qui débute par le mot TU». Le besoin de contrôler Le comportement compulsif de tout vouloir contrôler n est pas mauvais ou honteux, c est souvent un besoin d avoir plus de pouvoir. Il s agit aussi d un signe de détresse; les choses

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

Guide à l intention des patients et des familles. Le don d un rein. www.nshealth.ca

Guide à l intention des patients et des familles. Le don d un rein. www.nshealth.ca Guide à l intention des patients et des familles 2015 Le don d un rein www.nshealth.ca Le don d un rein Programme de transplantation rénale avec donneur vivant Il n y a jamais assez de dons de reins pour

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4 Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des

Plus en détail

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé À chacun son stade! Votre profil est unique, votre réponse à l exercice physique

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

COLLABORATEURS CLINIQUES

COLLABORATEURS CLINIQUES CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE QUÉBEC CONCEPTION Véronique Roberge, Infirmière clinicienne COLLABORATEURS CLINIQUES Céline Bergeron, Infirmière clinicienne spécialisée Sylvie Côté, Assistante infirmière

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX

APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX Hôpital Privé d Antony APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX Livret d information Hôpital Privé d Antony OPC/KINE/297 Page 1 sur 6 Intervenants Rédigé par : Nom Profession Le Visa C.DUPUY

Plus en détail

Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie)

Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie) Garth LARCEN, Directeur du Positive Vibe Cafe à Richmond (Etats Unis Virginie) Commentaire du film d introduction de l intervention de Garth Larcen et son fils Max, entrepreneur aux U.S.A. Garth Larcen

Plus en détail

«Evaluation de l activité physique chez les enfants et adolescents à l aide d une méthode objective» SOPHYA

«Evaluation de l activité physique chez les enfants et adolescents à l aide d une méthode objective» SOPHYA ID: «Evaluation de l activité physique chez les enfants et adolescents à l aide d une méthode objective» SOPHYA Swiss children s objectively measured physical activity Questionnaire pour les parents sur

Plus en détail

Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR

Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR Les produits d usage domestique comprennent les produits de nettoyage (p. ex., les nettoie-vitres et les produits de nettoyage

Plus en détail

L intolérance à l incertitude et le trouble d anxiété généralisée

L intolérance à l incertitude et le trouble d anxiété généralisée 1 L intolérance à l incertitude et le trouble d anxiété généralisée Dans notre compréhension actuelle du trouble d anxiété généralisée (TAG), nous estimons que l intolérance à l incertitude joue un rôle

Plus en détail

Votre bébé a besoin de soins spéciaux

Votre bébé a besoin de soins spéciaux Votre bébé a besoin de soins spéciaux Ce guide se veut un document de référence afin de favoriser une meilleure compréhension de tous les aspects entourant la venue d un enfant prématuré ou malade. Il

Plus en détail

3 e pilier, prévoyance privée. Assurance vie

3 e pilier, prévoyance privée. Assurance vie 3 e pilier, prévoyance privée Assurance vie La prévoyance privée est facultative. Elle complète les prestations des 1 er et 2 e piliers et comble les lacunes en matière de prévoyance individuelle. Table

Plus en détail

Infection par le VIH/sida et travail

Infection par le VIH/sida et travail Documents publiés dans la collection VIH-sida du ministère de la Santé et de la Protection sociale : COLLECTION VIH/SIDA Sida-MST (maladies sexuellement transmissibles) Transmission - Diagnostic/dépistage

Plus en détail

Mémento concernant l assurance-accidents obligatoire selon la LAA

Mémento concernant l assurance-accidents obligatoire selon la LAA Mémento concernant l assurance-accidents obligatoire selon la LAA Assurance Base légale de l assurance La loi fédérale sur l assurance-accidents (LAA) du 20 mars 1981 ainsi que les ordonnances qui s y

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Qu est-ce que la peste?

Qu est-ce que la peste? Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Santé publique Qu est-ce que la peste? État : 1 juin 2008 Réponses aux questions fréquemment posées concernant

Plus en détail

BRICOLAGE. Les précautions à prendre

BRICOLAGE. Les précautions à prendre BRICOLAGE Les précautions à prendre Chaque année, près de 300 000 personnes arrivent aux Urgences à la suite d un accident de bricolage et/ou de jardinage. Respecter quelques règles simples de prévention

Plus en détail

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation Présentation Le contexte Quels donneurs, quels organes? Le don Pour quels malades? Les étapes d une greffe d organes Faites connaître votre choix! 01/04/2014 Union Nationale des associations de donneurs

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR MES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur mes connaissances 3 Vrai Faux Qu est-ce que l on

Plus en détail

Un sommeil sûr pour mon bébé. www.mags.nrw.de

Un sommeil sûr pour mon bébé. www.mags.nrw.de Un sommeil sûr pour mon bébé Les petits enfants dorment beaucoup, jusqu à 20 heures par jour selon leur âge. La nuit, mais aussi dans la journée, à la maison comme à l extérieur. Nous avons développé ce

Plus en détail

Ma vie Mon plan. Cette brochure appartient à :

Ma vie Mon plan. Cette brochure appartient à : Ma vie Mon plan Cette brochure est pour les adolescents(es). Elle t aidera à penser à la façon dont tes décisions actuelles peuvent t aider à mener une vie saine et heureuse, aujourd hui et demain. Cette

Plus en détail

PIL Décembre 2009. Autres composants: acide tartrique, macrogol 4000, macrogol 1000, macrogol 400, butylhydroxyanisol.

PIL Décembre 2009. Autres composants: acide tartrique, macrogol 4000, macrogol 1000, macrogol 400, butylhydroxyanisol. Notice publique MOTILIUM Veuillez lire attentivement l intégralité de cette notice avant d utiliser ce médicament. Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire. Si vous avez d autres questions,

Plus en détail

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip sur la valve mitrale Support destiné aux médecins en vue d informer les patients. À propos de l insuffisance mitrale L insuffisance

Plus en détail

Les tests génétiques à des fins médicales

Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l

Plus en détail

Sportifs et médicaments Questions et réponses

Sportifs et médicaments Questions et réponses Sportifs et médicaments Questions et réponses Que puis-je faire pour éviter d'être contrôlé positif suite à la prise d'un médicament? Il y a deux façons de se procurer des médicaments : soit sur ordonnance

Plus en détail

Décès et héritage. 114 Agir à temps

Décès et héritage. 114 Agir à temps Décès et héritage 114 Agir à temps Vous êtes-vous déjà demandé ce qu il adviendra de vos biens quand vous ne serez plus là? Souhaitez-vous assurer une vie sans soucis financiers à votre conjoint ou à une

Plus en détail

5.9 Comment sont imposées les assurances vie Constitutives de Capital

5.9 Comment sont imposées les assurances vie Constitutives de Capital 217 5.9 Comment sont imposées les assurances vie Constitutives de Capital Les assurances vie constitutives de capital couvrent principalement l assurance mixte et ses différentes variantes. Il y a donc

Plus en détail

«Droit successoral : Et quand je ne serai plus là?»

«Droit successoral : Et quand je ne serai plus là?» Conférence donnée par Me Antoine Rochat, notaire, Lausanne «Droit successoral : Et quand je ne serai plus là?» 6 mars 2012 Plan de l exposé : joint Les parentèles : joint I : Introduction I.1 : Définition

Plus en détail

Parent avant tout Parent malgré tout. Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille.

Parent avant tout Parent malgré tout. Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille. Parent avant tout Parent malgré tout Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille. Edition: Addiction Suisse, Lausanne 2012 Que vous soyez directement concerné-e ou que

Plus en détail

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer

Plus en détail

PAR VOTRE MEDECIN! «FUN», LES CIGARETTES RECOMMANDÉES NOUVELLE PERCÉE MÉDICALE!

PAR VOTRE MEDECIN! «FUN», LES CIGARETTES RECOMMANDÉES NOUVELLE PERCÉE MÉDICALE! «FUN», LES CIGARETTES RECOMMANDÉES PAR VOTRE MEDECIN! OUAH, DOC! JE ME SENS DÉJÀ MIEUX! C EST parce QUE FUN utilise le MEILleur DES TAbacs!! NOUVELLE PERCÉE MÉDICALE! VÉRIDIQUE! On a découvert que les

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail