«Gestion durable des espaces verts dans les collectivités locales. Quelle méthode? Quels outils?»

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1 «Gestion durable des espaces verts dans les collectivités locales. Quelle méthode? Quels outils?» Service Espaces Verts de Cavaillon ARPE Réseau Territoires Durables Aix en Provence le 11 Mars 2011

2 La mission du SEV: Créer et entretenir, améliorer le cadre de vie Accomplir notre mission en générant le moins de nuisances possibles et dans le respect de l environnement.

3 La motivation : La sensibilité croissante des individus à la protection de l environnement. La mise en évidence de la toxicité de nombreuses molécules chimiques et de leur présence dans les eaux (étude FREDON PACA). L évolution de la règlementation. (retrait de matières actives, diminution des doses, délai de rentrée, zone non traitée ) L amélioration de la gestion de la ressource en eau Le Grenelle de l environnement (plan écophyto 2018)

4 Le fil conducteur : le maintien et le développement de la biodiversité, la recherche de l équilibre naturel.

5 Les différentes actions menées par SEV de CAVAILLON

6 Adaptation des façons culturales : Modification des modes de taille

7 Choix des végétaux adaptés Utilisations d engrais organiques Raisonnement des traitements Raisonnement de l arrosage

8 Le paillage: Le paillage des plantations par l emploi des produits de broyage vise 4 objectifs: - le contrôle des adventices. - la limitation de la production de déchets verts. En 2006, après l acquisition de 2 broyeurs de végétaux, c est 1000 tonnes de moins qu en 2005 qui ont été portées en déchetterie. - la régulation de l humidité du sol. - l amélioration physique et biologique du sol. La conservation des sources naturelles de matière organique permettent d atteindre les mêmes objectifs

9 Utilisation du paillage des massifs arbustifs et vivaces ainsi que sous les arbres et conservation des sources naturelles de matière organique Broyage de déchets de taille

10 Le Bois Raméal Fragmenté Le BRF en 7 points 1) Utiliser des branches de moins de 7 cm de diamètre en provenance d'un milieu riche et diversifié si possible. 2) Se limiter à 20% de conifères au maximum. 3) Fragmenter et utiliser rapidement le broyat. 4) Épandre une couche de B.R.F. qui représente entre 50 et 250 m3/ha et, éventuellement une petite quantité de litière forestière (si sol agricole). 5) Si l'on se trouve en début de saison de culture, ajouter du lisier, du purin ou de l'azote minéral à concurrence de 2 kg de N/T de B.R.F.. 6) Dans le cas d'une application agricole, mélanger la matière aux 5-15 premiers centimètres du sol. 7) Semer et ne plus perturber le sol. (sources AGGRA.fr)

11 La taille: La taille doit maintenir un bon couvert végétal pour limiter l arrivée de la lumière au niveau du sol et par là, le développement des adventices. Respecter les époques de taille afin de préserver une floraison de qualité.

12 Un bon couvert végétal limite le développement des adventices

13 Végétaux: Les végétaux utilisés (arbres, arbustes et vivaces) sont choisis prioritairement dans une palette végétale méditerranéenne. Peu exigeants en eau et bien adaptés au climat local. L utilisation de gazons arrosés doit être limitée à des utilisations bien précises.

14 Utilisation de vivaces Euphorbe Characcias Erigeron Karvinskianus Pennissetum

15 Engrais organiques: L utilisation d engrais organiques naturels participent au développement de la vie biologique des sols, l enrichissement en humus permettant une meilleure gestion de l eau et des nutriments du sol.

16 L arrosage: L utilisation d eau brute (canal St Julien) est développée au fur et à mesure de l extension du réseau sous pression.

17 Les installations nouvelles priorisent le choix de techniques économes en eau. (goutte à goutte enterré )

18 Raisonner les traitements: Seuil de tolérance: Combien de pucerons, de cochenilles, de chenilles pouvons nous accepter? A quel endroit pouvons nous laisser de l herbe? À quelle hauteur? Quelles taches sur le feuillages acceptons nous?

19 Priorité aux auxiliaires naturels : Arrêt des traitements insecticides systématiques. Observation de la présence d auxiliaires naturels : chrysopes et coccinelles sur pucerons du laurier rose et hibiscus syriacus. Utilisation en priorité de produits non ou peu toxiques : savons, huiles minérales ou végétales.

20 Essai d implantation d inules visqueuse pour lutter contre la mouche de l olive

21 Introduction d auxiliaires et techniques adaptées : Utilisation de phéromones pour la zeuzère Utilisation d auxiliaires en serres de production : contre les aleurodes, la mouche des terreaux, les chenilles défolliatrices. Utilisation de panneaux de piégeage

22 Désherbage alterntif Désherbage thermique

23 Désherbeur mécanique et réciprocateur

24 L exemple du site du Grenouillet : un parc péri- urbain géré de façon naturelle : Un verger conservatoire de variétés anciennes : pas d intervention chimique, fumure organique, ensemencement des interlignes avec des espèces sélectionnées pour leur intérêt pour la faune sauvage (insectes et oiseaux) avec fauchage adapté priorisant la nourriture de cette faune (fleurs et graines).

25 Des plantations d arbres et d arbustes choisis pour leur intérêt pour la faune sauvage.

26 Mise en place des nichoirs après signature d une convention de mise en refuge LPO (Ligue de protection des oiseaux).

27 Une gestion naturelle du site intégrant une fauche raisonnée, une gestion des arbres favorisant le maintien d une faune sauvage, pas d utilisation de pesticides chimiques.

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