Ventilation à domicile au long cours dans les myopathies de l adulte. Les principes de la prise en charge

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Ventilation à domicile au long cours dans les myopathies de l adulte. Les principes de la prise en charge"

Transcription

1 Ventilation à domicile au long cours dans les myopathies de l adulte. Les principes de la prise en charge J.C. Raphael* Points forts Il existe de nombreuses myopathies susceptibles de provoquer une atteinte respiratoire. Leur prise en charge est complexe et nécessite des équipes multidisciplinaires. La gravité du syndrome restrictif est habituellement sous-estimée. La mesure de la capacité vitale, à l état stable, est indispensable. L indication d une ventilation de nécessité repose sur l existence d une hypercapnie diurne (PaCO 2 supérieure ou égale à 45 mmhg) et/ou d une capacité vitale inférieure à 30 % des valeurs théoriques. Le bénéfice d une ventilation dite de prévention chez les patients qui n ont pas ces critères de gravité reste à démontrer. Il est indispensable d établir un suivi de ces patients traités à domicile, ce qui impose de travailler en réseau avec les différents professionnels concernés (associations d insuffisants respiratoires, hospitalisation à domicile ou équivalent, différents médecins libéraux et paramédicaux, services sociaux). I l existe de nombreuses myopathies susceptibles de provoquer une atteinte simultanée des muscles des membres, du tronc et des muscles respiratoires. La plus connue, et la plus étudiée, est la dystrophie musculaire de Duchenne de Boulogne. Sa prévalence est d environ 3/ La plus fréquente des myopathies est la myotonie de Steinert (prévalence 8/ ). Contrairement à la précédente, son histoire naturelle est pourtant moins bien connue du fait de la diversité des formes cliniques. Dans le tableau I, nous avons tenté de résumer la classification des myopathies les plus fréquentes susceptibles de provoquer une atteinte respiratoire. Le point le plus important de ces 20 dernières années est que la mise en place d une ventilation prolongée améliore de façon spectaculaire l espérance de vie de ces patients. Il est maintenant bien établi que la majorité des patients atteints d une dystrophie musculaire de Duchenne de Boulogne décédaient auparavant à l âge de 20 ans. Les moyens actuels de ventilation permettent d obtenir des gains de survie de 10 à 15 ans environ. Pourtant, la prise en charge de ces patients pose de très réels problèmes d organisation. Peu d équipes peuvent s engager dans la prise en charge prolongée de grands handicapés moteurs et respiratoires. L une des difficultés tient au fait qu il faut faire appel * Pôle ventilation à domicile, service de réanimation médicale, hôpital Raymond- Poincaré, Garches. Tableau I. Principales myopathies susceptibles d entraîner une atteinte de la fonction respiratoire. Dystrophies* musculaires progressives Duchenne de Boulogne et Becker Sarcoglycanopathie Dystrophie des ceintures Dystrophies* musculaires congénitales Avec ou sans déficit en mérosine Myopathies congénitales Nemaline myopathie Central core Myotubulaire Dystrophie* myotonique Steinert Maladies inflammatoires Polymyosite et dermatomyosite Myopathies métaboliques Myopathie mitochondriale Lipidose (déficit en carnitine) Glycogénose (déficit en maltase acide) * Les dystrophies sont caractérisées par un aspect particulier des fibres musculaires (irrégularité de taille) et le fait qu elles sont la conséquence d un déficit d une des dystrophines. 137

2 à des structures spécifiques, bien organisées, multidisciplinaires, susceptibles de faire face aux demandes médicales, qui sont nombreuses, mais également à tous les problèmes sociaux et économiques que posent la majorité de ces patients. Le but de cette mise au point est de brièvement résumer les principales étapes de cette prise en charge, en insistant sur les problèmes respiratoires. CONFIRMATION DU DIAGNOSTIC D une façon générale, le diagnostic d une maladie neuromusculaire, et en particulier celui des myopathies, est difficile. Outre les signes cliniques, la connaissance de ces maladies évolue de façon très rapide grâce aux progrès de la génétique et de la biologie moléculaire. Il est pourtant essentiel de faire ce diagnostic dans un but pronostique, mais également dans un but de prévention (conseils génétiques) puisque de nombreuses maladies sont à transmission génétique. Ce problème peut se poser lors de la mise en route de la ventilation. Dans notre expérience, pour 10 à 15 % des patients que nous suivons, le diagnostic initial a dû être modifié. INFORMATION DU PATIENT ET DE SA FAMILLE Ce chapitre majeur mériterait un long développement, qui ne peut être que résumé ici. Le constat habituel est que l information est notoirement insuffisante, surtout en ce qui concerne les éléments du pronostic, le recours éventuel à un moyen de ventilation mécanique, tous les problèmes de la vie quotidienne (aménagement du lieu de vie, ressources économiques, organisation du travail, des loisirs, etc.). L une des explications de ce fait est la multiplicité des intervenants et l absence habituelle de coordination. Les patients ont été en contact avec de nombreux spécialistes (pneumologue, rééducateur, neurologue, pédiatre, chirurgien) : on comprend aisément que l information délivrée ne soit pas cohérente, surtout si le diagnostic n est pas établi avec certitude. L information sur le problème spécifique de la ventilation est soit inexistante, soit erronée. Des études récentes ont montré que les spécialistes n informaient pas leurs patients de ces problèmes soit parce qu ils craignaient que cela ne soit pas réalisable à domicile, soit parce qu ils étaient eux-mêmes a priori contre cette possibilité, avant même d en informer le patient (1, 2). Cette attitude est évidemment contraire aux principes internationaux de l éthique médicale. Une des solutions possibles serait d élaborer un document décrivant les différentes étapes de la maladie, comme cela a été proposé dans la sclérose latérale amyotrophique (3). Il faut reconnaître que cette solution est peu conforme aux habitudes françaises et que, de toute façon, elle ne règle pas la question de l information orale qui, dans ces maladies, doit être particulièrement longue et répétée. L information doit également porter sur le mode de ventilation (invasive ou non invasive). Les principales associations ou services ont élaboré des documents décrivant ces méthodes. Il est également possible, grâce aux systèmes associatifs, de prendre contact avec des patients déjà soumis à ces traitements. ÉVALUATION DU HANDICAP RESPIRATOIRE D une façon générale, l atteinte respiratoire de ces patients est sous-évaluée, voire totalement ignorée. La dyspnée est habituellement absente, ou très modeste chez des sujets qui présentent parfois une restriction majeure de leur capacité vitale, inférieure à 30 % des valeurs théoriques. Ce fait surprenant est classiquement expliqué par la limitation de l effort physique (4). Cette explication mériterait d être confirmée. L existence d une orthopnée, surtout lorsqu elle survient de façon immédiate, dès le passage en décubitus, doit faire évoquer la présence d une paralysie diaphragmatique bilatérale. La paralysie diaphragmatique a des conséquences majeures sur la mécanique respiratoire. Non seulement elle provoque une réduction marquée de la capacité vitale, mais de plus elle accentue le syndrome restrictif en position couchée du fait de la gravité, qui repousse les viscères vers le haut. Ce phénomène, encore aggravé durant le sommeil, a des répercussions majeures sur l hématose. Il contribue à l apparition de l hypercapnie diurne. Les céphalées matinales, l hypersomnie diurne, les troubles du sommeil sont des signes classiques de l insuffisance respiratoire chronique qu il faut savoir rechercher par un interrogatoire particulièrement rigoureux. C est à l état stable, deux mois au moins à distance d un épisode aigu de décompensation, que cette évaluation clinique et paraclinique devrait être faite. Comme les signes cliniques ne sont ni sensibles, ni spécifiques, ce sont, en pratique, la mesure de la capacité vitale et, si besoin, l étude des gaz du sang artériel qui vont permettre de quantifier la sévérité du syndrome restrictif. La capacité vitale (CV) reste le meilleur paramètre objectif qui permette de quantifier la diminution globale de la force des muscles respiratoires (5, 6). L expérience acquise avec les poliomyélitiques a bien montré l intérêt de la surveillance répétée de ce paramètre. La comparaison des chiffres obtenus en positions assise et couchée permet, de surcroît, de suspecter une atteinte diaphragmatique en cas de baisse significative de la CV mesurée en position couchée. La mesure de la CV est simple, non coûteuse, non invasive, facilement disponible. Elle devrait faire partie intégrante du bilan de tout malade atteint d une maladie neurologique susceptible d entraîner une paralysie des muscles respiratoires. En cas de réduction notable, ou de signes cliniques évocateurs, elle doit être complétée par la mesure des gaz du sang artériel diurnes. D autres explorations sont disponibles, qui ne peuvent être détaillées ici, comme l étude du sommeil. Signalons que la mesure des pressions maximales, inspiratoire et expiratoire, effectuées à la bouche, est un reflet de la force développée par les muscles inspiratoires et expiratoires. Le sniff-test est un bon indice de la force développée par le diaphragme. INDICATION ET CHOIX D UN MOYEN DE VENTILATION MÉCANIQUE Deux types d indication ont pu être définis, ventilation de nécessité et ventilation de prévention (7-9). Le prérequis indispensable est la participation active du patient et de sa famille. 138

3 La ventilation de nécessité Ce type d indication doit être compris comme un moyen palliatif destiné à suppléer de façon plus ou moins complète la paralysie des muscles respiratoires. Sans ventilation, on peut supposer que le décès ou des complications graves vont survenir dans les mois qui viennent. Comme cela a déjà été dit, cette décision doit idéalement être prise à l état stable, à distance d une poussée aiguë de décompensation. Bien que les critères d indication soient différents d une pathologie à l autre, il est actuellement consensuellement admis qu une hypercapnie diurne, supérieure à 45 mmhg (6 kpa), et/ou une CV < 30 % de la théorique, associées à des signes cliniques, même modestes, et à une élévation du CO 2 total qui traduit l hypoventilation alvéolaire chronique, sont des signes de gravité suffisamment inquiétants pour proposer une ventilation à domicile (10). Sauf contre-indication évidente tenant à un dysmorphisme buccofacial ou à des troubles de la déglutition, la stratégie habituellement préconisée est de proposer en première intention une ventilation non invasive en pression positive intermittente par masque nasal, buccal, ou bucconasal, sans que le choix entre ces différentes techniques puisse être actuellement défini (11). Le mode volume contrôlé est la méthode de référence car il est le plus simple à utiliser à domicile et assure a priori la plus grande sécurité. Les modes volume contrôlé assisté ou pression assistée permettent peut-être de faciliter l adaptation au ventilateur. Néanmoins, il n existe pas, à l heure actuelle, de travaux évaluant, dans cette indication particulière, ces trois modes de ventilation, ce qui fait que, dans l état actuel des connaissances, il paraît légitime de n utiliser en routine que la méthode de référence. La ventilation invasive par trachéotomie est réservée aux échecs de la ventilation non invasive, aux contre-indications, aux cas particuliers des malades qui seraient trachéotomisés à l occasion d une situation aiguë de décompensation, bien qu il ait été préconisé dans ces cas de fermer la trachéotomie et de préférer à domicile une méthode non invasive (12). Cette ventilation est instituée la nuit, ce qui est logique, à la fois pour des raisons de confort, de tolérance, et du fait de l aggravation nocturne des troubles respiratoires qui accompagnent ces maladies. Cette ventilation nocturne peut être complétée par une ventilation diurne. En fait, la détermination de la durée optimale de ventilation quotidienne se fait le plus souvent de façon empirique, en tenant compte de la demande du patient. Des critères objectifs, par exemple la variation de la capnie artérielle, sont extrêmement intéressants, mais, malheureusement, ils ne peuvent être surveillés que de façon très discontinue. La ventilation de prévention L objectif de la ventilation de prévention est totalement différent. La question est ici de savoir si la prescription précoce d un moyen de ventilation mécanique pourrait prévenir, ou tout au moins réduire, l aggravation en principe inéluctable du syndrome restrictif chez des patients qui, par ailleurs, n ont aucun des critères d une ventilation de nécessité. Deux types d arguments physiopathologiques peuvent justifier cette prescription. Le premier, ancien, fait appel à des notions de mécanique respiratoire. Il est en effet bien établi que la diminution de la force des muscles respiratoires s accompagne d une diminution de la compliance pulmonaire, ce qui accroît encore la diminution de la CV. Le mécanisme de la diminution de la compliance pulmonaire n est pas parfaitement connu mais il pourrait être la conséquence de microatélectasies. Une hyperinsufflation périodique du parenchyme pulmonaire pourrait lutter contre ce phénomène, comme cela avait été proposé dans les séquelles respiratoires de la poliomyélite. Les altérations pariétales dues à la cyphoscoliose associée, aux rétractions tendineuses, aux déformations de la cage thoracique sont d autres arguments en faveur d une ventilation de prévention. Cependant, il a été montré qu une hyperinsufflation de 15 minutes ne modifiait pas à court terme la compliance pulmonaire de dix patients atteints de pathologies neurologiques diverses (13). Nous ne connaissons pas de travaux évaluant ce paramètre avec un traitement et un suivi plus prolongés. Le second argument repose sur les relations complexes qui existent entre les apnées nocturnes et le retentissement sur l hypercapnie diurne. Les conséquences de l hypotonie physiologique des muscles respiratoires survenant durant le sommeil sont majorées dans les maladies neurologiques associées à un syndrome restrictif. Ce phénomène est particulièrement évident chez les patients atteints d une paralysie diaphragmatique, cas dans lequel l association de la position couchée et de l hypotonie explique que le risque d apnée nocturne et de désaturation soit très élevé. La désaturation et l hypercapnie nocturne pourraient favoriser l apparition d une hypercapnie diurne. La ventilation nocturne permet de diminuer, voire de faire disparaître, les épisodes de désaturation nocturne, ce qui aurait pour effet de faire reculer l aggravation de l hypercapnie diurne. Là encore, nous ne connaissons pas de travaux confirmant cette hypothèse sur un suivi prolongé. Finalement, la preuve de l efficacité de la ventilation de prévention reste à apporter. Le seul essai thérapeutique disponible concerne la dystrophie musculaire de Duchenne de Boulogne (14). Aucun bénéfice n a pu être démontré chez les patients non traités par rapport au groupe traité par ventilation nasale nocturne. Fait inattendu, la mortalité était plus élevée dans le groupe traité, ce qui a conduit à l arrêt prématuré de cette étude. ORGANISATION DU SUIVI Cette population de patients qui sont soit sur le point d être ventilés, soit déjà ventilés, nécessite une surveillance attentive. Ce suivi peut difficilement se faire en consultation traditionnelle (nécessité d examens, d explorations fonctionnelles, vérification de la tolérance et de l efficacité de la méthode de ventilation utilisée, vérification du matériel, étude du sommeil, etc.). L hospitalisation de courte durée paraît donc la moins mauvaise solution ; elle est néanmoins peu appréciée par ces patients. La majorité d entre eux ont une expérience ancienne de l hôpital et en gardent habituellement un mauvais souvenir. Là encore, il faut informer les patients des objectifs de ce bilan et tenter de les convaincre de son utilité, tout en respectant un confort minimal, difficile à réaliser dans les conditions habituelles des hôpitaux publics. Il faut rappeler que, sur le plan réglementaire, les caisses d assurance maladie exigent un renouvellement annuel de la prescription du matériel de ventilation, ce qui impose un minimum d examens cliniques et paracliniques. 139

4 Le suivi hospitalier de patients traités à domicile impose de travailler en collaboration étroite avec les structures de terrain (système associatif ou libéral d associations d insuffisants respiratoires, associations de malades, structures d hospitalisation à domicile, différents médecins libéraux, différents lieux de vie). Ce fonctionnement en réseau, bien qu il soit fortement recommandé par les pouvoirs publics, reste à l évidence perfectible, Tableau II. Liste des participants (groupe VAD Registre ). Centre 1 M. le Pr Jean-Claude Raphael Service de réanimation médicale, M. le Dr David Orlikowski hôpital Raymond-Poincaré, M. le Dr Karim Chadda Garches Centre 2 Suisse (Lausanne-Genève) M. le Pr Jean-William Fitting Division de pneumologie, CHU Vaudois, 1011 Lausanne M. le Dr Jean-Paul Janssens Division de pneumologie, hôpital universitaire de Genève, 1211 Genève-14 M. le Dr Christophe Uldry Centre de réhabilitation respiratoire, hôpital de Rolle, 1180 Rolle Centre 3 M. le Dr Jacques Milane Réanimation médicale, assistance respiratoire M. le Pr Olivier Jonquet Service de réanimation médicale, CHU de Montpellier, hôpital Gui-de-Chauliac, avenue Bertin- Sans, Montpellier Cedex 05 Centre 4 M. le Dr Deries Direction médicale, Mme le Dr Marie-Françoise Rodet Centre médical infantile de Romagnat, Romagnat Centre 5 M. le Dr Jean-René Ordronneau Service de pneumologie 1, M. le Dr Xavier Tchenio hôpital Guillaume-et-René-Laennec, BP 1005, Nantes Cedex 01 Centre 6 M. le Dr Éric Hazouard Service de réanimation médicale, CHU Bretonneau, 2, boulevard Tonnelé, Tours Cedex Centre 7 M. le Pr Jean-François Muir Service de pneumo-phtisiologie M. le Dr Luis Molano Centre hospitalier régional et universitaire de Rouen, hôpital de Boisguillaume, 147, avenue du Maréchal-Juin, BP 100, Rouen Cedex Centre 8 M. le Dr Jean-Marie Bedicam Centre Édouard-Rist 14, rue Boileau, Paris Centre 9 M. le Pr Jean-Philippe Derenne Service de pneumologie M. le Dr Jésus Gonzalez CHU Pitié-Salpêtrière, 47-83, boulevard de l Hôpital, Paris Cedex 13 Centre 10 M. le Dr Bernard Wuyam Service de pneumologie, pavillon D, M. le Dr Pepin CHU, hôpital Albert-Michalon, BP 217 X, Grenoble Cedex d autant que cette population est très inégalement répartie sur le territoire et que le nombre de centres capables de remplir ces missions est limité. Outre les problèmes de ventilation, il ne faut pas oublier les problèmes associés (kinésithérapie respiratoire et méthode de désencombrement, kinésithérapie des membres, adaptation d un fauteuil, nombreux problèmes orthopédiques qui ne peuvent être détaillés ici). Dans certaines pathologies, des troubles de la déglutition peuvent apparaître. Lorsqu ils sont persistants, et non transitoires, comme cela peut apparaître après une trachéotomie, ils peuvent conduire à une alimentation entérale qui, le plus souvent, se fera par une gastrostomie. L alimentation entérale peut être partielle ou complète. ÉTUDE MULTICENTRIQUE NATIONALE : ORGANISATION ET RÉSULTATS PRÉLIMINAIRES Depuis une dizaine d années, nous coordonnons une étude multicentrique qui a comme objectif le suivi en commun de la population plus générale des malades neuromusculaires ventilés à domicile dans une indication de nécessité. Cette étude comprend dix centres français et suisse (tableau II), qui, au 1 er mars 2002, avaient inclus 401 patients, la majorité étant des myopathes (n = 251, tableau III). Soixante pour cent des patients sont en ventilation non invasive, 40 % en ventilation invasive par trachéotomie. D ores et déjà, on peut constater que la mortalité est plus faible que dans la population générale d insuffisants respiratoires traités à domicile, ce qui est en accord avec les données déjà disponibles (15). La qualité de vie, notamment dans la dystrophie de Duchenne de Boulogne, est supérieure à ce que l on pourrait a priori penser dans une population d adolescents très handicapés et très dépendants (15, 16). La ventilation non invasive, qui est un moyen de plus en plus répandu, nécessite une surveillance très attentive. Nous avons ainsi noté que 20 % environ des patients traités par ce moyen restaient hypercapniques sous ventilation (PaCO 2 supérieure ou égale à 45 mmhg). Cela nous a conduit à réfléchir sur l interface (type de masque), la mesure systématique des fuites, en particulier durant le sommeil. La ventilation invasive est plus efficace, mais elle n est pas toujours acceptée par le patient : elle impose des contraintes supplémentaires (changement de canule par exemple), et nécessite Tableau III. Principales myopathies suivies dans l étude multicentrique (n = 251). Dystrophie musculaire de Duchenne 104 Dystrophie musculaire de Becker 14 Dystrophie des ceintures 29 Dystrophie de Steinert 39 Myopathie congénitale 7 Déficit en maltase acide 15 Myopathie congénitale 11 Autres 32 n 140

5 Figure 1. Exemple d adaptation d un respirateur sur un fauteuil roulant électrique. Noter que le poids de la machine est un point crucial : un poids excessif peut modifier le centre de gravité et rendre inopérant le système de propulsion du fauteuil. Cette adaptation doit être faite par un professionnel. des précautions particulières (surveillance systématique de la trachée, choix des canules, adaptation pour maintenir la parole, formation de personnel à l aspiration trachéale). D une façon plus générale, il ne faut pas oublier que ce mode de ventilation doit être adapté pour le domicile. Il faut donc utiliser des méthodes simples, des machines robustes, penser à la sécurité (batterie autonome), pouvoir adapter la machine de ventilation sur le fauteuil roulant (figure 1). Pour aider le prescripteur, l institut Garches (association loi 1901) a récemment créé un site Internet où sont présentés les différents modèles de canules et de masques disponibles dans le commerce ( CONCLUSION La prise en charge des myopathes adultes a fait des progrès substantiels depuis une dizaine d années. Il n en reste pas moins que d importants efforts doivent être poursuivis, tant en termes de soins (renforcement des réseaux de soins) qu en termes de recherche physiopathologique (compréhension du mécanisme de l atteinte respiratoire) et de recherche clinique appliquée (résultats obtenus en termes de morbidité, de mortalité, de qualité de vie, précision des indications). Il faudrait poser à plus grande échelle les problèmes de santé publique et de politique sociale : définition des structures optimales, coût réel de la prise en charge, conseils adaptés, formation des médecins et des personnels paramédicaux. R É F É R E N C E S B I B L I O G R A P H I Q U E S 1. Gibson B. Long-term ventilation for patients with Duchenne muscular dystrophy. Chest 2001 ; 119 : Rumbak MJ, Walker RM. Should patients with neuromuscular disease be denied the choice of the treatment of mechanical ventilation. Chest 2001 ; 119 : Miller RG, Rosenberg JA, Gelinas DF et al. and the ALS practice parameters task force. Practice parameter : the care of the patient with amyotrophic lateral sclerosis (an evidence-based review). Report of the Quality Standards Subcommittee of the American Academy of Neurology. Neurology 1999 ; 52 : Smith PEM, Calverley PMA, Edwards RHT, Evans GA, Campbell EJM. Practical problems in the respiratory care of patients with muscular dystrophy. N Engl J Med 1987 ; 316 : Raphael JC, Gajdos P, de Lattre J. Handicap respiratoire chronique d origine neuromusculaire. Physiopathologie. Perspectives thérapeutiques. In : Fonction diaphragmatique. Travail respiratoire, Limoges, mai Monographie de la Société de réanimation de langue française. Expansion scientifique éd., 1987 ; Macklem PT. Muscular weakness and respiratory function. N Engl J Med 1986 ; 314 : Raphael JC. Ventilation mécanique à domicile dans la dystrophie musculaire de Duchenne de Boulogne. Ventilation de nécessité et ventilation de prévention. Rev Mal Respir 1987 ; 4 : Raphael JC, Chevret S, Chastang Cl, Bouvet F and the French multicentric group. A prospective multicentre study of home mechanical ventilation in Duchenne de Boulogne muscular dystrophy. Eur Respir Rev 1992 ; 2 : Raphael JC, Chevret S, Chastang Cl, Bouvet F. Home mechanical ventilation in Duchenne s muscular dystrophy : in search of a therapeutic strategy. Eur Respir Rev 1993 ; 3 : Conference consensus. Clinical indications for noninvasive positive pressure ventilation in chronic respiratory failure due to restrictive lung disease, COPD, and nocturnal hypoventilation. A consensus conference report. Chest 1999 ; 116 : Hillberg RE, Johnson DC. Noninvasive ventilation. N Engl J Med 1997 ; 337 : Bach JR. Management of neuromuscular ventilatory failure by 24 hour non-invasive intermittent positive pressure ventilation. Eur Respir Rev 1993 ; 3 : De Troyer A, Deisser P. The effects of intermittent positive pressure breathing on patients with respiratory muscle weakness. Am Rev Respir Dis 1981 ; 124 : Raphael JC, Chevret S, Chastang Cl, Bouvet F and the French multicenter cooperative group on home mechanical ventilation assistance in Duchenne de Boulogne muscular dystrophy. Randomized trial of preventive nasal ventilation in Duchenne muscular dystrophy. Lancet 1994 ; 343 : Raphael JC, Chevret S, Auriant I, Clair B, Gajdos P. Ventilation à domicile au long cours dans les maladies neurologiques de l adulte. Rev Mal Respir 1998 ; 15 : Raphael JC, Dazord A, Jaillard P et al. Indices de satisfaction des patients atteints d une dystrophie musculaire de Duchenne de Boulogne et ventilés à domicile. Rev Neurol 2002 ; 158 : Remerciements Nous remercions les membres de l étude multicentrique, les associations pour insuffisants respiratoires et, notamment, l ADEP (Association d entraide des polios et handicapés) et l AFM (Association française de lutte contre les myopathies), qui a financé l étude multicentrique. 141

Groupe 1 somnovni 12/12/14

Groupe 1 somnovni 12/12/14 Recommandations HAS 2014! Pas encore parues indications VNI! Indication VNI en cas d une hypoventilation alveolaire = Hypercapnie : " PtCO2 nocturne > 50 mmhg " Et/ou d une PaCO2 diurne > 45 mmhg! Cas

Plus en détail

Ventilation mécanique à domicile

Ventilation mécanique à domicile RÉVISION DE CATÉGORIES HOMOGÈNES DE DISPOSITIFS MÉDICAUX Ventilation mécanique à domicile Dispositifs médicaux et prestations associées pour traitement de l insuffisance respiratoire Date de validation

Plus en détail

Le sevrage de la trachéotomie

Le sevrage de la trachéotomie Le sevrage de la trachéotomie Journée de formation «infirmière» et «kinésithérapeute» SKR. Maison de la réanimation Paris 01 / 06 / 2012 Dr G.Beduneau Réanimation Médicale CHU ROUEN gaetan.beduneau@chu-rouen.fr

Plus en détail

LISTE DES PRODUITS ET DES PRESTATIONS REMBOURSABLES (LPPR) POUR LE TRAITEMENT DE L INSUFFISANCE RESPIRATOIRE

LISTE DES PRODUITS ET DES PRESTATIONS REMBOURSABLES (LPPR) POUR LE TRAITEMENT DE L INSUFFISANCE RESPIRATOIRE LISTE DES PRODUITS ET DES PRESTATIONS REMBOURSABLES (LPPR) POUR LE TRAITEMENT DE L INSUFFISANCE RESPIRATOIRE Code Désignation OXYGENOTHERAPIE A LONG TERME EN POSTE FIXE Date JO Entente préalable Surveillance

Plus en détail

Maladies neuromusculaires

Maladies neuromusculaires Ministère de la Santé et des Solidarités Direction Générale de la Santé Informations et conseils Maladies neuromusculaires Lisez attentivement ce document et conservez-le soigneusement avec la carte de

Plus en détail

Maladies neuromusculaires, conséquences respiratoires, rééducation : aspects pédiatriques

Maladies neuromusculaires, conséquences respiratoires, rééducation : aspects pédiatriques Maladies neuromusculaires, conséquences respiratoires, rééducation : aspects pédiatriques Dr Anne DESCOTES MPR Unité de coordination en rééducation pédiatrique CHU Grenoble Dr Isabelle PIN pneumo pédiatre

Plus en détail

La ventilation non invasive aux soins intensifs

La ventilation non invasive aux soins intensifs La ventilation non invasive aux soins intensifs Martin Lessard MD Service de soins intensifs, CHA Division de soins intensifs adultes Université Laval 3 mars 2011 BiPAP (Bi-level Positive Airway Pressure)

Plus en détail

NAVA pourquoi pas. Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc.

NAVA pourquoi pas. Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc. NAVA pourquoi pas Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc. 7e Symposium en thérapie respiratoire HSCM 1 décembre 2012 Le mode NAVA o Neurally Adjusted Ventilatory Assist Neuro-Asservissement

Plus en détail

Liste des centres du sommeil homologués par la Société Française de Recherche et Médecine du Sommeil

Liste des centres du sommeil homologués par la Société Française de Recherche et Médecine du Sommeil Liste des centres du sommeil homologués par la Société Française de Recherche et Médecine du Sommeil Cette liste n est pas exhaustive. Le classement est effectué par ordre alphabétique de région (Alsace,

Plus en détail

Orthèse Narval O.R.M. L orthèse innovante et confortable dans le traitement du SAOS

Orthèse Narval O.R.M. L orthèse innovante et confortable dans le traitement du SAOS rthèse Narval.R.M. L orthèse innovante et confortable dans le traitement du SAS Traitement du SAS par orthèse Narval.R.M. Entre 19 et 27% 1-2 des patients apnéiques traités par pression positive continue

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

recommandations pour les médecins de famille

recommandations pour les médecins de famille BPCO: recommandations pour les médecins de famille BPCO: recommandations pour les médecins de famille Dr. med. Werner Karrer, Prof. Dr. med. Jörg D. Leuppi Les médecins de famille jouent un rôle central

Plus en détail

Maladie neuromusculaire

Maladie neuromusculaire Définitions Maladie neuromusculaire Les maladies neuromusculaires font référence à un groupe de maladies qui affectent la motricité. Ces maladies se manifestent à des degrés divers par la dégénérescence

Plus en détail

COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE

COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE COMMENT DEVENIR KINÉSITHÉRAPEUTE DESCRIPTION DU MÉTIER Le masseur-kinésithérapeute ou «kiné» dans le langage courant, effectue sur prescription médicale des actes de gymnastique médicale, de massage, de

Plus en détail

Dystrophie musculaire

Dystrophie musculaire Définition Les maladies neuromusculaires font référence à un groupe de maladies qui affectent la motricité. Ces maladies se manifestent à des degrés divers par la dégénérescence et l affaiblissement progressif

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

Référentiel de compétences et d aptitudes du masseur kinésithérapeute de réanimation (MKREA) en secteur adulte

Référentiel de compétences et d aptitudes du masseur kinésithérapeute de réanimation (MKREA) en secteur adulte Réanimation DOI 10.1007/s13546-011-0243-1 RÉFÉRENTIEL / GUIDELINES Référentiel de compétences et d aptitudes du masseur kinésithérapeute de réanimation (MKREA) en secteur adulte Guide to skills and abilities

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

Marseille 21 > 23. Novembre

Marseille 21 > 23. Novembre Marseille P a R C C H A N O T 21 > 23 Novembre 2013 PROGRAMME PROVISOIRE APPEL À COMMUNICATION INSCRIPTION Conférences plénières Le sommeil des animaux I. Tobler Syndrome d apnée : potentiel des biomarqueurs

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Place et conditions de réalisation de la polysomnographie et de la polygraphie respiratoire dans les troubles du sommeil

Place et conditions de réalisation de la polysomnographie et de la polygraphie respiratoire dans les troubles du sommeil TEXTE COURT DU RAPPORT D ÉVALUATION TECHNOLOGIQUE Place et conditions de réalisation de la polysomnographie et de la polygraphie respiratoire dans les troubles du sommeil Mai 2012 Service évaluation des

Plus en détail

Rencontre ENTRAIDE POLIOMYELITE GRAND OUEST

Rencontre ENTRAIDE POLIOMYELITE GRAND OUEST Rencontre ENTRAIDE POLIOMYELITE GRAND OUEST Jeudi 17 Avril 2014 Relais du Bois de Sœuvres, Vern-sur-Seiche (35). Mot d accueil de la part de Francis Renard, directeur de la délégation d Ille-et-Vilaine

Plus en détail

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Dans son avis de 2012 «L assurance maladie : les options du HCAAM» qui synthétise l ensemble

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3

A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3 Chapitre 121 La ventilation non invasive (VNI) de l enfant A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3 1. Définition La VNI se définit comme une technique destinée à augmenter la ventilation alvéolaire sans utiliser

Plus en détail

Oxygénothérapie à domicile

Oxygénothérapie à domicile RÉVISION DE CATÉGORIES HOMOGÈNES DE DISPOSITIFS MÉDICAUX Dispositifs médicaux et prestations associées pour traitement de l insuffisance respiratoire et de l apnée du sommeil Oxygénothérapie à domicile

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

Objectifs et Modalités. Présentation : Dr M. Hours, INRETS

Objectifs et Modalités. Présentation : Dr M. Hours, INRETS Objectifs et Modalités Présentation : Dr M. Hours, INRETS Objectifs du projet Identifier les facteurs pronostiques de handicap et/ou de mauvaise réinsertion des victimes d accidents de la circulation Sous-

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Urgent- information de sécurité

Urgent- information de sécurité Urgent- information de sécurité Risque augmenté de décès cardiovasculaire chez les patients insuffisants cardiaques chroniques symptomatiques avec une fraction d'éjection du ventricule gauche (FEVG) altérée,

Plus en détail

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES Enseignement du Deuxième Cycle des Etudes Médicales Faculté de Médecine de Toulouse Purpan et Toulouse Rangueil Module I «Apprentissage de l exercice médical» Coordonnateurs Pr Alain Grand Pr Daniel Rougé

Plus en détail

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation

Plus en détail

Evaluation péri-opératoire de la tolérance à l effort chez le patient cancéreux. Anne FREYNET Masseur-kinésithérapeute CHU Bordeaux

Evaluation péri-opératoire de la tolérance à l effort chez le patient cancéreux. Anne FREYNET Masseur-kinésithérapeute CHU Bordeaux Evaluation péri-opératoire de la tolérance à l effort chez le patient cancéreux Anne FREYNET Masseur-kinésithérapeute CHU Bordeaux Je déclare n avoir aucun conflit d intérêt en lien avec cette présentation

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

LA FIN DE VIE AUX URGENCES: LES LIMITATIONS ET ARRÊTS DES THÉRAPEUTIQUES ACTIVES. Dr Marion DOUPLAT SAMU- Urgences Timone

LA FIN DE VIE AUX URGENCES: LES LIMITATIONS ET ARRÊTS DES THÉRAPEUTIQUES ACTIVES. Dr Marion DOUPLAT SAMU- Urgences Timone LA FIN DE VIE AUX URGENCES: LES LIMITATIONS ET ARRÊTS DES THÉRAPEUTIQUES ACTIVES Dr Marion DOUPLAT SAMU- Urgences Timone SOMMAIRE 1. La mort aux urgences 2. Les Limitations et Arrêts des Thérapeutiques

Plus en détail

L amyotrophie spinale proximale

L amyotrophie spinale proximale L amyotrophie spinale proximale Amyotrophie spinale infantile Amyotrophie spinale de l adulte La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec

Plus en détail

Complément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile

Complément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2001/01-01/a0010017.htm Bulletin Officiel n 2001-1 Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins Page 1 sur 6 Complément à la circulaire DH/EO 2 n

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES Première Journée du Centre Intégré Nord Francilien de prise en charge de l obésité de l adulte et de l enfant REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Plus en détail

La dystrophie myotonique de Steinert

La dystrophie myotonique de Steinert La dystrophie myotonique de Steinert La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée

Plus en détail

Les définitions des saignements ACS/PCI

Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions classiques et leurs limites Les nouvelles définitions Des éléments pour de futures définitions François SCHIELE, CHU de BESANCON Définition «classique»,

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

Aides techniques et maladies neuromusculaires

Aides techniques et maladies neuromusculaires Aides techniques et maladies neuromusculaires Dr V Milhe de Bovis M Mognolle Médical 13 Mr Vergnettes AFM Pr Pouget Centre de référence des maladies neuromusculaires et de la SLA Dr L Bensoussan, Pr A

Plus en détail

Faut-il faire une corticothérapie prophylactique avant une césarienne élective pratiquée à 38 SA?

Faut-il faire une corticothérapie prophylactique avant une césarienne élective pratiquée à 38 SA? Faut-il faire une corticothérapie prophylactique avant une césarienne élective pratiquée à 38 SA? (césarienne élective = césarienne pratiquée "à froid", en dehors du travail) C Dageville réanimation néonatale,

Plus en détail

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES DOSSIER D ADMISSION 1/6 Date d'admission souhaitée : Date de la demande : Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES Renseignements administratifs

Plus en détail

Mieux informé sur la maladie de reflux

Mieux informé sur la maladie de reflux Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Assurance maladie grave

Assurance maladie grave ASSURANCE COLLECTIVE Le complément idéal à votre assurance collective Assurance maladie grave Votre partenaire de confiance. Assurance maladie grave La tranquillité d esprit à votre portée Les progrès

Plus en détail

Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques

Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques France MARCHAND Nagi MIMASSI Psychologue clinicienne stagiaire doctorante Praticien hospitalier Consultation des douleurs chroniques

Plus en détail

DIAGNOSTIC DE L EMBOLIE PULMONAIRE DANS LE CONTEXTE PERI-OPERATOIRE

DIAGNOSTIC DE L EMBOLIE PULMONAIRE DANS LE CONTEXTE PERI-OPERATOIRE DIAGNOSTIC DE L EMBOLIE PULMONAIRE DANS LE CONTEXTE PERI-OPERATOIRE Marc Righini Service d Angiologie et d Hémostase, Département de Médecine Interne Générale, Hôpitaux Universitaires de Genève, Suisse,

Plus en détail

Droits des personnes malades en fin de vie

Droits des personnes malades en fin de vie R S L S Droits des personnes malades en fin de vie Dr. R. Mislawski Médecin coordonnateur, Docteur en droit Sommaire Introduction 1 Domaine de la loi 2 Conditions de fond de mise en œuvre de la loi 3 Critères

Plus en détail

admission aux urgences

admission aux urgences Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

PROJET DE MEDECINE A. HISTOIRE ET PROJET DE L ETABLISSEMENT ET DU SERVICE

PROJET DE MEDECINE A. HISTOIRE ET PROJET DE L ETABLISSEMENT ET DU SERVICE 1 PROJET DE MEDECINE A. HISTOIRE ET PROJET DE L ETABLISSEMENT ET DU SERVICE Le Centre Hospitalier de SOMAIN a achevé sa restructuration en 1999 avec la fermeture de plusieurs services actifs (maternité,

Plus en détail

Insuffisance cardiaque et télémédecine: Exemple du Projet E care : prise en charge à domicile des insuffisants cardiaques en stade III

Insuffisance cardiaque et télémédecine: Exemple du Projet E care : prise en charge à domicile des insuffisants cardiaques en stade III Insuffisance cardiaque et télémédecine: Exemple du Projet E care : prise en charge à domicile des insuffisants cardiaques en stade III de la NYHA Emmanuel ANDRES et Samy TALHA Service de Médecine Interne,

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Incontinence anale du post-partum

Incontinence anale du post-partum Incontinence anale du post-partum Laurent Abramowitz Unité de proctologie médico-chirurgicale de l hôpital Bichat, Paris Et cabinet libéral Prévalence Inc anale France (1) : 11% > 45 ans Damon et al (2):Pop

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

Masseur Kinésithérapeute

Masseur Kinésithérapeute CP Concours Prépa Santé Optimum : 896 h/an Access : 700 h/an de septembre à mai Masseur Kinésithérapeute Le Métier de Masseur Kinésithérapeute Le kinésithérapeute assure la rééducation des personnes atteintes

Plus en détail

La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO)

La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO) La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO) Définition La définition scientifique de la BPCO est la suivante : «maladie chronique et lentement progressive caractérisée par une diminution non complètement

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

COMMISSION NATIONALE D EVALUATION DES DISPOSITIFS MEDICAUX ET DES TECHNOLOGIES DE SANTE. AVIS DE LA COMMISSION 08 février 2011 CONCLUSIONS

COMMISSION NATIONALE D EVALUATION DES DISPOSITIFS MEDICAUX ET DES TECHNOLOGIES DE SANTE. AVIS DE LA COMMISSION 08 février 2011 CONCLUSIONS COMMISSION NATIONALE D EVALUATION DES DISPOSITIFS MEDICAUX ET DES TECHNOLOGIES DE SANTE AVIS DE LA COMMISSION 08 février 2011 Nom : Modèles et références retenus : Fabricant : Demandeur : Données disponibles

Plus en détail

Voyages et sclérose en plaques

Voyages et sclérose en plaques Voyages et sclérose en plaques Merck Serono Maladies Neurodégénératives 2 Nous remercions le Docteur Dominique Audry, présidente du réseau Bourguignon de la SEP pour sa collaboration à la rédaction de

Plus en détail

Controverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine

Controverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine Controverse UDM télésurveillée Pour P. Simon Association Nationale de Télémédecine Controverse Peut-on être en 2013 opposé au développement de la télémédecine? Pourquoi les patients en insuffisance rénale

Plus en détail

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Trousse d information L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Novembre 2004 L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé L approche populationnelle

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour

Plus en détail

FICHE 9 LES MALADIES NEUROMUSCULAIRES

FICHE 9 LES MALADIES NEUROMUSCULAIRES LES MALADIES NEUROMUSCULAIRES QU APPELLE-T-ON MALADIE NEUROMUSCULAIRE? Les maladies neuromusculaires se traduisent pour la plupart par une perte de force musculaire transitoire (myasthénie, paralysies

Plus en détail

prise en charge médicale dans une unité de soins

prise en charge médicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Nouveautés dans Asthme & MPOC

Nouveautés dans Asthme & MPOC Nouveautés dans Asthme & MPOC Dr Gilles Côté Pneumologue CSSSGatineau Pavillon de Hull 31 Janvier 2014 Conflit d intérêt Aucun 2 1 Objectifs A la fin de cette capsule, le participant pourra identifier

Plus en détail

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

prise en charge paramédicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3 Efficacité de la stimulation transcutanée chronique du nerf tibial postérieur dans l hyperactivité vésicale de la femme atteinte de Maladie de Parkinson ou d Atrophie Multisystématisée A. Ohannessian 1,2,4,

Plus en détail

La réadaptation professionnelle des travailleurs lombalgiques : Présentation d'un modèle canadien

La réadaptation professionnelle des travailleurs lombalgiques : Présentation d'un modèle canadien Hôpital Cochin Samedi 1 er avril 2006 Forum Saint Jacques La réadaptation professionnelle des travailleurs lombalgiques : Présentation d'un modèle canadien Dr Jean-Baptiste Fassier 1,2 Centre d Etude et

Plus en détail

COMPTE RENDU D ACCREDITATION DE L'HOPITAL ET INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS CROIX-ROUGE FRANÇAISE

COMPTE RENDU D ACCREDITATION DE L'HOPITAL ET INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS CROIX-ROUGE FRANÇAISE COMPTE RENDU D ACCREDITATION DE L'HOPITAL ET INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS CROIX-ROUGE FRANÇAISE Chemin de la Bretèque 76230 BOIS-GUILLAUME Mois de juin 2001 SOMMAIRE COMMENT LIRE LE «COMPTE

Plus en détail

Session Diagnostic. organisme gestionnaire du développement professionnel continu. www.cardiosleep.fr

Session Diagnostic. organisme gestionnaire du développement professionnel continu. www.cardiosleep.fr Session Diagnostic organisme gestionnaire du développement professionnel continu www.cardiosleep.fr UN CONSTAT 1 patient sur 3 est atteint de Troubles Respiratoires du Sommeil (TRS) en cardiologie. Les

Plus en détail

La chirurgie dans la PC

La chirurgie dans la PC La chirurgie dans la PC GF PENNECOT Marchant ou déambulant Grand handicapé Kinésith sithérapie Appareillage Médicaments Chirurgie neuro ortho LESION NEUROLGIQUE STABLE Spasticité Perte de la sélectivit

Plus en détail

Vaccination contre la grippe saisonnière

Vaccination contre la grippe saisonnière le point sur risques infectieux > Vaccinations Vaccination contre la grippe saisonnière Questions / Réponses - Professionnels de santé Document élaboré le 14 octobre 2014 1 - Quand a lieu la campagne de

Plus en détail

La télémédecine, complément nécessaire de l exercice médical de demain. Dr Pierre SIMON Président de l Association Nationale de Télémédecine (ANTEL)

La télémédecine, complément nécessaire de l exercice médical de demain. Dr Pierre SIMON Président de l Association Nationale de Télémédecine (ANTEL) La télémédecine, complément nécessaire de l exercice médical de demain Dr Pierre SIMON Président de l Association Nationale de Télémédecine (ANTEL) Angers FHF 13 septembre 2012 Ce qui a changé dans l exercice

Plus en détail

o Non o Non o Oui o Non

o Non o Non o Oui o Non Enquête générale (à remplir une fois) [ ] = plusieurs réponses possibles o = une seule réponse possible Date de votre réponse à ce questionnaire Nombre de lits dans l'unité Connaissez-vous l incidence

Plus en détail

admission directe du patient en UNV ou en USINV

admission directe du patient en UNV ou en USINV Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014 Etude descriptive des accidents hémorragiques sous Nouveaux Anticoagulants Oraux au Service d Accueil des Urgences du CHU de Besançon entre janvier 2012 et janvier 2014 { Dr Claire KANY SAMU Besançon KEPKA

Plus en détail

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs Vivre avec une artérite des membres inférieurs Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

FORMATIONS POUR LA SANTÉ À DOMICILE

FORMATIONS POUR LA SANTÉ À DOMICILE FORMATIONS POUR LA SANTÉ À DOMICILE CHARTE DE QUALITÉ L objectif de Trajectoire Santé est de contribuer, par des actions de formation professionnelle, à l amélioration de la qualité, de la sécurité et

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

Soins infirmiers et gestion des risques

Soins infirmiers et gestion des risques Soins infirmiers et gestion des risques I. Principe de précaution Hippocrate disait «soulager le malade et ne pas lui nuire» Cet adage «primun non cere» est le principe de la base de la médecine II. La

Plus en détail

Une solution simple pour vos patients complexes

Une solution simple pour vos patients complexes Une solution simple pour vos patients complexes L appareil de ventilation mécanique leader du marché, le System One BiPAP autosv Advanced, simplifie le traitement des patients souffrant de troubles respiratoires

Plus en détail

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA. COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste

Plus en détail

droits des malades et fin de vie

droits des malades et fin de vie DOCUMENT à CONSERVER ET À EMPORTER si VOUS êtes HOSPITALISé droits des malades et fin de vie La loi Leonetti Le respect de la personne Le rôle de votre médecin L accès aux soins palliatifs Photo couverture

Plus en détail

eduscol Santé et social Enseignement d'exploration

eduscol Santé et social Enseignement d'exploration eduscol Consultation nationale sur les programmes Projets de programmes de la classe de seconde générale et technologique Santé et social Enseignement d'exploration L'organisation de la consultation des

Plus en détail

Evaluation d un nouveau vidéo endoscope bronchique à usage unique avec canal opérateur en réanimation

Evaluation d un nouveau vidéo endoscope bronchique à usage unique avec canal opérateur en réanimation Evaluation d un nouveau vidéo endoscope bronchique à usage unique avec canal opérateur en réanimation Mémoire de DESC de réanimation Soutenu le 10 décembre 2014 par le Dr Julie Mankikian Directeur de mémoire:

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques SIP Août 2010 Route : 354 Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques Août 2010 1 Table des matières 1. Présentation du service p 3 2. Pathologies les plus courantes aux SIP. P 5 3. Objectifs de stage p

Plus en détail