IYAAKWAAMUWAAWIN! Wemindji 2009

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1 IYAAKWAAMUWAAWIN! Wemindji 2009

2 PLAN SPÉCIAL D ORGANISATION POUR LA PROTECTION CONTRE LES INCENDIES DE FORÊT DANS LA PORTION DU TERRITOIRE DE LA BAIE-JAMES SITUÉE DANS LA SECTION D INTENSITÉ DE PROTECTION RESTREINTE 2009

3 Zone de protection RESTREINTE Zone de protection INTENSIVE Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) détermine les limites de protection intensive et de protection restreinte sur tout le territoire du Québec.

4 Les feux de foudre sont fréquents et l occupation et l utilisation de ce territoire sont plus grandes qu auparavant. Le plan spécial d organisation pour la protection consiste à maintenir sur le territoire une petite équipe d experts.

5 Chef de base : Stéphane Morissette Le Chef de base a pour tâche de réaliser le plan spécial d'organisation pour la protection des forêts contre le feu approuvé par la SEBJ, Hydro-Québec et le MAINC. Relève du Chef des opérations terrestres (Luc Dugas) situé à la base principale de Val d Or. Il a la charge de deux analystes en comportement d'incendie de forêt.

6 Deux spécialistes en comportement d incendie Les analystes participent aux surveillances aériennes et fournissent à la base de LG-2 toutes les informations pertinentes concernant les incendies découverts et sous observations. Lorsqu'un analyste est en mission, l'autre appuie le chef de base dans le centre des opérations. Michel Vallée

7 Normand Lacour Les analystes dispensent le programme de formation à l'intention des équipes d'intervention dans les différentes communautés. Les cours de combattants qualifiés et les rappels sont donnés tous les ans. Ils assurent également le programme de prévention, la supervision des agents de bureau et coordonnent le travail de l'avion de surveillance et du pilote.

8 Préposés aux communications Robert Firlotte et Geneviève Duchesne Les préposés assurent les communications entre l'avion, les analystes, le centre d'opération de Radisson et entre le centre d'opération et la base principale de Val-d'Or. Ils procèdent aux entrées de données météo quotidiennes. Ils participent aux activités du centre d'opération (ex.: mise à jour de l information sur la situation des feux et la cartographie des périmètres d incendies).

9 Pilote : Jean-Charles Fleury Le pilote effectue les missions de surveillance en compagnie d'un analyste selon les itinéraires commandés. D'autres missions aériennes peuvent être demandées pour répondre au plan spécial d'organisation.

10 Les responsabilités de cette équipe sont : a) D informer et éduquer les résidents et les utilisateurs du territoire sur les dangers associés aux incendies de forêts. b) D assurer la surveillance des incendies et d informer les autorités concernées.

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12 Prévention Contacts réguliers avec les responsables tel que les Agents de Sécurité Publique des villages autochtones. Recommandations aux responsables sur la gestion de la végétation autour de leur communauté. - Zone coupe-feu - Zone d atténuation

13 Prévention Diffusion du matériel de prévention aux résidants des communautés. Publication de messages de prévention dans les médias locaux et nationaux. Recommandations aux responsables à la pertinence de munir leurs installations en forêt de dispositifs visant leur protection en cas de feu de forêt. Diffusion des indices journaliers de sécheresse.

14 Détection Des missions de surveillance aérienne sont organisées sur le territoire de la Baie James en fonction des conditions météorologiques et des indices d inflammabilité. Le pilote, accompagné d un analyste, effectue ces missions à bord d un appareil bi-moteur. Une attention particulière est portée à la détection lorsqu'il y a présence de foudre. L'avion est muni d'un système de communications adéquat.

15 Détection Des contacts sont pris avec les compagnies d'aviation opérant sur le territoire pour que tout incendie de forêt soit rapporté rapidement. Le numéro de téléphone de la base d opération de LG-2 est largement diffusé sur l'ensemble du territoire pour que les incendies soient rapportés rapidement.

16 PRÉSUPPRESSION et SUPPRESSION Plan de combat Lorsque la sécurité des personnes et des biens à caractère communautaire semble menacée par des incendies de forêt, le plan spécial d organisation à la Baie-James prévoit que les circonstances suivantes peuvent justifier une intervention sur un incendie de forêt: La sécurité des personnes et des biens sont menacée. Les ressources humaines et matérielles requises sont disponibles à la Société de protection.

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18 Le Ministère des Affaires Indiennes du Nord du Canada (MAINC) a la responsabilité exclusive à l égard des frais de suppression contractés sur les terres de juridiction fédérale. Les communautés locales peuvent combattre un incendie de forêt avec leur propre équipes d intervention. La Société assure la formation du personnel et peut agir à titre de conseiller et même déployer, à partir de la protection intensive, des équipes de combat lorsque disponibles.

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20 Lorsque les incendies de forêt sont localisés et rapportés, l'analyste procède à une prévision de comportement pour la journée et pour les journées subséquentes si nécessaire. La priorité est donnée en premier à tout incendie menaçant des vies humaines, en deuxième lieu aux résidences et en troisième aux installations.

21 Toutes les informations relatives aux incendies de forêt seront fournies à l Agent de Sécurité Publique. Cette personne sera l'unique interlocuteur entre la Société et la communauté concernée. Concernant les évacuations, la Société fournit les informations pour une prise de décisions et celles-ci sont prises et appliquées par les autorités concernés.

22 Formation Le personnel de la SOPFEU sur le territoire donne la formation requise aux équipes d'intervention des communautés autochtones.

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26 Équipement de lutte La Société ne possède aucun équipement de suppression dédié à ce plan spécial d'organisation. Au besoin, on pourrait utiliser l'équipement disponible dans la section de protection intensive. Les communautés cries possèdent certains équipements qu'ils peuvent utiliser pour protéger leurs installations.

27 Stations météo Des prévisions de comportement d incendie précises dépendent de 16 stations météorologiques situées à des points stratégiques sur l ensemble du territoire. Ces stations transmettent des données comme la température, la direction et la vitesse du vent, l humidité relative et les quantités de précipitations. Les données sont transmises toutes les heures via satellite et sont utilisées pour formuler une prévision de comportement, nécessaire aux comité d urgence afin de prendre des décisions en ce qui concerne la sécurité de leur communauté.

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