Un schéma Volumes finis MUSCL pour les équations d Euler compressibles en axisymétrique

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Un schéma Volumes finis MUSCL pour les équations d Euler compressibles en axisymétrique"

Transcription

1 Un schéma Volumes finis MUSCL pour les équations d Euler compressibles en axisymétrique Rachid Touzani, David Rochette Université Blaise Pascal, Clermont Ferrand, France Stéphane Clain Université de Toulouse, France 8 avril 2009 Séminaire EPFL R. Touzani 1/35

2 Objectif : Simulation numérique de torches à plasma inductives (ICP : Inductively Coupled Plasma Torch) L étude fait partie d un TRP (Technology Research Program) de l ESA (European Space Agency) Principe : La torche à plasma est une méthode d analyse chimique permettant de doser les éléments d un échantillon. Elle consiste à ioniser l échantillon en l injectant dans un plasma (en général d Argon) : Les atomes sont ionisés par une flamme chaude (6 000 à K). L échantillon subit ainsi une fusion (solide), une vaporisation, puis une ionisation. La température est entretenue par induction magnétique (à l aide d un générateur HF). Les ions sont détectés soit par spectrométrie de masse soit par spectrométrie d émission. Séminaire EPFL R. Touzani 2/35

3 Objectif : Simulation numérique de torches à plasma inductives (ICP : Inductively Coupled Plasma Torch) L étude fait partie d un TRP (Technology Research Program) de l ESA (European Space Agency) Principe : La torche à plasma est une méthode d analyse chimique permettant de doser les éléments d un échantillon. Elle consiste à ioniser l échantillon en l injectant dans un plasma (en général d Argon) : Les atomes sont ionisés par une flamme chaude (6 000 à K). L échantillon subit ainsi une fusion (solide), une vaporisation, puis une ionisation. La température est entretenue par induction magnétique (à l aide d un générateur HF). Les ions sont détectés soit par spectrométrie de masse soit par spectrométrie d émission. Séminaire EPFL R. Touzani 2/35

4 Séminaire EPFL R. Touzani 3/35

5 Sommaire Un modèle pour les ICP Équations d Euler axisymétriques Une méthode de volumes finis Les schémas MUSCL Application aux équations d Euler Solutions stationnaires radiales Essais numériques Séminaire EPFL R. Touzani 4/35

6 Un modèle pour les ICP La modélisation mathématique de ce procédé tient en compte des différents effets entrant en jeu : Induction électromagnétique : On utilise un modèle de courants de Foucault (on néglige les courants de déplacement) quasi-statiques. La difficulté réside dans le fait qu une partie (inconnue) du gaz se transforme en plasma et devient donc conductrice. Dynamique des gaz : Il s agit d un écoulement compressible que l on suppose stationnaire. On utilise une description axisymétrique à cause de la géométrie du dispositif. Séminaire EPFL R. Touzani 5/35

7 Un modèle pour les ICP La modélisation mathématique de ce procédé tient en compte des différents effets entrant en jeu : Induction électromagnétique : On utilise un modèle de courants de Foucault (on néglige les courants de déplacement) quasi-statiques. La difficulté réside dans le fait qu une partie (inconnue) du gaz se transforme en plasma et devient donc conductrice. Dynamique des gaz : Il s agit d un écoulement compressible que l on suppose stationnaire. On utilise une description axisymétrique à cause de la géométrie du dispositif. Séminaire EPFL R. Touzani 5/35

8 Un modèle pour les ICP La modélisation mathématique de ce procédé tient en compte des différents effets entrant en jeu : Induction électromagnétique : On utilise un modèle de courants de Foucault (on néglige les courants de déplacement) quasi-statiques. La difficulté réside dans le fait qu une partie (inconnue) du gaz se transforme en plasma et devient donc conductrice. Dynamique des gaz : Il s agit d un écoulement compressible que l on suppose stationnaire. On utilise une description axisymétrique à cause de la géométrie du dispositif. Séminaire EPFL R. Touzani 5/35

9 Un modèle pour les ICP 1. L électromagnétisme Les équations des courants de Foucault s écrivent en régime quasi-statique (harmonique en temps) : 8 >< rot H = J iωµ 0 H + rot E = 0 >: J = σ E + J 0 J : Densité de courant J 0 : Courant source E : Champ électrique H : Champ magnétique ω : Pulsation du courant σ : Conductivité électrique µ 0 : Perméabilité magnétique du vide Séminaire EPFL R. Touzani 6/35

10 Un modèle pour les ICP 1. L électromagnétisme Les équations des courants de Foucault s écrivent en régime quasi-statique (harmonique en temps) : 8 >< rot H = J iωµ 0 H + rot E = 0 >: J = σ E + J 0 J : Densité de courant J 0 : Courant source E : Champ électrique H : Champ magnétique ω : Pulsation du courant σ : Conductivité électrique µ 0 : Perméabilité magnétique du vide Séminaire EPFL R. Touzani 6/35

11 Ici on a négligé le transport du courant par le fluide (En fait, on a J = σ (E + u B) + J 0 ). Dans ce modèle, on choisit de formuler le problème en champ électrique. On a ( rot rot E + iωµ0 σe = iωµ 0 J 0 dans R 3 E(x) = O( x 1 ) x où σ = σ(e) avec σ(e) = ( 0 si e e 0, > 0 sinon où e est l énergie interne et e 0 est l énergie nécessaire pour l ionisation. Séminaire EPFL R. Touzani 7/35

12 Ici on a négligé le transport du courant par le fluide (En fait, on a J = σ (E + u B) + J 0 ). Dans ce modèle, on choisit de formuler le problème en champ électrique. On a ( rot rot E + iωµ0 σe = iωµ 0 J 0 dans R 3 E(x) = O( x 1 ) x où σ = σ(e) avec σ(e) = ( 0 si e e 0, > 0 sinon où e est l énergie interne et e 0 est l énergie nécessaire pour l ionisation. Séminaire EPFL R. Touzani 7/35

13 Un modèle pour les ICP 2. L écoulement du gaz plasma On utilise les équations d Euler compressibles (on néglige les effets de la viscosité et de la diffusion thermique) avec les caractéristiques suivantes : Le mouvement du gaz est généré par la force de Lorentz (que l on moyenne sur une période). La source d énergie est donnée par l effet de Joule (moyennée également). (ρ u u) + p = ρ g + µ 0 Re (J H) 2 (ρ u) = 0 ((E + p) u) = 1 Re (J E) R 2 p = p(ρ, e) où u est la vitesse, p est la pression, ρ est la densité, g est le vecteur gravité, e est l énergie interne spécifique et E est l énergie totale définie par E = ρe ρ u 2, R est une source de rayonnement. Dans ce qui suit, on restreint au cas d un gaz idéal p = (γ 1) ρe γ : rapport des chaleurs spécifiques Séminaire EPFL R. Touzani 8/35

14 Un modèle pour les ICP 2. L écoulement du gaz plasma On utilise les équations d Euler compressibles (on néglige les effets de la viscosité et de la diffusion thermique) avec les caractéristiques suivantes : Le mouvement du gaz est généré par la force de Lorentz (que l on moyenne sur une période). La source d énergie est donnée par l effet de Joule (moyennée également). (ρ u u) + p = ρ g + µ 0 Re (J H) 2 (ρ u) = 0 ((E + p) u) = 1 Re (J E) R 2 p = p(ρ, e) où u est la vitesse, p est la pression, ρ est la densité, g est le vecteur gravité, e est l énergie interne spécifique et E est l énergie totale définie par E = ρe ρ u 2, R est une source de rayonnement. Dans ce qui suit, on restreint au cas d un gaz idéal p = (γ 1) ρe γ : rapport des chaleurs spécifiques Séminaire EPFL R. Touzani 8/35

15 Un modèle pour les ICP 2. L écoulement du gaz plasma On utilise les équations d Euler compressibles (on néglige les effets de la viscosité et de la diffusion thermique) avec les caractéristiques suivantes : Le mouvement du gaz est généré par la force de Lorentz (que l on moyenne sur une période). La source d énergie est donnée par l effet de Joule (moyennée également). (ρ u u) + p = ρ g + µ 0 Re (J H) 2 (ρ u) = 0 ((E + p) u) = 1 Re (J E) R 2 p = p(ρ, e) où u est la vitesse, p est la pression, ρ est la densité, g est le vecteur gravité, e est l énergie interne spécifique et E est l énergie totale définie par E = ρe ρ u 2, R est une source de rayonnement. Dans ce qui suit, on restreint au cas d un gaz idéal p = (γ 1) ρe γ : rapport des chaleurs spécifiques Séminaire EPFL R. Touzani 8/35

16 Équations d Euler axisymétriques On considère les équations d Euler compressibles évolutives. La géométrie du domaine suggère l utilisation d un modèle axisymétrique. On ne tient pas compte des sources (Joule et Lorentz) En notant par (r, θ, z) les coordonnées cylindriques et par (u r, u θ, u z ) les composantes d un vecteur dans ce système, on obtient le système d équations (tenant compte de l invariance en θ) : t (rρ) + r (rρur ) + z (rρuz ) = 0 t (rρur ) + r (rρu2 r + rp) + z (rρur uz ) = ρu2 θ + p t (rρuz ) + r (rρur uz ) + z (rρu2 z + rp) = 0 t (rρu θ) + r (rρu θu r ) + z (rρu θu z ) = ρu θ u r t (re) + r (rur (E + p)) + (ruz (E + p)) = 0 z p = (γ 1)ρe Séminaire EPFL R. Touzani 9/35

17 Équations d Euler axisymétriques On considère les équations d Euler compressibles évolutives. La géométrie du domaine suggère l utilisation d un modèle axisymétrique. On ne tient pas compte des sources (Joule et Lorentz) En notant par (r, θ, z) les coordonnées cylindriques et par (u r, u θ, u z ) les composantes d un vecteur dans ce système, on obtient le système d équations (tenant compte de l invariance en θ) : t (rρ) + r (rρur ) + z (rρuz ) = 0 t (rρur ) + r (rρu2 r + rp) + z (rρur uz ) = ρu2 θ + p t (rρuz ) + r (rρur uz ) + z (rρu2 z + rp) = 0 t (rρu θ) + r (rρu θu r ) + z (rρu θu z ) = ρu θ u r t (re) + r (rur (E + p)) + (ruz (E + p)) = 0 z p = (γ 1)ρe Séminaire EPFL R. Touzani 9/35

18 On peut écrire ce système sous la forme conservative : t (ru) + r (rfr (U)) + (rfz (U)) = G(U) z où : ρ ρu r ρu z 0 ρu r ρur 2 + p ρu r u z ρu U = Bρu z C, Fr (U) = B z u r C, Fz (U) = B ρuz ρu θ ρu θ u + p C r θ u A, G(U) = θ 2 + p B 0 z ρu θ u A r E u r (E + p) u z (E + p) 0 Cette formulation fait intervenir une forme divergentielle pouvant être traitée par volumes finis, le reste étant traité comme terme source. Séminaire EPFL R. Touzani 10/35

19 Une méthode de volumes finis Considérons une triangulation du domaine Ω des paramètres (r, z). On note : T i : Triangle, 1 i n T e ij : Arête commune aux triangles T i et T j n ij = (n ij,r, n ij,z ) : Normale unité au triangle T i dirigée vers T j ν(i) : Ensemble des indices des (3) triangles voisins de T i En intégrant le système d équations sur un triangle T i et en utilisant le théorème de la divergence, on obtient Z Z Z d U(r, z, t) r dr dz + (F r (U)n ij,r + F z (U)n ij,z ) r dσ = G(U) dr dz dt T i T i T i Soit (t n = n δt) n N une subdivision uniforme de l intervalle [0, ). On a Z Z U(r, z, t n+1 ) r dr dz = U(r, z, t n ) r dr dz T i T i Z t n+1 Z (F r (U)n ij,r + F z (U)n ij,z ) r dσ dt t n T i Z t n+1 Z + G(U) dr dz dt t n T i Séminaire EPFL R. Touzani 11/35

20 Une méthode de volumes finis Considérons une triangulation du domaine Ω des paramètres (r, z). On note : T i : Triangle, 1 i n T e ij : Arête commune aux triangles T i et T j n ij = (n ij,r, n ij,z ) : Normale unité au triangle T i dirigée vers T j ν(i) : Ensemble des indices des (3) triangles voisins de T i En intégrant le système d équations sur un triangle T i et en utilisant le théorème de la divergence, on obtient Z Z Z d U(r, z, t) r dr dz + (F r (U)n ij,r + F z (U)n ij,z ) r dσ = G(U) dr dz dt T i T i T i Soit (t n = n δt) n N une subdivision uniforme de l intervalle [0, ). On a Z Z U(r, z, t n+1 ) r dr dz = U(r, z, t n ) r dr dz T i T i Z t n+1 Z (F r (U)n ij,r + F z (U)n ij,z ) r dσ dt t n T i Z t n+1 Z + G(U) dr dz dt t n T i Séminaire EPFL R. Touzani 11/35

21 Une méthode de volumes finis Considérons une triangulation du domaine Ω des paramètres (r, z). On note : T i : Triangle, 1 i n T e ij : Arête commune aux triangles T i et T j n ij = (n ij,r, n ij,z ) : Normale unité au triangle T i dirigée vers T j ν(i) : Ensemble des indices des (3) triangles voisins de T i En intégrant le système d équations sur un triangle T i et en utilisant le théorème de la divergence, on obtient Z Z Z d U(r, z, t) r dr dz + (F r (U)n ij,r + F z (U)n ij,z ) r dσ = G(U) dr dz dt T i T i T i Soit (t n = n δt) n N une subdivision uniforme de l intervalle [0, ). On a Z Z U(r, z, t n+1 ) r dr dz = U(r, z, t n ) r dr dz T i T i Z t n+1 Z (F r (U)n ij,r + F z (U)n ij,z ) r dσ dt t n T i Z t n+1 Z + G(U) dr dz dt t n T i Séminaire EPFL R. Touzani 11/35

22 On note Z Z Z Z T i = dr dz, T i r = r dr dz, e ij = dσ, e ij r = r dσ, T i T i e ij e ij et on définit l approximation Soit le flux approché : F n ij 1 δt e ij r Ui n 1 Z U(r, z, t n ) r dr dz. T i r T i Z t n+1 t n Z e ij (F r (U)n ij,r + F z (U)n ij,z ) r dσ dt et le terme source G n i 1 δt T i Z t n+1 Z t n T i G(U) dr dz dt. On définit alors le schéma T i r U n+1 i = T i r U n i δt X j ν(i) e ij r F n ij + δt T i G(U n i ) 1 i n T. Séminaire EPFL R. Touzani 12/35

23 On note Z Z Z Z T i = dr dz, T i r = r dr dz, e ij = dσ, e ij r = r dσ, T i T i e ij e ij et on définit l approximation Soit le flux approché : F n ij 1 δt e ij r Ui n 1 Z U(r, z, t n ) r dr dz. T i r T i Z t n+1 t n Z e ij (F r (U)n ij,r + F z (U)n ij,z ) r dσ dt et le terme source G n i 1 δt T i Z t n+1 Z t n T i G(U) dr dz dt. On définit alors le schéma T i r U n+1 i = T i r U n i δt X j ν(i) e ij r F n ij + δt T i G(U n i ) 1 i n T. Séminaire EPFL R. Touzani 12/35

24 On note Z Z Z Z T i = dr dz, T i r = r dr dz, e ij = dσ, e ij r = r dσ, T i T i e ij e ij et on définit l approximation Soit le flux approché : F n ij 1 δt e ij r Ui n 1 Z U(r, z, t n ) r dr dz. T i r T i Z t n+1 t n Z e ij (F r (U)n ij,r + F z (U)n ij,z ) r dσ dt et le terme source G n i 1 δt T i Z t n+1 Z t n T i G(U) dr dz dt. On définit alors le schéma T i r U n+1 i = T i r U n i δt X j ν(i) e ij r F n ij + δt T i G(U n i ) 1 i n T. Séminaire EPFL R. Touzani 12/35

25 Le schéma volumes finis est donc entièrement déterminé par le choix de Fij n et Gi n. Par exemple, le schéma de Rusanov contient à définir les flux : F n ij = 1 2 (Fr (U i ) + F r (U j ))n ij,r (Fz (U i ) + F z (U j ))n ij,z λ ij (U j U i ) où λ ij est assez grand pour garantir la stabilité. Autres schémas possibles : Godunov : Il consiste à résoudre exactement les problèmes de Riemann ainsi posés. HLL (Harten, Lax, Van Leer) : Résolution approchée des problèmes de Riemann HLLC (+ Contact) : Adaptation du schéma HCC aux discontinuités de contact. Séminaire EPFL R. Touzani 13/35

26 Le schéma volumes finis est donc entièrement déterminé par le choix de Fij n et Gi n. Par exemple, le schéma de Rusanov contient à définir les flux : F n ij = 1 2 (Fr (U i ) + F r (U j ))n ij,r (Fz (U i ) + F z (U j ))n ij,z λ ij (U j U i ) où λ ij est assez grand pour garantir la stabilité. Autres schémas possibles : Godunov : Il consiste à résoudre exactement les problèmes de Riemann ainsi posés. HLL (Harten, Lax, Van Leer) : Résolution approchée des problèmes de Riemann HLLC (+ Contact) : Adaptation du schéma HCC aux discontinuités de contact. Séminaire EPFL R. Touzani 13/35

27 Un schéma de deuxième ordre (MUSCL) Le premier schéma MUSCL (Monotonic Upwind Scheme for Conservation Laws) est dû à Van Leer ( 79) pour le cas 1-D. Il existe dans la littérature plusieurs extensions au cas multidimensionnel. T. Buffard, S. Clain et V. Clauzon ont proposé une nouvelle extension basée sur le calcul de dérivées directionnelles. Nous présentons cette extension pour le cas axisymétrique. Séminaire EPFL R. Touzani 14/35

28 Un schéma de deuxième ordre (MUSCL) Le premier schéma MUSCL (Monotonic Upwind Scheme for Conservation Laws) est dû à Van Leer ( 79) pour le cas 1-D. Il existe dans la littérature plusieurs extensions au cas multidimensionnel. T. Buffard, S. Clain et V. Clauzon ont proposé une nouvelle extension basée sur le calcul de dérivées directionnelles. Nous présentons cette extension pour le cas axisymétrique. Séminaire EPFL R. Touzani 14/35

29 Un schéma de deuxième ordre (MUSCL) Le premier schéma MUSCL (Monotonic Upwind Scheme for Conservation Laws) est dû à Van Leer ( 79) pour le cas 1-D. Il existe dans la littérature plusieurs extensions au cas multidimensionnel. T. Buffard, S. Clain et V. Clauzon ont proposé une nouvelle extension basée sur le calcul de dérivées directionnelles. Nous présentons cette extension pour le cas axisymétrique. Séminaire EPFL R. Touzani 14/35

30 Les schémas MUSCL Considérons la loi de conservation : u t + f (u) = 0 x R, t > 0 x Le schéma de base de volumes finis utilise une approximation constante par morceaux. Soit, par exemple, un schéma décentré du 1 er ordre : du i dt + f (u i ) f (u i 1 ) = 0 δx Ce schéma est connu pour être diffusif i.e. il lisse les chocs et discontinuités. Pour obtenir moins de diffusion numérique, on peut considérer une approximation linéaire par morceaux du type : du f (u i dt + i+ 1 ) f (u 2 i 1 ) 2 = 0 δx où u i+ 1 2 := 1 2 (u i + u i+1 ), u i 1 2 := 1 2 (u i 1 + u i ). Ce schéma est plus précis mais est oscillant (i.e. non TVD). Séminaire EPFL R. Touzani 15/35

31 Les schémas MUSCL Considérons la loi de conservation : u t + f (u) = 0 x R, t > 0 x Le schéma de base de volumes finis utilise une approximation constante par morceaux. Soit, par exemple, un schéma décentré du 1 er ordre : du i dt + f (u i ) f (u i 1 ) = 0 δx Ce schéma est connu pour être diffusif i.e. il lisse les chocs et discontinuités. Pour obtenir moins de diffusion numérique, on peut considérer une approximation linéaire par morceaux du type : du f (u i dt + i+ 1 ) f (u 2 i 1 ) 2 = 0 δx où u i+ 1 2 := 1 2 (u i + u i+1 ), u i 1 2 := 1 2 (u i 1 + u i ). Ce schéma est plus précis mais est oscillant (i.e. non TVD). Séminaire EPFL R. Touzani 15/35

32 Les schémas MUSCL Considérons la loi de conservation : u t + f (u) = 0 x R, t > 0 x Le schéma de base de volumes finis utilise une approximation constante par morceaux. Soit, par exemple, un schéma décentré du 1 er ordre : du i dt + f (u i ) f (u i 1 ) = 0 δx Ce schéma est connu pour être diffusif i.e. il lisse les chocs et discontinuités. Pour obtenir moins de diffusion numérique, on peut considérer une approximation linéaire par morceaux du type : du f (u i dt + i+ 1 ) f (u 2 i 1 ) 2 = 0 δx où u i+ 1 2 := 1 2 (u i + u i+1 ), u i 1 2 := 1 2 (u i 1 + u i ). Ce schéma est plus précis mais est oscillant (i.e. non TVD). Séminaire EPFL R. Touzani 15/35

33 SKIP : Schémas TVD La variation totale discrète est définie par : TV (u) = X i u i+1 u i. Un schéma est dit TVD (Total Variation Diminishing) si ou, après discrétisation en temps : d TV (u) 0 dt TV (u n+1 ) TV (u n ). Séminaire EPFL R. Touzani 16/35

34 On peut alors utiliser un schéma de type MUSCL : Les flux numériques f i± 1 2 et du 2ème ordre de f (u). f du i dt + i+ 1 f i δx = 0 correspondent à une combinaison non-linéaire d approximations du 1 er u u L j 1/ u R j 1/2. i-1. i. i+1. i+2... x Séminaire EPFL R. Touzani 17/35

35 On définit : u i± 1 2 = u i± 1 (u L i± 2 1, u R i± 2 1 ) 2 u L i+ 1 2 = u i φ(r i )(u i+1 u i ) u R i+ 1 2 = u i φ(r i+1)(u i+2 u i+1 ) r i = u i u i 1 u i+1 u i Le fonction φ est un limiteur de pente permettant d assurer que la solution obtenue est TVD, avec φ(r) = 0 si r 0, φ(1) = 1. Il existe dans la littérature une multitude de limiteurs de pente. Par exemple le limiteur minmod est défini par φ(r) = max(0, min(1, r)), lim φ(r) = 1. r Séminaire EPFL R. Touzani 18/35

36 On définit : u i± 1 2 = u i± 1 (u L i± 2 1, u R i± 2 1 ) 2 u L i+ 1 2 = u i φ(r i )(u i+1 u i ) u R i+ 1 2 = u i φ(r i+1)(u i+2 u i+1 ) r i = u i u i 1 u i+1 u i Le fonction φ est un limiteur de pente permettant d assurer que la solution obtenue est TVD, avec φ(r) = 0 si r 0, φ(1) = 1. Il existe dans la littérature une multitude de limiteurs de pente. Par exemple le limiteur minmod est défini par φ(r) = max(0, min(1, r)), lim φ(r) = 1. r Séminaire EPFL R. Touzani 18/35

37 Limiteurs de pente Séminaire EPFL R. Touzani 19/35

38 Les schémas MUSCL pour les équations d Euler Pour un triangle T i on note par B i son barycentre et par Q ij l intersection du segment [B i, B j ] avec l arête e ij pour tout j ν(i). B k. B i Q ij. Bj. B l. On introduit les coordonnées barycentriques (ρ ij ) j ν(i) par X X ρ ij B j = B i, ρ ij = 1. j ν(i) j ν(i) On suppose que B i est strictement à l intérieur du triangle formé par les barycentres des triangles voisins. Ainsi ρ ij > 0. On définit la direction t ij = B i B j B i B j Séminaire EPFL R. Touzani 20/35

39 Les schémas MUSCL pour les équations d Euler Pour un triangle T i on note par B i son barycentre et par Q ij l intersection du segment [B i, B j ] avec l arête e ij pour tout j ν(i). B k. B i Q ij. Bj. B l. On introduit les coordonnées barycentriques (ρ ij ) j ν(i) par X X ρ ij B j = B i, ρ ij = 1. j ν(i) j ν(i) On suppose que B i est strictement à l intérieur du triangle formé par les barycentres des triangles voisins. Ainsi ρ ij > 0. On définit la direction t ij = B i B j B i B j Séminaire EPFL R. Touzani 20/35

40 Les schémas MUSCL pour les équations d Euler Pour un triangle T i on note par B i son barycentre et par Q ij l intersection du segment [B i, B j ] avec l arête e ij pour tout j ν(i). B k. B i Q ij. Bj. B l. On introduit les coordonnées barycentriques (ρ ij ) j ν(i) par X X ρ ij B j = B i, ρ ij = 1. j ν(i) j ν(i) On suppose que B i est strictement à l intérieur du triangle formé par les barycentres des triangles voisins. Ainsi ρ ij > 0. On définit la direction t ij = B i B j B i B j Séminaire EPFL R. Touzani 20/35

41 On obtient ainsi une décomposition t ij = X j ν(i) k i β ijk t ik, β ijk = ρ ik B i B k ρ ij B i B j On veut maintenant reconstruire les valeurs U ij sur l arête e ij. Soit v une composante quelconque de U (constante par triangle). On définit un premier ensemble de pentes aval par : p + ij = v j v i B i B j j ν(i), 1 i n T. Ainsi p + ij est une approximation de la dérivée de v dans la direction t ij. La pente amont est définie par : p ij = X β ijk p + ik j ν(i), 1 i n T. k ν(i) k j Les pentes p ij sont alors obtenues par un limiteur. Par exemple p ij := minmod (p + ij, p ij ) Séminaire EPFL R. Touzani 21/35

42 On obtient ainsi une décomposition t ij = X j ν(i) k i β ijk t ik, β ijk = ρ ik B i B k ρ ij B i B j On veut maintenant reconstruire les valeurs U ij sur l arête e ij. Soit v une composante quelconque de U (constante par triangle). On définit un premier ensemble de pentes aval par : p + ij = v j v i B i B j j ν(i), 1 i n T. Ainsi p + ij est une approximation de la dérivée de v dans la direction t ij. La pente amont est définie par : p ij = X β ijk p + ik j ν(i), 1 i n T. k ν(i) k j Les pentes p ij sont alors obtenues par un limiteur. Par exemple p ij := minmod (p + ij, p ij ) Séminaire EPFL R. Touzani 21/35

43 On obtient ainsi une décomposition t ij = X j ν(i) k i β ijk t ik, β ijk = ρ ik B i B k ρ ij B i B j On veut maintenant reconstruire les valeurs U ij sur l arête e ij. Soit v une composante quelconque de U (constante par triangle). On définit un premier ensemble de pentes aval par : p + ij = v j v i B i B j j ν(i), 1 i n T. Ainsi p + ij est une approximation de la dérivée de v dans la direction t ij. La pente amont est définie par : p ij = X β ijk p + ik j ν(i), 1 i n T. k ν(i) k j Les pentes p ij sont alors obtenues par un limiteur. Par exemple p ij := minmod (p + ij, p ij ) Séminaire EPFL R. Touzani 21/35

44 On obtient ainsi une décomposition t ij = X j ν(i) k i β ijk t ik, β ijk = ρ ik B i B k ρ ij B i B j On veut maintenant reconstruire les valeurs U ij sur l arête e ij. Soit v une composante quelconque de U (constante par triangle). On définit un premier ensemble de pentes aval par : p + ij = v j v i B i B j j ν(i), 1 i n T. Ainsi p + ij est une approximation de la dérivée de v dans la direction t ij. La pente amont est définie par : p ij = X β ijk p + ik j ν(i), 1 i n T. k ν(i) k j Les pentes p ij sont alors obtenues par un limiteur. Par exemple p ij := minmod (p + ij, p ij ) Séminaire EPFL R. Touzani 21/35

45 et la reconstruction de v sur e ij est donnée par v ij := v i + p ij B i Q ij Remarques Cette reconstruction est exacte pour les fonctions affines : v(q ij ) = v ij si v est linéaire par morceaux Le principal intérêt est que la reconstruction est 1-D. Ceci permet d utiliser les limiteurs de pente 1-D les plus populaires. La propriété ρ ij > 0 implique β ijk < 0. Donc si v i est un extrémum local on a p + ij p ij 0. Donc p ij = 0. Ainsi, les extréma ne croissent pas. Pour des raisons de positivité, la reconstruction doit se faire sur les variables physiques et non conservatives. Séminaire EPFL R. Touzani 22/35

46 et la reconstruction de v sur e ij est donnée par v ij := v i + p ij B i Q ij Remarques Cette reconstruction est exacte pour les fonctions affines : v(q ij ) = v ij si v est linéaire par morceaux Le principal intérêt est que la reconstruction est 1-D. Ceci permet d utiliser les limiteurs de pente 1-D les plus populaires. La propriété ρ ij > 0 implique β ijk < 0. Donc si v i est un extrémum local on a p + ij p ij 0. Donc p ij = 0. Ainsi, les extréma ne croissent pas. Pour des raisons de positivité, la reconstruction doit se faire sur les variables physiques et non conservatives. Séminaire EPFL R. Touzani 22/35

47 et la reconstruction de v sur e ij est donnée par v ij := v i + p ij B i Q ij Remarques Cette reconstruction est exacte pour les fonctions affines : v(q ij ) = v ij si v est linéaire par morceaux Le principal intérêt est que la reconstruction est 1-D. Ceci permet d utiliser les limiteurs de pente 1-D les plus populaires. La propriété ρ ij > 0 implique β ijk < 0. Donc si v i est un extrémum local on a p + ij p ij 0. Donc p ij = 0. Ainsi, les extréma ne croissent pas. Pour des raisons de positivité, la reconstruction doit se faire sur les variables physiques et non conservatives. Séminaire EPFL R. Touzani 22/35

48 et la reconstruction de v sur e ij est donnée par v ij := v i + p ij B i Q ij Remarques Cette reconstruction est exacte pour les fonctions affines : v(q ij ) = v ij si v est linéaire par morceaux Le principal intérêt est que la reconstruction est 1-D. Ceci permet d utiliser les limiteurs de pente 1-D les plus populaires. La propriété ρ ij > 0 implique β ijk < 0. Donc si v i est un extrémum local on a p + ij p ij 0. Donc p ij = 0. Ainsi, les extréma ne croissent pas. Pour des raisons de positivité, la reconstruction doit se faire sur les variables physiques et non conservatives. Séminaire EPFL R. Touzani 22/35

49 et la reconstruction de v sur e ij est donnée par v ij := v i + p ij B i Q ij Remarques Cette reconstruction est exacte pour les fonctions affines : v(q ij ) = v ij si v est linéaire par morceaux Le principal intérêt est que la reconstruction est 1-D. Ceci permet d utiliser les limiteurs de pente 1-D les plus populaires. La propriété ρ ij > 0 implique β ijk < 0. Donc si v i est un extrémum local on a p + ij p ij 0. Donc p ij = 0. Ainsi, les extréma ne croissent pas. Pour des raisons de positivité, la reconstruction doit se faire sur les variables physiques et non conservatives. Séminaire EPFL R. Touzani 22/35

50 Solutions stationnaires radiales Afin de tester le schéma numérique, on construit une solution stationnaire radiale des équations : On cherche une solution (u r, u θ, u z, p, e) ne dépendant que de r et telle que u z = u θ = 0. On obtient le système d dr (rρur ) = 0 d dr (r(ρu2 r + p)) = 0 d (rur (e + p)) = 0 dr p = (γ 1)ρe On en déduit, pour α, β R : dρ dr = ρ αρ 2 r 2 γ+1 2(γ 1), u r = β (γ 1)r ρr Séminaire EPFL R. Touzani 23/35

51 Solutions stationnaires radiales Afin de tester le schéma numérique, on construit une solution stationnaire radiale des équations : On cherche une solution (u r, u θ, u z, p, e) ne dépendant que de r et telle que u z = u θ = 0. On obtient le système d dr (rρur ) = 0 d dr (r(ρu2 r + p)) = 0 d (rur (e + p)) = 0 dr p = (γ 1)ρe On en déduit, pour α, β R : dρ dr = ρ αρ 2 r 2 γ+1 2(γ 1), u r = β (γ 1)r ρr Séminaire EPFL R. Touzani 23/35

52 Solutions stationnaires radiales Afin de tester le schéma numérique, on construit une solution stationnaire radiale des équations : On cherche une solution (u r, u θ, u z, p, e) ne dépendant que de r et telle que u z = u θ = 0. On obtient le système d dr (rρur ) = 0 d dr (r(ρu2 r + p)) = 0 d (rur (e + p)) = 0 dr p = (γ 1)ρe On en déduit, pour α, β R : dρ dr = ρ αρ 2 r 2 γ+1 2(γ 1), u r = β (γ 1)r ρr Séminaire EPFL R. Touzani 23/35

53 Essais numériques 1 Solution stationnaire radiale 2 Tube à choc (SOD) : Plusieurs configurations 3 Écoulement supersonique dans un canal Séminaire EPFL R. Touzani 24/35

54 Solution radiale stationnaire Solution Density (kg.m 3 ) 2.1 Stationary solution Second order HLLC First order HLLC Radial direction (m) Séminaire EPFL R. Touzani 25/35

55 Tube à choc Soit le domaine des paramètres Ω = {(r, z); r [0, 1), z (0, 1)}. On définit Ω L = (0, 1) (0, 1 2 ), Ω R = (0, 1) ( 1, 1) et les conditions initiales : 2 ( U L dans Ω L U(t = 0) = U R dans Ω R Séminaire EPFL R. Touzani 26/35

56 Tube à choc : Test 1 On teste une configuration avec une onde de raréfaction à gauche, une discontinuité de contact et une onde de choc à droite. On prescrit pour cela : ρ L = 1, ρ R = 0.125, u L = u R = 0, p L = 1, p R = ,8 Exact solution First-order Rusanov First-order HLLC 2,8 2,6 Exact solution First-order Rusanov First-order HLLC Density 0,6 0,4 Internal energy 2,4 2,2 2 0,2 1, ,2 0,4 0,6 0,8 1 Axial direction 1,6 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 Axial direction Ordre 1 : Schémas de Rusanov et HLLC. Maillage 1/100 Séminaire EPFL R. Touzani 27/35

57 Tube à choc : Test ,8 Exact solution First-order Rusanov First-order HLLC Exact solution First-order Rusanov First-order HLLC Density 0,6 0,4 Internal energy 2,5 2 0, ,2 0,4 0,6 0,8 1 Axial direction 1,5 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 Axial direction Ordre 1 : Schémas de Rusanov et HLLC. Maillage 1/200 Séminaire EPFL R. Touzani 28/35

58 Tube à choc : Test ,8 Exact solution Second-order Rusanov Second-order HLLC Exact solution Second-order Rusanov Second-order HLLC Density 0,6 0,4 Internal energy 2,5 2 0, ,2 0,4 0,6 0,8 1 Axial direction 1,5 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 Axial direction Ordre 2 : Schémas de Rusanov et HLLC. Maillage 1/100 Séminaire EPFL R. Touzani 29/35

59 Tube à choc : Test ,8 Exact solution Second-order Rusanov Second-order HLLC Exact solution Second-order Rusanov Second-order HLLC Density 0,6 0,4 Internal energy 2,5 2 0, ,2 0,4 0,6 0,8 1 Axial direction 1,5 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 Axial direction Ordre 2 : Schémas de Rusanov et HLLC. Maillage 1/200 Séminaire EPFL R. Touzani 30/35

60 Tube à choc : Test 2 On teste maintenant une configuration avec un double choc et une détente. Ceci est obtenu avec les conditions : ρ L = ρ R = 6, u L = 19.6, u R = 6.2, p L = 460, p R = Exact solution Minmod van Leer van Albada 200 Density Internal energy 100 Exact solution Minmod van Leer van Albada 0 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 Axial direction 0 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 Axial direction Ordre 2 : Schémas de Rusanov et HLLC. Maillage 1/200 Séminaire EPFL R. Touzani 31/35

61 Tube à choc : Test 3 On teste maintenant une configuration avec 2 raréfactions et une discontinuité de contact où la solution présente un état proche du vide. Ceci on obtenu avec les conditions : ρ L = ρ R = 1, u L = 2, u R = 2, p L = 1, p R = ,8 Exact solution Minmod van Albada van Leer 0,8 Exact solution Minmod van Albada van Leer Density 0,6 0,4 Internal energy 0,6 0,4 0,2 0, ,2 0,4 0,6 0,8 1 Axial direction 0 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 Axial direction Ordre 2 : Schémas de Rusanov et HLLC. Maillage 1/200 Séminaire EPFL R. Touzani 32/35

62 Écoulement supersonique dans un canal On considère un écoulement dans un canal avec un obstacle oblique (10 degrés) formant un cône. Données du problème : Maillage : 5176 triangles. P = 10 5 Pa, ρ = 1.16Kg/m 3, M = 2 Séminaire EPFL R. Touzani 33/35

63 Cône : Courbes iso-densité Animation Séminaire EPFL R. Touzani 34/35

64 Cône : Courbes iso-mach Animation Séminaire EPFL R. Touzani 35/35

T.P. FLUENT. Cours Mécanique des Fluides. 24 février 2006 NAZIH MARZOUQY

T.P. FLUENT. Cours Mécanique des Fluides. 24 février 2006 NAZIH MARZOUQY T.P. FLUENT Cours Mécanique des Fluides 24 février 2006 NAZIH MARZOUQY 2 Table des matières 1 Choc stationnaire dans un tube à choc 7 1.1 Introduction....................................... 7 1.2 Description.......................................

Plus en détail

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie Chapitre 5 Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie 5.1 Bilan d énergie 5.1.1 Énergie totale d un système fermé L énergie totale E T d un système thermodynamique fermé de masse

Plus en détail

5. Les conducteurs électriques

5. Les conducteurs électriques 5. Les conducteurs électriques 5.1. Introduction Un conducteur électrique est un milieu dans lequel des charges électriques sont libres de se déplacer. Ces charges sont des électrons ou des ions. Les métaux,

Plus en détail

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes.

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes. Promotion X 004 COURS D ANALYSE DES STRUCTURES MÉCANIQUES PAR LA MÉTHODE DES ELEMENTS FINIS (MEC 568) contrôle non classant (7 mars 007, heures) Documents autorisés : polycopié ; documents et notes de

Plus en détail

NOTICE DOUBLE DIPLÔME

NOTICE DOUBLE DIPLÔME NOTICE DOUBLE DIPLÔME MINES ParisTech / HEC MINES ParisTech/ AgroParisTech Diplômes obtenus : Diplôme d ingénieur de l Ecole des Mines de Paris Diplôme de HEC Paris Ou Diplôme d ingénieur de l Ecole des

Plus en détail

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire À propos d ITER Le projet ITER est un projet international destiné à montrer la faisabilité scientifique et technique de la fusion thermonucléaire contrôlée. Le 8 juin 005, les pays engagés dans le projet

Plus en détail

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Algèbre 1 : (Volume horaire total : 63 heures) UE1 : Analyse et algèbre

Plus en détail

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI Initiation à la Mécanique des Fluides Mr. Zoubir HAMIDI Chapitre I : Introduction à la mécanique des fluides 1 Introduction La mécanique des fluides(mdf) a pour objet l étude du comportement des fluides

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

I - Quelques propriétés des étoiles à neutrons

I - Quelques propriétés des étoiles à neutrons Formation Interuniversitaire de Physique Option de L3 Ecole Normale Supérieure de Paris Astrophysique Patrick Hennebelle François Levrier Sixième TD 14 avril 2015 Les étoiles dont la masse initiale est

Plus en détail

Manuel de validation Fascicule v4.25 : Thermique transitoire des structures volumiques

Manuel de validation Fascicule v4.25 : Thermique transitoire des structures volumiques Titre : TTLV100 - Choc thermique dans un tuyau avec condit[...] Date : 02/03/2010 Page : 1/10 Manuel de Validation Fascicule V4.25 : Thermique transitoire des structures volumiques Document : V4.25.100

Plus en détail

ANALYSE NUMERIQUE ET OPTIMISATION. Une introduction à la modélisation mathématique et à la simulation numérique

ANALYSE NUMERIQUE ET OPTIMISATION. Une introduction à la modélisation mathématique et à la simulation numérique 1 ANALYSE NUMERIQUE ET OPTIMISATION Une introduction à la modélisation mathématique et à la simulation numérique G. ALLAIRE 28 Janvier 2014 CHAPITRE I Analyse numérique: amphis 1 à 12. Optimisation: amphis

Plus en détail

Les Conditions aux limites

Les Conditions aux limites Chapitre 5 Les Conditions aux limites Lorsque nous désirons appliquer les équations de base de l EM à des problèmes d exploration géophysique, il est essentiel, pour pouvoir résoudre les équations différentielles,

Plus en détail

TD 9 Problème à deux corps

TD 9 Problème à deux corps PH1ME2-C Université Paris 7 - Denis Diderot 2012-2013 TD 9 Problème à deux corps 1. Systèmes de deux particules : centre de masse et particule relative. Application à l étude des étoiles doubles Une étoile

Plus en détail

G.P. DNS02 Septembre 2012. Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3. Réfraction

G.P. DNS02 Septembre 2012. Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3. Réfraction DNS Sujet Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3 Réfraction I. Préliminaires 1. Rappeler la valeur et l'unité de la perméabilité magnétique du vide µ 0. Donner

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

Formation à la C F D Computational Fluid Dynamics. Formation à la CFD, Ph Parnaudeau

Formation à la C F D Computational Fluid Dynamics. Formation à la CFD, Ph Parnaudeau Formation à la C F D Computational Fluid Dynamics Formation à la CFD, Ph Parnaudeau 1 Qu est-ce que la CFD? La simulation numérique d un écoulement fluide Considérer à présent comme une alternative «raisonnable»

Plus en détail

Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition. Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 10 11 m 3 kg 1 s 2

Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition. Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 10 11 m 3 kg 1 s 2 Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 1 11 m 3 kg 1 s 2 Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition Page xxv (dernier tiers de page) le terme de Coriolis est supérieur à 1% du poids) Chapitre 1 Page

Plus en détail

Premier principe : bilans d énergie

Premier principe : bilans d énergie MPSI - Thermodynamique - Premier principe : bilans d énergie page 1/5 Premier principe : bilans d énergie Table des matières 1 De la mécanique à la thermodynamique : formes d énergie et échanges d énergie

Plus en détail

Le turbo met les gaz. Les turbines en équation

Le turbo met les gaz. Les turbines en équation Le turbo met les gaz Les turbines en équation KWOK-KAI SO, BENT PHILLIPSEN, MAGNUS FISCHER La mécanique des fluides numérique CFD (Computational Fluid Dynamics) est aujourd hui un outil abouti de conception

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Programmation linéaire

Programmation linéaire 1 Programmation linéaire 1. Le problème, un exemple. 2. Le cas b = 0 3. Théorème de dualité 4. L algorithme du simplexe 5. Problèmes équivalents 6. Complexité de l Algorithme 2 Position du problème Soit

Plus en détail

3ème séance de Mécanique des fluides. Rappels sur les premières séances Aujourd hui : le modèle du fluide parfait. 2 Écoulements potentiels

3ème séance de Mécanique des fluides. Rappels sur les premières séances Aujourd hui : le modèle du fluide parfait. 2 Écoulements potentiels 3ème séance de Mécanique des fluides Rappels sur les premières séances Aujourd hui : le modèle du fluide parfait 1 Généralités 1.1 Introduction 1.2 Équation d Euler 1.3 Premier théorème de Bernoulli 1.4

Plus en détail

Résolution d équations non linéaires

Résolution d équations non linéaires Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples 45 Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples Les espaces vectoriels considérés sont réels, non réduits au vecteur nul et

Plus en détail

Introduction au maillage pour le calcul scientifique

Introduction au maillage pour le calcul scientifique Introduction au maillage pour le calcul scientifique CEA DAM Île-de-France, Bruyères-le-Châtel franck.ledoux@cea.fr Présentation adaptée du tutorial de Steve Owen, Sandia National Laboratories, Albuquerque,

Plus en détail

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque Universités Paris 6 et Paris 7 M1 MEEF Analyse (UE 3) 2013-2014 Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque 1 Fonctions intégrables Définition 1 Soit I R un intervalle et soit f : I R + une fonction

Plus en détail

MATIE RE DU COURS DE PHYSIQUE

MATIE RE DU COURS DE PHYSIQUE MATIE RE DU COURS DE PHYSIQUE Titulaire : A. Rauw 5h/semaine 1) MÉCANIQUE a) Cinématique ii) Référentiel Relativité des notions de repos et mouvement Relativité de la notion de trajectoire Référentiel

Plus en détail

Cours d électricité. Introduction. Mathieu Bardoux. 1 re année. IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie

Cours d électricité. Introduction. Mathieu Bardoux. 1 re année. IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie Cours d électricité Introduction Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Le terme électricité provient du grec ἤλεκτρον

Plus en détail

OM 1 Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables

OM 1 Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables PCSI 2013 2014 Certaines partie de ce chapitre ne seront utiles qu à partir de l année prochaine, mais une grande partie nous servira dès cette année.

Plus en détail

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique Exercice 1 1. a) Un mobile peut-il avoir une accélération non nulle à un instant où sa vitesse est nulle? donner un exemple illustrant la réponse. b) Un mobile peut-il avoir une accélération de direction

Plus en détail

Modélisation et Simulation

Modélisation et Simulation Cours de modélisation et simulation p. 1/64 Modélisation et Simulation G. Bontempi Département d Informatique Boulevard de Triomphe - CP 212 http://www.ulb.ac.be/di Cours de modélisation et simulation

Plus en détail

10 leçon 2. Leçon n 2 : Contact entre deux solides. Frottement de glissement. Exemples. (PC ou 1 er CU)

10 leçon 2. Leçon n 2 : Contact entre deux solides. Frottement de glissement. Exemples. (PC ou 1 er CU) 0 leçon 2 Leçon n 2 : Contact entre deu solides Frottement de glissement Eemples (PC ou er CU) Introduction Contact entre deu solides Liaisons de contact 2 Contact ponctuel 2 Frottement de glissement 2

Plus en détail

Chapitre 0 Introduction à la cinématique

Chapitre 0 Introduction à la cinématique Chapitre 0 Introduction à la cinématique Plan Vitesse, accélération Coordonnées polaires Exercices corrigés Vitesse, Accélération La cinématique est l étude du mouvement Elle suppose donc l existence à

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

LA PHYSIQUE DES MATERIAUX. Chapitre 1 LES RESEAUX DIRECT ET RECIPROQUE

LA PHYSIQUE DES MATERIAUX. Chapitre 1 LES RESEAUX DIRECT ET RECIPROQUE LA PHYSIQUE DES MATERIAUX Chapitre 1 LES RESEAUX DIRECT ET RECIPROQUE Pr. A. Belayachi Université Mohammed V Agdal Faculté des Sciences Rabat Département de Physique - L.P.M belayach@fsr.ac.ma 1 1.Le réseau

Plus en détail

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES A 99 PHYS. II ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE, DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINT-ÉTIENNE,

Plus en détail

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE Séminaire de Xavier GARBET pour le FIP 06/01/2009 Anthony Perret Michel Woné «La production d'énergie par fusion thermonucléaire contrôlée est un des grands défis scientifiques

Plus en détail

Condition inf-sup pour l Elément Fini de Taylor-Hood È ¾ -iso-è ½

Condition inf-sup pour l Elément Fini de Taylor-Hood È ¾ -iso-è ½ Condition inf-sup pour l Elément Fini de Taylor-Hood È ¾ -iso-è ½ Patrick Ciarlet et Vivette Girault ciarlet@ensta.fr & girault@ann.jussieu.fr ENSTA & Laboratoire Jacques-Louis Lions, Paris 6 Condition

Plus en détail

Développement décimal d un réel

Développement décimal d un réel 4 Développement décimal d un réel On rappelle que le corps R des nombres réels est archimédien, ce qui permet d y définir la fonction partie entière. En utilisant cette partie entière on verra dans ce

Plus en détail

Figure 3.1- Lancement du Gambit

Figure 3.1- Lancement du Gambit 3.1. Introduction Le logiciel Gambit est un mailleur 2D/3D; pré-processeur qui permet de mailler des domaines de géométrie d un problème de CFD (Computational Fluid Dynamics).Il génère des fichiers*.msh

Plus en détail

1 Mise en application

1 Mise en application Université Paris 7 - Denis Diderot 2013-2014 TD : Corrigé TD1 - partie 2 1 Mise en application Exercice 1 corrigé Exercice 2 corrigé - Vibration d une goutte La fréquence de vibration d une goutte d eau

Plus en détail

Influence de la géométrie du conducteur sur la température dans un poste sous enveloppe métallique

Influence de la géométrie du conducteur sur la température dans un poste sous enveloppe métallique SYMPOSIUM DE GENIE ELECTRIQUE (SGE 14) : EF-EPF-MGE 2014, 8-10 JUILLET 2014, ENS CACHAN, FRANCE Influence de la géométrie du conducteur sur la dans un poste sous enveloppe métallique Nesrine REBZANI 1,2,3,

Plus en détail

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

Plan du chapitre «Milieux diélectriques»

Plan du chapitre «Milieux diélectriques» Plan du chapitre «Milieux diélectriques» 1. Sources microscopiques de la polarisation en régime statique 2. Etude macroscopique de la polarisation en régime statique 3. Susceptibilité diélectrique 4. Polarisation

Plus en détail

Notes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables

Notes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables Notes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables Guy Desaulniers Département de mathématiques et de génie industriel École Polytechnique de Montréal Automne 2014 Table des matières

Plus en détail

I Stabilité, Commandabilité et Observabilité 11. 1 Introduction 13 1.1 Un exemple emprunté à la robotique... 13 1.2 Le plan... 18 1.3 Problème...

I Stabilité, Commandabilité et Observabilité 11. 1 Introduction 13 1.1 Un exemple emprunté à la robotique... 13 1.2 Le plan... 18 1.3 Problème... TABLE DES MATIÈRES 5 Table des matières I Stabilité, Commandabilité et Observabilité 11 1 Introduction 13 1.1 Un exemple emprunté à la robotique................... 13 1.2 Le plan...................................

Plus en détail

Compte rendu des TP matlab

Compte rendu des TP matlab Compte rendu des TP matlab Krell Stella, Minjeaud Sebastian 18 décembre 006 1 TP1, Discrétisation de problèmes elliptiques linéaires 1d Soient > 0, a R, b 0, c, d R et f C([0, 1], R). On cerce à approcer

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

La fonction exponentielle

La fonction exponentielle DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction

Plus en détail

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures)

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Eercice 1 (5 points) pour les candidats n ayant pas choisi la spécialité MATH Le tableau suivant donne l évolution du chiffre

Plus en détail

L analyse d images regroupe plusieurs disciplines que l on classe en deux catégories :

L analyse d images regroupe plusieurs disciplines que l on classe en deux catégories : La vision nous permet de percevoir et d interpreter le monde qui nous entoure. La vision artificielle a pour but de reproduire certaines fonctionnalités de la vision humaine au travers de l analyse d images.

Plus en détail

Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté

Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté Chapitre 4 Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté 4.1 Introduction Les systèmes qui nécessitent deux coordonnées indépendantes pour spécifier leurs positions sont appelés systèmes à

Plus en détail

Interaction milieux dilués rayonnement Travaux dirigés n 2. Résonance magnétique : approche classique

Interaction milieux dilués rayonnement Travaux dirigés n 2. Résonance magnétique : approche classique PGA & SDUEE Année 008 09 Interaction milieux dilués rayonnement Travaux dirigés n. Résonance magnétique : approche classique Première interprétation classique d une expérience de résonance magnétique On

Plus en détail

Etude de fonctions: procédure et exemple

Etude de fonctions: procédure et exemple Etude de fonctions: procédure et exemple Yves Delhaye 8 juillet 2007 Résumé Dans ce court travail, nous présentons les différentes étapes d une étude de fonction à travers un exemple. Nous nous limitons

Plus en détail

Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles

Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles Denis Vekemans R n est muni de l une des trois normes usuelles. 1,. 2 ou.. x 1 = i i n Toutes les normes de R n sont équivalentes. x i ; x 2

Plus en détail

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante

Plus en détail

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année Cours d électricité Circuits électriques en courant constant Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Objectifs du chapitre

Plus en détail

Correction du baccalauréat S Liban juin 2007

Correction du baccalauréat S Liban juin 2007 Correction du baccalauréat S Liban juin 07 Exercice. a. Signe de lnx lnx) : on fait un tableau de signes : x 0 e + ln x 0 + + lnx + + 0 lnx lnx) 0 + 0 b. On afx) gx) lnx lnx) lnx lnx). On déduit du tableau

Plus en détail

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique Chapitre 7 Circuits Magnétiques et Inductance 7.1 Introduction 7.1.1 Production d un champ magnétique Si on considère un conducteur cylindrique droit dans lequel circule un courant I (figure 7.1). Ce courant

Plus en détail

Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 12 avril 2007

Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 12 avril 2007 Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 1 avril 7 EXERCICE 1 Commun à tous les candidats 4 points 1 a Les vecteurs AB et AC ont pour coordonnées AB ; ; ) et AC 1 ; 4 ; 1) Ils ne sont manifestement pas colinéaires

Plus en détail

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere Module d Electricité 2 ème partie : Electrostatique Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere 1 Introduction Principaux constituants de la matière : - protons : charge

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

Introduction aux plasmas. Magneto-hydrodynamique

Introduction aux plasmas. Magneto-hydrodynamique Master 1 de Physique 2ème année de Magistère de Physique Université Joseph Fourier Introduction aux plasmas magnétisés Magneto-hydrodynamique Jonathan Ferreira IPAG- Institut de Planétologie et d Astrophysique

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Maths MP Exercices Fonctions de plusieurs variables Les indications ne sont ici que pour être consultées après le T (pour les exercices non traités). Avant et pendant le T, tenez bon et n allez pas les

Plus en détail

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007 Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 7 EXERCICE points. Le plan (P) a une pour équation cartésienne : x+y z+ =. Les coordonnées de H vérifient cette équation donc H appartient à (P) et A n

Plus en détail

Cours Fonctions de deux variables

Cours Fonctions de deux variables Cours Fonctions de deux variables par Pierre Veuillez 1 Support théorique 1.1 Représentation Plan et espace : Grâce à un repère cartésien ( ) O, i, j du plan, les couples (x, y) de R 2 peuvent être représenté

Plus en détail

cel-00530377, version 1-28 Oct 2010

cel-00530377, version 1-28 Oct 2010 Mécanique des milieux continus F r a n ç o i s S i d o r o f f p Ce document est sous licence Creative Commons Paternité Pas d Utilisation Commerciale Partage des Conditions Initiales à l Identique 3.0

Plus en détail

Les indices à surplus constant

Les indices à surplus constant Les indices à surplus constant Une tentative de généralisation des indices à utilité constante On cherche ici en s inspirant des indices à utilité constante à définir un indice de prix de référence adapté

Plus en détail

EXERCICES - ANALYSE GÉNÉRALE

EXERCICES - ANALYSE GÉNÉRALE EXERCICES - ANALYSE GÉNÉRALE OLIVIER COLLIER Exercice 1 (2012) Une entreprise veut faire un prêt de S euros auprès d une banque au taux annuel composé r. Le remboursement sera effectué en n années par

Plus en détail

Programmation linéaire

Programmation linéaire Programmation linéaire DIDIER MAQUIN Ecole Nationale Supérieure d Electricité et de Mécanique Institut National Polytechnique de Lorraine Mathématiques discrètes cours de 2ème année Programmation linéaire

Plus en détail

F7n COUP DE BOURSE, NOMBRE DÉRIVÉ

F7n COUP DE BOURSE, NOMBRE DÉRIVÉ Auteur : S.& S. Etienne F7n COUP DE BOURSE, NOMBRE DÉRIVÉ TI-Nspire CAS Mots-clés : représentation graphique, fonction dérivée, nombre dérivé, pente, tableau de valeurs, maximum, minimum. Fichiers associés

Plus en détail

Calculs Computional fluide dynamiques (CFD) des serres à membrane de Van der Heide

Calculs Computional fluide dynamiques (CFD) des serres à membrane de Van der Heide Calculs Computional fluide dynamiques (CFD) des serres à membrane de Van der Heide J.B. Campen Wageningen UR Glastuinbouw, Wageningen xxx 2007 Rapport xxx 2007 Wageningen, Wageningen UR Glastuinbouw Tous

Plus en détail

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE ÉVAPORATION SOUS VIDE 1 I SOMMAIRE I Sommaire... 2 II Évaporation sous vide... 3 III Description de l installation... 5 IV Travail pratique... 6 But du travail... 6 Principe... 6 Matériel... 6 Méthodes...

Plus en détail

Catalogue de formation

Catalogue de formation Enregistré sous le numéro : 11 91 012 9991 auprès du Commissaire de la République de la Région Ile de France et du Département de Paris, CADLM propose un ensemble de formation dont les programmes sont

Plus en détail

CHAPITRE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs degrés de liberté

CHAPITRE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs degrés de liberté CHAPITE IV Oscillations ibres des Systèmes à plusieurs derés de liberté 010-011 CHAPITE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs derés de liberté Introduction : Dans ce chapitre, nous examinons

Plus en détail

chapitre 4 Nombres de Catalan

chapitre 4 Nombres de Catalan chapitre 4 Nombres de Catalan I Dénitions Dénition 1 La suite de Catalan (C n ) n est la suite dénie par C 0 = 1 et, pour tout n N, C n+1 = C k C n k. Exemple 2 On trouve rapidement C 0 = 1, C 1 = 1, C

Plus en détail

Algorithmes pour la planification de mouvements en robotique non-holonome

Algorithmes pour la planification de mouvements en robotique non-holonome Algorithmes pour la planification de mouvements en robotique non-holonome Frédéric Jean Unité de Mathématiques Appliquées ENSTA Le 02 février 2006 Outline 1 2 3 Modélisation Géométrique d un Robot Robot

Plus en détail

République Algérienne Démocratique et Populaire

République Algérienne Démocratique et Populaire République Algérienne Démocratique et Populaire الشعبية الجمهوریة الجزاي ریة الدیمقراطية Ministère de l enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université 8 mai 45 Guelma التعليم العالي

Plus en détail

Table des matières. I Mise à niveau 11. Préface

Table des matières. I Mise à niveau 11. Préface Table des matières Préface v I Mise à niveau 11 1 Bases du calcul commercial 13 1.1 Alphabet grec...................................... 13 1.2 Symboles mathématiques............................... 14 1.3

Plus en détail

Représentation géométrique d un nombre complexe

Représentation géométrique d un nombre complexe CHAPITRE 1 NOMBRES COMPLEXES 1 Représentation géométrique d un nombre complexe 1. Ensemble des nombres complexes Soit i le nombre tel que i = 1 L ensemble des nombres complexes est l ensemble des nombres

Plus en détail

MODÉLISATION ET ÉTUDES NUMÉRIQUES DES INCENDIES

MODÉLISATION ET ÉTUDES NUMÉRIQUES DES INCENDIES MODÉLISATION ET ÉTUDES NUMÉRIQUES DES INCENDIES en milieu confiné et ventilé : le logiciel ISIS Fabrice BABIK, Céline LAPUERTA, Jean-Claude LATCHÉ, Sylvain SUARD, Didier VOLA Laboratoire d'étude de l'incendie

Plus en détail

Phénomènes dangereux et modélisation des effets

Phénomènes dangereux et modélisation des effets Phénomènes dangereux et modélisation des effets B. TRUCHOT Responsable de l unité Dispersion Incendie Expérimentations et Modélisations Phénomènes dangereux Description et modélisation des phénomènes BLEVE

Plus en détail

Notes du cours MTH1101N Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables

Notes du cours MTH1101N Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables Notes du cours MTH1101N Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables Fausto Errico Département de mathématiques et de génie industriel École Polytechnique de Montréal Automne 2012 Table des matières

Plus en détail

O, i, ) ln x. (ln x)2

O, i, ) ln x. (ln x)2 EXERCICE 5 points Commun à tous les candidats Le plan complee est muni d un repère orthonormal O, i, j Étude d une fonction f On considère la fonction f définie sur l intervalle ]0; + [ par : f = ln On

Plus en détail

Annexe commune aux séries ES, L et S : boîtes et quantiles

Annexe commune aux séries ES, L et S : boîtes et quantiles Annexe commune aux séries ES, L et S : boîtes et quantiles Quantiles En statistique, pour toute série numérique de données à valeurs dans un intervalle I, on définit la fonction quantile Q, de [,1] dans

Plus en détail

Exercices types Algorithmique et simulation numérique Oral Mathématiques et algorithmique Banque PT

Exercices types Algorithmique et simulation numérique Oral Mathématiques et algorithmique Banque PT Exercices types Algorithmique et simulation numérique Oral Mathématiques et algorithmique Banque PT Ces exercices portent sur les items 2, 3 et 5 du programme d informatique des classes préparatoires,

Plus en détail

Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles

Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles Valentin Patilea 1 Cesar Sanchez-sellero 2 Matthieu Saumard 3 1 CREST-ENSAI et IRMAR 2 USC Espagne 3 IRMAR-INSA

Plus en détail

Etudier le diagramme température-pression, en particulier le point triple de l azote.

Etudier le diagramme température-pression, en particulier le point triple de l azote. K4. Point triple de l azote I. BUT DE LA MANIPULATION Etudier le diagramme température-pression, en particulier le point triple de l azote. II. BASES THEORIQUES Etats de la matière La matière est constituée

Plus en détail

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables PC*2 2 septembre 2009 Avant-propos À part le théorème de Fubini qui sera démontré dans le cours sur les intégrales à paramètres et qui ne semble pas explicitement

Plus en détail

UNITÉ DE PROGRAMME : S9UP1 Modélisation de la turbulence

UNITÉ DE PROGRAMME : S9UP1 Modélisation de la turbulence UNITÉ DE PROGRAMME : S9UP1 Modélisation de la turbulence Modélisation de la turbulence Auteur : Yann MARCHESSE Département : Mécanique et Énergétique Édition : Année universitaire 2009-2010 ÉCOLE CATHOLIQUE

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur

Plus en détail

Rupture et plasticité

Rupture et plasticité Rupture et plasticité Département de Mécanique, Ecole Polytechnique, 2009 2010 Département de Mécanique, Ecole Polytechnique, 2009 2010 25 novembre 2009 1 / 44 Rupture et plasticité : plan du cours Comportements

Plus en détail

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1re B et C 11 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 129 Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les

Plus en détail

LA MESURE DE LA PRESSION

LA MESURE DE LA PRESSION LA MESURE DE LA PRESSION La mesure de la pression s effectue à l aide d un baromètre. Il s agit d un instrument permettant de repérer la pression de l atmosphère dans laquelle il se trouve et ses variations

Plus en détail

TP 7 : oscillateur de torsion

TP 7 : oscillateur de torsion TP 7 : oscillateur de torsion Objectif : étude des oscillations libres et forcées d un pendule de torsion 1 Principe général 1.1 Définition Un pendule de torsion est constitué par un fil large (métallique)

Plus en détail

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation 4 6 8 2 4 8 22 26 3 34 38 42 46 5 54 58 62 66 7 74 78 83 89 96 8 44 Bertin Morgan Compte rendu de LA37 B, TP numéro. Les essais effectués par le laboratoire des ponts et chaussés nous ont fournis la température

Plus en détail

CONCOURS COMMUN 2010 PHYSIQUE

CONCOURS COMMUN 2010 PHYSIQUE CONCOUS COMMUN SUJET A DES ÉCOLES DES MINES D ALBI, ALÈS, DOUAI, NANTES Épreuve de Physique-Chimie (toutes filières) Corrigé Barème total points : Physique points - Chimie 68 points PHYSIQUE Partie A :

Plus en détail

Chafa Azzedine - Faculté de Physique U.S.T.H.B 1

Chafa Azzedine - Faculté de Physique U.S.T.H.B 1 Chafa Azzedine - Faculté de Physique U.S.T.H.B 1 Définition: La cinématique est une branche de la mécanique qui étudie les mouements des corps dans l espace en fonction du temps indépendamment des causes

Plus en détail