Recommandations pour les aspirations endotrachéales chez un patient intubé

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Recommandations pour les aspirations endotrachéales chez un patient intubé"

Transcription

1 Soins intensifs Département APSI Groupe Respiratoire Octobre 2006 Recommandations pour les aspirations endotrachéales chez un patient intubé Origine : Groupe Respiration Rédaction : Marie-José Roulin Aspiration endotrachéale Page 1

2 1. Buts et indications Buts L aspiration endotrachéale a pour but de suppléer à l incapacité de dégager les voies respiratoires des obstructions qui entravent le libre passage de l air. Elle s effectue à l aide d une sonde souple introduite dans le tube endotrachéal et reliée à une source d aspiration Indication Les aspirations endotrachéales s effectuent lorsque la personne soignée est «incapable de libérer les voies respiratoires des obstructions qui entravent le libre passage de l air» (ANADI, 1998) et manifeste des signes d encombrement. Le dégagement des voies aériennes est un phénomène complexe qui intègre la production de sécrétions, la nature du mucus (viscosité, élasticité, filance et adhésivité), le mouvement ciliaire et la toux (Roeseler, 2000). Ces signes peuvent varier en intensité et nature en fonction du patient, mais ils ont été identifiés par des experts du domaine comme étant ( Carlson-Catalano et al., 1998 ; Chulay, 2001 ; Roeseler, 2000 ; Simmons, 1997) : - une auscultation pulmonaire avec des crépitants ou montrant des zones mal ventilées, - une augmentation de la fréquence respiratoire, une utilisation des muscles respiratoires accessoires, - une augmentation des bruits respiratoires, - une diminution des volumes inspirés, - une augmentation de la pression intratrachéale et de la toux, - un changement dans le volume minute, - une aggravation des échanges gazeux ou l apparition d une baisse de la saturation, - une modification de l aspect des courbes de pression, débit, volume sur le ventilateur, - une apparition de signes radiologiques évoquant une atélectasie, - des sueurs, - une élévation de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque, - une agitation. Plusieurs facteurs favorisent l apparition d un encombrement bronchique et peuvent résulter dans un dégagement inefficace des voies respiratoires. Il s agit de : - une baisse d énergie et de la fatigue, - une oxygénation trop importante (une diminution du - une toux inefficace ou inexistante, transport muco-ciliaire apparaît déjà chez un sujet sain après - une infection, une obstruction 3h à une FiO2 à 100%), ou des sécrétions trachéobronchiques, - des pathologies pulmonaires préexistantes (asthme, - un déficit cognitif ou des troubles de la perception, bronchite chronique, emphysème,..) - un traumatisme, - une humidification inadéquate - des agents pharmacologiques : curares, sédatifs,.. des gaz respiratoires. Aspiration endotrachéale Page 2

3 2. Risques liés à ce soin 2.1. Les risques liés à l aspiration endotrachéale 1 L aspiration endotrachéale est un geste à risque et de nombreuses complications ont été décrites (Blackwood, 1999 ; Carlson-Catalano, 1998 ; Chulay, 2001; Maggiore 2000 ; Roesler, 2000 ; Simmons, 1997) : - des lésions de la muqueuse trachéale et des bronches souches provoquées par la succion de la sonde d aspiration et de son contact avec la muqueuse, - une augmentation des sécrétions par un mécanisme irritatif, - une toux excessive, - une hypoxémie, - une désynchronisation entre le patient et le ventilateur, - un bronchospasme, - une augmentation de la pression artérielle moyenne, - une bradycardie vagale ou autres arythmies cardiaques, - une diminution du débit cardiaque, - une augmentation de la pression intra-crânienne, - une bronchoaspiration de liquide gastrique, - une augmentation du risque infectieux, - de la douleur et de l anxiété. Ces complications sont souvent secondaires à la stimulation nociceptive majeure que provoque la sonde d aspiration en contact avec la trachée. D autre part, plusieurs chercheurs se sont intéressés à l inconfort des patients lors d une aspiration endotrachéale. Dans une étude réalisée aux Pays-Bas (Leur et al., 2003) auprès de 113 patients, la douleur moyenne était de 5.9 sur une échelle visuelle analogique. Dans une recherche multicentrique (Puntillo et al., 2001) auprès de 6021 patients, la douleur moyenne liée aux aspirations endotrachéales était évaluée à 3.94 sur une échelle visuelle analogique, et le désarroi à Seule la mobilisation des patients pour le nursing obtenait un score supérieur. Les patients décrivent leurs sensations lors des aspirations avec des termes terrifiants. «J avais le sentiment de me noyer.», «J avais l impression que l on m enlevait l air pour respirer.», «Les aspirations m épuisaient.». Certaines complications, liées aux aspirations endotrachéales, peuvent être majorées dans certaines pathologies telles que : - le risque de bronchospasme chez le BPCO et les asthmatiques, - l élévation de la pression intra-crânienne chez les patients neurologiques. - le risque d hypoxémie sévère et prolongée chez les patients avec un ARDS par le dérecrutement de certains territoires alvéolaires dû à la pression négative exercée par l aspiration Les risques liés à un dégagement insuffisant des voies respiratoires Si les aspirations endotrachéales sont potentiellement iatrogènes, un dégagement inefficace ou insuffisant des sécrétions peut aussi être une source de complications. On a, par exemple, observé (Glass & Grap, 1995 ; Simmons, 1997 ; Ullrich & Lamers-Abdella, 1997) : - une augmentation des pressions intratrachéales, - une hypoxémie, - une augmentation - une augmentation de la PCO 2, - une augmentation du travail respiratoire, Aspiration endotrachéale Page 3

4 - des anomalies du rapport ventilation / perfusion, - des obstructions des tubes endotrachéaux, - des atélectasies, - une augmentation de l inconfort du patient lié à une toux excessive, - de l anxiété. Face à la nécessité de dégager les voies aériennes et les effets potentiellement délétères de cette procédure, un équilibre doit être trouvé Fréquence des aspirations endotrachéales. Il n existe pas à notre connaissance d études mettant en évidence une fréquence idéale des aspirations. Les auteurs s accordent pour dire que les aspirations ne devraient pas être réalisées de routines, mais motivées par une indication clinique (Chulay, 2001 ; Ullrich & Lamers-Abdella, 1997 ; Wood, 1998). Une petite étude (Wood, 1998) a comparé les aspirations routinières aux 2 heures et les aspirations réalisées en fonction du besoin, après que l infirmière ai réalisé une évaluation de l état clinique du patient. Le groupe de patients aspirés en fonction du besoin avait moins de variations au niveau des changements de pression intratrachéale, de la fréquence cardiaque, de la pression artérielle moyenne. D autres auteurs (Copnell & Fergussion, 1995), on montré une augmentation des tubes endotrachéaux bouchés et d atélectasies suite à l introduction de l aspiration endotrachéale adaptée à la clinique du patient. Les infirmières de leur service avaient de bonnes connaissances des signes d encombrement bronchique, mais une évaluation clinique inadéquate. Les résultats de ce travail illustrent les complications possibles liées à une évaluation clinique déficiente et le danger de n effectuer des aspirations qu en fonction de l évaluation clinique du patient. 2.4 Consensus adopté Une aspiration endotrachéale doit avoir lieu au moins une fois par équipe (soit environ toutes les 8 heures). Elle doit être plus fréquente, si la clinique le nécessite, et différée si le patient ne la tolère pas. Chez les patients avec une mesure continue de la pression intra-crânienne, elle ne s effectue que sur prescription médicale. 3. L instillation de NaCl 0,9% Divers travaux de recherche mettent en évidence les effets délétères des instillations de NaCl 0,9% dans les tubes endotrachéaux Instillation de NaCl 0,9% comme agent facilitant l aspiration des sécrétions La croyance en l effet fluidifiant du NaCl 0,9% sur les sécrétions n est basée sur aucune donnée physiologique. Si on mélange du NaCl 0,9% dans un tube avec des sécrétions, il n y a pas de mélange car le mucus a une surface gélatineuse qui est hydrophobe (Blackwood, 1999). De plus, la majorité du NaCl 0,9% instillé est drainée au niveau pulmonaire dans le lobe inférieur droit et reste dans les grosses bronches lobaires et segmentaires (Klockare et al., 2006). L effet humidifiant du NaCl 0,9% est donc nul. Diverses études randomisées se sont intéressées au volume des sécrétions aspirées avec et sans l utilisation de NaCl 0,9% (Bostick & Wendelgass, 1987 ; Gray et al., 1990). Elles ont Aspiration endotrachéale Page 4

5 pesé les sécrétions aspirées avec ou sans instillation. La différence de poids est minime (0,5 à 1,3 microgrammes), mais significatives. Malheureusement, les auteurs de ces travaux ont pesé les aspirations sans soustraire le poids du NaCl 0,9% instillé. La validité de ces résultats est donc mise en question. Certains centres utilisent de façon empirique du bicarbonate isotonique 1,4% pour fluidifier les sécrétions. On peut en effet constaté que lorsque l on mélange des sécrétions bronchiques. Cette pratique est actuellement peu documentée et n a fait l objet d aucune évaluation sérieuse. C est pourquoi l instillation de bicarbonate isotonique se doit d être prudente et ne doit pas devenir routinière Effets des instillations sur l oxygénénation Plusieurs travaux se sont intéressés à l effet de l instillation sur l oxygénation. Ackerman (1993) a étudié les effets des instillations de NaCl 0,9% sur la saturation en oxygène auprès de 40 homes en ventilation mécanique. La saturation en oxygène à 2,3,4 et 5 minutes après l aspiration était abaissée. Dans une recherche ultérieure (Ackerman et Mick, 1998), les effets des instillations de NaCl 0,9% ont été étudiés chez des patients avec une infection pulmonaire en ventilation mécanique. Les patients (n=29) ont été randomisés en deux groupes : un groupe avec une instillation de 5ml de NaCl 0,9% et un groupe contrôle sans. Des différences significatives entre les deux groupes ont été mesurées à 4,5 et 10 minutes après les aspirations. Dans le groupe contrôle la saturation en oxygène diminuait juste après l aspiration, mais était supérieure à la saturation de base après 10. L utilisation de NaCl 0,9% abaissait la saturation en oxygène de façon plus marquée et ce phénomène s accentuait avec le temps. Kinloch (1999) a mesuré les effets des instillations de NaCl 0,9% sur la saturation veineuse mêlée. Son travail a été réalisé auprès de 35 patients en ventilation mécanique après un pontage coronarien. Deux groupes ont été constitué : le groupe contrôle sans instillation et un groupe avec une instillation de 5ml de NaCl 0,9%. Le groupe avec une instillation de NaCl 0,9% a mis 7 minutes à récupérer sa saturation veineuse mêlée de base contre 3 minutes pour le groupe contrôle Instillation et risque infectieux Une petite étude (n=10) effectuée par Hagler et Traver (1994) suggère que l instillation augmente le risque de surinfection. Ils ont étudié les effets des aspirations avec ou sans instillation sur 10 tubes endotrachéaux après leur retrait. L instillation avant une aspiration mobilise cinq fois plus les bactéries colonisant le tube endotrachéal et les transporte distalement. Ces auteurs pensent que ce phénomène est probablement accentué en clinique. En effet après l instillation les patients toussent et reventilé pour quelques inspirations afin que «le liquide se disperse bien dans l arbre bronchique» ; dans ce cas le flux d air transporte les sécrétions plus bas dans l arbre bronchique. D autre part, l essentiel du liquide instillé s écoule dans le lobe inférieur droit (Klockare et al., 2006). Ceci est d autant plus vrai que le patient a une toux inefficace ou inexistante comme par exemple : les personnes curarisées, paralysées ou fortement sédatées ( score SAS 2) Le consensus adopté La première aspiration endotrachéale s effectue toujours à «sec» et dans bien des cas elle suffira à stimuler la toux. Lors de sécrétion très épaisse et sur prescription médicale uniquement, une instillation de 2ml de bicarbonate isotonique peut être réalisée. Elle doit être systématiquement documentée dans le dossier du patient : quels sont les indications et les résultats. Aspiration endotrachéale Page 5

6 4. La préoxygénation 4.1. Préoxygénation ou hyperinsufflation De façon générale, la préoxygénation consiste à administrer de l oxygène à une FiO 2 supérieure à celle que reçoit habituellement le patient avant d effectuer une aspiration endotrachéale. L hyperinsufflation consiste à insuffler dans les poumons un volume supérieur à celui du volume courant soit à l aide d un ballon plat ou du ventilateur. Les aspirations endotrachéales provoquent une hypoxémie transitoire aggravée par une chute du débit cardiaque due à l augmentation de la pression artérielle moyenne et favorisant les arythmies cardiaques. Pour minimiser ces effets, il est recommandé de préoxygéner le patient juste avant une aspiration. Il s agit d une recommandation basée sur des recherches cliniques réalisées dans plusieurs centres de soins intensifs et auprès de patients avec des pathologies diverses (American Association of Respiratory Care, 1993 ; Clark et al., 1990 ; Glass et al., 1993 ; Grap et al., 1999 ; Hyunsoo & Whasook, 2003). Pour certains, la préoxygénation se doit d être associée à des manœuvres d hyperinsufflation ce qui n est pas sans poser des problèmes pratiques en clinique. L hyperinsufflation à l aide d un ballon plat est difficile à moduler. Une recherche (Glass et al., 1993) réalisée auprès de 100 infirmières a montré une grande variation dans la ventilation manuelle lors des aspirations endotrachéales. Le pourcentage d oxygène délivré variait de 27% à 97%, le volume de 66ml à 1656ml et la fréquence des ventilations de 12 à 52 fois par minutes. Grap et al. (1996) ont comparé, chez 29 patients, les effets de la préoxygénation avec une FiO2 à 100% de 3 minutes et la ventilation manuelle avec un ballon plat. Les deux méthodes provoquent une élévation des taux d oxygène, mas la PaO 2 et la SaO 2 sont significativement plus élevées avec une préoxygénation réalisée avec le ventilateur. Les pics de pression inspiratoires sont plus importants avec la méthode manuelle. Finalement, dans une méta-analyse sur les effets de l hyperinsufflation et de la préoxygénation dans la prévention des hypoxémies dues aux aspirations endotrachéales (Hyunsoo & Whasook, 2003) : la préoxygénation associée à une postoxygénation de quelques minutes se révèle la méthode de choix pour prévenir les hypoxémies. Pour conclure, il n est donc pas recommandé de ventiler un patient avec un ballon plat pour le préoxygéner. En effet, il est difficile de délivrer une FiO 2 précise et la ventilation manuelle peut représenter un risque de ventilation inadéquate (car il est difficile de contrôler les volumes et les pressions) Les inconvénients de la préoxygénation La préoxygénation a une influence sur l apparition des atélectasies et ceci très rapidement. Une étude effectuée auprès de patients sous anesthésie générale (Reber et al., 1996) a mis en évidence une augmentation des atélectasies lorsque les patients recevaient une FiO2 de 100% pendant 4-5 minutes avant ou après l induction de l anesthésie générale. Ces résultats suggèrent que l hyperoxygénation doit être effectuée prudemment Comment préoxygéner? Plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour préoxygèner : 1. l utilisation sur le ventilateur de réanimation d une fonction préoxygénation lors des aspirations endotrachéales. 2. l augmentation transitoire de la FiO 2 administrée au patient. Aspiration endotrachéale Page 6

7 1. Les ventilateurs de réanimation sont équipés d une fonction d oxygénation rapide qui peut être activée avant toute aspiration endotrachéale. Cette méthode permet de délivrer de l oxygène à 100% entre 120 et 180 secondes (variable selon les modèles de ventilateur) avant et après l aspiration endotrachéale. Il suffit d activer cette fonction pour que la machine délivre une FiO 2 de 100% pendant quelques minutes. Lors de la déconnection de la machine pour l aspiration endotrachéale ; la ventilation est interrompue (mais la machine continue de délivrer un débit continu à 100% d O 2 ) et les alarmes sont inhibées. Après le rebranchement, le ventilateur fonctionne à nouveau sur le mode ventilatoire préalable et délivre une FiO 2 à 100% pendant 2 minutes. Les alarmes de volume minute sont inactives pendant cette période de réoxygénation. Cette méthode doit impérativement être utilisée lors que le patient est en sevrage avec le module «Smart-Care» ou ventilé avec un «Autoflow». 2. Le soignant augmente manuellement la FiO 2 de 20% au début du soin. Il réalise la totalité du soin, puis il règle la FiO 2 du patient à la valeur de base. En pratique, il existe un risque d oublier de baisser la FiO 2 après avoir réalisé le soin. D autre part, il n y a aucune inhibition des alarmes automatiques lors de ce soin et l opérateur doit les inhiber manuellement Consensus adopté La préoxygénation est effectuée auprès de tous les patients intubés. - Chez les patients non-ventilés, l oxygène est transitoirement augmenté ou administré de façon à obtenir une augmentation de la SpO 2 de 3 à 5%. - Chez les patients ventilés, la préoxygénation s effectue à l aide de la fonction oxygénation rapide disponible sur les ventilateurs. 5. L aspiration et la manipulation de la sonde 5.1. La force de succion La pression négative provoquée par la force d aspiration favorise l hypoxémie, le dérecrutement alvéolaire, ainsi que les lésions de la muqueuse trachéale. Dans une étude française réalisée par Maggiore (2000) recensant les complications liées à l aspiration endotrachéale auprès de 79 patients (4119 épisodes d aspiration en endotrachéales), la désaturation et les sécrétions hémorragiques étaient les incidents les plus fréquents. La désaturation est apparue dans 5% des épisodes d aspiration chez 35 patients, alors que les sécrétions hémorragiques sont apparues dans 4% des aspirations chez 23 patients. Il faut préciser que dans cette étude, les patients n étaient pas systématiquement préoxygénés et l aspiration effectuée par débranchement du ventilateur. Parmi les méthodes recommandées pour prévenir ces complications, la limitation de la force de succion est préconisée. En fonction des auteurs ( Day et al., 2001 ; Donald et al., 2000 ; Maggiore, 2000), la force de dépression maximale à appliquer varie entre 0,15 et 0,2 bars (soit 150 à 200 cmh 2 O). Lorsque les sécrétions sont épaisses et collantes, il est plus efficace de choisir une sonde d aspiration de gros diamètre que d augmenter la force de succion (Morrow et al., 2004), par contre le risque de traumatisme de la muqueuse est plus important. La durée idéale d une aspiration se situe entre 10 et 15 secondes (Day et al., 2001). Pratiquement on peut suggérer que le soignant retienne son souffle lorsqu il effectue le geste, ainsi il évitera des aspirations endotrachéales d une durée excessive Les particularités du geste Le contact de la sonde d aspiration avec la muqueuse trachéale est une source nociceptive importante qui peut provoquer une stimulation du nerf vague. D autre part, les lésions de la Aspiration endotrachéale Page 7

8 muqueuse sont une complication fréquente et peuvent être liées à la technique utilisée. Pour diminuer le risque de lésions traumatiques de la muqueuse, le diamètre de la sonde d aspiration ne devrait pas être supérieur à la moitié du diamètre interne du tube endotrachéal. Concrètement, des sondes de 12 French (embout blanc) devraient être systématiquement utilisées chez des patients avec un tube endotrachéal dont le diamètre est plus petit que le n 8. De plus, la sonde d aspiration ne devrait pas être enfoncée trop loin. Actuellement, les experts (Chulay, 2001 ; Ashurst, 1992) suggèrent les éléments suivants : - si le patient tousse efficacement, il suffit d enfoncer la sonde jusqu à l extrémité du tube endotrachéal. - si le patient est sédaté, curarisé ou incapable de tousser efficacement, il peut être nécessaire de pousser la sonde plus loin (2cm après l extrémité du tube), mais il faut la retirer de 1cm si elle bute avant de débuter la succion. - si le patient a une crase perturbée, il ne faut pas dépasser l extrémité du tube endotrachéal. Il est difficile d évaluer le niveau d enfoncement de la sonde dans un tube endotrachéal. Pour mémoire, la longueur standard des tubes endotrachéaux est de 36 cm. Il est donc théoriquement possible de mesurer la longueur de la sonde d aspiration à enfoncer. Sur les systèmes d aspiration clos, la sonde est graduée en centimètre, ceci permet de positionner précisement la sonde jusqu au niveau souhaité. L aspiration se doit d être continue, car l aspiration intermittente génère des pressions négatives plus importantes et représente donc un risque accru de traumatisme de la muqueuse. En effet, Stenqvist (2001) a mesuré en laboratoire des flux d aspiration plus important pendant les 2 à 4 premières secondes qui font suite à l obturation du raccord en Y (ou la valve de contrôle d aspiration) que par la suite. Finalement, les mouvements de va-et-vient, ainsi que la rotation de la sonde favoriseraient les lésions trachéales (Day et al., 2001) Le consensus adopté L aspiration s effectue sans mouvement de rotation ou de va-et-vient avec une sonde dont le calibre est inférieur à la moitié du diamètre interne du tube endotrachéal. La sonde est enfoncée jusqu au bout du tube endotrachéal. Chez les patients sans toux efficace, elle peut être enfoncée 2cm plus bas, mais si le soignant rencontre une résistance il doit impérativement retirer la sonde avant de débuter la succion. 6. La prévention des infections nosocomiales Chez les patients intubés et ventilés la contamination des voies respiratoires inférieures se produit : 1. par bronchoaspiration des sécrétions à partir de l oropharynx que des microorganismes, potentiellement pathogènes, colonisent, 2. par un contact avec du matériel contaminé tels que la sonde d intubation, les sondes d aspirations, les circuits des respirateurs, les ambus ou des liquides contaminés, 3. par inhalation d air ou d aérosols, 4. par dissémination hématogène à partir de foyers infectieux non pulmonaires. Pour prévenir efficacement les pneumonies nosocomiales, le personnel de santé doit être bien formé et sensibilisé à la problématique. De plus, la pratique routinière de cultures Aspiration endotrachéale Page 8

9 trachéales pour détecter une pneumonie nosocomiale ou de contrôle de l infection, ne se justifie pas (CDC, 2004) Les principes de prévention des contaminations exogènes Les aspirations endotrachéales sont considérées comme un geste à risque pour la personne soignée. Il y a un risque de contamination par manuportage, via du matériel contaminé ou par une inhalation. Les recommandations du Center for Disease Control (CDC, 2004) sont les suivantes : 1. le personnel, en contact avec les sécrétions respiratoires, les circuits des ventilateurs et les tubes endotrachéaux doit porter des gants lors des manipulations, ainsi que se désinfecter les mains avant et après l ablation des gants. 2. l utilisation d une sonde d aspiration à usage unique et une technique d aspiration aseptique instrumentée ou avec un gant stérile. 3. L utilisation d eau stérile pour rincer la sonde entre chaque passage. De plus, le matériel de nébulisation se doit d être stérile ou bénéficier d une désinfection de haut niveau (voir les procédures d entretien du matériel respiratoire). Les tuyaux à usage unique des ventilateurs doivent être changés tous les 7 jours et les filtres échangeurs de chaleur et d humidité toutes les 24h (recommandation du fabricant). Pour les soignants, il y a un risque de contamination par des projections ou un contact avec les sécrétions respiratoires. C est pourquoi, le CDC préconise le port de gants, d un masque, de lunettes et d une surblouse ou d un tablier. Il n existe aucune donnée dans la littérature concernant l utilisation des raccords à rotule (raccord de swivel) pour diminuer les pneumonies nosocomiales lors des aspirations endotrachéales. Empiriquement, cette pratique a pour avantage de garder le patient ventilé lors de la manœuvre d aspiration et ainsi diminuer les risques liés à ce geste. Par contre, cette méthode demande une bonne habitude pour ne pas déstériliser le capuchon et insérer la sonde dans le tube (le diamètre fin et la pression positive dans le circuit respiratoire exigent des gestes précis). La désinfection de l embout est empiriquement bénéfique lors de l utilisation d un raccord de bronchoscopie. Les aspirations endotrachéales peuvent aussi se réaliser en désadaptant le tube endotrachéal du circuit du ventilateur. Dans ce cas de figure, il s agit d être attentif à déposer l extrémité du tuyau sur une surface stérile (par exemple la face interne de l emballage des gants stériles) Les principes de prévention des contaminations endogènes La contamination endogène serait à l origine de la majorité des pneumonies nosocomiales. Elle est favorisée par la colonisation gastrique et oropharyngée. En effet, les sécrétions accumulées au-dessus du ballonnet s infiltrent dans les voies respiratoires inférieures et les régurgitations de liquide gastrique augmentent le risque de colonisation de l oropharynx, donc la contamination de l arbre bronchique. D autre part, la colonisation de la plaque dentaire augmente chez les patients intubés au cours de leur séjour. Il existe une corrélation positive entre ce phénomène et la survenue d une pneumonie nosocomiale (Fourrier et al., 1998). Afin de minimiser ces risques, les recommandations des experts sont les suivantes : 1. Installer les patients en position semi-assise à 45 (Drakulovic et al., 1999). Il est intéressant de savoir que l installation des patients en position semi-assises à 30 n est pas suffisante pour prévenir les pneumonies nosocomiales (van Nieuwenhoven et al., 2006). 2. Contrôler régulièrement la perméabilité et l emplacement de la sonde gastrique (CDC, 2004). Aspiration endotrachéale Page 9

10 3. Aspirer régulièrement les sécrétions se trouvant au-dessus du ballonnet, notamment avant chaque dégonflement du ballonnet et avant l extubation (CDC, 2004). 4. Maintenir une pression du ballonnet de 25 cmh 2 O. 5. Effectuer des soins bucco-dentaires réguliers. Ces derniers doivent être essentiellement mécanique avec un brossage des dents (Fitch et al., 1999 ; Mori et al., 2006 ) et chimique avec un produit désinfectant (De Riso, 1996 ; Genuit et al., 2001) Le consensus adopté Les aspirations endotrachéales doivent s effectuer avec une technique aseptique. Les patients doivent être installés en position semi-assise, sauf prescription médicale contraire. La pression du ballonnet doit être à 25 cmh2o. Elle doit être vérifiée une fois par 8h. au moins et avant chaque soin de bouche impliquant une irrigation de la cavité buccale. Des bucco-dentaires complets doivent être réalisés 3 fois par jour. Ils comprennent un brossage des dents ; le frottement à l aide d un tampon mouillé des gencives, du palais et de la langue ; ainsi qu un rinçage avec une solution désinfectante. La cavité buccale est maintenue humide par des rinçages réguliers à l eau minérale. Les tuyaux des ventilateurs sont changés uniquement entre chaque patient, les filtres échangeurs de chaleur et d humidité toutes les 72 heures et le matériel de nébulisation bénéficie d une désinfection de haut niveau entre chaque utilisation. Finalement, les cultures des aspirations endotrachéales ne se réalisent que sur prescription médicale. 7. Références Ackerman, M. H. 1993, "The effect of saline lavage prior to suctioning", American Journal of Critical Care, vol. 2, pp Ackerman, M. H. & Mick, D. 1998, "Instillation of normal saline before suctioning in patients with pulmonary infections: a prospective randomized controlled trial", American Journal of Critical Care, vol. 7, pp American Association of Respiratory Care 1993, "Clinical practice guideline : Endotracheal suctioning of mechanically ventilated adults and children with artificial airways", Respiratory Care Clinic of North America, vol. 38, pp ANADI 1998, Diagnostics infirmiers: définitions et classifications InterEditions Masson, Paris. Ashurst, S. 1992, "Suction therapy in the critically ill patient", British Journal of Nursing, vol. 1, pp Blackwood, B. 1999, "Normal saline instillation with endotracheal suctioning: primum non nocere (first do not harm)", Journal of Advanced Nursing, vol. 29, no. 4, pp Bostick, J. & Wendelgass, S. T. 1987, "Normal saline instillation as part of the suctioning procedure: effects on PaO2 and amount of secretions", Heart and Lung, vol. 16, no. 5, pp Aspiration endotrachéale Page 10

11 Carlson-Catalano, J., Lunney, M., Paradiso, C., Bruno, J., Luise, BK., Martin, T., Massoni, M., & Pachter, S. 1998, "Clinical validation of ineffective breathing pattern, ineffective airway clearance and impaired gas exchange", Image Journal of Nursing Scholarship, vol. 30, no. 3, pp Chulay, M. 2001, "Endotracheal or tracheostomy tube suctioning," in AACN Procedure Manual for Critical Care, 4 edn, American Association of Critical Care Nurse, ed., W.B. Saunders Compagny, Philadelphia, pp Clark, A. P., Winslow, E. H., Tyler, D. O., & White, K. M. 1990, "Effects of endotracheal suctioning on mixed venous oxygen saturation and hear rate in critically ill adults", Heart and Lung, vol. 19, pp Copnell, B. & Fergusson, D. 1995, "Endotracheal suctioning: time-worn ritual or timely intervention?", American Journal of Critical Care, vol. 4, pp Day, T., Wainwright, S., & Wilson-Barnett, J. 2001, "An evaluation of a teaching intervention to improve the practice of endotracheal suctioning in intensive care units", Journal of Clinical Nursing, vol. 10, pp De Riso, A. J., Ladowski, J. S., Dillon, T. A., Justice, J. W., & Peterson, A. C. 1996, "Chlohexidine Gluconate 0,12% oral rinse reduces the incidence of total nosocomial respiratory infection and nonprophylactic systemic antibiotic use in patients undergoing heart surgery", Chest, vol. 109, no. 6, pp Donald, K. J., Robertson, V. J., & Tsebelis, K. 2000, "Setting safe and effective suction pressure: the effect of using a manometer in the suction circuit", Intensive and Critical Care Medicine, vol. 26, pp Drakulovic, M. B., Torres, A., Bauer, T. T., Nicolas, J. M., Nogue, S., & Ferrer, M. 2006, "Supine body position as a risk factor for nosocomial pneumonia in mechanically ventilated patients: a randomised controlled trial", Lancet, vol. 354, no. 9193, pp Fitch, J., Munro, C., Glass, C., & Pellegrini, J. 1999, "Oral care in the adult intensive care unit", American Journal of Critical Care, vol. 8, pp Genuit, T., Bochicchio, G., Napolitano, L. M., McCarter, R. J., & Roghman, M. C. 2001, "Prophylactic chlorhexidine oral rinse decreases ventilator-associated pneumonia in surgical ICU patients", Surgical Infections, vol. 2, no. 1, pp Glass, C., Grap, M., Corley, M., & Wallace, D. 1993, "Nurse's ability to achieve hyperinflation and hyperoxygenation with a manual resuscitation bag during endotracheal suctioning", Heart and Lung, vol. 22, no. 2, pp Glass, C. & Grap, M. 1995, "Ten tips for safer suctioning", American Journal of Nursing, vol. 95, pp Grap, M., Glass, C., Corley, M., & Parks, T. 1996, "Endotracheal suctioning ventilator vs manual delivery of hyperoxygenation breaths", American Journal of Critical Care, vol. 5, no. 3, pp Gray, G., MacIntyre, N., & Kronenberger, W. C. 1990, "The effects of bolus of normal saline instillation in conjunction with endotracheal suctioning", Respiratory Care, vol. 35, pp Aspiration endotrachéale Page 11

12 Hagler, D. A. & Traver, G. A. 1994, "Endotracheal suctioning and suction catheters: source of lower airway contamination", American Journal of Critical Care, vol. 3, pp Hyunsoo, O. & Whasook, S. 2003, "A meta-analysis of the effects of various interventions in preventing endotracheal suction-induced hypoxemia", Journal of Clinical Nursing, vol. 12, pp Kinloch, D. 1999, "Instillation of normal saline during endotracheal suctioning: effects on mixed venous oxygen saturation", American Journal of Critical Care, vol. 8, pp Klockare, M., Dufva, A., Danielsson, A. M., Hatherly, R., Larsson, S., Jacobsson, H., & Mure, M. 2006, "Comparison between direct humidification and nebulization of the respiratory tract at mechanical ventilation: distribution of saline solution studied by gamma camera", Journal of Clinical Nursing, vol. 15, no. 3, pp Maggiore, S. "Aspiration trachéale et recrutement", 8ème JAVA de Créteil, pp Mori, H., Hirasawa, H., Oda, S., Shiga, H., Matsuda, K., & Nakamura, M. 2006, "Oral care reduces incidence of ventilator-associated pneumonia in ICU populations", Intensive and Critical Care Medicine, vol. 32, pp Reber, A., Engberg, G., Wegenius, G., & Hedenstierna, G. 1996, "Lung aeration. The effects of pre-oxygenation and hyperoxygenation during total intravenous anaesthesia", Anaesthesia, vol. 51, no. 8, pp Roesler, J. Le désencombrement bronchique chez le patient de soins intensifs. Clinique Universitaire Saint-Luc, Soins Intensifs C Ref Type: Unpublished Work Simmons, C. 1997, "How frequently should endotracheal suctioning be undertaken?", American Journal of Critical Care, vol. 6, no. 1, pp Stenqvist, O., Lindgren, S., Karason, S., Sondergaard, S., & Lundin, S. 2001, "Warning! Suctioning. A lung model evaluation of closed suctioning systems", Acta Anaesthesiologica Scand, vol. 45, no. 2, pp Tablan, O., Anderson, L., Besser, R., Bridges, C., & Hajjeh, R. 2004, "Guidelines for Preventing Health Care Associated Pneumonia, 2003:recommandation of CDC and the healthcare infection control practices advisory committee.", MMWR Recomm Rep, vol. 53, no. RR-3, pp Ullrich, L. & Lamers-Abdella, A. 1997, L'infirmière et les soins intensifs Maloine, Paris. van Nieuwenhoven, C. A., Vandenbroucke-Grauls, C., van Tiel, F. H., Joore, H., Strack van Schijndel, R., van der Tweel, I., Ramsay, G., & Bonten, M. 2006, "Feasibility and effects of the semirecumbent position to prevent ventilator-associated pneumonia: a randomized study", Critical Care Medicine, vol. 34, no. 2, pp Wood, C. J. 1998, "Ca nurses safely assess the need for endotracheal suction in short-term ventilated patients instead of using routine techniques?", Intensive Critical Care Nursing, vol. 14, no. 4, pp Aspiration endotrachéale Page 12

LES SOINS D HYGIENE l hygiène bucco dentaire. Formation en Hygiène des EMS de la Somme EOH CH ABBEVILLE JUIN 2015

LES SOINS D HYGIENE l hygiène bucco dentaire. Formation en Hygiène des EMS de la Somme EOH CH ABBEVILLE JUIN 2015 LES SOINS D HYGIENE l hygiène bucco dentaire Formation en Hygiène des EMS de la Somme EOH CH ABBEVILLE JUIN 2015 1 SOINS DE BOUCHE ENTRETIEN DES PROTHESES DENTAIRES L état bucco-dentaire est souvent préoccupant

Plus en détail

La ventilation non invasive aux soins intensifs

La ventilation non invasive aux soins intensifs La ventilation non invasive aux soins intensifs Martin Lessard MD Service de soins intensifs, CHA Division de soins intensifs adultes Université Laval 3 mars 2011 BiPAP (Bi-level Positive Airway Pressure)

Plus en détail

8/28/2013. L inhalothérapie aux soins critiques. Objectifs. Rôles de l inhalothérapeute. Objectifs

8/28/2013. L inhalothérapie aux soins critiques. Objectifs. Rôles de l inhalothérapeute. Objectifs Objectifs Connaître le rôle de l inhalothérapeute dans les unités de soins critiques Connaître les dispositifs d oxygénation et d humidification Connaître les modes et principes de la ventilation (invasive,

Plus en détail

*smith&nephew IV3000 Pansement pour cathéters réactif à l'humidité. Le pansement idéal pour cathéters

*smith&nephew IV3000 Pansement pour cathéters réactif à l'humidité. Le pansement idéal pour cathéters Le pansement idéal pour cathéters IV3000 diminue sensiblement le risque d infection en maintenant sec le site de ponction. IV3000 est jusqu à 8 fois plus efficace en terme d évaporation d humidité que

Plus en détail

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux.

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux. Les gencives et la santé générale Nous savons tous que la prévention est l une des clés du maintien de la santé générale. Nous faisons de l exercice et nous surveillons notre alimentation pour nous aider

Plus en détail

o Non o Non o Oui o Non

o Non o Non o Oui o Non Enquête générale (à remplir une fois) [ ] = plusieurs réponses possibles o = une seule réponse possible Date de votre réponse à ce questionnaire Nombre de lits dans l'unité Connaissez-vous l incidence

Plus en détail

NAVA pourquoi pas. Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc.

NAVA pourquoi pas. Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc. NAVA pourquoi pas Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc. 7e Symposium en thérapie respiratoire HSCM 1 décembre 2012 Le mode NAVA o Neurally Adjusted Ventilatory Assist Neuro-Asservissement

Plus en détail

Monitoring du SDRA Simple ou compliqué? Jean-Christophe M Richard, MD PhD

Monitoring du SDRA Simple ou compliqué? Jean-Christophe M Richard, MD PhD Monitoring du SDRA Simple ou compliqué? Jean-Christophe M Richard, MD PhD Emergency and Pre-Hospital divisions SAMU 74 INSERM UMR 955 Eq13 REVA: European Network on Mechanical Ventilation CONFLICTS OF

Plus en détail

quelques points essentiels

quelques points essentiels actualisation de la conférence d experts sur l intubation difficile: SFAR, SRLF, SFMU, ADARPEF, CARO et CARORL quelques points essentiels Ann Fr Anesth Reanim 2008;27:3-14 - ventilation au masque difficile

Plus en détail

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque 24 ème Congrès de la Coordination des Infirmiers Anesthésistes et de Réanimation de Caen et sa Région Dr Buléon Clément Pôle Réanimation-Anesthésie-SAMU,

Plus en détail

Le sevrage de la trachéotomie

Le sevrage de la trachéotomie Le sevrage de la trachéotomie Journée de formation «infirmière» et «kinésithérapeute» SKR. Maison de la réanimation Paris 01 / 06 / 2012 Dr G.Beduneau Réanimation Médicale CHU ROUEN gaetan.beduneau@chu-rouen.fr

Plus en détail

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France?

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France? 53 e congrès national d anesthésie et de réanimation. Infirmiers. Infirmier(e)s de réanimation 2011 Sfar. Tous droits réservés. Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées

Plus en détail

Échelle comportementale de douleur (CPOT) (Gélinas et al., AJCC 2006 ;15(4) :420-427) Indicateur Score (0 à 8) Description

Échelle comportementale de douleur (CPOT) (Gélinas et al., AJCC 2006 ;15(4) :420-427) Indicateur Score (0 à 8) Description Échelle comportementale de douleur (CPOT) (Gélinas et al., AJCC 2006 ;15(4) :420-427) Indicateur Score (0 à 8) Description Expression faciale Détendue, neutre 0 Aucune tension musculaire observable au

Plus en détail

Fonctions non ventilatoires

Fonctions non ventilatoires UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 11 : Fonctions non ventilatoires Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques B. Dureuil, PG. Yavordios, A. Steib Collège Français des Anesthésistes Réanimateurs (Absence de conflits d intérêts sur le sujet)

Plus en détail

A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3

A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3 Chapitre 121 La ventilation non invasive (VNI) de l enfant A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3 1. Définition La VNI se définit comme une technique destinée à augmenter la ventilation alvéolaire sans utiliser

Plus en détail

LES ASPECTS TECHNIQUES DE LA REALISATION DES ASPIRATIONS TRACHEALES ET ENDOBRONCHIQUES CHEZ L ADULTE.

LES ASPECTS TECHNIQUES DE LA REALISATION DES ASPIRATIONS TRACHEALES ET ENDOBRONCHIQUES CHEZ L ADULTE. LES ASPECTS TECHNIQUES DE LA REALISATION DES ASPIRATIONS TRACHEALES ET ENDOBRONCHIQUES CHEZ L ADULTE. J.P. LINOSSIER Masseur Kinésithérapeute Hospices Civils de LYON Les aspects techniques de la réalisation

Plus en détail

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut Les micro-organismes de l eau impliqués dans les infections nosocomiales Depuis 2001 chez Pall, en charge de l information scientifique et réglementaire dans les domaines d applications couverts par la

Plus en détail

STOP à la Transmission des microorganismes!

STOP à la Transmission des microorganismes! STOP à la Transmission des microorganismes! M.E Gengler Vendredi 25 Avril 2014 Vous avez ditstandard? Voici les «Précautions Standard» ou PS Les Précautions Standard : la Loi Respectez les «précautions

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

Référentiel de compétences et d aptitudes du masseur kinésithérapeute de réanimation (MKREA) en secteur adulte

Référentiel de compétences et d aptitudes du masseur kinésithérapeute de réanimation (MKREA) en secteur adulte Réanimation DOI 10.1007/s13546-011-0243-1 RÉFÉRENTIEL / GUIDELINES Référentiel de compétences et d aptitudes du masseur kinésithérapeute de réanimation (MKREA) en secteur adulte Guide to skills and abilities

Plus en détail

Les solutions en Kiné Respiratoire par Portex. Améliorer la qualité de vie THÉRAPIE RESPIRATOIRE

Les solutions en Kiné Respiratoire par Portex. Améliorer la qualité de vie THÉRAPIE RESPIRATOIRE Les solutions en Kiné Respiratoire par Portex TM Améliorer la qualité de vie THÉRAPIE RESPIRATOIRE Améliorer la qualité de vie La nécessité d une réhabilitation efficace des patients à la suite de complications

Plus en détail

Mieux informé sur la maladie de reflux

Mieux informé sur la maladie de reflux Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de

Plus en détail

LE CONTRÔLE DU FACTEUR BACTERIEN 3-POUR LE TRAITEMENT DES PARODONTITES

LE CONTRÔLE DU FACTEUR BACTERIEN 3-POUR LE TRAITEMENT DES PARODONTITES LE CONTRÔLE DU FACTEUR BACTERIEN 3-POUR LE TRAITEMENT DES PARODONTITES Le Diagnostic : Il repose sur l écoute du patient, l examen clinique, le sondage, la radiographie. L inflammation gingivale peut être

Plus en détail

Accueil du nouveau-né en cas d accouchement extra-hospitalier

Accueil du nouveau-né en cas d accouchement extra-hospitalier 1 Accueil du nouveau-né en cas d accouchement extra-hospitalier Chabernaud JL. SMUR pédiatrique (SAMU 92), CHU Antoine-Béclère (AP-HP) 157, rue de la Porte de Trivaux 92141 Clamart. Tél : 01-45-37-46-14

Plus en détail

LISTE DES PRODUITS ET DES PRESTATIONS REMBOURSABLES (LPPR) POUR LE TRAITEMENT DE L INSUFFISANCE RESPIRATOIRE

LISTE DES PRODUITS ET DES PRESTATIONS REMBOURSABLES (LPPR) POUR LE TRAITEMENT DE L INSUFFISANCE RESPIRATOIRE LISTE DES PRODUITS ET DES PRESTATIONS REMBOURSABLES (LPPR) POUR LE TRAITEMENT DE L INSUFFISANCE RESPIRATOIRE Code Désignation OXYGENOTHERAPIE A LONG TERME EN POSTE FIXE Date JO Entente préalable Surveillance

Plus en détail

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques SIP Août 2010 Route : 354 Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques Août 2010 1 Table des matières 1. Présentation du service p 3 2. Pathologies les plus courantes aux SIP. P 5 3. Objectifs de stage p

Plus en détail

Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-013) Version CT-Q 2011-11-15

Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-013) Version CT-Q 2011-11-15 Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-03) Version CT-Q 0--5 Groupe cible Collaborateurs qui doivent effectuer des mesures EX-OX-TOX sur un terrain d exploitation, les interpréter

Plus en détail

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques Chapitre VI : Fiche n VI.1 : Gale Fiche n VI.2 : Tubeculose pulmonaire (accessible dans la prochaine version) Fiche n VI.3 : Gastro-entérite Fiche n VI.4 : Infection respiratoire aigüe basse Sommaire Sommaire

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

Maladies neuromusculaires

Maladies neuromusculaires Ministère de la Santé et des Solidarités Direction Générale de la Santé Informations et conseils Maladies neuromusculaires Lisez attentivement ce document et conservez-le soigneusement avec la carte de

Plus en détail

Recommandations des experts de la Société de réanimation de langue française, janvier 2002 Prévention de la transmission croisée en réanimation

Recommandations des experts de la Société de réanimation de langue française, janvier 2002 Prévention de la transmission croisée en réanimation Réanimation 2002 ; 11 : 250-6 2002 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés S1624069302002414/FLA RECOMMANDATIONS Recommandations des experts de la Société de réanimation

Plus en détail

Le donneur en vue d une transplantation pulmonaire

Le donneur en vue d une transplantation pulmonaire Le donneur en vue d une transplantation pulmonaire Nicola Santelmo Chirurgie Thoracique Groupe de Transplantation Pulmonaire de Strasbourg Hôpitaux Universitaires de Strasbourg Coordinateur: Pr Gilbert

Plus en détail

Gestion de la crise sanitaire grippe A

Gestion de la crise sanitaire grippe A Gestion de la crise sanitaire grippe A Sommaire de la présentation Nature du risque lié au virus A H1N1 Plan gouvernemental de pandémie grippale Mesures de protection Historique de la grippe La grippe

Plus en détail

GUIDE D'INSTALLATION. Lave-Vaisselle

GUIDE D'INSTALLATION. Lave-Vaisselle GUIDE D'INSTALLATION Lave-Vaisselle SOMMAIRE 1/ CONSIGNES DE SECURITE Avertissements importants 03 2/ INSTALLATION DE VOTRE LAVE-VAISSELLE Appareil non encastré 04 Appareil encastré 04 Appareil encastré

Plus en détail

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2 Généralisation 2014 d un recueil d indicateurs pour l amélioration de la qualité et de la sécurité des soins dans les établissements de santé de soins de courte durée Consignes de remplissage - Grille

Plus en détail

Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org.

Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org. Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org. Les maladies invalidantes Repères sur l asthme généralités

Plus en détail

PROCÉDURE. Code : PR-DSI-000-31

PROCÉDURE. Code : PR-DSI-000-31 Code : PR-DSI-000-31 PROCÉDURE Instance responsable : Direction des soins infirmiers Approuvée par : Diane Benoit Présentée et adoptée au comité de direction le : 16 janvier 2013 Entrée en vigueur le :

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

DOSSIER - AEROSOLTHERAPIE PAR NEBULISATION

DOSSIER - AEROSOLTHERAPIE PAR NEBULISATION Novembre 2008 ; N 19 ARTICLE COMMENTE NSCLC Meta-Analyses Collaborative Group. Chemotherapy in addition to supportive care improves survival in advanced non small-cell lung cancer: a systematic review

Plus en détail

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation

Plus en détail

Traitement de l eau par flux dynamique

Traitement de l eau par flux dynamique GmbH Traitement de l eau par flux dynamique afin de réduire les impuretés microbiologiques afin d empêcher l apparition de nouveaux germes dans les eaux de consommation et de process et Nouveau avec certificat

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

BOP: Environnement - Entretien des salles d'opération et des locaux annexes

BOP: Environnement - Entretien des salles d'opération et des locaux annexes 1. ENTRETIEN À L OUVERTURE D UNE SALLE D OPÉRATION NON UTILISÉE AU DELÀ DE 24 H Nettoyer les surfaces (table d opération, table d instruments, éclairage opératoire, appareil d anesthésie), avec un chiffon

Plus en détail

LA DOULEUR INDUITE C EST PAS SOIGNANT!

LA DOULEUR INDUITE C EST PAS SOIGNANT! LA DOULEUR INDUITE C EST PAS SOIGNANT! Douleur induite Douleur induite Douleur de courte durée, causée par le soignant ou une thérapeutique dans des circonstances de survenue prévisibles et susceptibles

Plus en détail

Faut-il faire une corticothérapie prophylactique avant une césarienne élective pratiquée à 38 SA?

Faut-il faire une corticothérapie prophylactique avant une césarienne élective pratiquée à 38 SA? Faut-il faire une corticothérapie prophylactique avant une césarienne élective pratiquée à 38 SA? (césarienne élective = césarienne pratiquée "à froid", en dehors du travail) C Dageville réanimation néonatale,

Plus en détail

BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année...

BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année... BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. *Bronchopneumopathie chronique obstructive. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année... Fondation

Plus en détail

LE FILTRE A PARTICULES : SES PROBLEMATIQUES ET NOS SOLUTIONS

LE FILTRE A PARTICULES : SES PROBLEMATIQUES ET NOS SOLUTIONS LE FILTRE A PARTICULES : SES PROBLEMATIQUES ET NOS SOLUTIONS 1. NOTIONS DE BASE 2. CAUSES POSSIBLES DE DYSFONCTIONNEMENT 3. POURQUOI NETTOYER PLUTÔT QUE CHANGER? 4. METHODOLOGIE D APPLICATION FAP-NET (réf.

Plus en détail

Urgence de terrain : conduite à tenir Actualisation de la réanimation cardio-pulmonaire

Urgence de terrain : conduite à tenir Actualisation de la réanimation cardio-pulmonaire Urgence de terrain : conduite à tenir Actualisation de la réanimation cardio-pulmonaire Docteur Jean-Pierre PERTEK Chef de service d anesthésie réanimation L arrêt cardio-respiratoire est un événement

Plus en détail

Orthèse Narval O.R.M. L orthèse innovante et confortable dans le traitement du SAOS

Orthèse Narval O.R.M. L orthèse innovante et confortable dans le traitement du SAOS rthèse Narval.R.M. L orthèse innovante et confortable dans le traitement du SAS Traitement du SAS par orthèse Narval.R.M. Entre 19 et 27% 1-2 des patients apnéiques traités par pression positive continue

Plus en détail

Ventilation mécanique à domicile

Ventilation mécanique à domicile RÉVISION DE CATÉGORIES HOMOGÈNES DE DISPOSITIFS MÉDICAUX Ventilation mécanique à domicile Dispositifs médicaux et prestations associées pour traitement de l insuffisance respiratoire Date de validation

Plus en détail

DYSKINESIE CILIAIRE PRIMITIVE BROCHURE D INFORMATION DESTINEE AUX PATIENTS ET LEUR FAMILLE QU EST-CE QUE LA DYSKINESIE CILIAIRE PRIMITIVE?

DYSKINESIE CILIAIRE PRIMITIVE BROCHURE D INFORMATION DESTINEE AUX PATIENTS ET LEUR FAMILLE QU EST-CE QUE LA DYSKINESIE CILIAIRE PRIMITIVE? QU EST-CE QUE LA DYSKINESIE CILIAIRE PRIMITIVE? COMMENT SE TRANSMET-ELLE? COMMENT SE MANIFESTE-T-ELLE? DYSKINESIE CILIAIRE PRIMITIVE BROCHURE D INFORMATION DESTINEE AUX PATIENTS ET LEUR FAMILLE COMMENT

Plus en détail

Ventilateur pulmonaire pour soins intensifs, réanimation et premier secours. 360 x 245 x 300 mm (sans moniteur) Cycle à temps et volume constant

Ventilateur pulmonaire pour soins intensifs, réanimation et premier secours. 360 x 245 x 300 mm (sans moniteur) Cycle à temps et volume constant SIARETRON 3000 ICU Ventilateur pour soin intensif code: 960136 Rev. 1-01/01/2009 CARACTERISTIQUES PRINCIPALES Destination d usage Ventilateur pulmonaire pour soins intensifs, réanimation et premier secours.

Plus en détail

BRICOLAGE. Les précautions à prendre

BRICOLAGE. Les précautions à prendre BRICOLAGE Les précautions à prendre Chaque année, près de 300 000 personnes arrivent aux Urgences à la suite d un accident de bricolage et/ou de jardinage. Respecter quelques règles simples de prévention

Plus en détail

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. DIRECTION GENERALE DE LA SANTE DIRECTION DE L HOSPITALISATION ET DE L ORGANISATION DES SOINS Comité technique des infections nosocomiales et des infections

Plus en détail

LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE

LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE Tous les jours, des milliers de Néo-Brunswickois travaillent près de produits chimiques dangereux. Même si

Plus en détail

PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc

PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc CONGRES UCL DE MEDECINE GENERALE 1 juin 2013 PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc Philippe Mahaudens, PhD Faculté des sciences de la motricité UCL Service de Médecine Physique et Réadaptation, Saint-Luc

Plus en détail

Le protecteur buccal : tout à fait génial!

Le protecteur buccal : tout à fait génial! Le scellement des puits et fissures : bien sûr! Les crevasses des surfaces masticatrices emprisonnent facilement les débris d aliments et les bactéries, favorisant ainsi la carie. Dès que les premières

Plus en détail

L hygiène buccale et dentaire chez la personne âgée

L hygiène buccale et dentaire chez la personne âgée L hygiène buccale et dentaire chez la personne âgée Un constat En France Si les Français déclarent user 1,5 6 brosses à 4,4 dents et 22 tubes de dentifrice par an, Journée CCLIN Paris Nord ARELIN NPC 10

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence On pose fréquemment le diagnostic de migraine sévère à l urgence. Bien que ce soit un diagnostic commun,

Plus en détail

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants Date d impression : 23/08/02 Valable à partir du : 08.08.01 Page: 1/7 1. Identification de la substance ou préparation et de la Société Données relatives au produit : Nom commercial : KNAUF ZADUR Mortier

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES DOSSIER D ADMISSION 1/6 Date d'admission souhaitée : Date de la demande : Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES Renseignements administratifs

Plus en détail

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé À chacun son stade! Votre profil est unique, votre réponse à l exercice physique

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

La campagne québécoise des soins sécuritaires volet prévention et contrôle des infections

La campagne québécoise des soins sécuritaires volet prévention et contrôle des infections La campagne québécoise des soins sécuritaires volet prévention et contrôle des infections Annie Laberge, CSSS Drummond et INSPQ Lise-Andrée Galarneau, CSSSTR présidente du CINQ Congrès annuel de l OIIQ,

Plus en détail

Groupe 1 somnovni 12/12/14

Groupe 1 somnovni 12/12/14 Recommandations HAS 2014! Pas encore parues indications VNI! Indication VNI en cas d une hypoventilation alveolaire = Hypercapnie : " PtCO2 nocturne > 50 mmhg " Et/ou d une PaCO2 diurne > 45 mmhg! Cas

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

LA PROTHESE TOTALE DE GENOU

LA PROTHESE TOTALE DE GENOU LA PROTHESE TOTALE DE GENOU Introduction : La destruction du cartilage est fréquente au niveau du genou qui est une articulation très sollicitée et soumise à tout le poids du corps. La conséquence de cette

Plus en détail

La fibrillation auriculaire : au cœur du problème

La fibrillation auriculaire : au cœur du problème La fibrillation auriculaire : au cœur du problème Cette brochure a été spécialement conçue pour les personnes souffrant de fibrillation auriculaire (FA), un trouble souvent décrit comme un rythme cardiaque

Plus en détail

24/01/ 2014 EQUIPE «REFERENTE» POUR L UTILISATION DES CATHETERS VEINEUX PERIPHERIQUES ET CENTRAUX : QUELLE PLACE POUR L INFIRMIERE?

24/01/ 2014 EQUIPE «REFERENTE» POUR L UTILISATION DES CATHETERS VEINEUX PERIPHERIQUES ET CENTRAUX : QUELLE PLACE POUR L INFIRMIERE? 24/01/ 2014 EQUIPE «REFERENTE» POUR L UTILISATION DES CATHETERS VEINEUX PERIPHERIQUES ET CENTRAUX : QUELLE PLACE POUR L INFIRMIERE? I. Kriegel, C. Thinlot, M. Arsicault, A. Mauduit, M. Varenne, A.-B. Knoche,

Plus en détail

Tuméfaction douloureuse

Tuméfaction douloureuse Santé bucco-dentaire Médecin de 1 er recours et problèmes dentaires fréquents Dre May SALMAN, médecin dentiste HUG Dr Jean-Pierre RIEDER, médecin interniste HUG Plan de présentation Santé bucco-dentaire

Plus en détail

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Séquence maladie: insuffisance cardiaque Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Janvier 2012 Finalité de l atelier: Présentation de la séance Cette séance a pour buts de vous permettre

Plus en détail

Fiche de données de sécurité Selon l Ochim (ordonn. produits chim.) du18.05.2005, paragr.3

Fiche de données de sécurité Selon l Ochim (ordonn. produits chim.) du18.05.2005, paragr.3 Nr. Article- Produit : 48785 Page: Page 1 En cas d urgence appeler le Centre Suisse d information toxicologique, Freiestr. 16, 8032 Zürich; Tél. des Urgences: ( jour et nuit) 145 ou +41 (0)44 251 51 51.

Plus en détail

Hygiène Bucco Dentaire en EHPAD. 1 ère Réunion du groupe de travail régional «Espace Le Bien Vieillir» Angers Le 19 Janvier 2012

Hygiène Bucco Dentaire en EHPAD. 1 ère Réunion du groupe de travail régional «Espace Le Bien Vieillir» Angers Le 19 Janvier 2012 Hygiène Bucco Dentaire en EHPAD 1 ère Réunion du groupe de travail régional «Espace Le Bien Vieillir» Angers Le 19 Janvier 2012 Pourquoi un groupe régional Hygiène Bucco dentaire en EHPAD ARLIN Pays de

Plus en détail

SYNTHESE SUR L ETUDE DES METIERS DU PRESSING - Janvier 2008 -

SYNTHESE SUR L ETUDE DES METIERS DU PRESSING - Janvier 2008 - SYNTHESE SUR L ETUDE DES METIERS DU PRESSING - Janvier 2008 - OBJECTIF DE L ETUDE L objectif de cette étude est de répertorier tous les risques professionnels dans un pressing (base de l évaluation des

Plus en détail

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles NOMENCLATURE GENERALE DES ACTES PROFESSIONNELS INFIRMIERS (Arrêté du 25 mars 1993) (Arrêté du 21 avril 1994) (Arrêté du 1er mars 1999) (Arrêté du 8 Décembre 1999) (Arrêté du 12 Octobre 2000) (Arrêté du

Plus en détail

phase de destruction et d'élimination de débris

phase de destruction et d'élimination de débris LE POST PARTUM I ) Définition : c'est une période de 6 semaines allant de l'accouchement jusqu'au retour de couches (= règles). Pendant ce temps il est nécessaire d'effectuer une surveillance médicale

Plus en détail

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

prise en charge paramédicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

Oral Cleansing CANADIAN EDITION. Distributed in Canada by:

Oral Cleansing CANADIAN EDITION. Distributed in Canada by: Oral Cleansing CANADIAN EDITION Distributed in Canada by: Toothette Oral Care addresses risk factors for VAP Source of Infection Bacteria that cause nosocomial respiratory disease colonize the teeth and

Plus en détail

Qu est-ce que la peste?

Qu est-ce que la peste? Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Santé publique Qu est-ce que la peste? État : 1 juin 2008 Réponses aux questions fréquemment posées concernant

Plus en détail

PREVENTION DES TRAUMATISMES DENTAIRES LORS DE L ACCES AUX VOIES AERIENNES SUPERIEURES

PREVENTION DES TRAUMATISMES DENTAIRES LORS DE L ACCES AUX VOIES AERIENNES SUPERIEURES PREVENTION DES TRAUMATISMES DENTAIRES LORS DE L ACCES AUX VOIES AERIENNES SUPERIEURES Patrick-Georges Yavordios Clinique Convert 01000 Bourg en Bresse Introduction L es traumatismes dentaires représentent

Plus en détail

La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO)

La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO) La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO) Définition La définition scientifique de la BPCO est la suivante : «maladie chronique et lentement progressive caractérisée par une diminution non complètement

Plus en détail

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans.

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans. Le Test d effort L'épreuve du test d'effort est un examen effectué en général par un cardiologue ou un médecin du sport. Le test d'effort permet de mesurer le rythme cardiaque, la pression artérielle,

Plus en détail

PLAN. Intérêt des cellules souches exogènes (hématopoïétiques ou mésenchymateuses) dans la réparation/régénération

PLAN. Intérêt des cellules souches exogènes (hématopoïétiques ou mésenchymateuses) dans la réparation/régénération Cellules souches & appareil respiratoire : Perpectives thérapeutiques Pr Carole Planès Physiologie SMBH Bobigny EA 2363, UFR SMBH, Université Paris 13 carole.planes@avc.aphp.fr Master 2 B2PCR Respiration

Plus en détail

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor Coup d envoi Définition de l urgence Fonction des personnes : Pour les patients : «ça ne va pas», «il n est pas comme d habitude», «il

Plus en détail

Bien ventiler votre logement. Guide de bonne gestion en 8 questions

Bien ventiler votre logement. Guide de bonne gestion en 8 questions Bien ventiler votre logement Guide de bonne gestion en 8 questions Mai 2015 PREAMBULE BIEN VENTILER SON LOGEMENT EST PRIMORDIAL AFIN DE GARANTIR UN LOGEMENT SAIN! Dans près de 95% des cas, les problèmes

Plus en détail

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT INSTITUT DE FORMATION DES CADRES DE SANTE ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS ACTIVITE PROFESSIONNELLE N 8 : LE CADRE GERE LES RISQUES CONCERNANT LES PRESTATIONS, LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES PERSONNELS,

Plus en détail

Elisée 150 Manuel patient Français

Elisée 150 Manuel patient Français Elisée 150 Manuel patient Français Respiratory Care solutions Making quality of care easy * *Solutions ResMed en ventilation Améliorer la qualité des soins Respiratory Care solutions Making quality of

Plus en détail

FICHES INFORMATIVES HYGIENE DU PERSONNEL

FICHES INFORMATIVES HYGIENE DU PERSONNEL LE GOUVERNEMENT DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG Direction de la Santé FICHES INFORMATIVES HYGIENE DU PERSONNEL Un plan d hygiène permet de garantir la propreté du personnel et éviter toutes contaminations

Plus en détail

Cancer et dyspnée: comment peut-on soulager? Dr Lise Tremblay 10 mai 2010

Cancer et dyspnée: comment peut-on soulager? Dr Lise Tremblay 10 mai 2010 Cancer et dyspnée: comment peut-on soulager? Dr Lise Tremblay 10 mai 2010 Objectifs Comprendre la physiopathologie de la dyspnée Connaître les traitements disponibles pour soulager la dyspnée Définir la

Plus en détail

Brochure Patients. Les implants dentaires : Une solution naturelle et élégante pour retrouver confiance en soi.

Brochure Patients. Les implants dentaires : Une solution naturelle et élégante pour retrouver confiance en soi. Brochure Patients Les implants dentaires : Une solution naturelle et élégante pour retrouver confiance en soi. Les implants dentaires : la meilleure option de traitement. Qu est-ce qu un implant dentaire?

Plus en détail

Etat des lieux de la recherche en soins infirmiers en France

Etat des lieux de la recherche en soins infirmiers en France Etat des lieux de la recherche en soins infirmiers en France Impact de l universitarisation sur la recherche en soins infirmiers et son autonomie Catherine BARGIBANT- CHRU de LILLE Introduction 1. Enracinement

Plus en détail

Extraits et adaptations

Extraits et adaptations Extraits et adaptations Guide de prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS) en clinique dentaire - 2007 MOYENS DE RÉCUPÉRATION MUSCULAIRE Il est difficile de donner des soins dentaires en évitant

Plus en détail

admission aux urgences

admission aux urgences Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Fiche de données de sécurité

Fiche de données de sécurité Produit 2T QUAD R BIODEGRADABLE Page 1/5 Etiquette du produit ETIQUETAGE (d usage ou CE) Phrases de risque Conseils de prudence ETIQUETAGE TRANSPORT Non concerné Néant Néant Non concerné 1. IDENTIFICATION

Plus en détail

La science derrière Sonicare AirFloss

La science derrière Sonicare AirFloss La science derrière Sonicare AirFloss Table des matières Enlèvement de la plaque 1 Réduction de la gingivite et élimination de la plaque 2-4 Maintien de saines habitudes de brossage 5 Sécurité 6 Préférence

Plus en détail

Prépration cutanée de l opéré

Prépration cutanée de l opéré Prépration cutanée de l opéré Xème Journée d Hygiène Hospitalière de Bizerte. Bizerte le 3 décembre 2005 Conférence de Consensus de la Société Française d Hygiène Hospitalière 1 Définition: Ensemble de

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail