Photovoltaïque et si tout ne faisait que commencer?
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- Clémence Florence Barrette
- il y a 8 ans
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1 Energie point de vue Photovoltaïque et si tout ne faisait que commencer?
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3 Introduction La croissance exponentielle de la filière photovoltaïque ces dix dernières années semble se ralentir : systèmes de subventions publiques remis en cause, accès au financement plus compliqué, conjoncture imprévisible... Depuis le début des années 2000, la compétitivité de cette énergie renouvelable s est pourtant améliorée de façon très significative. À ce point que la parité réseau est envisagée dans certaines régions d Europe dès Cette étape contribuera à consolider la place du photovoltaïque dans le mix énergétique mondial. Dans les prochaines années, l amélioration de la compétitivité et les enjeux liés à la protection de l environnement vont favoriser la croissance du secteur mais à un rythme probablement moins soutenu et sur des bases différentes. Cela dit, pour les entreprises du secteur, c est peut-être maintenant que tout va vraiment commencer Copyright 2012 Oliver Wyman 3
4 1. Les entreprises du photovoltaïque face aux incertitudes Une source d énergie propre, sans risque et de ressource infinie, aujourd hui encore marginale dans le mix énergétique mondial : c est tout le paradoxe de l électricité photovoltaïque Ce paradoxe se décline dans de nombreux contrastes dont le plus significatif est sans doute la croissance spectaculaire du marché face à la difficulté des entreprises du secteur à envisager leur avenir avec sérénité. La part encore marginale du photovoltaïque dans le mix énergétique mondial s explique notamment par un coût de production plus élevé que celui des énergies conventionnelles et des autres énergies renouvelables. Jusqu à présent, le différentiel de coût a été en partie comblé par des systèmes de subventions. Mises en place par les gouvernements, ces aides répondent à des objectifs ambitieux de protection de l environnement, de création d une filière industrielle ou d indépendance énergétique. Les mécanismes d aide ont permis de créer une dynamique vertueuse d augmentation des volumes et de baisse des prix de revient. Ils ont stimulé le développement de la filière, malgré l écart de compétitivité. La «parité réseau» (prix de revient de l électricité inférieur ou égal à celui du mix énergétique du pays concerné) sera atteinte dans quelques mois en Italie et dans tous les pays d Europe d ici L arrivée de la parité réseau remet en cause progressivement l aide publique au photovoltaïque, d autant que les États connaissent des difficultés financières critiques. Ces évolutions créent des perturbations et des inquiétudes pour les entreprises. Pour autant, la viabilité du photovoltaïque n est pas remise en question : tous les acteurs de la filière et les observateurs s accordent sur la certitude que l électricité photovoltaïque constituera, à moyen et à long terme, une composante incontournable du mix énergétique. Néanmoins l atteinte progressive de la parité réseau, associée à une remise en cause des politiques de subventions et à la poursuite de la croissance, va modifier profondément les règles du marché. Ces changements vont nécessiter une évolution significative de la filière. Copyright 2012 Oliver Wyman 4
5 Aujourd hui, les entreprises doivent en effet composer avec un secteur dont la structure est instable : prolifération des acteurs à tous les maillons de la chaîne de valeur, banalisation des panneaux solaires, surcapacités de production, foisonnement des modèles économiques, affrontement de logiques contradictoires (opportunisme financier à la recherche d aubaines versus approche industrielle de fond cohérente avec des enjeux long terme), changements brusques et non planifiés des systèmes de subventions, difficultés de financement liées à la crise du crédit. Cette situation caractérise un marché en plein développement. Les industriels s accordent néanmoins sur la nécessité de lancer maintenant la phase de consolidation. Les entreprises doivent anticiper les changements et tenter de survivre aux épisodes transitoires d emballement et de blocage qui continueront à marquer le secteur, au gré des décisions politiques et des soubresauts de la conjoncture, jusqu à ce que le marché se stabilise. Oliver Wyman a mené ces derniers mois, une étude dans le but d éclairer les entreprises sur les évolutions auxquelles elles devront faire face. Ce document en présente les principales conclusions. Plus précisément, deux questions nous semblent essentielles à ce stade : 1. Sur quelles perspectives de croissance et de marché les entreprises peuvent-elles vraiment compter? 2. Comment les entreprises doivent-elles évoluer pour assurer leur pérennité? La gageure du développement de l électricité photovoltaïque en France L existence d une filière photovoltaïque en France relève de la gageure. Elle affronte en condensé toutes les difficultés liées à cette forme d énergie. En effet, malgré une sensibilité affichée par le politique pour le respect de l environnement et la volonté de promouvoir des énergies propres et renouvelables, les facteurs d un développement économiquement viable ne sont pas encore présents en France, en tout cas pas en métropole : La gestion centralisée et quasi monopolistique de la production et de la distribution d électricité ne laisse pas beaucoup de place au développement de filière alternative. Le réseau électrique offre actuellement une fiabilité totale, qui est plus difficile à garantir dans un mode de production décentralisé et intermittent. Le prix de revient de l électricité relativement bas et peu modulé n incite pas suffisamment les entreprises et les particuliers à investir pour diminuer leur facture. Des conditions d ensoleillement faibles, en comparaison avec d autres zones géographiques, ne permettent pas de compenser les coûts du système installé. Copyright 2012 Oliver Wyman 5
6 2. L électricité photovoltaïque : une composante clé du mix énergétique Les analyses sectorielles (EPIA, IEA ) sont unanimes : la production photovoltaïque dans le monde va s accroître, certes moins rapidement qu au cours des trois dernières années, mais toujours sur un rythme soutenu, de l ordre de 10 à 20 % par an sur les quatre prochaines années. Les entreprises que nous avons rencontrées n en doutent pas. Rappelons néanmoins les fondamentaux de cette croissance Les leviers de croissance L évolution extraordinaire de la puissance installée dans le monde (plus de 65 % par an entre 2005 et 2010) a été portée par trois tendances qui restent pertinentes pour les années à venir. 1. La convergence vers la parité réseau, sous l effet de : L augmentation inéluctable du coût des énergies conventionnelles (3 % par an en moyenne), liée à la progression de la demande énergétique mondiale, notamment dans les pays émergents, face à l inélasticité de l offre et à la volatilité des cours. La baisse programmée du coût de production de l électricité photovoltaïque, via l augmentation du rendement des panneaux solaires et l optimisation des processus industriels. L analyse montre que le prix de revient du module photovoltaïque baisse d environ 20 % chaque fois que double la puissance installée. 2. L engagement des États pour la préservation de l environnement, notamment au travers de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, permet de mobiliser des capitaux publics. Depuis 2002, les mécanismes de subventions publiques se sont généralisés en Europe pour soutenir le développement du secteur : partenariats R&D public/privé, tarif de rachat de l électricité produite (FIT feed in tarif), défiscalisation d une partie des investissements,... Le tarif de rachat s est révélé un outil efficace pour combler le différentiel de coût de revient de l électricité. Mais si les réussites de ces dernières années en ont montré l intérêt, elles ont aussi mis en lumière les limites, voire les dérives du dispositif : création de bulles spéculatives, développement de produits financiers très éloignés de la finalité première, création d un engagement colossal pour les États incompatible avec la période de crise budgétaire et enfin détérioration de la balance commerciale (importations massives de matériels, notamment en provenance d Asie). Copyright 2012 Oliver Wyman 6
7 Ces dérives, dans un contexte économique mondial de plus en plus critique, conduisent les États à revoir à la baisse leurs politiques de soutien à l électricité photovoltaïque. Pour autant, le principe n est pas abandonné. Les mesures de réduction adoptées par plusieurs pays, l Allemagne et la France notamment, ne signifient pas l arrêt total des subventions, qui resteront un levier de croissance et de développement de nouveaux marchés, mais de façon plus mesurée. 3. L innovation Au cours des dernières années, l effort de recherche et développement a été focalisé sur l amélioration du rendement électrique (passage d un rendement moyen de 13 % à 16 % pour les cellules polycristallines entre 2006 et 2011). Ce domaine reste d actualité pour les prochaines années mais les gains de rendement marginaux vont être de plus en plus coûteux à obtenir. Au-delà de ce thème central de recherche pour la filière, les industriels ont identifié trois axes d innovation générateurs de croissance : 1. Technologies de production photovoltaïque : couches minces, photovoltaïque à concentration, procédé organique. 2. Équipements de stockage, lissage et pilotage permettant d atténuer les problèmes d intermittence et de développer l autoconsommation. 3. Systèmes de production et de distribution adaptés aux utilisations nouvelles telles que les véhicules électriques. Les pays émergents, un terrain propice au développement de l électricité photovoltaïque Dans les pays émergents, les atouts intrinsèques de l énergie photovoltaïque sont particulièrement valorisés : le taux d ensoleillement est en général très favorable et les installations modulables sont bien adaptées à une exploitation décentralisée. Elles permettent en effet une gestion progressive des investissements au fur et à mesure de l augmentation de la demande. Elles permettent aussi une couverture de zones géographiques isolées sans nécessité de création de réseaux de distribution. On pourrait assister à un phénomène proche de celui observé dans la téléphonie, lorsque certains pays qui ne disposaient pas de réseau fixe ont développé directement des infrastructures GSM. A ce jour, 1,4 milliard de personnes ne sont toujours pas raccordées à un réseau électrique... Illustration 1 : Evolution de la puissance photovoltaïque installée dans le Monde EN GWP 20,000 15,000 16,6 Décomposition du marché 2010 Reste du monde 7% 10, %/AN 6,1 7,2 Etats-Unis 5% 5,000 0,6 1,1 1,4 1,6 2,6 Japon Chine 6% 2% Europe 80% Source : EPIA May 2010 and March 2011, Oliver Wyman analysis Copyright 2012 Oliver Wyman 7
8 2.2. Vers une croissance plus durable Le marché a augmenté en moyenne de 65 % par an entre 2005 et 2010, principalement en Europe. Pour la période , les prévisions convergent en Europe vers une croissance moyenne annuelle comprise entre 10 % et 20 % (soit une puissance installée comprise entre 23 GWc et 43 GWc en 2015). La perspective est donc la poursuite d une croissance importante et régulière, poussée principalement par l atteinte de la parité dans certains pays, mais également par le maintien de systèmes de subventions dans d autres pays. Illustration 2 : Décomposition de la puissance photovoltaïque installée par géographie EN GWP % 16, Source: EPIA May 2010 and March 2011, Oliver Wyman analysis % Reste du monde Etats-Unis Japon Chine Europe Ainsi les perspectives de croissance sont-elles très élevées sur les zones Amérique et Asie (Chine et Inde principalement). À l horizon 2015, ces zones à forte croissance représenteront 40 % du marché contre moins de 10 % aujourd hui. Le défi de l intermittence La convergence du prix de revient de l électricité photovoltaïque vers la parité réseau va s opérer dans les 15 prochaines années pour tous les pays, de façon échelonnée en fonction de leur niveau d ensoleillement et du coût de leur mix énergétique. Mais un obstacle au développement du secteur subsiste : l électricité photovoltaïque est une source intermittente d énergie. Pour contourner ce problème, plusieurs solutions existent et se complètent : stockage réversible (dihydrogène, air comprimé, batteries, stockage thermique) ou solutions de stockage off-grid ou on-grid ; capacités de production complémentaires et flexibles permettant une meilleure adéquation entre production et consommation ; gestion intelligente de la demande ; interconnexion entre les pays. La méthode actuellement utilisée pour déterminer le point de parité n intègre pas le coût de ces moyens complémentaires : on compare donc le coût de production d une électricité intermittente avec celui d une énergie offrant une disponibilité totale. Ne devrait-on pas prendre en compte ces moyens complémentaires dans les coûts pour définir un point d équivalence incontestable et qui constituerait une cible pour les industriels? Copyright 2012 Oliver Wyman 8
9 3. De multiples pistes d action pour les acteurs européens Dans ce contexte d ouverture de perspectives prometteuses mais incertaines, les entreprises européennes de la filière photovoltaïque se trouvent face à des choix déterminants pour leur avenir. Les mouvements qui agitent aujourd hui le secteur montrent que les acteurs en sont conscients. Les opérations de fusion-acquisition sont en phase d accélération. Elles sont motivées par de nombreux facteurs : volonté d entrer ou de se renforcer sur le marché de la part des acteurs traditionnels des secteurs connexes ; besoin d adresser une part plus importante de la chaîne de valeur pour des raisons stratégiques (sécurisation des approvisionnements, accès aux marchés, préservation de la profitabilité...) ; nécessiter d élargir ou de faciliter l accès au financement ; volonté d adresser certains segments de marché ; volonté de se positionner sur un marché à fort potentiel. Au-delà des consolidations, pas toujours possibles ou souhaitables, les entreprises peuvent faire évoluer leur positionnement et engager des actions en conséquence. Ces actions sont sensiblement différentes en fonction du positionnement sur la chaîne de valeur. Les enjeux diffèrent en effet selon qu il s agit d entreprises situées en amont, de la production de silicium et des équipements à l assemblage des modules, ou en aval, de la conception des installations à leur exploitation Les pistes en amont A. Cibler les niches Le marché de la production de cellules et de modules photovoltaïques est dominé depuis quelques années par de très grands acteurs asiatiques. Dans leur logique de production d «hyper masse», les produits sont standardisés. Ils ne sont pas optimisés pour certaines conditions d utilisation (altitude, température, luminosité diffuse, exposition indirecte). Ils ne sont pas non plus toujours adaptés à la disponibilité des surfaces exploitables dans certaines zones géographiques, notamment en Europe occidentale (besoin de développer des modules à haut rendement pour minimiser la surface nécessaire). Enfin, ils ne tiennent pas compte des contraintes d urbanisme et d esthétique (intégration au bâti, couleur). La croissance du marché laisse donc une place aux acteurs européens pour des produits de niche, complémentaires des produits standards, sous réserve d une différentiation marquée et justifiée en termes de performance et d esthétique. Copyright 2012 Oliver Wyman 9
10 Illustration 3 : Développement des capacités de production par acteur 100% 80% CAGR % 60% Autres acteurs 60% 40% 20% First solar Chinois/ Taiwanais Européens 134% 146% 51% 0% Japonais % Source: JP Morgan, PV News, Company Data, Oliver Wyman Analysis B. Industrialiser la conception et le montage de systèmes complets Les produits mis en oeuvre doivent répondre à des objectifs de performance (rendement électrique, étanchéité, sécurité) à très long terme. En effet, l horizon moyen d investissement pour un particulier est de l ordre de 20 ans (durée du contrat de rachat d électricité photovoltaïque produite). Or, au cours des dernières années, le développement très rapide du marché s est souvent fait au détriment de la qualité et la fiabilité des systèmes et de leur installation. En se positionnant comme fabricant de système complet «clé en main» (panneaux solaires, équipements électriques et système de montage), les industriels peuvent davantage anticiper les contraintes d installation et ainsi proposer une solution globale moins chère et plus fiable. Par ailleurs en travaillant avec un réseau privilégié d installateurs, couvreurs, électriciens, les industriels peuvent garantir la qualité du système complet installé et ainsi proposer une garantie décennale plus convaincante pour les organismes financiers que celle d un installateur seul. C. Professionnaliser des partenariats sur les grandes installations Sur de grands projets comme la conception et l exploitation de centrales au sol, les entreprises de l amont pourraient davantage développer des partenariats avec des développeurs de projets, des investisseurs et des installateurs. Les différents protagonistes se renforceront ainsi sur une étape spécifique de la chaîne de la valeur et apporteront leur expertise à l équipe pour proposer une solution optimisée aux clients. Copyright 2012 Oliver Wyman 10
11 D. Constituer des offres visant les marchés en croissance Le développement d équipes mobiles, flexibles et intégrées regroupant des compétences clés commerciales, marketing, financières et opérationnelles, permettrait aux entreprises de réagir très rapidement et d attaquer de nouveaux marchés à fort potentiel. Les petits pays où l accès aux décideurs est plus aisé sont à privilégier. E. Poursuivre les réductions de coût D autre part, les acteurs de l amont devraient poursuivre leurs efforts de recherche et développement visant à améliorer la performance mesurée en euros par watt-crête ( /Wc). L augmentation du rendement électrique et l excellence des pratiques opérationnelles sont les deux leviers prioritaires pour la réduction des coûts. Hors évolution technologique majeure, l industrie photovoltaïque est prise dans un jeu de contraintes : volatilité des prix du silicium, non compétitivité de l électricité photovoltaïque, banalisation du panneau solaire... qui rendent inéluctable la pression sur les prix de revient Les pistes sur l aval Trois grands segments d applications se partagent l aval de la filière : le résidentiel, les grandes toitures et les centrales au sol. Leur poids relatif est très variable selon le pays, notamment en raison des règles de subvention qui peuvent favoriser l un ou l autre des segments. Le développement de la filière s est réalisé principalement dans une logique de production pour revente subventionnée et s est accompagné d une prolifération d entreprises qui mènent en général une, voire plusieurs activités : fabrication de systèmes, développement de projet, installation, exploitation, maintenance... Le foisonnement des acteurs et des «business models» est caractéristique des marchés en plein développement mais la parité réseau marquera le début d une période de structuration à l issue de laquelle les acteurs les plus performants vont s imposer. Pour rester dans la course et asseoir leur leadership, les entreprises européennes n échapperont pas à des efforts dans trois directions : Copyright 2012 Oliver Wyman 11
12 A. Spécialisation sur la chaîne de la valeur La spécialisation sur un ou plusieurs segments de marchés ciblés répond à plusieurs impératifs : viser sur ces segments une position dominante ; développer les parts de marché ; accroître la profitabilité ; atteindre la taille critique pour répondre aux exigences du marché (ex. : appels d offres, augmentation de la taille des centrales) ; développer leur notoriété ; disposer des moyens nécessaires pour adresser les marchés les plus attractifs. B. Internationalisation et diversification Pendant cette phase transitoire qui les rapproche de la parité réseau, les entreprises en aval de la filière doivent limiter leur dépendance aux changements de politiques de subvention. Dans ce but, elles peuvent diversifier leurs activités soit en étendant leur terrain d action et en sortant des frontières nationales, soit en proposant une offre plus globale intégrant différents aspects de l efficacité énergétique (production, isolation, recirculation d air). C. Adaptation de l offre aux évolutions technologiques De nouveaux modes de production et de consommation vont se développer, comme par exemple l usage de la voiture électrique. Pour anticiper ces évolutions, les entreprises devraient concentrer leurs efforts d innovation notamment sur les dispositifs de pilotage, de partage, de lissage et de stockage de l électricité. Les systèmes de demain permettront d anticiper les besoins et la production énergétique et moduler la demande en conséquence : contrôle de la température, prévisions météorologiques, prise en compte des spécificités du bâtiment... Copyright 2012 Oliver Wyman 12
13 En guise de conclusion Les entreprises du photovoltaïque n ont pas épuisé le potentiel d enrichissement et de croissance que recèle l exploitation, exigeante, de cette forme d énergie. Son intérêt est de répondre à la demande croissante en énergie, tout en préservant l environnement dans un monde aux ressources finies. Son défi, pour les entreprises, est de réussir le passage d une économie subventionnée à un modèle de croissance économiquement durable et autonome. Ce sont deux horizons de temps différents, l un à long terme, l autre à court terme. Il appartient aux acteurs les plus entreprenants et les plus avisés de les concilier. Copyright 2012 Oliver Wyman 13
14 Auteurs Eric Ciampi, Associate Partner, diplômé de l ENSAM, a une expérience de plus de dix ans dans le conseil de Direction Générale. Il est spécialisé dans la conduite de programmes de transformation lourds et dans le redressement d activité d entreprises en difficulté dans divers secteurs (automobile, aéronautique, industries de process, biens de consommation, transport et logistique, énergies renouvelables...). Bernard Birchler, Partner, dirige les activités d Oliver Wyman à Paris dans les secteurs de l industrie. Il a une expérience de plus de 25 ans dans le conseil de Direction Générale, son expérience couvre les secteurs de l automobile, des biens manufacturiers, des industries de process et du transport. Oliver Wyman remercie chaleureusement les dirigeants d entreprises de la filière photovoltaïque qui ont volontiers accepté de participer et d enrichir concrètement cette étude de leur vision et de leur perception. Copyright 2012 Oliver Wyman 14
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16 Oliver Wyman est un des tout premiers cabinets mondiaux de conseil de direction générale avec 3000 collaborateurs dans 25 pays, dont près de 300 à Paris. À l heure où les changements climatiques bouleversent les équilibres économiques et financiers, les expertises croisées du cabinet dans nombre de domaines dont l énergie lui permettent d aider leurs clients à mieux appréhender les problématiques environnementales. Dans ce cadre, Oliver Wyman participe à de nombreuses études et publications dont le rapport annuel du Conseil Mondial de l Energie et propose à ses clients des solutions adaptées à leurs besoins (focus énergie/carbone, nouveaux business models, énergies renouvelables, management de l efficacité énergétique, ). Contact Eric Ciampi France Associate Partner eric.ciampi@oliverwyman.com Copyright 2011 Oliver Wyman. All rights reserved. This report may not be reproduced or redistributed, in whole or in part, without the written permission of Oliver Wyman and Oliver Wyman accepts no liability whatsoever for the actions of third parties in this respect. The information and opinions in this report were prepared by Oliver Wyman. This report is not a substitute for tailored professional advice on how a specific financial institution should execute its strategy. This report is not investment advice and should not be relied on for such advice or as a substitute for consultation with professional accountants, tax, legal or financial advisers. Oliver Wyman has made every effort to use reliable, up-to-date and comprehensive information and analysis, but all information is provided without warranty of any kind, express or implied. Oliver Wyman disclaims any responsibility to update the information or conclusions in this report. Oliver Wyman accepts no liability for any loss arising from any action taken or refrained from as a result of information contained in this report or any reports or sources of information referred to herein, or for any consequential, special or similar damages even if advised of the possibility of such damages. This report may not be sold without the written consent of Oliver Wyman.
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