PROTOCOLE D IMMUNISATION DU QUÉBEC ÉDITION AVRIL Mises à jour de NOVEMBRE Mois Année Chapitre Section Sujets : changements - nouveautés

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1 PROTOCOLE D IMMUNISATION DU QUÉBEC ÉDITION AVRIL 2004 Mises à jour de NOVEMBRE 2007 Mois Année Chapitre Section Sujets : changements - nouveautés Pages à changer Novembre DCaT-Polio-Hib et DCaT-Polio Ajout des renseignements relatifs à la nouvelle présentation, entièrement liquide, du vaccin pentavalent de sanofi pasteur, Pediacel. Ajout des renseignements sur les produits combinés de GlaxoSmithKline (GSK) : Infanrix-IPV, Infanrix-IPV/HIB et Infanrix-hexa. Névrite brachiale retirée des contre-indications, avec explications dans la rubrique «Éléments qui ne sont pas des contre-indications ou des précautions». Syndrome de Guillain et Barré retiré des contre-indications avec explications dans la rubrique «Précautions». La rubrique «Manifestations cliniques survenant après la vaccination» a été complètement modifiée compte tenu de l ajout des nouveaux produits. Révision des données d immunogénicité et d efficacité. Ajout des données d immunogénicité et d efficacité du vaccin contre l hépatite B contenu dans le vaccin combiné hexavalent de GSK. 121 à 130 (à remplacer par les pages 121 à 130C) Novembre Méningocoque conjugué quadrivalent À la rubrique «Indications», ajout d un court paragraphe sur l épidémiologie des infections invasives à méningocoque au Québec. 200C-200D

2 Mois Année Chapitre Section Sujets : changements - nouveautés Pages à changer Novembre Hépatite B Novembre Fièvre jaune Novembre Rage Novembre HBIG Précisions sur l indication d immunoglobulines lors de postexposition sexuelle à un porteur d hépatite B chronique. Introduction de la pertinence d un dépistage opportuniste de l hépatite B chez les personnes à risque. Précisions de la note 2 du calendrier de vaccination avec Engerix-B pour les personnes hémodialysées ou immunosupprimées : on peut administrer 2 ml dans un ou deux sites d injection. Précisions sur l interprétation de l algorithme lors d exposition sexuelle à une personne source à risque élevé ou connue porteuse chronique du VHB. Précisions dans l algorithme en cohérence avec les indications d immunoglobulines lors de postexposition sexuelle à un porteur d hépatite B chronique. Modification des conditions de conservation : le vaccin doit maintenant être conservé au réfrigérateur entre 2 et 8 C conformément aux directives de Santé-Canada. Précisions apportées dans les rubriques «Indications», «Contre-indications», «Précautions», «Manifestations cliniques survenant après la vaccination» et «Calendrier d immunisation, posologie et voie d administration». Dans le calendrier d immunisation préexposition, modification de l intervalle pour la 3 e dose de vaccin. Précisions sur l indication d immunoglobulines lors de postexposition sexuelle à un porteur d hépatite B chronique. 217 à à à 356 Novembre 2007 Informations pour les personnes à vacciner/ français/anglais Précisions dans la feuille d information sur la fréquence des réactions possibles au vaccin contre la fièvre jaune. 22

3 CHAPITRE 7 DCaT-Polio-Hib et DCaT-Polio PRÉAMBULE Étant donné les nombreux produits combinés disponibles, le vaccinateur doit se référer au chapitre 6 pour déterminer, selon l âge de la personne à vacciner, les maladies contre lesquelles elle devrait être vaccinée. VACCINS CONTRE LA DIPHTÉRIE, LA COQUELUCHE, LE TÉTANOS, LA POLIOMYÉLITE ET LES INFECTIONS À HAEMOPHILUS INFLUENZAE DE TYPE B COMPOSITION Plusieurs vaccins inactivés contenant les composantes diphtérie, coqueluche, tétanos, poliomyélite et Haemophilus influenzae de type b (Hib) sont homologués au Canada. Il s agit de Quadracel, Pentacel et Pediacel (sanofi pasteur) et de Infanrix-IPV et Infanrix-IPV/Hib (GSK). Un vaccin hexavalent contenant la composante hépatite B en plus des 5 composantes mentionnées précédemment est aussi disponible : Infanrix-hexa (GSK). Produits de sanofi pasteur : Quadracel, Pentacel et Pediacel Chaque dose du vaccin Quadracel contient : 15 unités Lf d anatoxine diphtérique; 5 unités Lf d anatoxine tétanique; 5 antigènes purifiés de Bordetella pertussis : 20 μg d anatoxine coquelucheuse (AC), 20 μg d hémagglutinine filamenteuse (FHA), 5 μg d agglutinogènes frangés 2 et 3 (FIM de types 2 et 3), 3 μg de pertactine (PRN); une suspension concentrée purifiée de poliovirus inactivés : 40 unités d antigène D (UD) de poliovirus de type 1 (Mahoney), 8 UD de poliovirus de type 2 (M.E.F. 1), 32 UD de poliovirus de type 3 (Saukett); Note : les poliovirus sont cultivés sur des cellules MRC-5 (Pentacel) ou sur des cellules Vero (Pediacel). 1,5 mg de phosphate d aluminium; 3,3 mg de 2-phénoxyéthanol; 10 ppm de polysorbate 80; Novembre

4 DCaT-Polio-Hib et CHAPITRE 7 DCaT-Polio 50 ng d albumine bovine; des traces de formaldéhyde, de polymyxine B et de néomycine. Chaque dose du vaccin Pentacel ou Pediacel contient : les composantes du vaccin Quadracel; le vaccin Act-Hib : 10 μg d un polysaccharide capsulaire d Haemophilus influenzae de type b, le polyribose ribitol phosphate (PRP), lié par covalence à 20 μg de protéine tétanique; le Pediacel contient aussi des traces de streptomycine. Le vaccin Quadracel sert de diluant au vaccin Act-HIB qui se présente sous forme lyophilisée, pour reconstituer le Pentacel. Le vaccin Pediacel contient toutes les composantes antigéniques sous forme liquide (voir la rubrique «Présentation»). Note : Absence de latex naturel dans la présentation des vaccins Quadracel, Pentacel et Pediacel. Produits de GSK : Infanrix-IPV, Infanrix-IPV/Hib et Infanrix-hexa Chaque dose du vaccin Infanrix-IPV contient : 25 unités Lf (ou 30 UI) d anatoxine diphtérique; 10 unités Lf (ou 40 UI) d anatoxine tétanique; 3 antigènes purifiés de Bordetella pertussis : 25 μg d anatoxine coquelucheuse (AC), 25 μg d hémagglutinine filamenteuse (FHA), 8 μg de pertactine (PRN); une suspension concentrée purifiée de poliovirus inactivés cultivés sur des cellules Vero : 40 unités d antigène D (UD) de poliovirus de type 1 (Mahoney), 8 UD de poliovirus de type 2 (M.E.F.1), 32 UD de poliovirus de type 3 (Saukett); 0,5 mg de sels d aluminium; 2,5 mg de 2-phénoxyéthanol; des traces de formaldéhyde, de polysorbate 80, de milieu 199, de chlorure de potassium, de phosphate disodique, de phosphate monopotassique, de glycine, de sulfate de néomycine et de sulfate de polymyxine B. 122 Novembre 2007

5 CHAPITRE 7 DCaT-Polio-Hib et DCaT-Polio Chaque dose du vaccin Infanrix-IPV/Hib contient : les composantes du vaccin Infanrix-IPV; le vaccin Hiberix : 10 μg d un polysaccharide capsulaire d Haemophilus influenzae de type b, le polyribose ribitol phosphate (PRP), lié par covalence à 30 μg de protéine tétanique, 12,6 mg de lactose et 4,5 mg de chlorure de sodium. Le vaccin Infanrix-IPV sert de diluant au vaccin Hiberix qui se présente sous forme lyophilisée, pour reconstituer le Infanrix-IPV/Hib (voir la rubrique «Présentation»). Chaque dose du vaccin Infanrix-hexa contient : les composantes du vaccin Infanrix-IPV/Hib; 10 μg d antigène de surface de l hépatite B (AgHBs); 0,7 mg de sels d aluminium (plutôt que 0,5 mg dans le Infanrix-IPV/Hib); 5 % de protéine de levure; des traces de polysorbate 20 et de thimérosal. Le vaccin Infanrix-hexa est obtenu en utilisant le vaccin Pediarix comme diluant pour le vaccin Hiberix (voir la rubrique «Présentation»). Le vaccin Pediarix est un vaccin combiné contre la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, la poliomyélite et l hépatite B. Le vaccin Hiberix est un vaccin contre Haemophilus influenzae de type b. Ces 2 vaccins sont homologués mais non commercialisés au Canada; toutefois, le vaccin combiné Infanrix-hexa est commercialisé au Canada. Note : Présence de latex naturel dans le piston de la seringue des vaccins Infanrix-IPV, Infanrix-IPV/Hib et Pediarix. Le tableau suivant résume le contenu en antigènes des divers produits des 2 compagnies pharmaceutiques. DCT-Polio DCT-Polio-Hib Hib DCT-Polio- Hépatite B sanofi pasteur Quadracel Pentacel Pediacel DCT-Polio-Hib- Hépatite B Act-Hib GSK Infanrix-IPV Infanrix-IPV/Hib Hiberix* Pediarix* Infanrix-hexa * L Hiberix et le Pediarix sont homologués mais non commercialisés au Canada; toutefois, le vaccin combiné Infanrix-hexa est commercialisé au Canada. PRÉSENTATION Quadracel : fiole unidose de D 15 CaT 5 -Polio de 0,5 ml. Pentacel : fiole unidose de D 15 CaT 5 -Polio de 0,5 ml, accompagnée d une fiole unidose de vaccin contre Hib (Act-HIB) lyophilisé (poudre blanche). Pediacel : fiole unidose de D 15 CaT 5 -Polio-Hib. Infanrix-IPV : seringue unidose préremplie de D 25 CaT 10 -Polio. Novembre

6 DCaT-Polio-Hib et CHAPITRE 7 DCaT-Polio Infanrix-IPV/Hib : seringue unidose préremplie de D 25 CaT 10 -Polio et fiole unidose de vaccin contre Hib (Hiberix) lyophilisé (pastille blanche). Infanrix-hexa : seringue unidose préremplie de D 25 CaT 10 -Polio-VHB (Pediarix) et fiole unidose de vaccin contre Hib (Hiberix) lyophilisé (pastille blanche). Les vaccins ont l aspect d une solution trouble et blanchâtre. Note : Les sels d aluminium tendent à former un dépôt blanc au fond de la fiole ou dans la seringue. Il faut donc bien agiter lla fiole avant d aspirer le liquide dans la seringue ou avant d administrer le produit provenant d une seringue préremplie. CONSERVATION Conserver au réfrigérateur entre 2 et 8 C. Ne jamais congeler. Éviter l exposition prolongée à la lumière. Respecter la date de péremption. Utiliser le vaccin immédiatement après sa reconstitution. INDICATIONS Vacciner les enfants âgés de 2 mois à 6 ans. En général, il n est pas nécessaire d administrer le vaccin contre Haemophilus influenzae de type b : à l enfant qui a reçu 1 dose de ce vaccin à partir de l âge de 12 mois, dans le cas des produits de GSK, ou de 15 mois, dans le cas des produits de sanofi pasteur; à l enfant âgé de 5 ans ou plus en bonne santé (voir la section sur le vaccin contre Haemophilus influenzae de type b pour connaître les indications de la vaccination aux personnes âgées de 5 ans ou plus). L enfant dont la coqueluche a été prouvée par culture peut recevoir sans risque la composante acellulaire de la coqueluche. Il est ainsi plus simple de poursuivre le calendrier régulier. De plus, cette façon de procéder procure un bénéfice additionnel aux enfants qui développent une faible réponse immunitaire lorsqu ils ont la maladie avant l âge de 6 mois. Les personnes qui ont eu la diphtérie ou le tétanos doivent recevoir la vaccination primaire complète, car ces maladies ne confèrent pas nécessairement l immunité. Les personnes qui ont été atteintes de poliomyélite doivent également être immunisées, car il n y a pas d immunité croisée entre les 3 types antigéniques du virus de la poliomyélite. L enfant qui a fait une infection invasive à Haemophilus influenzae de type b avant l âge de 24 mois ne développe pas nécessairement d anticorps protecteurs. Il sera vacciné selon le calendrier régulier en respectant un intervalle d au moins 1 mois après le début de la maladie. 124 Novembre 2007

7 CHAPITRE 7 DCaT-Polio-Hib et DCaT-Polio Le vaccin hexavalent pourrait être utilisé chez le nourrisson âgé de 6 semaines ou plus ou l enfant qu il faut aussi protéger contre l hépatite B (voir la rubrique «Indications» dans la section sur le vaccin contre l hépatite B, chapitre 10). CONTRE-INDICATIONS Maladie aiguë modérée ou grave, avec ou sans fièvre. Allergie de type anaphylactique tant à une des composantes du vaccin qu à une dose antérieure soit du même vaccin, soit d un autre vaccin ayant une composante identique. PRÉCAUTIONS Les vaccins combinés DCaT-Polio-Hib et DCaT-Polio ne doivent pas être administrés aux personnes âgées de 7 ans ou plus, en raison des risques de réactions défavorables liées à l administration de concentrations plus élevées d anatoxine diphtérique. Le syndrome de Guillain et Barré a déjà été associé à la composante tétanique. Les études qui ont révisé des cas de syndrome de Guillain et Barré chez des adultes et des enfants permettent de conclure que si une telle association existe, elle est très rare. La décision de donner des doses additionnelles de vaccin contenant la composante tétanique à des personnes qui ont développé un SGB dans les 6 semaines suivant une dose antérieure doit être basée sur l évaluation des bénéfices de la poursuite de la vaccination et du faible risque de récurrence d un SGB. Par exemple, il est justifié de compléter la primovaccination chez l enfant. ÉLÉMENTS QUI NE SONT PAS DES CONTRE-INDICATIONS OU DES PRÉCAUTIONS Avant 1998, certaines des manifestations liées dans le temps à l administration du vaccin contre la coqueluche à cellules entières constituaient une contre-indication à l administration de doses subséquentes du vaccin, ou exigeaient à tout le moins qu on prenne certaines précautions. Cela n est plus le cas depuis l introduction des vaccins comprenant la composante acellulaire de la coqueluche. Des études ont démontré que les réactions liées à l administration d un vaccin comprenant la composante acellulaire de la coqueluche n étaient pas plus fréquentes que celles liées à l administration du vaccin DT, sauf pour les réactions locales importantes à la suite des 4 e et 5 e doses (voir la rubrique «Manifestations cliniques survenant après la vaccination»). La névrite brachiale est une manifestation clinique survenant très rarement après l administration d un vaccin comprenant la composante tétanique. Malgré l évidence de cette association, il n est pas contre-indiqué d administrer des doses subséquentes de ce vaccin, la névrite brachiale étant généralement totalement réversible. INTERACTIONS Aucune interaction n est connue. Novembre

8 DCaT-Polio-Hib et CHAPITRE 7 DCaT-Polio MANIFESTATIONS CLINIQUES SURVENANT APRÈS LA VACCINATION Plusieurs études ont évalué l incidence des manifestations cliniques liées dans le temps à l administration des produits pentavalents et hexavalent. Le tableau qui suit résume les résultats de ces études. Réactions locales : Type de réaction Primovaccination Rappel Douleur Sans distinction De 7,3 à 24 % De 9,0 à 52 % Importante De 0 à 2,5 % De 1,1 à 8,9 % Rougeur Sans distinction De 9,0 à 43 % De 5,6 à 48 % Importante* De 0 à 4,4 % De 1,0 à 11 % Oedème Sans distinction De 5,7 à 37 % De 12 à 31 % Important* De 0 à 6,1 % De 1,0 à 3,7 % Réactions systémiques : Fièvre > 38 C De 0,6 à 29 % De 11 à 47 % Fièvre > 39,5 C De 0 à 1,4 % De 0 à 5,4 % Agitation et pleurs inhabituels De 14 à 49 % De 25 à 63 % Diminution de l appétit De 0,6 à 25 % De 14 à 43 % Somnolence De 0,9 à 39 % De 7,4 à 34 % Irritabilité De 14 à 32 % De 19 à 31 % * Selon les études, > 20 mm ou 35 mm. Règle générale, l incidence des réactions locales et systémiques a tendance à augmenter après la dose de rappel, comparativement à leur incidence après les doses de la série primaire. Au cours de la primovaccination, la seule différence possible entre les vaccins serait la plus forte incidence de fièvre rapportée avec les produits de GSK. Les 4 e et 5 e doses peuvent être la cause d un gonflement qui touche tout le membre (environ 2 % des cas). La douleur est généralement de faible intensité. Ces réactions disparaissent spontanément en 3 ou 4 jours. Il ne faut pas les confondre avec une cellulite qui s accompagne généralement de fièvre et d une atteinte de l état général. Rarement, un nodule au site d injection persiste quelques semaines. Aussi, un abcès stérile peut se développer au site d injection (de 6 à 10 cas déclarés par million de doses administrées). De rares cas de névrite brachiale (de 5 à 10 cas par million de doses administrées) sont survenus après l administration de vaccins comprenant la composante tétanique. Dans de rares cas, on a rapporté une réaction anaphylactique. 126 Novembre 2007

9 CHAPITRE 7 DCaT-Polio-Hib et DCaT-Polio INTERCHANGEABILITÉ DES VACCINS COMPRENANT LA COMPOSANTE DE LA COQUELUCHE Les données sur l interchangeabilité des vaccins anticoquelucheux acellulaires sont limitées. Autant que possible, le même vaccin devrait être utilisé pour les 3 premières doses du calendrier. Toutefois, il n y a pas lieu de retarder la vaccination pour ce motif; il faut utiliser le produit disponible. En ce qui concerne les 4 e et 5 e doses, les vaccins acellulaires contre la coqueluche sont considérés comme interchangeables. CALENDRIER D IMMUNISATION, POSOLOGIE ET VOIE D ADMINISTRATION L information contenue dans le tableau suivant concerne les vaccins DCaT-Polio-Hib (Pentacel, Pediacel et Infanrix-IPV/Hib), DCaT-Polio (Quadracel et Infanrix-IPV), dcat (Adacel et Boostrix) et d 2 T 5 (Td Adsorbées). Dose Intervalle Posologie Voie d administration DCaT-Polio-Hib (1)(2)(3) Tout le contenu de la fiole IM 2 e 2 mois après la 1 re dose (4) Tout le contenu de la fiole IM 3 e 2 mois après la 2 e dose (4) Tout le contenu de la fiole IM 4 e 12 mois après la 3 e dose (5) Tout le contenu de la fiole IM DCaT-Polio (6) Entre l âge de 4 et 6 ans (7) 0,5 ml IM dcat (8) Entre l âge de 14 et 16 ans 0,5 ml IM d2t5 Rappel tous les 10 ans 0,5 ml IM (1) À l exception du Pediacel qui se présente sous forme liquide, les vaccins DCaT-Polio-Hib sont reconstitués en utilisant le vaccin DCaT-Polio comme diluant pour le vaccin lyophilisé Hib. Après dissolution complète de la poudre ou de la pastille, il faut injecter la totalité du vaccin reconstitué. (2) La vaccination débute à l âge de 2 mois (l âge minimal est de 6 semaines). (3) Parfois, la composante Hib n est pas nécessaire (voir la rubrique «Indications»). (4) L intervalle minimal à respecter entre les 3 premières doses est de 4 semaines. (5) L intervalle minimal à respecter entre les 3 e et 4 e doses est de 6 mois. (6) Cette dose peut être omise si la 4 e dose a été administrée après l âge de 4 ans. (7) L intervalle minimal à respecter entre les 4 e et 5 e doses est de 6 mois. (8) L intervalle minimal à respecter est de 5 ans après la dernière dose, sauf pour certains groupes à risque chez lesquels on veut privilégier la protection contre la coqueluche (voir la section du présent chapitre sur le vaccin dcat). Lorsque le vaccin DCaT-Polio-Hib et le vaccin contre l hépatite B sont tous deux indiqués, le vaccin combiné hexavalent pourrait être utilisé chez le nourrisson âgé de 6 semaines ou plus. Novembre

10 DCaT-Polio-Hib et CHAPITRE 7 DCaT-Polio PROPHYLAXIE ANTITÉTANIQUE DANS LE TRAITEMENT DES PLAIES CHEZ LES ENFANTS ÂGÉS DE 2 MOIS À 6 ANS Nombre de doses déjà reçues chez l enfant âgé de 2 mois à < 7 ans Inconnu ou < 3 doses de vaccin contre le tétanos 3 doses de vaccin contre le tétanos > 3 doses de vaccin contre le tétanos Plaie mineure propre Toute autre (1) Toutes sortes de plaies Toutes sortes de plaies plaie Enfant âgé Administrer Administrer le DCaT-Polio-Hib les TIG (2) de ou le DCaT-Polio (3) < 4 ans si la 3 e dose de vaccin antitétanique remonte à plus de 1 an Enfant âgé de 4 à 6 ans Administrer le DCaT-Polio-Hib ou le DCaT-Polio (3) si la dernière dose de vaccin antitétanique remonte à plus de 2 mois Consulter le calendrier d immunisation selon l âge Ne rien administrer Administrer le DCaT-Polio, sauf si la dernière dose de vaccin antitétanique a été administrée après l âge de 4 ans Compléter la vaccination si nécessaire (1) Plaie avec laquelle le risque d infection par Clostridium tetani est plus élevé : plaie contaminée par de la poussière, de la salive humaine ou animale, des selles ou de la terre, plaie pénétrante (due, par exemple, à une morsure ou à un clou rouillé), plaie contenant des tissus dévitalisés, plaie nécrotique ou gangreneuse, engelure, brûlure ou avulsion. Le nettoyage et le débridement de la plaie sont indispensables. (2) Les TIG (immunoglobulines antitétaniques, 1 ml ou 250 U par voie IM) et le vaccin sont administrés à des sites différents. (3) DCaT-Polio-Hib : vaccin combiné contre la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, la poliomyélite et les infections à Haemophilus influenzae de type b. L enfant qui a reçu 1 dose de vaccin contre Hib après l âge de 12 mois (produits de GSK) ou de 15 mois (produits de sanofi pasteur) complète sa vaccination avec le vaccin DCaT-Polio. 128 Novembre 2007

11 CHAPITRE 7 DCaT-Polio-Hib et DCaT-Polio RÉPONSE AU VACCIN Immunogénicité Diphtérie : Un mois après la 3 e dose de vaccin, 97 % des enfants vaccinés obtiennent un titre d anticorps protecteur et la 4 e dose permet à 100 % des enfants de dépasser ce titre. Tétanos : Un mois après la 3 e dose, au moins 99 % des personnes vaccinées possèdent un titre d anticorps considéré comme protecteur. Après la 4 e dose, ce sont 100 % des enfants qui obtiennent des taux de séroprotection. Coqueluche : Il n y a pas de consensus sur les titres sérologiques assurant une protection contre la coqueluche. Dans diverses études, la réponse à la vaccination varie de 77 à 100 % pour chacun des antigènes coquelucheux contenus dans les vaccins. La réponse à la dose de rappel varie de 90 à 100 %. Poliomyélite : Un mois après la 3 e dose, au moins 95 % des enfants obtiennent des titres d anticorps protecteurs contre les poliovirus de types 1, 2 et 3, tandis que la dose de rappel hausse ce pourcentage de 99 à 100 %. Haemophilus influenzae de type b : Hépatite B Plus de 95 % des enfants présentent des titres d anticorps protecteurs après la primovaccination. Le seuil d anticorps considéré comme protecteur est de 0,15 μg/ml. Dans des études évaluant la réponse au vaccin Infanrix-hexa, de 96 à 98 % des enfants développent des anticorps séroprotecteurs. Efficacité Diphtérie et tétanos : Le vaccin contre la diphtérie protège plus de 95 % des individus adéquatement vaccinés, tandis que la protection conférée par l anatoxine tétanique est presque de 100 %. La protection contre la diphtérie et le tétanos dure au moins 10 ans après la primovaccination. Coqueluche : Tous les vaccins acellulaires contre la coqueluche homologués au Canada ont une efficacité d environ 85 % après 3 doses. L efficacité du vaccin est plus importante au cours de la première année suivant la vaccination et demeure relativement stable pendant les 4 à 5 années suivantes. Lorsque le vaccin n empêche pas la maladie, il réduit la gravité des symptômes et la fréquence des complications. Poliomyélite : Haemophilus influenzae de type b : Le vaccin protège contre les 3 types de virus de la poliomyélite près de 100 % des individus ayant reçu la primovaccination et procure une protection durable. Le vaccin confère une protection supérieure à 95 % contre les infections invasives à Hib. Depuis l introduction des vaccins conjugués au Canada, l incidence totale de ces infections a chuté de 99 %. Les échecs vaccinaux sont très rares, et la Novembre

12 DCaT-Polio-Hib et CHAPITRE 7 DCaT-Polio population non vaccinée bénéficie de l immunité collective induite par la diminution du portage de la bactérie au sein de la population vaccinée. La durée de la protection est inconnue, mais les données actuelles suggèrent qu elle est de plusieurs années. Hépatite B Les données de surveillance dans les pays ayant implanté un programme universel de vaccination démontrent incontestablement l efficacité du vaccin contre l hépatite B. Règle générale, les vaccins combinés donnent le même profil d immunogénicité que les composantes administrées séparément, ce qui permet de croire en une protection semblable. Toutefois, puisque des études révèlent qu il y a un doute sur la persistance de la protection jusqu à l âge adulte chez les enfants vaccinés en bas âge, le CIQ considère qu il y a avantage à maintenir la vaccination systématique contre l hépatite B à un âge qui s approche du début des comportements à risque (actuellement en 4 e année du niveau primaire). 130 Novembre 2007

13 CHAPITRE 7 DCaT-Polio-Hib et DCaT-Polio VACCIN CONTRE LA DIPHTÉRIE, LA COQUELUCHE, LE TÉTANOS, LA POLIOMYÉLITE ET LES INFECTIONS À HAEMOPHILUS INFLUENZAE DE TYPE B RENSEIGNEMENTS À L USAGE DES VACCINATEURS Pour l information à remettre à la personne à vacciner, voir sous l onglet «Information pour les personnes à vacciner». Qu est-ce que la diphtérie? Maladie grave causée par la toxine de la bactérie, la diphtérie se manifeste par un mal de gorge (pharyngite, laryngite), de la fièvre élevée et une atteinte de l état général. Elle peut aussi causer une infection de la peau. La diphtérie se transmet par contact direct avec les sécrétions du nez et de la gorge d une personne infectée ou par contact direct avec une lésion de la peau de cette personne. Il s agit d une maladie grave qui peut causer la mort dans de 5 à 10 % des cas. Qu est-ce que la coqueluche? La coqueluche est une infection bactérienne qui se manifeste par des quintes de toux pouvant causer des difficultés respiratoires importantes. Ces symptômes peuvent durer des mois. Elle se transmet par les sécrétions provenant du nez et de la gorge d une personne infectée. La coqueluche peut causer des pneumonies, être responsable de convulsions, de complications neurologiques sérieuses dans 1 cas sur et causer la mort du nourrisson dans 4 cas sur Qu est-ce que le tétanos? Le tétanos est une maladie caractérisée par des contractions musculaires graves causées par la toxine de la bactérie. Cette bactérie pénètre dans l organisme à l occasion d une blessure, même mineure, contaminée par de la terre, de la poussière, de la salive, des selles d humains ou d animaux. Le risque d infection est plus grand lorsqu il s agit d une blessure pénétrante due, par exemple, à une morsure ou à un clou, à cause de l impossibilité de la nettoyer en profondeur. Le tétanos peut causer la mort dans 10 % des cas. Le pourcentage de mortalité est plus important chez les jeunes enfants et les personnes âgées. Qu est-ce que la poliomyélite? Maladie causée par un virus, la poliomyélite peut se manifester par de la fièvre, des malaises généraux, des nausées, des vomissements, parfois une atteinte du système nerveux avec une paralysie souvent permanente. Elle se transmet par les sécrétions de la gorge et les selles d une personne infectée, parfois par de l eau ou des aliments contaminés. Qu est-ce que l infection à Haemophilus influenzae de type b? L Haemophilus influenzae de type b est une bactérie qui, avant l introduction du vaccin, était la cause la plus fréquente de méningite bactérienne, principalement chez les enfants âgés de moins de 5 ans. En plus de la méningite, cette bactérie est responsable d autres maladies telles que l épiglottite (infection aiguë des voies respiratoires supérieures qui peut causer un arrêt respiratoire), la septicémie, la cellulite, l arthrite infectieuse et la pneumonie. Le décès survient dans 5 % des cas de méningite; de 20 à 45 % environ des survivants de la méningite auront des séquelles neurologiques, notamment la surdité et le retard mental. Novembre A

14 DCaT-Polio-Hib et CHAPITRE 7 DCaT-Polio Le risque de méningite causée par Hib est au moins 2 fois plus élevé pour les enfants qui fréquentent une garderie à temps plein que pour ceux qui restent à la maison. Le risque est également plus grand pour les personnes qui présentent un mauvais fonctionnement de la rate (ex. : anémie falciforme, asplénie) ou un déficit immunitaire. Qu est-ce que l hépatite B? Voir la rubrique «Renseignements à l usage des vaccinateurs» de la section sur le vaccin contre l hépatite B dans le chapitre 10. Renseignements importants concernant la vaccination Le vaccin DCaT-Polio (diphtérie, coqueluche acellulaire, tétanos et poliomyélite) est un vaccin combiné offrant une protection contre ces 4 maladies. On l administre très tôt dans l enfance, et plusieurs doses sont requises pour obtenir une protection adéquate. Ce vaccin, très efficace, prévient la diphtérie et le tétanos chez plus de 95 % des personnes ayant reçu le nombre de doses recommandées. Le vaccin contre la coqueluche est efficace à 85 % après la troisième dose; lorsqu il ne prévient pas l infection, il diminue la gravité des symptômes et la fréquence des complications. Le vaccin contre la poliomyélite assure une protection à près de 100 % des personnes vaccinées. Le vaccin contre Haemophilus influenzae de type b donne une protection supérieure à 95 % contre les infections invasives à Haemophilus influenzae de type b. Lorsque la vaccination primaire est complétée, il est recommandé de recevoir une dose de rappel contre la diphtérie, la coqueluche et le tétanos à l âge de 14 à 16 ans, puis une dose de rappel contre la diphtérie et le tétanos tous les 10 ans pour maintenir un niveau de protection élevé. En général, le rappel contre la poliomyélite n est indiqué que pour certains voyageurs. La vaccination complète contre l hépatite B confère un taux protecteur d anticorps chez de 96 à 98 % des enfants. Toutefois, puisque des études révèlent qu il y a un doute sur la persistance de la protection jusqu à l âge adulte chez les enfants vaccinés en bas âge, le CIQ considère qu il y a avantage à maintenir la vaccination systématique contre l hépatite B à un âge qui s approche du début des comportements à risque (actuellement en 4 e année du niveau primaire). Réactions possibles suivant la vaccination et conduite à tenir 1. Quelques heures après la vaccination, l enfant peut présenter un gonflement, de la sensibilité et une rougeur au site d injection. La fréquence de ces réactions a tendance à augmenter avec le nombre de doses administrées (jusqu à 52 % après la 5 e dose). Parfois, le gonflement s étend à tout le membre vacciné (2 % après la 5 e dose). La douleur est généralement de faible intensité. L application d une compresse humide froide réduira les symptômes. Si l injection a été donnée dans la cuisse, il est possible que l enfant boite ou qu il refuse de se porter sur sa jambe temporairement. 2. L enfant peut faire de la fièvre dans les 48 heures suivant la vaccination, dans de 1 à 47 % des cas. Il lui est conseillé de se reposer, de bien s hydrater et d utiliser un médicament contre la fièvre (si la température buccale est de 38,5 C ou la température rectale, de 39 C ou plus) du type acétaminophène. L acétaminophène diminue de façon significative la fièvre et les malaises chez l enfant. C est pourquoi on peut lui en donner 1 dose le plus tôt possible après la vaccination, puis toutes les 4 ou 6 heures pendant les 24 premières heures, particulièrement s il y a une histoire de convulsions fébriles chez l enfant ou dans la famille. 3. Après la vaccination, l enfant peut présenter, au site d injection, un nodule qui disparaîtra dans les semaines suivantes. 130B Novembre 2007

15 CHAPITRE 7 DCaT-Polio-Hib et DCaT-Polio 4. Le vaccin peut entraîner une diminution de l appétit, de l irritabilité, de la somnolence ainsi que de l agitation, des pleurs inhabituels et des convulsions fébriles. 5. Les réactions allergiques graves sont rares. 6. Des douleurs intenses et de la faiblesse dans un membre supérieur ont rarement été rapportées après l administration de vaccins contenant la composante tétanique (de 5 à 10 cas par million de doses administrées); ce problème peut persister plusieurs semaines. 7. En présence de réactions importantes survenant à la suite de la vaccination, il convient de remplir le formulaire Rapport de manifestations cliniques survenues après une vaccination (voir l annexe E). Novembre C

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17 CHAPITRE 9 MÉNINGOCOQUE CONJUGUÉ QUADRIVALENT Au Québec, l épidémiologie des infections invasives à méningocoque ne justifie pas l utilisation systématique du vaccin quadrivalent conjugué chez les personnes en bonne santé, car on trouve surtout le sérogroupe B, contre lequel il n y a aucun vaccin, et le sérogroupe C, contre lequel il existe un vaccin administré aux enfants dès l âge de 1 an. On peut vacciner les personnes qui répondent aux critères ci-dessus et qui ont déjà présenté une infection à Neisseria meningitidis, car il n existe pas de protection croisée entre les sérogroupes. Ces personnes peuvent donc bénéficier d une vaccination avec le vaccin conjugué quadrivalent. Le vaccin Menactra ne doit pas être utilisé pour immuniser contre la diphtérie. REVACCINATION Les personnes qui courent un risque accru d infection invasive à méningocoque (ex. : personnes ayant une asplénie ou présentant une déficience en complément, en properdine ou en facteur D, travailleurs de laboratoire manipulant des souches de N. meningitidis et certains voyageurs) et qui ont déjà reçu un vaccin polysaccharidique contre le méningocoque devraient être revaccinées avec le vaccin conjugué quadrivalent. Le délai avant de revacciner dépend de l âge de la personne au moment de l administration du vaccin polysaccharidique. Les enfants vaccinés à l âge de 10 ans ou moins peuvent être revaccinés en respectant un intervalle de 6 mois entre les 2 vaccins. Les personnes vaccinées à l âge de 11 ans ou plus peuvent être revaccinées en respectant un intervalle de 5 ans entre les 2 vaccins. CONTRE-INDICATIONS Maladie aiguë modérée ou grave, avec ou sans fièvre. Allergie de type anaphylactique tant à une des composantes du vaccin, incluant l'anatoxine diphtérique, qu'à une dose antérieure soit du même vaccin, soit d'un autre vaccin ayant une composante identique. PRÉCAUTIONS Les études animales n ont pas démontré de risque pour le fœtus. L innocuité du vaccin chez la femme enceinte n a pas été évaluée. Ce vaccin étant inactivé, il n est pas contre-indiqué de l'administrer à une femme enceinte s il existe un risque élevé d infection méningococcique. Une personne ayant déjà fait un syndrome de Guillain et Barré qui court un risque élevé d infection méningococcique peut être vaccinée avec le vaccin conjugué quadrivalent (voir la rubrique «Manifestations cliniques survenant après la vaccination»). Si le risque est limité dans le temps (ex. : contact étroit d un cas d infection invasive) et si le vaccin est disponible, le vaccin polysaccharidique contre le méningocoque pourrait être utilisé. INTERACTIONS S il est indiqué d administrer le vaccin conjugué quadrivalent contre le méningocoque et le vaccin conjugué contre le sérogroupe C, il faut administrer le vaccin conjugué quadrivalent en premier, car il confère une protection contre un plus grand nombre de sérogroupes, en respectant un intervalle de 4 semaines entre les 2 vaccins. Novembre C

18 MÉNINGOCOQUE CONJUGUÉ QUADRIVALENT CHAPITRE 9 MANIFESTATIONS CLINIQUES SURVENANT APRÈS LA VACCINATION Les réactions indésirables ont été étudiées chez plus de personnes âgées de 2 à 55 ans. Réactions locales : Réactions systémiques : Douleur au site d injection, de 40 à 48 % chez les 2-10 ans et de 56 % chez les ans. Irritabilité (35 %) et somnolence (26 %) chez les 2-19 ans. Céphalées (de 37 à 45 %) et fatigue (de 28 à 34 %) chez les ans. En date du 22 septembre 2006, les données américaines de surveillance passive des manifestations cliniques survenant après la vaccination (Vaccine Adverse Events Reporting System ou VAERS) faisaient état de 17 cas de syndrome de Guillain et Barré (SGB) survenus en dedans de 6 semaines après la vaccination avec le vaccin Menactra. Aux États-Unis, 94 % des personnes ayant reçu le vaccin Menactra sont des jeunes âgés de 11 à 19 ans et 15 des 17 cas de SGB proviennent de ce groupe d âge (sur 5,39 millions de doses de vaccin qui leur ont été distribuées entre mars 2005 et septembre 2006). Les dernières analyses faites par le CDC ne mettent pas en évidence une augmentation du risque qui soit statistiquement significative. Les études se poursuivent. CALENDRIER D'IMMUNISATION, POSOLOGIE ET VOIE D'ADMINISTRATION L information contenue dans le tableau suivant concerne le vaccin Menactra. Âge (1)(2) Posologie Nombre de doses Voie d'administration 2 ans (3) 0,5 ml 1 IM (1) Administrer le vaccin conjugué contre le méningocoque de sérogroupe C aux enfants âgés de 2 à 10 ans qui reçoivent le vaccin conjugué quadrivalent et qui n auraient pas déjà reçu le vaccin conjugué contre le méningocoque de sérogroupe C. Le vaccin conjugué quadrivalent qui confère une protection contre un plus grand nombre de sérogroupes devrait être administré en premier. L intervalle minimal à respecter entre les 2 vaccins est de 4 semaines. (2) Pour les enfants âgés de 2 à 23 mois qui séjournent dans des zones d endémie ou d épidémie d infection invasive à méningocoque causée par une souche du sérogroupe A, se référer au calendrier suivant. (3) La nécessité et le moment d une dose de rappel n ont pas été établis. 200D Novembre 2007

19 CHAPITRE 10 HÉPATITE B les pensionnaires et le personnel des établissements pour déficients intellectuels; les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes; les personnes qui ont plusieurs partenaires sexuels; les personnes qui ont eu récemment une infection transmissible sexuellement et leurs partenaires sexuels; les utilisateurs de drogues par injection; les hémophiles et les personnes qui sont appelées à recevoir fréquemment des produits sanguins; les hémodialysés et les personnes sous dialyse péritonéale ainsi que les personnes pour lesquelles une dialyse est prévue; les personnes présentant une maladie chronique du foie (ex. : hépatite C, cirrhose); les détenus qui purgent une peine dans un établissement correctionnel; les personnes qui ont des contacts sexuels ou qui vivent avec un porteur du virus de l hépatite B (VHB) ou avec un cas d hépatite B aiguë; les personnes, enfant ou adulte, qui fréquentent le même service de garde qu'un enfant présentant une infection au VHB. Pour une information détaillée, voir Prévention et contrôle des infections dans les centres de la petite enfance Guide d'intervention, édition 2002, Comité de prévention des infections dans les centres de la petite enfance du Québec; les populations ou les communautés dans lesquelles l infection au VHB est endémique; les contacts domiciliaires d un enfant adopté dont le pays d origine est endémique pour l hépatite B. Idéalement, ces personnes devraient être vaccinées avant l arrivée de l enfant; les enfants dont la famille a immigré au Canada et provient de régions où l hépatite B est fortement endémique et qui risquent d être exposés à des porteurs du VHB dans leur famille élargie; les voyageurs séjournant plus de 6 mois dans des régions où l hépatite B est endémique et les voyageurs susceptibles d être en contact avec du sang des habitants de telles régions ou d avoir des contacts sexuels avec ces habitants; Note : Pour obtenir des renseignements plus précis concernant les régions où l hépatite B est endémique, il faut se référer au Guide d intervention santé-voyage de l INSPQ. les nouveau-nés dont la mère est infectée par le virus de l hépatite C (VHC). Postexposition Administrer le vaccin et les immunoglobulines contre l hépatite B (HBIG) : aux nouveau-nés dont la mère a souffert d'une hépatite B aiguë au cours du 3 e trimestre de la grossesse; aux nouveau-nés dont la mère est HBsAg positive; Novembre

20 HÉPATITE B CHAPITRE 10 aux nouveau-nés dont le poids à la naissance est inférieur à g et dont la mère a un statut inconnu au regard du HBsAg; Note : On recherchera la présence de HBsAg chez la mère. On administrera d emblée le vaccin et les HBIG, sauf si la mère se révèle HBsAg négative à l intérieur d un délai de 12 heures suivant la naissance. aux bébés âgés de moins de 12 mois qui demeurent sous le même toit qu un cas d hépatite B aiguë ou dont la principale personne qui leur prodigue des soins est atteinte d une hépatite B aiguë ou chronique; aux bébés allaités par une mère atteinte d hépatite B aiguë; aux personnes réceptives ayant eu récemment des contacts sexuels avec un sujet atteint d hépatite B aiguë; aux personnes vivant sous le même toit qu un cas d hépatite B aiguë à la suite d une exposition au sang, par exemple lorsque des personnes utilisent le même rasoir ou la même brosse à dents; aux victimes d agression sexuelle. Administrer le vaccin, avec ou sans les HBIG : aux nouveau-nés dont le poids à la naissance est égal ou supérieur à g et dont la mère a un statut inconnu au regard du HBsAg; Note : On recherchera la présence de HBsAg chez la mère. On administrera d emblée le vaccin, sauf si la mère se révèle HBsAg négative à l intérieur d un délai de 12 heures suivant la naissance. Si la mère se révèle HBsAg positive, les immunoglobulines seront administrées (voir le chapitre 15). aux partenaires sexuels réceptifs de personnes atteintes d hépatite B chronique, administrer le vaccin seul (voir la rubrique «Préexposition»). L ajout d immunoglobulines doit être envisagé lorsqu il s agit d un nouveau partenaire et que l exposition sexuelle est récente (moins de 14 jours) et en présence d une des conditions suivantes : circonstances où la présence de sang est probable telles que les menstruations, les pratiques sexuelles à risque de traumatisme (ex. : relations anales), la présence d ITS pouvant augmenter la friabilité de la muqueuse (ex. : infection à Chlamydia trachomatis ou infection gonococcique) ou la présence d ulcération génitale, lorsque la personne atteinte d hépatite B chronique est connue HBeAg positif. Envisager l administration du vaccin, avec ou sans les HBIG, aux personnes exposées à du sang contaminé par le VHB ou susceptible de l être (voir la rubrique «Exposition par voie percutanée, muqueuse ou par peau lésée»), soit par : la voie percutanée (ex. : piqûre d aiguille, morsure); la voie muqueuse (ex. : éclaboussure dans un œil, le nez ou la bouche); la voie cutanée (peau lésée). CONTRE-INDICATIONS Maladie aiguë modérée ou grave, avec ou sans fièvre. 218 Novembre 2007

21 CHAPITRE 10 HÉPATITE B Allergie de type anaphylactique tant à une des composantes du vaccin qu à une dose antérieure soit du même vaccin, soit d un autre vaccin ayant une composante identique. PRÉCAUTIONS Les personnes dialysées ou immunosupprimées répondent moins bien à la vaccination contre l hépatite B et doivent recevoir une posologie plus élevée de vaccin (voir les calendriers de vaccination spécifiques). Les personnes infectées par le VIH et les utilisateurs de drogues par injection doivent être considérés comme immunosupprimés aux fins d'établissement de leur calendrier de vaccination contre l hépatite B. INTERACTIONS Aucune interaction n est connue. MANIFESTATIONS CLINIQUES SURVENANT APRÈS LA VACCINATION Dans la majorité des cas, le vaccin ne provoque aucune réaction. Le vaccin peut entraîner de la douleur au site d injection (de 3 à 29 %) ou une fièvre de plus de 37,7 C (de 1 à 6 %); ces réactions seraient aussi fréquentes chez les personnes recevant un placebo. Selon une étude québécoise réalisée auprès de enfants âgés de 8 à 10 ans, seulement 5 types de problèmes de santé pouvaient être attribués au vaccin contre l hépatite B, soit les réactions locales, les céphalées, les problèmes digestifs, les étourdissements et la fatigue. Tous ces problèmes avaient un risque attribuable au vaccin inférieur à 1 % et survenaient essentiellement au cours de la première semaine suivant la vaccination. Des réactions allergiques anaphylactiques ont rarement été rapportées (1 par doses). Les données épidémiologiques n ont pas démontré de lien causal entre la vaccination contre l hépatite B et les affections suivantes : le syndrome de fatigue chronique, la sclérose en plaques, la névrite optique, le syndrome de Guillain et Barré, l arthrite rhumatoïde et le syndrome de la mort subite du nourrisson. RECHERCHE SÉROLOGIQUE D ANTICORPS AVANT LA VACCINATION La détection systématique des anticorps contre le VHB avant la vaccination n'est pas recommandée. Les réactions adverses ne sont pas plus importantes lorsque le vaccin est administré à des personnes immunes. La recherche sérologique d anticorps pourrait être envisagée chez les personnes ayant couru un grand risque d infection par le VHB dans le passé. Un dépistage de l antigène du VHB serait aussi indiqué pour ces personnes. Si le contexte est propice au dépistage (personnel formé, counselling pré-test et post-test possible), la détection de l antigène pourrait être effectuée en même temps que la recherche sérologique d anticorps; sinon, une référence pour dépistage devrait être offerte. Toutefois, la recherche sérologique ou le dépistage ne devraient pas retarder la vaccination lorsqu'une exposition est prévisible. RECHERCHE SÉROLOGIQUE D ANTICORPS APRÈS LA VACCINATION La détection systématique des anti-hbs après la vaccination chez les personnes en santé n est habituellement pas recommandée. Lorsqu il est indiqué, le dosage des anticorps anti-hbs devrait être réalisé aussitôt que possible après un intervalle de 1 mois et d au plus 6 mois après la fin de la série vaccinale. La détection des anti-hbs après la vaccination est recommandée : chez le nouveau-né de mère HBsAg positive; Novembre

22 HÉPATITE B CHAPITRE 10 chez les individus dont la réponse au vaccin est sous-optimale (ex. : les personnes qui sont sous dialyse ou qui sont immunosupprimées); chez les personnes présentant un risque continu ou répété d exposition au VHB (ex. : les partenaires sexuels de porteurs chroniques); chez les victimes d agression sexuelle; chez les travailleurs, les stagiaires et les étudiants qui courent ou qui courront un risque d être exposés au VHB dans leur milieu professionnel. Si le dosage est d au moins 10 UI/L, aucune intervention ne sera nécessaire après une exposition à une source potentielle de VHB. Note : Pour les travailleurs, les stagiaires et les étudiants qui ont été vaccinés, mais qui n ont jamais eu de dosage des anti-hbs après la vaccination (ex. : vaccinés en 4 e année du primaire), et qui courent un risque d être exposés au VHB dans leur milieu professionnel, le dosage des anti-hbs devra être effectué. Interprétation de la sérologie postvaccination Un taux d anti-hbs 10 UI/L indique que la personne est considérée comme protégée contre l hépatite B et elle est définie comme «répondeur». Si le taux d anti-hbs est inférieur à 10 UI/L, l interprétation de la sérologie dépend du moment où le dépistage a été effectué : Si le dosage a été effectué entre 1 et 6 mois après la fin de la série vaccinale, on considérera la personne comme «non répondeur» (résultat négatif au test ELISA) ou comme «faible répondeur» (résultat entre 1 et 9 UI/L ou anti-hbs mesurables mais sous le seuil de 10 UI/L). Chez les «non-répondeurs», on peut répéter une deuxième série vaccinale (3 doses) et refaire un dosage des anti-hbs entre 1 et 2 mois plus tard. Environ de 50 à 70 % des personnes répondront à cette deuxième série et il est peu probable que l administration de doses supplémentaires augmente cette réponse. Si le taux d anti-hbs est toujours inférieur à 10 UI/L, aucune autre dose de vaccin n est recommandée. Chez les «faibles répondeurs», on peut envisager de revacciner avec 1 seule dose et de refaire un dosage des anti-hbs entre 1 et 2 mois plus tard. Après 1 seule dose supplémentaire de vaccin, de 33 à 83 % des «faibles répondeurs» atteignent un titre protecteur d anticorps. Si le taux est inférieur à 10 UI/L, la vaccination sera poursuivie avec les deux doses restantes et la sérologie sera répétée. Si le taux d anti-hbs est toujours inférieur à 10 UI/L, aucune autre dose de vaccin n est recommandée. Si le dosage a été effectué plus de 6 mois après la fin de la série vaccinale, on peut être en présence d un «non-répondeur», d un «faible répondeur» ou d un «répondeur» dont le niveau d anticorps a décliné. Il est alors recommandé d offrir une dose de vaccin et de refaire un dosage des anti-hbs entre 1 et 2 mois plus tard. Si le taux d anti-hbs est d au moins 10 UI/L, la personne est considérée comme «répondeur» et aucune autre dose n est nécessaire. Si le taux est inférieur à 10 UI/L, la vaccination sera poursuivie avec les deux doses restantes et la sérologie sera répétée. Si le taux d anti-hbs est toujours inférieur à 10 UI/L, aucune autre dose de vaccin n est recommandée. DOSE DE RAPPEL L administration systématique de doses de rappel à des personnes immunocompétentes n est pas recommandée. Chez une personne ayant déjà eu des anticorps anti-hbs au-delà du seuil protecteur 220 Novembre 2007

23 CHAPITRE 10 HÉPATITE B ( 10 UI/L), l absence d anticorps ne signifie pas l absence de protection en raison de la persistance de la mémoire immunologique. INTERCHANGEABILITÉ DES VACCINS CONTRE L HÉPATITE B Les vaccins disponibles sont interchangeables en respectant le dosage de chacun. CALENDRIERS D IMMUNISATION, POSOLOGIE ET VOIE D ADMINISTRATION L information contenue dans les tableaux suivants concerne les vaccins Recombivax HB et Engerix-B. Ces calendriers constituent les recommandations québécoises; cependant, divers calendriers sont appliqués au Canada et dans d autres pays. Vaccination avec Recombivax HB (1) Bébés dont le poids à la naissance est égal ou supérieur à g et qui sont nés de mère étant HBsAg positive, étant de statut inconnu ou ayant eu une hépatite B aiguë au 3 e trimestre de la grossesse Dose Intervalle Posologie Voie d administration (2) 1 re Dès la naissance (3), sinon dans les 7 jours 0,5 ml IM 2 e 1 mois après la 1 re dose 0,5 ml IM 3 e 5 mois après la 2 e dose 0,5 ml IM Dépistage (4) (1) Administrer le vaccin Recombivax HB sans thimérosal aux nourrissons âgés de moins de 1 an. (2) Utiliser le muscle vaste externe. Ne pas administrer le vaccin dans le muscle dorsofessier. (3) Si la mère est HBsAg positive, administrer également 1 dose de HBIG dès la naissance (voir le chapitre 15). Si la mère a un statut inconnu au regard du HBsAg, administrer ou non les HBIG (voir la rubrique «Indications postexposition»). (4) Rechercher le HBsAg et l anti-hbs entre 1 et 2 mois après la fin de la série vaccinale. Si les résultats sont négatifs à la fois pour le HBsAg et l anti-hbs, administrer 3 doses supplémentaires de vaccin à l enfant en suivant le calendrier régulier. Vaccination avec Recombivax HB (1) Bébés dont le poids à la naissance est inférieur à g et qui sont nés de mère étant HBsAg positive, étant de statut inconnu ou ayant eu une hépatite B aiguë au 3 e trimestre de la grossesse Dose Intervalle Posologie Voie d administration (2) 1 re Dès la naissance (3), sinon dans les 7 jours 0,5 ml IM 2 e Dès que l enfant a atteint 2 mois ou g (selon la 1 re éventualité) 0,5 ml IM 3 e 1 mois après la 2 e dose 0,5 ml IM 4 e 5 mois après la 3 e dose 0,5 ml IM Dépistage (4) (1) Administrer le vaccin Recombivax HB sans thimérosal aux nourrissons âgés de moins de 1 an. (2) Utiliser le muscle vaste externe. Ne pas administrer le vaccin dans le muscle dorsofessier. (3) Si la mère est HBsAg positive, administrer également 1 dose de HBIG dès la naissance (voir le chapitre 15). Si la mère a un statut inconnu au regard du HBsAg, administrer ou non les HBIG (voir la rubrique «Indications postexposition»). (4) Rechercher le HBsAg et l anti-hbs entre 1 et 2 mois après la fin de la série vaccinale. Si les résultats sont négatifs à la fois pour le HBsAg et l anti-hbs, administrer 3 doses supplémentaires de vaccin à l enfant en suivant le calendrier régulier. Novembre

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