Budget 2007, EADS, GDF : Villepin dans l impasse

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1 62 e Année - N ,20 - France métropolitaine --- Jeudi 22 juin 2006 Fondateur : Hubert Beuve-Méry - Directeur : Jean-Marie Colombani L Organisation de la conférence islamique tend la main à l Europe Sommet Etats-Unis UE : les droits de l homme dans la «guerre contre le terrorisme» Dans un entretien au Monde, Ekmeleddin Ihsanoglu, le secrétaire général de l Organisation de la conférence islamique (OCI), qui tient sa réunion annuelle à Bakou (Azerbaïdjan), évoque la fracture entre l Islam et l Europe, accentuée depuis un an par la publication dans la presse européenne de caricatures du prophète Mahomet. Il appelle à «mettre les points sur les i et à parler en toute franchise» et affirme que l OCI «recherche une réconciliation» avec l Europe. Le fossé entre Islam et Occident sera aussi la question centrale, même sans être explicitée, du sommet Etats-Unis Union européenne qui se tient mercredi 21 juin à Vienne (Autriche). Car le réchauffement des relations transatlantiques, après la fracture diplomatique de 2003 sur l Irak, bute sur les violations des droits de l homme par les Etats-Unis dans la «guerre contre le terrorisme». Les Européens doivent souligner à Vienne leur souhait d une fermeture de la prison de Guantanamo, où des centaines de suspects de terrorisme sont détenus par les Etats-Unis hors de tout cadre international, ainsi qu aborder la question du transfert illégal de prisonniers par la CIA, notamment via le sol européen. Pour les Européens, l existence de Guantanamo est en soi un facteur d incompréhension avec le monde musulman et contribue à creuser le fossé existant. «Nous sommes engagés dans la lutte contre le terrorisme, mais si nous supprimons les droits civiques et les libertés civiques, alors ce serait une victoire pour les terroristes», déclare le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, dans un entretien publié mercredi par l International Herald Tribune, précisant que l Occident risquait de «perdre son âme» dans la «guerre contre le terrorisme». a Lire page 4 Budget 2007, EADS, GDF : Villepin dans l impasse Parlement Le débat d orientation sur la loi de finances s engage jeudi Les socialistes ont décidé de profiter du dernier débat d orientation budgétaire de la législature, prévu jeudi 22 juin, pour attaquer le bilan de la politique menée par la droite depuis cinq ans. Le député PS de l Isère, Didier Migaud, a estimé à l Assemblée que «la majorité a échoué sur toute la ligne : depuis qu elle gouverne, le poids de la dette s est accru de plus de dix points de PIB, les dépenses publiques ont augmenté de 2,3 points de PIB (...), et la France est en situation de déficit excessif depuis La croissance moyenne est de 1,4 % par an, très inférieure à notre potentiel». Le député UMP Gilles Carrez dresse lui aussi un diagnostic très sévère sur les finances publiques : «Les bonnes années, l Etat dépense 15 % de plus qu il ne fait de recettes ; les mauvaises, 20 %. Et cela dure depuis vingt-cinq ans. Aucune famille, aucune entreprise ne se comporte ainsi», fait-il valoir pour expliquer la nécessité de bloquer pendant plusieurs années les dépenses à leur niveau actuel. Le rapporteur général du budget ne s arrête pas là, puisqu il propose de jouer davantage sur le non-remplacement des départs à la retraite des fonctionnaires et pense qu «une pause des baisses d impôt est indispensable». De son côté, le député UDF de la Marne, Charles de Courson, juge «déraisonnables» les hypothèses de croissance retenues pour 2007, compte tenu de l envolée des prix du pétrole et de la remontée des taux d intérêt, et critique la stratégie de cession des actifs publics et de désendettement du gouvernement. Minimisant à nouveau les critiques formulées le 13 juin par la Cour des comptes, le ministre délégué au budget, Jean-François Copé, s est félicité, mardi, d «avoir été en 2005 au rendez-vous». Et il a contreattaqué sur le coût du programme socialiste : selon lui, sa mise en œuvre «se traduirait par une aggravation annuelle des charges publiques de 115 milliards d euros en 2012». Un chiffrage formellement contesté par le PS. a Lire pages 12 et 13 Le moratoire sur la chasse à la baleine remis en cause Le Japon et la Norvège vont pouvoir chasser davantage la baleine après la victoire que ces deux pays ont remportée devant la Commission baleinière internationale, qui s est terminée le 20 juin à Saint-Kitts-et-Nevis, dans les Caraïbes. Une très large majorité d Etats membres (33 contre 32) a approuvé une déclaration remettant en question le moratoire sur la chasse à la baleine. Celuici reste cependant en vigueur : trois quarts des voix sont nécessaires pour l abroger. Sous couvert de «chasse scientifique», autorisée par l article 8 de la Convention, le Japon, la Norvège et l Islande continuent à chasser les cétacés, notamment le petit rorqual. Ce débat occulte les nouvelles menaces qui pèsent sur les cétacés et qui découlent de la dégradation environnementale des océans : contamination chimique, prise dans les filets de pêche, collisions avec les navires, nouvelles techniques de recherche pétrolière. a Lire page 8 Une proposition de dépistage des enfants difficiles Un rapport sur la prise en charge de la psychopathie, rendu public mardi 20 juin par la Haute Autorité de la santé, recommande notamment le repérage précoce des troubles comportementaux chez l enfant et l adolescent. Relevant que la «majorité des adultes» présentant des troubles de la personnalité à expression psychopathique ont souffert de troubles du comportement pendant l enfance, les experts préconisent un dépistage précoce, «afin de ne pas laisser les enfants en souffrance sans proposition de prise en charge». Déjà formulée par l Inserm en 2005 et inscrite dans le projet de loi de prévention de la délinquance, cette proposition avait suscité un vent de fronde chez les professionnels de la petite enfance. a Lire page 13 Congo belge : les photos retrouvées du temps colonial Prisonniers enchaînés transportant du bois, Congo Vêtus de tenues jaune et noir, des prisonniers enchaînés les uns aux autres transportent du bois. Le cliché date de Il a été pris au Katanga, une province de ce qui était alors le Congo belge avant de devenir le Zaïre puis la République démocratique du Congo. La photo fait partie d un fonds oublié, riche de plusieurs dizaines de milliers de photos et de films, qui raconte près d un siècle de l histoire d une riche région industrielle au cœur du continent noir. Entre les paysages d usine, la vie des colons blancs, la dure condition des Noirs, souvent traités comme du bétail humain, c est un trésor photographique que l on découvre et qu il s agit de sauvegarder. a Lire pages PAGE TROIS Un nouveau poinçon pour les plus beaux bijoux français Les meilleurs joailliers français pourront désormais apposer un nouveau poinçon sur leurs bijoux : un mini hexagone. Une manière de reconnaître l excellence des artisans français alors que la concurrence internationale se renforce. Environ 70 ateliers pourraient bénéficier de ce poinçon inspiré du «Swiss made». Europe Un plan pour la vigne En finir avec la surproduction viticole. Tel est l axe de la politique de la commissaire européenne chargée de l agriculture. Mariann Fischer Boel propose l arrachage de pieds de vigne sur hectares en cinq ans et la modernisation de l étiquetage. Un plan rendu public au moment où l on apprend la disparition de René Renou, 54 ans, promoteur d une réforme des appellations d origine contrôlée (AOC). Pages 17 et 35 Culture Crise sociale à la Cinémathèque Le pari d augmenter le nombre de spectateurs de la Cinémathèque après son déménagement rue de Bercy à Paris a été gagné. Mais les tensions sociales et la crainte d une réduction des effectifs se sont renforcées. Page 28 a Sommaire complet en page 38 ALAIN ETCHEGOYEN «VITRIOLESQUE!» Afrique CFA 1200 F CFA, Algérie 60 DA,Allemagne 1,70, Antilles-Guyane 1,80,Autriche 1,70, Belgique 1,20,Canada 3 $, Danemark 17 KRD,Espagne 1,80,Finlande 2,20, Grande-Bretagne 1,10,Grèce 1,80,Hongrie 460 HUF,Irlande 1,80,Italie 1,80,Luxembourg 1,20,Maroc 10 DH,Norvège 20 KRN,Pays-Bas 1,70, Portugal cont. 1,80,Réunion 1,80,Suède 20 KRS, Suisse 2,50 FS,Tunisie 1,6 DT,USA 2,50 $.

2 Jeudi 22 juin 2006 ÉDITORIAL Équation basque Lecoup de filet lancé par les polices espagnole et française contre des Basques soupçonnés d être des financiers de l organisation indépendantiste ETA ruine-t-il les espoirs de paix après les offres de dialogue du gouvernement de Madrid? C est l interprétation qui a été immédiatement donnée par les responsables de Batasuna, la vitrine politique de l ETA, qui ont dénoncé «une attaque nette et frontale». La réalité est sans doute plus nuancée. Le président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a pris des risques en acceptant de négocier avec une organisation ayant recouru, depuis des décennies, à des actions terroristes pour obtenir l «indépendance» du Pays basque, qui comprend, selon elle, les trois provinces appartenant à l Espagne, la Navarre et le Pays basque français. M. Zapatero l a fait à condition que les violences cessent. Dans un premier temps, il avait obtenu le soutien de l opposition conservatrice avant qu elle change d avis et reproche aux socialistes de négocier avant le désarmement de l ETA. L expérience de la négociation entre les Britanniques et l IRA en Irlande du Nord montre, au contraire, que le désarmement des groupes paramilitaires doit être affiché comme principe, mais que sa réalisation est elle-même l objet des négociations. Il n en ira pas autrement en Espagne. M. Zapatero a toutefois intérêt à entamer les négociations, dont il pourrait annoncer prochainement le début officiel, dans une position de force, tant vis-à-vis de ses interlocuteurs de l ETA ou de ses dépendances que de l opposition, prête à exploiter politiquement la douleur des victimes du terrorisme. L opération policière francoespagnole relève de cette démonstration de fermeté qui est aussi nécessaire à la réussite des éventuels pourparlers que le courage politique et l ouverture d esprit. Quant à la solution institutionnelle qui pourrait sortir des négociations, il est trop tôt pour en juger. Mais la réforme du statut de la Catalogne, qui vient d être approuvée par référendum, est un précédent qui pourrait être utile pour le Pays basque. Dans une Espagne largement décentralisée depuis la disparition de Franco et l avènement de la démocratie, les Catalans ont obtenu de nouveaux pouvoirs, une satisfaction symbolique qui pèse au moins autant que les prérogatives financières. La Catalogne s est vu reconnaître le statut de «nation» dans l ensemble espagnol. Les Basques le demanderont aussi, et ce qui a été accordé aux Catalans ne saurait leur être refusé. D autres régions pourraient se manifester La cohésion de l Espagne est-elle pour autant menacée, comme l affirme, dans l opposition, le Parti populaire, héritier du vieux centralisme conservateur? La reconnaissance mutuelle des spécificités locales peut être au contraire une condition de l unité. a Société Editrice du Monde SA Président du directoire : Jean-Marie Colombani Directoire : Jean-Marie Colombani; Noël-Jean Bergeroux Jean-Paul Louveau, directeur général Secrétaire général du directoire : Pierre-Yves Romain Directeur de la publication : Jean-Marie Colombani Directeur délégué : Gérard Courtois, directeur général délégué : Patrick Collard Directeur des rédactions : Gérard Courtois Directeur de la rédaction : Eric Fottorino Directeurs adjoints : Alain Frachon (Le Monde 2), Laurent Greilsamer, Patrick Jarreau, Michel Kajman, Sylvie Kauffmann et Franck Nouchi (Le Monde des livres) Responsable de la conception : Eric Azan Directeur artistique : Quintin Leeds ; chef d édition : Françoise Tovo Délégué général : Olivier Biffaud, secrétaire général : Jean-Pierre Giovenco Médiateur : Robert Solé Directeur des relations internationales : Daniel Vernet Conseil de surveillance : Alain Minc, président, Marie-Béatrice Baudet, vice-présidente Anciens directeurs : Hubert Beuve-Méry ( ), Jacques Fauvet ( ) André Laurens ( ), André Fontaine ( ), Jacques Lesourne ( ) Le Monde est édité par la Société Editrice du Monde SA Durée de la société : quatre-vingt-dix-neuf ans à compter du 15 décembre Capital social : Actionnaires directs et indirects : Le Monde SA, Le Monde et Partenaires Associés, Société des Rédacteurs du Monde, Société des Cadres du Monde, Société des Employés du Monde, Société des Personnels du Monde, Fonds commun de placement des personnels du Monde, Société des Personnels du groupe des publications de la Vie Catholique, Association Hubert-Beuve-Méry, Société des Lecteurs du Monde, Le Monde Entreprises, Le Monde Europe, Le Monde Investisseurs, Le Monde Presse, Le Monde Prévoyance, Claude-Bernard Participations, Investmonde. Rédaction : 80,boulevard Auguste-Blanqui,75707 Paris Cedex 13 Tél. : ; télex : F ; télécopieur : Courrier des lecteurs : par télécopie : ; Par courrier électronique : courrier-des-lecteurs@lemonde.fr Médiateur : mediateur@lemonde.fr Abonnements : Par téléphone : de France (0,15 TTC/min) ; de l étranger : (33) Sur Internet : Par courrier : bulletin p. 35 Changement d adresse et suspension : (0,15 TTC/min) Tarif 1 an : France métropolitaine : 349 Internet : site d information : ; finances : ; Emploi : ; Immobilier : Télématique : 3615 lemonde. Documentation : Collection : Le Monde sur CD-ROM : CEDROM-SNI Le Monde sur microfilms : est édité par la Société Editrice du Monde (SA). La reproduction de tout article est interditesans l accord de l administration. Commission paritaire des publications et agences de presse n 0707 C 8197 ISSN Imprimerie du Monde 12, rue Maurice-Gunsbourg Ivry cedex PRINTED IN FRANCE Président-directeur général : Jean-Paul Louveau Directeur général : Stéphane Corre 80, bd Auguste-Blanqui PARIS CEDEX 13 Tél : Fax : Les pressions politiques et les concessions allemandes seront-elles suffisantes pour conduire la Bourse paneuropéenne Euronext à se marier avec son homologue allemande, la Deutsche Börse, malgré la publication des bans avec la Bourse américaine, le New York Stock Exchange (NYSE)? Repoussant jusqu à présent les avances allemandes, Euronext, qui fédère les places de Paris, d Amsterdam de Bruxelles et de Lisbonne, a préféré signer une promesse de mariage avec les Américains et pourrait avoir fusionné avec Wall Street d ici six mois. Angela Merkel s en est d ailleurs plainte auprès de Jacques Chirac lors d une rencontre début juin. M. Chirac a assuré qu il «privilégie la solution franco-allemande pour des raisons de principe», ajoutant qu un accord avec Francfort maintiendrait «à Paris un minimum d activité et d emploi». La réunion des deux plus gros marchés financiers européens continentaux aurait évidemment du sens. Elle serait de nature à renforcer la monnaie unique et à faire face à l écrasante domination de Wall Street et de Londres en matière financière. Elle relancerait aussi l intégration européenne. Pourquoi, en dépit de bonnes intentions, la France et l Allemagne ont-elles, une fois de plus, tant de mal à s entendre? Il existe d abord des freins techniques. En l état, les modèles économiques des deux entreprises sont très différents : Euronext s est constituée comme une fédération de Bourses, où chacune garde son ancrage local. L opérateur de la Bourse de Francfort a, au Musée Chirac par Colcanopa Faire un musée : penser, classer, regarder, rester ferme, aller au compromis, discuter, dépenser, intégrer (Paris, la tour Eiffel). Faire le Musée du quai Branly : penser les êtres, les objets, les lieux ; classer, chanter dans un buisson de questions (René Char : «Nul rossignol n a le cœur à chanter dans un buisson de questions»). Passer à l acte : se faire peur, se faire plaisir, se faire outrage, nuits blanches, engager une équipe, un projet, vivre comme vivent les toreros : le courage n y intervient pas. La peur, elle, est partout : peur de défaillir, peur de se manquer, peur que ça ne marche pas, peur de la peur qui est la peur de l architecte. Cette année, l architecte Jean Nouvel (né à Fumel, Lot-et-Garonne, en 1945) aura donné trois conférences : Columbia (New York), Harvard (Boston), Institut français d Athènes (le 27 février). A l Institut français, l architecte s exprime avec calme, devant un pupitre en plastique translucide. Il met son grain de sel aux images qu il montre : «Vous aurez compris que je participe à pas mal de concours. D une façon générale, j en perds plus que je n en gagne. En fait, les choses se passent un peu comme à Vegas : vous perdez pendant trois heures, et d un coup, vous gagnez Mariages boursiers ANALYSE contraire, fait le pari de la concentration, et propose à ses clients une prestation financière complète, qui va de la plate-forme de négociation des ordres de Bourse jusqu au règlement-livraison des titres échangés, assuré pas sa filiale Clearstream (aujourd hui, malgré elle, au cœur d un scandale franco-français). La Commission européenne pourrait par ailleurs s inquiéter d un mariage franco-allemand, compte tenu des positions dominantes d Euronext et de la Deutsche Börse sur le marché des produits financiers dérivés. Mais la question de l équilibre entre Paris et Francfort est en fait la principale. La Deutsche Börse a présenté une première proposition de fusion, en mai, dont la rigidité était difficilement acceptable par la direction d Euronext et la place de Paris. Elle voulait regrouper toutes les fonctions de direction de l entité fusionnée à Francfort. Sa nouvelle offre, présentée lundi 19 juin, comporte de réelles avancées (Paris conserverait la mission stratégique de surveillance du marché boursier, de gestion des relations avec les prestataires extérieurs et de direction du marché des actions), mais les directions juridique et financière resteraient centralisées à Francfort. Des proches d Euronext estiment en tout cas que les améliorations allemandes ne se font «qu à la marge». A sa décharge, le Suisse Reto Francioni, patron de la Deutsche Börse depuis huit mois, n a pas les coudées franches. Cet interlocuteur, réputé conciliant et francophile, subit les pressions du Land de Hesse, l une des deux autorités de tutelle de la Bourse de Francfort (avec la Bafin, le gendarme L architecte au Parthénon CULTURE CHRONIQUE FRANCIS MARMANDE deux fois.» L architecte présente deux concours gagnés ensemble : le Musée du quai Branly (ouverture le 23 juin) et un bouquet de trois théâtres à Minneapolis, en porte à faux sur le Mississippi (inauguration, le 24 juin). A l Institut français d Athènes, l architecte raconte son architecture. Il dit la proximité écrasante du Parthénon. Voix douce, à distance, confiante. De façon récurrente, un petit rire joue à saute-mouton avec le propos. Nouvel : l architecture est la pétrification d un moment de culture. Ce moment suppose qu on s intéresse à autre chose qu à l architecture : «On ne peut pas inventer l architecture à partir de l autonomie de l architecture.» Résumons : le substrat, ce sont les arts plastiques (poussés à une autre échelle) ; le cinéma comme inspiration permanente ; mais au-delà des arts de l œil, la culture de l époque, liée aux idées de l époque. La musique avant toute chose. L architecture est cet art dernier qui vient après les autres mais se montre plus qu eux. N importe quel torero vous le dira : on n est jamais que le contemporain de sa propre époque. «Je ne serais pas l architecte que je suis, si je n étais né dans cette époque : le structuralisme, Lévi-Strauss, Michel Foucault, Deleuze» En des marchés boursiers allemand), particulièrement tatillonne sur la défense des emplois et de la place financière de Francfort. Il doit aussi composer avec la présence de salariés de la Bourse à son conseil de surveillance, cogestion à l allemande oblige. En France, tout n a peut-être pas été tenté jusqu à présent pour arrondir les angles, notamment du côté des hommes politiques. Ces derniers réagissent aujourd hui isolément et tardivement. Les banques françaises portent, elles aussi, une responsabilité, puisqu elles ont revendu, après l introduction en Bourse d Euronext, en 2001, les actions de l entreprise qu elles détenaient. Aujourd hui, elles ne peuvent que constater qu elles n ont presque plus voix au chapitre, l essentiel du capital d Euronext étant aux mains de fonds spéculatifs anglo-saxons. Rivalité et méfiance réciproques La mésentente entre les places de Francfort et de Paris est-elle une fatalité? Elles entretiennent depuis longtemps des relations difficiles, faites de rivalité et de méfiance réciproques. Aujourd hui président de la Banque centrale européenne (BCE) à Francfort, Jean-Claude Trichet, qui s est récemment prononcé en faveur d une solution européenne pour les Bourses, qualifiait pourtant, lorsqu il était directeur du Trésor à Paris, de «terrible catastrophe» la possible localisation de la BCE en Allemagne ou aux Pays-Bas, (dans le livre Les Hommes qui ont fait l euro, de Jean Quatremer et Thomas Klau, éd. Plon, 1999). Au milieu des années 1990, les premières discussions entre les deux places avaient déjà donné des résultats décevants. Le projet d alliance entre Paris, qui disposait alors, avec le Matif, du premier marché à terme d Europe continentale où se négociaient les produits dérivés sur les taux d intérêt, et la Deutsche Termin Börse (DTB) avaient échoué en La victoire du marché allemand sur le Matif (qui fermera ses portes à la fin des années 1990) restera par la suite gravée dans la mémoire de M. Théodore. Ce fleuron de la place financière française a été victime, faute de soutien à Paris, de la concurrence du modèle de négociation électronique de Francfort. Paris reviendra dans la course en rachetant, en 2001, le marché à terme britannique Liffe, ennemi juré du marché allemand en matière de produits dérivés. Plus récemment, en pleine négociation de rapprochement avec Paris, Werner Seifert, le patron de la Deutsche Börse à l époque, avait planté un couteau dans le dos de M. Théodore, en annonçant, en 2000, une alliance avec la Bourse de Londres. Les deux nouveaux partenaires devaient créer un marché des valeurs européennes, appelé «ix». Le nom d Euronext n était même pas mentionné dans le projet. M. Théodore lavera cet affront la même année : tandis que le projet angloallemand échoue, il annonce la création d une Bourse paneuropéenne, avec Bruxelles et Amsterdam. Lisbonne s y ralliera plus tard. Aujourd hui, la direction d Euronext estime que son accord transatlantique défend bien les intérêts de la place de Paris. Pour autant, un mariage avec les Allemands est-il définitivement compromis? Pas sûr. Nombre de financiers français redoutent une fusion avec les Américains. Si, à court terme, les intérêts européens semblent bien défendus, rien, selon eux, ne permet de penser qu il en sera de même à plus long terme. Beaucoup dépendront aussi du pouvoir d influence des politiques sur des entreprises privées, qui doivent pour s entendre consentir à d importantes concessions. a Cécile Ducourtieux, Cécile Prudhomme et Adrien de Tricornot retour, l architecte se doit de se plier aux données du lieu où il œuvre : à ses couleurs, son génie, ses matériaux, son histoire, sa géographie, à la direction des vents dominants qui l inondent. De l Ecole des beaux-arts comme machine à recettes, l architecte a retenu l impératif de singularité, la recherche personnelle d ancrages, de correspondances, d échos. Elle interfère avec ce qui précède : «Plus que jamais, l architecture annule les lieux, les banalise, les violente. Alors qu elle doit révéler les géographies, les végétations, les horizons, les lumières. Elle est l extension de notre monde au moment où celui-ci rapetisse.» Au début d un projet, tel un tireur à l arc, un musicien free, un sage, l architecte se met dans un état de non-savoir. Valéry : «Le temps scintille et le songe est savoir.» Parti de l inconnu, l architecte fait vibrer le temps. Conscient que la maîtrise est méprise, il vise le dérapage, la griffure, la lumière, le rythme, la digression, l instant, les contraires et le plaisir de vivre quelque part. «Nous pensons avec nos sens, nous sentons avec nos idées.» Quai Branly, le théâtre modulable frise la perfection. La question n est pas là, l architecture gît dans les détails : «Ma cousine et ma tante étaient brodeuses. De sorte que, pensant à elles, j ai fait broder les numéros des places sur les sièges.» a

3 ÉCONOMIE DU LUXE PAGE TROIS 0123 Jeudi 22 juin Face aux grandes marques étrangères ou aux fabricants des pays asiatiques, la joaillerie française mise sur un nouveau label qui garantirait la tradition «made in France» La Place Vendôme contre le monde entier Un nouveau poinçon apparaîtra bientôt sur les bagues, broches et autres colliers : un petit hexagone pour matérialiser le label «Joaillerie de France», dont l Union française de la bijouterie, joaillerie, orfèvrerie des pierres et des perles (BJOP) annoncera la création mercredi 21 juin, à Paris. Grandes marques, artisans et ateliers indépendants affichent une double ambition : «promouvoir une filière de fabrication» et «rétablir la confiance» d un consommateur soucieux de «transparence» et de «respect de l éthique». Inspiré du «Swiss made» des horlogers helvètes, le label français sera décerné avec «la plus grande rigueur», promet la présidente déléguée de l Union française BJOP, Bernadette Pinet-Cuoq. Dans un premier temps, seuls 70 ateliers environ pourraient en bénéficier. Ce label suffira-t-il à relancer un secteur fragilisé? Non pas que la santé des joailliers soit particulièrement mauvaise. La plupart des grandes marques françaises, à l instar de leurs concurrentes étrangères, ont vu leurs ventes augmenter en Et c est le créneau du luxe qui marche le mieux : en France, les ventes de bijoux en or à moins de 300 euros ont fléchi de 5 % en 2005 (par rapport à 2004), tandis que celles des pièces à plus de euros progressaient de 2 %. «Un atout supplémentaire» Mais même dans cette industrie d exception, où les pièces sont fabriquées encore en grande partie à la main, la mondialisation est à l œuvre. La clientèle du bijou de luxe évolue : Chinois et Russes sont désormais parmi les premiers acheteurs. La concurrence prend de nouvelles formes : les grandes marques étrangères l américain Tiffany, l italien Bulgari disposent d un réseau commercial internationalisé ; les enseignes de prêt-à-porter (Gucci, Dior ) se mettent à vendre des bijoux comme accessoires de mode ; des fabricants anonymes inondent le marché, en réalisant 95 % des ventes mondiales. Italiens et Belges, premiers exportateurs mondiaux, sont talonnés par les Indiens, suivis des Chinois et des Thaïlandais, qui disposent d une clientèle locale importante, d une maind œuvre bon marché et sont proches des lieux d extraction des pierres précieuses Devant ces bouleversements, la meilleure arme des marques françaises reste leur réputation d excellence, qui repose en grande partie sur l habileté des employés des ateliers indépendants. D où le label, qui vise à faire reconnaître un savoir-faire proprement «français». Mais qu est-ce qu un bijou «français», quand le diamant vient d Angola, de Russie ou d Afrique du Sud, qu il a été taillé à New York, Tel Aviv, Bombay ou Anvers, et qu une partie de sa fabrication est de plus en plus souvent réalisée en Chine, en Inde ou en Thaïlande? Selon François Mellerio, rejeton de la dynastie joaillière Mellerio (installée rue de la Paix dès le XVII e siècle), «on peut qualifier de français un bijou fabriqué à Paris par des ouvriers-artisans Dans un atelier parisien, doigté, patience et minutie Sertissage de bague et moules en cire des prototypes de bijoux, dans un atelier parisien. BERTRAND DESPREZ/VU POUR «LE MONDE» français». Le discret joaillier fait ses courses dans le monde entier, achetant ici un lot de diamants, là une poignée de pierres précieuses. Il assure savoir distinguer un bijou haut de gamme d un autre, moins raffiné, et repère, sans faillir, le produit de contrefaçon. «Même si les ateliers de Bangkok ont fait des progrès, la qualité n est pas la même. Ce qu il en sera dans vingt ou trente ans, personne ne peut le dire», ajoute-t-il. Certains joailliers jugent l initiative du label tardive ou par trop protectionniste. Chez Boucheron, on considère qu il est «trop tôt pour se prononcer». M. Mellerio, lui, soutient le label, dans la mesure où cela peut représenter «un atout supplémentaire» pour la filière. L argument laisse de glace les responsables de Mauboussin, qui a récemment délocalisé une partie de sa production en Chine. «Il s agissait de relancer la maison, qui connaissait de grandes difficultés financières et de rapprocher notre fabrication des clients et des centres d extraction de la matière première», explique Alain Némarq, directeur général de l ancienne maison familiale, en fonctions depuis mai Pour attirer une nouvelle clientèle moins fortunée, celui qui apparaît comme le mouton noir de la place Vendôme n a pas craint de casser les prix. Et les tabous : dans ses publicités, les prix sont affichés. «Aujourd hui, dans ma clientèle, j ai des banlieusards et j en suis fier!», s amuse M. Némarq, qui traite ses détracteurs de «gens de l Ancien Régime». Les autres font la grimace : «Pour le Manège à bijoux de chez Leclerc, il y a un intérêt à délocaliser la production, dit un grand nom de la place. Mais pas pour nous. Nous vendons une belle pièce mais aussi du rêve, un statut social. On ne va quand même pas casser la romance pour trois francs six sous!» a Cécile Ducourtieux et Catherine Simon ON NE DIRA ni le nom de l atelier ni son adresse exacte. Ses clients donneurs d ordres quelquesunes des marques de joaillerie les plus prestigieuses de la place Vendôme cultivent la discrétion. Mais aussi pour des raisons évidentes de sécurité : ici, l or, le platine et les pierres fines s entassent sur les établis et même la poussière au sol est hors de prix. Elle est d ailleurs soigneusement recueillie, tous les soirs. Sachez juste que l entreprise est située dans le 3 e arrondissement de Paris. «La maison s est installée ici à la fin du XIX e siècle, précise son patron qui tient à rester anonyme, parce que les douanes, qui apposaient le poinçon de titre [qui garantit la proportion de métal précieux pur], étaient proches.» Sachez encore que l endroit, où travaillent une soixantaine d artisans, est l un des établissements les plus fameux de l étroit milieu de la fabrication joaillière française (elle emploie professionnels). A ce titre, il devrait être un des premiers à bénéficier du label «Joaillerie de France». Cela étant dit, le contraste entre la beauté des bijoux qui sortent de l atelier et la vétusté des lieux est saisissant. L atelier est installé dans d anciens appartements à peine réaménagés. Les artisans travaillent au coude-à-coude, dans de petites pièces aux murs et aux sols défraîchis et à l atmosphère confinée. Dans un capharnaüm que l on soupçonne très organisé, les échoppes voisinent avec la machine à prototyper à euros et le matériel de conception assistée par ordinateur (CAO) dernier cri. Et toujours des bijoux partout, à tous les stades de leur fabrication, qui manquent d être renversés au moindre pas. Les clients semblent s en accommoder les bons de commande ou de livraison aux adresses prestigieuses traînent partout. De fait, pour réaliser leurs produits sophistiqués, dont la qualité et la solidité doivent être irréprochables, la machine n a pas encore remplacé le «tour de main». Doigté, minutie, patience, sens du beau sont les maîtres mots. Dans une des pièces, les uns sculptent des prototypes dans la cire. Plus loin, d autres polissent des bagues. L opération est délicate : il s agit de donner du brillant à la pièce sans perdre trop de matière. «Il faut compter une heure par bague», précise le maître des lieux. L étape du sertissage l insertion des pierres fines dans la monture des bijoux est cruciale : «Il s agit d ajuster la pierre dans son chaton sans la griffer», explique l un des sertisseurs. «Certains des bijoux qui sortent de l atelier ont nécessité jusqu à 120 heures de manipulation. A bien des égards, nous ressemblons aux ateliers de haute couture», ajoute son patron. a C. Du. Investissez dans la foncière de croissance Devenez actionnaire de DOLMEA Real Estate jusqu au 29 juin et profitez des savoir-faire de 2 leaders de l immobilier, AXA REIM France et Nexity Une stratégie dynamique et ambitieuse pour le nouvel acteur de référence de l immobilier résidentiel : Accélérer sa croissance en se positionnant notamment comme le partenaire privilégié des investisseurssouhaitant externaliser leurs portefeuilles d actifs résidentiels Renforcer sa flexibilité financière pour financer sa stratégie d investissement Bénéficier du statut fiscal des SIIC Fourchette indicative de prix : entre 27,50 et 31,90 par action Pour plus d informations, appelez gratuitement le Des exemplaires du prospectus ayant reçu le visa n le 16 juin 2006 par l Autorité des marchés financiers, composé du document de base enregistré le 15 mai 2006 sous le numéro I et de la note d opération, sont disponibles sans frais et sur simple demande auprès de DOLMEA Real Estate Cœur Défense Tour B, 100 Esplanade du Général de Gaulle Paris la Défense Cedex et, sur les sites Internet de l Autorité des marchés financiers ( et de DOLMEA Real Estate ( DOLMEA Real Estate attire l attention du public sur les facteurs de risques décrits dans le chapitre 4 du document de base de DOLMEA Real Estate et dans le paragraphe 2 de la note d opération. Les Actions de DOLMEA Real Estate ne pourront être vendues aux Etats-Unis (tel que ce terme est défini par la Regulation S du US Securities Act 1933, tel que modifié) en l absence d enregistrement ou de dispense d enregistrement au titre du US Securities Act de 1933, tel que modifié. Il n y aura pas d enregistrement de tout ou partie de l offre mentionnée dans les présents documents aux Etats-Unis ni de réalisation d une quelconque offre publique de vente portant sur des actions aux Etats-Unis. NewCap - Crédit photo C. Boutet - Getty Images

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