Comment faire de la location saisonnière en toute légalité?

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Comment faire de la location saisonnière en toute légalité?"

Transcription

1 Comment faire de la location saisonnière en toute légalité? Le livre blanc juridique de

2 Sommaire INTRODUCTION PARTIE 1 : LA LOCATION SAISONNIÈRE Chapitre 1 : La location saisonnière, c est quoi? Chapitre 2 : Les meublés de tourisme Chapitre 3 : La location saisonnière à Paris Chapitre 4 : La sous-location PARTIE 2 : LA FISCALITÉ Chapitre 5 : L imposition des revenus locatifs Chapitre 6 : Les impôts locaux PARTIE 3 : LE CONTRAT DE LOCATION Chapitre 7 : Comment remplir le contrat? Chapitre 8 : Arrhes ou acompte? PARTIE 4 : AMÉNAGEMENTS ET AUTRES Chapitre 9 : La loi Handicap Chapitre 10 : Les détecteurs de fumée Chapitre 11 : La sécurité des piscines Chapitre 12 : Les animaux domestiques CONCLUSION LEXIQUE

3 Introduction LOCAPOLY - Comment éviter la prison? Tel est le nom du jeu de société que la famille Tarot a trouvé par hasard sur le marché d antiquités caché en dessous de livres anciens aux belles reliures. Ce jeu, tournant autour de la location saisonnière, a immédiatement attiré l attention de la famille. Celle-ci possède une charmante maison de campagne, au bord d un lac profond d une couleur bleutée, qu elle loue chaque année à des locataires amateurs de plongée. Or, jamais un contrat de location n a été signé, une poignée de main suffit d habitude pour conclure le contrat. Un soir pluvieux, la famille Tarot sort le jeu du placard et ouvre la boîte. Les règles, écrites sur le jeu, sont très simples : «Locapoly, un jeu pour tous les amateurs de la location saisonnière. Lancez les dés pour déplacer votre pion, un double donne le droit de rejouer. Le premier qui arrive au bout a gagné.» Il est aussi écrit sur le jeu : «Aventuriers, méfiez-vous, ne commencez que si vous avez l intention de respecter la réglementation, évitez les amendes et les séjours en prison. Les effets saisissants de ce jeu ne cesseront que lorsque l un des joueurs aura atteint le stade d une location saisonnière parfaite et prononcé le nom Locapoly.» La famille Tarot a peur. En effet, elle n a jamais entendu parler d une réglementation quelconque liée à la location saisonnière. La taxe foncière? L interdiction des animaux domestiques? L article 1-1 de la loi Hoquet? En lisant les premières questions, la famille Tarot réalise que la location saisonnière n est pas aussi simple qu il n y paraît. Des règles doivent être respectées, la sécurité des locataires doit être assurée et les revenus locatifs doivent être déclarés et imposés. 1

4 Partie 1 Chapitre 1 : La location saisonnière, c est quoi? Chapitre 2 : Les meublés de tourisme Chapitre 3 : La location saisonnière à Paris Chapitre 4 : La sous-location

5 Partie 1 La location saisonnière Chapitre 1 : La location saisonnière, c est quoi? La location saisonnière constitue une part importante du marché du meublé. Louer son logement pendant les périodes d inoccupation permet de s assurer d un revenu complémentaire et de limiter le poids des charges et des frais d entretien. L idée de louer un logement, que ce soit un appartement au centre d une ville ou une maison au bord de la mer, est séduisante. Sachant que les locataires sont de plus en plus intéressés par ce mode d hébergement, toutes les sortes de logement connaissent un franc succès : les villas situées dans une région à fort potentiel touristique comme les appartements dans les stations moins connues. Il n existe pas de réglementation spécifique pour les locations saisonnières. Ce n est que la loi du 2 janvier 1970, dite loi Hoquet, qui définit la location saisonnière dans l article 1-1 : Est considérée comme une location saisonnière pour l application de la présente loi la location d un immeuble conclue pour une durée maximale et non renouvelable de quatre-vingt-dix jours consécutifs. La location saisonnière ne peut donc dépasser une durée de 3 mois. 3

6 Partie 1 La location saisonnière La location saisonnière tombe dans la catégorie de la location des logements meublés. Le logement doit donc être garni de meubles. Même s il n existe pas de liste précise de meubles qui doivent y être présents, le locataire doit trouver le mobilier suffisant pour lui permettre d occuper le logement temporairement. Toutes les pièces doivent, en principe, être meublées. Un état descriptif des lieux, annexé au contrat de location saisonnière, liste en détail les principales caractéristiques et la description du meublé. Les propriétaires faisant de la location saisonnière ne se rendent pas toujours compte des contraintes et aspects juridiques liés à la location meublée. En effet, afin de louer un logement en toute tranquillité et éviter les problèmes, il est important de s informer régulièrement sur les différentes réglementations touchant la location saisonnière. 4

7 Partie 1 La location saisonnière Chapitre 2 : Les meublés de tourisme Le propriétaire d un logement meublé destiné à la location saisonnière peut demander à l administration le statut «meublé de tourisme». La déclaration d un meublé de tourisme est obligatoire. Selon l article L du Code de tourisme, «Toute personne qui offre à la location un meublé de tourisme, que celui-ci soit classé ou non au sens du présent code, doit en avoir préalablement fait la déclaration auprès du maire de la commune où est situé le meublé.» La déclaration s effectue à la Mairie de la commune où est situé le logement. Le propriétaire est obligé de remplir le formulaire «Déclaration en mairie de location d un meublé de tourisme» (source : Service-public.fr). Le propriétaire peut également demander le classement de son meublé de tourisme. Le classement des meublés de tourisme, de 1 à 5 étoiles, a pour objectif d indiquer au locataire un niveau de confort et de prestation. Les meublés de tourisme sont répartis dans des catégories fixées par l arrêté du 8 janvier Selon la qualité du logement et son confort, le meublé de tourisme se voit attribuer un certain nombre d étoiles. 5

8 Partie 1 La location saisonnière Comme ce dispositif est devenu obsolète et inadapté aux attentes de la clientèle, la loi du 22 juillet 2009 réforme la procédure et les critères. Désormais, le propriétaire doit s adresser à un organisme évaluateur et faire effectuer une visite de son logement. La liste des organismes évaluateurs pour le classement des meublés de tourisme est disponible sur le site d Atout France 1. Suite à cette visite, un certificat, remis au propriétaire, mentionne une proposition de décision de classement du meublé de tourisme. Le propriétaire dispose d un délai de 15 jours pour refuser la proposition de classement. Les locataires exigent de plus en plus un certain niveau de confort et de qualité. Pour éviter de mauvaises surprises, ils n hésitent pas à restreindre leurs recherches aux logements classés meublés de tourisme. Toutefois, si le locataire est d avis que le logement n est pas conforme à son classement, il a la possibilité d exercer son droit de contestation et de saisir la direction départementale de la protection des populations (DDPP) pour pratique commerciale trompeuse. Ceci peut entraîner un nouveau contrôle du logement et son déclassement. D un point de vue fiscal, le propriétaire bénéficie d un régime fiscal plus avantageux. Si les recettes de location ne dépassent pas les par an, le propriétaire relève de plein droit du régime forfaitaire 2. En ce qui concerne la taxe d habitation, les propriétaires de meublés de tourisme sont exonérés du paiement de cette taxe s ils ont un logement dans les zones de revitalisation rurale Voir chapitre 5 3 Voir chapitre 6 6

9 Partie 1 La location saisonnière Chapitre 3 : La location saisonnière à Paris La loi prévoit que le propriétaire doit demander à la mairie de Paris une autorisation préalable avant la transformation d un logement en location touristique. Le propriétaire parisien, qui prévoit de transformer son logement en location de courte durée, pour une durée inférieure à un an (voire neuf mois pour un étudiant), est donc obligé de passer par cette étape administrative. Cette obligation ne s applique que si le propriétaire ne vit pas dans le logement, c est-à-dire lorsqu il s agit d une résidence secondaire ou d un investissement immobilier. Lorsque le logement constitue la résidence principale du bailleur, celui-ci peut le louer quelques semaines par an sans demander d autorisation à la mairie de Paris. La demande d autorisation n est pas une simple formalité, la mairie de Paris considère donc que dans ces conditions, la location d un logement meublé constitue une activité commerciale. L activité doit, en conséquence, être exercée dans des locaux commerciaux, ce changement exige que le propriétaire fasse les démarches nécessaires pour obtenir le changement d affectation du logement. 7

10 Partie 1 La location saisonnière Si le propriétaire n a pas d autorisation, il risque une amende de et une astreinte d un montant maximal de par jour et par m² jusqu à la régularisation de la situation. Une alternative existe. La Mairie de Paris propose, sur son site Internet, le dispositif «Louez solidaire et sans risque». Ce dispositif qui permet d héberger des parisiens en difficulté, a plusieurs avantages : Les loyers ainsi que les charges locatives sont couverts pour toute la durée de la location. Le logement est remis en état en cas de dégradations. La fiscalité est attractive : le bailleur bénéficie de déductions fiscales, jusqu à 70% sur le montant du loyer. La gestion locative du logement est assurée par une association partenaire de la ville de Paris. La récupération du bien locatif est possible au terme du bail. Toutefois, ce dispositif présente un inconvénient pour les propriétaires désirant faire de la location saisonnière : il doit confier son appartement à un partenaire conventionné par la ville de Paris pendant une durée de 3 ou 6 ans. 8

11 Partie 1 La location saisonnière Chapitre 4 : La sous location Le locataire peut disposer librement du logement loué. Le propriétaire n a pas de droit de regard sur la vie privée de son locataire. Il n en va pas de même si ce dernier laisse le logement à un sous-locataire qui lui verse un loyer. Il s agit dans ce cas d une sous-location. La sous-location est une pratique selon laquelle le locataire met à la disposition d une personne, extérieure au contrat de location, son logement, contre le versement d un loyer. Le locataire consent donc, lui-même, une location à une autre personne. Que ce soit la location vide ou la location meublée, les contrats de location précisent l interdiction légale ou contractuelle de la sous-location. Toutefois, la sous-location devient une pratique autorisée, à condition que certaines règles soient respectées. Conformément à l article 8 de la loi du 6 juillet 1989, le locataire peut souslouer un logement sous réserve qu il obtienne l autorisation écrite du bailleur et que le locataire ne perçoive pas du sous-locataire un loyer supérieur à celui dont il est redevable vis-à-vis du bailleur. L accord obtenu doit préciser le prix du loyer. 9

12 Partie 1 La location saisonnière La sous-location n exempte pas le locataire de ses obligations envers le bailleur, il reste redevable du paiement du loyer et des charges. Le locataire est également responsable vis-à-vis de son bailleur des manquements du sous-locataire. En cas de sous-location sans l accord du bailleur, le locataire peut se voir résilier le bail principal. Le bailleur doit apporter la preuve de l existence de la sous-location non autorisée, une preuve qui est parfois difficile à établir, étant donné l étroite frontière entre l hébergement et la sous-location. Lorsque le bail principal est résilié, l occupant du logement devient un occupant sans droit et sans titre, redevable d une indemnité d occupation. 10

13 Partie 2 Chapitre 5 : L imposition des revenus locatifs Chapitre 6 : Les impôts locaux

14 Partie 2 La fiscalité Chapitre 5 : L imposition des revenus locatifs Si le propriétaire met en location saisonnière sa propriété, il est tenu de payer des impôts sur les revenus perçus. Comme la location meublée constitue une activité commerciale, les loyers doivent être déclarés dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). En effet, l article 34 du Code général des impôts explique que sont considérés comme BIC, «les bénéfices réalisés par des personnes physiques et provenant de l exercice d une profession commerciale, industrielle ou artisanale». Il existe deux modes d imposition des BIC, le régime forfaitaire et le régime réel. LE REGIME FORFAITAIRE Le régime forfaitaire est également appelé le régime d imposition micro BIC. Il consiste à déterminer de façon forfaitaire les charges déductibles, par application d un abattement forfaitaire sur les recettes. Pour résumer, cet abattement couvre l ensemble des charges de manière forfaitaire, il n y a donc pas besoin de déclarer les charges une par une pour leur montant réel. 12

15 Partie 2 La fiscalité Ce régime présente l avantage de la simplicité : le propriétaire peut se contenter de déclarer à l administration fiscale ses recettes locatives. Elle calculera, elle-même, le montant de l abattement. Afin qu il puisse bénéficier de ce régime forfaitaire, ses recettes ne doivent pas dépasser un certain plafond. Ce plafond varie selon qu il s agit d une activité de location saisonnière ou d une activité de location de gîtes, de meublés de tourisme ou de chambres d hôtes. S il exerce une activité de location saisonnière, les recettes ne doivent pas dépasser par an. L abattement forfaitaire est fixé à 50 %, seulement 50 % de ces recettes locatives sont intégrées à l ensemble des revenus imposés. S il exerce une activité de location de gîtes, de meublés de tourisme ou de chambres d hôtes, les recettes ne doivent pas dépasser par an. Les propriétaires de gîtes, de meublés de tourisme ou de chambres d hôtes bénéficient donc de conditions plus avantageuses. Le législateur avait, en effet, considéré que ces activités devraient être soumises au plafond appliqué aux activités de vente. L abattement forfaitaire est fixé à 71 %. Ainsi, seulement 29 % des recettes locatives sont intégrées à l ensemble des revenus imposés. Si le propriétaire dépasse ce plafond la 1ère ou 2ème année dans ce régime micro-bic, il ne pourra en bénéficier qu une année supplémentaire. Ensuite, il sera obligé de passer au régime réel d imposition. LE REGIME REEL Le régime réel consiste à déduire de toutes les recettes locatives annuelles (les loyers mais également les charges payées par les locataires et les produits exceptionnels perçus comme un dégrèvement d impôts) l ensemble des frais et charges supportés. Sont compris dans les frais et charges, les dépenses de 13

16 Partie 2 La fiscalité gestion courante (achats, travaux, etc.), les taxes foncières, l amortissement du bien des meubles loués et les éventuelles provisions constituées. Si vous exercez une activité de location saisonnière, vous relevez du régime réel si vos recettes dépassent par an. Si vous exercez une activité de location de gîtes, de meublés de tourisme ou de chambres d hôtes, vous relevez du régime réel si vos recettes dépassent par an. Toutefois, relevant du régime forfaitaire, vous pourriez vous-même choisir de bénéficier du régime réel. En effet, si le montant de vos charges déductibles représente plus de 50 % (pour les activités de location saisonnière) ou de 71 % (pour les activités de location de gîtes, de meublés de tourisme ou de chambres d hôtes), il est préférable d opter pour le régime réel d imposition pour pouvoir déduire les charges pour leur montant réel. Vous perdez, dans ce cas, le bénéfice de l abattement forfaitaire. A noter, qu une fois choisie, cette option est valable et irrévocable pendant 2 ans. Il est donc recommandé de faire des calculs prévisionnels sur deux ans avant d opter pour le régime réel. EXONÉRATION D IMPÔTS Le propriétaire est exonéré d impôts dans deux situations : Lorsqu il donne en location une ou plusieurs pièces de son habitation principale : Selon l article 35 bis I du CGI : I. Les personnes qui louent ou sous-louent en meublé une ou plusieurs pièces de leur habitation principale sont exonérées de l impôt sur le revenu pour les produits de cette location, sous réserve que les pièces louées constituent pour le locataire ou le sous-locataire en meublé 14

17 Partie 2 La fiscalité sa résidence principale et que le prix de location demeure fixé dans des limites raisonnables. Pour l année 2012, le plafond du loyer annuel par mètre carré de surface habitable, charges non comprises, est fixé à 177 en Ile-de-France et à 124 dans les autres régions. Lorsqu il donne en location des chambres d hôtes : Selon l article 35 bis II. du CGI, A compter du 1er janvier 2001, les personnes qui mettent de façon habituelle à la disposition du public une ou plusieurs pièces de leur habitation principale sont exonérées de l impôt sur le revenu sur le produit de ces locations lorsque celui-ci n excède pas 760 par an. Afin de bénéficier de l exonération de l impôt sur le revenu, les recettes tirées de la location (sans compter les prestations annexes comme le petit déjeuner etc.) ne doivent pas dépasser 760 par an. En cas de dépassement de ce plafond relativement bas, le propriétaire est imposé sur la totalité des recettes de location, donc également les prestations annexes. 15

18 Partie 2 La fiscalité Chapitre 6 : Les impôts locaux Les propriétaires et les locataires sont redevables de certains impôts locaux. Il s agit de la taxe foncière, de la taxe d habitation, de la taxe de séjour ou encore de la contribution économique territoriale. LA TAXE FONCIERE La taxe foncière est un impôt local payé une fois par an, sur les propriétés bâties, par le propriétaire d un logement, qu il constitue une résidence principale ou secondaire. Cette taxe doit être acquittée, chaque année, selon la situation du logement au 1er janvier de l année d imposition. Elle contribue au budget des communes et des départements et finance ainsi en partie les équipements collectifs. Certaines catégories de personnes peuvent être exonérées de la taxe foncière: Les personnes titulaires de l allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) ou de l allocation supplémentaire d invalidité (ASI). 16

19 Partie 2 La fiscalité Les personnes, atteintes d une invalidité ou d une infirmité les empêchant de subvenir par le travail à leurs besoins, titulaires de l allocation aux adultes handicapés. Les personnes âgées de plus de 60 ans, non soumis à l impôt de solidarité sur la fortune en Les bénéficiaires de l exonération doivent habiter, soit seuls ou avec leur conjoint, soit avec des personnes à leur charge pour le calcul de l impôt sur le revenu, soit avec des personnes elles-mêmes titulaires de l ASPA ou de l ASI. Des exonérations existent aussi pour certaines constructions. Les constructions nouvelles bénéficient d une exonération temporaire de taxe foncière pendant deux ans. Toutefois, la commune peut décider de supprimer cette exonération. L exonération peut être portée à 5 ans pour les logements faisant des travaux d économie d énergie. Cette exonération porte sur la moitié ou la totalité de la taxe. LA TAXE D HABITATION La taxe d habitation est due par la personne qui occupe le logement au 1er janvier de l année d imposition. Toutefois, en ce qui concerne la location saisonnière, où l occupation n est que temporaire, c est au propriétaire de l acquitter. Elle concerne également les résidences secondaires et les dépendances de l habitation comme les garages ou les emplacements de stationnement. Les chambres d hôtes, les meublés de tourisme et les gîtes ruraux peuvent être exonérés sur délibération des communes, lorsqu ils sont situés en zones de revitalisation rurale. Le contribuable doit envoyer une 17

20 Partie 2 La fiscalité déclaration à son centre des finances publiques pour en bénéficier. Certaines personnes sont exonérées du paiement de la taxe d habitation. Il s agit des titulaires de l allocation supplémentaire de solidarité aux personnes âgées ou de l allocation supplémentaire d invalidité, des personnes âgées de plus de 60ans et des invalides et infirmes qui ne peuvent pas subvenir, eux-mêmes, aux nécessités de l existence. Selon l article 1407 III du Code général des impôts, la loi exonère également de la taxe d habitation certains locaux affectés aux hébergements de tourisme dans les zones de revitalisation rurale. Il s agit notamment des locaux meublés à titre de gîte rural, des locaux classés meublés de tourisme. Pour bénéficier de cette exonération, le propriétaire doit adresser au service des impôts du lieu de situation du bien une déclaration, accompagnée de tous les éléments justifiant de l affectation des locaux. LA CONTRIBUTION ECONOMIQUE TERRITORIALE La contribution économique territoriale est un impôt local, instauré par la loi de finances pour 2010 et qui a remplacé la taxe professionnelle. Elle est composée d une cotisation foncière des entreprises (CFE) assise sur les valeurs locatives foncières et d une cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). La CFE fonctionne à peu près comme la taxe professionnelle : elle est dûe chaque année par les personnes, physiques ou morales, qui exercent à titre habituel une activité professionnelle. La base d imposition de la CFE est la valeur locative foncière. Les équipements et biens mobiliers sont exclus de la base d imposition, ce qui constitue la principale différence avec l ancienne taxe professionnelle. La CVAE touche les personnes physiques et sociétés qui 18

21 Partie 2 La fiscalité exercent une activité professionnelle non salariée à titre habituel, qui sont imposables à la CFE et qui réalisent un chiffre d affaires supérieur à LA TAXE DE SEJOUR La taxe de séjour, instituée par la loi du 13 avril 1910 en droit français, est une taxe payée par une personne séjournant dans une commune dans laquelle elle est non domiciliée et sans résidence. En effet, certaines communes demandent aux personnes non domiciliées et sans résidence dans cette commune de payer une taxe de séjour lorsqu elles résident dans une location saisonnière, un hôtel, une chambre d hôtes, un gîte, un terrain de camping ou encore un port de plaisance. MODES DE RECOUVREMENT DE LA TAXE DE SEJOUR La taxe de séjour est perçue par les logeurs (les propriétaires de location de vacances, les hôteliers, etc.) qui la versent ensuite au receveur municipal. Il existe deux modes de recouvrement de la taxe de séjour. On distingue la taxe de séjour forfaitaire et la taxe de séjour au réel. La taxe de séjour forfaitaire Le logeur doit adresser chaque année une déclaration à la mairie indiquant la période de location et la capacité d accueil. Ces informations permettent à la municipalité de calculer la taxe de séjour forfaitaire. La taxe de séjour au réel Les logeurs recouvrent la taxe de séjour directement auprès des locataires non domiciliés et ne possédant pas de résidence secondaire dans la commune. Ils sont un simple intermédiaire entre les locataires et la collectivité. Ils sont 19

22 Partie 2 La fiscalité tenus d indiquer le montant de la taxe de séjour dans le contrat de location et sur la facture remise au locataire. Les logeurs doivent, en outre, tenir un registre dans lequel est minutieusement indiqué le nombre de locataires, le nombre de jours, le montant de la taxe de séjour perçu et les éventuels exonérations. MONTANT DE LA TAXE DE SEJOUR Le montant de la taxe de séjour est fixé par délibération du conseil municipal de la commune conformément à un barème établi par décret (L du CGCT). Le montant varie entre 0,20 et 1,50 par personne et par nuitée en fonction de la nature et la catégorie de l hébergement. Bon à savoir : Sont exonérés de la taxe de séjour les enfants de moins de 13 ans, les mineurs en vacances dans un centre de vacances collectifs, les fonctionnaires et agents de l Etat appelés temporairement dans une station, les bénéficiaires de certaines aides sociales. 20

23 Partie 3 Chapitre 7 : Comment remplir le contrat? Chapitre 8 : Arrhes ou acompte?

24 Partie 3 Le contrat de location saisonnière Chapitre 7 : Comment remplir le contrat? La location saisonnière se caractérise par une location de courte durée en rapport avec une saison touristique. De grandes libertés sont permises pour fixer les conditions d une location, puisque celle-ci échappe aux règles spécifiques de la loi du 6 juillet 1989 relative aux locations vides. Toutefois, le contrat de location saisonnière est soumis aux dispositions des articles 1713 à 1762 du Code civil. L établissement d un contrat de location saisonnière est indispensable. Il doit être rédigé très précisément, pour éviter tout litige. Les informations suivantes sont tenues d y figurer : Les noms et adresses du propriétaire et du locataire. L adresse de la location. La durée de la location. Les dates et heures d arrivée et de départ du locataire. Le prix de la location. Les charges éventuelles, si elles ne sont pas comprises dans le prix de la location. 22

25 Partie 3 Le contrat de location saisonnière Le versement d une avance (arrhes ou acompte). Le montant du dépôt de garantie et les modalités de remboursement. L éventuel contrat d assurance du propriétaire ou du locataire. Le versement d une taxe de séjour. Les conditions d annulation ou la modification du contrat par le locataire. L état des lieux d entrée et de sortie. Au contrat de location saisonnière doit être joint un état descriptif des lieux (l article L du Code de tourisme). Ce document indique notamment le confort domestique, le nombre de pièces, la superficie des pièces, la présence d un jardin, d une terrasse, la proximité des commerces, etc. Le propriétaire doit également présenter au locataire un dossier de diagnostic technique (DDT) avant la signature du contrat de location saisonnière. Le DDT doit informer le locataire sur certains aspects du logement. Ce dossier comporte notamment : Le constat de risque d exposition au plomb (pour un logement construit avant le 1er janvier 1949). L état des risques naturels et technologiques (pour un logement se situant dans une zone sismique ou dans un plan de prévention de risques naturels et technologiques). 23

26 Partie 3 Le contrat de location saisonnière Un diagnostic de performances énergétiques. Une location saisonnière ne doit pas dépasser 90 jours consécutifs (Article 1-1 de la loi n 70-9 du 2 janvier 1970). Dans le cas contraire, un autre contrat de bail doit être rédigé qui tombe sous la loi Mermaz n du 6 juillet 1989, beaucoup plus contraignante pour le propriétaire. 24

27 Partie 3 Le contrat de location saisonnière Chapitre 8 : Arrhes ou acompte? A la conclusion du contrat, il est demandé au locataire de verser une partie du prix de la location à l avance. Que ce soit les arrhes ou l acompte, il est d usage de fixer le montant de l avance à 20 % voire 25 % du prix. Si le contrat est conclu par l intermédiaire d un agent immobilier, ou entre un propriétaire professionnel et un locataire, l avance ne peut pas représenter plus de 25 % du prix et ne doit pas être versée plus de 6 mois avant le début de location. Lorsque la somme versée pour la réservation est qualifiée d arrhes, le propriétaire et le locataire ont la possibilité de se rétracter. Si le locataire se dédit, il perd les arrhes versées. Si le propriétaire se dédit, il doit rembourser au locataire le double des arrhes. (Article 1590 du Code civil). Prenons un exemple pour mieux illustrer cet article. Monsieur L (le locataire) verse des arrhes d un montant de 500 à Monsieur P (le propriétaire). Or, la femme de Monsieur L tombe malade, et Monsieur L doit malheureusement annuler leur séjour dans le logement de Monsieur P. Monsieur L se rétracte. 25

28 Partie 3 Le contrat de location saisonnière Monsieur P peut donc garder les 500 versés par Monsieur L. Dans le cas contraire, où Monsieur P se dédit, il ne doit pas uniquement rembourser à Monsieur L les 500, mais il doit rembourser le double, c est-à-dire : = Lorsque la somme versée pour la réservation est qualifiée d acompte, l engagement est considéré comme définitif. Si le locataire annule la location, le propriétaire est en droit de réclamer au locataire tout ou une partie du loyer, dans le cas où il n arrive pas à trouver un nouveau locataire pour la période considérée. En cas d annulation du contrat de location par le propriétaire, le locataire peut réclamer une indemnisation au propriétaire pour le préjudice subi. Bon à savoir : Selon l article L du Code de la consommation, si le contrat de location ne précise pas si les sommes versées d avance sont des arrhes ou un acompte, ce sont des arrhes. «Sauf stipulation contraire du contrat, les sommes versées d avance sont des arrhes, ce qui a pour effet que chacun des contractants peut revenir sur son engagement, le consommateur en perdant les arrhes, le professionnel en les restituant au double». 26

29 Partie 4 Chapitre 9 : La loi Handicap Chapitre 10 : Les détecteurs de fumée Chapitre 11 : La sécurité des piscines Chapitre 12 : Les animaux domestiques

30 Partie 4 Aménagements et autres Chapitre 9 : La loi Handicap Même si le nombre exact de personnes handicapées est difficile à connaître avec précision, on constate que le secteur du tourisme a évolué et s est adapté aux personnes handicapées. Cette prise en compte du handicap, dans les politiques de développement touristique et dans les aménagements touristiques, résulte de la loi du 11 février 2005, relative à «l égalité des droits et des chances, pour la participation et pour la citoyenneté des personnes handicapées». La loi «Handicap» a prévu l accessibilité de la totalité du cadre de vie à toutes les personnes handicapées, que ce soient des handicaps moteurs, visuels, auditifs ou mentaux. L accès «à tous pour tout» est donc le mot d ordre. La loi, qui se compose de 101 articles, impose que tous les bâtiments publics, les bureaux, les logements et les commerces soient accessibles aux handicapés au plus tard le 1er janvier L accessibilité permet l autonomie des personnes ayant un handicap en réduisant les discordances. 28

31 Partie 4 Aménagements et autres Les meublés de tourisme, les gîtes de location et les chambres d hôtes peuvent aussi être concernés par cette nouvelle législation. En effet, tous les bâtiments existants classés ERP (Etablissement Recevant du Public) sont tenus de se mettre en conformité au regard des dispositions réglementaires d accessibilité. Un ERP (défini à l article R du Code de la construction et de l habitation) désigne les lieux publics ou privés accueillant des clients ou des utilisateurs autres que les employés. Un très grand nombre d établissements, tels que les cinémas, universités, hôtels, restaurants, etc. sont considérés comme des ERP. Un ERP est existant si la date de dépôt de demande de permis de construire est antérieure au 1er janvier Dans ce cas, le bâtiment doit être mis en conformité. Si le délai de mise en accessibilité n est pas respecté, la loi prévoit des sanctions dont la fermeture de l ERP existant, le remboursement de la subvention, l interdiction d exercer, des amendes de et, en cas de récidive, une peine portée à six mois d emprisonnement et d amende. Un meublé de tourisme, ayant une capacité d accueil supérieure à 15 personnes, doit être accessible aux personnes à mobilité réduite au plus tard le 1er janvier Si la capacité d accueil est inférieure à 15 personnes, il n y a pas d obligation d accessibilité dans les meublés existants ne réalisant pas de travaux soumis à permis de construire. Toutefois, les meublés de tourisme, neufs ou réalisant des travaux soumis à permis de construire, sont soumis à la réglementation applicable aux habitations collectives ou aux maisons individuelles. 29

32 Partie 4 Aménagements et autres Les chambres d hôtes existantes ne sont pas visées par la législation, comme elles ne sont pas autorisées à accueillir plus de 15 personnes. Toutefois, les chambres d hôtes, neuves ou soumises à permis de construire, se voient appliquer la réglementation sur les maisons individuelles. Les bungalows, les mobil homes et autres tentes ou habitations légères de loisirs situés dans un camping, dans un village de vacances, ne sont pas concernés. Depuis 2003, il est possible d obtenir le label «Tourisme et handicap» délivré par l Etat. Si cette labellisation n est pas obligatoire, elle permet de récompenser les efforts d aménagement de l hébergement et d anticiper les futures obligations légales. Plus d informations sur les conditions d obtention du label sur le site du gouvernement ( 30

33 Partie 4 Aménagements et autres Chapitre 10 : Les détecteurs de fumée Chaque année, environ incendies d habitation sont déclarés aux assurances. Ce chiffre, ayant doublé les vingt dernières années, fait froid dans le dos. Blessures graves ou pire encore, on dénombre victimes annuelles, dont 800 morts. 70 % des incendies mortels se produisent la nuit, où les habitants succombent asphyxiées dans leur sommeil, faute d avertissement. En 2010, la législation a adopté une loi visant à rendre obligatoire l installation de détecteurs de fumée dans les lieux d habitation. Il s agit de la loi n du 9 mars Afin d être averti à temps de la naissance d un incendie, l installation de détecteurs de fumée dans tous les logements sera obligatoire à partir du 8 mars 2015 (article 4 de la loi). Toutefois, il est vivement recommandé de se doter d un de ces appareils avant cette date butoir. Ceuxci peuvent véritablement sauver des vies. Un petit investissement peut parfois épargner de grandes pertes, matérielles et humaines. 31

34 Partie 4 Aménagements et autres L occupant d un logement, qu il soit locataire ou propriétaire, doit installer au moins un détecteur de fumée normalisé. Cette obligation incombe au propriétaire non occupant pour les locations saisonnières, les foyers, les logements de fonction et les locations meublées. Rappelons que les détecteurs de fumée doivent répondre aux normes françaises et européennes en vigueur. Ils doivent obligatoirement contenir le marquage suivant : NF-EN Pour éviter les risques d incendie, il est important de respecter quelques consignes supplémentaires. Tout d abord, un entretien régulier des installations de gaz, d électricité et de chauffage par des professionnels est impératif. Ensuite, si vous avez des enfants, il faut toujours veiller à mettre hors de leur portée les briquets et allumettes. Il est également recommandé d installer un extincteur chez soi. 32

35 Partie 4 Aménagements et autres Chapitre 11 : La sécurité des piscines Les propriétaires de logement avec piscine doivent respecter un certain nombre de règles, tant en matière de sécurité que d hygiène. Ainsi, les piscines familiales, enterrées non closes, doivent être munies d un dispositif de sécurité destiné à prévenir les risques de noyade (L du Code de la construction et de l habitation). Les piscines situées dans un bâtiment et les piscines posées sur le sol ne sont pas concernées par cette réglementation. La piscine du propriétaire doit être équipée au minimum d un des 4 systèmes de protection suivants (R128-2 du Code de la construction et de l habitation) : - Barrière de protection : Elles doivent être réalisées, construites ou installées de manière à empêcher le passage d enfants de moins de cinq ans sans l aide d un adulte, à résister aux actions d un enfant de moins de cinq ans, notamment en ce qui concerne le système de verrouillage de l accès, et à ne pas provoquer de blessure (NF P90-306). 33

36 Partie 4 Aménagements et autres - Système d alarme : Elles doivent être réalisées, construites ou installées de manière que toutes les commandes d activation et de désactivation ne puissent pas être utilisées par des enfants de moins de cinq ans. Les systèmes de détection doivent pouvoir détecter tout franchissement par un enfant de moins de cinq ans et déclencher un dispositif d alerte constitué d une sirène. Ils ne doivent pas se déclencher de façon intempestive (NF P90-307). - Couverture : Elles doivent être réalisées, construites ou installées de façon à empêcher l immersion involontaire d enfants de moins de cinq ans, à résister au franchissement d une personne adulte et à ne pas provoquer de blessure. C est une couverture de sécurité qui empêche de tomber dans l eau (NF P90-308). - Abri : Ils doivent être réalisés, construits ou installés de manière à ne pas provoquer de blessure et permettre que lorsqu il est fermé, le bassin de la piscine soit inaccessible aux enfants de moins de cinq ans. Il doit donc y avoir une fermeture sécurisée. Son ouverture ne doit pouvoir être effectuée que par un adulte (NF P90-309). Chacun des équipements doit être conforme aux normes édictées par l association française de normalisation (AFNOR). Quel que soit le matériel choisi, la norme doit être imprimée sur le produit lui-même. Outre les poursuites pénales, le propriétaire est puni de d amende en cas de non respect des dispositions relatives à la sécurité des piscines (L du Code de la construction et de l habitation). Le constructeur ou l installateur du dispositif de sécurité encourt la même sanction s il ne fournit pas au propriétaire de la piscine, au plus tard à la date de réception de la piscine, la note technique d information prévue. 34

37 Partie 4 Aménagements et autres Chapitre 12 : Les animaux domestiques Nombreux sont les locataires qui ont des animaux domestiques. La question que se pose à tout propriétaire est de savoir s il peut insérer une clause dans le contrat de location saisonnière qui interdit les animaux domestiques. Selon l article 10-1 de la loi du 9 juillet 1970, est réputée non écrite toute stipulation tendant à interdire la détention d un animal dans un local d habitation dans la mesure où elle concerne un animal familier. Si cette disposition était interprétée d ordre public, une telle clause ne s appliquerait qu aux locations d immeubles d habitation ou à usage professionnel. Les locations saisonnières à caractère touristique auraient été, dans ce cas, exclues et un propriétaire pourrait insérer une clause interdisant un animal domestique dans son logement. Toutefois, la première chambre civile de la Cour de cassation a jugé, le 3 février 2011, que l article est applicable aux locations saisonnières. Ainsi, toute clause dans un contrat de location interdisant la possession d un animal de compagnie domestique dans un logement est invalide. En principe, il n est donc pas possible d interdire à un locataire d amener des animaux de compagnie. Sont par exemple autorisés les chiens, les chats, les oiseaux, les poissons et même les rats domestiques. 35

38 Partie 4 Aménagements et autres Le législateur, par la loi du 22 mars 2012, a modifié l article 10-1 de la loi du 9 juillet Cet article exclut désormais de son champ d application les contrats de location saisonnière de meublés de tourisme. Le propriétaire de meublés de tourisme peut donc interdire les animaux domestiques dans son logement, en insérant une telle clause dans le contrat de location saisonnière de meublé de tourisme. Toutefois, ceci ne vaut que pour les logements ayant le statut «meublés de tourisme». Les propriétaires pratiquant la location saisonnière ne peuvent pas insérer une clause d interdiction dans leur contrat de location. Le choix de faire référence aux locations saisonnières de meublés de tourisme plutôt qu aux locations saisonnières à «usage touristique» est motivé par la volonté de maintenir la règle selon laquelle est réputée non écrite toute clause tendant à interdire la détention d un animal dans un local d habitation qui pourrait se voir occasionnellement conférer un «usage touristique». Cette réglementation n exonère pas les locataires, propriétaires d un animal familier, de leurs responsabilités, notamment des dégâts causés ou de troubles anormaux de voisinage (aboiements continus, comportements agressifs ou morsure d un chien). L animal ne doit pas créer de nuisances pour les autres habitants. De plus, des exceptions sont prévues par la loi du 6 janvier Le contrat de location peut prévoir une clause interdisant les chiens d attaque, dits de première catégorie, et les chiens de garde et de défense, dits de deuxième catégorie. 36

39 Conclusion La famille Tarot est tellement plongée dans son nouveau jeu de société sur la location saisonnière qu elle ne remarque pas que la nuit était tombée. La nuit est tombée et a noirci toutes les pièces de la maison, et pourtant la famille Tarot joue et joue, grâce aux bougies installées dans le salon. C est le fils de la famille Tarot qui est en tête du classement. Pour l instant, il a toujours réussi à éviter la prison et les amendes. Enfant très cultivé, intelligent et curieux, il connaissait même la date d entrée en vigueur de la loi sur l obligation d installation des détecteurs de fumée. La famille Tarot est consciente de la chance qu elle a eu de trouver ce jeu sur le marché des antiquaires. Elle apprend de façon ludique toutes les différentes réglementations qui doivent être respectées lorsqu un propriétaire fait de la location saisonnière. La famille Tarot est sur le meilleur chemin possible pour devenir un propriétaire idéal de location saisonnière. Les clauses interdisant les animaux domestiques, l établissement d un contrat de location, et l imposition des revenus locatifs, autant de points importants à connaître. Cher lecteur, devenez comme la famille Tarot un propriétaire idéal. Renseignez-vous sur les différents textes de lois quand vous mettez en location votre hébergement. Grâce au livre blanc juridique réalisé par les experts de Homeloc, ceci est possible. En cas de questions, toute l équipe de Homeloc est à votre disposition, vous pouvez nous contacter par à contact@homeloc.com ou par téléphone au Pour plus d informations retrouvez-nous aussi sur : et sur les réseaux sociaux :

40 Lexique Abattement forfaitaire : Montant qui vient en déduction d une base imposable. Acompte : Somme d argent versée à l avance. L acompte implique un engagement ferme des deux parties, il n y a aucune possibilité de se dédire. L acompte représente environ 20% / 25% du loyer. Amortissement du bien : Répartition systématique du montant amortissable sur la durée de son utilisation. Arrhes : Sommes d argent versées à l avance. Les parties peuvent se dédire, le locataire en perdant les arrhes versées, et le propriétaire en restituant le double. (Article 1590 du Code civil). Bailleur : Personne qui cède au locataire la jouissance du logement pour une durée limitée et moyennant un loyer. Bénéfices industriels et commerciaux (BIC) : Une composante du revenu global soumis à l impôt sur le revenu. Ce sont les bénéfices réalisés par les personnes physiques qui exercent une profession commerciale, industrielle ou artisanale Charges déductibles : Charge que l on peut déduire, avant le calcul de l impôt, du revenu global imposable. ERP : Un établissement recevant du public désigne les lieux publics ou privés accueillant des clients ou des utilisateurs autres que les employés. Cela regroupe un très grand nombre d établissements tels que les cinémas, théâtres, bibliothèques, écoles, universités, hôtels, restaurants, etc. 38

41 Lexique Handicap : «Toute limitation d activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d une altération substantielle, durable ou définitive d une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d un polyhandicap ou trouble de santé invalidant». (L.114 du Code de l action sociale et des familles) Locataire : Personne qui loue le logement au bailleur. Provisions : Constat comptable d un risque probable mais non certain. 39

42 Propriété intellectuelle : Toutes reproductions, partielles ou totales, sous quelques formes et procédés sont interdites conforméent à l article L du Code de la Propriété Intellectuelle. Toute personne utilisant le contenu de ce livre sans autorisation expresse et écrite de la société Homeloc, encourt une peine relative au délit de contrefaçon sanctionnée par les dispositions des articles L et suivants du Code de la Propriété Intellectuelle. Toute référence à ce livre, tous support confondus, doit mentionner impérativement la société Homeloc et proposer un lien vers le site Internet de Homeloc ( Toutes les marques citées au sein de cet ouvrage appartiennent a leurs propriétaires respectifs. Disclaimer : Nous essayons de vous fournir des informations exactes, mais nous ne garantissons pas l exactitude et l exhaustivité des informations ni leur mise à jour. Ainsi, nous déclinons toute responsabilité en cas de dommage résultant de l utilisation de ces document. Les personnages et le jeu «Locapoly» de ce livre blanc étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des jeux existants ou ayant existé ne saurait être que fortuite.

FISCALITÉ RÉGLEMENTATIONS MARS 2015

FISCALITÉ RÉGLEMENTATIONS MARS 2015 INTRODUCTION : Ce document a été réalisé à partir de différentes sources : atelier fiscalité du 6/03/2015 présenté par M. Caunègre et David Reclus (Fiducial Expertises Soustons) Mairies du Seignanx. Sites

Plus en détail

Locations saisonnières en France

Locations saisonnières en France Centre Européen des Consommateurs GIE Luxembourg 2009 Locations saisonnières en France Locations saisonnières en France Introduction La location saisonnière consiste à louer, pendant une durée limitée

Plus en détail

TAXE DE SEJOUR GUIDE D'INFORMATION ET D APPLICATION

TAXE DE SEJOUR GUIDE D'INFORMATION ET D APPLICATION MAIRIE DE COURNON D'AUVERGNE SERVICE TOURISME TAXE DE SEJOUR GUIDE D'INFORMATION ET D APPLICATION Sommaire : Page 2 : Page 4 : Page 5 : Page 6 : Page 7 : Présentation de la taxe de séjour -qui est habilité

Plus en détail

ASSEMBLÉE NATIONALE 3 novembre 2014 AMENDEMENT

ASSEMBLÉE NATIONALE 3 novembre 2014 AMENDEMENT ASSEMBLÉE NATIONALE 3 novembre 2014 PLF POUR 2015 - (N 2234) Commission Gouvernement Adopté AMENDEMENT présenté par le Gouvernement ---------- ARTICLE ADDITIONNEL N o II-464 (2ème Rect) APRÈS L'ARTICLE

Plus en détail

PROPOSITION DE LOI SUR LA LOCATION DE LOGEMENT CHEZ L HABITANT EXPOSE DES MOTIFS

PROPOSITION DE LOI SUR LA LOCATION DE LOGEMENT CHEZ L HABITANT EXPOSE DES MOTIFS PROPOSITION DE LOI SUR LA LOCATION DE LOGEMENT CHEZ L HABITANT EXPOSE DES MOTIFS L hébergement chez l habitant existe depuis de nombreuses années sous différentes formes et son développement s est accentué

Plus en détail

LE REGIME FISCAL DES LOCATIONS MEUBLEES

LE REGIME FISCAL DES LOCATIONS MEUBLEES LA FISCALITÉ DES LOCATIONS EN MEUBLES Article juridique publié le 21/03/2013, vu 10039 fois, Auteur : ASCENCIO Jacques LE REGIME FISCAL DES LOCATIONS MEUBLEES I - L IMPOT SUR LE REVENU A la différence

Plus en détail

Pour vous aider à comprendre : Le règlement applicable, expliqué pas à pas

Pour vous aider à comprendre : Le règlement applicable, expliqué pas à pas Ce qui change en 2015, suite à la réforme Pour vous aider à comprendre : Le applicable, expliqué pas à pas Loi n 2014-1654 du 29 décembre 2014 art 67 La loi de finances 2015 a été adoptée en dernière lecture

Plus en détail

LE GUIDE DE L ADIL 80 POUR LES LOCATAIRES AVANT DE LOUER EN MEUBLE, POSEZ-VOUS LES BONNES QUESTIONS!

LE GUIDE DE L ADIL 80 POUR LES LOCATAIRES AVANT DE LOUER EN MEUBLE, POSEZ-VOUS LES BONNES QUESTIONS! LE GUIDE DE L ADIL 80 POUR LES LOCATAIRES Mai 2012 AVANT DE LOUER EN MEUBLE, POSEZ-VOUS LES BONNES QUESTIONS! Attention : ce guide a été rédigé exclusivement à l attention des locataires qui louent un

Plus en détail

FASCICULE 1 - Mesures portant réforme de la taxe de séjour et de la taxe de séjour forfaitaire

FASCICULE 1 - Mesures portant réforme de la taxe de séjour et de la taxe de séjour forfaitaire FASCICULE 1 - Mesures portant réforme de la taxe de séjour et de la taxe de séjour forfaitaire L article 67 de la loi de finances pour 2015 procède à une refonte d ampleur de la taxe de séjour et de la

Plus en détail

Guide simplifié de la déclaration des revenus fonciers

Guide simplifié de la déclaration des revenus fonciers logiciel de gestion locative mais assez complêt Guide simplifié de la déclaration des revenus fonciers POUR PARTICULIERS BAILLEURS Gérer seul son bien est la solution la plus économique et Rentila.com

Plus en détail

Le PSLA (Prêt Social Locatif Accession) est un dispositif d accession sociale à la propriété.

Le PSLA (Prêt Social Locatif Accession) est un dispositif d accession sociale à la propriété. LE PSLA Le PSLA (Prêt Social Locatif Accession) est un dispositif d accession sociale à la propriété. Le processus d accession se déroule en deux phases : Une phase locative qui dure de 6 mois à 2 ans

Plus en détail

GUIDE D APPLICATION DE LA TAXE DE SEJOUR

GUIDE D APPLICATION DE LA TAXE DE SEJOUR Lubersac, Montgibaud, Benayes, Saint-Pardoux Corbier, Saint-Martin Sepert, Saint-Julien le Vendomois GUIDE D APPLICATION DE LA TAXE DE SEJOUR Comme dans toute le France, la Taxe de séjour est supportée

Plus en détail

NOTE SUR L APPLICATION DE LA TAXE DE SEJOUR AU REEL ET LES DIFFICULTES LIEES A L INTERPRETATION DU BAREME Mise à jour 15 avril 2008

NOTE SUR L APPLICATION DE LA TAXE DE SEJOUR AU REEL ET LES DIFFICULTES LIEES A L INTERPRETATION DU BAREME Mise à jour 15 avril 2008 NOTE SUR L APPLICATION DE LA TAXE DE SEJOUR AU REEL ET LES DIFFICULTES LIEES A L INTERPRETATION DU BAREME Mise à jour 15 avril 2008 Note réalisée par le Comité Départemental du Tourisme à l attention des

Plus en détail

TAXE DE SEJOUR GUIDE PRATIQUE.

TAXE DE SEJOUR GUIDE PRATIQUE. TAXE DE SEJOUR GUIDE PRATIQUE. 1 Champs d application. - Modalités générales d application Conformément à l article L 2 333 26 et suivant du CGCT, la Ville du Teich a institué la taxe séjour : o pour réaliser

Plus en détail

REPUBLIQUE FRANÇAISE 2015/... DCM N 15-04-30-27

REPUBLIQUE FRANÇAISE 2015/... DCM N 15-04-30-27 REPUBLIQUE FRANÇAISE 2015/... MAIRIE DE METZ CONSEIL MUNICIPAL DE LA VILLE DE METZ REGISTRE DES DELIBERATIONS Séance du 30 avril 2015 DCM N 15-04-30-27 Objet : Actualisation des dispositions relatives

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE DE LA SCI MISES A JOUR et COMPLEMENTS D'INFORMATIONS

GUIDE PRATIQUE DE LA SCI MISES A JOUR et COMPLEMENTS D'INFORMATIONS GUIDE PRATIQUE DE LA SCI MISES A JOUR et COMPLEMENTS D'INFORMATIONS Les présentes mises à jour concernent le quatrième tirage 2000. PACS ( Pacte civil de solidarité ) - Page 6 Le régime applicable entre

Plus en détail

Communauté de Communes du Val de l Ailette LA TAXE DE SEJOUR GUIDE D APPLICATION

Communauté de Communes du Val de l Ailette LA TAXE DE SEJOUR GUIDE D APPLICATION Communauté de Communes du Val de l Ailette LA TAXE DE SEJOUR GUIDE D APPLICATION PRÉSENTATION Pourquoi la taxe de séjour sur tout le territoire du Val de l Ailette? La Communauté de Communes du Val de

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS DIRECTION GÉNÉRALE DES IMPÔTS 3 A-2-03 N 79 du 30 AVRIL 2003 TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE. CHAMP D APPLICATION EXONERATION. LOCATIONS DE LOGEMENTS MEUBLES OU GARNIS A USAGE D

Plus en détail

Règlement intérieur. I - Conditions générales. 1. Conditions d admission et de séjour

Règlement intérieur. I - Conditions générales. 1. Conditions d admission et de séjour MODÈLE TYPE DE RÈGLEMENT INTÉRIEUR DES TERRAINS DE CAMPING OU DE CARAVANAGE AINSI QUE DES PARCS RÉSIDENTIELS DE LOISIRS I - Conditions générales 1. Conditions d admission et de séjour Règlement intérieur

Plus en détail

Contrat de bail pour appartements de vacances meublés/ maisons de vacances meublées à usage privé (3 mois max.)

Contrat de bail pour appartements de vacances meublés/ maisons de vacances meublées à usage privé (3 mois max.) Contrat de bail pour appartements de vacances meublés/ maisons de vacances meublées à usage privé (3 mois max.) Données sur le partie contractantes Bailleur Nom/prénom... Adresse... NPA/localité... Portable.

Plus en détail

Conditions Générales. Télécharger. Site Internet : http://caping-arclusaz.fr. Mail : campingarclusuaz@orange.fr. Article 1 : Durée du séjour

Conditions Générales. Télécharger. Site Internet : http://caping-arclusaz.fr. Mail : campingarclusuaz@orange.fr. Article 1 : Durée du séjour Conditions Générales Télécharger Site Internet : http://caping-arclusaz.fr Mail : campingarclusuaz@orange.fr Article 1 : Durée du séjour Le locataire signataire du présent contrat conclu pour une durée

Plus en détail

REGLEMENT D APPLICATION DE LA TAXE DE SEJOUR SUR LA COMMUNAUTE DE COMMUNES DE LA SOLOGNE DES ETANGS

REGLEMENT D APPLICATION DE LA TAXE DE SEJOUR SUR LA COMMUNAUTE DE COMMUNES DE LA SOLOGNE DES ETANGS REGLEMENT D APPLICATION DE LA TAXE DE SEJOUR SUR LA 1 Modalités pratiques de la mise en place de la taxe de séjour sur le territoire de la communauté de communes de la Sologne des Etangs ( Délibération

Plus en détail

TAXE DE SEJOUR Guide d Application TOURISME. Communauté Communes Florac Sud Lozère. www.vacances-cevennes.com

TAXE DE SEJOUR Guide d Application TOURISME. Communauté Communes Florac Sud Lozère. www.vacances-cevennes.com TOURISME TAXE DE SEJOUR Guide d Application 2015 Communauté Communes Florac Sud Lozère www.vacances-cevennes.com Qu est-ce qu une taxe de séjour? La taxe de séjour a été instituée par la loi du 13 avril

Plus en détail

IMMOBILIER. le parcours de vente. du vendeur. www.notaires.paris-idf.fr

IMMOBILIER. le parcours de vente. du vendeur. www.notaires.paris-idf.fr IMMOBILIER le parcours de vente les obligations du vendeur d un bien immobilier De manière générale, le vendeur d un bien immobilier a une obligation d information. À cet effet, la loi lui impose de remettre

Plus en détail

page 1 sur 5 mise à jour le 09/12/2010 BON SEJOUR EN FRANCE CONDITIONS de RESERVATION

page 1 sur 5 mise à jour le 09/12/2010 BON SEJOUR EN FRANCE CONDITIONS de RESERVATION page 1 sur 5 mise à jour le 09/12/2010 BON SEJOUR EN FRANCE CONDITIONS de RESERVATION SARL BON SEJOUR EN FRANCE ci-après dénommée BSEF, 14, rue de l Abbaye, 17740 Sainte-Marie de Ré immatriculée au RCS

Plus en détail

Programme ESSEC Gestion de patrimoine

Programme ESSEC Gestion de patrimoine Programme ESSEC Gestion de patrimoine Séminaire «L investissement immobilier» Fiscalité de l immobilier François Longin 1 www.longin.fr Fiscalité de l immobilier Plusieurs niveaux de fiscalité (investissement

Plus en détail

La location de son entreprise

La location de son entreprise La location de son entreprise La location-gérance permet à un dirigeant d une entreprise de mettre en location son entreprise. La location-gérance se fait pour un temps défini et permet au bailleur de

Plus en détail

GUIDE D APPLICATION DE LA TAXE DE SEJOUR

GUIDE D APPLICATION DE LA TAXE DE SEJOUR GUIDE D APPLICATION DE LA TAXE DE SEJOUR 1. LA TAXE DE SEJOUR La taxe de séjour a été instituée par la loi du 13 avril 1910. Ses modalités d application sont régies par une Circulaire datée du 3 octobre

Plus en détail

L IMPOT DE SOLIDARITE SUR LA FORTUNE

L IMPOT DE SOLIDARITE SUR LA FORTUNE L IMPOT DE SOLIDARITE SUR LA FORTUNE Introduction L impôt de solidarité sur la fortune est un impôt annuel dû par les personnes physiques détenant un patrimoine net supérieur à 790 000 au 1 er janvier

Plus en détail

LOGEMENT : FOIRE AUX QUESTIONS

LOGEMENT : FOIRE AUX QUESTIONS Dois-je signer un contrat de location ou bail? Le contrat de bail écrit est obligatoire dans la mesure, s il constitue la résidence principale du locataire. (Télécharger un modèle de bail sur www.pap.fr

Plus en détail

PARA HÔTELLERIE & LMP/LMNP

PARA HÔTELLERIE & LMP/LMNP BIENVENUE AU DOMAINE DU GRAND TOURTRE UN SÉJOUR DE VACANCES INOUBLIABLE 18 place de l Hôtel de Ville 16 210 CHALAIS Tel: +33(0)5 45 98 31 56 Fax: +33(0)5 45 98 31 55 Email: france@shelbournedevelopment.com

Plus en détail

Selon le type de votre logement et votre situation familiale, vous pouvez bénéficier de l une de ces aides au logement :

Selon le type de votre logement et votre situation familiale, vous pouvez bénéficier de l une de ces aides au logement : Puis-je bénéficier d une aide au logement de la CAF? Selon le type de votre logement et votre situation familiale, vous pouvez bénéficier de l une de ces aides au logement : l Aide personnalisée au logement

Plus en détail

- le cas échéant, représenté par le mandataire [nom ou raison sociale et adresse du mandataire ainsi que l activité exercée] :

- le cas échéant, représenté par le mandataire [nom ou raison sociale et adresse du mandataire ainsi que l activité exercée] : CONTRAT DE LOCATION (Soumis au titre Ier bis de la loi du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n 86-1290 du 23 décembre 1986) LOCAUX MEUBLES A USAGE

Plus en détail

La Colocation mode d emploi

La Colocation mode d emploi 04-236 MCE 8 pages colocation V 26/04/06 10:42 Page 2 Dessins : Gérard Gautier - Création et réalisation : Esprit Graphique F. Fullenwarth - Impression : www.hautsdevilaine.com g La Colocation mode d emploi

Plus en détail

Q&A Novembre 2012. A. Le marché de la location meublée. B. Le marché de la location touristique. C. La location meublée, un marché lucratif?

Q&A Novembre 2012. A. Le marché de la location meublée. B. Le marché de la location touristique. C. La location meublée, un marché lucratif? Q&A Novembre 2012 A. Le marché de la location meublée. B. Le marché de la location touristique. C. La location meublée, un marché lucratif? D. La location meublée est elle légale? A. Le marché de la location

Plus en détail

annexe 4 Modèles de convention d occupation précaire 1. Convention d hébergement ENTRE L HÉBERGEANT ET L HÉBERGÉ ENTRE LES SOUSSIGNÉS :

annexe 4 Modèles de convention d occupation précaire 1. Convention d hébergement ENTRE L HÉBERGEANT ET L HÉBERGÉ ENTRE LES SOUSSIGNÉS : annexe 4 Modèles de convention d occupation précaire 1. Convention d hébergement ENTRE L HÉBERGEANT ET L HÉBERGÉ CAS DE FIGURE Le propriétaire des locaux frappés d un arrêté de police tenu à l obligation

Plus en détail

Ministère des affaires sociales et de la santé Ministère de l'économie et des finances

Ministère des affaires sociales et de la santé Ministère de l'économie et des finances Ministère des affaires sociales et de la santé Ministère de l'économie et des finances Direction de la sécurité sociale Sous-direction du financement de la sécurité sociale Bureau de la législation financière

Plus en détail

GUIDE DU LOGEMENT ETUDIANT

GUIDE DU LOGEMENT ETUDIANT GUIDE DU LOGEMENT ETUDIANT Juin 2015 Guide du logement étudiant Acteurs majeurs et incontournables pour trouver et louer votre logement en France Sommaire Préambule 1 Les résidences étudiantes 2 Choisir

Plus en détail

Droit des baux commerciaux

Droit des baux commerciaux SAS ECS Le droit des baux commerciaux - NA 49 - Chapitre 2 Paragraphe 2 Obligation relative à la chose louée L immeuble A USAGE DE LA CHOSE Le preneur doit user de la chose en bon père de famille. L abus

Plus en détail

revenus locatifs perçus au titre de conventions d occupation précaire (2).

revenus locatifs perçus au titre de conventions d occupation précaire (2). Secrétariat Général Direction des finances NOT99R315DFI Note à l'attention de Mesdames et Messieurs les Chefs des services financiers sous couvert de Mesdames et Messieurs les Délégués régionaux et Directeurs

Plus en détail

«Quel régime juridique et fiscal pour mon hébergement» Quel régime juridique et fiscal pour mon hébergement?... 2

«Quel régime juridique et fiscal pour mon hébergement» Quel régime juridique et fiscal pour mon hébergement?... 2 «Quel régime juridique et fiscal pour mon hébergement» Sommaire Quel régime juridique et fiscal pour mon hébergement?... 2 Statuts juridiques et fiscaux :... 3 Selon quelles conditions dois-je m inscrire

Plus en détail

CONTRAT DE LOCATION LOCAUX VACANTS

CONTRAT DE LOCATION LOCAUX VACANTS CONTRAT DE LOCATION LOCAUX VACANTS D après la loi n 89-462 du 6 juillet 1989 (JO 08/07 /89) modifiée par la loi du 21 juillet 1994 (JO 24/07/94) Le présent contrat de location est composé: d'une première

Plus en détail

Règlement de la Bibliothèque municipale

Règlement de la Bibliothèque municipale VILLE DE LA CELLE SAINT-CLOUD DIRECTION DES AFFAIRES CULTURELLES BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE CW/GC/règlement intérieur.doc Règlement de la Bibliothèque municipale Article 1 La Bibliothèque municipale est constituée

Plus en détail

UNE FISCALITE MAROCAINE ATTRACTIVE

UNE FISCALITE MAROCAINE ATTRACTIVE UNE FISCALITE MAROCAINE ATTRACTIVE Le Maroc a mis en place un plan d action ambitieux dans le but de se convertir en une destination touristique attractive. Dans ce cadre, il s est doté d une législation

Plus en détail

Conditions générales

Conditions générales Conditions générales Article 0 Conditions générales Etant donné que RELI opère dans un environnement commercial, technologique et règlementaire qui change constamment, RELI peut toujours adapter les présentes

Plus en détail

Investissement immobilier

Investissement immobilier Association Française des Conseils en Gestion de Patrimoine Certifiés CGPC* *Association déclarée loi du 1 er juillet 1901 (et textes subséquents) Membre du Financial Planning Standards Board (FPSB) EXAMEN

Plus en détail

26 Contrat d assurance-vie

26 Contrat d assurance-vie 42 26 Contrat d assurance-vie est un contrat par lequel un assureur s engage à verser un capital en cas de vie ou de décès de l assuré, au profit du souscripteur ou d un tiers, moyennant une prime. Placement

Plus en détail

Le plafonnement des impôts directs : mise en place du «bouclier fiscal»

Le plafonnement des impôts directs : mise en place du «bouclier fiscal» Le plafonnement des impôts directs : mise en place du «bouclier fiscal» Ce qu il faut retenir Article 74 de la loi de finances pour 2006 Dans la situation actuelle, il peut arriver que le montant total

Plus en détail

AIDES SOCIALES 2015 Cocher la case correspondante à l aide concernée

AIDES SOCIALES 2015 Cocher la case correspondante à l aide concernée Pour tout renseignement, contacter le Centre de la Relation Clients : Tél. 01 44 90 13 33 Fax 01 44 90 20 15 Formulaire de contact accessible sur notre site Internet www.crpcen.fr AIDES SOCIALES 2015 Cocher

Plus en détail

Suppression de la taxe professionnelle et création de la Contribution Economique Territoriale (CET)

Suppression de la taxe professionnelle et création de la Contribution Economique Territoriale (CET) Suppression de la taxe professionnelle et création de la Contribution Economique Territoriale (CET) (Articles 2, 47, 77, 78 et 99 de la loi de finance pour 2010) Actuellement, la taxe professionnelle (TP)

Plus en détail

L information du consommateur Gîtes et chambres d hôtes

L information du consommateur Gîtes et chambres d hôtes L information du consommateur Gîtes et chambres d hôtes Information du consommateur Code du tourisme Code de la consommation Loi pour la confiance dans l économie numérique (2004-575 du 21/06/2004) Loi

Plus en détail

Guide Prêt Locatif Social (PLS)

Guide Prêt Locatif Social (PLS) Investir dans un logement destiné à la location. Qu est-ceque c est? Le prêt locatif social (PLS) s adresse à tout investisseur qui achète un logement pour le louer. Le PLS est destiné à financer des appartements

Plus en détail

CONDITIONS GENERALES DE LOCATION DU CLOS DE KERBERDERY. de location initialement prévue sur le présent contrat, sauf accord du propriétaire.

CONDITIONS GENERALES DE LOCATION DU CLOS DE KERBERDERY. de location initialement prévue sur le présent contrat, sauf accord du propriétaire. CONDITIONS GENERALES DE LOCATION DU CLOS DE KERBERDERY DISPOSITIONS GENERALES Le locataire ne pourra en aucune circonstance se prévaloir d un quelconque droit au maintien dans les lieux à l expiration

Plus en détail

Fiche conseil LE BAIL COMMERCIAL. Explications et conseils. Nos fiches conseils ont pour objectif de vous aider à mieux appréhender les notions :

Fiche conseil LE BAIL COMMERCIAL. Explications et conseils. Nos fiches conseils ont pour objectif de vous aider à mieux appréhender les notions : LE BAIL COMMERCIAL Explications et conseils Fiche conseil Nos fiches conseils ont pour objectif de vous aider à mieux appréhender les notions : Certifié ISO 9001 Comptables Fiscales Juridiques, Sociales,

Plus en détail

FICHE N 12 ERREUR SUR LE PRIX DE LA LOCATION

FICHE N 12 ERREUR SUR LE PRIX DE LA LOCATION FICHE N 12 ERREUR SUR LE PRIX DE LA LOCATION Une agence propose à la location un de ses appartements en commettant une erreur en sa défaveur sur le prix (le catalogue comportant également la même erreur).

Plus en détail

un logement à louer Vous cherchez Vous êtes jeunes

un logement à louer Vous cherchez Vous êtes jeunes Vous êtes jeunes Vous cherchez un logement à louer auprès d un particulier ou d un organisme social et vous devez faire face aux premières dépenses pour entrer dans les lieux? > Des aides peuvent vous

Plus en détail

Le loyer pour l intégralité du séjour est du à l arrivée dans l appartement.

Le loyer pour l intégralité du séjour est du à l arrivée dans l appartement. Nos Conditions Générales 1. Usage de l appartement L appartement est loué à usage exclusif d habitation et ce à titre provisoire. Le locataire, préalablement à sa réservation, déclare que la réservation

Plus en détail

Associations Accompagnez les propriétaires privés dans leur déclaration de revenus

Associations Accompagnez les propriétaires privés dans leur déclaration de revenus Associations Accompagnez les propriétaires privés dans leur déclaration de revenus Mode d emploi des formulaires de déclaration 2044 et 2044 Spéciale Mise à jour 2014 Chaque année, les propriétaires privés

Plus en détail

Assurer un complément de revenu dans un environnement fiscal hostile à l aide de l immobilier

Assurer un complément de revenu dans un environnement fiscal hostile à l aide de l immobilier Assurer un complément de revenu dans un environnement fiscal hostile à l aide de l immobilier Animé par : Franck JOSELIN, rédacteur en chef adjoint - L AGEFI ACTIFS Intervenants : Jean-Louis LE BOULC H

Plus en détail

Djibouti. Dispositions fiscales des lois de finances pour 2003 à 2006

Djibouti. Dispositions fiscales des lois de finances pour 2003 à 2006 Dispositions fiscales des lois de finances pour 2003 à 2006 Le texte complet des lois peut être consulté sur le site www.presidence.dj Sommaire 1) Dispositions fiscales de la loi de finances pour 2003

Plus en détail

PRATIQUE ET POINTS DE VIGILANCE

PRATIQUE ET POINTS DE VIGILANCE APPARTEMENT MEUBLE LOUE POUR DE COURTES DUREES A PARIS PRATIQUE ET POINTS DE VIGILANCE DROIT IMMOBILIER 37.000.000 de nuitées en hôtellerie à Paris pour l année 2011 le chiffre d affaire généré rend envieux

Plus en détail

Conditions générales de vente - individuel

Conditions générales de vente - individuel Conditions générales de vente - individuel Article 1 : Information préalable au contrat. Le présent document constitue l information préalable à l engagement du client. Des modifications peuvent toutefois

Plus en détail

Conventionnement. Madame, Monsieur,

Conventionnement. Madame, Monsieur, DELEGATION... Conventionnement N de convention : hhhhhhhhhhhhhhhhhhhh la présente convention a été validée par l Anah le hh hh hhhh Signature N 12 808*05 Réservé à l Anah CONVENTION À LOYER SOCIAL OU TRÈS

Plus en détail

Introduction générale

Introduction générale Introduction générale Pour qu il y ait location d immeuble, il faut qu il y ait un «bail» Le bail est le contrat par lequel une personne (appelée le bailleur) s engage à faire jouir une autre personne

Plus en détail

DOCUMENT D INFORMATION

DOCUMENT D INFORMATION 2041 GZ N 51109#01 DOCUMENT D INFORMATION CONTRIBUTION À L'AUDIOVISUEL PUBLIC Ce document n'a qu'une valeur indicative. Il ne se substitue pas à la documentation officielle de l'administration. Depuis

Plus en détail

LOI ALUR ET GESTION LOCATIVE. 28 mars 2014 commission gestion locative Emmanuelle Benhamou

LOI ALUR ET GESTION LOCATIVE. 28 mars 2014 commission gestion locative Emmanuelle Benhamou LOI ALUR ET GESTION LOCATIVE 28 mars 2014 commission gestion locative Emmanuelle Benhamou LOI n 2014-366 en date 24 mars 2014 POUR L ACCES AU LOGEMENT ET UN URBANISME RENOVE PUBLIEE AU JO LE 26 MARS 2014

Plus en détail

Congo. Loi règlementant l exercice de la profession de commerçant en République du Congo

Congo. Loi règlementant l exercice de la profession de commerçant en République du Congo Loi règlementant l exercice de la profession de commerçant en République du Loi n 19-2005 du 24 novembre 2005 Titre 1 - Dispositions générales Art.1.- La présente loi définit les conditions d exercice

Plus en détail

TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes

TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes La loi n 2000-1028 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbain, dite «loi SRU», avait instauré une participation

Plus en détail

4. Déduction des intérêts d emprunt pour l acquisition de la résidence principale

4. Déduction des intérêts d emprunt pour l acquisition de la résidence principale Lettre d'information - Septembre - Octobre 2007 MESURES FISCALES ET PATRIMONIALES EN FAVEUR DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DU POUVOIR D ACHAT ENTREPRISES 1. Défiscalisation des heures supplémentaires 2. Parachutes

Plus en détail

LISTE DES DOCUMENTS A FOURNIR A L APPUI DE VOTRE DEMANDE DE BOURSE

LISTE DES DOCUMENTS A FOURNIR A L APPUI DE VOTRE DEMANDE DE BOURSE 2015-1 - 1 Cette liste n'est pas exhaustive. L'Administration se réserve le droit de demander tout document complémentaire qui lui apparaîtrait nécessaire lors de l'instruction du dossier. Aucun document

Plus en détail

DOMICILIATION DES ENTREPRISES ET EXERCICE DE L'ACTIVITE CHEZ SOI

DOMICILIATION DES ENTREPRISES ET EXERCICE DE L'ACTIVITE CHEZ SOI DOMICILIATION DES ENTREPRISES ET EXERCICE DE L'ACTIVITE CHEZ SOI 30/01/2014 La domiciliation de l entreprise, correspond à l adresse administrative de l entreprise, qui doit être déclarée au CFE (Centre

Plus en détail

MON LOGEMENT. Dans ce chapitre

MON LOGEMENT. Dans ce chapitre MON LOGEMENT Bien souvent, l entrée dans la vie active rime avec un changement de lieu de vie. C est le moment de penser à s installer seul ou en couple. La recherche d un logement, qu on soit locataire

Plus en détail

SCP Boré et Salve de Bruneton, SCP Delaporte, Briard et Trichet, avocat(s) REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS

SCP Boré et Salve de Bruneton, SCP Delaporte, Briard et Trichet, avocat(s) REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS Cour de cassation chambre civile 3 Audience publique du 23 mai 2012 N de pourvoi: 11-17183 Publié au bulletin Rejet M. Terrier (président), président SCP Boré et Salve de Bruneton, SCP Delaporte, Briard

Plus en détail

L auto-entrepreneur. D i r e c t i o n d u c o m m e r c e, d e s p r o f e s s i o n s l i b é r a l e s

L auto-entrepreneur. D i r e c t i o n d u c o m m e r c e, d e s p r o f e s s i o n s l i b é r a l e s L auto-entrepreneur D i r e c t i o n d u c o m m e r c e, d e l a r t i s a n a t, d e s s e r v i c e s e t d e s p r o f e s s i o n s l i b é r a l e s 3-5, rue Barbet de Jouy - 75353 Paris 07 SP T

Plus en détail

dénommé ci-après le «propriétaire», dénommé ci-après le «gestionnaire», Vu l objet de la Résidence Sociale tel que défini à l annexe I ;

dénommé ci-après le «propriétaire», dénommé ci-après le «gestionnaire», Vu l objet de la Résidence Sociale tel que défini à l annexe I ; CONVENTION N...... CONCLUE ENTRE L ETAT, L ORGANISME PROPRIETAIRE, L ORGANISME GESTIONNAIRE EN APPLICATION DE L ARTICLE L.353.2 DU CODE DE LA CONSTRUCTION ET DE L HABITATION PORTANT SUR LES RESIDENCES

Plus en détail

S installer, un vrai casse tête!!!! Pour faciliter vos démarches, voici quelques conseils qui vous seront très utiles

S installer, un vrai casse tête!!!! Pour faciliter vos démarches, voici quelques conseils qui vous seront très utiles S installer, un vrai casse tête!!!! Pour faciliter vos démarches, voici quelques conseils qui vous seront très utiles SOMMAIRE Calculez votre budget page 2 Choisissez votre type de logement page 3 N oubliez

Plus en détail

Avant-propos... 1. Partie 1 L état du marché et la défiscalisation immobilière. 1 L immobilier en 2008/2009... 7

Avant-propos... 1. Partie 1 L état du marché et la défiscalisation immobilière. 1 L immobilier en 2008/2009... 7 Avant-propos... 1 Partie 1 L état du marché et la défiscalisation immobilière 1 L immobilier en 2008/2009... 7 Connaître les cycles... 7 Un marché sous influence... 9 Évolution des prix sur 2008/2009...

Plus en détail

NOTE D INFORMATION : LA FISCALITE DES FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE ETAT ACTUEL ET EVOLUTIONS EN COURS

NOTE D INFORMATION : LA FISCALITE DES FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE ETAT ACTUEL ET EVOLUTIONS EN COURS Joëlle Garriaud- Maylam Sénateur représentant les Français établis hors de France NOTE D INFORMATION : LA FISCALITE DES FRANÇAIS ETABLIS HORS DE FRANCE ETAT ACTUEL ET EVOLUTIONS EN COURS Au 31 décembre

Plus en détail

ÉCONOMIQUE PRINCIPALES DÉPENSES DÉDUCTIBLES

ÉCONOMIQUE PRINCIPALES DÉPENSES DÉDUCTIBLES DÉDUCTIBLES RAPPEL Pour être déductibles des recettes, les dépenses effectuées par les titulaires de revenus non commerciaux doivent répondre aux conditions suivantes : être nécessitées par l exercice

Plus en détail

DÉMARCHE DE CLASSEMENT MEUBLÉ DE TOURISME

DÉMARCHE DE CLASSEMENT MEUBLÉ DE TOURISME DÉMARCHE DE CLASSEMENT MEUBLÉ DE TOURISME Qu est-ce qu un meublé de tourisme? Définitions du Code du Tourisme (art. D324-1 et D324-2) : «Les meublés de tourisme sont des villas, appartements ou studios

Plus en détail

Vous orienter pour la gestion des capitaux du défunt

Vous orienter pour la gestion des capitaux du défunt Vous orienter pour la gestion des capitaux du défunt Les obligations fiscales Droits de succession à régler dans les 6 mois La déclaration de succession est une étape importante du règlement d une succession.

Plus en détail

Guide pour la création d une MAM

Guide pour la création d une MAM LES MAISONS D ASSISTANTS MATERNELS Guide pour la création d une MAM Commission Départementale d Accueil du Jeune Enfant Le cadre législatif La loi n 2010-625 du 9 juin 2010 relative à la création des maisons

Plus en détail

Contrat de Location Saisonnière Meublée

Contrat de Location Saisonnière Meublée THIERRY COSTE 970 CHEMIN DE LA RIBIERE 84170 MONTEUX TEL : 06 23 92 64 64 Contrat de Location Saisonnière Meublée Conditions générales et particulières Page 1 sur 9 Conditions générales Article 1 : Prise

Plus en détail

Conditions générales de location à quai du bateau ORCA

Conditions générales de location à quai du bateau ORCA Conditions générales de location à quai du bateau ORCA Le PROPRIETAIRE dénommé Hubert MARTY loue au client identifié au formulaire de location, le bateau de plaisance identifié audit formulaire. Cette

Plus en détail

PRISMA-FLEX. Die Versicherung Ihres Haushaltes.

PRISMA-FLEX. Die Versicherung Ihres Haushaltes. PRISMA-FLEX Die Versicherung Ihres Haushaltes. . L assurance ménage flexible à système modulaire. PRISMA Flex est la nouvelle assurance ménage de GENERALI Assurances. PRISMA Flex n est pas seulement simple

Plus en détail

GUIDE D'APPLICATION DE LA TAXE DE SEJOUR

GUIDE D'APPLICATION DE LA TAXE DE SEJOUR Office de Tourisme d'istres GUIDE D'APPLICATION DE LA TAXE DE SEJOUR Pour toute information : Office de Tourisme, 30 allée Jean Jaurès 13800 Istres Tél. : 04 42 81 76 00 PRESENTATION La taxe de Séjour

Plus en détail

La fiscalité des associations. Les critères de non-lucrativité. fiche pratique 7. 1. La gestion désintéressée

La fiscalité des associations. Les critères de non-lucrativité. fiche pratique 7. 1. La gestion désintéressée La fiscalité des associations Mise à jour : avril 2005 fiche pratique 7 Les critères de non-lucrativité 1. La gestion désintéressée, 2. Une activité non concurrentielle Les locaux de l association L association

Plus en détail

Actualité Juridique & Fiscale

Actualité Juridique & Fiscale Octobre 2012 2012 Actualité Juridique & Fiscale Sommaire Sommaire Projet de loi de finances 2013 I - Mesures concernant directement l assurance-vie II - Autres mesures relatives à la fiscalité du patrimoine

Plus en détail

Les formulaires à remplir

Les formulaires à remplir Les formulaires à remplir En plus de votre déclaration de revenus habituelle 2042, vous devrez envoyer à l administration fiscale trois formulaires cerfa supplémentaires : 1. Le Cerfa 2044-EB (statut du

Plus en détail

TAXE SUR LES BUREAUX,

TAXE SUR LES BUREAUX, N o 6705 B N 11213 * 11 (Locaux à usage de bureaux, locaux commerciaux et de stockage, situés en région Île-de-France, art. 231 ter du CGI modifié par l art. 38 de la loi de finances pour 1999) TAXE SUR

Plus en détail

Loi de finances pour 2014 et loi de finances rectificative pour 2013 : Quels sont les principaux changements?

Loi de finances pour 2014 et loi de finances rectificative pour 2013 : Quels sont les principaux changements? Le 27 janvier 2014 Loi de finances pour 2014 et loi de finances rectificative pour 2013 : Quels sont les principaux changements? I. POUR LES ENTREPRISES 1.1 Nouvelle taxe exceptionnelle sur les hautes

Plus en détail

TRANSFERT DU DOMICILE FISCAL DE FRANCE AU MAROC

TRANSFERT DU DOMICILE FISCAL DE FRANCE AU MAROC TRANSFERT DU DOMICILE FISCAL DE FRANCE AU MAROC I DETERMINATION DE LA RESIDENCE Au plan fiscal, les conséquences résultant pour un résident et ressortissant français de son installation au Maroc dépendent

Plus en détail

Guide du futur. propriétaire. Le groupe SNI vous donne les clés

Guide du futur. propriétaire. Le groupe SNI vous donne les clés Guide du futur propriétaire Le groupe SNI vous donne les clés Devenir propriétaire un acte fort Devenir propriétaire, aménager et personnaliser votre lieu de vie, vous constituer un patrimoine transmissible

Plus en détail

LA LOCATION VENTE. C est pourquoi la question de la location-vente est soulevée parfois.

LA LOCATION VENTE. C est pourquoi la question de la location-vente est soulevée parfois. LA LOCATION VENTE Dans la plupart des cas en matière de transfert de propriété de biens immobiliers, nous employons la technique du contrat de vente immobilière pure et simple. Lors de la signature dudit

Plus en détail

REGLEMENT D UTILISATION DES ESPACES OU SALLES DE LA DIRECTION DU PARC PHOENIX DIRECTION DU PARC PHOENIX

REGLEMENT D UTILISATION DES ESPACES OU SALLES DE LA DIRECTION DU PARC PHOENIX DIRECTION DU PARC PHOENIX REGLEMENT D UTILISATION DES ESPACES OU SALLES DE LA DIRECTION DU PARC PHOENIX R E G L E M E N T D U T I L I S A T I O N D E S E S P A C E S O U S A L L E S Page 1 Depuis sa création le Parc Phoenix, qui

Plus en détail

SEANCE DU CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU JEUDI 25 JUIN 2009

SEANCE DU CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU JEUDI 25 JUIN 2009 SEANCE DU CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU JEUDI 25 JUIN 2009 Convocations adressées le 18 juin 2009 Nombre de délégués titulaires présents : 25 Nombre de délégués votants : 30 Nombre de délégués titulaires en

Plus en détail

Maison des Arts et Métiers Allée Pierre de Coubertin Apt 33400 TALENCE CONTRAT DE RESIDENCE UNIVERSITAIRE

Maison des Arts et Métiers Allée Pierre de Coubertin Apt 33400 TALENCE CONTRAT DE RESIDENCE UNIVERSITAIRE 1 Maison des Arts et Métiers Allée Pierre de Coubertin Apt 33400 TALENCE NOM Prénom Date et lieu de naissance : CONTRAT DE RESIDENCE UNIVERSITAIRE Ce contrat est régi par la loi 89-462 du 6 juillet 1989

Plus en détail

Camping-car Park est un concept novateur de gestion d aires d étapes de camping-cars en France et à l Etranger, ouvertes 24 H/24, toute l année.

Camping-car Park est un concept novateur de gestion d aires d étapes de camping-cars en France et à l Etranger, ouvertes 24 H/24, toute l année. CONDITIONS GENERALES DE VENTES CAMPING-CAR PARK Camping-car Park est un concept novateur de gestion d aires d étapes de camping-cars en France et à l Etranger, ouvertes 24 H/24, toute l année. PRÉAMBULE

Plus en détail

Réunions patrimoniales Janvier Février 2013

Réunions patrimoniales Janvier Février 2013 Réunions patrimoniales Janvier Loi de Finances pour 2013 et 3 ème Loi de finances Rectificative pour 2012 Le présent document vous est transmis à titre personnel, il a été réalisé sur la base de l environnement

Plus en détail