DIPLOMES EN 2006 : QUELLE SITUATION EN 2007? Le gap Universités Ecoles

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1 Le 26 septembre 2007 ATTENTION DOCUMENT SOUS EMBARGO PUBLIABLE LE 27 SEPTEMBRE 2007 A 0H01 DIPLOMES EN 2006 : QUELLE SITUATION EN 2007? Le gap Universités Ecoles EN SYNTHESE En 2007, 3 jeunes diplômés sur 4 sont en poste, moins d un an après l obtention de leur diplôme 1, contre 3 sur 5 il y a un an. Ce chiffre, exceptionnellement élevé est à l image de l attitude ouverte des recruteurs à l égard des jeunes diplômés. Attitude qui renvoie à la bonne santé du marché de l emploi cadre hexagonal et à l évolution des besoins des entreprises. En outre, ces jeunes mettent relativement peu de temps à trouver un premier emploi : la durée médiane de recherche 2 s élève à 1 mois. 74% des jeunes 1 diplômés travaillent dans le secteur privé, et 26% dans le secteur public. Les conditions d emploi sont relativement meilleures dans le privé que dans le public : les jeunes ont plus souvent le statut cadre, ils signent plus fréquemment un CDI et le salaire moyen y est 1,3 fois supérieur à celui du public. Pour autant, les niveaux de satisfaction globale des jeunes sont proches dans les deux secteurs. Certes, il existe des situations individuelles qui peuvent être difficiles, mais il en demeure pas moins vrai que les diplômés Bac +4 et plus, dans leur grande majorité, n ont pas de difficulté majeure pour s insérer sur le marché du travail. Ceci, à la différence des jeunes sans formation et sans qualification. Pour autant, des écarts sensibles subsistent encore entre les diplômés de l Université et ceux des grandes écoles et des écoles d ingénieurs. Ainsi, 6 jeunes diplômés de l Université sur 10 3 sont en poste moins d un an après l obtention de leur diplôme, contre près de 8 sur 10 pour ceux des grandes écoles et des écoles d ingénieurs. Gabriel Artero, Président de l Apec, déclare : «Ces constats m amène à faire deux remarques. Tout d abord, nous nous réjouissons des excellents résultats concernant l accès au premier emploi des jeunes diplômés. En deuxième lieu, je voudrais souligner le fait que l Apec joue un rôle essentiel au côté de l Université, pour réduire l écart que l enquête met en lumière. Ainsi, elle renforce son action pour rapprocher les entreprises et les jeunes qu elle conseille pendant, et à l issue de leurs études. En effet, les jeunes issus de l Université méconnaissent encore trop souvent le fonctionnement du monde du travail et la manière de l appréhender pour trouver un premier emploi. De leur côté, une partie des entreprises néglige, à tort, certaines formations et accorde peu d importance au potentiel des jeunes, recrutant davantage un diplôme.» A lire aussi : 3 zooms consacrés à l image perçue par les jeunes diplômés de la Distribution, de la Construction BTP et de l Informatique ; les jeunes diplômés encore à la recherche d un emploi et les pratiques de recrutement dans 9 secteurs d activités ; une nouvelle enquête qualitative portant sur le regard croisé jeunes diplômés - recruteurs sur les métiers (cf. études complètes disponibles sur demande). 1 De niveau bac+4 et plus 2 La durée médiane est celle qui «sépare» en deux parties la population. Ici, 50% des jeunes diplômés ont trouvé un emploi en moins de 1 mois et 50% ont trouvé en plus de 1 mois 3 Hors IUFM CONTACT(S) PRESSE : CARINE NAGOT-YOUSSEF, FLORENCE VAN EENOO ATTENTION DOCUMENT SOUS EMBARGO PUBLIABLE LE 27 SEPTEMBRE 2007 A 0H01

2 3 jeunes diplômés sur 4 ont trouvé un emploi Le bilan que l on peut faire de l accès au 1er emploi des jeunes diplômés moins d un an après l obtention de leur diplôme est largement positif. En effet, les trois quarts d entre eux sont en poste moins d un an après l obtention du diplôme. Ils étaient 57% à l être en Parmi ceux en recherche d emploi, 5% en ont déjà occupé un mais l ont perdu car il s agissait souvent de CDD. Situation professionnelle de la promotion 2006 (en %) En emploi En recherche d'un nouvel emploi En recherche d'un 1er emploi Sans surprise, les jeunes diplômés de l IUFM sont ceux qui affichent le plus fort taux d emploi. Plus de 9 sur 10 d entre eux sont en poste, contre seulement 7% à la recherche de leur premier emploi. Par ailleurs, les entreprises du secteur de l informatique ont de nouveau accru leurs embauches de débutants en 2006, favorisant l accès au 1er emploi des diplômés de cette discipline. Au total, 90% des jeunes diplômés en Informatique, Télécommunications, Technologies Multimédia occupent un emploi. Le secteur santé et action sociale est aussi resté porteur. Ainsi, les structures médico-sociales ont renforcé leurs recrutements de jeunes diplômés. De ce fait, 8 jeunes diplômés sur 10 de la discipline Médical, Pharmacie, Paramédical, Social ont fait leur entrée sur le marché du travail. Le fort taux d emploi des diplômés de Mathématiques (82%) montre l intérêt que portent les entreprises aux diplômés de cette discipline. Elles leur offrent des débouchés dans le secteur informatique, les activités financières et dans l industrie, notamment en Recherche, développement. En revanche, les jeunes diplômés de Physique, Chimie, Biologie, Géologie sont toujours ceux qui ont de réelles difficultés d accès au 1er emploi : un peu plus de la moitié seulement est en poste alors que 37% des jeunes diplômés de cette discipline sont toujours à la recherche de leur premier emploi. ATTENTION DOCUMENT SOUS EMBARGO PUBLIABLE LE 27 SEPTEMBRE 2007 A 0H01 Page 2/6

3 L approche directe, le moyen le plus utilisé par les jeunes qui ont trouvé un emploi La moitié des jeunes diplômés de la promotion 2006 a trouvé un premier emploi en moins d un mois. Au total, la durée moyenne de recherche est de 2 mois et demi. Le moyen le plus utilisé par ces jeunes qui ont trouvé leur premier poste, est «l approche directe», c'est-à-dire l envoi de candidatures spontanées (par courrier et sur internet) et/ou le dépôt de CV sur Internet. La réponse à une offre d emploi occupe la deuxième place du palmarès. A noter : l approche directe ne peut être efficace que sous certaines conditions. Elle doit s inscrire dans une véritable stratégie de recherche, elle suppose un ciblage des candidatures plutôt que la diffusion tous azimuts de CV ainsi que la maîtrise des techniques de recherches. Sinon, elle se solde par un échec. Le moyen pour trouver l emploi actuel % APPROCHE DIRECTE 30 Candidatures spontanées par courrier 11 Candidatures spontanées sur Internet 9 Dépôt de CV sur Internet 6 Autre 4 OFFRES D EMPLOI 27 Offres d emploi presse 1 Offres d emploi sur Internet 19 Autre 7 STAGE, INTERIM, CDD 16 A la suite d un stage 12 A la suite d une mission d intérim, d un CDD 4 RELATIONS, RESEAU, COOPTATION 11 CONCOURS 11 AUTRES 5 Comme traditionnellement, les Services restent le secteur le plus «recruteur» de jeunes diplômés : plus de 6 jeunes sur 10 y occupent un emploi. En outre, les fonctions les plus recruteuses sont «Santé, social, culture» (22%) et «Recherche et développement» (18%). Dans la majorité des cas, les jeunes diplômés en emploi sont en CDI (59% d entre eux). Globalement, l emploi occupé est jugé satisfaisant par 91% des jeunes diplômés. Enfin, pour l ensemble des jeunes diplômés 4 la rémunération moyenne mensuelle s élève à euros brut. Salaire des jeunes diplômés en emploi selon leur nature de diplôme Ensemble Ecole d'ingénieurs Ecole de commerce et de gestion Universités Médiane Moyenne Base : Jeunes diplômés en 2006 en emploi Le «gap» Universités - Ecoles Le bilan de 2007 relatif à l accès au 1er emploi des jeunes diplômés est incontestablement positif. On note ainsi, une forte augmentation du volume de jeunes diplômés issus de l Université qui sont en poste. Ils sont près de diplômés de l Université de plus en emploi en 2007 par rapport à 2006, contre près de diplômés de plus issus des écoles d ingénieurs et de commerce sur la même période. Pour autant, il existe un «gap» entre l Université et les écoles. Certes, certaines disciplines de l Université font jeu égal avec l école en termes d accès au premier emploi. C est notamment le cas des disciplines Informatique, Télécommunications et Technologies multimédia et Gestion, Comptabilité, Administration, RH. Mais au global, 8 points séparent aujourd hui le taux d emploi des jeunes diplômés de l Université et celui des diplômés des écoles. Au total, près de 8 jeunes sur 10 sont en postes lorsqu ils ont été formés dans une école, contre 6 sur 10 pour ceux issus de l Université (hors IUFM). 4 hors stages et contrats aidés ATTENTION DOCUMENT SOUS EMBARGO PUBLIABLE LE 27 SEPTEMBRE 2007 A 0H01 Page 3/6

4 Enfin, les inégalités sont aussi visibles en termes de salaires : les diplômés d écoles perçoivent des rémunérations supérieures à celles des universitaires, leurs salaires annuels moyens bruts étant 1,2 fois supérieurs. De meilleures conditions dans le privé mais le même niveau de satisfaction globale 74% des jeunes sortants travaillent dans le secteur privé et 26% dans le public. Le public compte la moitié de ses effectifs de jeunes recrues dans le secteur de l éducation et de la formation (50% contre 3% dans le privé). Répartition par secteur des effectifs de jeunes recrus Secteurs d'activité (en %) Secteur privé Secteur public Services dont : Transports, postes, télécommunications 4 4 Activités financières 9 1 Activités informatiques 9 0 Autres services aux entreprises 16 2 Administration publique 1 19 Education formation 3 50 Santé 5 7 Autres services 7 10 Industrie dont : 31 6 Agroalimentaire 4 0 Chimique, plastiques 10 3 Métallurgique, mécanique, électronique 6 1 Automobile, autres matériels de transport 7 2 Autres industries 4 0 Commerce, hôtellerie 9 1 Construction 6 0 Agriculture 1 0 Base : Jeunes diplômés en 2006 en emploi En termes de disciplines, on constate que les entreprises privées recrutent davantage «d Ingénieurs généralistes, Métallurgie, Mécanique, Aéronautique» ainsi que des jeunes issus des filières de «Gestion comptabilité, administration et RH» (18% contre 9%). Le secteur public 5, pour sa part, recrute davantage de jeunes issus des filières «Sciences Humaines» (21% versus 7% dans le privé) et «Physique, Chimie, Biologie, Géologie» (13% versus 6%). Une fois isolés les anciens étudiants d IUFM, l analyse des conditions d emploi des jeunes diplômés sont relativement meilleures dans le privé que dans le public. Ainsi, même si l un et l autre offrent le statut cadre, dans des proportions comparables (6 jeunes sur 10), le privé privilégie le CDI alors que le public privilégie les contrats temporaires. Ainsi, 64% des jeunes en poste dans le privé signent un contrat à durée indéterminé, contre 22% dans le public. De plus, dans le secteur public, les contrats à durées déterminées sont plus longs. Enfin, le salaire moyen du privé est 1,3 fois supérieur à celui du public, compte tenu des postes occupés. Si l on interroge les jeunes diplômés en poste sur leur ressenti, ceci quelques mois après leur prise de poste, il ressort que le niveau de satisfaction se révèle globalement élevé, quel que soit le secteur dans lequel ils évoluent. Ils sont ainsi 9 jeunes sur 10 à se déclarer globalement satisfaits. Les jeunes diplômés d IUFM, entrés dans le public, sont satisfaits à l unanimité grâce à l intérêt qu ils portent à leur mission. Hors IUFM, les jeunes diplômés estiment que leurs conditions d embauche sont moins favorables que dans le privé, mais ils jugent leurs missions plus souvent intéressantes. 5 hors IUFM ATTENTION DOCUMENT SOUS EMBARGO PUBLIABLE LE 27 SEPTEMBRE 2007 A 0H01 Page 4/6

5 L un des principaux points sur lesquels les jeunes diplômés du secteur privé semblent avoir un avantage relatif est la reconnaissance du travail fourni. Les chiffres sont proches si l on compare les réponses des jeunes diplômés travaillant dans le privé et ceux travaillant dans le public hors IUFM. Ils sont 84% contre 80%. Mais si l on intègre les jeunes issus de l IUFM, se chiffre chute à 67%, révélant ainsi une problématique clé : celle de la reconnaissance du travail des enseignants. Dans une moindre mesure, l ambiance et l intégration sont également des éléments mieux jugés dans le privé. Les jeunes diplômés et le recruteur : le malentendu Une étude qualitative inédite de l Apec s est attachée à analyser la vision que les jeunes diplômés ont du monde du travail et de leur métier. Ceci avant leur entrée dans l entreprise, puis quelques mois plus tard, après la confrontation avec la réalité du terrain. Au total, on peut qualifier cette confrontation de véritable choc culturel. En effet, Il existe un décalage très marqué. Les jeunes ont notamment tendance à penser qu ils sont spécialistes d un domaine et qu ils vont pouvoir mettre en pratique cette expertise. Par ailleurs, ils n ont pas toujours conscience de la nécessité de développer leur capacité à manager. Compétence pourtant fortement recherchée par les recruteurs et pour laquelle ils ne sont pas toujours préparés. Or dans la réalité, le champ de leur mission est plus généraliste qu'ils ne l'imaginaient. Ils ont le sentiment qu ils n utilisent pas toutes leurs compétences acquises, ce qui a un effet «déceptif». Ce phénomène est accentué par les discours tenus dans les cursus de formation et qui renforcent ce sentiment de déception. Même s ils ont l impression d être bien préparés à l entretien, il existe déjà un décalage entre les jeunes diplômés et les recruteurs. Les recruteurs tentent de les sensibiliser à une approche réaliste métier et se focalisent sur la dimension humaine, utile au métier. Cependant, ce n est que lorsqu'ils sont en poste, qu ils réalisent qu'ils vont devoir «rendre des comptes» et suivre le rythme de l'entreprise. Enfin, les jeunes diplômés ont tendance à minimiser l importance des codes de l entreprise et la nécessaire adaptation aux types de relations humaines en vigueur. De leur côté, les managers sont attachés à un mode classique de comportement souvent éloigné des schémas propres aux jeunes. Les réajustements sont donc nécessaires. Ils interviennent au bout de 6 à 12 mois. L ETUDE COMPLETE EST DISPONIBLE SUR DEMANDE AU SERVICE DE PRESSE Note méthodologique : L enquête quantitative repose sur une interrogation téléphonique de jeunes diplômés de niveau Bac + 4 et plus sortants de l enseignement supérieur en L enquête s est déroulée entre le 2 et 28 avril L enquête qualitative repose sur 24 entretiens téléphoniques : 12 auprès de jeunes diplômés tous en poste depuis moins d un an (filières commerciales, informatiques ou industrielles ; écoles de commerce, d ingénieurs ou universités) et 12 auprès de professionnels ayant recruté et intégré dans leur équipe un ou plusieurs JD (1er emploi après le diplôme) dans les 12 derniers mois. ATTENTION DOCUMENT SOUS EMBARGO PUBLIABLE LE 27 SEPTEMBRE 2007 A 0H01 Page 5/6

6 L Apec organise la troisième édition des «Semaines Jeunes Diplômés». Ces rencontres permettront aux jeunes diplômés et aux étudiants de bénéficier de conseils opérationnels et d informations pour mieux préparer leur recherche d emploi. C est l occasion pour eux d échanger avec des experts du marché de l emploi. Elles auront lieu du 24 septembre au 9 novembre dans 24 centres Apec. Les matinées seront consacrées aux ateliers pratiques et de méthodologie de l Apec : «Les clés d une recherche d emploi efficace», «Comment être celui qu on recrute», «Essayer d autres méthodes de recherche», «Un job à l international, pourquoi pas?», et «Quelles entreprises pour quels projets». Ces sessions seront animées par des consultants de l Apec. Les tables-rondes de l après-midi porteront sur l information concernant les secteurs et les métiers. Des entreprises viendront témoigner. Elles présenteront leurs différents métiers, ainsi que leur politique de Ressource Humaines. Planning des «Semaines Jeunes Diplômés» - Paris : 24 au 29 septembre (96 bd Richard Lenoir 11e) - Evry : 3 au 4 octobre - Angers : 9 au 11 octobre - Besançon : 10 au 12 octobre - Dijon : 10 au 12 octobre - Lille : 10 au 12 octobre - Lyon : 15 au 17 octobre - Pau : 15 au 17 octobre - Bordeaux : 16 au 18 octobre - Marseille : 16 au 18 octobre - Montpellier : 16 au 18 octobre - Poitiers : 16 au 18 octobre -Toulouse : 16 au 18 octobre - Clermont-Ferrand : 17 au 19 octobre - Amiens : 17 au 19 octobre - Nancy : 17 au 18 octobre - Grenoble : 22 au 24 octobre - Orléans : 23 au 26 octobre - Rouen : 23 au 25 octobre - Nantes : 24 au 26 octobre - Reims : 29 au 30 octobre - Strasbourg : 6 au 7 novembre - Tours : 6 au 8 novembre - Rennes : 7 au 9 novembre L'Apec propose une large gamme de services adaptés aux jeunes diplômés et aux étudiants. Elle leur apporte des conseils, des méthodes et des outils pour les aider à préparer et démarrer leur vie professionnelle. L Apec met également à leur disposition des informations sur le marché de l emploi cadre. Les étudiants et jeunes diplômés souhaitant participer doivent s'inscrire au * (Numéro azur, prix d un appel local depuis un poste fixe) Le programme détaillé est disponible sur ATTENTION DOCUMENT SOUS EMBARGO PUBLIABLE LE 27 SEPTEMBRE 2007 A 0H01 Page 6/6