ETUDE SUR LA SANTE DES ELEVES DES ECOLES REGIONALES DE LA DEUXIEME CHANCE EN LANGUEDOC-ROUSSILLON

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1 ETUDE SUR LA SANTE DES ELEVES DES ECOLES REGIONALES DE LA DEUXIEME CHANCE EN LANGUEDOC-ROUSSILLON RAPPORT D ÉTUDE Octobre 2013 Inca RUIZ, Conseillère technique CREAI-ORS LR Hafid BOULAHTOUF, Assistant d études CREAI-ORS LR CREAI-ORS Languedoc-Roussillon BP ZAC de Tournezy 135 allée Sacha Guitry MONTPELLIER Cedex Fax : creaiorslr@creaiorslr.fr Site :

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3 SOMMAIRE 1. CONTEXTE OBJECTIFS METHODE CALENDRIER RESULTATS : LES JEUNES SUIVIS EN ER2C Bilan du retour des auto-questionnaires Caractéristiques des jeunes suivis en ER2C Caractéristiques socio-démographiques Répartition par sexe et âge Situation familiale Dernière classe scolaire fréquentée Parcours Conditions de vie Précarité sociale : score de précarité sociale, le score Epices Conditions de logement Aides sociales, allocations et ressources financières Transports et déplacement Santé, recours aux soins Handicap Milieu et réseau familial Fréquence des relations avec les parents Situation professionnelle des parents Réseau social Qualité de vie et estime de soi Qualité de vie : score de Duke Pensées suicidaires et tentatives de suicide Capacités à faire face aux difficultés Attitudes déclarées pour faire face au stress Sentiment d exclusion ou de mise à l écart Corpulence et conduites alimentaires Auto appréciation du poids Difficultés autour des comportements alimentaires Prise habituelle des repas Les addictions Tabac Alcool Consommation d alcool Lieu où a été bu de l alcool pour la dernière fois Consommation excessive d alcool et ivresses répétées Représentations de l alcoolisation chez les jeunes suivis en ER2C Page 3

4 Drogues et médicaments : initiation et usage Expérimentation de produits illicites ou de médicaments Usage de cannabis Prise de stimulant ou remontant avant un examen ou un entretien Consommation de calmants, d antidépresseurs ou de somnifères Polyconsommation Sexualité et contraception Utilisation d un moyen pour éviter une grossesse lors du premier rapport sexuel Orientation sexuelle et nombre de partenaires Pratique actuelle pour éviter une grossesse Précaution adoptée pour éviter une IST Vaccination et pratique de dépistage Contraception d urgence Grossesse involontaire et IVG Violences Victimes de violence physiques Auteurs de violences physiques Violences sexuelles Prostitution Accidents Caractérisation des jeunes suivis en ER2C par une typologie Résultats : comparaison avec les jeunes sans qualification suivis en MLI Des différences statistiquement significatives qui distinguent les jeunes suivis en ER2C des jeunes sans qualification suivis en MLI Des similitudes entre les deux publics SYNTHESE TABLE DES ILLUSTRATIONS Page 4

5 REMERCIEMENTS Nous remercions les huit écoles régionales de la deuxième chance ainsi que la direction de la formation qui ont accepté de participer au comité de pilotage, et qui ont nourri de leurs réflexions le développement de cette étude. Les élèves suivis en ER2C sont remerciés pour leur participation à l'enquête. Ce rapport d'étude est aussi un travail d'équipe : celui de l'ensemble des collègues du CREAI- ORS LR qui ont suivi, mis en forme, relu et donné un avis éclairé sur ce travail. Page 5

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7 1. CONTEXTE Chaque année, de nombreux jeunes sortent du système éducatif sans diplôme en Languedoc-Roussillon. En 2011, 16,9 % des jeunes âgés de 18 à 24 ans ont quitté prématurément l éducation et la formation situant le Languedoc-Roussillon comme la deuxième région métropolitaine dont la proportion de sortants précoces est la plus élevée 1. Dans le cadre des formations d Actions Préparatoires à l Insertion (API), la région Languedoc- Roussillon a décidé de créer en 2006, la première «Ecole Régionale de la Deuxième Chance» (ER2C) à Montpellier. Depuis, ce dispositif compte huit écoles sur la région et accueille chaque année jeunes en moyenne. Avec l ouverture des ER2C, la Région entend : mettre en place des outils adaptés à la lutte contre l'exclusion sociale et professionnelle des jeunes ; développer des méthodes pédagogiques innovantes et adaptées aux jeunes de 18 à 25 ans (voire dès 16 ans sur dérogation) inscrits comme demandeurs d'emploi ; orienter le parcours des élèves vers l'emploi, vers la formation qualifiante ou diplômante, ou vers un retour en formation initiale. La Région anime et finance ce réseau d ER2C et rémunère les élèves ne pouvant prétendre à une prise en charge financière par Pôle Emploi. L'ER2C est une école à part entière mais dans laquelle l élève est pris en charge de manière individualisée et pluridisciplinaire. Depuis l ouverture de la 1 ère école dans la région, près d un millier de jeunes sont accueillis en moyenne chaque année par ce dispositif. Dans sa délibération du 3 février 2006, le Conseil régional du Languedoc-Roussillon «considère la santé de la population comme un axe primordial de sa politique» avec une implication volontaire pour réduire les inégalités sociales de santé. Certains publics ont été désignés comme prioritaires en raison de leur vulnérabilité particulière ; ainsi la Région s engage à améliorer la qualité de vie et la prise en charge des personnes âgées d une part, et souhaite développer des actions de prévention santé en direction des jeunes, d autre part. Pour mener à bien ce programme de développement de la santé des jeunes de 15 à 25 ans autour de la prévention du mal-être et du suicide, des conduites addictives, de l infection à VIH et de l hépatite C et plus généralement de l éducation à la santé, un diagnostic sur l état de santé a été réalisé en , puis en pour faire une analyse de la situation, accompagner l analyse des besoins et aider à la décision. L Observatoire régional de la santé du Languedoc-Roussillon en a été le maître d œuvre en (Rapports disponibles au 1 G. Carandante «Approches croisées sur les sortants précoces dans l académie de Montpellier», Note d information 09/2012, p4. Page 7

8 Les enseignements de ce travail partenarial avec les missions locales, les centres de formation des apprentis et les universités avaient alors mis en lumière : la fragilité sociale très liée au niveau de qualification ; la santé ressentie par les jeunes en région moins bonne qu au niveau national pour des populations de même âge ; des phénomènes de pratiques addictives liées au niveau de qualification ; des problématiques d accès à l alimentation ; des indicateurs inquiétants sur le mal-être et les pensées suicidaires. Ce premier portrait régional des ans avait permis de définir six profils de jeunes, afin de prioriser les actions en leur faveur et repérer les plus fragiles d entre eux ; trois profils prioritaires se dégageaient de cette analyse multivariée : un jeune sur quatre dans la population enquêtée, parmi les plus jeunes, souvent apprenti, était repéré avec des comportements à risque en matière d alcool et de tabac ainsi que de rapports sexuels non protégés ; un jeune sur sept, souvent sans qualification, issu de famille précaire mais «soutenante» ; un jeune sur dix, très fragile, peu qualifié, en mal-être, avec un réseau familial et social inexistant. Depuis, le programme régional de santé des jeunes s est construit autour d actions de prévention et de promotion de la santé des jeunes ciblés en particulier sur les publics en insertion sociale et professionnelle, les apprentis et les lycéens ; ce programme est conduit de façon concertée avec les associations, les lycées, les missions locales, les CFA et les universités qui le mettent en œuvre ; il est articulé avec les politiques d éducation, de formation professionnelle, d emploi, d aménagement du territoire et basé sur la formation et la coordination des professionnels qui l entourent. Cinq ans après ce premier diagnostic et suite aux différents appels à projets, des actions sur les thèmes prioritaires du bien-être, de la vie affective et sexuelle, des addictions, de la nutrition, des réseaux de professionnels autour de la santé des jeunes ont été mises en œuvre. L'évaluation du programme et des actions a été accompagnée par l Instance Régionale d Éducation et de Promotion de la Santé Languedoc-Roussillon. Afin de faire le point sur les indicateurs de santé globale et mesurer les évolutions régionales, le Conseil régional du Languedoc-Roussillon a décidé d actualiser en 2012 les données statistiques du premier diagnostic sur la santé des jeunes réalisé en au niveau de la région et a confié cette mission au CREAI-ORS LR. Une extension de cette étude aux élèves des écoles de la deuxième chance a été souhaitée de manière à donner un éclairage spécifique sur leurs conditions de vie et d accès à la santé. Page 8

9 Il existe en effet peu de données régionales concernant le public accueilli dans ce dispositif. Ce sont notamment des jeunes âgés entre 18 et 25 ans déscolarisés depuis au moins six mois sans diplôme professionnalisant, avec un bas niveau de qualification (V bis ou VI) et inscrits à Pôle emploi. Ce sont des jeunes, qu on appelle des décrocheurs, qui essaient grâce à ces Écoles de la 2 e chance de rejoindre un dispositif de formation ou de professionnalisation, sur prescription des missions locales, de Pôle emploi et de Cap emploi. Un diagnostic de santé sur ces jeunes nous a paru judicieux pour affiner le regard porté sur les jeunes en insertion déjà existant. Le CREAI-ORS LR a proposé de trouver avec les équipes des huit écoles une modalité pour les associer à ce travail de description de l état de santé des jeunes accueillis, leur permettant ainsi qu au Conseil régional, de disposer d une photographie représentative et utile au montage et au suivi des actions de santé globale et d accompagnement personnalisé proposées par les équipes pluridisciplinaires de ces écoles. Page 9

10 2. OBJECTIFS Objectif principal : mieux connaître les conditions de vie et l état de santé des jeunes inscrits aux ER2C afin de déterminer les leviers et les freins à leur insertion professionnelle. Objectifs secondaires : affiner le diagnostic auprès d une population plus fragile que les publics étudiés dans les études précédentes ; apporter un éclairage sur les conditions de vie et l état de santé des jeunes suivis dans les ER2C ; repérer les besoins et prioriser les actions de prévention de santé. 3. METHODE Les jeunes sont accueillis en ER2C généralement pour une durée de six mois en moyenne en continu tout le long de l année. Il a donc été proposé d enquêter de manière exhaustive tous les élèves d une session sur une période donnée, c'est-à-dire en moyenne une quarantaine de jeunes par école. La méthodologie de l étude s appuie, d une part sur la participation des ER2C et d autre part, sur la réalisation d une enquête sur l ensemble des élèves suivis dans ces écoles en 2013 (échantillon exhaustif). Un questionnaire a été élaboré reprenant en grande partie les éléments développés pour les trois autres publics analysés dans le Diagnostic Santé Jeunes (apprentis, étudiants en 1 ère année et jeunes fréquentant les MLJ - environ 300 questions en tout). Le questionnaire est organisé en rubriques et reprend des questions empruntées à d'autres sources nationales présentant des indicateurs sur la santé des jeunes, afin de pouvoir comparer les résultats de la région avec la situation nationale : il en est ainsi du Baromètre santé de l'institut national de prévention et d'éducation pour la santé, de l'enquête Escapad 2 /OFDT (Observatoire français des drogues et des toxicomanies), de l'enquête de l'observatoire de la Vie Etudiante. 2 Une fois par an, l'enquête Escapad (enquête sur la santé et les consommations lors de l'appel de préparation à la défense) permet d'interroger tous les adolescents qui passent leur Journée d'appel de préparation à la défense (JAPD) le mercredi et le samedi d'une semaine donnée. Le questionnaire auto-administré et strictement anonyme porte sur les consommations de produits psychoactifs, ainsi que sur la santé et les comportements de loisirs des jeunes. Page 10

11 Le questionnaire bâti a permis la production de connaissances régionales représentatives de la population des élèves inscrits aux ER2C sur les thèmes suivants : conditions de vie (revenus, logement, transport) ; santé perçue et qualité de vie ; niveau de précarité ; comportements à risques (addictions, relations sexuelles non protégées, accidentologie, violence) ; mal-être ; conduites alimentaires ; connaissance des lieux ressources en matière de santé. Ces thèmes ont été retenus pour mieux comprendre les déterminants sociaux de santé et identifier des plans d action afin de lutter contre les inégalités d'accès aux soins. Un comité de pilotage a été constitué au lancement de l étude et s est réuni à quatre reprises. Une des rencontres a fait l objet d un travail commun sur le questionnaire existant, la période d enquête la plus favorable et les modalités de passation. Suite à la validation du questionnaire par l ensemble des ER2C, chaque école a été destinataire d'un nombre suffisant de questionnaires afin de couvrir tous les élèves inscrits. Ces auto-questionnaires anonymes ont été distribués à tous les élèves présents de la file active au moment de l'enquête pour remplissage, puis adressés au CREAI-ORS LR par voie postale pour la saisie et le traitement. Le recueil des données s est déroulé entre mars et avril 2013 selon l'organisation interne et la disponibilité des formateurs dans chaque école. Page 11

12 4. CALENDRIER Tableau 1. Calendrier du déroulement de l étude Année 2013 Travaux effectués Janvier Plénière de lancement le 25/01/2013 Février Mars Avril Copil 07/02/2013 : adaptation du questionnaire existant, modalités de passation, période d enquête Préparation de l envoi des questionnaires Recueil des données dans les 8 ER2C Envoi des questionnaires fin février Mai Saisie des questionnaires Analyse descriptive Juin Copil 13/06/2013 : déroulement de l enquête dans les ER2C et présentation des premiers résultats Analyse descriptive Juillet Analyse (croisement, comparaison et analyse multi variée) Août Septembre Rédaction du rapport final Analyse multi variée et comparaison Octobre Rédaction d une synthèse Envoi rapport et synthèse au Conseil régional Page 12

13 5. RÉSULTATS : LES JEUNES SUIVIS EN ER2C Dans l ensemble des résultats présentés ci-après, les différences qui seront commentées sont toutes significatives d un point de vue statistique. 5.1 Bilan du retour des auto-questionnaires Le recueil s'est déroulé du 28 février au 29 avril 2013 dans l'ensemble des huit ER2C de la région Languedoc-Roussillon, 306 élèves ont été inclus dans l'étude, ce qui fait un taux de participation élevé de 85,5 %. Parmi les non répondants, il n'est pas possible de différencier les jeunes qui n ont pas souhaité déposer leur questionnaire dans l urne prévue à cet effet de ceux qui étaient en stage au moment de l'enquête. Tableau 2. Participation des élèves selon l école de la 2 e chance Ecole régionale de la 2 e chance Inscrits Retours Taux de retour en % Carcassonne ,8 Narbonne ,0 Alès ,8 Nîmes ,0 1 Montpellier (Clémenceau) ,0 Montpellier (Port Marianne) ,9 Béziers ,0 Pyrénées-Orientales ,3 Région Languedoc-Roussillon ,5 Conseil régional du Languedoc-Roussillon Exploitation CREAI-ORS LR 1 Sur Nîmes, au moment de l enquête, un nombre important de jeunes suivis par l ER2C avait déjà été interrogé dans le cadre de la réactualisation du Diagnostic santé jeunes. Il a été décidé au sein de l ER2C de ne pas leur proposer l enquête Santé ER2C. Sur 60 jeunes suivis au cours de l enquête, 32 ont été ciblés et ont répondu. Pour cette raison, le taux de participation sur Nîmes s élève à 100 %. Quatre jeunes sur dix (40,2 %) sont inscrits dans une des écoles héraultaises. Viennent ensuite les jeunes inscrits dans celles de l'aude, puis le Gard et enfin les Pyrénées-Orientales. Page 13

14 Graphique 1. Distribution par département d enseignement (unité : en %) Hérault 40,2 % Pyrénées- Orientales 15,4 % Gard 18,3 % Aude 26,1 % 5.2 Caractéristiques des jeunes suivis en ER2C Caractéristiques socio-démographiques Répartition par sexe et âge Plus de filles que de garçons et davantage de jeunes majeurs La population des élèves ayant répondu est majoritairement féminine (61,2 %). Sur l ensemble des élèves fréquentant les ER2C au moment de l enquête, ce constat semble être également confirmé. Graphique 2. Distribution par sexe (unité : en %) Féminin 61,2 % Masculin 38,8 % Nr : 0,7 % Page 14

15 L'âge à la date de l'enquête varie de 16,7 à 26,1 ans, la moyenne est de 20,6 ans [± 2,1 ans] et la moitié des élèves est âgée de moins de 20,3 ans. Majoritairement, ce sont de jeunes majeurs : 68,5 % des jeunes sont âgés de 18 à 21 ans et 23,4 % âgés entre 22 et 26 ans. Moins d un jeune sur dix (8,1 %) est mineur. Il n y a pas de différence d âge selon le sexe. Graphique 3. Distribution par tranche d âge au cours (unité : en %) % 68, ,1 23, ans ans ans Nr : 3,6 % Situation familiale Des jeunes plutôt célibataires Près d un jeune sur cinq (18,8 %) déclare vivre en couple et un jeune sur dix (9,9 %) a des enfants. Notons que 3,3 % des jeunes ne vivent pas en couple et sont parents et 3,0 % sont des mères «seules» Dernière classe scolaire fréquentée Une majorité de jeunes sans qualification Plus de huit élèves sur dix (85,4 %) ont au maximum un niveau Vbis (dont 34,9 % ont un niveau VI). Ces jeunes correspondent au public cible du dispositif en termes de niveau. Moins d un jeune sur dix (7,9 %) a un niveau V validé et 6,0 % (18 jeunes) ont des niveaux non précisés. Page 15

16 Graphique 4. Niveau de qualification (unité : en %) Niveau V 7,9 % Non précisé 6,0 % Niveau IV 0,7 % Niveau VI 29,8 % Niveau Vbis 55,6 % Sans qualification 85,4 % Nr : 1,3 % Parcours Des jeunes restés pour la plupart dans le milieu scolaire jusqu à 17 ans et plus L'âge moyen d'arrêt de la scolarité est de 16,9 ans [± 1,5+. Les garçons ont arrêté l école plus tôt que les filles (16,6 ans contre 17,2 ans) (p<0,05) 3. Près de six jeunes sur dix (58,0%) ont arrêté l école à 17 ans ou plus. Trois jeunes sur dix ont été scolarisés jusqu à l âge légal de 16 ans et 12,0 % ont décroché avant. La proportion de jeunes ayant arrêté leur scolarité avant 16 ans est plus élevée chez les jeunes sans qualification de niveau VI (27,4 %) que ceux de niveau VBis (4,9 %) (p<0,05). Des stagiaires admis en ER2C depuis 3 mois en moyenne L ancienneté des jeunes dans une ER2C est de 3,1 mois [± 2,9] en moyenne, mais avec une grande dispersion puisque cette durée varie de un jour à plus de quinze mois. Les élèves sont admis dans le dispositif de façon continue tout au long de l année. Près des deux tiers des jeunes ont été admis dans le dispositif entre un et six mois avant l'enquête et un quart des jeunes l est depuis peu (moins d'un mois). Un jeune sur dix suit cette formation depuis sept mois ou plus. Une hétérogénéité dans les écoles (p<0,05) est observée au niveau des proportions de jeunes récemment admis dans le dispositif ou admis depuis longtemps. La proportion de jeunes de l E2C de Narbonne ayant une ancienneté entre un et six mois (40,7 %) est moins élevée que celle observée auprès des jeunes dans les autres écoles (60,1 % en moyenne) (p<0,05). 3 A partir du test de Khi-deux, il existe une différence significative entre les filles et les garçons qui n est pas due au hasard avec un risque d erreur alpha inférieur à 5 % Page 16

17 En revanche, la proportion de primo-arrivants (moins d un mois d ancienneté) est plus importante dans les écoles de Narbonne, de Montpellier-Clémenceau, de Béziers et des Pyrénées-Orientales (38,4 % en moyenne des jeunes de ces quatre écoles) que dans les autres écoles (12,1 % en moyenne). Tableau 3. Durée de fréquentation de l école (unité : en %) En mois <1 mois De 1 à 6 7 et plus Total ER2C de Carcassonne 12,2 75,6 12,2 100,0 ER2C de Narbonne 40,7* 40,7* 18,6 100,0 ER2C d Alès 21,7 69,6 8,7 100,0 ER2C de Nîmes 10,3 65,6 24,1 100,0 ER2C de Montpellier (Clémenceau) 30,8* 69,2 0,0 100,0 ER2C de Montpellier (Port Marianne) 6,5 74,2 19,3 100,0 ER2C de Béziers 35,1* 64,9 0,0 100,0 ER2C des Pyrénées-Orientales 46,5* 53,5 0,0 100,0 Région Languedoc-Roussillon 26,3 64,4 9,3 100,0 * indique une différence significative (p<0,05) Nr : 11,8 % Des stagiaires globalement satisfaits de leur formation actuelle Lorsqu il a été demandé «Comment vivez-vous votre formation actuelle?», la majorité des jeunes suivis en ER2C (92,8 %) ont répondu qu ils vivaient plutôt bien à très bien leur formation en école de la deuxième chance. Les autres (3,9 %) ont répondu le vivre très mal ou plutôt mal et 3,3 % n ont pas donné leur point de vue. Page 17

18 5.2.3 Conditions de vie Précarité sociale : score de précarité sociale, le score Epices Le score EPICES L indicateur de précarité des Centres d examens de santé financés par l Assurance Maladie EPICES (Evaluation de la Précarité et des Inégalités de santé dans les Centres d Examens de Santé) est un indicateur individuel de précarité qui prend en compte le caractère multidimensionnelle de la précarité. Le score EPICES a été construit en 1998 par un groupe de travail, constitué de membres des Centres d examens de santé (CES) financés par l Assurance Maladie, du Cetaf (Centre Technique d Appui et de Formation des CES) et de l Ecole de santé publique de Nancy, à partir d un questionnaire de 42 questions qui prenait en compte plusieurs dimensions de la précarité : emploi, revenus, niveau d étude, catégorie socioprofessionnelle, logement, composition familiale, liens sociaux, difficultés financières, évènements de vie, santé perçue. Les méthodes statistiques d analyse factorielle des correspondances et de régression multiple ont permis de sélectionner, parmi les 42 questions, 11 questions qui résument à 90 % la situation de précarité d un sujet. La réponse à chaque question est affectée d un coefficient, la somme des 11 réponses donne le score EPICES. Le score est continu, il varie de 0 (absence de précarité) à 100 (maximum de précarité). L évaluation du score EPICES, réalisée en 2004 à partir des données 2002 des CES, a montré la pertinence du score EPICES pour détecter et quantifier la précarité : - le score EPICES est lié aux indicateurs de niveau socio-économique, de comportements et de santé, - le score EPICES est quantitatif et des relations «scores dépendantes» sont observées avec tous les indicateurs, - Le seuil de 40,2 est considéré comme le seuil de précarité selon les auteurs du score EPICES comme celui qui donnait le maximum de concordance avec l article 2 de l arrêté de Calcul du score EPICES N Question Oui Non 1 Rencontrez-vous parfois un travailleur social? 10, Bénéficiez-vous d'une assurance maladie complémentaire? -11, Vivez-vous en couple? -8, Etes-vous propriétaire de votre logement? -8, Y-a-t-il des périodes dans le mois où vous rencontrez de réelles difficultés financières à faire face à vos besoins (alimentation, loyer, EDF )? 14, Vous est-il arrivé de faire du sport au cours des 12 derniers mois? -6, Etes-vous allé au spectacle au cours des 12 derniers mois? -7, Etes-vous parti en vacances au cours des 12 derniers mois? -7, Au cours des 6 derniers mois, avez-vous eu des contacts avec des membres de votre famille autres que vos parents ou vos enfants? -9, En cas de difficultés, y-a-t-il dans votre entourage des personnes sur qui vous puissiez compter pour vous héberger quelques jours en cas de besoin? -9, En cas de difficultés, y-a-t-il dans votre entourage des personnes sur qui vous puissiez compter pour vous apporter une aide matérielle? -7,10 0 Constante 75,14 Calcul du score : il faut impérativement que toutes les questions soient renseignées. Chaque coefficient est ajouté à la constante si la réponse à la question est oui. Exemple : pour une personne qui a répondu «oui» aux questions 1, 2 et 3, et non aux autres questions SCORE EPICES = 75,14 +10,06-11,83-8,28 = 65,09 Page 18

19 Près des trois quarts des jeunes considérés comme précaires Le score EPICES des élèves des ER2C en Languedoc-Roussillon va de 16,6 (précarité limitée) à 93,5 (précarité importante). La moyenne de la population de ces jeunes est de 50,9 (± 15,3), correspondent à un score moyen élevé. Si nous utilisons la valeur seuil proposée par les auteurs du score EPICES (soit un seuil de 40,2) permettant la classification en deux groupes «précaires» et «non précaires», on relève que près des trois quarts des jeunes peuvent être considérés comme précaires (73,9 %) et ce, quel que soit le sexe. Concernant les réponses obtenues aux 11 questions qui constituent le score individuel de fragilité sociale, il est intéressant de noter que plus d'un quart ne bénéficie pas d'une complémentaire santé, les deux tiers ont des difficultés financières. En revanche, la plupart des jeunes ont un bon réseau social ou familial sur lequel ils peuvent compter en cas de difficultés. Tableau 4. Réponse aux questions du score EPICES Réponse «oui» % de non Effectifs % réponses Rencontrez-vous parfois un travailleur social? ,4 4,9 Bénéficiez-vous d une assurance maladie complémentaire? ,5 3,9 Vivez-vous en couple? 57 18,8 1,0 Etes-vous propriétaire de votre logement? 5 1,6 0,3 Y-a-t-il des périodes dans le mois où vous rencontrez de réelles difficultés financières à faire face à vos besoins? ,7 3,9 Vous est-il arrivé de faire sport au cours des 12 derniers mois? ,4 1,0 Etes-vous allé au spectacle au cours des 12 derniers mois? 59 19,7 2,3 Etes-vous parti en vacance au cours des 12 derniers mois? ,2 1,6 Au cours des 6 derniers mois, avez-vous eu des contacts avec des membres de votre famille autres que vos parents ou vos enfants? En cas de difficultés, y a-t-il dans votre entourage des personnes sur qui vous puissiez compter pour vous héberger quelques jours en cas de besoin? En cas de difficultés, y a-t-il dans votre entourage des personnes sur qui vous puissiez compter pour vous apporter une aide matérielle? ,9 2, ,6 2, ,7 3,9 Page 19

20 Conditions de logement La majorité des jeunes sont hébergés chez leurs parents Les deux tiers des élèves (66,1 %) vivent chez leurs parents. Près d'un sur cinq (18,9 %) vit dans un logement en location ou en colocation (cette dernière est assez rare chez les jeunes suivis en ER2C (1,3 %)). Moins d un jeune sur dix (8,0 %) est logé gratuitement chez des amis ou chez un autre membre de la famille. Notons que 19 jeunes (6,0 %) déclarent être sans résidence stable ou en hébergement précaire (en caravane, mobile-home, squatt ou hébergé dans un CHRS ou autre logement social temporaire). Parmi les «autres» modes d hébergement, une personne a déclaré être propriétaire de son logement. Un jeune sur cinq est dans une situation d instabilité de logement Parmi les jeunes n'habitant pas chez leurs parents (un tiers des jeunes), plus d'un élève sur deux (54,4 %) a changé au moins une fois de logement depuis les 12 derniers mois et un quart (24,3 %) l'a fait plusieurs fois dans l année écoulée. Ramené à l ensemble des jeunes, un sur cinq (21,2 %) semble être en situation de fragilité sociale en lien avec une instabilité de logement (sans résidence stable ou avoir changé de logement au moins une fois dans l année écoulée et n habitant pas chez leurs parents). Graphique 5. Les jeunes suivis en ER2C selon leur mode d hébergement (unité : en %) Nr : 1,6 % Conseil régional du Languedoc-Roussillon Exploitation CREAI-ORS LR Page 20

21 Aides sociales, allocations et ressources financières Neuf jeunes sur dix ne vivant pas chez leurs parents vivent avec des ressources financières mensuelles en dessous du seuil de pauvreté Près d un élève sur cinq (18,2 %) déclare recevoir une ou plusieurs aides sociales régulières. Parmi eux, six jeunes sur dix perçoivent l allocation logement (montant moyen de 277 ). Viennent ensuite le RSA, les allocations familiales, l'allocation d'adulte handicapé, les allocations chômage, et enfin d'autres types d'aides régulières. Tableau 5. Allocations et aides perçues déclarées par les jeunes suivis dans les ER2C (55 jeunes concernés dont 8 habitant chez leurs parents)-(plusieurs allocations et aides possibles) Effectifs % Montant moyen en euros [Ecart type] Allocation logement 33 60, RSA 17 30, Allocations familiales 12 21, AAH 8 14, Allocations chômage 3 5, Autres aides régulières 7 12, Le tableau suivant indique de quel montant les élèves n'habitant pas avec leurs parents disposent pour vivre chaque mois. La somme des salaires, des bourses, des allocations et des aides sociales et familiales éventuelles leur a été demandée. Plus de neuf jeunes sur dix ne vivant pas chez leurs parents, sont en dessous du seuil de pauvreté (977 par mois pour une personne seule en 2011). Tableau 6. Ressources mensuelles disponibles déclarées par les jeunes suivis dans les ER2C n habitant pas chez leurs parents Effectifs % Moins de 250 euros 16 16,3 De 250 à 399 euros 51 52,0 De 400 à 599 euros 11 11,2 600 euros à 949 euros 13 13,3 950 euros et plus 7 7,1 Total ,0 Nr : 3,9 % Page 21

22 Transports et déplacement Près de huit jeunes sur dix utilisent les transports en commun pour se déplacer Les transports en commun sont le moyen de déplacement le plus fréquemment utilisé par les élèves des ER2C dans leurs trajets quotidiens entre leur domicile et leur lieu de formation en école de la deuxième chance. Le vélo est le moyen utilisé le plus rarement. Tableau 7. Modes de transport utilisés pour le trajet domicile-école (Plusieurs modes de transport possibles) Effectifs % Bus, tramway ,5 Marche à pied ,7 Voiture 49 16,4 Train 29 9,7 Deux roues à moteur 19 6,4 Vélo 18 6,0 Nr : 2,6 % Le temps moyen des trajets domicile-école est d'une trentaine de minutes quel que soit le département de scolarisation, mais la dispersion est très importante puisque les valeurs extrêmes varient de 3 à 120 minutes. Par contre, le trajet moyen domicile-stage diffère selon le département (p<0,05) et c'est dans l'aude qu'il est le plus court (à noter la dispersion très importante puisque les valeurs extrêmes varient de 2 à 120 minutes). Tableau 8. Temps moyen des trajets selon le département de l'er2c : pour le trajet domicile-école et lieu de stage domicile-er2c En heures Moyenne (± écart-type) Aude 00:36 (± 00:28) Significativité domicile-lieu de stage Moyenne (± écart-type) 00:24 (± 00:20) Gard 00:30 (± 00:20) 00:33 (± 00:19) NS Hérault 00:31 (± 00:19) 00:34 (± 00:24) Pyrénées-Orientales 00:31 (± 00:17) 00:30 (± 00:17) Région 00:32 (± 00:21) 00:31 (± 00:22) Significativité p<0,05 Nr : 9,5 % et 27,1 % Page 22

23 Santé, recours aux soins La plupart des jeunes ont consulté un professionnel au cours des six derniers mois Au cours du dernier semestre, sept jeunes sur dix (70,8 %) ont consulté un professionnel de santé, (1,6 % de non réponses). Les filles ont consulté davantage (77,0 %) que les garçons (62,1 % - p<0,05). Le tableau suivant résume la fréquence de consultations des différents professionnels de santé (choix multiple d'où un total supérieur 100 %). Le médecin généraliste reste le plus consulté avec huit jeunes sur dix (80,7 %). Plus d un quart a eu des soins dentaires (26,9 %). Près d un cinquième des jeunes a consulté un spécialiste (19,3 %). Les médecins spécialistes les plus cités sont le gynécologue (14 jeunes) et l ophtalmologue (5 jeunes). Tableau 9. Professionnels de santé consultés au cours des 6 derniers mois (Plusieurs réponses possibles) Effectifs % Un médecin généraliste ,7 Un dentiste 57 26,9 Un médecin spécialiste 41 19,3 Un psychologue 16 7,5 Un psychiatre 11 5,2 Autres professionnels paramédicaux 8 3,8 Dans le cas d'une consultation avec un psychologue, dans près de neuf cas sur dix (87,5 %), l'accès était gratuit. Un arrêt maladie est cité par 18,2 % des élèves. Le plus souvent, il s agit d un seul arrêt. Tableau 10. Arrêts maladie au cours des 6 derniers mois Effectifs % Aucun ,8 Une fois 42 14,4 Plusieurs fois 11 3,8 Total ,0 Nr : 4,6 % Page 23

24 Trois jeunes sur dix ont déjà renoncé à consulter un professionnel de santé au cours de leur vie Trois jeunes sur dix (30,2 %) ont déjà renoncé à des soins (5,9 % n'ont pas répondu) : cela concerne 87 jeunes au total. Parmi ceux ayant renoncé à des soins, ils l ont fait pour des raisons financières dans 57,5 % des cas et dans 13,8 % des cas pour une autre raison (la principale étant un manque de temps). Près de trois jeunes sur dix (28,7 %) n ont pas indiqué les raisons de leurs renoncements aux soins. Ce renoncement aux soins a eu lieu au cours de l année écoulée pour six jeunes sur dix (61,5 %) (10,3 % n'ont pas répondu). Le renoncement aux soins des jeunes suivis en ER2C est lié de façon significative aux facteurs «n ayant pas d assurance maladie complémentaire», «avoir peu ou jamais de contact avec ses parents» et «être en situation d instabilité de logement». Graphique 6. Les jeunes suivis en ER2C ayant déjà renoncé à consulter un professionnel de santé selon le fait d avoir une mutuelle ou pas, d être en contact avec ses parents ou pas et d être en situation d instabilité de logement ou pas (unité : en %) 60 % Avoir déjà renoncé à consulter un professionnel de santé ,7 40,4 46,2 41, ,6 21,0 26, En a une N'en n'a pas Tous les jours Fréquemment Rarement ou jamais Mutuelle Contact avec les parents Instabilité de logement Non Oui Handicap 4,3 % des jeunes sont reconnus comme travailleurs handicapés Sur l'ensemble des jeunes suivis dans les ER2C, 13,0 % (39 jeunes) déclarent avoir un handicap. Le plus fréquent est une infirmité de type dys et/ou psychique. Notons que 12 jeunes sur 39 n ont pas renseigné le type de handicap. Page 24

25 Parmi ces jeunes ayant déclaré avoir un handicap, 13 (35,1 %) sont reconnus travailleurs handicapés. Ramené à l ensemble des jeunes suivis dans les ER2C, 4,3 % des jeunes ont déclaré être reconnus comme travailleurs handicapés. Cinq élèves ayant un handicap se sont sentis exclus au cours des 12 derniers mois. Tableau 11. Types de handicap déclarés parmi 27 jeunes ayant renseigné l item (Plusieurs réponses possibles) Effectifs % Dys 9 33,3 Psychique 9 33,3 Moteur 5 18,5 Visuel 4 14,8 Auditif 2 7,4 Intellectuel 2 7,4 Nr : 30,8 % Milieu et réseau familial Fréquence des relations avec les parents La majorité des jeunes voient leurs parents régulièrement La très grande majorité des élèves (73,4 %) voient leurs parents assez régulièrement (au moins une fois par semaine). Graphique 7. Les jeunes suivis en ER2C selon le contact avec leurs parents ou l un d eux (unité : en %) * au moins une fois par mois Nr : 5,2% Page 25

26 Situation professionnelle des parents Près de sept jeunes sur dix vivent dans un milieu social des parents retenu comme défavorisé Deux questions ont été proposées aux jeunes suivis en ER2C sur la situation professionnelle des parents : l une portant sur l activité et l autre sur la dernière profession exercée. Les deux tiers des jeunes (67,6 %) sont en mesure de préciser la situation professionnelle actuelle du père et 80,7 % celle de la mère. Dans un cas sur cinq (20,3 %), le père est salarié du public. Viennent ensuite dans une même proportion des pères inscrits à Pôle emploi (18,8 %) ou retraités (18,4 %). En ce qui concerne la mère, elle est inactive dans trois cas sur dix (30,8 %) ou inscrite à Pôle emploi dans un cas sur cinq (21,5 %). Tableau 12. Situation professionnelle des parents Père Mère Effectifs % Effectifs % Inscrit (e) à Pôle emploi 39 18, ,5 Salarié (e) du privé 30 14,5 24 9,7 Salarié (e) du public 42 20, ,2 A son compte 28 13,5 11 4,5 Inactif (ve) 13 6, ,8 Retraité (e) 38 18,4 13 5,3 Invalide 17 8, ,1 Total % % Nr : 32,4 % (père) et 19,3 %(mère) Plus de la moitié des jeunes (53,9 %) sont en mesure d indiquer la profession du père et celle de la mère pour près de quatre jeunes sur dix (39,2 %). La dernière profession exercée par les parents la plus citée est «employée» dans plus d'un cas sur deux. Page 26

27 Tableau 13. Dernière profession exercée par les parents Père Mère Effectifs % Effectifs % Agriculteur exploitant 11 6,7 2 1,7 Artisan commerçant 17 10,3 11 9,2 Chef d entreprise 7 4,2 1 0,8 Profession libérale 1 0,6 0 0,0 Professeur/profession scientifique 4 2,4 0 0,0 Cadre et autre prof intellectuelle supérieure 6 3,6 3 2,5 Profession intermédiaire 1 0,6 5 4,2 Instituteur ou assimilé 0 0,0 2 1,7 Employé 95 57, ,3 Personnel de service 3 1, ,0 Ouvrier/ouvrier agricole (salarié) 20 12,1 8 6,7 Total % % Nr : 46,1 % (père) et 60,8 %(mère) A partir de ces deux indicateurs et en les combinant dans le but de créer un indice de niveau social (pour chacun des parents), nous proposons d individualiser en «niveau social défavorisé», les élèves dont : le père est soit inscrit à Pôle emploi, ou inactif, ou invalide et sans CSP connue ; le père est soit inscrit à Pôle emploi, ou inactif, ou invalide et la CSP est : employé, personnel de service ou ouvrier. Les autres combinaisons étant classées soit en «niveau social favorisé», soit en valeurs manquantes (la même chose a été faite pour la mère). Dans plus des deux tiers des cas (68,9 %), les jeunes suivis en ER2C ont un père en situation sociale défavorisée et dans plus de quatre cas sur cinq (83,1 %), c est la mère qui est dans cette situation. A partir de ces deux informations «niveau social du père» et «niveau social de la mère», nous proposons de construire un niveau social global des parents de la façon suivante : un niveau social global favorisé lorsque les deux parents ont un niveau social favorisé ou au moins un des deux parents a un «niveau social favorisé» et pour l'autre parent l information est une valeur manquante ; un niveau social global défavorisé lorsque les deux parents ont un niveau social défavorisé ou au moins un des deux parents a un «niveau social défavorisé» et pour l'autre parent l information est une valeur manquante ; un niveau social global mixte lorsque l information existe pour les deux parents et que c est une combinaison des deux niveaux «favorisé» et «défavorisé». Page 27

28 Près de sept jeunes sur dix (67,2 %) vivent dans un milieu social retenu comme défavorisé et 14,2 % dans un milieu social favorisé. Graphique 8. Indice de niveau social des parents (unité : en %) Niveau social global mixte 18,6 % Niveau social global favorisé 14,2 % Niveau social global défavorisé 67,2 % (Nr 10,5%) Réseau social Près de trois jeunes sur dix pratiquent des activités hors formation Sur le temps libre hors activités réalisées en formation, plus d'un élève sur quatre (28,8 %) déclare participer régulièrement à des activités en groupe ou en association (5,9 % ne répondent pas à cette question). Parmi eux, huit sur dix ont une activité sportive, en 2 e position mais très loin derrière les activités culturelles ou artistiques (23,5 %) et enfin les autre activités. Tableau 14. Nature des activités pratiquées pendant leur temps libre (Plusieurs activités possibles) Effectifs % Activités sportives 65 80,2 Activités culturelles ou artistiques 19 23,5 Activités religieuses 14 17,3 Activités humanitaires 3 3,7 Autres associatives 3 3,7 Activités syndicales ou politiques 0 0,0 Nr : 2,4 % Page 28

29 5.2.4 Qualité de vie et estime de soi La qualité de vie est définie, selon l Organisation mondiale de la santé, comme la «façon dont les individus perçoivent leur position dans la vie, dans le contexte de la culture et du système de valeurs dans lesquels ils vivent en relation avec leurs buts, leurs attentes, leurs normes et préoccupations». Les déterminants de la qualité de vie sont multiples : «c est un concept très large influencé de manière complexe par la santé physique du sujet, son état psychologique, son niveau d indépendance, ses relations sociales, ainsi que sa relation aux éléments essentiels à son environnement» Qualité de vie : score de Duke Les jeunes suivis en ER2C ont une perception de leur santé, quelle que soit la dimension considérée, moyennement élevée Le Score de DUKE Le profil de santé de Duke (Duke health profile - The Duke) permet d évaluer la santé sous diverses composantes, physique, mentale et sociale. Il a pour objectifs d établir : - une mesure quantitative de la qualité de vie en rapport avec la santé - une comparaison statistique de la qualité de vie de différents groupes de population - une mesure des risques relatifs de dégradation de la qualité de vie en rapport avec la santé selon l'exposition aux risques ou aux déterminants - une objectivation scientifiquement validée de demandes non exprimées - une évaluation de résultats des actions de santé. Cet indicateur, validé en France dans le cadre d'un Programme Hospitalier de Recherche Clinique du Ministère de la santé, se présente sous la forme d un questionnaire auto-administré de 17 questions auxquelles le sujet est invité à répondre. Les réponses sont regroupées sous huit dimensions : physique, mentale, sociale, générale, santé perçue, estime de soi, anxiété et dépression. On obtient ainsi, pour chaque sujet, un score compris entre 0 et 100 pour chaque dimension. Ce score correspond au degré de santé que perçoit le sujet dans le domaine de chacune des dimensions. Plus le score est élevé, plus la qualité de la santé perçue est bonne (sauf pour l anxiété et la dépression où c est l inverse). 4 Nutbeam D. Glossaire de la promotion de la santé. Copenhague : OMS, bureau régional de l Europe, 1999 : 36 p. Page 29

30 Si on compare aux seuls chiffres disponibles au niveau national du Baromètre Santé jeunes réalisés auprès des jeunes âgés de 15 à 30 ans, le score moyen de santé générale des jeunes en ER2C est moins favorable que celui observé au niveau national. De même, les scores moyens pour la santé physique et la santé mentale sont également moins favorables. Les jeunes des ER2C semblent se sentir dans un état d anxiété ou de dépression plus fort que la moyenne au niveau national. Graphique 9. Scores moyens des composantes de l échelle de qualité de vie (Duke) ER2C Baromètre Santé jeunes ,8 58,6 58,8 75,3 73,3 55,3 69,9 63,8 77,2 70,4 66,4 67,1 55,0 Lecture inversée 50, ,0 29, Santé générale Santé physique Santé mentale Santé sociale Santé perçue Estime de soi Anxiété Dépression Nr : de 6,5 % à 27,1 % Pensées suicidaires et tentatives de suicide Un élève sur dix a déjà eu des pensées suicidaires récemment Au cours des 12 derniers mois, un élève sur dix (10,9 %) dit avoir pensé au suicide (7,6 % ne se prononcent pas). Parmi les 33 jeunes ayant eu des pensées suicidaires, 56,3 % en ont parlé à une tierce personne dont les plus citées par ordre de fréquence sont : les amis (25,0 %), les parents (18,8 %), le compagnon/la compagne, un psychologue, un psychiatre, une autre personne de la famille (12,5 % chacun) et enfin le référent pour une personne (6,3 %). Au cours de leur vie, 39 élèves (13,0 %) ont fait au moins une tentative de suicide. Pour un quart d entre eux (27,6 %), cet acte est récent. Page 30

31 Tableau 15. Suicide et pensée suicidaire Effectifs % % Nr A pensé au suicide au cours des 12 derniers mois 33 10,9 1,3 Dont «En a parlé à quelqu un la dernière fois» 18 56,3 3,0 A fait une tentative de suicide au cours de sa vie : 39 13,0 Oui, une fois 24 8,0 2,3 Oui, plusieurs 15 5,0 Dernière tentative de suicide a eu lieu au cours des 12 derniers mois 8 27,6 25, Capacités à faire face aux difficultés Plus de la moitié des jeunes se déclarent être en bonne capacité à faire face aux difficultés 43,2 % des jeunes en ER2c jugent leurs capacités à faire face aux difficultés «passables» à «plutôt mauvaises». Plus d'un élève sur deux (52,6 %) évalue sa capacité à faire face aux difficultés de «plutôt bonne» à «très bonne». Tableau 16. Appréciation sur ses capacités à faire face aux difficultés Capacités à faire face aux difficultés Effectifs % Très bonnes 36 12,5 Plutôt bonnes ,1 Passables ,2 Plutôt mauvaises 23 8,0 Ne se prononce pas 12 4,2 Total ,0 Nr : 6,2 % Pour le graphique ci-après, nous avons retenu pour la pensée suicidaire deux groupes : le premier regroupe les jeunes ayant déclaré avoir eu une pensée suicidaire au moins une fois au cours de l année écoulée ; le deuxième est composé des jeunes n ayant pas eu de pensée suicidaire et ceux ne se prononçant pas. Page 31

32 La même chose a été faite pour l item «avoir fait une tentative de suicide au moins une fois au cours de sa vie». Pour la capacité à faire face aux difficultés, il a été considéré deux modalités : une regroupant les jeunes ayant une capacité à faire face aux difficultés «plutôt bonne» à «très bonne» et l autre composé des jeunes ayant une capacité «plutôt mauvaise» ou «passable» et ceux ne se prononçant pas sur cet item. Il y a un lien statistiquement significatif entre la pensée suicidaire (respectivement la tentative de suicide) et la capacité à faire face aux difficultés dans la vie (p<0,05). Les jeunes qui ont eu des pensées suicidaires se sentent moins en capacité à faire face aux difficultés (68,8 %) que les autres (44,5 %). Dans des mêmes proportions, le même constat est observé pour une tentative de suicide au moins une fois au cours de sa vie : 68,4 % contre 44,1 %. Graphique 10. Autoévaluation de la capacité à faire face aux difficultés selon la pensée suicidaire et la tentative de suicide (unité : en %) Plutôt bonne à très bonne Plutôt mauvaise à passable 68,8 % 44,5 % 68,4 % 44,1 % 31,3 % 55,5 % 31,6 % 55,9 % Oui Autres Oui Autres Pensée suicidaire au moins une fois au cours de l année écoulée Tentative de suicide au moins une fois au cours de leur vie Attitudes déclarées pour faire face au stress «En parler avec d autres personnes» est la première attitude adoptée par les jeunes pour faire face au stress Pour évaluer la capacité à faire face au stress, plusieurs attitudes ont été proposées aux jeunes. Le premier comportement adopté pour faire face au stress par les jeunes est d en parler avec d autres personnes (58,8 % des jeunes). Vient le recours à la toile (internet ou jeux vidéo) dans la moitié des cas (49,3 %). Quatre jeunes sur dix (42,5 %) ont recours au tabac pour surmonter le stress et un tiers à de l activité physique (32,7 %). Page 32

33 Tableau 17. Les attitudes adoptées par pour faire face au stress (Plusieurs attitudes possibles) Effectifs % En parle avec des personnes ,8 Surfe, chatte sur Internet ou joue aux jeux vidéo ,3 Fume plus que d habitude ,5 Fait de l exercice physique 96 32,7 Mange plus que d habitude 90 30,6 Evite la compagnie 80 27,2 Consomme d autres drogues 40 13,7 Consomme plus d alcool que d habitude 30 10,2 Consomme des médicaments 16 5,4 (Nr : 3,9 %) Sentiment d exclusion ou de mise à l écart Un tiers des jeunes ont eu un sentiment d exclusion pour leur apparence physique Une question a été posée afin d'estimer la perception d exclusion ou de discrimination que ressentent les élèves des ER2C. L apparence physique est le principal motif du sentiment d exclusion : un tiers a déclaré en être victime (34,0 %). Les remarques à caractère raciste sont la deuxième source de ce sentiment d exclusion pour plus de 2 sur 10 (22,4 %) avant la religion (14,6 %). Ces situations ressenties comme discriminantes ou excluantes ont été vécues au cours des 30 derniers jours pour 42,3 % d entre eux. Tableau 18. Au cours de votre vie, vous est-il arrivé de vous sentir exclu(e) ou mis(e) à l écart en raison de? Motifs d exclusion Effectifs concernés % Votre apparence physique ,0 Des remarques à caractère raciste 66 22,4 Votre religion 43 14,6 Votre orientation sexuelle 22 7,5 Votre handicap 17 5,8 Des remarques à caractère sexiste 14 4,8 Page 33

34 5.2.5 Corpulence et conduites alimentaires Un jeune sur cinq est en surpoids ou en obésité A partir du calcul de l indice de masse corporelle (IMC = Poids /Taille² où le poids et la taille sont des données déclaratives 5 ), la corpulence des jeunes peut être caractérisée en référence aux normes internationales. Globalement, 16,0 % des jeunes présentent un surpoids et 5,4 % une obésité. La prévalence de la surcharge pondérale (surpoids ou obésité) des jeunes en ER2C est de 21,4 %. Les différences selon le sexe ne sont pas significatives. Selon l enquête Obépi (données déclaratives), la prévalence du surpoids et de l obésité chez les français âgés de 18 ans et plus sont respectivement de 32,3 % et de 15,0 %. En Languedoc-Roussillon, la prévalence de l obésité est au-dessus de la moyenne nationale (15,6 % contre 15,0 %). Tableau 19. Corpulence selon le sexe (normes IOTF) Valeur de l IMC Garçons Filles Ensemble Maigreur : IMC < 18,5 12,8 13,5 13,2 Normal : 18,5 IMC < 25 68,1 63,8 65,4 Surpoids : 25 IMC < 30 14,9 16,6 16,0 Obésité : IMC 30 4,3 6,1 5,4 Total 100,0 % 100,0 % 100,0 % Nr : 16,0 % Auto appréciation du poids Les filles ont plus de mal que les garçons à percevoir leur maigreur. En revanche, pour les garçons c est plutôt leur surcharge pondérale Interrogés sur la perception de leur poids, 44,9 % des jeunes se trouvent à peu près du bon poids. Trois sur dix (30,2 %) se sentent un peu «trop gros (se)» et un sur cinq «maigre». L'appréciation de son poids est liée au sexe du répondant de manière très significative (p<0,05), 45,1 % des filles s'estiment en surcharge pondérale alors que les garçons ne sont que près d un sur cinq (18,8 %) dans ce cas. A l opposé, ils sont un tiers (32,7 %) à se considérer maigres (les filles sont 12,2 % dans ce cas). 5 De nombreuses études ont démontré que les données déclaratives du poids et de la taille apportaient une sous-estimation ou une sur estimation de la corpulence. En effet, le poids déclaré est souvent sous-estimé et la taille déclarée surestimée. 6 INSERM, Institut Roche, Kantar Health. Obépi Enquête épidémiologique nationale sur le surpoids et l obésité. 6 ème édition, 2012, 60 p. Etude en ligne sur le site internet : Page 34

35 Tableau 20. Auto appréciation de la corpulence "Vous trouvez vous?" Garçons Filles Ensemble Effectifs % Effectifs % Effectifs % Maigre 33 32, , ,0 A peu près du bon poids 49 48, , ,9 Un peu trop gros (se) 17 16, , ,2 Beaucoup trop gros (se) 2 2,0 11 6,7 13 4,9 Total , , ,0 Nr : 13,4 % Il a été intéressant de rapprocher la corpulence déclarée de l auto appréciation de celle-ci. Si la perception de son poids est très liée à la corpulence calculée. Des écarts selon le sexe apparaissent néanmoins (p<0,05). Les filles ont plus de mal que les garçons à percevoir leur maigreur de manière objective. Chez les filles de corpulence maigre, 47,6 % se considèrent de bon poids ou «un peu trop grosse» contre 18,2 % chez les garçons. En revanche, les garçons ont plus de mal que les filles à identifier leur surcharge pondérale. Chez les filles en surpoids, près d une sur cinq (19,2 %) se considère de poids normal contre 57,1 % chez les garçons. Graphique 11. Perception de son poids selon la corpulence calculée par l IMC* par sexe (unité : en %) Chez les garçons Chez les filles Obèse 75,0 % 25,0 % Obèse 30,0 % 70,0 % Surpoids 57,1 % 42,9 % Surpoids 19,2 % 76,9 % 3,8 % Normal 37,3 % 49,2 % 11,9 % 1,7 % Normal 6,7 % 56,2 % 36,0 % 1,1 % Maigre 81,8 % 18,2 % Maigre 52,4 % 38,1 % 9,5 % 0% 20% 40% 60% 80% 100% 0% 20% 40% 60% 80% 100% De poids insuffisant Un peu trop gros Du bon poids Beaucoup trop gros De poids insuffisant Un peu trop gros Du bon poids Beaucoup trop gros *IMC calculé à partir du poids et de la taille déclarée Page 35

36 Difficultés autour des comportements alimentaires Quatre jeunes sur neuf ont connu au moins une fois dans l année écoulée une situation d insécurité alimentaire Afin de mieux appréhender selon le sexe, le comportement alimentaire au cours des 12 derniers mois, un regroupement en trois modalités de réponses, jamais / rarement / (assez ou très) souvent, a été réalisé. Ceux qui ne se sont pas prononcés ont été mis dans le groupe jamais. La plupart de ces comportements ne diffèrent pas selon le sexe. Par contre, les garçons sont deux fois plus nombreux que les filles à «manger en cachette», alors qu'elles sont plus nombreuses à «n avoir aucune envie de manger» (p<0,05). En terme d insécurité alimentaire, 37,0 % des jeunes suivis en ER2C ont déjà vécu au moins une fois de ne pas avoir pu manger à sa faim dans l année écoulée et un quart des jeunes (24,0 %) a demandé de l aide au moins une fois dans l année écoulée pour obtenir de quoi manger. Ils sont ainsi 43,1 % à avoir connu au moins une fois dans l année écoulée une de ces deux situations d insécurité alimentaire voire les deux à la fois. Tableau 21. Comportements alimentaires au cours des 12 derniers mois Manger énormément avec peine pour vous arrêter Vous faire vomir volontairement Garçons Filles Ensemble P (différence Effectifs % Effectifs % Effectifs % fille/garçon) Jamais 64 58, , ,2 Rarement 28 25, , ,0 Souvent 17 15, , ,8 Total , , ,0 Jamais , , ,0 Rarement 4 3,6 6 3,4 10 3,5 Souvent 2 1,8 11 6,2 13 4,5 Total , , ,0 Redouter de commencer à manger de peur de ne pas pouvoir vous arrêter Jamais 97 89, , ,7 Rarement 6 5,5 17 9,6 23 8,0 Souvent 6 5,5 12 6,7 18 6,3 Total , , ,0 Manger en cachette Jamais 83 75, , ,6 Rarement 7 6,4 15 8,4 22 7,6 Souvent 20 18,2 14 7, ,8 Total , , ,0 NS NS NS p<0,05 Page 36

37 N avoir aucune envie de manger Garçons Filles Ensemble P (différence Effectifs % Effectifs % Effectifs % fille/garçon) Jamais 48 44, , ,1 Rarement 31 28, , ,0 Souvent 29 26, , ,9 Total , , ,0 De manquer d appétit Jamais 45 42, , ,5 Rarement 30 28, , ,9 Souvent 31 29, , ,7 Total , , ,0 De ne pouvoir manger à sa faim Jamais 66 61, , ,0 Rarement 19 17, , ,4 Souvent 23 21, , ,6 Total , , ,0 De demander de l aide pour obtenir de quoi manger Jamais 83 77, , ,0 Rarement 11 10, , ,7 Souvent 13 12, , ,3 Total , , ,0 p<0,05 NS NS NS Nr : entre 5,9 % et 7,5 % Prise habituelle des repas La majorité des jeunes suivis en ER2C prennent les repas à domicile Une question sur les habitudes de prise des trois repas quotidiens montre que la majorité des jeunes suivis en ER2C et ayant répondu à l enquête mangent à leur domicile ou chez leurs parents. Un jeune sur cinq prend son déjeuner sur le lieu de stage ou au sein de l école et dans la même proportion, dans un restaurant de type «fast food». Un élève a déclaré déjeuner habituellement dans son véhicule. Concernant le petit déjeuner, 22,6 % ne prennent pas de petit déjeuner, 4,8 % le prennent ailleurs que chez eux. Page 37

38 Tableau 22. Prise habituelle des repas (unité : en %) Petit déjeuner Midi Soir Chez moi, chez les parents 72,5 43,6 78,7 Restauration rapide (snack, kebab, ) 0,3 22,0 6,4 Ecole ou lieu de stage 1,0 22,3 0,7 Je saute le repas 22,6 5,7 4,6 Autres 3,5 6,4 9,6 Total 100,0 100,0 100,0 Nr : entre 6,2 % et 7,8 % Les addictions Tabac Quatre jeunes sur dix fument régulièrement plus de cinq cigarettes par jour Au moment de l enquête, près de six jeunes suivis en ER2C sur dix (56,0 %) déclarent fumer. Les garçons sont beaucoup plus nombreux que les filles à se déclarer fumeurs (69,6 % contre 47,0 %) (p<0,05). Graphique 12. Fumeurs actuellement de tabac (unité : en %) 80 % 69, ,0 56, Garçons Filles Ensemble Nr : 1,3 % Plus de la moitié des jeunes enquêtés (53,6 %) sont des fumeurs réguliers, (au moins une cigarette par jour) et environ quatre jeunes sur dix (38,7 %) consomment plus de cinq cigarettes par jour. Page 38

39 En ne considérant que les fumeurs, 16,6 % ne souhaitent pas du tout arrêter le tabac, près d'un fumeur sur deux (48,4 %) aimerait abandonner la cigarette mais plus tard et 35,0 % souhaiteraient arrêter maintenant. La volonté de sevrage tabagique ne diffère pas entre garçons et filles. Tableau 23. Consommation actuelle de tabac (unité : en %) Effectifs % Ne fume pas ,0 Moins d une cigarette/semaine 2 0,7 Moins d une cigarette/jour 5 1,7 1 à 5 cigarettes/jour 45 14,9 6 à 10 cigarettes/jour 53 17,5 11 à 20 cigarettes/jour 50 16,6 Plus de 20 cigarettes/jour 14 4,6 Total ,0 Nr : 1,3 % Alcool Consommation d alcool La moitié des jeunes ont déclaré être des buveurs d alcool Moins de la moitié des jeunes (48,3 %) déclarent ne jamais boire d'alcool. Les garçons sont plus nombreux à se déclarer comme buveurs que les filles (63,2 % contre 45,1 % pour les filles) (p<0,05). Graphique 13. Expérimentation d'alcool (unité : en %) % ,2 51,7 45,1 Garçons Filles Ensemble Nr : 2,0 % Page 39

40 Lieu où a été bu de l alcool pour la dernière fois Le premier lieu de consommation d alcool est le domicile des jeunes Interrogés sur les lieux et circonstances de la dernière consommation d alcool, les jeunes indiquent boire avant tout chez eux (15,1 % de l ensemble des jeunes) puis en discothèque (12,4 %) ou chez quelqu un d autre (11,0 %). Tableau 24. Lieux et situation de la dernière consommation d alcool Effectifs % Ne bois jamais d alcool ,5 Chez moi 45 15,1 En discothèque 37 12,4 Chez quelqu un 33 11,0 Dans un bar ou un pub 15 5,0 Dans une zone ouverte (dehors) 15 5,0 En rave party 5 1,7 Dans un restaurant 2 0,7 Autres endroits (soirée, fête, non précisé ) 2 0,7 Total ,0 Nr : 2,3 % Consommation excessive d alcool et ivresses répétées Un tiers des jeunes sont des buveurs à consommation excessive d alcool Le binge drinking ou consommation excessive d alcool Le Pr. Dally, Président du Collège Scientifique de l OFDT rappelle les complications médicales graves pouvant survenir lors de ces intoxications aiguës : coma éthylique, décès dans certains cas exceptionnels, traumatismes, troubles respiratoires "On peut considérer le binge drinking comme un indicateur des consommations d alcool à problème, de la santé psychique des jeunes ou encore des futures dépendances. Mais surtout, ce mode de consommation et les troubles du comportement qui lui sont associés sont la principale cause de dangerosité sociale de l alcool". A ce sujet, le Dr Philippe Batel déclarait que "La consommation excessive ponctuelle et festive n expose pas aux mêmes dangers que la consommation régulière d alcool. La perte de contrôle, les comportements violents et impulsifs peuvent se révéler dangereux pour les autres mais également pour soi. Au-delà des accidents de la route ou de sport, le jeune éméché devient la victime idéale de rixes, de manipulations et de violences physiques, morales ou sexuelles". Ces excès peuvent également sensibiliser sur le long terme le cerveau aux effets de l alcool. Page 40

41 Les tableaux ci-après montrent les fréquences de la consommation excessive et de l'ivresse au cours du mois avant l'enquête. L alcoolisation excessive ou " binge drinking " est définie par la prise d au moins 5 verres d alcool en une seule occasion. Cette pratique a concerné près d un tiers des jeunes enquêtés (32,7 %) au cours du mois précédant l enquête. Seulement 9,6 % ont eu une telle pratique une seule fois au cours du mois écoulé, par contre 8,1 % des jeunes ont eu une alcoolisation excessive 6 fois et plus dans le mois. Tableau 25. Consommation excessive d alcool "binge drinking" au cours des 30 derniers jours Effectifs % Ne bois jamais d alcool ,8 Buveurs occasionnels* 55 18,5 Buveurs à consommation excessive 97 32,7 Une fois 28 9,6 Deux fois 21 7,1 De 3 à 5 fois 24 8,1 De 6 à 9 fois 11 3,7 10 fois ou plus 13 4,4 Total ,0 Nr : 2,9 % * Jeunes qui se déclarent buveurs et ne pas avoir eu de consommation excessive d alcool au cours des derniers 30 jours au moment de l enquête Lorsqu on regroupe les modalités de réponse sur la consommation excessive d alcool, les garçons sont plus nombreux à avoir un comportement excessif vis-à-vis de l alcool que les filles. Et plus particulièrement, ils sont plus nombreux à avoir eu un "binge drinking" (au moins trois fois) dans le mois écoulé que les filles (25,0 % des garçons contre 10,9 % des filles - p<0,05). Tableau 26. Consommation excessive d alcool par sexe dans le mois écoulé avant l enquête Garçons Filles Ensemble Effectifs % Effectifs % Effectifs % Aucune fois* 57 50, , ,1 De 1 à 2 fois 27 24, , ,6 3 fois ou plus 28 25, , ,3 Total , , ,0 *Ne boit jamais ou buveurs occasionnels Page 41

42 Près d'un jeune sur quatre (23,3 %) a été ivre au moins une fois au cours du dernier mois de consommation. Là encore, les garçons sont plus importants en nombre et même trois fois plus nombreux que les filles à avoir été ivres au moins trois fois dans le mois écoulé (p<0,05). Tableau 27. Ivresse au cours des 30 derniers jours Effectifs % Aucune fois ,7 A été ivre au moins une fois 69 23,3 % Une à 2 fois 46 15,6 De 3 à 5 fois 17 5,7 De 6 à 9 fois 3 1,0 10 fois ou plus 3 1,0 Total ,0 Nr : 3,3 % Graphique 14. Ivresse par sexe (unité : en %) 100,0 80,0 % 63,9 83,6 76,5 60,0 40,0 20,0 0,0 21,6 12,0 15,6 13,5 4,4 7,8 Garçons Filles Ensemble Aucune fois De 1 à 2 fois 3 fois ou plus Nr : 3,6 % Représentations de l alcoolisation chez les jeunes suivis en ER2C Une proportion importante de jeunes sont dans le déni du risque lié à la prise d alcool et sont plutôt dans la valorisation du produit Qu ils soient consommateurs d alcool ou pas, les jeunes suivis en ER2C au moment de l enquête ont été interrogés sur différentes représentations de l alcool en termes de faits ou de méfaits. Page 42

43 Les résultats montrent : la persistance du déni de risque lié à la prise d alcool ; qu il s agisse du risque sur la santé (plus ou près d un tiers juge impossible ou presque impossible d avoir des problèmes de santé, de se sentir malade et la moitié nie le risque de coma). Quatre jeunes sur dix nient le risque d accident de la route et plus de la moitié, de comportement non contrôlé. Enfin, une proportion importante de jeunes nie le risque encouru d avoir des problèmes avec les services de police (41,1 % nient pouvoir avoir des problèmes avec la police). Une valorisation de l alcool par la certitude affirmée (à peu près sûr et sûr) de ses effets «positifs» dans l esprit des élèves : s amuser beaucoup (55,0 %), oublier ses problèmes (48,7 %) se sentir plus ouvert (44,5 %), plus sûr de soi (38,8 %) ou se sentir heureux (35,3 %), se sentir calmé (27,3 %). Tableau 28. Représentations des jeunes suivis en ER2C au moment de l enquête vis-à vis de l alcool Impossible Presque A peu près Possible impossible sûr Sûr M amuser beaucoup 13,9 5,0 26,1 15,1 39,9 Avoir la gueule de bois 19,0 5,5 26,6 13,1 35,9 Oublier mes problèmes 22,3 6,7 22,3 17,6 31,1 Me sentir plus ouvert et amical 18,1 6,7 30,7 15,1 29,4 Avoir des problèmes de santé 22,2 10,0 26,4 11,7 29,7 Risquer l accident route 33,5 5,9 20,9 9,6 30,1 Me sentir plus sûr de moi 25,4 7,8 28,0 16,4 22,4 Me sentir malade 23,0 9,6 30,1 14,6 22,6 Faire quelque chose que je regrette ensuite 29,7 6,9 27,6 9,8 26,0 Me sentir heureux 28,9 6,4 29,4 15,7 19,6 Avoir des problèmes avec police 34,7 7,2 25,4 8,9 23,7 Ne pas pouvoir m arrêter de boire 44,0 8,2 19,0 11,2 17,7 Me sentir calmé 36,4 6,9 29,4 8,7 18,6 Tomber dans le coma 39,7 8,7 24,8 4,5 22,3 Nr : 21,0 % Page 43

44 Drogues et médicaments : initiation et usage Expérimentation de produits illicites ou de médicaments Le cannabis est le produit illicite le plus essayé par les jeunes Plus d'un jeune suivi en ER2C sur deux (52,7 %) a déjà expérimenté au moins une fois une drogue (produits illicites ou médicaments). Presque quatre sur dix (38,5 %) ont essayé un ou deux produits (un jeune a essayé dix drogues différentes et trois ont expérimenté onze des douze produits proposés dans le questionnaire). Le produit le plus souvent essayé est le cannabis, pour 48,8 % des jeunes. Puis, viennent des expérimentations moins fréquentes (2,5 fois moins souvent que le cannabis) qui sont la famille des tranquillisants et des somnifères (18,9 %) et la cocaïne (12,5 %). La consommation de champignons, datura, d'amphétamines, de Poppers, d ecstasy ne sont pas des usages anecdotiques chez ces usagers, elle varie de 6 % à 9 %. Pour les initiés, l âge moyen à la 1 ère prise de l un de ces produits est de 15,6 ans *± 2,5]. Le plus jeune avait 9 ans et le plus âgé avait 24 ans. Graphique 15. Drogues et médicaments déclarés avoir été essayés par les jeunes suivis en ER2C au moment de l enquête (unité : en %) Cannabis 48,8 Tranquillisants ou somnifères Cocaïne Champignons, Datura Amphétamines Poppers Ecstasy, MDMA Produits à sniffer ou à inhaler LSD ou acide Crack Méthadone, Subutex Héroïne 18,9 12,5 8,8 8,1 7,8 6,4 5,4 4,7 3,7 3,7 2,7 % Nr : 3,7 % Page 44

45 Au moment de l enquête, la dernière prise d un produit illicite ou d un produit de la famille des tranquillisants et des somnifères a été effectuée majoritairement chez une tierce personne : cela concerne un jeune sur trois (33,1 %) parmi les jeunes ayant essayé un ou plusieurs drogues. Tableau 29. Lieu de la dernière consommation de drogue ou de médicaments des jeunes ayant essayé au moins une fois un ou plusieurs produits Effectifs % Chez quelqu un 49 33,1 Dehors (rue, parc, plage, zone ouverte) 46 31,1 Chez moi 44 29,7 En discothèque 8 5,4 En rave party 1 0,7 Total ,0 Nr : 5,1 % Usage de cannabis Près de trois jeunes sur dix déclarent un usage de cannabis au cours du mois écoulé Deux profils de consommateurs de cannabis se distinguent : ceux dont on peut penser que la consommation reste occasionnelle : 71,8 % n en ont pas consommé depuis 1 mois ; et 22,0 % le consomment plus de deux fois par mois (dont 11,0 % en font une consommation quotidienne). Tableau 30. Fréquence de consommation du cannabis au cours des 30 derniers jours de l ensemble des jeunes suivis en ER2C au moment de l enquête Effectifs % Aucune fois ou aucune consommation depuis un mois ,8 Usage récent mais non régulier 39 13,4 1 à 2 fois/mois 18 6,2 3 à 5 fois/mois 14 4,8 6 à 9 fois/mois 7 2,4 Usage régulier (au moins 10 fois) 43 14,8 10 à 29 fois/mois 11 3,8 1 fois/jour 6 2,1 Plusieurs fois/jour 26 8,9 Total ,0 Nr : 4,9 % Page 45

46 Au moment de l enquête, moins de la moitié des jeunes suivis en ER2C (48,8 %) ont déclaré avoir essayé du cannabis au moins une fois au cours de leur vie. Ils sont plus que 28,2 % à déclarer avoir consommé du cannabis au moins une fois au cours des trente derniers jours et 14,8 % à avoir un usage régulier d au moins dix fois au cours du mois écoulé. La consommation de cannabis concerne plus fréquemment les garçons que les filles. En effet, 61,5 % des garçons déclarent avoir expérimenté le cannabis contre 40,2 % des filles (p<0,05). Les garçons ont une consommation régulière de cannabis plus importante que les filles : 26,6 % des garçons en ont consommé au moins dix fois au cours du mois écoulé contre 7,8 % des filles (p<0,05). Graphique 16. Consommation de cannabis parmi l ensemble des jeunes (unité : en %) 100% Usage régulier*** Expérimentation seul* Usage occasionnel** Jamais consommé 80% 60% 40% 20% 0% 38,5 51,8 59,8 18,4 16,5 19,8 20,7 13,6 26,6 11,7 7,8 14,8 Garçons Filles Ensemble Nr : 5,0 % * avoir consommé du cannabis au moins une fois au cours de la vie et ne pas en avoir consommé au cours du mois écoulé ** avoir consommé du cannabis au moins une fois et moins de 10 fois au cours des 30 derniers jours écoulés *** avoir consommé du cannabis au moins 10 fois au cours des 30 derniers jours écoulés Page 46

47 Prise de stimulant ou remontant avant un examen ou un entretien Un jeune sur trente a l habitude de prendre un stimulant ou un remontant avant un examen ou un entretien Une dizaine d'individus (3,7 %) déclare avoir l habitude de prendre un stimulant ou un remontant avant un examen ou un entretien (11,4 % n ont pas répondu à la question). Graphique 17. Prise de stimulant ou de remontant des jeunes suivis en ER2C au moment de l enquête (Unité : en %) Oui 3,7 % Non 96,3 % Consommation de calmants, d antidépresseurs ou de somnifères Un jeune sur six prend des antidépresseurs, des calmants ou des somnifères Plus de huit jeunes sur dix (83,3 %) ont déclaré ne pas consommer de calmants, d antidépresseurs ou de somnifères et 16,7 % en prendre (pas d'effet lié au sexe). Parmi ces 46 consommateurs, pour près du tiers (31,7 %), cette prise est sans prescription médicale. Tableau 31. Prescription de calmants parmi les jeunes consommateurs de calmants, d antidépresseurs ou de somnifères Effectifs % Non 13 31,7 Oui pour une durée inférieure à 3 semaines 15 36,6 Oui pendant 3 semaines ou plus 13 31,7 Total ,0 Nr : 10,9 % Page 47

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