MAURITANIE Marcellin Ndong Ntah / m.ndongntah@afdb.org Souleman Boukar / souleman.boukar@undp.org.

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1 MAURITANIE 2014 Marcellin Ndong Ntah / m.ndongntah@afdb.org Souleman Boukar / souleman.boukar@undp.org

2 Mauritanie MAURITANIE Le dynamisme de 2012 s est poursuivi en 2013 avec un taux de croissance estimé à 6.8 % et de bonnes perspectives à court terme. Malgré les indicateurs économiques favorables, les chances d atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) à l horizon 2015 reste mitigées. Des progrès ont été enregistrés pour les cibles liées à l éducation, mais beaucoup reste à faire pour la santé. La Mauritanie devra intensifier les réformes structurelles et développer une véritable politique d innovation, afin de diversifier sa base productive et passer à des étapes de plus forte valeur ajoutée dans les chaînes de valeur mondiales (CVM). Vue d ensemble Le dynamisme affiché en 2012 s est poursuivi en L agriculture, la production minière et le bâtiment et travaux publics (BTP) ont tiré l activité. La croissance est estimée à 6.8 % en 2013 et projetée à 6.9 % et 7.3 % en 2014 et Ces perspectives favorables s appuient sur une série d hypothèses optimistes : les nouveaux gisements de fer dont dispose le secteur minier, de bonnes conditions climatiques et l impact positif du nouvel accord de pêche passé en octobre 2013 avec l Union européenne (UE). Des retombées sont également attendues de la table ronde de Bruxelles, qui s est tenue en 2010 pour financer le programme économique et social du gouvernement dans le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP III). Cependant, plusieurs risques persistent à long terme, l économie demeurant vulnérable à l évolution des termes de l échange. L année 2013 a été marquée par l exécution satisfaisante du programme triennal appuyé par la Facilité élargie de crédit (FEC), qui s est achevé en juin Les autorités nationales en ont respecté la quasi-totalité des critères quantitatifs de réalisation. Les réserves officielles ont atteint l équivalent de 7.3 mois d importations fin En plus d une bonne performance budgétaire, la stabilité macroéconomique a été soutenue par une politique monétaire prudente, visant à résorber les pressions inflationnistes résultant de la surliquidité bancaire. Le dynamisme économique semble avoir déclenché la dynamique de l emploi. Le taux de chômage global s élève à 10.1 %, selon l Enquête nationale de référence sur l emploi et le secteur informel (ENRE/SI), menée en 2012 et publiée en Un niveau nettement inférieur au chiffre de 32 %, avancé pour le chômage par l Enquête permanente sur les conditions de vie des ménages (EPCV) de Un tel écart s explique par les méthodologies différentes des deux enquêtes. Les résultats de l ENRE/SI paraissent encourageants, même si le marché du travail pose encore des défis structurels. Le secteur informel reste en effet prépondérant, puisqu il emploie 96 % des actifs du secteur privé non agricole. La part de l emploi vulnérable (53 %) s avère elle aussi préoccupante. En outre, certains des OMD fixés à l horizon 2015 semblent difficiles à atteindre, sur la santé notamment. Des progrès significatifs n en ont pas moins été réalisés en matière d éducation, d adduction d eau potable, d assainissement et d égalité des sexes. La participation du pays aux CVM est freinée par plusieurs obstacles, dont le niveau des infrastructures et la faible valorisation des ressources naturelles exportées. L action des pouvoirs publics devra consister en priorité à lever ces contraintes, ainsi qu à mettre en œuvre une véritable politique d innovation pour diversifier l économie. 2 Perspectives économiques en Afrique BAfD, OCDE, PNUD 2014

3 % 14 Figure 1. Taux de croissance du PIB réel Taux de croissance du PIB réel (%) Afrique du Nord (%) Afrique (%) Mauritanie (e) 2014(p) 2015(p) Source : BAfD, Département Statistique PEA. Estimations (e) ; prévisions (p). Tableau 1. Indicateurs macroéconomiques (e) 2014(p) 2015(p) Croissance du PIB Taux de croissance du PIB réel par habitant Inflation Solde budgétaire (% PIB) Compte courant (% PIB) Source : Données des administrations nationales ; calculs des auteurs pour les estimations (e) et les prévisions (p). Développements récents et perspectives Le rebond de l activité économique observé en 2012 s est poursuivi en 2013 avec un taux de croissance réel du PIB estimé à 6.8 %. La production de fer, principale exportation, a connu une performance record. Les exportations ont atteint un niveau de 13 millions de tonnes en 2013, en raison de la forte demande chinoise. L économie mauritanienne a fait preuve d une certaine résilience en affichant un taux de croissance positif pour la troisième année consécutive, estimé à 6.8 % en Cette performance résulte de la bonne pluviométrie qui a bénéficié à l agriculture, mais aussi du dynamisme du BTP, soutenu par les grands projets d investissement publics et le rebond des activités minières. Bénéficiant d une conjoncture favorable, le secteur minier a enregistré une croissance réelle de 3.7 % en 2013 contre 0.3 % en 2012, marquant ainsi une nette reprise. La production a augmenté de 3.7 % pour le fer (contre 2.7 % en 2012), de 3.3 % pour le cuivre (contre -0.5 % en 2012) et de 3.2 % pour l or (contre un recul de 10 % en 2012). Après une forte hausse de 53.3 % observée en 2012, après la sécheresse de 2011, la production agricole s est quelque peu stabilisée en 2013 avec une croissance de 4.7 %. L année 2014 s annonce cependant difficile car les résultats de BAfD, OCDE, PNUD 2014 Perspectives économiques en Afrique 3

4 Mauritanie l enquête de suivi de la sécurité alimentaire réalisée par le Programme alimentaire mondial et le Commissariat à la sécurité alimentaire (de la Mauritanie) en décembre 2013 révèlent la menace de l insécurité alimentaire. Avec l aide de la communauté internationale, une attention particulière est accordée à la fourniture des semences et des engrais en quantité suffisante aux agriculteurs afin de leur permettre de bien se préparer à la prochaine campagne agricole. Le renouvellement des accords de pêche avec l Union européenne (UE) et les politiques adoptées dans ce secteur visent à préserver la ressource halieutique. Elles devraient porter la croissance à 5 % en volume de prises en 2014, contre 6.6 % en 2013 et 14.8 % en Le secteur du BTP continue d être l un des moteurs de la croissance en 2013, affichant un taux de croissance de 14.7 % en 2013, après 15.6 % en 2012 en année constante (base 1985). Ce résultat est soutenu par un vaste programme d investissements publics, axé sur les grands travaux de désenclavement intérieur et extérieur (routes et aéroports), mais aussi par d importants investissements dans le secteur minier. Dans les services, les filières du commerce en gros et de détail, de la réparation automobile, de l hôtellerie et restauration ont connu une légère augmentation de 0.2 % entre 2008 et Elles n en représentent pas moins un pilier de l économie (11 % du PIB en moyenne). En 2014, les bonnes performances devraient s intensifier, avec un taux de croissance projeté de 6.9 %. L activité devrait être soutenue par le secteur minier, le BTP et les services, en dépit d une faible demande internationale. La mise en service d une seconde usine d enrichissement de minerais de fer (Guelb II) détenue par la Société nationale industrielle et minière de Mauritanie (SNIM, détenue majoritairement par l État) devrait permettre une forte croissance de la production et une mise à niveau de l ensemble des équipements. L exploitation de nouveaux gisements prévue par la SNIM assure de bonnes perspectives au secteur minier à l horizon Le secteur tertiaire devrait lui aussi enregistrer une croissance stable en 2014, projetée à 6.7 % contre 5.5 % en Le principal défi jusqu en 2015 consistera à assurer une croissance inclusive et durable. Le développement du secteur privé reste au centre des préoccupations, en particulier celui des petites et moyennes entreprises (PME), susceptibles de diversifier l économie et de contribuer à la création d emplois décents. Deux autres axes paraissent majeurs pour l ancrage du développement à moyen et long terme : la participation de la société civile et des communautés locales, ainsi que la gestion durable des ressources naturelles (minières et halieutiques). Tableau 2. PIB par secteur (en pourcentage du PIB) Agriculture, chasse, foresterie et pêche dont pêche Mines dont pétrôle Manufactures Electricité, gaz et eau Construction Vente en gros et de détail, hôtels et restaurants dont hôtels et restaurants Transports, entreposage et communications Finance, immobilier et services aux entreprises Services des administrations publiques Autres services Produit intérieur brut aux prix de base / au coût des facteurs Source : Données des administrations nationales. 4 Perspectives économiques en Afrique BAfD, OCDE, PNUD 2014

5 Politique macroéconomique Politique budgétaire Mauritanie La politique budgétaire en 2013 demeure axée sur la performance de l économie hors industries extractives, afin d assurer une position budgétaire soutenable à moyen terme. Le déficit budgétaire global est estimé à 3.7 % du PIB en 2013, contre un excédent de 0.8 % en Cette dégradation du solde de base par rapport aux prévisions du budget est intervenue malgré l augmentation des recettes fiscales. Elle s explique par le versement de la première tranche de la licence de pêche en 2012 et par une augmentation des dépenses d investissement. Les besoins en financements sont largement comblés par le financement non bancaire et les appuis extérieurs. La situation budgétaire de la Mauritanie est jugée soutenable en raison de la bonne performance des secteurs extractifs, des efforts de recouvrement fiscal, et d une gestion plus rigoureuse des dépenses publiques. En 2013, la réforme de l impôt sur le revenu a permis d augmenter les salaires après impôt tout en contenant la masse salariale. Les autorités ont ainsi relevé les seuils d exonération pour les plus bas salaires et augmenté le taux d imposition marginal pour les contribuables les plus riches. Les niches fiscales ont été supprimées dans le secteur minier. Une base juridique a été créée afin de taxer les transferts d actifs miniers entre non-résidents. La contraction des dépenses courantes s appuie sur plusieurs facteurs. D une part, la masse salariale a baissé de 0.5 point par rapport à 2012, s établissant à 7.6 % du PIB hors pétrole, suite à la création d une base de données qui recense les fonctionnaires. D autre part, la réforme graduelle des subventions aux carburants se fait ressentir. Enfin, les dépenses occasionnées par le programme Emel vont en se réduisant. Ce programme a été lancé en 2012 pour faire face aux conséquences de la crise alimentaire provoquée par la sécheresse de D un coût de 80 millions USD l année de son lancement, il a permis à plus de 1 million de personnes de bénéficier des subventions sur les prix des denrées alimentaires, par le biais des «boutiques de solidarité». Le budget 2014 entend poursuivre la consolidation budgétaire afin de financer la lutte contre la pauvreté, avec un niveau de dépenses publiques équivalent à 34.4 % du PIB. Les dépenses courantes devraient baisser environ d un point, à 23.2 % du PIB. La Loi de finances 2014 prévoit par ailleurs un niveau de dépenses en capital de 11.2 % du PIB contre 12.1 % en Celles ci seront financées sur ressources intérieures, représentant le poste le plus important avec milliards MRO (ouguiyas mauritaniens). Les années 2014 et 2015 devraient connaître un déficit budgétaire de l ordre de 2.1 % et 4.8 % du PIB respectivement. Tableau 3. Opérations financières de l État (en pourcentage du PIB) (e) 2014(p) 2015(p) Recettes totales (avec dons) Recettes fiscales Recettes pétrolières Dépenses totales (et prêts nets) (a) Dépenses courantes Sans les intérêts Salaires Paiement d'intérêts Dépenses en capital Solde primaire Solde global Note : a. Seuls les principaux postes de recettes et de dépenses sont détaillés. Source : Données des administrations nationales ; calculs des auteurs pour les estimations (e) et les prévisions (p). BAfD, OCDE, PNUD 2014 Perspectives économiques en Afrique 5

6 Mauritanie Plusieurs défis persistent en termes de gestion budgétaire. La dépendance vis-à-vis des recettes minières s avère dangereuse en raison de la volatilité des cours et du caractère non renouvelable de ces ressources. En outre, les actions menées dans le cadre du Schéma directeur de la réforme du système de gestion des finances publiques restent à finaliser avec notamment la nouvelle loi organique relative aux Lois de finances. Politique monétaire La politique monétaire a été caractérisée en 2013 par la prudence et la vigilance, pour résorber toute résurgence de pressions inflationnistes résultant de la surliquidité bancaire. À cet égard, la Banque centrale de Mauritanie (BCM) s est dotée d un instrument de gestion de la liquidité à court terme. Elle est autorisée, depuis juin 2013, à émettre des bons du trésor de sept jours chaque semaine, sur la base d une évaluation hebdomadaire du niveau de la liquidité bancaire, des conditions du crédit au secteur privé et des pressions inflationnistes. En conséquence, le taux d inflation a été contenu en 2013 à un niveau estimé à 4.1 %, en dépit de la poursuite du programme Emel. Le taux de change effectif réel de la devise nationale est resté stable sur les neuf premiers mois de l année 2013, selon la BCM. Fin septembre 2013, la masse monétaire s est établie à 460 milliards MRO (environ 1.66 milliard USD), soit un accroissement de 1.1 % en glissement annuel. La diminution des besoins de financement de l État s est traduite par une baisse des taux d intérêt des bons du Trésor, désormais inférieurs à 3 %. Selon la BCM, les réserves brutes internationales atteignent un niveau de millions USD en 2013, soit environ 7.3 mois d importations, contre 6.2 mois en Cette tendance devrait se poursuivre en Coopération économique, intégration régionale et commerce Membre de l Union du Maghreb arabe (UMA), la Mauritanie ne fait plus partie de la Communauté économique des États d Afrique de l Ouest (CEDEAO) depuis 2000, mais poursuit sa coopération avec les pays qui en sont membres. Des accords commerciaux bilatéraux ont été conclus avec les pays de ces deux zones : Algérie, Égypte, Maroc et Tunisie, mais aussi Gambie, Mali, Niger et Sénégal. La part du commerce régional demeure néanmoins très faible. La Chine et l UE sont les principaux clients de la Mauritanie. Le pays a signé en 2000 l accord de Cotonou régissant les relations commerciales entre l UE et les États d Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP). À ce titre, ses produits bénéficient d un traitement préférentiel sur le marché européen. La Mauritanie s est jointe à la CEDEAO pour les négociations avec l UE au sujet de l Accord de partenariat économique (APE). En tant que membre du groupe des pays les moins avancés (PMA) et des pays ACP, la Mauritanie a régulièrement bénéficié des programmes respectifs de l accord de Cotonou et du Système généralisé des préférences (SGP). Tableau 4. Comptes courants (en pourcentage du PIB) (e) 2014(p) 2015(p) Balance commerciale Exportations de biens (f.o.b.) Importations de biens (f.o.b.) Services Revenu des facteurs Transferts courants Solde des comptes courants Source : Données de la Banque centrale et des administrations nationales ; calculs des auteurs pour les estimations (e) et les prévisions (p). 6 Perspectives économiques en Afrique BAfD, OCDE, PNUD 2014

7 Le commerce extérieur mauritanien est caractérisé par une forte concentration, la libéralisation du régime des exportations et un accroissement de la prévisibilité du régime tarifaire, du fait de la réduction de l écart entre taux consolidés et taux appliqués. La balance commerciale a été déficitaire en 2013, de l ordre de 16 % du PIB. Les importations des industries extractives (plus de 46 % du total des importations de biens) sont en cause, avec la facture alimentaire et énergétique (32 %). Le déficit commercial devrait s amenuiser à 9.7 % du PIB en 2014 et 10.6 % en Mauritanie Le déficit du compte courant devrait être ramené à 27.1 % du PIB en 2014 et 26.7 % en 2015 contre 32.8 % en Il deviendra ainsi plus corrélé à l évolution de la balance commerciale. Politique de la dette Les ratios de la dette ont baissé en La dette extérieure s est établie à 62.8 % du PIB en 2013 contre 87.2 % en Quant à la dette publique, elle est passée de 94.2 % à 71.1 % du PIB sur la même période. De nouveaux emprunts non concessionnels ont été faits, comme le prêt de la Banque islamique de développement (BID) relatif à l extension d une centrale électrique à Nouakchott. Malgré tout, la dette publique et la dette extérieure restent sur une trajectoire soutenable en Le risque de surendettement est jugé modéré mais proche du risque élevé. D où la nécessité de continuer à mieux gérer la dette pour en préserver la viabilité à moyen terme. Un autre impératif découle de cette situation : l utilisation judicieuse des richesses naturelles en les consacrant à la réalisation de projets très rentables. À cet égard, les autorités nationales veillent à la mise en œuvre de la stratégie de gestion de la dette à moyen terme adoptée en 2012, qui insiste sur la nécessité de contracter des emprunts à des conditions concessionnelles pour financer les grands projets d infrastructure. Les perspectives favorables concernant la viabilité de la dette dépendent de la restructuration de la dette passive à l égard du fonds d investissement souverain du Koweït, le Kuwait Investment Authority (KIA), un organisme public. Les autorités continuent à faire un suivi étroit de ce dossier, et le scénario de référence repose sur l hypothèse que cette restructuration de dette aboutira à court terme. Quant à la dette intérieure, la maîtrise des déficits publics a permis de réduire très sensiblement le recours au financement intérieur, bancaire ou pas. Figure 2. Part de l encours de la dette extérieure dans le PIB et ratio du service de la dette sur les exportations % 140 Dette extérieure (publique et privée) /PIB Service de la dette /Exportations Source : FMI (WEO & Article IV). BAfD, OCDE, PNUD 2014 Perspectives économiques en Afrique 7

8 Mauritanie Gouvernance économique et politique Secteur privé Dans le classement Doing Business de la Banque mondiale, la Mauritanie occupe le 173 e rang en 2014 sur une liste de 189 pays, en recul de deux places par rapport à Des progrès ont cependant été faits : le coût de la création d une entreprise en pourcentage du revenu par an et par habitant est passé de % à % (contre une moyenne de % en Afrique subsaharienne). Les procédures ont été simplifiées, avec la suppression de l obligation de publication d avis de constitution d entreprise dans le journal officiel (en autorisant la publication par voie de mise en ligne ou d affichage public). Par ailleurs, le numéro d identification fiscale est devenu gratuit et une informatisation du registre de commerce est en cours. L instruction et la délivrance rapide d un certificat d investissement est désormais possible. Enfin, une zone franche a été créée à Nouadhibou, la seconde ville du pays. Toutefois, beaucoup reste à faire pour améliorer la performance du pays dans le rapport Doing Business. Il faudra réduire encore le nombre des procédures pour créer une entreprise et diminuer le montant du capital minimum à engager, parmi les plus élevés de la région. Secteur financier La BCM a lancé, depuis quelques années, un ensemble de réformes du cadre légal et règlementaire du système financier. Ces efforts de modernisation et de stabilité se sont poursuivis en L ouverture d agences a été encouragée en dehors de Nouakchott et de Nouadhibou en vue d augmenter la bancarisation, qui ne dépasse pas 4 % pour l instant. Le passage aux nouvelles normes comptables et financières internationales (International Accounting Standards/International Financial Reporting Standards IAS/IFRS) et aux normes prudentielles de Bâle II est en préparation. La fonction d audit et de contrôle interne au sein des banques a été renforcée, et le marché de change modernisé. En outre, une stratégie mise au point avec la Banque mondiale vise à consolider la stabilité du secteur bancaire et à renforcer le contrôle bancaire par l imposition de normes plus élevées de fonds propres. Les banques mauritaniennes disposent d importants volants de liquidités et sont bien capitalisées. L adhésion est générale aux principes fondamentaux de Bâle, et la BCM veille à faire respecter les exigences de fonds propres de Bâle I. La principale préoccupation réside dans la faible qualité des actifs. Les risquent paraissent cependant atténués par d importantes provisions, en particulier pour les prêts hérités du passé, qui représentent la majeure partie des créances douteuses. Le taux de bancarisation devrait augmenter, grâce aux campagnes de sensibilisation conduites par les banques, à l augmentation des guichets à travers le pays et au développement de la finance islamique. La croissance du crédit au secteur privé est estimée à 15.3 % en 2013 contre 14.6 % en Cette évolution a été facilitée par le rebond de l activité et l assouplissement de la politique monétaire. Le ratio du crédit au secteur privé par rapport au PIB a atteint un niveau comparable à la moyenne des pays d Afrique subsaharienne, mais il reste inférieur à celui des pays plus développés du Moyen-Orient et du Maghreb. Gestion du secteur public, institutions et réformes Afin de mieux maîtriser les dépenses salariales (environ 8 % du PIB en 2013), le gouvernement a assaini le fichier de la fonction publique et fait la lumière sur la situation réelle des effectifs. Pour améliorer l efficacité de l administration publique, l État a procédé à l audit organisationnel des ministères de l Éducation, des Finances et de la Santé. Il est prévu d étendre cette opération à l ensemble des ministères pour mieux orienter les départements sur leurs missions respectives et renforcer la gestion des ressources humaines. Plusieurs programmes de renforcement de 8 Perspectives économiques en Afrique BAfD, OCDE, PNUD 2014

9 capacité sont en cours d exécution, notamment le développement des nouvelles technologies pour faciliter l accès au public à l information. Les usagers peuvent consulter les sites internet des ministères et des entités publiques. Mauritanie La meilleure gestion des ressources humaines de l administration s est traduite par un plan de formation continue en Une revalorisation des salaires des fonctionnaires et des agents de l État a été faite, avec une augmentation et un réaménagement de la grille de l impôt sur les traitements et salaires (ITS). La mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLC) adoptée en décembre 2010 s est poursuivie en L Observatoire mauritanien de lutte contre la corruption (OMLC) a été mis en place. Des campagnes d information et de sensibilisation ont été menées. Le président de la République a engagé une politique de tolérance «zéro» à l égard de la corruption et la gabegie dans l administration et les entreprises publiques. La Mauritanie a adhéré à l Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) en 2005, mais des efforts restent à faire. Déclarée «pays conforme» par l ITIE en 2012, la Mauritanie a été provisoirement suspendue en février 2013, en raison de ses retards dans la transmission du rapport d activités du secteur minier. Elle a retrouvé son statut en juillet Gestion des ressources naturelles et environnement La question environnementale représente un défi crucial pour la Mauritanie, soumise à la récurrence de conditions climatiques extrêmes : la sécheresse menace la production agricole et les populations rurales, tandis que les inondations pénalisent les zones urbaines par temps de pluie. Nouakchott, la capitale, pourrait voir d ici 2020 sa superficie globale inondée à 79 %. Le changement climatique, la dynamique d urbanisation, la présence d infrastructures gazières sur les côtes à risques et le boum minier représentent autant de facteurs déstabilisants pour l environnement, si des mesures de prévention ne sont pas prises. La gouvernance environnementale va en se développant. Le pays a multiplié les initiatives pour la sauvegarde de son écosystème et de son potentiel halieutique à travers la création du ministère de l Environnement, l élaboration de la stratégie et du cadre d action sur la biodiversité, et la mise en place du partenariat pour la promotion de la biodiversité marine et côtière dans le contexte de l exploitation pétrolière et gazière. Le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP III) a prévu en 2013 la construction d une digue littorale aux abords de Nouakchott pour préserver la ville des changements climatiques. Le pays a étoffé son dispositif réglementaire et institutionnel environnemental en 2012 et La dimension environnementale est prise en compte dans les stratégies et programmes de développement. La gouvernance environnementale est renforcée, de même que les capacités de mise en œuvre des différents accords multilatéraux sur l environnement, avec une veille sur les changements climatiques. Afin de mieux préserver les ressources halieutiques, le gouvernement a signé en 2013 un nouvel accord de pêche avec l UE qui privilégie les intérêts nationaux. Avec cet accord, l équipage mauritanien devra représenter au moins 60 % de l équipage total, contre 37 % précédemment. En outre, cet accord garantit l exclusivité des prises de poulpe à la pêche artisanale et côtière mauritanienne. Contexte politique Des élections législatives et municipales se sont déroulées en novembre et décembre Une soixantaine de partis était en lice, à l exception de l opposition radicale, composée d une dizaine de partis. Le taux de participation a dépassé 70 %. Malgré le boycott des élections par l opposition radicale, les élections se sont déroulées sans incident et dans la transparence. La réussite de ces élections constitue une étape majeure dans le processus démocratique. Cette dynamique devrait en principe se poursuivre en 2014 à l occasion de l élection présidentielle. BAfD, OCDE, PNUD 2014 Perspectives économiques en Afrique 9

10 Mauritanie Sur le plan sécuritaire, le principal risque reste le terrorisme, avec la menace qu exerce Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). La Mauritanie a renforcé sa coopération avec les pays de la région et les initiatives internationales pour lutter contre le terrorisme et l insécurité transfrontalière. Contexte social et développement humain Développement des ressources humaines La Mauritanie est passée du 159 e au 155 e rang entre 2012 et 2013 sur une liste de 186 pays dans l Indice de développement humain (IDH) du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Cette amélioration traduit les progrès accomplis, même si le pays reste dans la catégorie à faible développement humain. De même, des avancées ont été faites dans l enseignement ces dernières années, avec de meilleurs taux bruts de scolarisation. Pour résoudre le problème de la faible qualité de l enseignement, le deuxième programme de développement du secteur de l éducation ( ) est en cours. L accès à une source améliorée d eau potable est estimé à 58 % de la population en 2013, contre 42 % en 2005, pour un objectif de 68.5 % à l horizon L accès à une installation d assainissement améliorée est passé de 22 % en 2008 à 34.5 % en 2013, pour un objectif de 42.2 % en L atteinte de ces OMD nécessite la mise en œuvre de grands projets visant à améliorer l accès à l eau potable et à asseoir un système d assainissement adéquat. Les OMD liés à la santé ne sont pas en bonne voie de réalisation, en raison d une faible allocation budgétaire, d une gestion peu efficace des dépenses et d une faible implication de la population locale. Le taux de prévalence du VIH/sida est de 0.70 % en 2011, pour une cible des OMD de moins de 1 % en 2015 déjà atteinte. Toutefois, certains indicateurs méritent une attention particulière. Ainsi, en 2011, seulement 17 % des femmes enceintes et séropositives ont reçu un traitement adéquat (régime complet prophylactique d antirétroviraux) alors que la cible est de 70 % pour Afin d accélérer les progrès pour l atteinte des OMD du secteur de la santé, les pouvoirs publics ont formulé et adopté deux documents en cours de mis en œuvre : le Plan national de développement sanitaire (PNDS ) et le cadre stratégique d accélération des OMD Réduction de la pauvreté, protection sociale et travail Selon les résultats de l EPCV de 2008, le taux de pauvreté s élève à 42 % contre 46.7 % en 2004 et 56.6 % en 1990, soit une réduction de 0.7 point par an sur la première période contre 1.2 point en moyenne sur la période Cette baisse rapide s est maintenue sous le double effet d une amélioration de la croissance (3 % en moyenne sur la période et 5 % en moyenne sur les trois dernières années) et de son ancrage dans la sphère des pauvres. Les actions menées depuis 2008 dans le cadre du CSLP ont sans doute contribué à réduire la pauvreté. Celle-ci ne pourra être véritablement mesurée que par une nouvelle EPCV, prévue en Toutefois, la Stratégie de partenariat pays (SPP) de la Banque mondiale révèle que l incidence de la pauvreté ne s est probablement pas améliorée depuis 2011, à cause de la grande sécheresse de En se référant à l élasticité de la croissance par rapport à la pauvreté pour la période , ce document indique que l incidence de pauvreté serait de 41 % en 2012 contre 42 % en 2008, bien loin de l objectif de 25 % fixé pour Une stratégie nationale de la sécurité alimentaire a été adoptée en mars Le programme de solidarité Emel, lancé la même année, a mis sur pied des «boutiques de solidarité» permettant une distribution de vivres gratuites couplées de programmes de santé et de nutrition infantile. Il est aussi passé par la sécurisation de stocks alimentaires villageois de sécurité (SAVS). Sa révision a été engagée en vue d un meilleur ciblage des bénéficiaires. 10 Perspectives économiques en Afrique BAfD, OCDE, PNUD 2014

11 Les programmes sociaux souffrent cependant de nombreux déficits, aussi bien dans leur mise en œuvre que dans leur dotation financière (0.2 % du PIB). Il importe de relever ces défis. La Stratégie nationale de la protection sociale (SNPS) par exemple permettra de renforcer l efficacité du système de couverture sociale en matière de prévision et de gestion des risques. Il devrait par ailleurs mieux protéger les couches pauvres et vulnérables, par des allocations ciblées. Mauritanie La Mauritanie a ratifié les conventions internationales portant sur les droits fondamentaux du travail, à savoir : la liberté syndicale et le droit de négociation collective, l abolition du travail forcé ou obligatoire, la non discrimination en matière d emploi et de profession et le principe d égalité des chances et de traitement, et l élimination du travail des enfants. Le pays a également ratifié la Convention 182 de l Organisation internationale du travail (OIT) sur les pires formes de travail des enfants. Dans la pratique, plusieurs obstacles freinent leur application rigoureuse. Selon les résultats de l ENRE/SI publiés 2013, pas moins de 7.8 % des mineurs de 10 à 17 ans travaillent comme ouvriers ou employés, manœuvres, employés de maison ou apprentis, alors que l âge minimal légal pour le travail est fixé à 14 ans en Mauritanie. Par ailleurs, 33.3 % de la population active occupe des emplois occasionnels à caractère précaire, et 61 % des actifs travaillent plus de 40 heures par semaine, le maximum légal. Égalité hommes-femmes La promotion du genre fait partie des priorités de développement pour la Mauritanie. Elle est intégrée dans le CSLP III. La majorité des politiques sectorielles existantes font de la promotion du statut social et économique de la femme une de leurs thématiques transversales. L indice des inégalités de genre élaboré par le PNUD est passé à en 2013 contre en 2011, traduisant une légère amélioration. Dans le domaine de l éducation, la parité filles/garçons est atteinte depuis les années 2000 (le ratio filles/garçons étant de 1.02 dans l enseignement fondamental). La parité de l alphabétisation des ans devrait être atteinte pour Cependant, des progrès restent à faire aux niveaux du secondaire et surtout du supérieur. Des efforts considérables ont été déployés en matière de santé en général et de la santé reproductive en particulier. La volonté politique du gouvernement en faveur de l amélioration du statut socio-économique de la femme est forte et manifeste : la majorité des instruments juridiques internationaux a été ratifiée et mise en œuvre. En matière de représentation politique, 22.1 % des sièges au Parlement sont occupés par des femmes, depuis les élections législatives de novembre 2013 (contre 19 % au cours de la législature précédente). Analyse thématique : les chaînes de valeur mondiales et l industrialisation de l Afrique La Mauritanie participe à des degrés divers aux CVM à travers son secteur minier et pétrolier, sa pêche et sa zone franche de Nouadhibou. Fer, pétrole, cuivre, or et poisson sont exportés à l état brut vers l Europe et la Chine, qui s en servent comme intrants dans les chaînes de valeur de leurs systèmes de production. La transformation poussée de ces produits avant exportation leur donnerait plus de valeur et permettrait à la Mauritanie de s élever dans les CVM. Ce faisant, le pays pourrait favoriser le développement d entreprises nationales autour de la large gamme d activités générées par la transformation des ressources naturelles du pays. Un tel schéma de croissance serait plus inclusif du fait de la création d emplois locaux. Les activités minières gérées par la SNIM pour le compte de l État jouent un rôle prépondérant. Elles dominent les exportations et les importations. Le budget dépend de plus en plus des recettes minières, dont la part est passée de 13.4 % à 29 % du total des recettes (hors dons) entre 2006 et Premier employeur du secteur productif en Mauritanie avec plus de agents, la SNIM est le deuxième producteur africain de minerai de fer. La pêche, de son côté, regorge d énormes potentialités. Mais la production nationale n est pas assez transformée sur place. Il serait judicieux de définir une nouvelle stratégie visant la transformation des produits d une part, et BAfD, OCDE, PNUD 2014 Perspectives économiques en Afrique 11

12 Mauritanie la préservation de la ressource d autre part. Un accord de partenariat de pêche (APP ) a été passé en octobre 2013 entre la Mauritanie et l UE, jugé «historique» en raison de son équité. Cet accord préserve les intérêts stratégiques mauritaniens, avec la protection des ressources halieutiques et des économies locales. Il est crucial, puisque la filière de la pêche représente plus de 40 % des recettes en devises, 25 % des recettes de l État, 12 % du PIB et emplois. Enfin, la zone franche de Nouadhibou peut permettre à la Mauritanie d abriter les industries en quête de délocalisation et d insérer le pays à divers niveaux des CVM. Plusieurs obstacles pourraient freiner la participation aux CVM ou empêcher la Mauritanie de progresser vers des étapes de plus forte valeur ajoutée. Parmi eux figure une offre insuffisante d énergie électrique, même si la construction de la centrale duale de 120 MW à Nouakchott est d un apport important. L accès reste difficile au financement, malgré la création en 2011 de la Caisse des dépôts et de développement (CDD). Le pays manque par ailleurs d une main d œuvre suffisamment qualifiée et maîtrisant des langues étrangères. Enfin, l intégration sous-régionale de la Mauritanie reste à optimiser. La priorité, pour les pouvoirs publics, devrait consister à lever toutes ces contraintes et obstacles. Une véritable politique d innovation reste par ailleurs à développer autour de ces sept axes : exportation des produits à forte valeur ajoutée, valorisation des productions locales non transformées, intensification des réformes en faveur du climat des affaires et de l innovation, identification et développement des secteurs à fort potentiel d insertion aux CVM, promotion des innovations d intérêt collectif, renforcement des structures scientifiques et technologiques et promotion de la culture technique et de l esprit d entreprise. L émergence des CVM est perçue par l ensemble des observateurs comme une opportunité qui s offre à la Mauritanie. Elle pourrait permettre au pays d améliorer sa compétitivité, de bénéficier de plus de débouchés, et de diversifier sa production et ses exportations, soit en montant en gamme sur ses principales exportations ou en destinant ses produits aux marchés régionaux ou internationaux. Trois grandes opportunités sont envisageables dans le cadre des CVM. La première porte sur une plus grande intégration dans le commerce international avec la hausse et la diversification des exportations. La deuxième est liée à un plus grand potentiel de création d emplois locaux. La troisième consiste en une plus grande attractivité pour les investissements directs étrangers (IDE), déjà présents dans le secteur minier avec une moyenne annuelle d environ 450 millions USD au cours des dix dernières années et de bonnes perspectives. Au-delà des grands produits d exportation, tous les secteurs de l économie offrent d autres opportunités. Au niveau du secteur primaire (pêche et sylviculture incluses), l insertion aux CVM pourrait être explorée dans la culture du riz et l élevage, avec la création de filières viande et lait par exemple. Au niveau du secteur secondaire, les branches telles que le cuir (tannerie) et le ciment (mine de gypse) pourraient facilement intégrer les CVM. Au niveau du secteur tertiaire, les filières telles que le commerce, la restauration et l hôtellerie pourraient être mieux exploitées dans la perspective de l intégration aux CVM. 12 Perspectives économiques en Afrique BAfD, OCDE, PNUD 2014

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