MEDEF Actu-Eco. Semaine du 3 au 7 mars 2014 n 152 SOMMAIRE
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1 MEDEF Actu-Eco Semaine du 3 au 7 mars 2014 n 152 SOMMAIRE FRANCE 1. Immatriculations de véhicules neufs en février 2014 : +4,5% sur un mois, -1,7% sur un an 2. Consommation en biens des ménages en janvier 2014 : net repli, principalement imputable à l automobile et à l énergie 3. Construction de logements en janvier 2014 : baisse des mises en chantier de - 1,9% en glissement sur un an, et de -15% des permis de construire 4. Prix des logements anciens au 4 ème trimestre 2013 : +0,2% sur un trimestre, - 1,4% sur un an 5. Taux de chômage au 4 ème trimestre 2013 : interruption de la hausse, à 9,8% de la population active EUROPE 6. Croissance du PIB en Europe au 4 ème trimestre 2013 : +0,3% pour la zone euro, +0,4% pour l Union européenne INTERNATIONAL 7. Climat des affaires aux Etats-Unis en février 2014 : redressement de l indice dans le secteur manufacturier, repli de celui dans le non manufacturier 8. Tendances récentes des marchés * * * 1 MEDEF Actu-Eco semaine du 3 au 7 mars 2014
2 1 Immatriculations de véhicules neufs en février 2014 : +4,5% sur un mois, -1,7% sur un an * Les immatriculations de voitures particulières et commerciales neuves, y compris véhicules des domaines et transit temporaire (données CVS-CJO), se sont accrues de +4,5% en février 2014, après - 13,8% en janvier. Cette progression est entièrement imputable aux voitures de marques étrangères (+10,9%). Celles de marques françaises se sont repliées de - 1,4%. Entre février 2013 et février 2014, l ensemble des immatriculations s est réduit de -1,7% (-4,9% pour les marques étrangères, +1,8% pour les marques françaises). 2,9 2,7 Immatriculations de voitures neuves (millions annualisés, moyenne mobile sur trois mois, données CVS CJO) 1,5 1,4 Immatriculations de voitures neuves (millions annualisés, moyenne mobile sur trois mois, données CVS CJO) 2,5 1,3 2,3 2,1 1,9 1,7 1,5 Moyenne = 2,1 millions 1,7 1,2 1,1 1,0 0,9 0,8 0,7 Marques françaises Marques étrangères 0,9 0,8 Source : CCFA Calculs Coe-Rexecode * Néanmoins, en moyenne mobile sur les trois derniers mois connus (décembre février 2014), le marché de l automobile s est contracté : les immatriculations ont baissé de -4,4% par rapport aux trois mois précédents (+1,2% sur un an). Cette baisse a concerné les marques étrangères (-1,5%) et plus encore les marques françaises (-7,3%). Les immatriculations sont ainsi retombées au nombre de en rythme annualisé, au plus bas depuis avril 2013 (51,5% de voitures de marques étrangères, 48,5% de voitures de marques françaises). Elles sont inférieures de - 16,2% à leur moyenne de longue période ( ), soit un écart de près de unités. A titre de comparaison, sur la même période, les immatriculations se sont, a contrario, accrues chez nos principaux concurrents de la zone euro : +0,9% en Allemagne, +1,5% en Espagne, +2,7% en Italie. 2 MEDEF Actu-Eco semaine du 3 au 7 mars 2014
3 janv.-07 juil.-07 janv.-08 juil.-08 janv.-09 juil.-09 janv.-10 juil.-10 janv.-11 juil.-11 janv.-12 juil.-12 janv.-13 juil.-13 janv Consommation en biens des ménages en janvier 2014 : net repli, principalement imputable à l automobile et à l énergie * Les dépenses de consommation des ménages en biens (représentant 50% de la totalité de la consommation en biens et services) ont nettement reculé en janvier 2014 (-2,1% en volume, après +0,2% en décembre 2013). Cette baisse est principalement imputable au recul des achats d automobiles (-7,7%, après +2,9% du fait d achats anticipés en prévision du renforcement du malus écologique au 1 er janvier 2014) et à une nouvelle baisse de la consommation d énergie (-6,3% en raison d un hiver particulièrement clément). Les achats des ménages se sont également réduits dans l alimentaire (- 0,5%), en raison notamment du recul des dépenses en tabac, lié à la hausse des prix, et en équipement du logement (-1,1%). En revanche, la consommation en textile-cuir a progressé de +1,9%, grâce aux soldes de janvier Consommation des ménages en biens (moyenne mobile sur trois mois, millions d'euros constants) Source : INSEE * En moyenne mobile sur les trois derniers mois connus (novembre, décembre 2013, janvier 2014), les achats des ménages ont toutefois progressé de +0,7%, après -0,3% au cours des trois mois précédents (+0,9% sur un an). Cette progression se retrouve dans toutes les catégories de biens, à l exception des achats liés à l automobile (en stagnation), mais avec des ampleurs différentes : +0,3% dans l alimentaire, +0,7% pour les dépenses énergétiques, +1,8% pour les achats de textile-cuir, +3% en équipement du logement. * Pour les prochains mois, la consommation des ménages devrait encore être empreinte de lourdeurs, au vu de la dernière enquête de conjoncture auprès des ménages (février 2014). Cette enquête témoigne notamment d une inquiétude persistante concernant l évolution future du chômage et du niveau de vie en France. Par ailleurs, le solde d opinions des ménages sur l opportunité de «faire des achats importants» est toujours à un niveau bas, inférieur à la moyenne de long terme (cf. Actu-Eco n 151). 3 MEDEF Actu-Eco semaine du 3 au 7 mars 2014
4 3 Construction de logements en janvier 2014 : baisse des mises en chantier de -1,9% en glissement sur un an, et de -15% des permis de construire * Le marché de la construction résidentielle reste mal orienté à la fin d année 2013 et au début de l année En moyenne mobile sur les trois derniers mois connus (novembre, décembre 2013, janvier 2014), les mises en chantier se sont contractées de -5,5% par rapport aux trois mois précédents (- 10,1% sur un an). Dans le même temps, les permis de construire ont diminué de -4,4% (-18,3% sur un an) Constructions de logements (glissement sur douze mois, milliers, données CVS, date de prise en compte) Permis de construire Mises en chantier Source : SOeS / Coe-Rexecode * En glissement sur douze mois, les mises en chantier se sont réduites de - 1,9% entre janvier 2013 et janvier 2014, soit une baisse de logements nouveaux. Les permis de construire ont, quant à eux, chuté de -15% sur la même période, soit unités. Néanmoins, il faut rappeler une fois encore que ce repli traduit une normalisation après le niveau élevé atteint au cours des trois dernières années. Au total, les mises en chantier sont inférieures de -12,8% à leur niveau moyen des années , et s établissent à un peu plus de unités. Les permis de construire sont inférieurs de -10,4% à leur moyenne de longue période, avec un nombre d environ Pour les prochains mois, il n y a pas de reprise à attendre de l activité dans le secteur de la construction résidentielle. Selon les dernières enquêtes de conjoncture de l INSEE, le climat des affaires est toujours défavorable dans le Bâtiment ainsi que dans l artisanat du Bâtiment (prévision d un repli de l activité et de l emploi). 4 MEDEF Actu-Eco semaine du 3 au 7 mars 2014
5 4 Prix des logements anciens au 4 ème trimestre 2013 : +0,2% sur un trimestre, -1,4% sur un an * Selon l indice Notaires INSEE, les prix des logements anciens ont progressé de +0,2% au 4 ème trimestre 2013, après +0,7% au 3 ème trimestre et -0,6% au 2 ème trimestre. Après deux ans de baisse, les prix sembleraient ainsi se stabiliser. Par type de logement, cette progression tient exclusivement aux prix des maisons (+0,6%, après -1,1%), ceux des appartements ayant au contraire baissé de -0,2% (-0,3% au 3 ème trimestre 2013). Par région, les prix se sont repliés en Ile-de-France de -0,4% (-0,7% au trimestre précédent) et en particulier les appartements à Paris (-0,5%). En province, ils se sont accrus de +0,7%, après il est vrai, une baisse de -0,8% au 3 ème trimestre Evolution des prix des logements anciens (%, données CVS) 4 ème trimestre 2013 / 4 ème trimestre 2013/ 3 ème trimestre ème trimestre / 2007 France métropolitaine, dont : +0,2-1,4 +1,7 Appartements -0,2-1,4 +10,5 Maisons +0,6-1,4-4,4 Ile-de-France, dont : -0,4-1,6 +14,2 Appartements, dont : -0,8-1,9 +22,3 Paris - Appartements -0,5-1,6 +35,8 Maisons +0,2-1,3-0,5 Province, dont : +0,7-1,2-3,6 Appartements +0,5-0,9 +0,2 Maisons +0,7-1,5-5,2 Sources : INSEE, Notaires d Ile-de-France * Sur un an, les prix des logements ont baissé pour l ensemble de la France métropolitaine (-1,4% entre le 4 ème trimestre 2012 et le 4 ème trimestre 2013). Cette baisse concerne à la fois les appartements et les maisons, l Ile-de- France et la province. * Sur plus longue période, les prix des logements anciens ont progressé de +1,7% entre 2007 et Cet accroissement est entièrement imputable à celui en Ile-de-France (+14,2%, dont +35,8% pour les seuls appartements parisiens). A contrario, les prix se sont repliés de -3,6% en province. * Par ailleurs, le nombre des transactions a poursuivi son redressement entamé au début de l année 2013, avec un volume de en cumul sur douze mois. Il s inscrit en hausse de +4,9% entre septembre et décembre En 2013, les transactions ont progressé de +2,7% par rapport à MEDEF Actu-Eco semaine du 3 au 7 mars 2014
6 T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T Taux de chômage au 4 ème trimestre 2013 : interruption de la hausse, à 9,8% de la population active * Le taux de chômage, au sens du BIT, en France métropolitaine s est tassé au 4 ème trimestre 2013, pour la première fois depuis le 2 ème trimestre A 9,8% de la population active (niveau proche des records des années 90), il a baissé de -0,1 point sur un trimestre et est resté stable sur un an. Le taux de chômage pour la France entière (Métropole + DOM) s est établi à 10,2% de la population active, comme à la fin de l année Attention : le questionnaire de l enquête Emploi a été rénové au 1 er trimestre Ainsi, «par rapport aux anciennes séries, l intégration du nouveau questionnaire a un impact de 0,5 point à la baisse sur la mesure du taux de chômage» : 9,8% au 4 ème trimestre 2013, contre 10,3% avec l ancien questionnaire Taux de chômage (% de la population active, France métropolitaine) 9,8 Source : INSEE * Par sexe, le taux de chômage des hommes s est réduit de 0,2 point à 9,8% de la population active, celui des femmes est resté stable à 9,7%. Par tranche d âge, le taux de chômage des moins de 25 ans s est nettement réduit : -1,1 point à 22,8% de la population active, plus bas niveau depuis le 2 ème trimestre Le taux de chômage des ans a stagné à 9,2% et celui des plus de 49 ans a baissé de 0,2 point à 6,4%. Taux de chômage (% de la population active, France métropolitaine) T (p) Variation sur un Variation sur un an trimestre (point) (point) Hommes 9,8-0,2-0,1 Femmes 9,7 0,0 +0, ans 22,8-1,1-2, ans 9,2 0,0 +0,4 50 ans et plus 6,4-0,2 +0,1 Total 9,8-0,1 0,0 1 Pour mémoire, cet indicateur ne peut être rapproché des chiffres de demandeurs d emploi, reposant sur des modes de calcul différents. 6 MEDEF Actu-Eco semaine du 3 au 7 mars 2014
7 * Le taux d activité (c est-à-dire la proportion d actifs occupés et chômeurs dans la population des ans) s est réduit de 71,2% à 71,1% entre le 3 ème et le 4 ème trimestre Cette baisse concerne, d une part, les hommes et, d autre part, les actifs de moins de 50 ans. * Dans le même temps, le taux d emploi (c est-à-dire la proportion de personnes disposant d un emploi parmi celles en âge de travailler) est resté stable à 64,1%. Cette stabilité recouvre une baisse chez les ans et chez les hommes, et une progression, d une part, chez les ans et chez les ans et, d autre part, chez les femmes. Emploi, chômage et activité au sens du BIT dans la population active en âge de travailler (15-64 ans) Données CVS En % de l'ensemble de la tranche d'âge Variation en points France métropolitaine 2012T4 2013T3 2013T4p sur un trimestre sur un an Personnes en emploi (= taux d'emploi) 64,1 64,1 64,1 0,0 0, ans 28,2 28,3 28,6 +0,3 +0, ans 81,0 80,9 80,7-0,2-0, ans 57,7 57,8 58,0 +0,2 +0,3 Hommes 68,2 67,8 67,7-0,1-0,5 Femmes 60,2 60,5 60,7 +0,2 +0,5 Chômeurs 1 7,0 7,1 7,0-0,1 0, ans 9,6 8,9 8,4-0,5-1, ans 7,8 8,2 8,2 0,0 +0, ans 4,0 4,2 4,1-0,1 +0,1 Hommes 7,6 7,6 7,4-0,2-0,2 Femmes 6,4 6,6 6,6 0,0 +0,2 Personnes actives (= taux d'activité) 71,1 71,2 71,1-0,1 0, ans 37,7 37,1 37,0-0,1-0, ans 88,8 89,0 88,9-0,1 +0, ans 61,7 61,9 62,1 +0,2 +0,4 Hommes 75,7 75,4 75,1-0,3-0,6 Femmes 66,6 67,1 67,2 +0,1 +0,6 Source : INSEE / (1) Ce ratio rapporte le nombre de chômeurs à l ensemble de la population en âge de travailler (15-64 ans), ce qui explique la différence avec le taux de chômage habituel qui le rapporte à la population active. 7 MEDEF Actu-Eco semaine du 3 au 7 mars 2014
8 6 Croissance du PIB en Europe au 4 ème trimestre 2013 : +0,3% pour la zone euro, +0,4% pour l Union européenne Eurostat vient de publier une deuxième estimation de la croissance du PIB dans la zone euro et dans l Union européenne au 4 ème trimestre 2013 : %, volume 2013 T4 / 2013 T T4 / 2012 T4 Union Européenne à 28, dont : +0,4 +1,1 Zone Euro à 18, dont : +0,3 +0,5 Belgique +0,5 +1,0 Allemagne +0,4 +1,4 Estonie -0,1-0,2 Grèce nd -2,6* Espagne +0,2-0,2 France +0,3 +0,8 Italie +0,1-0,8 Pays-Bas +0,7 +0,7 Autriche +0,3 +0,5 Portugal +0,5 +1,6 Slovénie +1,2 +1,9 Slovaquie +0,4 +1,3 Finlande -0,3-0,5 Danemark -0,5 +0,6 Suède +1,7 +3,1 Royaume-Uni +0,7 +2,7 États-Unis +0,8 +2,7 Japon +0,3 +2,7 Source : Eurostat / (*) Pourcentage de variation par rapport au même trimestre de l année précédente calculé sur la base des données non désaisonnalisées, ce qui explique qu Eurostat n ait pas publié l évolution du PIB grec sur un trimestre 8 MEDEF Actu-Eco semaine du 3 au 7 mars 2014
9 7 Climat des affaires aux Etats-Unis en février 2014 : redressement de l indice dans le secteur manufacturier, repli de celui dans le non manufacturier * Selon la dernière enquête réalisée auprès des directeurs d achat, l indice synthétique ISM du secteur manufacturier aux Etats-Unis s est redressé en février 2014, après avoir nettement chuté en janvier. Il repasse ainsi au-dessus de sa moyenne de longue période ( ). Cette amélioration du climat des affaires est notamment imputable au redressement de la composante «carnets de commandes globaux», malgré le repli de la composante «carnets de commandes à l exportation». La composante «emploi» s est maintenue, à un niveau supérieur à son niveau moyen En revanche, la composante «production» s est de nouveau nettement dégradée. L indice s y rapportant est repassé en dessous de la ligne des 50 (seuil délimitant la zone d expansion et la zone de contraction) pour la première fois depuis août Il est au plus bas depuis mai Expansion de l'activité Contraction de l'activité Indice synthétique ISM (solde d'opinion des chefs d'entreprise, %) non manufacturier manufacturier Source : Institute for Supply Management * Parallèlement, l indice ISM concernant les activités non manufacturières s est replié en février 2014 et repasse ainsi sous sa moyenne de longue période. C est le signe que l activité non manufacturière a décéléré. Cette évolution est principalement imputable à la composante «emploi» qui a nettement baissé (de 56,4 à 47,5) et est repassée sous la ligne des 50. Ceci suggère un repli de l emploi pour la première fois après 25 mois consécutif de hausse. Par ailleurs, si la composante «carnets de commandes» a légèrement progressé, celle «carnets de commandes à l exportation» s est repliée, comme dans l industrie. 9 MEDEF Actu-Eco semaine du 3 au 7 mars 2014
10 8 Tendances récentes des marchés 2,6 2,4 2,2 2,0 1,8 1,6 1,4 Taux de rendement des obligations d'etat à 10 ans (%) France 2,23 Allemagne 1,65 Taux de rendement des obligations d'etat à 10 ans 11 de la Grèce (%) ,64 1,40 1 euro =... dollar 115 Prix du baril de pétrole brut Mer du Nord (brent) 1,39 1,38 1,37 1,36 1, ,47 dollars 1,35 1,34 1,33 1, euros 78, Cours des matières premières hors pétrole et métaux précieux (100 = 1988) dollars euros 1400 Cours de l'once d'or (en dollars) 1345, Rédaction achevée le 7 mars MEDEF Actu-Eco semaine du 3 au 7 mars 2014
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