Les déterminants de l accès au financement bancaire des PME dans un pays en transition : le cas du Vietnam

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1 Liste Les déterminants de l accès au financement bancaire des PME dans un pays en transition : Thi Hong Van PHAM Doctorante Université Laval Josée AUDET Professeure Université Laval josee.audet@fsa.ulaval.ca Josée ST-PIERRE Professeure Université du Québec à Trois-Rivières Institut de recherche sur les PME josee.st-pierre@uqtr.ca RÉSUMÉ La performance économique des pays industrialisés durant le XX e siècle confirme de plus en plus le rôle important des PME, rôle qui est désormais reconnu dans les pays en transition qui s ouvrent maintenant à l économie de marché. Or, les PME de ces pays font face à des problèmes d accès au financement qui peuvent freiner leur développement. Nous présentons ici. Sachant que les banques basent leur décision d octroyer un financement sur leur évaluation des risques qui influencent la capacité de remboursement des PME, nous avons considéré deux groupes de risque, soit le risque de crédit et les risques liés aux activités des entreprises : le risque global, de gestion opérationnel et technologique, commercial et celui lié à l entrepreneur. Pour prendre en compte le contexte particulier du Vietnam, les facteurs suivants ont aussi été considérés, soit la réglementation, le système bancaire, la discrimination et la culture d affaires. L analyse statistique de données secondaires recueillies auprès de 984 PME vietnamiennes confirme notamment l importance pour la PME de tenir des livres comptables vérifiés, de posséder des biens à offrir en garantie, d investir dans la production et les nouvelles technologies et de bénéficier du soutien des autorités locales. MOTS CLÉS PME Pays en transition Accès au financement Financement bancaire

2 INTRODUCTION La performance économique des pays industrialisés durant le XX e siècle confirme de plus en plus le rôle important des PME, autant dans la croissance que dans l innovation et la création d emplois. L étude de l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE, 1998) a bien noté que «l économie des États-Unis paraît largement fondée sur l entrepreneuriat» (p.213). En étudiant les économies capitalistes, Quiles (1997) réaffirme de plus que l entrepreneur est un leader économique et que les PME constituent des cellules substantielles de l économie de marché, et l une des clés de succès du capitalisme. Mais il en va autrement dans les pays non capitalistes. Durant les années 70 et 80, dans les pays socialistes, le communisme a interdit le développement du secteur privé, l économie socialiste étant liée à l idéologie marxiste qui lutte contre l économie de marché. Ce modèle économique planifié était dominant dans les pays socialistes tels que l Union soviétique, les pays d Europe centrale et orientale, la Chine, le Vietnam et Cuba. À la fin des années 70, la crise économique des pays socialistes a fait ressortir les désavantages des entreprises étatiques et de l économie planifiée. En réalité, les entreprises étatiques n ont pas atteint les résultats escomptés par l État. L éclatement de l Union soviétique et du bloc de l Europe orientale a obligé les pays socialistes à entreprendre des réformes. Ces pays sont alors entrés dans une période de transition de l économie planifiée vers l économie de marché. Observant le succès économique des pays capitalistes, les pays socialistes ont reconnu les contributions importantes au développement de l économie des composantes économiques privées et des PME en particulier. Ces entreprises constituent désormais des acteurs essentiels à l économie, ce qui favorise et accélère leur rythme de développement. L importance croissante des PME se confirme également sur le plan statistique. Elles représentent plus de 90 % du total des entreprises dans la plupart des pays en transition (RAM, 2005; OCDE, 2002), soit 98,1 % en Chine, 96 % au Vietnam et 99,9 % en Hongrie. Elles constituent un instrument efficace de création d emplois et contribuent significativement au PIB. Par exemple, les PME en ASEAN (Association of Southeast Asian Nation) créent de 70 % à 90 % des emplois et contribuent pour 20 % à 40 % du PIB (RAM, 2005). Malgré l intérêt affiché par les gouvernements, les PME des pays en transition éprouvent encore des difficultés au niveau de leur croissance et de leur développement. Leurs difficultés de financement sont depuis longtemps un enjeu étant donné que le manque de capitaux demeure problématique dans plusieurs pays et ce, même dans les pays industrialisés. Bien que les gouvernements aient créé des programmes de soutien et qu ils exercent des pressions sur les institutions financières, l accès des PME au financement externe constitue un problème chronique. Plusieurs études, dont celles de Beck et Demirguç-Kunt (2006), SQW (2005), RAM (2005) et Bukvic et Barlett (2003), constatent que ces difficultés représentent un obstacle majeur au développement des PME, particulièrement dans les pays en transition où le système financier est encore sous-développé (Wattanapruttipaisan, 2003; Feakins, 2004). Les statistiques de la Banque mondiale le démontrent plus clairement. Cull et al., (2006) révèlent que dans la plupart des pays en transition, plus de 50% de l actif total des PME étudiées est financé par des capitaux propres, le taux moyen de financement bancaire n étant que de 9,7%. Selon l étude de RAM (2005) auprès de PME des pays de l ASEAN, de 75 à 90 % du financement des PME provient du marché informel, et seulement 3 à 18 % des PME peuvent accéder au financement bancaire. Qui plus est, le taux de refus des demandes de crédit bancaire des PME s élève à 50 % dans certain pays, comme en Malaisie et aux Philippines. Cette communication s intéresse plus particulièrement au cas du Vietnam. Ce pays est dans la première phase de son processus de transition vers une économie de marché, les PME n ayant 2

3 été introduites dans l économie que depuis une dizaine d années (ASMED, 2006). De plus, le problème d accès au financement pour les PME y serait critique (Riedel et Tran, 1997). Sachant que le financement bancaire est essentiel au développement et à la croissance des PME, mais qu un grand nombre d entre elles ne peuvent y accéder, nous chercherons donc à identifier les caractéristiques des PME susceptibles de favoriser l obtention de financement bancaire. Il va sans dire que la connaissance de ces caractéristiques faciliterait la démarche de financement des PME. Nous débuterons par une recension des écrits relatifs aux facteurs qui influencent généralement la décision d octroi de crédits des banques, dans le cas de demandes de financement de PME. Nous examinerons aussi le contexte particulier du Vietnam, ce qui mènera à la présentation du cadre conceptuel guidant la présente démarche de recherche. La méthodologie favorisée sera exposée, faisant ensuite place à la présentation des résultats, lesquels seront commentés. Des avenues de recherche seront proposées en guise de conclusion. 1. DÉFINITION DU CADRE CONCEPTUEL 1.1. Le financement bancaire des PME : recension des écrits Plusieurs études (Cassar et Holes, 2003, Korkeamaki et Rutherford, 2005) montrent que la structure financière des PME peut être expliquée par la théorie de l ordre hiérarchique qui stipule que pour financer leurs activités, les entreprises privilégieraient, dans l ordre, le financement interne au financement externe et, dans ce dernier cas, le financement par dettes à celui par fonds propres (Myers, 1984). Une structure financière dominée par les dettes pourrait donc être le fait d une stratégie des dirigeants, afin de conserver le contrôle de leur entreprise. On note d ailleurs la domination du financement externe par dettes chez les PME, celles-ci étant particulièrement sensible à la perte de pouvoir engendrée par un financement externe par fonds propres (St-Pierre et Bahri, 2003). Les prêteurs bancaires, dont la mission ne consiste pas à prendre des risques, n octroient des fonds qu à la condition d observer une capacité de remboursement élevée chez les emprunteurs. Autrement dit, la première préoccupation des prêteurs est la conservation du capital ou la capacité de remboursement des emprunteurs alors que les risques des entreprises peuvent augmenter les probabilités de défaut de paiement. Par contre, selon la perspective des entrepreneurs, le risque est une composante normale de tout projet et il fait partie des activités quotidiennes des entreprises. D après Gasse et d Amour (2000), les entrepreneurs sont des êtres passionnés qui prennent des risques calculés. Cet écart de vision entre les entrepreneurs et les bailleurs de fonds fait naître des conflits qui rendent difficilement conciliables leur évaluation du risque et son importance. Selon Sarasvathy et al. (1998, dans St-Pierre et Bahri (2003)), les entrepreneurs contrôlent le rendement en fixant le niveau de risque, alors que les banquiers contrôlent le risque en mettant l accent sur le rendement. Il existe donc un contexte d asymétrie de l information souvent forte entre les deux parties qui est la principale source des tensions dans leur relation. Dans la relation de crédit entre les bailleurs de fonds et les PME, l asymétrie de l information est définie comme le fait pour les emprunteurs de posséder plus d informations que les bailleurs de fonds sur leur propre entreprise (Fraser et al. 2001). Il est évident que les PME connaissent mieux leur situation financière et les opportunités d affaires qui s offrent à elles que les prêteurs. Il y a asymétrie d information lorsque les dirigeants de PME retiennent de l information, pour diverses raisons, qu ils ne transmettent pas à leurs bailleurs de fonds (St-Pierre, 1999). Ce contexte informationnel accroît le risque moral et le risque d anti-sélection pour les banquiers dont il sera question plus loin. Pour 3

4 réduire cette asymétrie, les banques exigent donc plusieurs documents et informations des PME mais leur reprochent également la mauvaise qualité et la faible quantité d informations fournies (Fasano et Gfeller, 2003; Berger et Udell, 1998). Sur le plan de la quantité de l information : tel que déjà mentionné, les entrepreneurs hésitent à dévoiler l ensemble des informations dont ils disposent concernant leur entreprise, que ce soit pour des raisons fiscales, concurrentielles ou liées aux coûts qu engendre leur production ou simplement par ignorance ou manque de compétences (St-Pierre, 1999). Selon le rapport de l Observatoire européen des PME (2003), le bilan et le compte de résultat sont les documents les plus demandés par les banques européennes. Or, seulement 60 % des PME fournissent régulièrement ce type d information. Cette étude montre également que les PME présentent essentiellement aux banques les rapports financiers qui reflètent leurs activités passées, alors que les banques ont aussi besoin de l information financière future pour évaluer les flux monétaires et la capacité de remboursement des PME. L étude de l Observatoire européen des PME (2003) précise que l information fournie par les PME n est pas complète, notamment en ce qui a trait à l information stratégique. Quant à l information informelle (par exemple la relation des PME avec leurs partenaires, les autres créanciers, les compétences de l entrepreneur, etc.), vu la petite taille et le peu de notoriété de la plupart des PME, elle est moins disponible. Sur le plan de la qualité de l information: d après les banques, il est difficile d obtenir de l information fiable et précise des PME. En effet, l information financière des PME n est pas toujours auditée. L enquête de Wynant et Hatch (1991) auprès de 1539 dossiers de crédit des PME montre que 95 % des rapports financiers ne sont pas vérifiés. L information fournie par les PME est moins sophistiquée, structurée, ou validée que celle fournie par les grandes entreprises (Observatoire européen des PME, 2003). Lors de l évaluation des défis et des difficultés rencontrés par les banques dans leur relation d affaires avec des PME, la qualité des documents présentés par les PME à l appui de leur demande de crédit constitue un obstacle majeur à l évaluation de leur dossier (Fasano et Gfeller, 2003). Dans cette même étude, 92% des banquiers considèrent que la qualité des documents présentés par les PME présente des défis ou d importants problèmes. Finalement, les banquiers confirment l importance que revêt l information financière avec un score de 4,1/5 pour l information passée et 4,3/5 pour l information future alors que la qualité de ce qui est présenté par les chefs d entreprise tombe à 2,8/5 pour l information future (Fasano et Gfeller, 2003). L une des conséquences de ce contexte informationnel est la difficulté qu ont les banques à mesurer le risque moral et à anticiper le risque d anti-sélection. Le risque moral est défini comme le risque de non-respect par les agents des engagements stipulés au contrat. Il peut venir du fait que les dirigeants de PME utilisent les fonds obtenus pour les allouer à des projets plus risqués en espérant avoir un rendement plus élevé, ou à de nouveaux projets ou des actions plus impératives (St-Pierre, 1999), ou pour satisfaire leurs besoins personnels (Pettit et Singer, 1985). Ceci peut augmenter le risque de crédit pour les bailleurs de fonds. Dans certains cas les banques exigent alors des garanties personnelles des propriétaires-dirigeants pour réduire ce risque. Ceci crée un obstacle de plus à l obtention de crédit bancaire pour les PME, notamment pour les jeunes entreprises. Par ailleurs, il y a risque d anti-sélection lorsque des emprunteurs représentant un haut risque obtiennent des crédits aux mêmes conditions que des emprunteurs représentant un risque moindre (Fraser et al. 2001). Cela résulte d une évaluation inexacte des prêteurs quant aux compétences et au niveau de risque des emprunteurs. Ce risque est fortement lié à la méconnaissance de l emprunteur d une part, et à la qualité de l information fournie dans les 4

5 demandes de financement d autre part. Lorsque les prêteurs ne possèdent pas suffisamment d information sur les PME ou que celle-ci est imprécise, ils peuvent faire un mauvais choix de clients ou commettre l erreur d accorder le même taux d intérêt et les mêmes conditions à toutes les entreprises et à tous les projets, ce qui encourage les emprunteurs risqués et décourage les emprunteurs de qualité. Les problèmes précités augmentent le risque de crédit et les coûts d emprunt des PME, ce qui contribue à réduire l offre de financement aux PME, alors que lorsque les prêts sont consentis, les conditions de crédit exigées sont jugées sévères. Sur le plan du financement bancaire, chaque banque adopte un modèle propre d évaluation de crédit dont les critères et l importance accordée à chacun d eux varie. Par contre, toutes les banques doivent évaluer le risque de défaut des emprunteurs pour minimiser au maximum le risque de pertes monétaires. Autrement dit, les risques qui peuvent influencer la capacité de remboursement des entreprises sont à la base des décisions de financement des banques. La littérature nous permet de considérer deux groupes de risque, soit le risque de crédit et les risques liés aux activités des entreprises : le risque global (lié aux caractéristiques spécifiques des PME qui sont en mesure d influer sur toutes les activités et d augmenter le risque total comme la taille, la phase de croissance), le risque de gestion (lié aux activités de gestion qui influencent la performance de l entreprise comme les activités de planification, la gestion et la circulation de l information entre les départements), le risque opérationnel et technologique (associé à l approvisionnement, la transformation et la gestion des stocks), le risque commercial (lié aux situations pouvant influer sur le chiffre d affaires d une entreprise) (St- Pierre, 2004) et le risque lié à l entrepreneur (lié au niveau de compétence, d expérience en gestion et en affaires des entrepreneurs (Le et al., 2006) et aussi leur sexe (Rand, 2007)). Par ailleurs, les pays en transition présentent des caractéristiques spécifiques par rapport aux pays industrialisés qui affectent l évaluation de crédit des banques et la probabilité d obtention de financement des PME. La prochaine section permet d élaborer sur quelques-unes de ces particularités qui seront prises en compte dans l octroi de financement par les banques Le contexte particulier du Vietnam Le développement des entreprises privées, en général, et des PME, en particulier, est lié à l historique de l économie du Vietnam. Après la réunification du pays en 1975, le Vietnam s est inspiré du modèle économique soviétique, lequel ne laisse pas de place aux composantes privées. Les entreprises privées ont donc été nationalisées et ce, jusqu en 1986 lorsque le VI e congrès national du Parti du Vietnam a pris conscience des désavantages associés à l économie planifiée. Le parti communiste a alors décidé de transformer l économie planifiée du Vietnam en une économie de marché dans laquelle il serait désormais permis de développer diverses composantes économiques. Pendant les premières années, les entreprises privées faisaient face à beaucoup de difficultés, étant notamment victimes de discrimination. Ne pouvant rester insensible devant le succès économique des pays industrialisés, le gouvernement du Vietnam a éventuellement reconnu l importance des composantes privées et il cherche depuis à améliorer le milieu des affaires pour encourager leur développement. En 1992, la naissance de la constitution 92 a confirmé que les composantes économiques privées seraient désormais traitées sur le même pied que celles étatiques. Dès lors, leur nombre n a cessé de croître. Comme le Vietnam est dans sa première phase de transition, il est compréhensible que les PME vietnamiennes (PMEV) éprouvent encore plusieurs difficultés par rapport à celles des autres pays. Le rapport de l Agence pour le développement des PME du ministère de la Planification et de l Investissement du Vietnam sur le plan du développement des PME de 5

6 (2006) a synthétisé les difficultés rencontrées par les PMEV de 2000 à 2005, comme suit : La plupart des PMEV sont de petite taille et ont un niveau de capital faible, le financement étant un problème critique pour ces entreprises. Le système financier est sous-développé et les banques sont la source formelle de financement la plus importante pour les entreprises. Or, les banques ne satisfont que de 20 à 25 % des besoins de crédit des PMEV (WB, 2005). La majorité des dirigeants de PMEV souffrent d un manque d information. Les informations sur les opportunités d affaires sont notamment peu accessibles, ce qui empêche les dirigeants d en profiter. L accès des PMEV à des biens immobiliers (terrains) sur lesquels elles pourraient construire des usines ou autres moyens de production est grandement limité. L étude de Hebere et Kohl (1999) cite que 25 % des entrepreneurs se plaignent que l autorité locale ne s intéresse pas aux intérêts des entreprises privées. Plus de 77 % des entrepreneurs constatent que les politiques supposées favoriser les entreprises privées n ont pas encore été mises en œuvre. Par ailleurs, il existerait encore certaines politiques nuisant au développement des PMEV, ce qui décourage les entrepreneurs. Les moyens technologiques des PMEV sont rudimentaires et le recours à la technologie demeure faible. D un autre côté, les employés n étant pas bien formés, ils ne peuvent pas toujours utiliser les technologies modernes. L environnement d affaires s est beaucoup amélioré, mais il est encore primitif: les infrastructures sont minimales, la législation insuffisante, les marchés financiers sousdéveloppés et le réseau de transport inadéquat. Tout cela limite le développement des PME mais parmi les difficultés citées, celle du financement est perçue comme étant la plus importante. L étude de Le et al. (2006) constate que les relations qu entretiennent les entrepreneurs avec leurs partenaires influence positivement leur accès au financement externe car un bon réseautage permet aux PMEV d avoir plus d informations et crée ainsi une image favorable aux yeux des banques. L étude de Wright et Tran (2001) auprès de dix banques du Vietnam met aussi en évidence que la relation interpersonnelle entre les banquiers et les dirigeants de PME influence positivement l accès des PME au financement bancaire. D après cette étude, les informations formelles ne reflètent pas toute la situation réelle des PME, surtout dans le marché du Vietnam. Toutefois, Wright et Tran (2001) notent que la relation interpersonnelle n est pas le seul critère qui décide de l obtention de financement des PME, les garanties étant aussi un facteur déterminant important. D un autre côté, l étude de Rand (2007) auprès de PME vietnamiennes met en évidence l impact régional sur l accès des PME au financement bancaire, chaque région possédant un réseau financier propre et des caractéristiques spécifiques. Cela influence la communication entre les bailleurs de fonds et les emprunteurs, les habitudes des emprunteurs et aussi leur choix de financement. Dès lors, la localisation des PME peut affecter les probabilités d obtention de financement bancaire Le cadre conceptuel En somme, aux risques bancaires et de remboursement précités et qui caractérisent la décision d octroi de financement aux PME, on peut ajouter quelques éléments spécifiques aux pays en transition soit la réglementation, le système bancaire, la discrimination et la culture d affaires. 6

7 Sur cette base, nous proposons un modèle global de recherche pour identifier les déterminants de l obtention de financement bancaire pour une PME d un pays en transition. Probabilité d obtention de financement bancaire = f [Risque d asymétrie d information, risque de remboursement, risque global, risque opérationnel et technologique, risque commercial, risque lié aux entrepreneurs, risque lié aux particularités des pays en transition] 2. METHODOLOGIE 2.1. L échantillon et la collecte de données Les données utilisées pour les fins de la présente recherche ont été recueillies dans le cadre des enquêtes effectuées en 2002 et en 2005 par l Institut de la science du travail et des affaires sociales du Vietnam (ISTAS) et l Institut de la gestion économique nationale (IGEN) du Vietnam. Ces enquêtes font partie d un plus large projet subventionné par l Agence de développement international du Danemark (DADINA) et le département d économie de l Université Copenhague du Danemark, lequel a pour but de promouvoir le développement du secteur privé au Vietnam. L enquête de 2002 a été réalisée auprès de PME vietnamiennes dans trois grandes villes (Hanoi, Haiphong et Hochiminh) et quatre provinces (Ha Tay, Phu Tho, Quang Nam et Long An); 1573 PME ont été sélectionnées mais seulement 1391 ont été interviewées car 182 avaient déjà fermé leurs portes avant la mise en œuvre de l enquête principale. La sélection de l échantillon a été faite de façon à assurer l inclusion d un nombre suffisant de tous les types d entreprises non étatiques, en se basant sur la proportion réelle de chaque type d entreprise. L échantillon a été stratifié selon les régions et les types d entreprise. En ce qui concerne l enquête de 2005, elle est composée des PME de l enquête de 2002 et de PME provenant d autres régions, dont le nom a été fourni par le Bureau de statistiques du Vietnam et les autorités locales. Les questionnaires pour les deux enquêtes sont quasiment identiques. Ils touchent à plusieurs aspects des PME, que ce soit les caractéristiques générales de l entreprise, leur historique, les caractéristiques de l entrepreneur, le système de production, les ventes et les activités d exportation, la gestion des coûts et l approvisionnement, les ressources humaines, le financement, l actif et les dettes, le réseautage du dirigeant ou l environnement d affaires. Comme les créanciers se basent souvent sur les informations rétrospectives pour évaluer le niveau de risque d un emprunteur, il s est avéré nécessaire d exploiter les données recueillies tant en 2002 (qui sont des données rétrospectives si on situe la demande de crédit entre 2002 et 2005) qu en Au total, 984 PME ont participé aux deux enquêtes : elles constituent notre échantillon Les méthodes d analyse des données Dans un premier temps, nous avons comparé les facteurs de risque caractérisant les PMEV ayant obtenu du financement à celles des PMEV n en ayant pas obtenu, de façon à identifier toute différence entre ces deux groupes qui serait significative. Des tests de variance (variables continues) et de chi-carré (variables discrètes) ont été utilisés. Nous avons ensuite eu recours à un modèle de régression logistique afin d identifier les variables susceptibles d expliquer l obtention de financement par une PMEV. Ce modèle permet d estimer la probabilité d obtention de financement bancaire en fonction des variables indépendantes. L interprétation des résultats tient compte du signe et du degré de signification des 7

8 coefficients de régression. Toutes les analyses statistiques ont été effectuées à l aide du logiciel SPSS 15. Par ailleurs la définition et la mesure des variables sont présentées en annexe. 3. RESULTATS En nous basant sur les facteurs de risque présentés dans le modèle théorique, nous avons tout d abord effectué des tests statistiques pour identifier les différences entre les deux groupes de PMEV, soit celles ayant obtenu du financement et celles n en ayant pas obtenu. Les résultats sont présentés au tableau 1, où l on peut constater que la majorité des variables de risque permettent de distinguer les entreprises ayant obtenu du financement et les autres. Tout d abord, en ce qui concerne le risque d asymétrie d information, alors que la plupart des PME étudiées ne tiennent pas de livres comptables, celles qui ont obtenu du financement bancaire sont plus susceptibles d avoir des livres comptables et de qualité. En ce qui concerne le risque de remboursement, toutes les variables sont significatives. Ainsi, les PMEV non endettées ou qui ont remboursé leurs dettes à échéance sont davantage financées. Ne disposant pas d informations plus précises, nous devons utiliser la valeur des biens immobiliers pour mesurer la capacité d une PMEV à fournir des garanties. La moyenne de la valeur des biens immobiliers détenus par les PMEV qui obtiennent du financement bancaire est supérieure à celle des PMEV qui n en obtiennent pas. Concernant les ratios financiers, nous constatons également que la moyenne des ratios «Dette totale/actif total» et «Actif liquide/actif total» chez les PMEV financées est supérieure à celle des autres PMEV. Par contre, la moyenne du ratio «Profit/Actif» des PMEV financées est inférieure à celle des PME non financées. Cette situation découle simplement du fait qu étant plus endettées, les PMEV financées dégagent moins de profits nets que les autres à cause de leurs charges financières supérieures. Quant au risque global, nous observons que les tests statistiques sont très significatifs, les PMEV financées connaissant une plus forte croissance et étant de plus grande taille. Ces caractéristiques ont vraisemblablement une influence positive sur leurs besoins en financement. Risque d asymétrie d information Livres comptables Risque de remboursement Rembourser les dettes dans le passé TABLEAU 1 Comparaison des facteurs de risque des PMEV selon l obtention de financement bancaire Variables de risque Financement bancaire Oui (N=446) Non (N = 538) Aucun Livres non vérifiés Livres vérifiés Aucune dette Remboursement des dettes à l échéance Ne pas rembourser à l échéance 58,1 29,9 12,0 43,3 51,0 5,7 72,3 22,8 4,8 51,8 41,8 6,5 Sig. 0,000 0,028 Garantie : Valeur des biens immobiliers (M de VND) 447,74 332,81 0,051 Ratios financiers Dette totale/actif total (%) Actif liquide/actif total (%) Profit/Actif total (%) 7,89 16,92 17,97 3,78 12,52 21,46 0, ,094 8

9 Risque global Taille 1-9 employés 51,7 73, employés 39,0 22,9 0,000 Supérieur ou égal à 50 employés 9,3 3,4 Taille (nombre d employés) 24,51 12,11 0,000 Taux de croissance des ventes (%) 13,08 7,59 0,007 Risque opérationnel et technologique Pourcentage de personnels en gestion 0,47 0,32 0,017 Formation continue réservée aux employés Non 92,7 97,5 Succès de l application processus ou technologie Investissement dans la production Risque commercial Niveau de concurrence Secteur d activité Non Oui Non Oui Oui Aucune Concurrence faible Concurrence modérée Concurrence forte Agriculture + Alimentation Mines Textile+ vêtement Production de pièces industrielles légères Nouveaux produits Aucun Offre de nouveaux produits Exportation Aucune Exportation Risque lié aux entrepreneurs Niveau d instruction Sexe Expérience en affaires : Particularité des pays en transition Localisation Aucune Lycée spécialisé Université+ Collège Post université Femme Homme Aucune Avoir de l expérience Urbaine Rurale Soutien des autorités locales Aucun Avoir du soutien Participation aux associations de PME Aucune Être membre 7,3 54,8 45,2 13,0 87,0 7,6 6,0 30,2 56,1 21,9 14,6 6,3 57,1 49,2 50,8 92,0 8,0 21,3 53,2 22,9 2,7 25,2 74,8 52,5 28,9 30,9 69,1 58,5 41,5 81,7 18,3 2,5 0,000 76,6 0,000 23,4 42,5 0,000 57,5 14,3 5,0 0,029 29,4 51,2 23,0 22,7 0,014 6,6 47,7 65,2 34,8 0,000 96,8 0,001 3,2 32,9 52,1 12,7 2,2 29,3 70,7 60,3 27,4 0,000 0,194 0,016 47,1 52,9 0,000 81,0 0,000 19,0 90,9 0,000 9,1 Sur le plan du risque opérationnel et technologique, tous les tests des variables de risque opérationnel et technologique sont aussi très significatifs. Les PMEV financées investissent davantage que les autres PMEV dans la formation et la production et elles connaissent davantage de succès dans l introduction de nouvelles technologies. Cela est aussi cohérent avec leurs besoins financiers supplémentaires. Des différences significatives existent également au niveau du risque commercial. Les résultats montrent d abord que la proportion des PMEV qui n ont «pas de concurrence» et qui accèdent au financement bancaire est beaucoup plus faible par rapport à celles des autres catégories, alors que c est l inverse lorsque la concurrence est forte. Cela pourrait s expliquer par le fait que le dynamisme du marché augmente les besoins d investissement et de financement. Concernant le secteur d activité, les PME oeuvrant dans la production de pièces industrielles sont celles qui obtiennent proportionnellement davantage de financement bancaire. Pour la variable 9

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