UPEC AEI - Licence 3 Administration publique Socio-Economie des mutations contemporaines (1) D. Glaymann

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1 Changement social, croissance et développement La mondialisation La dématérialisation L accélération et le règne du court-termisme Les changements sociaux Ils mobilisent des acteurs individuels et collectifs plus ou moins conscients de ce qui se produit. Ils sont liés à des causes endogènes et/ou exogènes, souvent multiples. Ils se heurtent à des freins plus ou moins puissants. Ils entraînent des modifications dans le fonctionnement de la société, dans ses instituions et ses valeurs ainsi que dans la vie des individus. Différents types de changements sociaux Des changements microsociaux ou macrosociaux. Des changements lents ou rapides. Des changements réversibles ou irréversibles. Des changements dans la société ou de société. D. Glaymann

2 Le changement social Il résulte d un ensemble de transformations touchant l ensemble de la société. Il est constitué de mutations structurelles. C est un phénomène collectif que l on peut dater dans le temps. Les principaux indices de changement social Les dynamiques démographiques. Les progrès techniques. Les évolutions du système de valeurs. Les mutations des institutions sociales. Les conflits sociaux majeurs. Les nouveaux modes de vie. La croissance économique Elle mesure l évolution quantitative de la production de biens et de services. Elle traduit l évolution d agrégats macroéconomiques, PIB ou PNB. Elle s inscrit dans la durée à la différence de l expansion, de la stagnation ou de la récession. Elle s accompagne de modifications structurelles. La croissance est une préoccupation des sociétés modernes. D. Glaymann

3 Comment mesurer la croissance économique? La variation du PIB (ou du PNB) dans le temps indique s il y a expansion, stagnation ou récession. Chaque année, le PIB (ou le PNB) est évalué aux prix courants. L évolution du PIB en UM courantes indique le rythme de la croissance nominale ou en valeur. Pour tenir compte des effets de prix, il faut comparer des PIB successifs à prix constants, on calcule ainsi en UM constantes le rythme de la croissance réelle ou en volume. Pour passer de la croissance nominale à la croissance réelle, il faut «déflater». Sachant que valeur = volume x prix, on en déduit que volume = valeur : prix. La croissance française en 2008 PIB à prix courants (milliards d ) ,2 1950,1 Indice des prix ,8 Données de l Insee Taux de croissance nominale Taux de croissance réelle L évolution du PIB de la France entre 1960 et 2008 Source : INSEE, Comptes nationaux base 2000, 2009 D. Glaymann

4 Ce que la croissance mesure et ce qu elle ne mesure pas La croissance mesure : - les variations de la production annuelle : un flux, - la création annuelle de richesses au sens économique, - l accroissement des biens et services disponibles. La croissance ne mesure pas : - la richesse d un pays : un stock, - les destructions permettant de l alimenter, - l usage des biens & services créés par les producteurs résidents, - le progrès ou le bien-être de la population. Croissance et développement Deux termes et deux mécanismes à distinguer même s ils sont liés dans les sociétés modernes. La croissance est l augmentation poursuivie sur la longue durée de la fourniture de ressources accompagnée de changements de structures socioéconomiques Le développement est un ensemble de transformations dans les structures mentales et institutionnelles d une société dans laquelle une croissance durable est corrélée à des changements dans le mode de vie de la population. Définitions et mesures du développement Le développement vu comme un processus découlant «automatiquement» de la croissance selon le modèle des pays industriels occidentaux PNB/hab Le «développement durable» «Il répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs». Agendas 21 Le «développement humain» «Il permet d élargir l éventail des possibilités offertes aux êtres humains» IDH D. Glaymann

5 La mondialisation Un terme devenu à la mode dans les années 1990, mais un processus ancien passé par différents stades. Un processus évolutif qui tend de nos jours à un dépassement du cadre et des frontières nationales. Un phénomène multidimensionnel qui consiste en : - un essor des flux commerciaux facilité par le libre-échange, - une transnationalisation de la production véhiculée par les FMN, - une globalisation financière intensifiée par la déréglementation, - un melting pot socioculturel autour d un modèle hyperconsumériste. Ensemble d évolutions accélérées par les NTIC. La dématérialisation Elle concerne notamment : - la production : poids des services dans ce que fabriquent les unités de production et dans la façon de produire, importance croissante de l investissement immatériel, notamment de la R&D. - la consommation : part de plus en plus grande des services marchands et non marchands dans la consommation des ménages. - les liens sociaux : place décisive de l Internet, du téléphone cellulaire, des réseaux sociaux virtuels dans le lien entre les individus. - la transmission : rôle accélérateur des télécommunications et de l informatique dans la circulation de l information et de la finance. - les échanges marchands : les marchés et la monnaie sont de plus en plus virtuels. L accélération L accélération est une des caractéristiques de la modernité et de «la post-modernité». Elle consiste en une vitesse accrue du déroulement des phénomènes sociaux (transports, télécommunications, ordinateurs, sport, repas...), - des rythmes de vie (familiale, résidentielle, professionnelle, consumériste ) et de l évolution de la société (métiers, mandats politiques Les normes temporelles sont plus rapides («zéro délai») et le nombre d actions vécues par unité de temps augmente. D. Glaymann

6 Le règne du court-termisme Le court-termisme s impose dans l entreprise, dans le travail, dans la consommation, dans les projets de vie, dans les changements individuels et collectifs. Alors que tout va plus vite et que les individus vivent en moyenne plus longtemps, les échéances que l on se fixe sont de plus en plus rapprochées et les temps de réalisation de plus en plus brefs. D. Glaymann

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