Epieds. Visite du 18 février Contexte général. L'aléa mouvements de terrain sur la commune. Description générale

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2 CETE de l'ouest LRPC Angers Epieds Visite du 18 février 2010 Contexte général La réunion s'est tenue avec M. Roy, maire de la commune. Il n'y a pas eu de nouvel évènement recensé depuis Les évènements survenus sur la commune ne concernent que les cavités. Les aléas sont concentrés sur les zones urbanisées et ne soulèvent pas de questions de la part des administrés. En dehors des zones urbanisées, un site de caves habitées, datant du moyen-age, nous a été signalé non loin du lieu-dit les Litres. Il est rebouché et stable aujourd'hui. La commune a un PLU en cours de réalisation. Aucune action de prévention n'est en cours. L'aléa mouvements de terrain sur la commune Description générale Sur la commune d'epieds, le zonage de l'aléa se rencontre uniquement dans la moitié nord du territoire communal au niveau de la Rigauderie, Bizay et la Chauvière. L'aléa faible estimé prédomine avec la présence de caves particulières et de petites carrières dispersées (source : CG49). Figure 1 : Localisation de la commune dans la région Saumuroise Epieds se situe au sud-est de la région saumuroise, au sud de la Loire. Les cours d'eau sont peu importants. La commune est traversée principalement, à l'ouest, par l'ancien Canal de la Dive et par un de ses affluents, la rivière de la Petite Maine. Au nord de la commune est présent le ruisseau du Fossé de la Bournée. Néanmoins, il existe quelques zones d'aléa faible connu dans les cas où des plans des carrières abandonnées existent. C'est le cas à Bizay, aux Coupe-Gorges (source : CG49) et à la carrière de la Perrière (source : CASLD). Il existe une zone d'aléa moyen estimé à la limite de la commune avec Brézé, proche du lieu-dit Grand Fond (source : CG49) et une zone d'aléa moyen connu à l'ouest de Bizay où il existe une cavité possédant un recouvrement faible et où apparaît une amorce de fontis (sources : CG49, LRPCA 2010). A l'ouest de l'ancien Canal de la Dive, le relief est relativement plat alors qu'à l'est il est composé de buttes formées de calcaire turonien représenté par le tuffeau. La zone située autour des RD 110 et 310 a une morphologie de plateau. Les cavités sont principalement regroupées dans cette zone, aux lieux-dits la Rigauderie, Bizay et la Chauvière. Il s'agit d'anciennes carrières souterraines ayant servies de champignonnières, de caves et d'habitats troglodytiques. Les anciennes carrières possèdent un recouvrement variant de 10 à 15 m d'épaisseur et une extension atteignant jusqu'à 2 hectares. Région Saumuroise, Atlas des cavités souterraines, Dossier n /3

3 CETE de l'ouest LRPC Angers La création d'une zone d'aléa faible connu au niveau de la carrière des Coupe-Gorges puisqu'un plan existe (source : CG49), La création d'une zone d'aléa faible connu au niveau d'une petite cavité le long de la RD 310 à l'est de la Rigaudière (sources : CG49, LRPCA 2010), L'extension du zonage en aléa faible de la carrière de la Perrière avec une zone d'aléa connu où un plan existe et une zone d'aléa estimé où les parcelles présentent une forme typique de carrie (sources : CG49, CASLD), La création de deux zones d'aléa faible à l'ouest de la Chauvière où des cavités existent (sources : CG49, mairie, LRPCA 2010). Photo 1 : Cavité à l'ouest de Bizay Évolution de l'aléa depuis 1996 En parcourant la commune d'ouest en est, on peut noter : La création d'une zone d'aléa faible au château de Bizay (source : mairie), La création d'une zone d'aléa faible au niveau du Clos Moreau où un site de caves habitées datant du moyen âge a été rebouché et est stable depuis (source : mairie), L'extension vers l'ouest de la zone d'aléa faible à l'ouest de la Rigauderie pour prendre en compte toutes les cavités (sources : mairie, Cabinet Léotot, Service Régional d'archéologie, CG49), Figure 3 : Zonage au niveau du bourg en 1996 Figure 4 : Zonage au niveau du bourg en 2010 Figure 2 : Zonage à l'ouest du bourg en 2010 La création d'une zone d'aléa moyen au niveau de la cavité en mauvais état à l'ouest de Bizay (sources : CG49, LRPCA 2010), L'extension de la zone d'aléa faible de la Rigauderie pour prendre en compte toutes les cavités existantes (source : mairie), Région Saumuroise, Atlas des cavités souterraines, Dossier n /3

4 CETE de l'ouest LRPC Angers L'aléa mouvements de terrain dans les zones à enjeux Si on étudie le bâti (ensemble des habitations, bâtiments administratifs, bâtiments agricoles...de plus de 20 m²), 289 bâtiments se situent dans les zones à enjeux. 155 de ces bâtiments, soit 53,6%, sont construits dans des zones présentant un aléa mouvements de terrain. Le zonage global de l'aléa mouvements de terrain, avec une surface d'environ 32,5 ha, représente 1,2% de la surface totale de la commune. Figure 7 : Répartition des bâtiments dans les surfaces zonées des zones à enjeux Figure 5 : Répartition des surfaces zonées sur la surface totale de la commune Afin de préciser le risque mouvements de terrain, il a été défini, en concertation avec la DDT du Maine et Loire, des zones à enjeux à partir des POS et des PLU des communes. Ainsi les zones à enjeux regroupent les zones urbanisées et à urbaniser, les zones de hameaux et de loisirs. La surface de ces zones à enjeux est de 36 ha. Environ 15 ha présentent un zonage de l'aléa mouvements de terrain, soit 41,5%. Dans les zones à enjeux, tous les bâtiments sont situés en zones d'aléa faible (aléa faible connu et aléa faible estimé confondus). Actions à entreprendre D'après l'article L563-6 du code de l'environnement, il est de la compétence des communes d'établir, en tant que de besoin, une cartographie des cavités sur leur territoire : «Toute personne qui a connaissance de l'existence d'une cavité souterraine ou d'une marnière dont l'effondrement est susceptible de porter atteinte aux personnes ou aux biens, ou d un indice susceptible de révéler cette existence, en informe le maire, qui communique sans délai, au représentant de l'état dans le département et au président du conseil général, les éléments dont il dispose à ce sujet». Figure 6 : Répartition des surfaces zonées dans les zones à enjeux Dans les zones à enjeux, seul l'aléa faible (aléa faible connu et aléa faible estimé confondus) est présent. Ainsi, afin de préciser le risque lié aux cavités souterraines, différentes actions doivent être envisagées par la commune et/ou les particuliers : Sensibiliser les habitants au risque lié à la présence des cavités souterraines par des actions de communication et d'information, Réaliser un recensement le plus exhaustif possible des cavités à partir d'une enquête orale approfondie, de recherches complémentaires dans les archives, de visites de terrain et de photointerprétation, Acquérir une connaissance générale des cavités par le biais d'un diagnostic qui pourrait prendre la forme d'une fiche par cavité (cf annexe 7) et d'un dimensionnement sommaire de chaque cavité. Ce relevé pourrait, dans un premier temps, être limité aux zones à enjeux. C'est donc à la commune que revient la responsabilité de mettre en place des actions de communication et de réaliser ou faire réaliser un recensement des cavités et indices de cavités présents sur son territoire. En revanche, la reconnaissance et le diagnostic d'une cavité relève de la responsabilité du ou des propriétaires de cette cavité. Région Saumuroise, Atlas des cavités souterraines, Dossier n /3

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