Les marchés du crédit dans les PVD

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1 Les marchés du crédit dans les PVD 1. Introduction Partout, les marchés du crédit sont au centre de la caacité des économies à croître, uisqu ils financent l investissement. Le Taleau 1 montre ar exemle que la liéralisation financière contriue à la croissance (mais cette corrélation a été contestée dans de nomreux autres aiers). Taleau 1 Effet de la liéralisation financière sur la croissance Source : Bekaert, Geert; C. R. Harvey and C. Lundladd (004), Does financial lieralization sur growth? mimeo. En même tems, ces marchés sont très fragiles : o Les anques ne conservent en réserves qu une infime fraction de leurs assifs (déôts) ; elles sont donc toujours vulnérales aux aniques («ank run») o Affectés encore lus que les autres marchés ar des «déficiences de marché» otentielles : anti-selection («adverse selection»), alea moral («moral hazard») 1

2 o Souvent eu concurrentiels, cartellisés et soumis à l interférence olitique Ils sont donc souvent dysfonctionnels, caractérisés ar le rationnement et soumis à des crises récurrentes, en articulier dans les PVD.. Anti-sélection et risque de défaut Cette section décrit un syndrome commun aux marchés du crédit, l anti-sélection. Le risque de défaut, quand il n est as comlètement couvert ar des garanties, interfère avec le rôle normal du taux d intérêt qui serait simlement d égaliser l offre et la demande de crédit..1 Le risque de défaut r F r B L Proailité de défaut sur un rêt donné Taux d intérêt ayé ar l emrunteur Taux d intérêt ayé ar la anque (le coût des fonds) Taille du rêt Proortion du rêt couverte ar la garantie Suosons que le secteur ancaire est concurrentiel ; on va déterminer le taux d intérêt qui donne une esérance de rofits nulle : E 1 r L 1 1 r L L 0 (1) ce qui imlique ou B B F 1 1 r 1 r 1r () F F 1rB 1 B 1 r 1 B 1 rb rf r,, r E B 0 B Le taux d intérêt de zéro rofits est croissant dans le coût des fonds ; c est comme cela que la olitique monétaire se transmet à l économie réelle. Relation entre r et la roailité de défaut : (3) (4) drf d dr d F 1 r 1 B 0 1 r 1 B 3 0 (5)

3 Les dérivées remière et seconde sont ositives ; r F est donc une fonction croissante et convexe du risque de défaut. drf 0 d 1 La dérivée remière ar raort à β est négative : lus les garanties sont solides, moins le rêt est risqué, ce qui réduit le taux d intérêt de zéro rofits. Quantitativement, l effet d une dégradation de la qualité des risques liée aux conditions macroéconomiques ou de la caacité des anques à otenir la liquidation des actifs des emrunteurs en défaut liée à l état de droit eut avoir un effet massif sur les taux d intérêt d équilire, comme le montre l exemle numérique du Taleau 1, dans lequel le aramètre β, en colonne, rerésente la roortion des garanties récuérale et le aramètre, en ligne, rerésente la roailité de défaut. (6) Taleau 1 Taux d intérêt en fonction du risque de défaut et des garanties β Bien entendu, comme le montre la Figure 1, la difficulté de résolution des cas de défaut est directement liée au niveau de revenu du ays : les ays à faile revenu sont aussi ceux où il est le lus difficile de résoudre les cas de défaut, ce qui rend les anques articulièrement frileuses dans ces ays. Figure 1 Classement en termes de difficulté de résolution des faillites et revenu ar haitant 3

4 0 50 Resolving Insolvency ln GDP er caita Note : L axe vertical mesure le classement en termes de facilité de résolution des cas de défaut de aiement ; un classement élevé indique une grande difficulté (mauvais). Plusieurs ays ont le classement 189 our une raison inconnue. Source : World Bank, World Develoment Indicators (revenu) et Doing Business (resolving insolvency ranking). Risque de défaut et instailité du marché: Un exemle simle Jusqu à résent, on n a as discuté de la nature des garanties. Foellmi et Oechslin (011) considèrent une situation où les ventes des entrerises forment le collatéral des rêts, qui donne lieu à un rationnement du crédit. Considérons ici une variante caractérisée dans laquelle les anques ne euvent as oserver les ersectives de ventes de chaque entrerise individuelle. Quand ces ersectives se dégradent au niveau macro-économique, les anques augmentent le coût des fonds au lieu de rationner le crédit, mais le résultat est le même : un feedack négatif entre la dégradation du climat des affaires et la aralysie du marché du crédit. On considère un environnement avec seulement deux tyes d emrunteurs : Tye sûr Tye risqué Proailité de remoursement 1 1 Proortion dans la oulation 1 Les entrerises n ont as d actifs revendales et la seule garantie est constituée ar leur roduction (c est l ingrédient crucial de l histoire). On dérive d aord la demande de fonds our un taux d intérêt donné, uis on dérive l offre de fonds. Demande de fonds Suosons que les entrerises n utilisent que du caital et un facteur fixe du tye «entrereneuriat» (générant des rendements décroissants sur le caital) et que tout le caital soit emrunté à un taux r F, le même our tous les emrunteurs. 4

5 Pour un tye sûr (tye S), la fonction de rofit est S 1 f L r L (7) ou f(.) est la fonction de roduction (croissante et concave, ce qui imlique f > 0 et f < 0). Le taux d intérêt ( r F ) est le même our les deux tyes d emrunteur si la anque ne eut as les distinguer au moment du rêt. La maximisation du rofit ar choix de la taille de l emrunt, donne la condition de remier ordre F max f L 1 r L (8) L f ' L 1 rf. (9) La différentielle dotale de cette exression est f '' dl drf ou dl / drf 1/ f '' 0, c est-à-dire une demande de crédit décroissante dans le taux d intérêt (c est logique). Ce qui nous intéresse, c est la dérivée de l activité de l entrerise, Y S, ar raort au taux d intérêt. En assant ar la taille de l emrunt, on a : dys dys dl 1 f ' 0 drf dl dr F f '' (10) Ce qui donne une coure de demande de fond à ente négative dans un esace YS, r F. Un taux d intérêt lus élevé est associé avec une activité réduite de l entrerise, ce qui réduit la garantie qu elle eut offrir à la anque. C est l essence du cercle vicieux que je veux illustrer ici. Pour un tye risqué (tye R), suosons que la fonction de roduction soit Y R L F f L avec roailité 1 (11) g L avec roailité et que les fonctions f et g soient comme dans la Figure, c est-à-dire que si l investissement marche, il génère assez our remourser le rêt au à la taille otimale L * (coure leue du haut), alors que s il ne marche as, il ne génère jamais assez our remourser le rêt, quel que soit la taille de celui-ci et le taux d intérêt (coure rouge du as). L entrerise est alors en défaut et la anque saisit sa roduction. Figure Fonctions de roduction du tye risqué 5

6 tangente à f(l) avec ente (1+r F ) Y f(l) (1+r F ) L L (ligne à 45 o ) g(l) L* L (Taille du rêt) La fonction de rofit est alors R 1 1 F 1 f L 1 r L E f L r L g L g L. (1) F uisque l entrerise est en défaut avec roailité et dans ce cas erd toute sa roduction qui est confisquée ar la anque (le deuxième terme). Par comaraison avec (7), on voit que la condition du remier ordre va être la même que our le tye sûr, ce qui donne de nouveau une demande de crédit à ente négative. La demande de crédit (la taille du rêt en fonction du taux d intérêt) est la même our les deux segments du marché. Arès linéarisation (ne vous renez as la tête avec cela) et en exrimant le taux d intérêt comme une fonction du niveau d activité de l entrerise (c est lutôt l activité de l entrerise qui est une fonction du taux d intérêt, mais on veut mettre l offre et la demande sur le même grahique avec le taux d intérêt sur l axe vertical), cette demande de crédit eut être exrimée comme où Y R r (13) 0 1 F f ' 1 0. f '' On aellera la fonction (13) la «demande de fonds» des entrerises de tye R. Offre de fonds La garantie des rêts est constitué ar la roduction des entrerises en défaut (et donc de tye risqué). Soit Y R le niveau d activité d une entrerise risquée. Le long de la coure de demande de crédit, ce niveau déend de r F comme on l a vu dans le aragrahe récédent, mais ici on veut caractériser la coure d offre de crédit, donc on le rend comme aramétrique. Le taux d intérêt à rofits nuls our la anque est : 6

7 E 1 r L r L Y 1 B B F R r r L Y 0 F B R La solution est une équation exrimant le taux d intérêt d équilire en fonction du niveau d activité des entrerises risquées: où r E 0 rb YR 1 1 L risk-adjusted cost of funds Y 0 1 R risk-adjusted collateral value On aellera la fonction (15) l offre de fonds. 1 L 0 1 La solution (l équilire) est otenue en sustituant (13) à la lace de YR et L dans (15), mais ce n est as ce qui nous intéresse ici il suffit de noter que les deux coures, l offre et la demande, se croisent quelque art et que l équilire est stale. La stailité du système (15)-(13) requiert f ' f '' 1 L où λ est la roortion de «mauvais risques» sur le marché et leur roailité de défaut. Statique comarée : Effet d un choc négatif Considérons maintenant l effet d un choc négatif sur la rofitailité des entrerises dans un environnement «sain» où λ est roche de zéro vs. dans un environnement malsain dans lequel il est élevé. Dans la Figure 3, le anneau (a) illustre ce qui se roduit quand les conditions initiales sont onnes. La ente de la coure d offre de fonds est relativement late ; le choc sur les taux d intérêt est donc failement amlifié. Par contre, dans le anneau (), la coure d offre est lus entue, étant élevé ; le choc sur les taux d intérêt est alors fortement amlifié, ce qui amlifie aussi le choc négatif sur le chiffre d affaire des entrerises, ar feedack. Ainsi, un système ancaire malsain (dans lequel les anques ont déjà une roortion sustantielle de rêts non erformants ou otentiellement à rolème) est aussi un système vulnérale aux chocs. (14) (15) (16) (17) Figure 3 Effet d un choc de rofit négatif sur le marché du crédit, en fonction de la condition initiale (a) marché «sain» () marché «malsain» 7

8 Taux d intérêt de marché Taux d intérêt de marché Demande de fonds (CPO des entrerises) Demande de fonds (CPO des entrerises) Offre de fonds (zerorofit des anques) Offre de fonds (zerorofit des anques) Chiffre d affaire des entrerises Chiffre d affaire des entrerises Ceendant, il ne faudrait as en conclure que les crises ancaires sont l aanage des ays en déveloement. Elles se roduisent à tous les niveaux de revenus et il n y a as de relation claire entre leur sévérité, leur longueur, ou leur fréquence et le niveau de revenu du ays (see Laeven et Valencia 010 our une ase de données sur les crises ancaires)..3 L anti-sélection Une situation d anti-sélection est caractérisée ar les ingrédients suivants o Hétérogénéité de l un des côtés du marché, offre ou demande (e.g. qualité variale) o Information disymétrique (l autre côté du marché ne eut as distinguer les «ons» tyes des mauvais) Dans ce tye de marché, il se eut que le rix joue lusieurs rôles à la fois o Clearing de l offre et de la demande o Sélection en fonction du tye Cette deuxième fonction joue en général un rôle ervers, c est-à-dire qu en artant d une situation où le marché n est as équiliré (e.g. arès un choc) la variation du rix qui ourrait rétalir l égalité de l offre et de la demande va en fait dégrader la qualité moyenne du ool d agents sur le marché, de telle façon qu à la fin le marché s écroule (je sais, c est comliqué). Oservation de ase : Plus un investisseur a un on rojet, lus il est énalisé ar une hausse du taux d intérêt. Pour le comrendre, suosons que le rojet d investissement, our lequel un emrunt de taille L est nécessaire, ait un rendement aléatoire X tiré d une distriution uniforme sur [o, ] avec > (1+r)L. Donc our x 0, 1 f x (18). La roailité de défaut sur le rêt est 8

9 1 et la roailité de non-défaut est Pr X 1 r L 0 1rL 1rL 0 f x dx (19) 1 r L 1r L 1 (0) Soit C le collatéral (la garantie) sur le rêt. Le rendement eséré du rojet our l investisseur est la suite arrive E C E X X r L r L xf xdx 1 rl C 1 1 r L 1 1rL 1rL 1 1 C xf x dx r L x C dx 1 1 r L 1 rl x C 1 1 r L 1r L C 1 1 r L 1 r LC 1 1r L E C 1 1 r L 1 r L 1 r L 1 r L C 1 r L 1 r LC 1 r L 1 r L 1 r L 1 r L 1 r LC 1 r L 1 r L 1 r L 1 r LC 1 r L 1 r L r L (1) 9

10 Voilà. Un eu laorieux, mais on eut maintenant rendre la dérivée ar raort au taux d intérêt : 1 r LL E LC r L C 1 r L () + 0. Un taux d intérêt lus élevé réduit la rofitailité nette de l investissement. So far so good. Maintenant, on rend la dérivée croisée ar raort à. Comme est la orne suérieure du rendement de l investissement, on eut le rendre comme une mesure de la qualité du rojet. E L L C 1 r L r L C 1 r L 1 L C 1r L 0 Donc l effet d une hausse du taux d intérêt est «lus négatif» our un on rojet ( élevé) que our un mauvais. Ce qui est la cause de rincie fondamental de l anti-sélection : une hausse du taux d intérêt chasse les ons emrunteurs du marché et «anti-sélectionne» les mauvais. A artir de là, la «sirale de la mort» qui caractérise l anti-sélection est la suivante : 1. Une artie des risques sont mauvais. Le taux d intérêt assurant des rofits nuls est donc suérieur à celui que les meilleurs risques (les les lus élevés) sont rêts à acceter ; donc ils sortent du marché 3. Le taux d intérêt doit donc monter our comenser cette détérioration du risque moyen 4. Cette nouvelle hausse chasse encore les meilleurs qui étaient restés sur le marché Et ainsi de suite, ossilement jusqu à écroulement total du marché. Qu est ce qui est articulièrement rerésentatif des PVD dans ce scénario? Le meilleur moyen de voir est de réfléchir aux institutions qui ermettent de réduire les ingrédients de l anti-sélection : o Interaction réétée ermettant aux rêteurs de mieux connaître les emrunteurs o Transarence dans la comtailité o Meilleures garanties o Présence de toutes les entrerises, onnes et mauvaises, sur le marché o Solidité financière des anques et règlementation rudentielle Tous ces ingrédients sont affailis dans les PVD, et en articulier our les etits emrunteurs, ce qui mène au déveloement de marchés arallèles (voir discussion ci-dessous). A noter : l anti-sélection est résente et imortante aussi sur les marchés de la santé et du travail, avec le même mécanisme de ase. Sur le marché de la santé, la résence d anti-sélection est la justification de ase our les systèmes d assurance-santé oligatoires. (3) 10

11 3 Le micro-crédit 3.1 Le aradoxe des cycles de crédit En l asence d accès au crédit formel, les auvres emruntent aurès de réseaux informels. Une enquête à Hyderaad (Duflo et al. 009) donne 49% d emrunts aurès de rêteurs locaux, 13% de la famille de l emrunteur, et 8% de connnaissances et voisins. Les taux sont incroyalement élevés. On oserve couramment des taux d intérêt de 5% ar jour, et jusqu à 10%. A 4.69% ar jour, un emrunt de $5.10 (Rs100) deviendrait, au out d un an, $93 millions (Banerjee Duflo 011). Selon une enquête de 006 à Chennai, Inde, la luart des rêts de ce tye sont our du caital circulant de etits vendeurs de rue (Ananth, Karlan, Mullainathan 007). Tyiquement ils emruntent le matin en moyenne $ et remoursent à la fin de la journée. 50% des réondants affirment avoir emrunté régulièrement endant les 10 ans récédents (66% dans un sondage similaire aux Philiines). Ce cycle d emrunt est un aradoxe. D un côté, l intérêt ne se comose as uisque le rêt est remoursé tous les jours. Donc il ne coûte à l emrunteur «que» 10% de son revenu. Mais il rerésente un danger constant uisque tout arriéré de aiement ar exemle si l emrunteur tome malade le fait entrer dans une sirale infernale dont il n a aucune chance de sortir, ce qui est l avantage du système our l usurier uisque le déiteur en défaut devient de facto un esclave. Par contre, Ananth et al. (007) montrent qu une aisse temoraire et très limitée de la consommation ermettrait à l emrunteur de sortir des griffes de l usurier assez raidement, si le déiteur arrivait à rêter son éargne au taux usuraire en vigueur, car les intérêts se comoseraient alors et feraient augmenter le stock d éargne très raidement. Qu est-ce qui emêche tous les marchands des quatre saisons de faire cette transition, au rix d un li à eine ercetile dans le revenu? Parmi les conjectures ossiles, ils suggèrent le désir de maintenir de onnes relations avec l usurier our le cas où on aurait esoin de lui ; l asence de «véhicule d éargne» (as de anque et le mari oit tout). La lus lausile est que le «métier» d usurier est réservé à un groue ien défini et que toute tentative d entrée (et donc de concurrence) serait unie de rerésailles dissuasives. L idée que n imorte qui uisse imunément commencer à rêter à son voisin en faisant de la concurrence aux usuriers existants est roalement naïve de ar leur métier, les usuriers ont généralement accès aux services de etits cogneurs locaux our faire ayer les récalcitrants, et euvent donc ar la même dissuader les velléités de concurrence. 3. Garanties et droits de roriété: Une exérience naturelle Un rolème sous-jacent au dysfonctionnement des marchés du crédit dans les ays en voie de déveloement : la garantie la lus solide our les anques, c est un titre de roriété immoilière (terre ou âtiments) ; mais eaucou de auvres n ont as de titre foncier. Le manque de titres fonciers est fréquemment cité à la fois comme «désincitant» à l amélioration de l haitat et comme contrainte our l accès au crédit. Le rolème our estimer l effet des droits de roriété foncière sur des variales comme l accès au crédit est que la roriété foncière eut difficilement être considérée comme exogène, car elle risque d être corrélée avec des variales individuelles non oservales également corrélées avec l accès au crédit (esrit d entrerise, diligence etc). 11

12 Il faut donc une «exérience naturelle» our avoir une chance d identifier l effet voulu. Galiani et Schargrodsky (006) en décrivent une magnifique : We exloit a natural exeriment in the allocation of land titles to overcome this identification rolem. More than twenty years ago, a grou of squatters occuied a iece of land in a oor suuran area of Buenos Aires. When the Congress assed a law exroriating the land from the former owners with the urose of entitling it to the occuants, some of the original owners acceted the government comensation, while others are still disuting the comensation ayment in the slow Argentine courts. These different decisions y the former owners generated an allocation of roerty rights that is exogenous in equations descriing the ehavior of the squatters. (. 1) Galiani et Schargrodsky utilisent leur exérience naturelle our comarer les investissement en amlioration de l haitat our les tyes d haitant d un idonville de Buenos Aires : ceux qui ont un titre de roriété et ceux qui n en ont as, et surtout our comarer leur accès au crédit. L équation estimée est yi 01T i Xiβ ui (4) où X i est un vecteur de variales de contrôle concernant les squatters et 1 si i est dans un lot vendu ar le roriétaire Ti 0 si i est dans un lot en litige avec le roriétaire Les résultats sont dans le Taleau et le Taleau 3. Taleau Titre de roriété et investissement dans le logement (5) Source : Galiani et Schargrodsky (005) Taleau 3 Titre de roriété et accès au crédit 1

13 Source : Galiani et Schargrodsky (005) 4 Le micro-crédit fait-il des miracles? Le micro-crédit touche aujourd hui 150 millions de ersonnes, dont /3 de femmes (Duflo et al. 009). Le rincie de ase est la resonsailité collective : tant qu un memre du groue n a as remoursé son emrunt, ersonne dans le groue ne eut contracter de nouveau rêt. Le taux d intérêt sur le micro-crédit est très élevé ar raort au système ancaire commercial (jusqu à 50% ar an), ien que très au-dessous des taux ratiqués ar les usuriers locaux. 4.1 Micro crédit et caital social Une exérience (Feigenerg, Field, Pande 010) suggère que le micro-crédit ne joue as seulement sur le caital social local : Il contriue à le renforcer. L exérience est la suivante : Pendant dix mois, our le groue de traitement, l IMC exige des réunions toutes les semaines. Pour le groue de contrôle, c est seulement tous les mois. Les contacts sociaux augmentent : arès 5 mois, la roailité de visite mutuelle était 90% lus élevée our les memres du GT, et arès 10 mois, la roailité d assister ensemle à des événements était 40% lus élevée Conséquences économiques : o Proailité de transaction économique avec un artenaire hors du cercle familial lus élevée de 19% our les memres du GT o Proailité de demander l aide d un autre memre du groue en cas d urgence lus élevée de 9% o Proailité de défaut divisée ar quatre our les memres du GT (toujours ar raort au groue de contrôle) Autre exerience dans laquelle o Les individus reçoivent des tickets de loterie avec la ossiilité d en donner d autres à d autres memres du groue, ce qui (i) réduit la roailité individuelle de gain, (ii) augmente la roailité de gain totale du groue. o Les individus sont assignés au hasard dans des groues à réunion mensuelle ou hedomadaire (i) au déut de l exérience, et (ii) dans un deuxième cycle de crédit. 13

14 La roailité de donner des tickets à d autre memres du groue est lus élevée chez les individus tenus de se réunir toutes les semaines dans le deuxième cycle, dans lequel ils se connaissaient déjà, ce qui suggère que le fait de se réunir souvent augmente le caital social indéendamment du fait qu il ermet aux gens de se connaître. 4. Micro-crédit et rogrès social Les arguments sur la erformance du micro-crédit ont jusqu à récemment étaient fondés sur des techniques économétriques traditionnelles, avec les rolèmes d identification haituels la sélection dans le micro-crédit n est as aléatoire. Par exemle, Pitt et Khandker (1998) utilisent le seuil d éligiilité au micro-crédit our faire du regression discontinuity design. Mais Morduch (1998) argumente qu il n y a as de discontinuité dans la roailité de traitement (voir discussion dans Banerjee, Duflo, Glennerster, Kinnan 009,. 1-) Banerjee et al. (009) ont réalisé en 005 une exérience avec Sandana, une grande organisation de microcrédit indienne, dans laquelle 53 quartiers de idonvilles sur 104 ont été sélectionnés (au hasard) our y offrir du microcrédit. Une enquête aseline a été réalisée, uis arès 18 mois une nouvelle enquête sur 6'850 ménages. Entre tems, d autres systèmes de microcrédit ont été mis en lace indéendamment de Sandana (et de l exérience) donc l exérience n était as arfaite ; mais la roailité de recevoir un rêt de microcrédit était malgré tout 44% (8.3 oints de ourcentage) lus élevée dans les quartiers de traitement que dans les quartiers de contrôle. Le microcrédit était offert sans conditionnalité (rincie différent de la grameen ank, qui a une charte de onne conduite) sur une ase de resonsailité de groue à des groues de 6 à 10 femmes formés ar les femmes elles-mêmes, avec des rêts assez conséquents ($00 au taux de change courant, $1'000 à la PPP), avec une échéance de 50 mois et un taux d intérêt de 1% non déclinant, équivalent à un taux effectif de 0%). Les emrunteurs n étaient as armi les lus auvres, avec un revenu moyen de $550 ar mois à la PPP our une taille moyenne de 5. 69% des ménages avaient déjà des emrunts avec des taux moyens de 3.85% ar mois. Un tiers avaient une microentrerise individuelle, et un tiers déclaraient vouloir utiliser le rêt our démarrer une nouvelle entrerise, % our augmenter les stocks dans une entrerise existante, 30% our remourser un rêt existant, et 15% our lisser la consommation. Sous réserve de conditions que l on discutera lus tard, l équation à estimer est d une grande simlicité : où y T u (6) i 0 1 i i 1 si i aartient au groue de traitement Ti (7) 0 sinon Les résultats sont dans les taleaux suivants. 14

15 Source : Banerjee et al. (009) Source : Banerjee et al. (009) 15

16 Source : Banerjee et al. (009) 3.4 Et d ailleurs L accès au crédit est-il vraiment une énédiction? Fulford (011) a utilisé l augmentation du nomre de succursales ancaires en Inde entre 1970 et 1990 our estimer l effet de l accès au crédit sur la auvreté à long terme, à artir de données d enquêtes de ménages réalisées ar l Indian National Samle Survey sur lus de 600'000 ersonnes en 83, 87-88, 93-94, et Source : Fulford (011). Fulford utilise seulement les données rurales, là où il y a le lus de variation temorelle, et estime l équation suivante : 16

17 15 it i t k1 t k i, t k it (8) y u où i est une région, t une année, y it est une variale d intérêt oservée en moyenne our la région (le overty headcount il en utilise d autres, comme le niveau de consommation) et i,t-1 est le nomre de succursales ancaires dans la région l année t - 1. Que sont les effets tems (δ t ) et les effets fixes (δ i )? Les effets tems sont des variales muettes qui «marquent» chaque année (une égale à un our 1970 et zéro our toutes les autres années, une égale à un our 1971, etc.). Ils contrôlent les chocs qui affectent tous les «individus» du anel (ici des régions) la même année, comme des chocs macroéconomiques ; Les effets fixes sont des variales muettes qui «marquent» chaque individu du anel (ici des régions ; une égale à un our la région A et zéro our toutes les autres régions, une égale à un our la région B, etc.). Ils contrôlent les différences de constante entre les régions (une région ayant en moyenne sur toute la ériode d échantillonnage un faile taux de auvreté aura un coefficient négatif sur son effet fixe, et vice versa). A savoir : o Dans un anel avec 0 «individus» (e.g. régions) et 10 années, on a 00 oservations ; mais seulement 10 effets tems et 0 effets fixes ; donc on n éuise as tous les degrés de lierté o L estimateur à effets fixes (aelé «within») est très uissant : Il n utilise comme information que la corrélation entre la variale d intérêt et les régresseurs dans le tems, our chaque individu. Donc : Si une région a de lus en lus de succursales ancaires et de moins en moins de auvreté, cette information est utilisée Si une région a, en moyenne sur toute la ériode d échantillonnage, eaucou de succursales et eu de auvreté, cette information n est as utilisée (elle est asorée ar les coefficients des effets fixes). Les résultats sont dans le taleau ci-dessous 17

18 Source : Fulford (011). Références Ananth, Bindu; D. Karlan, and S. Mullainathan (007), Microentrereneurs and Their Money: Three Anomalies ; mimeo. Banerjee, Ahijit; E. Duflo, R. Glennerster, et Cynthia Kinnan (009), The miracle of micro.nance? Evidence from a randomized evaluation ; mimeo, MIT. Fulford, Scott (011), The effects of financial Develoment in the short and long run ; mimeo, Boston University. Galiani, Seastiano, et E. Schargrodsky (005), Proerty Rights for the Poor: Effects of Land Titling ; Universidad Torcuato di Tella Documento de Traajo 06/005 Laeven, Luc, and F. Valencia (010), "Resolution of Banking Crises: The Good, the Bad, and the Ugly", IMF working aer. 18

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