EVALUATION DU PLAN TRIENNAL AFRIQUE VERTE AU SAHEL PROGRAMME MAE

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1 EVALUATION DU PLAN TRIENNAL AFRIQUE VERTE AU SAHEL PROGRAMME MAE Thieba Daniel Mars 2004 Gabriel Coulibaly Jean François Lays Mounkaila Aishatou 1

2 Sommaire Introduction...4 I L intermédiation L implication des commerçants L intermédiation financière II L élargissement des actions les nouveaux groupes cibles L extension géographique Les performances et questions III Le développement des compétences et des capacités Les compétences des animateurs et des membres de l équipe Les capacités/compétences des OP et formateurs paysans Le suivi évaluation IV Partenariat, lobbying et prestations le partenariat et les prestations La capitalisation Le lobbying V Le processus d autonomisation Les actions réalisées La dynamique en cours et les questions Conclusions et recommandations Annexes

3 Sigles et abréviations AVN : BACB : BC : BC : CA : CMDT : CNCA : FAO : MAE : ONG : OP : OP : PAM : PASEKA : PRMC : RCPB : SAP : SONAGESS : TDR : UE : Afrique Verte Niger Banque Agricole et Commerciale du Burkina Banque de céréales Banque de céréales Conseil d Administration Compagnie Malienne du développement des textiles Caisse Nationale de Crédit Agricole Organisation des Nations Unies pour l Alimentation et l Agriculture Ministère des Affaires Etrangères Organisation non Gouvernementale Organisation des producteurs Organisation paysanne Programme Alimentaire Mondiale Programme d Appui au Système d Epargne et de Crédit Autogéré de Kayes Programme de restructuration des marchés céréaliers Réseau des Caisses Populaires du Burkina Système d alerte précoce Société nationale pour la gestion du stock de sécurité Termes de référence Union Européenne 3

4 Introduction Afrique Verte a décidé de l évaluation de son programme triennal MAE , mis en œuvre au Sahel. L objectif statutaire d Afrique Verte est de participer au renforcement de la sécurité alimentaire au Sahel. L objectif du plan triennal visait à renforcer l efficacité, à obtenir un meilleur impact et à faire évoluer les méthodologies de travail, en fonction de l'évolution du contexte. Afin de pouvoir transmettre le projet d Afrique Verte aux sociétés civiles sahéliennes et de donner ainsi une nouvelle ampleur à l action, le conseil d administration d Afrique Verte a souhaité étudier les possibilités d autonomisation des antennes africaines, dans une démarche prudente. Pour cela une série d études a été programmée. Deux grands axes d action ont été définis : Poursuite et amélioration du travail d appui aux organisations paysannes, Etudes sur l autonomisation et renforcement des compétences des antennes locales. En 2001, Afrique Verte a proposé au MAE un nouveau plan triennal centré sur : poursuite et renforcement des activités classiques dans le domaine de l'appui à la commercialisation des céréales locales par le renforcement des organisations paysannes : formations et structuration, développement d'activités nouvelles : intégration des commerçants et des femmes dans le programme de travail, commercialisation des sous produits céréaliers, renforcement de la mise en relation avec les structures locales de financement, travail sur la qualité des céréales et appui à la transformation des céréales locales. études sur les possibilités d autonomisation avec renforcement des compétences des équipes locales Afrique Verte, en vue de leur autonomisation. Le plan triennal Afrique Verte est achevé. Le travail réalisé sur ces trois années, en particulier les études institutionnelles, a conduit le conseil d administration de l association à décider de l autonomisation des antennes sahéliennes. Cette décision est fondamentale pour l association. Elle va modifier les rapports entre les 3 structures sahéliennes et la structure mère en France. Elle doit conduire à un meilleur ancrage et à un renforcement de l activité dans les pays sahéliens. Il est attendu de l évaluation une analyse des nouvelles orientations en cours, tant au sujet : - de l autonomisation et du renforcement de l équipe, - des évolutions stratégiques prises pour réaliser les actions au Sahel, - que de l élargissement des activités dans les trois pays. Les résultats de cette évaluation devront permettre d alimenter la réflexion pour la mise en œuvre (le plan étant déjà déposé) du nouveau plan triennal, et l élaboration du plan d orientation, en cours. L aspect analytique ou prospectif revêt alors un caractère particulièrement important. Cela devrait permettre à Afrique Verte de s engager progressivement dans la réalisation du prochain plan ( ) Au Burkina et au Mali, un consultant a conduit l évaluation. Au Niger deux consultants ont été appointés. Il s agissait de : Jean François Lays et Mounkaila Aishatou pour le Niger, Gabriel Coulibaly pour le Mali et Daniel Thieba pour le Burkina Faso). Trois rapports ont été produits. A la suite de cela, l un d entre eux (celui en charge de l évaluation au Burkina Faso) 4

5 a eu en charge la rédaction de la synthèse. Au terme de l évaluation au Niger, une rencontre de travail a eu lieu à Ouagadougou entre le chargé de la synthèse et le consultant identifié au Niger. Avec le Mali, des échanges par mail ont eu lieu. Les équipes techniques dans les trois pays ont fait preuve d une disponibilité et d un appui en matière de logistique qu il faut ici saluer. Les réflexions préliminaires et les synthèses des rapports annuels ont aidé les consultants dans leur travail en économisant le temps de recherche des informations dont ils avaient besoin. Il faut souligner que l insuffisance d une démarche harmonisée dès le départ entre les trois consultants (sur le plan de la méthodologie, des informations à collecter et des acteurs à rencontrer) a abouti à des différences en termes d accent mis sur l un ou l autre aspect (éléments des TDR, dimension descriptive ou analytique, prospective), recommandations). Au vu de cela et considérant les différences entre pays, cela se reflète dans la synthèse ; alors l on a opté pour des présentations alternées sur une thématique donnée. La synthèse s efforce ainsi d être fidèle autant que possible aux données produites dans les rapports pays auxquels il faudrait se référer pour les informations complémentaires. Les données et analyses produites sont directement issues des rapports par pays. Les conclusions et recommandations tiennent lieu du résumé de la présente synthèse. 5

6 I L intermédiation 1.1 L implication des commerçants Au Burkina Faso La bourse internationale de 2001 a été l occasion d initier sur une grande ampleur la collaboration avec les commerçants. Le tonnage traité (7.463,8 tonnes) représentant 58,2% des engagements pris à la bourse ( tonnes) est composé pour l essentiel de : maïs : t ; mil : t ; niébé : 71,5 t ; fonio : 5, 3 t Les transactions du réseau pendant la campagne 2000/2001 représentent 1.884,2 tonnes, alors que celles facilitées (et qui concernent principalement les commerçants) monte à tonnes. De manière évidente, l implication des commerçants a contribué à doper le volume des transactions facilitées par Afrique Verte. Le volume total traité par le réseau en 2002 régresse d environ 4% par rapport à Le total des transactions entre commerçants s élève à 2.900,5 tonnes, contre tonnes en Les transactions inter pays entre commerçants burkinabè, maliens et nigériens n ont pu avoir lieu en 2002 du fait d une campagne partout excédentaire (sauf au Mali) et aussi du fait de la non tenue de la bourse internationale de Ouaga. Ces facteurs rendent tout à fait compréhensible le volume des transactions en Il faut percevoir en outre que, suite aux efforts de mise en relation entre acteurs de la commercialisation, des contacts se sont noués et de nombreuses transactions dues à cela se mènent sans qu Afrique Verte ne soit au courant. Les commerçants ont été présents lors des bourses régionales organisées en 2003 au Burkina : quatre lors de la bourse de Fada et deux lors de la bourse de Dori. Ils jouent un rôle utile et complémentaire aux réseaux d OP, sur le plan de l ouverture de nouveaux débouchés et de l extension des opportunités de transactions. On a pu observer que lors de la campagne , les stocks des groupements de l Est ont pus être enlevés grâce à l intervention de commerçants ayant eu accès au marché de la SONAGESS. Toutefois des difficultés importantes invitent à une satisfaction mesurée : - le tarif pratiqué par les commerçants correspondait à celui du marché, alors que la qualité du produit des OP, parce que traité, est bien au dessus. En outre, le taux de remplissage des sacs fournis par les OP est toujours plus élevé que ceux habituellement sur le marché - les modalités de paiement : les délais ont été très longs pour le plus important des contrats (un montant reste même impayé jusqu à présent ; les frais engagés pour la poursuite en vue du paiement grève lourdement le bénéfice escompté) Au Mali Dès le début de la campagne 2001, Afrique Verte Mali a impliqué les commerçants céréaliers dans sont dispositif d intervention. Des commerçant, rapprochés par l équipe locale d Afrique Verte (aux niveaux local et régional) ont participé à une série de bourses céréalières (bourse nationale, bourses sous régionales de Kayes et de Ouagadougou). Cette activité a évolué au cours de l année 2002 et a été focalisée sur - le renforcement des capacités d approvisionnement des commerçants à partir des OP de producteurs et la mise à leur disposition d informations fiables sur différentes composantes de la commercialisation des céréales (qualité des céréales, 6

7 dispositifs législatifs et réglementaires du commerce transfrontalier, résultat de la campagne agricole, évolution du prix des céréales ). - l appui technique en vue de l élaboration d offres techniques et la mise en œuvre de la livraison d aides alimentaires dans le cadre des marchés institutionnels En 2001, les différentes rencontres au niveau national et sous régional ont permis aux commerçants invités d écouler tonnes de céréales (Riz, Mil, Sorgho, Maïs) et de s approvisionner auprès des OP pour 510,4 tonnes de céréales. Outre la participation des commerçants à ces différentes bourses où ils ont pu réaliser des transactions, Afrique Verte a travaillé avec 17 commerçants de Bamako, Mopti, Koutiala, Kouri et Yorosso dans le cadre de la mise en marché des produits issus de la transformation du maïs (Test de dégermage du maïs auprès des minoteries rurales en zone CMDT). Ce partenariat entre commerçants et Afrique Verte a permis aux commerçants concernés : - d écouler 40 tonnes de farine, brisure et semoule de maïs. - d établir des relations professionnelles durables avec les minoteries de la zone CMDT. Cinq d entre eux ont fait 5 à 6 rotations de stocks de maïs transformé et ont satisfait ainsi les fortes demandes exprimées par les consommateurs de Bamako, Koutiala et Mopti. - de réaliser des bénéfices avec pour conséquence une forte demande des commerçants concernés pour la commercialisation des produits transformés à base de maïs. En plus des relations facilitées par Afrique Verte entre, d'une part les commerçants et les minoteries de la zone CMDT (à travers un test maïs) et, d autre part, entre les OP et les commerçants (lors des Bourses), Afrique Verte a apporté aux commerçants d autres appuis : - Un guide et une liste d'opérateurs céréaliers du Sénégal et de la Mauritanie intéressés par des échanges avec le Mali ont été remis à une vingtaine de commerçants de Sikasso, Mopti, Kayes, Bamako, Ségou et Niono. - Une série d informations capitales (portant sur les résultats de la campagne 2000/2001, les disponibilités des stocks, les prix, les dispositifs réglementaires et législatifs, et la qualité des céréales) a été mis à la disposition de près de 30 commerçants. - Un plan marketing a été élaboré par Afrique Verte lors du test maïs/cae et a été mis à la disposition des 17 commerçants qui ont participé à la mise en marché des produits. - Des informations sur les coûts des transports des céréales ont été également mises à la disposition des opérateurs céréaliers. En 2002, les commerçants (10) qui ont participé aux bourses ont pu réaliser individuellement des transactions variant entre 20 et 500 tonnes de céréales. Ils ont bénéficié d un appui technique pour l élaboration d une offre technique et la mise en œuvre d une livraison d aide alimentaire dans le cadre d un marché institutionnel de l ONG Agro-Action-Allemande portant sur tonnes de petit mil pour les communes rurales de Bandiagara. Cette action de prise en compte des commerçants dans les interventions a continué au cours de l année Les commerçants ont été invités à participer à la bourse nationale de Ségou. 7

8 Ils (commerçants et représentant des unités de transformation) ont constitué 20% des participants à la bourse. Suite à cette bourse, 1.002,3 tonnes de sorgho, maïs et riz ont fait l objet de transactions entre les organisations paysannes et des opérateurs privés (commerçants). 1 Les informations fournies par les partenaires techniques lors des bourses permettent également aux commerçants d améliorer leurs activités. Au Niger Compte tenu de leur capacité à traiter de gros volumes, de constituer des réseaux commerciaux inaccessibles pour le profane dans leur conception et de leur surface financière, il nous semble plus adéquat de prendre le problème à l envers et de parler de complémentarité entre systèmes voire d interactivités. Différents cas se présentent selon les zones d intervention : les zones déficitaires telles la région d Agadez Cette zone est caractéristique d une production proche de zéro et d une totale dépendance du marché des importations. Celles-ci étaient le monopole des commerçants qui y faisaient la pluie et le beau temps au niveau des prix et de l approvisionnement. Dans cette zone parfaitement déficitaire sur le plan de la production, la constitution de stock s apparente parfaitement à la banque de céréales. Elles devraient donc être traitées comme telles et non comme des coopératives d achat. De plus, ce sont des régions pauvres présentant un déficit monétaire flagrant durant une grande partie de l année. La création, la multiplication et le renforcement des BC, et notamment leur fédération en union et fédération ont permis (à coups de millions investis?) de limiter les amplitudes de prix antérieures, renforçant en cela l objectif de sécurité alimentaire. Par contre, faute de les avoir traitées en tant que banques de céréales pures et à cause de mauvais choix d approvisionnement (période, prix), leur avenir est aujourd hui fortement fragilisé par la mévente de leurs stocks et les pertes au stockage. Une étude de faisabilité basée sur la recherche d un équilibre de la consommation potentielle et des bénéficiaires qui sont-ils ou seront-ils réellement de ces BC durant les mois de soudure doit être faite, pour éviter que le foisonnement de BC ne porte préjudice à ellesmêmes comme il semble que cela soit déjà le cas aujourd hui. les zones urbaines et périurbaines telles Niamey Elles sont caractéristiques de faible production céréalière, par contre elles disposent d un large spectre d approvisionnement (marchés) pour les consommateurs. La mise en place de BC dans cette zone a provoqué la méfiance des commerçants qui y ont vu une potentielle compétition, vite effacée au profit d une complémentarité compte tenu du type de consommateurs fréquentant les BC (les pauvres et les plus pauvres) et par la suite comme client potentiel (les BC s approvisionnent également chez eux!). La faiblesse de monétarisation des membres et clients est moindre que dans la région d Agadez, la ville offrant plus de petites activités rémunératrices aux femmes. Ici aussi, la notion de banques de céréales prend toute sa signification. Une fois le concept de BC mieux clarifié, la détermination de la période de soudure dans ses zones (Agadez et Niamey) doit être mieux définie. On peut regretter que cela n ait pas fait l objet d un suivi attentif de la part d AVN au cours de ce plan triennal. 1 Informations collectées auprès du bureau d Afrique Verte à Bamako Eléments du rapport d activités du programme triennal Année 3. 8

9 les zones excédentaires telles Zinder Ces zones sont le terrain de prédilection des commerçants et de leurs «intermédiaires». Présents même avant la récolte, disposant d argent cash, ils écument les marchés et profitent de la situation d endettement des producteurs pour s achalander. Le programme d Afrique Verte prend ici toute sa signification à travers les coopératives d achat, leur regroupement en unions, voire en fédérations. Certes sa surface financière de crédit est faible au regard de celle des commerçants, mais son intermédiation auprès des organismes de crédit prendrait ici toute sa valeur. En offrant une plus-value par rapport aux prix des commerçants, elle renforcerait son impact et sa crédibilité. Reste à lui trouver une assise financière ou un système, tel le «warrantage» comme nous le verrons plus loin pour renforcer celle-ci. les zones en équilibre précaire telles Tillabéry, Dosso Ces zones sont caractérisées par des productions variables selon les années et les terroirs. Elle s apparente plus aux zones déficitaires pour la conception des stocks de type banques de céréales, néanmoins la présence de production devrait permettre une forme de warrantage «sécuritaire». L avantage constaté de ces zones est qu entre terroirs déficitaires et excédentaires les distances sont moindres qu entre régions déficitaires et excédentaires. Les coûts du transport qui grèvent les prix et l efficacité tant des banques de céréales que des coopératives d achat ne jouent ici que dans une moindre mesure. Quoique les chiffres et le dossier de montage ne nous ont pas été communiqués, il faut mettre au crédit d Afrique Verte une opération d intermédiation entre OP de Zinder, commerçants de Maradi, transporteurs et Institution (PAM) qui a rencontré un franc succès (confirmé par le bailleur PAM). De telles opérations, si elles génèrent des bénéfices tant au niveau des OP que de l antenne sont un plus sur la voie de son autonomisation. Mais revers de la médaille, le commerçant et transporteur (de Maradi) a depuis introduit un dossier auprès du PAM pour faire partie de la liste restreinte des fournisseurs, dossier accepté. Il est à espérer que les relations commerciales établies avec les OP fournisseuses lors de la transaction perdureront au profit des deux acteurs. Le commerçant en question est bien conscient de cela, il invite AVN à réfléchir ensemble comment poursuivre la collaboration. L entente qui existe entre commerçants dans la réponse aux appels d offre et surtout le partage du marché nigérien, est réelle et leur permet de dégager de plus grands bénéfices. En réalité, la montée sur la filière commerçante d AVN en tant que prestataires (ou intermédiaires) dans des contrats de fourniture de céréales a perturbé le système mis en place par le «réseau monopoliste» des commerçants. On doit également mettre au crédit d AVN, les résultats obtenus à travers les «bourses» dans l ouverture et l intégration des commerçants dans les filières d OP d AVN. Cependant il ne faut pas faire d illusion sur la portée réelle de celles-ci, et ceci s est vérifié sur les dernières bourses régionales notamment celle de Torodi en décembre 2003 désertée par les commerçants. En effets, ceux-ci sont de moins en moins intéressés par les bourses régionales car les volumes traités sont trop petits et l éparpillement des stocks une contrainte. Il apparaît ainsi que Afrique Verte a réussi à impliquer les commerçants dans les activités au cours du plan triennal par : - une présence accrue lors des bourses céréalières - des appuis techniques et un apport d informations à leur intention - la facilitation des liens entre les OP et les commerçants hors bourses, pour la réalisation de transactions 9

10 Toutefois des difficultés importantes invitent à une satisfaction mesurée. Au Burkina, où des informations ont été collectées à ce sujet, il s avère que : - le tarif pratiqué par les commerçants correspondait à celui du marché, alors que la qualité du produit des OP, parce que traité, est bien au dessus. En outre, le taux de remplissage des sacs fournis par les OP est toujours plus élevé que ceux habituellement sur le marché - les modalités de paiement : les délais ont été très longs pour le plus important des contrats (un montant reste même impayé jusqu à présent ; les frais engagés pour la poursuite en vue du paiement grève lourdement le bénéfice escompté) Ceci indique clairement que les OP ne tirent pas toujours de marge significative lorsqu ils livrent leur production aux commerçants. L intérêt est le déstockage afin d éviter les méventes des Banques de céréales, dans des conditions qui ne sont pas toujours des plus satisfaisantes. Le partenariat entre Associations Régionales et OP offrent toutefois et bien entendu de meilleures conditions de commercialisation comparativement au système traditionnel dans lequel il y a un face à face entre le producteur individuel et le commerçant. Débouchés importants et diversifiés Ils permettent aux OP de trouver des débouchés importants lorsqu ils ont des stocks difficiles à écouler localement ou dans le cadre des échanges inter OP. Ils interviennent ainsi sur des volumes fort importants. Les commerçants interviennent auprès des OP du réseau d Afrique Verte, de la sorte, lorsqu il accèdent à des marchés institutionnels. L expérience montre que les OP ont encore des difficultés d accéder aux marchés institutionnels, alors qu ils en ont toutes les capacités techniques. En effet, certains commerçants ayant obtenu ce type de marché se sont rabattu sur les OP des zones excédentaires pour se faire approvisionner partiellement ou totalement, jusqu au transport du produit. Toutefois, les mécanismes de fonctionnement de l attribution des marchés échappent aux OP. La contrainte de l accès à des financements de grande ampleur également. Sans doutes des actions en vue d une transparence des mécanismes de fonctionnement et de prise de la décision pourraient profiter davantage aux OP. Outre les céréales classiques, les commerçants jouent un rôle important pour les débouchés d autres produits secs nouveaux comme le fonio ou le niébé, qui ne sont guère l objet de demande de transactions (sous forme d achats) par les OP déficitaires. L intérêt des commerçants pour les activités est limitée lorsque les opportunités ne connaissent que des volumes faibles. Ainsi au Niger, il apparaît que les commerçants ne s intéressent guère aux bourses régionales, préférant les bouses internationales ; au moins les plus importants d entre les commerçants, ceux capables d influer significativement sur les mouvements de céréales. Extension des opportunités, contrainte à la performance Les commerçants se sont montrés quelquefois plus compétitifs dans l offre de céréales. Il arrive que leur source d approvisionnement leur permette à certains moments de faire des propositions plus intéressantes aux OP des zones désireuses d en acheter. Les OP se sont appuyées (cas au Burkina) sur des commerçants pour compléter le volume des marchés qu ils avaient obtenus. On voit ainsi que les opportunités fonctionnent dans les deux sens. En tant que fournisseur, les OP peuvent trouver à travers les commerçants des points d appui précieux, pour un bénéfice mutuel. La concurrence ainsi exercée par les commerçants, oblige 10

11 les OP qui disposent de stocks à travailler pour plus de performance, parce qu il n y a plus de marché captif. Les risques de l implication des commerçants Ils concernent la qualité des produits fournis et le non respect des termes du contrat. Ce sont des risques qui existent en fait même pour les OP du réseau. Il appartient dès lors aux OP de prendre acte de ceci et de mettre en application les compétences acquises et l expérience de tant d années, pour négocier de manière efficiente avec les commerçants, lorsque l occasion se présente. Tout l enjeu réside dans la capacité de négociation, de prise de précautions et de suivi de la mise en œuvre des contrats. L implication des commerçants dans les transactions avec les OP pose dans toute son acuité la question du renforcement des conseils/appuis aux réseaux d OP, sans se substituer à eux, à continuer dans le renforcement des réseaux d OP existant, ayant partiellement ou totalement la fonction de commercialisation des céréales comme activités. Ce risque est général dans les rapports entre commerçants et producteurs. On ne peut l éluder. L apprentissage du travail avec les commerçants par le biais des organisations régionales pourrait amener au développement de la capacité de négociation. A terme, il faut bien voir que ceci conduira à une place de plus en plus importante des commerçants dans les transactions des OP du réseau. Par conséquent l esprit de solidarité (s il existe ou si on veut le construire prendra inévitablement un coup, au Burkina Faso et au Niger où existent des réseaux d OP. Les Associations régionales auront tendance à développer des stratégies bien comprises de leurs intérêts, basées strictement sur les opportunités du marché. Sans doute une formation et des appuis conseils dans le domaine de la négociation des contrats et de l utilisation des recours est-elle indispensable pour les responsables des OP. Les analyses relatives aux avantages et risques de l implication des commerçants, produites à partir d informations collectées au Burkina interpellent également, par leur sens, les équipes des autres pays où de telles investigations n ont pues être menées au cours de l évaluation. 1.2 L intermédiation financière Afrique Verte s est donné pour objectif d accélérer le processus de transfert de la fonction de crédit aux institutions financières, de façon à ce que les OP deviennent des partenaires directes de ces structures. Au Burkina, les OP ont des moyens financiers propres très limités. Pour mener à bien leurs actions de commercialisation des céréales, elles ont recours soit aux demandes de subventions, soit aux demandes de prêts. Afrique Verte encourage le recours aux prêts qui permet une autonomie financière à l OP, une fois la confiance établie entre elle et la structure de crédit. Cependant, l accès aux crédits est souvent difficile car les conditions exigées par les banques sont hors de portée des OP (garanties financières et matérielles, apport propre, délais d attente, etc.). Ainsi, pour favoriser l accès aux crédits des OP dans de Pour faciliter l accès au crédit des OP du réseau, Afrique Verte développe un partenariat avec la Banque Agricole et Commerciale du Burkina (BACB, ex-cnca) et le Réseau des Caisses Populaires du Burkina (RCPB). Avec ce dernier, la collaboration est matérialisée par un protocole d accord qui définit les termes du partenariat. Cela permet d alléger certaines conditionnalités, favorisant ainsi une meilleure accessibilité des OP aux crédits. La gestion des fonds ainsi obtenus fait l objet d un suivi d'afrique Verte à travers les animateurs sur le terrain. De même les OP bénéficiaires suivent un programme renforcé de formation dont l impact principal est le taux de remboursement des prêts. bonnes conditions, Afrique Verte mène une intermédiation auprès des structures de crédit par la négociation d accords de collaboration avec les structures de crédit (BACB/CNCA et Caisses Populaires). Cette collaboration s est poursuivie et a permis notamment de pourvoir 11

12 aux besoins de crédit campagne des OP, les fonds mis à disposition par la Commission Européenne ont servi pour les prêts campagne. On remarque que les montants des emprunts contractés auprès de la BCAB et du RCPB sont passés d un montant de 27 millions en 2001 à 24,5 millions en 2002, pour chuter à 20,675 millions en Il est fort probable qu en 2004, ce chiffre baisse encore et de manière considérable. Cela ne signifie pas pour autant que les relations avec les institutions financières se sont dégradées. Au Mali, dès le début de la campagne 2001, Afrique Verte Mali a décidé d accompagner les OP pour un meilleur accès aux crédits de commercialisation des céréales. Les actions initiées l ont été sur la base de la problématique de financement des activités des OP féminines et du contexte local de micro-finance. Ainsi en octobre 2001 Afrique Verte avait placé un fonds de garantie de FCFA auprès des caisses Niako et Paseca de Kayes et FCFA auprès de la caisse Kondo Jiguima pour le financement de 5 coopératives de Bamako. La caution de Kayes avait permis d octroyer à 11 associations féminines un montant total de FCFA au taux de 15,75%/an. A la fin de la campagne de commercialisation 2001/2002 le taux de recouvrement a été de 100 %. Par contre, à Bamako les remboursements ont varié de 60 à 100%. La mauvaise maîtrise des activités a été à l origine des faibles taux de remboursement à Bamako. Cette défaillance a été très vite maîtrisée au sein des associations à partir de stratégies internes initiées par elles. C est compte tenu du succès enregistré à Kayes qu Afrique Verte a de nouveau renouvelé cette expérience en décembre 2002 en plaçant une nouvelle caution de FCFA. Cette caution, ajoutée à celle de 2001, a permis aux caisses de Kayes d octroyer en 2002 un montant total de FCFA pour 30 associations féminines. Par ailleurs Afrique Verte a élargi son champ d action à la région de Mopti en plaçant FCFA pour le financement de 3 associations féminines de Mopti et 2 associations féminines de Koro. Par contre au niveau de Bamako, Afrique Verte n a pas voulu placer une nouvelle caution et a préféré renforcer son appui pour pousser les OP à rembourser le prêt contracté en Le système mis en place par Afrique Verte à Kayes en accord avec les caisses PASECA et Niako fonctionne bien et pour l instant toutes les parties impliquées dans cette dynamique sont assez satisfaites de cette nouvelle approche de financement. Entre autres impacts nous pouvons noter : - la mise en place d une coordination des femmes à Kayes, - les actions de lobbying engagées par la coordination des femmes auprès des autorités de la régie des chemins de fer pour disposer des wagons pour le transport des céréales et les différentes pressions effectuées sur l OPAM en vue de favoriser l accès des femmes aux ventes du SNS. - Les réalisations de bénéfices ayant permis de payer intégralement les prêts de Il faut noter cependant que des actions, dans le sens «d habituer» les femmes aux systèmes de crédits-épargnes pour le financement d activités génératrices de revenues doivent être entreprises. Les femmes, à Kayes notamment et dans une moindre mesure celles de Bamako n acceptent pas à présent les règles fondamentales des systèmes de crédit-épargne à savoir : l épargne et le payement d intérêts pour les crédits contractés 2. Elles estiment que les taux 2 A Kayes les taux d intérêt pratiqués par les caisses étaient de 22 % mais grâce au cautionnement fait par Afrique Verte, ce taux a été revu a été baissé jusqu à 15, 75 %. Il faut noter également que depuis 3 ans les taux de remboursement sont de 100 %. 12

13 sont toujours très élevés. Elles continuent néanmoins à solliciter le crédit et affirment qu il leur permet d améliorer leurs activités. Les réticences des femmes semblent avoir leurs origines dans l existence au cours des cinq dernières années de systèmes de financement moins exigeants (fonds de roulement par exemple) introduits par d autres partenaires au développement. Ces fonds de roulement étaient gérés par le groupe-cible qui fixait lui-même les modalités d attribution et les taux d intérêts. L expérience a vite prouvé que ces systèmes de financement ne sont pas durables et ne permettent pas un développement des activités pour lesquelles elles ont été mises en place. Au Niger, le contexte en janvier 2004 montre que des avancées en matière de crédit rural décentralisé sont en voie de réalisation. Sur la période , il ne nous a pas été permis de contrôler que ce contexte était déjà d application. Les activités d AVN en matière de crédits sur cette période ont surtout porté sur l octroi de crédits de manière directe (AVN OP). Les taux pratiqués étaient plus favorables que ceux pratiqués par les institutions en place, ce qui a créé un différentiel et n a pas encouragé les OP à s investir dans la voie des caisses décentralisées. Vu sous cet angle, on peut dire que les objectifs et les réalisations d AVN en matière de crédit n ont pas répondu au plan triennal Mais AV était-elle en mesure et avait-elle les capacités techniques et financières de faire autrement? Des efforts ont été réalisés par AVN pour un transfert de cette activité aux caisses décentralisées, notamment avec la caisse SIRC/KOKARI avec mise à disposition de ligne de crédits ou de cautions. Un certain flou entoure cette opération dont la convention a été dénoncée par Kokari. Les taux d intérêts pratiqués par les organismes décentralisés restent élevés 2 à 2,5 % par mois dégressifs et ne sont pas compatibles avec une opération de type banque de céréales dont les objectifs premiers, faut-il le rappeler, sont d abord et essentiellement social et sécuritaire. Globalement, sur le secteur du crédit, AVN n a répondu que très insuffisamment aux objectifs du plan triennal qui était le transfert de cette activité aux organismes décentralisés et l intermédiation au profit des OP. Il va s avérer impératif pour AVN de faire le relevé et le bilan exhaustif de l ensemble de ses crédits et créances. Ce travail va exiger une année blanche en matière d octrois de crédits. La mission d évaluation des activités au Niger pense qu AVN se doit de reconstituer et monétiser ses avoirs en crédits. Le problème des créances anciennes doit être tranché (abandon, poursuite,?) et les mesures de collaborations futures (ou non) avec les partenaires litigieux établies. Le devenir du «trésor» ainsi constitué pourra alors être converti selon les trois options suivantes : 1. la constitution de stocks physiques destinés à servir de fonds de roulement pour les OP, en privilégiant les OP des zones déficitaires telles Agadez, certaines banques de la région de Tillabéri et des zones urbaines et périurbaines de Niamey. Ces fonds de roulement sont proposés en subvention (avec par exemple acquisition définitive du fonds au terme du plan triennal ) de façon à augmenter les capacités économiques des groupements les plus pauvres, notamment via la technique du warrantage ou des tontines améliorées (voir ci-dessous). 2. l utilisation de ce «trésor» soit a/ comme lignes de garantie, soit b/ comme lignes de crédits aux coopératives d épargne et de crédit décentralisées qui auront été identifiées et qui feront l objet de conventions AVN - Mutuelle - OP, soit c/ une combinaison des deux. a. La première option sécurise les fonds et permet de travailler sur une plus grande surface financière, mais elle ne résout pas le problème de liquidités dont les caisses ont cruellement besoin, elle devrait être réservée préférentiellement aux opérations de commercialisation des unions d OP, 13

14 b. La deuxième option, lignes de crédit, est celle qui est demandée par les mutuelles. Elle leur permet de travailler réellement avec ses clients. c. La mission penche pour la troisième solution, car elle devrait répondre à la sécurisation et à l augmentation du volume échangé et en même temps, selon les cas, répondre aux besoins en liquidités des caisses. 3. Enfin une combinaison des deux options de base : privilégiant la première pour les OP de régions déficitaires et la seconde pour les OP de type coopérative d achat/vente associée au système de warrantage ou de tontines améliorées. En effet, l évaluation au Niger a pu observer que d autres alternatives existent et sont déjà déployées avec un certain succès par d autres partenaires (FAO, PSSA, Care International, ) en milieu rural. L une d elles est le «warrantage 3». II L élargissement des actions 2.1 les nouveaux groupes cibles Afrique Verte a retenu comme innovation importante dans son programme , l intervention en milieu urbain et péri urbain avec comme objectifs : - d élargir les débouchés pour les produits locaux des OP (céréales et autres produits secs) - soutenir la transformation des céréales locales et se faisant, améliorer les revenus des femmes (structurées en entreprises individuelles ou en associations) - proposer aux consommateurs urbains, dont les exigences, évoluent des produits transformés rapidement consommables (il y a une nouvelle clientèle pour cela qui achète des produits importés rapides à préparer (semoules précuites ) alors que les mêmes produits pourraient être faits avec les céréales locales ) L appui aux OP féminines trouve toute sa justification et sa pertinence dans un contexte ou les femmes représentent plus de 50% de la population totale du pays et font partie des groupes vulnérables et démunis 4 malgré le rôle prépondérant qu elles jouent dans la sécurisation des ménages en milieu aussi bien urbain, péri urbain que rural. Ceci est valable dans les trois pays d intervention de Afrique Verte. Au Burkina Faso, dès Janvier 2001, une étude diagnostic intitulée «Diagnostic des systèmes d approvisionnement et de distribution de céréales dans la zone urbaine et péri urbaine de Ouagadougou» a été conduite par le CAA/ABAC. Ensuite une enquête a été conduite par deux consultants, dont l un mandaté directement par la Fondation Stromme, aboutissant à l identification de 15 unités bénéficiaires ainsi que les activités du Projet. Le document de projet a fait l objet d une restitution. Près d une quarantaine de participants y ont pris part, notamment : les responsables d institutions de micro finance, de cabinets d études et de formation, des techniciens de l agro alimentaire et les transformatrices sélectionnées pour prendre part au projet. 3 Toute documentation peut être gratuitement obtenue auprès du projet GCP/NER/041/BEL de «promotion de l utilisation des intrants agricoles par les organisations de producteurs», B.P , Niamey, Niger, tél/fax , pintrant@intnet.ne, 4 Référence DSRP, page 42, 1.4. La pauvreté selon le genre de l individu. 14

15 Quatre types d activités ont été menés : - Des actions de formation - Un voyage d études - Le suivi appui conseil - L intermédiation en matière de crédit Des actions d appui pour l accès au crédit ont été initiées également. Par prudence, le projet s est limité pour la première année au crédit pour l approvisionnement en céréales. Deux associations et un groupement ont ainsi pu bénéficier de financement. Certaines associations ou femmes ont pu bénéficier d opérations d approvisionnement par des OP du réseau. Elles l apprécient pour les raisons suivantes : facilité d obtention d un tonnage important, garantie d obtenir la variété et la qualité souhaitée. Au Mali, Des associations féminines ont été approchées et intégrées dans le programme d Afrique Verte. Elles ont été intégrées à cause de l importance du rôle qu elles jouent dans la filière céréalière, en particulier dans la commercialisation et la petite transformation en milieu urbain et péri urbain, notamment dans la région de Kayes et le district de Bamako. Depuis 2001, une relation de partenariat a été établie entre la représentation d Afrique Verte à Kayes et des organisations féminines de Kayes (Kayes et environ) et Kènièba. Ainsi, une coordination des OP féminines de Kayes qui comprend actuellement une trentaine d OP membres a été créée. Cette coordination a passé de huit (8) membres en 2001 à trente (30) en Elle est conseillée et animée par les agents (un responsable de l antenne spécialiste en formation et un animateur) d Afrique Verte. Dans l ensemble du pays, Afrique Verte travaille de façon rapprochée à travers ses activités de formation, d appui conseil et d information avec une centaine d associations féminines (32 à Kayes, 30 dans le district de Bamako, 5 à Mopti, 13 à Dioïla, 10 à Gao et 10 à Tombouctou) soit environ 20% du total des 500 OP partenaires de l organisation au niveau national. Au cours de la même année 2001, à travers le système de cautionnement qu elle a initié avec des structures de financements décentralisées (caisses de crédits épargne : Niako et PASECA à Kayes et Kondo jiguima à Bamako), Afrique Verte a favorisé le financement des activités de commercialisation et de transformation des associations féminines membres de la coordination de Kayes et d autres coopératives de consommation du district de Bamako. Les membres des OP féminines à Kayes et Bamako ont également bénéficié de différentes formations pour une meilleure réalisation des différentes activités de commercialisation. A Bamako, les différentes associations de commercialisation et de transformation ont également bénéficié d activités visant à renforcer leurs capacités. Les actions de formation ont concerné les domaines suivants : - comptabilité & gestion (niveau 1 et 2) - principes coopératifs - commercialisation L appui aux transformatrices se fait actuellement dans la zone du district de Bamako à travers un échantillon de cinq (5) OP de transformatrices et cinq (5) entreprises individuelles. Cette action est un test dans le but d organiser plus tard une intervention à grande échelle. 15

16 Les appuis envisagés visent à : Appuyer la promotion des produits transformés à travers leur présentation lors des bourses céréalières ; La diffusion d informations relatives à ces produits. Cette diffusion se fait par exemple dans des publications faites par Afrique Verte. Renforcer les capacités de gestion des productions à travers des formations en comptabilité / gestion Les aspects technologiques de la transformation sont pris en charge par d autres structures spécialisées tel que le LTA (Laboratoire de Technologie Alimentaire) de l IER (Institut d Economie Rurale). Afrique Verte assure la mise en relation des OP et transformatrices individuelles avec les structures spécialisées. Au Niger, la spécificité de l action d Afrique Verte est caractérisée par son action essentiellement sur les céréales et en particulier sur le Mil. La diversification «prudente» recommandée par l évaluation GRET reste d application et se doit de ne porter que sur des produits de conservation aisée. Elle pourrait cependant être renforcée dans les zones frontalières Sud (Nigeria, Bénin, Burkina) zones d échanges privilégiées de céréales peu cultivées au Niger mais de plus en plus consommées tel le maïs et dans les zones à potentiel rizicole telles les OP de bord de fleuve. Des entreprises ont d ailleurs été initiées spontanément par les OP sur ces deux céréales. Pour le riz, la commercialisation porte principalement sur le riz paddy. Toutes ces céréales, à l exception du riz paddy décortiqué traditionnellement 5, n ont qu un potentiel limité de transformation, de plus la conservation des produits transformés («Bassi» ou boules de farine de mil, «Dan waké» boules de farine de mil et de niébé, etc.) reste limitée. Afrique Verte n a pas initié une investigation approfondie, avec la participation des différents acteurs concernés pour identifier les pistes de progrès possibles et donc les actions qui pouvaient être envisagées. 2.2 L extension géographique Au Niger, les extensions étaient prévues sur Agadez, Dosso et Niamey Commune III. Elles ont été réalisées et sont fonctionnelles. En outre le plan triennal prévoyait l organisation de structures faîtières type unions et fédérations. Au niveau quantitatif, Afrique Verte Niger a atteint les objectifs qu elle s était fixée dans son plan triennal Dans la réalité de fonctionnement des OP et des unions fédérations, la mission s interroge sur l efficience de ces dernières. Les fondamentaux de création et d appropriation de ces structures par les bénéficiaires doivent émaner impérativement d un besoin, d un souhait exprimé par la majorité de ses adhérents. L expérience en Afrique subsaharienne montre que la création, la constitution et la mise en place d unions et de fédérations doit s appuyer sur des objectifs clairement définis et surtout des bases solides, légiférées, structurelles, fonctionnelles tant dans la gestion, que l administration et le fonctionnement. 5 Bulletin n 2 de l observatoire de la filière riz au Niger, décembre 2003, page 5, «Compte d exploitation de l activité d une femme étuveuse de riz local» 16

17 Les OP présentent encore de grandes faiblesses : - L absence quelquefois de règlements intérieurs adaptés et écrits - Le bénévolat qui limite la motivation et l efficacité dans la mise en œuvre des actions En ce qui concerne le Niger, considérant les faiblesses des OP actuelles et de l efficacité dans le suivi des actions, il semble judicieux de renoncer aux extensions. Au Mali, il convient de souligner la réalisation de l extension planifiée à l intérieur du pays et vers la vallée du fleuve Sénégal dans le cadre de la mise en œuvre des interventions d Afrique Verte - Kayes. L antenne de Kayes tient à présent une place significative et en croissance dans les activités d Afrique Verte. Des représentations d Afrique Verte ont été ouvertes à Gao et Tombouctou par la mise en place de chefs de zone dans ces deux régions dans le cadre du projet CE Mali/Niger. 2.3 Les performances et questions Au Burkina, la démarche suivie pour l élaboration et la mise en oeuvre du Projet est appréciable. Elle a été participative, associant à la fois les différents intervenants potentiels pour sa mise en œuvre et les entreprises et associations sélectionnées. Afrique Verte a fait preuve d ingéniosité dans le processus de formulation de ce projet, en couplant l étude diagnostic avec une restitution ayant donné l opportunité à l ensemble des acteurs concernés de se prononcer sur les objectifs et la stratégie de mise en œuvre. Le principe de coordination, supervision, tout en faisant intervenir les compétences qualifiées a montré également son avantage. Prenant conscience du fait qu il s agit d un domaine nouveau pour elle et dans le souci de recourir à une palette de compétences diversifiées selon l opportunité, Afrique Verte a su impliquer des acteurs divers selon leur valeur ajoutée possible. Au Mali, la démarche est également appréciée par les acteurs partie prenante. Au Niger, on relève qu il n y a pas eu véritablement un processus de préparation similaire à ce qui s est passé au Burkina Faso par exemple, aboutissant à une situation dans laquelle le programme en direction de la transformation n est pas démontré, justifié, ni par conséquent les objectifs et les activités d appui à envisager. Le rapport d évaluation du Niger révèle que l appui en termes d OP fonctionnelles apporté aux femmes de la région d Agadez (UNION DE TCHUMBURAM) n est pas en adéquation avec les besoins et priorités de ce groupe de l avis même des femmes enquêtés. Si les actions d appui diversifiées et multiformes ont été menées, de manière limitée au Burkina, mais sur une vaste échelle au Mali, on remarque dans le cas du Burkina, que l efficience dans leur mise en œuvre souffre quelquefois de faiblesses, du fait de la personne qui fut mandatée à cet effet (niveau de compétence). Les évaluations des activités de formation ont quelquefois été insuffisantes également. Au Mali, on ne dispose pas de données sur les limites et les pistes d amélioration, mais il apparaît que le suivi des progrès des transformatrices ne sont pas suivis adéquatement. Cela ne permet pas d avoir une bonne visibilité de la valeur ajoutée des activités d appui de Afrique Verte. Pour ce qui concerne le secteur de la transformation et des produits autres que les céréales traditionnelles, il était attendu un essor significatif de leur place dans les actions de commercialisation. Au Burkina Faso, on remarque que le marché des produits céréaliers 17

18 transformés représente actuellement un tonnage faible sinon insignifiant de l offre des O.P. Dans le même temps, cette quantité limitée a du mal à s écouler sur le marché local. Il y a assurément des obstacles de taille qui ne se limitent pas seulement à l acquisition de compétences telles qu apportées par les sessions de formation. Il nous apparaît qu une meilleure présentation du produit, davantage d hygiène et de publicité ainsi que du réseau de distribution ne sont pas suffisants pour surmonter les obstacles. En effet, on observe que le produit offert reste au dessus de la bourse du citadin moyen. Les insuffisances actuelles du conditionnement ne permet pas de pénétrer avec succès les marchés régionaux ou internationaux, pourtant réel et en plein essor. Inverser la tendance, en réduisant fortement le coût supposerait peut-être une technologie avec des économies d échelle plus importantes (afin de réduire les coûts de production). Il faut envisager un soutien plus important et cohérent pour lancer durablement le secteur de la transformation des céréales. L étude menée en 2001 n aborde pas en profondeur les obstacles entravant la pénétration de ces produits sur le marché intérieur et extérieur. Des études et enquêtes légères (auprès des consommateurs comme des magasins de vente) et la capitalisation de l expérience des transformatrices devraient permettre de mieux situer les blocages d ordre structurel et tracer les pistes indispensables pour une croissance du secteur de la transformation. En ce qui concerne les autres produits secs (fonio, niébé), les données des transactions révèlent que ce sont surtout les marchés institutionnels qui ont contribué à leur donner une place, pas le secteur de la transformation (tonnage insignifiant) ; mais, même pour les produits bruts la demande des marchés institutionnels (captés par les commerçants) a été très faible comparativement au mil, sorgho et maïs. Cela invite à une réflexion renouvelée sur les possibilités de débouchés pour ces produits au niveau local (marché interne et institutionnel), sous régional et l amélioration de la stratégie de commercialisation pour ces produits. Il faut bien se rendre à l évidence, le système d information et de relations d Afrique Verte sied pour des raisons historiques et évidentes aux céréales. Si Afrique Verte souhaite, tout en gardant l ancrage sur les céréales, diversifier quelque peu au vu des besoins de commercialisation des OP membres, une stratégie adaptée doit être vue en conséquence (informations sur les prix et les clients potentiels sur les marchés sous régionaux, notamment). Une concertation avec des spécialistes de ce type de produits gagnerait par conséquent à être initiée pour enrichir la stratégie d Afrique Verte et estimer les autres produits à leur véritable place, afin de se garder de toute illusion. L évaluation faite au Niger révèle le scepticisme en ce qui concerne la place du secteur des autres céréales comme des produits transformés. Mais les données produites par l évaluation ne permettent pas de conclure et convaincre de la non pertinence de ce champ d action pour le Niger, mais révèle tout simplement que si Afrique Verte veut continuer sur cette voie, elle devrait en démontrer la pertinence dans le contexte de ce pays. Au Mali, comme du reste au Burkina Faso, la place et la pertinence du choix de l appui au secteur de la transformation ne fait pas de doute si l on se réfère au niveau d implication des femmes et de leurs initiatives à travers les associations crées. Toutefois, au Mali, les contraintes à l essor du secteur n apparaissent pas encore. Comme le révèlent les questions émergentes au Burkina Faso, une attention doit être accordée à l importance effective de ce secteur d activité et de ce type de nouveaux produits, de sa place dans la stratégie d Afrique Verte, et des dispositions complémentaires à envisager pour mieux les promouvoir. 18

19 III Le développement des compétences et des capacités 3.1 Les compétences des animateurs et des membres de l équipe L appui d un consultant externe est intervenu en 2002 et Une évaluation des actions de formation a été effectuée, avec pour perspective une meilleure liaison formation-objectifs de développement. Les modules de formation ont été revus, complétés. De nouveaux modules ont été formulés (par exemple celui relatif au crédit, la participation à la bourse, la vie démocratique). Un système de formation permanent des animateurs a été institué. Depuis la mise en place de l antenne Afrique Verte dans ces trois pays, c est la première fois qu une évaluation systématique est faite de la performance des ressources humaines (équipe centrale et animateurs de terrain ), ainsi que des modules de formation existant. On peut affirmer que cela a conduit à un changement majeur en terme de qualité des ressources humaines et surtout en pédagogie de la formation. De nouveaux responsables de la formation ont été recrutés (Niger, Burkina) pour mettre en œuvre la nouvelle stratégie. De nouveaux animateurs dans chacun des pays, avec une ampleur variable ont été recrutés. Depuis la mission d évaluation de la formation conduite en Février 2002, une gamme variée d activités de formation a été conduite à l intention des membres des équipes des différents pays. 3.2 Les capacités/compétences des OP et formateurs paysans Au Niger, en dépit des actions des formations, les résultats semblent mitigées. La mission n a pas pu trouver de documents comptables en ordre et mis à jour lors de son passage. Les femmes reconnaissent qu elles ont été formées, voire recyclées dans ce domaine, mais la réalité d application nous paraît bien aléatoire. Les nombreux cahiers observés, la redondance des informations, la portée de cette redondance, et conséquence la mauvaise tenue de ceux-ci prêchent pour un retour en arrière de la conception, de la portée, de l efficacité et de la motivation tant des formés que de leurs outils. Les OP présentent encore de grandes faiblesses en termes de fonctionnement (cf le paragraphe sur l extension géographique ) Au Burkina, il a été noté que les Associations régionales d OP ont accru leurs capacités propres d organisation. Ils assument plus de responsabilités dans l organisation des bourses. Le comité paysan d organisation de la bourse participe aux commissions d organisation. Il est associé à la gestion des fonds et à l animation de la bourse. - Les Associations régionales disposent de plus de capacités propres pour la mise en œuvre des opérations de commercialisation - Elle font elles-mêmes les estimations des besoins en crédit ; la discipline interne et la cohésion semblent également en progrès. En outre, on observe qu en conséquence, les OP affiliées contribuent plus facilement aux frais de fonctionnement de l association qui prend elle-même en charge certains frais de fonctionnement. Le niveau atteint par les fonds propres a permis à certaines associations de donner la quotepart qui a permis aux OP affiliées de contracter le crédit auprès des institutions financières. Toutefois, les appréciations sur les capacités des associations ne sont pas homogènes ou régulières de l une à l autre. L évaluation s étant limité à deux zones géographiques, le niveau et l acuité des différences n a pu être mis en lumière. 19

20 Au Mali, l accompagnement effectué par Afrique Verte a eu lieu auprès de trois types d associations / groupements bénéficiaires : les associations créées sans l intervention d Afrique Verte travaillant dans la filière céréalière ayant une forte expérience en gestion d activités, les associations créées sans l intervention d Afrique Verte ayant une forte expérience en gestion d activités dans une autre filière que celle des céréales, les associations créées sous l impulsion d Afrique Verte. Les impacts des interventions varient en fonction du type d association. Les impacts positifs se manifestent en terme de maîtrise des outils de gestion et de structuration des organisations. Les changements sont observés aux niveaux suivants : - Modalités d analyse et de prise de décision. - Modalités d exécution des actions (degré de décentralisation, de transfert de compétence ) - Modalités de contrôle. - Progrès accomplis par rapport à l atteinte des objectifs de l association. - Autonomie intellectuelle et financière. A ces différents niveaux, les membres des organisations affirment avoir connu des changements positifs. Tout comme ce qui se passe déjà au Burkina Faso et au Niger, Afrique Verte envisage au Mali une stratégie de formation des formateurs endogènes dont la mise en œuvre démarrera en avril 2004 par une session de formation des formateurs dans la région de Mopti. Il s agira de former des personnes déjà sélectionnées au sein de différentes organisations paysannes partenaires selon les critères du niveau d instruction (alphabétisation en langue locale ou en français) et de la disponibilité de démultiplication des acquis. Cette stratégie a été conçue dans le but de transférer les compétences de formation au groupe-cible. 3.3 Le suivi évaluation Dans chacun des trois pays, Afrique Verte a organisé le suivi des activités pour se rendre compte régulièrement de l état d avancement de la réalisation des activités planifiées. Le système mis en place repose sur deux (2) principes : La tenue, tout au long de l année, d une réunion mensuelle à la coordination. Tous les responsables de zone participent à cette réunion. Il s agit pour chacun de faire le point des activités réalisées au cours du mois écoulé et de planifier, avec les autres, les activités du mois suivant venir. Le point des activités réalisées fait l'objet d'analyse, de critiques et de suggestions par l'ensemble de l'équipe. Des missions sur le terrain par les membres de la coordination mais essentiellement le responsable des formations. 20

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