La lutte contre le décrochage scolaire en Limousin. Organisation, bilan et perspectives

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1 La lutte contre le décrochage scolaire en Limousin Organisation, bilan et perspectives (Service Académique d Information, d Insertion et d Orientation - Mission Lutte contre le Décrochage Scolaire) Septembre 2013

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3 Préambule La lutte contre le décrochage scolaire est une priorité du Président de la République qui se traduit dans les orientations du Ministre de l Education Nationale. On le sait, les jeunes sortants du système éducatif sans diplôme, s exposent à un avenir professionnel particulièrement compromis. Le Président de la République a fixé un objectif fort : réduire de moitié, d ici la fin du quinquennat, le nombre de jeunes sortants sans qualification. Garantir l égalité des chances, faire en sorte que chaque jeune puisse construire son avenir professionnel et réussir sa vie en société sont des missions de l École. Les dispositifs de prévention et de re-médiation doivent mieux s articuler autour d un objectif central : faire que chaque jeune puisse construire son avenir et s insérer dans la vie active. Une action renforcée est nécessaire, en termes de prévention, de pilotage des dispositifs mais aussi de collaboration entre tous les acteurs de la communauté éducative. L académie de Limoges, participe à la mise en place de cette nouvelle dynamique pour atteindre cet objectif ambitieux. Cela nécessite une réorganisation des dispositifs de lutte contre le décrochage scolaire, dans lesquels, la mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS) doit jouer un rôle prépondérant dans le pilotage, l accompagnement des équipes et des jeunes, et la mise en place d actions. L organisation proposée dans l académie, s articule autour de la liaison forte entre orientation et insertion, à ce titre les services d orientation ont un rôle majeur, notamment en ce qui concerne le repérage des jeunes décrocheurs et la prévention du décrochage dans les établissements. Toutefois, la lutte contre le décrochage scolaire doit mobiliser tous les acteurs de notre système éducatif, ainsi que nos partenaires. Elle s inscrit pleinement dans le cadre du futur «Pacte régional pour la réussite éducative et professionnelle des jeunes» élaboré à l initiative du Conseil Régional. Vous trouverez dans ce document les éléments qui permettent de structurer une organisation académique conforme aux textes règlementaires, mais également de faire un bilan des actions réalisées, et de mettre en perspectives quelques axes de progrès pour les années qui viennent. Enfin, l enquête réalisée auprès de l ensemble des établissements de l académie, bien que le taux de réponse ne soit que de 53%, montre que la prévention du décrochage scolaire est une préoccupation forte des établissements et des équipes d enseignants. Les actions mise en place méritent d être valorisées. Luc Johann Recteur de l académie de Limoges, chancelier des universités

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5 Sommaire 1 - Le dispositif de repérage des décrocheurs dans l académie de Limoges Les dispositifs de lutte contre le décrochage scolaire en établissement L organisation de la Mission de Lutte Contre le Décrochage scolaire dans l académie de Limoges Les dispositifs spécifiques de la MLDS (Mission de Lutte contre le Décrochage Scolaire) Service Civique et décrochage Un dispositif de réorientation des étudiants en difficulté ou le droit à l erreur en action...27 Annexes...29

6 1 - Le dispositif de repérage des décrocheurs dans l académie de Limoges A- Les plateformes de suivi et d appui Sur le fondement de la loi du 24 novembre 2009 et du plan Agir pour la jeunesse, des plateformes de suivi et d appui aux décrocheurs se sont mises en place dans les départements et leurs responsables disposent des listes des élèves et apprentis qui ne sont plus inscrits dans un établissement scolaire, qui n ont pas de solution de formation ou d insertion. Les plateformes sont des outils d une coordination organisée et renforcée entre acteurs territoriaux pour agir plus tôt et de manière plus lisible sur les jeunes de plus de 16 ans sans diplôme et sans solution. Dans l académie de Limoges, une plateforme départementale de suivi et d appui a été créée dans chacun des départements en lien avec les DASEN et les préfets de département. Ces plateformes sont animées par les inspecteurs chargés de l information et de l orientation de chacun des départements. Ces plateformes se déclinent en plateformes locales animées par les directeurs de CIO et une directrice de la Mission locale de la Creuse. Chacun des animateurs de plateforme dispose d une clé cryptée (dite clé RIO) lui donnant accès à la liste des décrocheurs issue du croisement des différentes bases de données (Education nationale, CFA et Agriculture notamment) ; il appartient à chaque animateur de plateforme locale de coordonner les différents services (Missions locale, CIO, CFA, association, ) pour contacter les élèves décrocheurs et leur proposer des solutions. Les animateurs de plateformes départementales sont chargés de coordonner l ensemble des acteurs au niveau du département pour analyser les besoins, envisager des solutions, faire le bilan des entretiens avec les jeunes et du fonctionnement du dispositif départemental. Enfin, pour les exercices 2011 et 2012, le fonctionnement des plateformes de suivi et d appui a pu bénéficier d un financement dans le cadre du Fonds d expérimentation pour la jeunesse. 1

7 B- Le dispositif de croisement des données : Système Interministériel d Echange d Information (SIEI) La CNIL a par délibération du 2 décembre 2010 autorisé la mise en œuvre d un système interministériel d échange d information (SIEI), construit sous la maitrise d ouvrage du ministère pour que les personnes et organismes qui seront désignés par les préfets de département puissent recevoir les coordonnées des jeunes décrocheurs sans diplôme. Sur le fondement de l article L du code de l éducation, le décret n du 31 décembre 2010 fixe le niveau de qualification minimal concerné par l échange d informations. Pour la mise en œuvre de la loi, les acteurs concernés construisent un dispositif d échanges de données entre les acteurs de la formation initiale et les missions locales, permettant aux acteurs des plateformes de trouver de manière plus rapide et mieux coordonnée des solutions de formation et d insertion pour les jeunes décrochés du système de formation initiale. Ce dispositif a été intitulé «système interministériel d échange d informations relatives au décrochage scolaire» : SIEI. Toutefois, la fiabilité des listes reçues par les animateurs de plateformes n est pas entière. Lorsque les listes arrivent, un gros travail de vérification est fait, de façon à bien repérer les élèves véritablement décrochés. Parallèlement, un travail d information a été fait dans l académie de Limoges auprès des chefs d établissement pour les sensibiliser à la vérification des élèves qui apparaissent sans solution dans leurs listes d établissement. Décrochage scolaire et activité des plateformes (année scolaire ) C- L activité des plateformes de suivi et d appui (le décrochage en chiffres) : Nombre de jeunes nouvellement identifiés sur la liste RIO : 3053 Ne doivent pas être contactés : 1685 Ont été contactés : 1368 Prise en charge (liste RIO) 208 Prise en charge (hors liste RIO) 402 Total pris en charge 610 Solutions trouvées dans le cadre des plate-formes : 364 Dont solutions dans le cadre des FOQUALE : 85 En attente d accompagnement ou de solution : 246 2

8 D- Panorama des sortants en cours d année Nombre et taux de sortie par établissement : Enquête portant sur les élèves inscrits dans les EPLE au 15 octobre 2012 et ayant un motif de sortie au 12 avril Abréviations : CLG : collège LGT : Lycée d Enseignement Général et Technologique LP : Lycée Professionnel LPO : Lycée Polyvalent (enseignement général et technologique) EREA : Etablissement Régional d Enseignement Adapté PR : enseignement privé CREUSE VILLE EPLE NOMBRE Taux de sortants Ahun CLG Les Pradeaux % CLG Eugène Jamot 7 2.1% Aubusson LGT Eugène Jamot % LP Jean Jaurès 7 5.3% Auzances CLG Jean Beauffret % Bonnat CLG % Bourganeuf CLG Jean Picart Le Doux % LP Delphine Gay % Boussac CLG Henri Judet % Chambon sur Voueize CLG Jean Zay % Chatelus Malvaleix CLG Françoise Dolto % Chénerailles CLG % CLG Jacques Grancher % Felletin LP LYC du Bâtiment % LP LYC des métiers de Bâtiment % CLG Martin Nadaud % Guéret CLG Jules Marouzeau % LGT Pierre Bourdan % LGT Jean Favard % La Souterraine CLG Raymond Loewy % LGT Raymond Loewy % Parsac CLG Octave Gachon % Saint-Vaury CLG Louis Durand % LP Gaston Roussillat % TOTAL 165 CORRèZE VILLE EPLE NOMBRE TAUX DE SORTANTS Allasac CLG % CLG % 3 Argentat CLG PR Jeanne d Arc % LG PR Institut Jeanne d Arc %

9 Beynat CLG Amédée Bisch 1 0.6% Bort les Orgues Brive la Gaillarde CLG Jean Lurçat % CLG Maurice Rollinat % CLG G.Cabanis % LGT G.Cabanis % LP Georges Cabanis % CLG D Arsonval % LG d Arsonval % CLG PR La Salle 1 1.1% CLG Jean Moulin 4 1.1% CLG PR Bossuet % CLG PR Notre Dame % LP Lavoisier % LP Danton % LT Danton % LPO PR M. Bahuet % Corrèze CLG % Egletons CLG Albert Thomas % LPO LYC P. Caraminot % Larche CLG Anna de Noailles % Meymac Neuvic CLG La Prairie 5 2.5% EREA % CLG 1 0.8% LP LYC M. Barbanceys % Objat CLG Eugène Freyssinet % Seilhac CLG % Treignac Tulle Ussel CLG Marmontel % LP Bort Artense % CLG Lakanal % LP PR % CLG Victor Hugo % CLG G. Clémenceau % LGT Edmond Perrier % LP René Cassin % CLG % CLG PR Notre Dame de la Providence % LGT B. de Ventadour % LP B. de Ventadour % LPO PR Notre Dame de la providence % Uzerche CLG G. Faidit % TOTAL 200 4

10 HAUTE VIENNE VILLE EPLE NOMBRE TAUX DE SORTANTS Aixe sur Vienne CLG JB Corot % CLG PR Le Sauveur % Ambazac CLG Jean Moulin 2 0.3% CLG Louis Jouvet % Bellac LYC Jean Giraudoux % LP Martin Nadaud % Bessines sur Gartempe CLG P. Mendès France % Châlus CLG Pierre Desproges % Châteauneuf la Forêt CLG Jean Monnet % Châteauponsac CLG Louis Timbal % Couzeix CLG M. Genevoix % Eymoutiers CLG G. Guingouin % Isle CLG Jean Rebier % Le Dorat CLG Pierre Robert % LP George Sand % CLG P. Donzelot % CLG Léon Blum % CLG Albert Calmette % CLG L. Limosin % LYC L. Limosin % CLG A. Renoir % LYC A. Renoir % CLG B. de Ventadour % CLG G. de Maupassant % CLG A. Maurois % CLG P. de Ronsard % Limoges CLG A. France % CLG F. Roz % LYC G. Lussac % LYC S. Valadon % LYC Turgot % LYC LP Jean Monnet % LYC Raoul Dautry % LP Raoul Dautry % LPO M. Bastié % LP A. de St Exupéry % LP M. Pagnol % CLG PR J. d Arc % 5

11 Limoges CLG PR Beaupeyrat % CLG PR Ozanam % LYC PR Beaupeyrat % LG PR Saint Jean % LP PR Saint Jean % LP Le Mas Jambost % Nantiat CLG Maryse Bastié % Nexon CLG A. Bonneaud % Pierre Buffière CLG F. Lagrange % St G. Les Belles CLG A. d Arsonval % St Junien St Léonard de Noblat CLG Paul Langevin % CLG L. Michel % LYC Paul Eluard % LP E. Vaillant % CLG B. Palissy % LYC B. Palissy % St Mathieu CLG du Parc % St Sulpice Laurière CLG J. Rostand % St Sulpice les Feuilles CLG Fabre d Eglantine % St Yrieix la Perche Fin d études Stages de formation Recherche d emploi Sans activité professionnelle Service National Emploi hors CES, CA, CQ, CO Sans précision Suite d études 2nd degré MEN public hors académie MEN public académie MEN privé académie MEN privé hors académie MEN établissement étranger Sans précision CLG JB Darnet 6 1% LYC JB Darnet % LP JB Darnet % TOTAL 465 Il semblerait que les établissements concernés par les sorties soient davantage les sections d enseignement professionnel. Motifs de sortie en cours d année Les chefs d établissement ont la possibilité de renseigner les motifs de sortie des élèves dans le logiciel BEA, ils leur sont proposés de la façon suivante : Autre suite d études Apprentissage Ministère de l agriculture Ministère de la Santé Autre ministère CNED Etranger UE Enseignement supérieur Sans précision Autres motifs Décès Départ à l étranger sans précision Ne s est pas présenté dans l établissement Interruption d études Inconnu Sans précision Les résultats récoltés en fonction des départements sont présentés sous forme de graphiques mettant en parallèle le taux d élèves sortants par niveau et par motif de sortie. Cela nous a permis de relativiser les défections en cours d année. A noter que les pourcentages sont calculés à partir du nombre effectif d élèves. 6

12 Aperçu du taux d élèves sortis en cours d année selon le motif de sortie Taux d élèves sortant par motif de sortie Haute Vienne Taux d élèves sortant par motif de sortie Corrèze 7

13 Taux d élèves sortant par motif de sortie Creuse Aperçu des motifs de sortie par département Haute Vienne 8

14 Creuse Corrèze 9

15 Après comparaison du nombre de sorties par établissement et des motifs de sortie, il apparait qu une majorité des élèves ayant quitté le système scolaire en cours d année ont poursuivi leurs études dans le 2nd degré, surtout dans le secteur public, quel que soit le département : 42,17% sur la région. L apprentissage est lui aussi assez bien représenté car il totalise 5.3% des sorties. On constate que les sorties pour fin d études concernent 7.35% des élèves, ces derniers sont pour la majorité en recherche d emploi et seulement 1.57% d entre eux ont trouvé un emploi. Les interruptions totales d études quant à elles s élèvent à 7.83%. Les élèves ne s étant pas présentés dans leur établissement représentent 4.22% des motifs de sortie, nous n avons pas de précisions sur les raisons de cette défection. La possibilité pour les établissements de choisir les rubriques «sans précision» ou «inconnu» ne nous permet pas d établir de conclusions sur le devenir des élèves concernés. 2- Les dispositifs de lutte contre le décrochage scolaire en établissement (Départements de Haute-Vienne, de Corrèze et de Creuse) Enquête auprès des établissements de l académie Préambule La lutte contre le décrochage scolaire est une priorité nationale absolue et un enjeu dans le cadre de la "Stratégie Europe 2020". Elle articule prévention et remédiation sur un objectif central : faire que chaque jeune puisse construire son avenir professionnel et réussir sa vie en société. A cet effet, le 25 Mars 2013, le Recteur de l Académie a fait parvenir à tous les chefs d établissements un questionnaire de demande d informations concernant le décrochage scolaire. Cette enquête visait à mettre en évidence les dispositifs ou les actions mises en place dans les établissements pour prévenir le décrochage scolaire. Le recensement de ces actions devait permettre d une part de valoriser les pratiques des équipes des établissements de l Académie et de construire avec les autres services de l Etat et la collectivité territoriale un schéma régional de lutte contre le décrochage scolaire. La tâche de la mission s est avérée délicate dans la mesure où près de la moitié des établissements n ont pas répondu à l enquête ou nous ont fourni des renseignements insuffisants pour établir des tendances significatives. Nous avons de plus fait le choix de mettre en lumière uniquement les dispositifs les plus caractéristiques. Nombre d établissements ayant répondu à l enquête : Nombre de réponses Nombre total d EPLE Haute-Vienne Creuse Corrèze TOTAL Soit un taux de réponse de 53.2% sur l ensemble de l académie. Bien que le taux de réponse ne soit que légèrement supérieur à 50%, on peut faire émerger de cette enquête quelques éléments qui prouvent la préoccupation actuelle des établissements de l académie dans la mise en œuvre de dispositifs de prévention du décrochage scolaire. 10

16 LEXIQUE DES ABRéVIATIONS AS : Assistant de service Social ATP : Aide au Travail Personnel de l élève CAP : Certificat d Aptitude Professionnelle CFG : Certificat de Formation Générale CIO : Centre d Information et d Orientation CMPP : Centre Médico-Psycho-Pédagogique COP : Conseiller d Orientation Psychologue CPE : Conseiller Principal d Education DAC : Dispositif pour l Alternance en Creuse DIMA : Dispositif d Initiation aux Métiers en Alternance DIPAC : Dispositif d Insertion par l Alternance en Creuse DNB : Diplôme National du Brevet EPLE : Etablissements Publics Locaux d'enseignement EREA : Etablissements Régionaux d'enseignement Adapté GAIN : Groupe D aide à l Insertion LP : Lycée Professionnel MLDS : Mission Lutte contre le Décrochage Scolaire PAI : Projet d Accueil Individualisé PIF : Projet Individuel de Formation PIM : Parcours d Initiation aux Métiers PPRE : Projet Personnalisé de Réussite Educative PRIAQ : Pôle de Remédiation et d Accès à la Qualification SEGPA : Section d Enseignement Général Adapté TICE : Techniques de l Information et de la Communication pour l Enseignement LA PRéVENTION DE LA DéSCOLARISATION 1- Le repérage des jeunes décrocheurs Les définitions existantes au sujet du décrochage scolaire sont nombreuses, nous retiendrons celle-ci : «Est considéré comme décrocheur scolaire un élève ayant arrêté ses études avant l obtention d un diplôme». Les EPLE cherchent donc à mettre en place des dispositifs de prévention du décrochage afin de maintenir la scolarisation des élèves à risque. Mais il y a aussi des tentatives pour raccrocher ceux qui sont déjà en cours de décrochage. Ce travail de veille consiste à tenter de comprendre les processus de déscolarisation dans le but de les prévenir. «Ces processus sont multifactoriels, complexes et souvent peu visibles. La manière dont le jeune se détache de l école s inscrit dans son parcours scolaire» 1, il est donc difficile d identifier clairement les décrocheurs ou ceux qui risquent de le devenir. Les cellules de veille ont pour objectif principal de repérer ces jeunes et de leur proposer des solutions. Quelques indicateurs du décrochage relevés par les chefs d établissements Absentéisme Manque ou perte de concentration Retards répétés Retard scolaire Absence de matériel scolaire Echec des programmes de soutien Aucune prise de note Pas ou peu d effet des programmes de remé- Aucune participation diation Refus de produire Accompagnement éducatif peu productif Repli sur soi Problèmes de comportement Agressivité Exclusions répétées Non respect des règles

17 Causes possibles du décrochage scolaire Impossibilité d entrer dans les apprentissages Peu de verbalisation Problèmes cognitifs Pas de sens donné aux apprentissages Pas de représentation de soi ou de son avenir Repérage tardif des difficultés Problèmes périphériques (sociaux, familiaux, psychologiques ) Difficultés les plus fréquemment rencontrées par les établissements Manque de moyens financiers Manque de moyens humains Manque d implication de l équipe enseignante Déficit de communication en faveur des actions Manque de temps : disponibilité pour les entretiens et l accompagnement Nombre important d élèves à suivre Remise à niveau difficile Manque de personnel qualifié (psychologues, éducateurs ) Procédures de réorientation complexes Eloignement par rapport à d autres structures (PRIAQ, MLDS, CIO, CMPP ) Relations avec les responsables légaux difficiles Difficultés à trouver les vraies problématiques Démotivation des équipes Complexité de l individualisation des parcours (ressources pédagogiques et matérielles adaptées) Difficultés à trouver des lieux de stage Adhésion des jeunes difficile à obtenir 2- Les différentes mesures à l œuvre dans les EPLE A- Groupes ou cellules de veille Groupe anti décrochage, groupe absence/retard, groupe charnière, cellule de veille et de prévention Ces groupes portent une dénomination différente selon les EPLE mais leur rôle est toujours le même : repérer, évaluer et proposer un accompagnement personnalisé aux élèves qui en ont besoin. Ce sont les actions qui sont le plus fréquemment mises en place dans les établissements et elles ont, pour la plupart, comme objectif d anticiper le décrochage scolaire. Le repérage de ces élèves étant parfois difficile, il s appuie en général sur un constat d absentéisme scolaire, des problèmes de comportement ou encore un manque de motivation manifeste. Le suivi des jeunes peut se prolonger par des actions individuelles. Il peut s agir selon les cas de la mise en place de parcours adapté, de tutorat, de soutien scolaire et d accompagnement éducatif, de sessions d inclusion et/ou d immersion en entreprise ou au sein d autres filières voire d orientation vers des partenaires extérieurs. Des modalités spécifiques de scolarisation peuvent aussi être proposées dans le cadre de dispositifs internes aux établissements : classes SAS, modules relais. Ces cellules sont généralement composées d une équipe pluridisciplinaire composée du chef d établissement, des enseignants, CPE, COP, AS, personnel infirmier, vie scolaire. L équipe se réunit régulièrement pour discuter des situations repérées par les différents membres de la communauté éducative afin de trouver les solutions de remédiation adaptées. La cible de ces groupes est variable selon les établissements, il peut s agir d élèves en mal d orientation, en difficulté d apprentissage, en situation de rejet scolaire ou présentant des problèmes périphériques qui entravent leur scolarisation (problèmes familiaux, psychologiques, médicaux ). 12

18 Le relevé des absences Par sa nature et ses causes, l absentéisme scolaire, dès lors qu il prend une dimension importante et répétitive, ne se distingue pas fondamentalement du décrochage scolaire : si des mesures ne sont pas rapidement adoptées, il risque de conduire au décrochage. Le relevé des absences constitue une solution préventive qui permet d avoir une vision globale de l assiduité des élèves. Une bonne partie des établissements mettent en œuvre cette pratique sur des élèves repérés comme «à risque». Ces relevés sont transmis aux cellules de veille par les services de la vie scolaire et traités de manière collégiale afin d y remédier de manière adéquate. Cependant, se pose la question de l identification des élèves potentiellement décrocheurs. Certains établissements déplorent en effet un repérage tardif et difficile rendant parfois la remédiation caduque. Les réponses données par les différents établissements montrent que les méthodes et pratiques en matière de repérage sont extrêmement variables. Quelques exemples de cellules de veille Groupe «Absence/Retard», Collège Pierre Donzelot, Limoges. L équipe éducative composée du Principal adjoint, du CPE, de l AS et de l Infirmière assure l analyse, le traitement et le suivi de l absentéisme en partenariat avec la Vie Scolaire. Pour l instant, environ 50 élèves sont suivis. L établissement a de plus mis en place des fiches de suivi hebdomadaires avec des objectifs à tenir sur le plan comportemental surtout aux niveaux 6ème et 5ème. Le suivi est assuré par le Principal, les CPE et les professeurs principaux et concerne pour l instant une quinzaine d élèves. Le Dispositif Alternatif au Décrochage (DAD), mis en place depuis la rentrée 2011 au collège Guy de Maupassant à Limoges. Une commission composée des professeurs principaux, du COP, de l AS, de la principale adjointe et des professeurs du dispositif (un professeur des écoles SE- GPA, une enseignante en technologie, un enseignant de Sciences de la Vie et de la Terre et un de Sciences Physiques) décide quels sont les élèves qui intègrent le dispositif puis la principale adjointe reçoit les familles et met en place les PPRE. L objectif est d apporter une réponse adaptée aux élèves de 6ème et 5ème qui éprouvent des difficultés dans l acquisition des paliers du socle commun. Le dispositif fonctionne 2h par jour et concerne 6 à 7 élèves par périodes de 6 semaines. Groupe Anti Décrochage (GAD), Collège Pierre Robert, LP George Sand, Le Dorat. Ce groupe cherche à anticiper les risques de décrochage ou à les éviter en proposant des parcours adaptés. Les acteurs du GAD rencontrent les élèves en entretiens individuels et mettent en place un tutorat. Les diagnostics se font en équipe mais le suivi des jeunes et les actions peuvent se prolonger par des actions individuelles (travail avec la famille, parcours adaptés, proposition de stages). Le recensement de ces élèves est fait tous les mois et l action concerne en moyenne une dizaine de jeunes. Groupe charnière, Collège Jean-Baptiste Camille Corot, Aixe sur Vienne. Son but est de repérer les élèves le plus tôt possible et d intervenir en fonction des compétences de chacun (infirmière, A.S., C.O.P., médecin scolaire, chef d établissement). L équipe éducative se réunit pour aborder les difficultés des élèves et y remédier en proposant notamment des passerelles vers une classe relais. Le collège Pierre Donzelot à Limoges a mis en place un dispositif semblable pour le traitement et le suivi des problématiques d élèves. L équipe éducative se réunit une fois par mois pour faire le point sur les 35 élèves suivis. La Cellule de veille et de prévention de la cité scolaire Jean Baptiste Darnet à Saint Yrieix la Perche. L équipe mobile de suivi se réunit toutes les 3 semaines pour tenter d identifier les situations à risque et croiser les informations avec les différents partenaires. Cela concerne une dizaine d élèves répartis entre les élèves de 4ème pour le collège et ceux de 2nde et 1ère pour le lycée. Le Questionnaire de Motivation pour la Formation QMF6, LP Marcel Pagnol, Limoges. Depuis maintenant 3 ans, l établissement utilise, à l initiative de la COP, ce questionnaire rempli collectivement par toutes les classes de 2nde et 1ère CAP. Une formation de proximité organisée dans l établissement le 27 mai prochain doit permettre de travailler sur les résultats de cette enquête afin de trouver des pistes de travail pour prévenir certains décrochages (tutorat, médiation éducative ). Cette action collective au départ devient ensuite un suivi personnalisé. 13

19 B- L accompagnement éducatif Il est proposé dans la majorité des établissements de l académie et peut prendre différentes formes : accompagnement personnalisé, suivi individualisé, Aide au Travail Personnel (ATP), soutien scolaire... L accompagnement éducatif consiste de manière générale à accueillir les élèves après les cours pour leur proposer une aide aux devoirs et aux leçons, un renforcement de la pratique des langues vivantes ou des activités culturelles. Majoritairement proposé aux élèves de 6ème et de 5ème, il vise essentiellement à lutter contre l échec scolaire et à redonner un sens à la scolarité. Les élèves sont repérés, évalués et réunis en groupes de besoin afin de revenir sur des notions non acquises en cours et leur éviter ainsi de se sentir en décalage ou en échec par rapport à leurs camarades de classe. Le soutien scolaire Soutien scolaire et Techniques de l Information et de Communication pour l Enseignement (TICE), Collège Jean Monnet, Châteauneuf La Forêt. C est un dispositif de différenciation, d accompagnement personnalisé, de prise en compte des difficultés de l élève et de lutte contre le décrochage. Le but est de reconnaitre le collège comme un lieu d évolution personnelle où les élèves trouvent aide, écoute, accompagnement et soutien. Il s agit d un accompagnement éducatif qui a lieu 3 soirs par semaine après les cours pour les élèves demandeurs. Certaines heures sont réservées pour apprendre le français comme langue vivante étrangère (FLE). Il est ouvert à tous mais principalement aux élèves issus de Catégorie Socio Professionnelles (CSP) défavorisées ainsi qu aux primo arrivants. Le nombre moyen de jeunes est de 12 élèves primo arrivants sur une cinquantaine d élèves au total. Le projet «Prise en charge des décrocheurs BBM (Beaulieu/Beynat/Meyssac) pour l acquisition des paliers 2 et 3 du socle commun», Collèges de Beynat, Beaulieu et Meyssac. Il s agit d un partenariat entre les 3 collèges qui a pour objectif le raccrochage des élèves par : - l acquisition des compétences des paliers 2 et 3 du socle commun de connaissances et de compétences, - la remotivation des élèves par le sens des apprentissages, - le sens du projet individuel et le travail sur l estime de soi. Le dispositif vise par la même occasion l acquisition d une certaine culture de prise en charge des élèves en difficulté par les établissements. Ainsi, un travail interdisciplinaire avec les professeurs des 3 collèges est mis en place à hauteur de 2 sessions de 2 semaines par année scolaire. Les élèves repérés par la commission de suivi sont regroupés sur un seul site et bénéficient d actions pédagogiques et éducatives afin de palier leurs difficultés. Accompagnement individuel des élèves redoublants ou bénéficiant d un PPRE Passerelle, collège Pierre Donzelot, Limoges. 25 élèves sont accompagnés à raison d 1h/semaine afin de palier les difficultés rencontrées au cours de l année scolaire. Les ateliers spécifiques Il s est avéré que certains établissements utilisent les crédits dévolus à l accompagnement éducatif pour mettre en place des ateliers spécifiques : Atelier de remotivation, Collège Jean Lurçat, Brive. L objectif principal de cet atelier est de travailler sur l estime de soi et le projet personnel d orientation pour éviter la déscolarisation. Il concerne à ce jour plus de 40 élèves de 4ème et 3ème. Atelier de lutte contre le harcèlement scolaire, collège Octave Gachon, Parsac. Cet atelier permet aux élèves de trouver un espace de parole et d écoute pendant lequel ils peuvent évoquer leurs soucis relationnels. Atelier de sophrologie, Lycée Edmond Perrier, Tulle. La CPE du lycée, actuellement en formation auprès de l Institut de Formation en Sophrologie et au Métier de Sophrologue (IFSMS), a pris l initiative de proposer aux élèves des cours de sophrologie afin de travailler sur la confiance en soi et le lâcher-prise. Atelier «Mieux vivre au lycée», LP Gaston Roussillat, St Vaury. L établissement propose à tous les entrants un atelier de travail sur le mieux-vivre au lycée et l estime de soi qui permet de repérer de manière précoce des difficultés et/ou un manque de motivation. Cet atelier est proposé de façon systématique à tous les élèves entrants. Un positionnement et un entretien sont effectués en début d année, puis on propose aux élèves de suivre des cours de théâtre. Les observations sont consignées dans un livret individuel de suivi. Dispositif Expérimentation en Lycée Professionnel, LP Delphine Gay, Bourganeuf. L objectif est d utiliser le sport comme outil de développement de l estime de soi chez les jeunes lycéens en décrochage scolaire. Actuellement, 7 jeunes sont en cours d accompagnement. 14

20 C- Les Dispositifs de raccrochage Lorsque les élèves sont identifiés et reconnus comme décrocheurs, il convient de trouver des solutions pour leur faire retrouver la motivation et le goût pour les apprentissages. Ainsi, certains établissements offrent des espaces d écoute, de médiation et de remédiation afin de «raccrocher» les élèves en difficultés. Le Service d Accrochage Scolaire (SAS) du collège Clémenceau de Tulle. Afin de remettre en énergie les élèves décrocheurs dont l exclusion n est pas une réponse adaptée, le collège a mis en place un lieu de passage, d accueil et d écoute au sein même de l établissement. Il s agit d une mesure d accompagnement et dans certains cas de responsabilisation où l élève est pris en charge par une personne de référence qui a pour mission de le sécuriser, de lui rappeler les normes et règles de vie. Le SAS prévoit une aide à l élaboration du projet personnel, des exercices mettant en exergue l éducation au «Vivre ensemble», une mise à niveau des connaissances élémentaires de base et l aide à l acquisition des compétences minimales nécessaires au socle commun. Ce dispositif est à mi chemin entrée une entrée collective pour la prévention du traitement du décrochage (séances de Yoga) et une approche très individualisée. Places d internat d excellence, LP Antoine de St Exupéry, Limoges. Ce dispositif vient en aide aux décrocheurs en mal de réorientation en leur proposant des parcours adaptés afin de favoriser leur scolarité et leur scolarisation. Le suivi dont ils bénéficient doit leur permettre de retrouver le goût pour le scolaire. Les équipes de scolarité, LP Edouard Vaillant, St Junien. Il s agit de favoriser les entretiens avec les familles pour tenter de remotiver les jeunes et de trouver des solutions de manière conjointe. A cet effet, des partenariats sont prévus avec les CIO, les Missions Locales et les éducateurs. La fiche action est en cours de rédaction dans le nouveau projet d établissement. D- Les projets de réussite Educative La plupart des établissements proposent des PPRE pour les élèves qui en ont besoin. Ils permettent d organiser une prise en charge personnalisée autour d objectifs d apprentissage prioritaires dans une période définie. D autres ont choisi de mettre en place des dispositifs spécifiques qui leur sont propres : Le Dispositif de Réussite Scolaire (DRS) du collège de Bonnat en Creuse. C est une prise en charge d élèves en souffrance, rejetant le système scolaire et ses représentants, en situation de décrochage actif ou passif. Le but est de redonner du sens à l école, de relancer l intérêt pour les apprentissages et de permettre aux élèves de trouver leur place au sein du collège. Cette action contribue à l amélioration du climat scolaire parfois crispé autour des jeunes. Elle permet également une réflexion sur les motivations et l orientation, s opère ainsi au sein du dispositif une démarche de raccrochage cognitif. Les activités pédagogiques sont développées sous la forme de projets transdisciplinaires, à savoir la réalisation d une maquette et d une modélisation du château de Crozant et l écriture d un scénario de film en vue de participer au concours de cinéma pour les collégiens «Le goût des autres». 6 places sont disponibles dans ce dispositif qui est organisé sur le principe des entrées et sorties permanentes, la durée est définie par élève individuellement en fonction de ses besoins. Dispositif expérimental «Vaincre la peur d apprendre» du collège JP Le Doux de Bourganeuf. Cette action a pour objectif de réconcilier l élève avec les apprentissages dans un groupe afin qu il soit en confiance et qu il puisse reparler de l école à sa famille. Elle fonctionne selon plusieurs phases successives : une 1ère phase d identification des élèves d une durée de 4 à 5 semaines courant octobre par le groupe de suivi. Après l entretien de situation préalable à l entrée dans le dispositif, un PPRE est construit avec l élève et sa famille. Pendant la 2nde phase, l élève alterne les moments dans sa classe (pédagogie différenciée et co-animation de séance) et en «classe-passerelle» (2 jours/semaine pendant 8 semaines). La dernière phase réduit le temps passé en «classe passerelle» à un jour/ semaine. Pendant toute la durée de l action, l accent est mis sur la différenciation pédagogique et le développement des savoir-faire et savoir-être. Ce dispositif expérimental est suivi par l Equipe de Réflexion et de Recherche «Les empêchés de penser». 15

21 Le «Brevet pour Tous», Collège A. Renoir, Limoges. L objectif principal est de répondre à la grande difficulté scolaire et personnelle et d augmenter le taux de réussite au Diplôme National du Brevet (DNB). L action concerne les élèves décrocheurs, déprimés et perturbateurs de 3ème. Les jeunes susceptibles de correspondre au profil sont signalés par les professeurs principaux après concertation avec l équipe éducative. Les élèves et leurs parents sont contactés pour leur présenter le projet et établir le contrat de réussite éducative qui reprend les compétences à atteindre et l échéancier correspondant. Les ateliers ont lieu tous les samedis de 10h à 12h. Actuellement, entre 15 et 18 jeunes sont concernés par le dispositif. Les classes sans note, Cité scolaire Bernard Palissy, Saint Léonard de Noblat. Cette initiative adopte une évaluation positive permettant d éviter la démotivation des élèves et de travailler sur l estime de soi. Elle concerne en priorité les classes de 6ème puis elle s étend d année en année aux autres niveaux du collège. Il s agit d une année scolaire, sans note, sans classement, où seules les compétences sont valorisées. Le bulletin trimestriel de chaque élève, accompagné d un livret de compétences, ne comporte plus que des commentaires. Ce système permettrait que les élèves ressentent moins d appréhension face à l évaluation. 3- La personnalisation de la prise en charge Les parcours individualisés Les parcours adaptés initiés par la MLDS ne s adressent qu aux élèves à partir de 16 ans. Cependant, certains chefs d établissement de collège ont pris l initiative de mettre en place des parcours aménagés ou individualisés qui reprennent en tous points les modalités des parcours proposés par la MLDS à savoir soutien, tutorat, contrat vie scolaire, stages en entreprise et découverte des métiers et filières. Parcours aménagé, LP Delphine Gay, Bourganeuf. Cette action individuelle offre aux jeunes repérés comme potentiellement décrocheurs en cours d année une prise en charge qui prend la forme d un accompagnement personnalisé, d une aide individualisée. L objectif étant bien évidemment de maintenir les élèves en situation de scolarisation et d éviter toute rupture scolaire. Actuellement 7 élèves sont en cours d accompagnement. Suivi personnalisé, Collège de Seilhac. Afin d aider les élèves à surmonter des difficultés qui peuvent être notamment ponctuelles, des fiches de suivi permettent à la famille de suivre ce qui s est passé sur une journée L accompagnement éducatif consiste en la mise en place d une fiche de suivi du travail, d aide ponctuelle en cas de besoin de l élève et de devoirs adaptés. Le Tutorat On peut observer que ce système est assez répandu dans les établissements. Il peut s agir d un tutorat effectué par les enseignants mais aussi par les élèves eux-mêmes. Ainsi, le Lycée Gay Lussac à Limoges, propose d assurer un suivi individualisé des élèves susceptibles de décrocher par la médiation avec d autres élèves. Un élève plus compétent qu un autre dans un domaine ou par rapport à une tâche particulière, vient en aide à un autre, non pour faire à sa place ni pour lui dicter ce qu il faut faire, mais en lui expliquant comment s y prendre pour qu il parvienne à mieux réussir par lui-même. Cela concerne à ce jour 35 élèves. Le collège Louis Jouvet à Bellac, offre aux élèves de niveau 4ème, présentant une année de retard, un refus scolaire ou une situation familiale qui entrave leurs apprentissages un parcours individualisé avec tutorat afin de leur redonner des perspectives d ouverture et d avenir L objectif est de pouvoir renouer le dialogue en permettant aux élèves de trouver en la personne des enseignants des interlocuteurs à même de remédier à leurs difficultés. Seuls 2 jeunes bénéficient de ce suivi. 16

22 Les emplois du temps adaptés Une solution pour pallier le décrochage est d adapter les emplois du temps afin de conserver la motivation des élèves et leur permettre de sortir de l espace classe. Parcours aménagé, Lycée Léonard Limosin à Limoges. L établissement propose à certains élèves en difficultés scolaires et présentant un profil psychologique fragile un allègement de l emploi du temps. Au cas par cas, les élèves peuvent se voir proposer des stages en EPLE ou en entreprise dans le but de redonner du sens aux apprentissages. Pour l instant seulement un élève en a bénéficié. Dispositif «Pas de sorties sans solution», LP Martin Nadaud, Bellac. Ce dispositif a pour objectif de préserver le lien avec l institution scolaire, proposer des parcours individuels et à terme, permettre aux élèves de reprendre une scolarité normale. Dans cette optique, l établissement travaille en partenariat avec l entreprise d insertion l Escabeau qui propose aux jeunes d effectuer des stages. Les conventions sont mises en œuvre grâce à la collaboration de la Mission Locale et du Pôle Emploi. Un suivi individuel très fort est assuré, basé sur des entretiens avec le CPE, le chef des travaux, la COP et l AS. Ce dispositif est proposé à tous les nouveaux élèves, plus particulièrement ceux se plaignant d une orientation subie, avec un niveau scolaire très faible voire des soucis familiaux et des problèmes psychologiques. Repérage et accompagnement des élèves sortis sans diplôme, LP Marcel Pagnol, Limoges. Cette action fait l objet d un projet pédagogique déposé le 5 avril au Rectorat pour une mise en place en 2013/2014. Une expérience est tentée dès cette année avec 3 jeunes qui doivent suivre des cours au mois de mai. L objectif est de ne pas les laisser sortir du système éducatif sans avoir obtenu une qualification professionnelle. 4- Le problème de l orientation D après les enseignants, une des causes majeures de décrochage viendrait d une orientation subie, mal ou non acceptée, que les élèves aient moins ou plus de 16 ans. De nombreux établissements proposent donc des dispositifs d orientation ayant pour cible des élèves présentant un manque d intérêt manifeste pour l école pouvant se traduire par un comportement perturbateur ou de grandes difficultés scolaires. Des Parcours d Initiation aux Métiers pour les collèges (PIM) ont a cet effet été mis en place dans 3 établissements de la région. Des Projets Individuels de Formation (PIF) sont proposés par l EREA de Meymac. Il s agit d aborder l orientation dès l entrée en 6ème afin de faire prendre conscience aux élèves de l importance de choix professionnels réfléchis et réalisables. A cette occasion, les élèves appréhendent les possibilités d avenir d un cursus scolaire court (Lycées Professionnels). De plus, l établissement propose des actions spécifiques pour les jeunes lycéens n arrivant pas à construire un projet professionnel. Il peut s agir de rencontres entre familles et éducateurs, de rendez-vous échelonnés avec les différents partenaires (CIO ), de stages personnalisés en entreprises ou d immersions dans des établissements scolaires du secteur. Ainsi, 60 collégiens ont pu bénéficier d un PIF et 8 lycéens d une reprise de leur projet professionnel. Le LP du Mas Jambost à Limoges, propose aux élèves ayant été affectés hors vœux des entretiens systématiques en cas de signes de décrochage afin de maintenir leur motivation pour la scolarité. Il s agit d aider ces jeunes à trouver des solutions de réorientation par le biais de stages en entreprise ou dans d autres EPLE. A ce jour, 6 élèves sont en cours de suivi. 17

23 5- Les dispositifs d insertion professionnelle par l alternance Ces dispositifs s adressent la plupart du temps aux élèves n étant plus sous «obligation scolaire» ou sortis «sans qualification». Ils associent les acteurs de l insertion professionnelle, de la formation mais aussi bien souvent l ensemble des acteurs intervenant auprès de ces jeunes. Un certain nombre de ces actions et dispositifs sont mis en place dans le cadre de l Education Nationale par le biais de la MLDS. On retrouve donc dans ce cadre les dispositifs suivants : DISPOSITIFS NOMBRE D EPLE CONCERNES DIMA 5 DIPAC 2 Parcours adaptés 6 DAC 4 PIM 3 PRIAQ 2 GAIN 3 Nombre d établissements utilisant les dispositifs MLDS En dehors des dispositifs proposés par la MLDS, certains établissements ont choisi de mettre en place leurs propres systèmes de stages en entreprise. Ainsi, parmi les réponses à l enquête, deux tendances se profilent : les stages en entreprise et les stages dans d autres EPLE. A l image des stages Passerelle, souvent proposés par les établissements, ces modes d apprentissage permettent aux élèves d envisager une réorientation maitrisée. Les stages en entreprise Ils sont souvent proposés par les établissements et peuvent s adresser aux élèves dès la 6ème. Ils permettent aux jeunes de mûrir leur projet d orientation et de faire connaissance avec le monde du travail et de l entreprise. Stages de découverte, Collège/Lycée Eugène Jamot et LP Jean Jaurès, Aubusson. Ces stages visent à permettre aux élèves de mûrir leur projet d orientation et de préparer leur insertion professionnelle en leur offrant la possibilité de se familiariser avec l entreprise et de découvrir un ou plusieurs métier(s). Stages d observation, collège Jean Zay, Chambon sur Voueize. Le travail de l équipe pédagogique et du COP consiste à préparer l orientation de ces jeunes post 4ème et de travailler avec eux sur leur projet professionnel. Il s agit de raccrocher les jeunes à leur scolarité en mettant en place avec leur famille des stages d observation. Le dispositif en alternance, Collège Georges Guingouin, Eymoutiers. Les enseignants en charge du suivi proposent à des élèves en difficulté scolaire, présentant 1 ou 2 ans de retard ou ne se retrouvant pas dans les apprentissages une aide à la rédaction du rapport de stage et une orientation vers une formation qui leur est mieux adaptée. L objectif principal est de garder les élèves dans un parcours scolaire afin de les amener au Certificat de Formation Générale. Les stages leur permettent de déterminer si la voie professionnelle envisagée est vraiment celle qui leur convient, de découvrir les qualités de formation nécessaires pour accéder aux métiers et se confronter aux réalités exigées par ces métiers. Les 2 élèves concernés alternent les périodes en entreprise et le suivi de leurs cours. 18

24 Les stages au sein des établissements Ils permettent aux élèves d explorer d autres EPLE, d autres filières, d autres modes de formation et d alléger leur présence dans leur établissement. Stages d immersion en LP pour les élèves de 3ème, Collège de Rochechouart. L objectif est de permettre aux élèves de s épanouir à travers la découverte d un ou plusieurs métiers et de favoriser la recherche d une formation adaptée aux besoins de l élève. Ainsi, par un dialogue régulier, une aide à la recherche de stage et des rencontres avec les parents, les jeunes décrocheurs peuvent découvrir différentes filières au sein d autres établissements. Le suivi des stagiaires est assuré par les professeurs référents et par le chef d établissement Equipe de suivi des élèves, LP Bort Artense, Bort les Orgues. Les élèves inscrits dans une formation par défaut, souhaitant partir en apprentissage ou ne se plaisant pas à l internat peuvent bénéficier d une journée d immersion dans un autre établissement. Le but est de les remotiver pour leur formation en cours ou toute autre formation dispensée par un autre établissement. Des ateliers culturels et sportifs sont mis en place (sophrologie, théâtre ) pour favoriser l investissement des élèves. Immersions, Lycée et LP Cabanis, Brive. Par l immersion vers de nouvelles filières et en entreprise, les jeunes en échec scolaire ou démotivés par la filière choisie peuvent découvrir d autres établissements et ainsi envisager une réorientation. Il s agit de les remotiver en leur proposant des solutions partant de leurs envies. 12 élèves sont concernés par cette action. Immersion en 3ème Prépa-Pro, Collège Bernard de Ventadour, Limoges. Cette action permet aux élèves de découvrir la voie d orientation professionnelle. Ils ont l opportunité de découvrir les LP et d effectuer des stages en entreprise afin de valider leur projet d orientation. Cette action fait appel aux interventions de la MLDS et à la Fondation Agir Contre l exclusion (FACE) qui accompagne vers l emploi des jeunes éloignés du monde de l entreprise. Conclusion La prévention du décrochage scolaire constitue un enjeu majeur pour l Education Nationale mais aussi pour l ensemble de la collectivité nationale. Les élèves d aujourd hui sont les têtes pensantes de demain, il impute donc naturellement aux établissements de mettre en œuvre les mesures nécessaires afin de palier ces difficultés. Cependant, certains obstacles viennent entraver les initiatives mises en œuvre dans les établissements. En effet, les moyens financiers dévolus à ces actions sont moindres et reposent le plus souvent sur les Heures Supplémentaires Enseignants (HSE). De plus, peu de moyens humains sont accordés spécifiquement à l accompagnement. Les intervenants sont le plus souvent des enseignants volontaires, des personnels en sous service, des Assistants Pédagogiques ou des AED (Assistant d Education) qui ne possèdent pas toujours les qualifications nécessaires pour aider ces élèves aux besoins spécifiques. Le problème de la motivation ressort, non seulement du côté des élèves, qui peinent à trouver un intérêt aux solutions qu on leur propose mais aussi du côté des enseignants qui ont du mal à s impliquer dans des dispositifs qu ils estiment dévalorisés et dont la visibilité est somme toute assez réduite. De plus, la personnalisation des parcours étant particulièrement chronophage, il semble difficile de mettre en place un suivi adapté avec les moyens dont disposent les établissements. Ainsi, la sensibilisation des personnels de l Education Nationale à cette nécessité est un enjeu essentiel, tous sont donc invités à s impliquer dans des stratégies concertées pour encourager la persévérance scolaire. Le présent document nous prouve que les initiatives en faveur de la lutte contre le décrochage scolaire existent mais qu il est désormais indispensable de les valoriser. 19

25 3- L organisation de la Mission de Lutte Contre le Décrochage scolaire dans l académie de Limoges Réf : - Circulaire n du Organisation et mise en œuvre des articles L et L du code de l Éducation - Circulaire n du sur l orientation de la mission générale d insertion - Circulaire n du Réseaux Formation Qualification Emploi (FOQUALE) - Circulaire n du Circulaire d orientation et de préparation de la rentrée La lutte contre le décrochage scolaire est un enjeu majeur pour la cohésion sociale et l équité du système éducatif. Conformément au souhait du Président de la République, il convient de réduire de moitié le nombre de jeunes sortants sans avoir obtenu un diplôme de niveau IV ou V. Ainsi, la mobilisation de toute la communauté éducative en lien avec les collectivités locales et les représentants du monde professionnel devra permettre à terme de proposer une solution à chaque jeune en situation de décrochage. Si la prévention du décrochage scolaire reste une ambition qui se traduit par l objectif de faire réussir tous les élèves, l Education nationale doit aussi apporter des réponses concrètes aux jeunes qui viennent de quitter l école sans diplôme et sans niveau suffisant de qualification. Le Ministère de l Education nationale s est fixé un objectif clair : offrir une solution de retour en formation à jeunes d ici la fin de l année Il faut donc à la fois développer des solutions proposées aux jeunes décrocheurs de plus de 16 ans et prévenir en amont les risques de décrochage. Mais, les jeunes qui sortent prématurément de formation ne constituent pas un public homogène, les solutions qu on doit leur apporter doivent être adaptées à chaque type de situation. Au sein de l Education nationale, la mission générale d insertion est spécifiquement chargée de prévenir les ruptures scolaires et d aider les jeunes quittant prématurément l école à intégrer une formation. Dans un contexte de plus en plus partenarial et inter institutionnel de cette problématique du décrochage scolaire, il s agit d adapter l organisation de prise en charge du risque de décrochage scolaire sans remettre en question les fondements de la MDLS qui bénéficie d une nouvelle appellation : la Mission de Lutte contre le Décrochage Scolaire (MDLS). Au niveau académique Une gouvernance cohérente du réseau «information-orientation-insertion» Le chef du service académique d information, d insertion et d orientation (CSAIIO) est le correspondant académique pour la lutte contre le décrochage scolaire, et la MLDS est déjà intégrée au sein du service académique d information et d orientation du rectorat de Limoges. La MLDS qui lui succède y a toute sa place pour permettre de favoriser les synergies entre ses personnels et les conseillers d orientation psychologues. Le SAIIO (service académique d information, d insertion et d orientation) sera alors en mesure de coordonner au niveau régional l action de la MLDS et du réseau des CIO. La coordinatrice académique de la MLDS placée auprès du CSAIIO sera particulièrement chargée d animer le réseau des coordonateurs et des formateurs intervenant dans les dispositifs spécifiques, de développer des outils permettant d apporter des solutions rapides et adaptées aux jeunes décrocheurs, de tisser des partenariats avec les autres acteurs de l insertion, et de mettre en place un tableau de bord académique. Elle sera également chargée de contribuer à une gestion raisonnée des fonds sociaux européens en partenariat avec le GIP-FCIP. Un tableau de bord du décrochage scolaire Afin de disposer d un outil de suivi régional des élèves décrocheurs, qui devient un véritable instrument de la mise en œuvre d une politique académique de lutte contre le décrochage scolaire, un observatoire des parcours des jeunes décrocheurs sera mis en place au sein du SAIIO. Il permettra en étroite collaboration avec les plateformes de suivi et d appui aux décrocheurs de constituer un tableau de bord académique communicable aux partenaires extérieurs. Un comité de pilotage académique Chaque année, un comité de pilotage présidé par le recteur ou son représentant rassemblera les acteurs internes et externes à l Education nationale pour faire un bilan des actions et tracer les pistes d évolutions des dispositifs, notamment dans le cadre de la MLDS. 20

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