PROGRAMME DE PRÉVENTION DES CHUTES. Adopté par le comité de direction le 18 novembre 2014 Adopté par le CA le 20 novembre 2014

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1 PROGRAMME DE PRÉVENTION DES CHUTES Adopté par le comité de direction le 18 novembre 2014 Adopté par le CA le 20 novembre 2014 DQRP - Novembre 2014

2 Table des matières 1. PRÉAMBULE BUT DU PROGRAMME OBJECTIFS SPÉCIFIQUES MARCHES À SUIVRE POUR L IMPLANTATION DES RÈGLES SÉCURITAIRES FACE AUX RISQUES ENVIRONNEMENTAUX Milieu de vie RNI/service du CRDITED Changement du milieu de vie RÈGLES SÉCURITAIRES POUR LA PRÉVENTION DES CHUTES Entrée du domicile Escalier intérieur Cuisine Salon Salle de bain Chambre à coucher CONSEILS À RETENIR MARCHE À SUIVRE POUR LE DÉPISTAGE DES USAGERS À RISQUES DE CHUTE ET LE SUIVI FACTEURS DE RISQUES ET ORIENTATIONS CLINIQUES MARCHE À SUIVRE POUR RELEVER UN USAGER QUI A CHUTÉ ET LE SUIVI À METTRE EN PLACE PRÉCAUTIONS ET CONTRE-INDICATIONS DU RELEVÉ DÉMARCHE À SUIVRE POUR LE RELEVÉ ÉTAPES DU RELEVÉ ASSISTÉ ANNEXE 1 - GRILLE D ANALYSE DU RISQUE DE CHUTE ANNEXE 2 - GRILLE POUR DOCUMENTER LES CHUTES ANNEXE 3 - MODIFICATIONS AU PROGRAMME... 33

3 Remerciements C est avec plaisir que les membres du comité de prévention des chutes vous présentent le programme de prévention des chutes du CRDITED Estrie. La participation de chaque membre tout au long de l élaboration fut un apport important. Ce travail de collaboration a permis de réaliser un programme de qualité qui répondra aux besoins de nos diverses clientèles. Ce programme sera assurément un outil qui contribuera à soutenir les différentes équipes de travail lors de leurs interventions. Nous tenons également à remercier tous les collaborateurs au projet : le conseil des infirmières et infirmiers, Claire Magnan agente de planification, programmation et recherche (APPR), Lise Castonguay adjointe à la direction générale ainsi que le service des communications Membres du comité : Marie-Pier Gilbert, infirmière clinicienne Maxime Lemay, spécialiste en activités clinique Cynthia Nadeau, agente de planification, programmation et recherche (APPR) Julie Paradis, éducatrice spécialisée Programme de prévention des infections, septembre

4 1. Préambule Les chutes constituent l un des phénomènes observés chez les personnes ayant un trouble du spectre de l autisme (TSA) ou une déficience intellectuelle. Bien entendu, les changements liés à l âge peuvent être mis en cause, alors que d autres facteurs associés tels les facteurs médicaux, environnementaux et comportementaux ont également une incidence sur les chutes. La chute résulte souvent d une interaction entre plusieurs facteurs liés aux caractéristiques de l individu (facteurs intrinsèques) ainsi que de son environnement (facteurs extrinsèques). Plusieurs études ont démontré leurs effets cumulatifs des facteurs, c'est-à-dire le risque de chute augmente avec le nombre de facteurs (King et Tinetti, 1995; Nevittk Cummings, Kidd et Black, 1989; Robbins et coll., 1989) Le mandat du comité de prévention des chutes a été donné par le conseil des infirmières du CRDITED Estrie. Ce mandat consiste à l élaboration et à l implantation d un programme de prévention et d'interventions reliées aux chutes. Le programme vise à soutenir la pratique professionnelle et à offrir des outils dans le but d optimiser les actions de prévention et d'interventions reliées aux chutes de personnes de tout âge présentant une déficience intellectuelle et/ou un TSA. Ce programme est fondé sur les meilleures pratiques et les données probantes actuelles. Un recensement des pratiques exemplaires au Québec a été réalisé. Comme il n existe actuellement pas de programme de prévention des chutes dans les CRDITED au Québec, le comité s est inspiré du programme de l hôpital Maisonneuve-Rosemont qui a largement démontré son efficacité dans plusieurs contextes

5 2. But du programme Le programme a pour but de prévenir les chutes et les conséquences associées chez les personnes ayant une DI ou un TSA afin de favoriser leur participation sociale. 3. Objectifs spécifiques 1. S assurer de l application des règles de sécurité/prévention dans les milieux suivants : a. CRDITED (RAC, centre de jour). b. RNI 2. Définir les mécanismes d identification des usagers à risque de chute et préciser les mécanismes de suivis 3. Définir les meilleures pratiques pour aider un usager à se relever de façon sécuritaire après une chute

6 4. MARCHES À SUIVRE POUR L IMPLANTATION DES RÈGLES SÉCURITAIRES FACE AUX RISQUES ENVIRONNEMENTAUX 4.1 Milieux de vie RNI/services du CRDITED 1. Procéder à l évaluation des risques environnementaux dans les services du CRDITED et dans les milieux de vie RNI o Cueillette d informations auprès des intervenants ou personnes significatives avec l aide du document «Règles sécuritaire pour la prévention des chutes dans le milieu». 2. Éliminer les dangers à la source : obstacles, chaussures inadéquates, surfaces glissantes, absence d appuis. 3. Pallier les incapacités de la personne en fournissant le niveau d assistance requis ou en utilisant les équipements : barre d appui, rampe d accès, lit ajustable, aides à la marche, fauteuil roulant, siège de bain ou de douche. 4. Évaluer l absence d impacts face aux changements réalisés en collaboration avec la gestion des risques et de la qualité. 4.2 Changement du milieu de vie Le fait de se retrouver dans un nouvel environnement, même s il ne s agit que d un répit ou de la fréquentation d un nouveau centre de jour, prédispose l usager à devenir anxieux, et peut même occasionner de la désorientation. Par ailleurs, en plus de devoir s adapter à de multiples éléments inconnus, l usager perd ses points de repères habituels et se retrouve dans une situation de précarité (ex. : ne sait plus s il peut franchir la distance reliant sa chambre au salon) tout en l exposant à un risque plus élevé de chutes. Il est démontré que les usagers sont plus à risque de chuter dans les trois premiers jours suivants le changement de milieu de vie. Orientations cliniques Visiter le nouveau milieu avec l usager dès son arrivée Lui montrer les salles de bains o S il y a lieu, instaurer un horaire pour la personne tout en l adaptant à son nouveau milieu de vie (ex. : repas, hygiène, coucher). Surveiller étroitement les déplacements de l usager, surtout durant les trois premiers jours ou selon les caractéristiques de la personne

7 5. Règles sécuritaires pour la prévention des chutes 5.1 Entrée du domicile Recommandations : Pour l entrée extérieure, deux rampes fixées solidement et plus longues que l escalier. La rampe près du mur doit être installée avec un espace permettant de s y tenir solidement. Toutes les marches doivent être de la même hauteur et de la même profondeur. Fini antidérapant pour les marches et le balcon. S il y a un tapis, il doit être bien fixé. Bien éclairer tout le balcon et l escalier. La boîte aux lettres doit être installée hors de l escalier. Faire réparer le balcon, les rampes et les marches pour les garder en bon état. Dégager l escalier et le balcon de tout objet. Garder du gros sel et sable à portée de main en hiver, afin de déglacer Utiliser une canne avec le bon embout et un pic à glace. 5.2 Escalier intérieur - 7 -

8 Recommandations : Tout escalier doit être bien éclairé. L idéal est d avoir deux interrupteurs, un en haut et l autre en bas. Les deux rampes doivent être solides et plus longues que l escalier. La rampe près du mur est installée avec un espace permettant de s y tenir solidement. Les murs près des escaliers sont dégagés de tout objet qui pourrait distraire la vue ou nuire à la circulation (cadres, petites tablettes). La porte menant au sous-sol doit s ouvrir vers l intérieur de la pièce. Toutes les marches sont de la même hauteur et de la même profondeur. Faire réparer, au fur et à mesure, l escalier et les rampes pour les garder en bon état. Dégager les marches de tout objet. Garder toujours une main sur la rampe et s assurer de bien voir. Porter de bonnes chaussures antidérapantes bien ajustées. 5.3 Cuisine - 8 -

9 Recommandations : Installer un prélart sans cirage. Enlever ou fixer solidement les carpettes. Ajouter des tablettes et crochets sous les armoires pour y ranger les objets utilisés régulièrement. Vider les armoires au-dessus du poêle. Diminuer la profondeur des tablettes d armoires hautes en installant des doubles fonds ou éviter d utiliser ces tablettes. Installer des prises de courant à la portée de la main. Avoir un bon éclairage. Essuyer immédiatement tout liquide renversé. Utiliser un escabeau solide et recouvert d antidérapant. Tablettes d armoires hautes Prise de courant à la Prises de courant portée de la main à la portée de la Bon éclairage Armoires vides au dessus Armoires du poêle vides au-dessus du - 9 -

10 5.4 Salon Recommandations : Aplanir le seuil de porte, bien fixer le revêtement du plancher entre deux pièces. Favoriser l éclairage naturel, enlever les tentures foncées et rideaux inutiles. Libérer l accès aux fenêtres. Avoir un interrupteur à l entrée. Avoir des prises de courant à sa portée. Fauteuils fermes, à la bonne hauteur, peu profonds et munis d appui-bras. Fixer les fils électriques ou de téléphone. Enlever les petites carpettes ou les fixer solidement. Dégager les aires de déplacement. Interrupteur à l entrée de la pièce 5.5 Salle de bain

11 Recommandations : Des bandes antidérapantes dans la baignoire. Un tapis antidérapant à la sortie du bain. Installer des barres d appui près de la baignoire et de la toilette. Bon éclairage. Un revêtement de plancher antidérapant. Une douche téléphone ajustable pour se laver et rincer la baignoire. Un bouchon de baignoire facile à utiliser. Un espace de rangement à sa portée près de la laveuse-sécheuse. Essuyer immédiatement tout liquide. Toujours vérifier la température de l eau avant d entrer dans le bain. Éviter l utilisation d huile de bain

12 5.6 Chambre à coucher Recommandations : Placer un téléphone, une lampe, un cadran lumineux sur la table de chevet. Installer un interrupteur à l entrée de la pièce. Enlever les carpettes ou bien les fixer. Libérer l accès à la garde-robe, aux fenêtres et à la porte. Avoir un lit de bonne hauteur et un matelas ferme. Installer une veilleuse pour éclairer le passage entre la chambre et la salle de bain. Baisser la tringle et la tablette de la garde-robe. S asseoir sur une chaise pour s habiller et se chausser. Refermer les tiroirs du bureau après usage

13 6. Conseils à retenir Pour votre bien-être personnel : vous garder en forme, faire de l exercice régulièrement comme marcher, nager, danser; vous assurer de bien voir et bien entendre. Si nécessaire, porter des lunettes et des appareils auditifs et les faire ajuster régulièrement pour qu ils soient efficaces; pour éviter les étourdissements, il y a plusieurs petits trucs : o bien connaitre les effets secondaires de ses médicaments, comme la somnolence et les étourdissements. Les faire vérifier régulièrement et éviter de prendre des médicaments non-prescrits; o se relever lentement du lit ou d un fauteuil et faire une pause avant de commencer à marcher. Pour votre habillement : éviter de porter des robes de chambre trop longues qui pourraient vous faire trébucher; porter des souliers bien ajustés, à talons bas et à semelles non glissantes. Lors de vos déplacements : éviter de porter des robes de chambre trop longues qui pourraient vous faire trébucher; éviter de vous déplacer en transportant des objets trop lourds ou qui cachent la vue; être prudent dans les déplacements à l extérieur de la maison, car l état de la route peut vous réserver des surprises (trous, glace); utiliser une canne avec un embout pique-glace pour plus de sécurité en hiver; redoubler de prudence si vous avez un petit animal à la maison; prendre le temps de replacer les couvertures et les vêtements qui dépassent du lit ou d une chaise et qui pourraient vous faire trébucher; allumer les lumières par temps sombre; faire réparer immédiatement les surfaces de plancher endommagés. Bien fixer les coins de tapis et de prélart; choisir des meubles solides si vous en avez besoin pour vous appuyer. Éviter de les cirer ou de les recouvrir de nappes ou de vitre;

14 nettoyer immédiatement les produits vaporisés par mégarde sur le plancher comme les polis à meubles, les empois, etc.; prendre le temps de planifier avant d effectuer une activité qui présente un risque de chute, prévoir comment l exécuter et s assurer d avoir tout le matériel nécessaire à votre portée. Par exemple, placer une petite table près de votre escabeau pour y déposer les objets que vous sortez ou que vous rangez sur une tablette haute; vous assurer que le téléphone soit toujours à votre portée, c est un élément important de sécurité; avoir un téléphone dans plusieurs pièces ou en avoir un sans fil et l apporter dans vos déplacements; laisser sur le téléphone une liste de numéros d urgence (police, ambulance, pompiers, personne de confiance)

15 7. Marche à suivre pour le dépistage des usagers à risque de chute et le suivi 1. L intervenant pivot identifie les usagers qui présentent un des critères suivants : a. Chute(s) dans la dernière année b. Prise de 4 médicaments ou plus (demander la liste des effets secondaires au pharmacien) c. Prise de PRN (mesure de contrôle) d. Contention mécanique e. Démarche et équilibre précaires f. Est âgé de 55 ans et plus 2. L intervenant pivot remplit la grille d analyse du risque de chute (section outils). 3. L intervenant pivot présente la grille au spécialiste en activités cliniques (SAC) et au chef de programme (CPR). 4. Si requis, le SAC oriente le type de rencontre interdisciplinaire et les professionnels à inviter pour fin d évaluation (ergothérapeute et/ou infirmière clinicienne si requis). 5. Une rencontre interdisciplinaire a lieu afin d identifier les facteurs en causes pour déterminer les hypothèses à vérifier et les actions à prendre avec la section facteurs de risques et orientations cliniques. 6. L intervenant pivot inscrit les besoins retenus au plan d intervention et opérationnalise les objectifs

16 8. Facteurs de risque et orientations cliniques Histoire de chutes antérieures Les personnes ayant chuté plus d une fois dans les 12 derniers mois sont particulièrement à risque de chuter de nouveau au cours de la prochaine année. De plus, l histoire d une seule chute avec fracture ou autre blessure grave prédispose particulièrement à un épisode semblable. Les personnes ont peur de chuter, donc elles tendent à moins se déplacer. Ceci diminue leur force musculaire et augmente ainsi leur risque de chute. Orientations cliniques Lorsqu il y a présence de chutes, il est important de faire l analyse de celles-ci afin de cibler les facteurs de risque associés. Les orientations cliniques porteront donc sur les facteurs de risque ciblés. Pour procéder à l évaluation de la chute antérieure, utiliser l outil grille pour documenter les chutes (section outils). Maladies connues Certaines maladies ou la prise de plusieurs médicaments peuvent engendrer des troubles de la marche, des troubles d élimination, de la confusion. Il est donc important de prendre en compte les différents diagnostics de l usager afin d éliminer le risque d augmenter les chutes. Facteurs de risques intrinsèques ATTENTION Les facteurs âge, sexe et addition des facteurs de risque n ont pas été inclus dans la grille d analyse du risque de chute car il n y a pas d orientations cliniques associées à ces derniers. Par contre, ce sont des facteurs servant à la détermination du RISQUE et ces derniers sont utilisés dans l instrument de dépistage des personnes à risque de chute. Il existe une forte corrélation entre l âge de la personne et son risque de chute (plus la personne est âgée, plus elle est à risque). Au CRDITED Estrie, tel que mentionné dans le cadre de référence sur la personne vieillissante présentant une DI ou un TSA, la personne est considérée comme vieillissante à partir de 55 ans (45 ans pour les trisomiques). Selon les données recueillies (Arcand Hébert), 29 % des personnes de plus de 65 ans vivant à domicile ont fait une chute au cours de la dernière année

17 Actuellement, il n y a pas de recherche menée au niveau du risque de chute chez les DI- TSA. Par contre, dans la pratique au CRDITED Estrie, il est observé que ces derniers consomment plus de médication que le reste de la population ce qui a un impact sur leur santé physique (fragilité des os et de l équilibre). Ainsi, afin d agir à titre préventif, il a été convenu de dépister cette clientèle à partir de l âge de 55 ans. Sexe Les femmes de la population générale, avant l âge de 80 ans, chutent davantage que les hommes. Après cet âge, les pourcentages s égalisent et les deux sexes présentent un risque équivalent de chuter. Addition des facteurs de risque L addition des facteurs de risque augmente considérablement la probabilité de chute. Il est donc important de bien cibler les orientations cliniques afin d appliquer les interventions pertinentes à la situation. Médication La médication constitue un facteur important de risque de chute. Le nombre et le type de médicaments consommés doivent être pris en considération dans l évaluation du risque. Notre clientèle consomme généralement plus de médicaments que la population en général, ce qui la rend fortement à risque. De plus, certains déficits acquis (déficit visuel, auditif ou de l équilibre) ou dus à une maladie peuvent devenir plus marqués sous l effet de certains médicaments. Les médicaments agissant sur le système neurologique et sur le système cardio-vasculaire sont les plus susceptibles de provoquer les chutes en perturbant le mouvement, l équilibre, la perception de l environnement et la réaction à cet environnement. Mesures préventives des chutes En collaboration avec le médecin, le pharmacien et l infirmière clinicienne : o Détecter les effets indésirables de la médication, dont ceux affectant l équilibre et la démarche. o Évaluer chaque année les risques et bénéfices de chaque médicament. o Favoriser le plus possible des approches non médicamenteuses. Sensibiliser la personne sur l importance de bien respecter la posologie. Vérifier la capacité de prendre ses médicaments. Si la personne prend un ou des médicaments agissant sur le système neurologique (hypnotiques, sédatifs, tranquillisants) : o Surveiller les manifestations telles que somnolence, diminution de la coordination, troubles de la démarche, étourdissements, hypotension

18 orthostatique, changements de comportement laissant présager une réaction exagérée à l effet de la médication. o Suivre les recommandations médicales s il y a lieu (ex. : prise de tension artérielle). o Inciter la personne à demander de l aide si elle ressent les effets secondaires précédemment cités (selon les capacités de la personne). Hypotension orthostatique L hypotension orthostatique est une chute de tension qui peut s'accompagner d étourdissements (signe classique) ou, selon une fréquence moins régulière, d une vision faible ou brouillée, de faiblesse ou même de syncope (évanouissement). Elle est souvent d origine multifactorielle (exemples : varices, anémie, déshydratation, atteinte neurologique, médication). De nombreux médicaments peuvent provoquer cette chute de tension (exemples : les hypotenseurs, les neuroleptiques, les anxiolytiques, les antidépresseurs, etc.). Ces médicaments sont d autant plus redoutables s ils sont utilisés en association. L immobilisation prolongée est aussi une cause fréquente de cette baisse de tension artérielle. Orientations cliniques S assurer que le médecin traitant soit informé de ce problème. Enseigner à la personne la façon de se lever du lit ou du fauteuil et la prévenir de se rasseoir si elle ressent des étourdissements. Contrôler la tension artérielle et le pouls en position couchée et debout (si pertinent). S assurer que l usager est bien hydraté (à moins d indication contraire). Inciter la personne à changer de position lentement en se tournant, en s assoyant ou en se levant avec précaution. Faire de l enseignement sur la façon de se lever du lit ou d une chaise en insistant sur la pause sur le bord du lit avant de se lever et sur la mobilisation des jambes et des pieds avant de passer à la position debout. Au besoin, demander à l usager de se rasseoir ou de se recoucher s il ressent des étourdissements durant son passage de la position couchée ou assise à la position debout. Si l usager présente des symptômes d hypotension orthostatique: o élever la tête du lit (si possible) selon la tolérance de l usager (habituellement de 20 à 30 degrés); o accompagner l usager dans ses déplacements; o consulter un professionnel de la santé afin d évaluer la pertinence du port des bas élastiques pour les cas de retour veineux diminué au niveau des membres inférieurs

19 Témérité La personne téméraire est souvent celle qui refuse, ne sait pas ou n a pas les moyens pour demander de l aide. Elle a donc tendance à se lever du lit ou se rendre à la salle de bain seule, ou encore à s étirer pour prendre un objet, ce qui représente un risque. La témérité est parfois une forme de négation (ou la personne ne se rend pas compte de sa situation) de la perte d autonomie. La personne, croyant pouvoir effectuer les mêmes tâches au même rythme, se place en situation de danger. Le temps de réaction a tendance à augmenter chez la personne âgée. La capacité de réagir rapidement lors d une situation à risque sera, par le fait même, diminuée puisqu elle n a plus les mêmes réflexes pour se protéger. Orientations cliniques Apprendre à l'usager à évaluer ses capacités et ses limites, et à adapter ses comportements (ex. : utiliser un scénario social ou une histoire de vie pour montrer le cheminement de la personne et ses capacités actuelles). Identifier avec l'usager les situations susceptibles d'accroître les risques d'accident (ex : discussion, utilisation d images ou de photos). Dresser la liste des mesures susceptibles de favoriser la sécurité de l usager. Au besoin, disposer dans son environnement des consignes imagées à cet effet. Inciter l'usager à demander l'aide nécessaire pour les activités jugées dangereuses pour lui-même et le féliciter lorsque cela se produit (ex. : peut se pratiquer à partir de période d entraînement, un renforçateur peut être utilisé). Renforcer, au besoin, la surveillance de l'usager dans ses activités et déplacements et lui fournir l'assistance requise. Prévoir les besoins de l'usager (exemple établir un horaire pour l'élimination). Agitation Chez la clientèle DI-TSA, l agitation se manifeste lors de malaises ou troubles de santé physiques, mais également dans diverses situations (ex. : difficulté à communiquer, fatigue, trop de bruits ou luminosité, maladie aigüe, changements dans la routine, etc.) La personne agitée est moins attentive à son environnement, devient souvent téméraire, évalue mal les risques (déjà les personnes DI-TSA éprouvent des difficultés dans l évaluation des risques de la vie courante) et se met davantage en situation de danger

20 Orientations cliniques S assurer que le médecin est informé de la problématique pour évaluation et traitement d une problématique de santé sous-jacente pouvant expliquer les comportements d agitation. Cette évaluation est d autant plus importante si une nouvelle médication est récemment amorcée. Tenter d identifier puis d éliminer la source de l agitation chez l usager en collaboration avec les autres membres de l équipe (s assurer qu il ne s agit pas d une cause de santé avant de supposer qu il s agit d une cause comportementale) S assurer que les besoins de base sont comblés (ex. : hydratation, alimentation, élimination, etc.). L intervenant dans son comportement doit : o Fournir une directive à la fois de façon claire, simple et ferme lorsqu il s adresse à la personne (ex. : «Levez-vous.» plutôt que de dire «Voulezvous vous lever.») o Réduire les stimuli extérieurs et, si c est insuffisant et impossible à réaliser, retirer l usager dans un endroit plus calme. o Agir promptement au moindre signe d agitation afin d éviter une escalade de comportements (ex. : voir la prévention active et l aménagement préventif). Mesures de contrôle Il est démontré que l utilisation des mesures de contrôles ne réduit en rien la fréquence des chutes puisque les usagers chutent même lorsqu ils sont attachés ce qui augmente la gravité des conséquences. Ces conséquences sont notamment : détérioration de l état général, inconfort, agitation, chute, repli sur soi, perte d autonomie, incontinence, infections urinaires, plaies de pression, fracture, grabatisation, asphyxie par strangulation et même le décès. Pour plus d informations sur les politiques et procédures en lien avec les mesures de contrôles au CRDITED Estrie, consultez le cadre de référence à cet effet. Orientations cliniques Se référer au cadre de référence sur les mesures de contrôles État mental altéré Des troubles perceptifs (ex. : trouble de la vision, auditif) ou une altération des fonctions cognitives (ex. : démence, troubles neurologiques, délirium) peuvent affecter la capacité

21 de la personne à décoder les stimuli de l environnement, à reconnaître une situation dangereuse ou à s orienter dans le milieu. Orientations cliniques Mettre en place les recommandations émises dans le cadre de référence sur la personne vieillissante présentant une DI ou un TSA dans la section santé mentale. Communiquer dans un langage simple et direct (une consigne à la fois). Utilisation d outils visuels et d un aide-mémoire. Avoir des repères dans l environnement tels qu une horloge, un calendrier, des objets significatifs ou encore la photo de la personne sur la porte de sa chambre. Utiliser des stratégies de réduction de stress en offrant des activités adaptées (musique, dessin, casse-tête, etc.) Adapter l environnement pour diminuer les stimuli. Évaluer les comportements perturbateurs à l aide de grille ABC ou sommaire. Cibler la source d inconfort du client pour éviter l agitation (s assurer que le client est confortable dans son mobilier, instaurer un horaire mictionnelle, soulager la douleur : application de chaud/froid, massage, médication). Procurer un sentiment de sécurité en réconfortant ou en rassurant l usager par une approche calme et chaleureuse. Trouble de la marche, de l équilibre et force musculaire Les chutes sont fréquentes chez les usagers qui présentent des troubles de la mobilité. Parmi les problèmes de mobilité, notons la faiblesse, les troubles de la mobilité des membres, de l équilibre et de la démarche ainsi que l instabilité posturale suite à une immobilisation prolongée. Il s agit de planifier des interventions qui permettent à l usager de s adapter malgré ces problèmes et, ainsi, maintenir et favoriser l autonomie fonctionnelle. Orientations cliniques S assurer que le médecin traitant soit bien informé de cette problématique. Déterminer, en collaboration avec les autres membres de l équipe interdisciplinaire, si possible, les raisons de la perte de mobilité chez l usager. Maintenir et améliorer l autonomie fonctionnelle de la personne en maximisant sa participation à ses AVQ (marcher, se laver, se nourrir, se rendre à la toilette), ses AVD (ranger sa chambre, vider le lave-vaisselle, accompagner à l épicerie), des loisirs, son travail, etc. L aider et l assister au besoin, lors de ses déplacements selon les principes PDSB. Évaluer la pertinence de consulter au besoin les physiothérapeutes, ergothérapeutes ou les formateurs PDSB pour une évaluation de l usager. Si nécessaire, changer l usager de chambre pour le rapprocher de la salle de bain

22 Enseigner à l usager ou à la famille les précautions à prendre pour se déplacer de façon sécuritaire et le féliciter lorsqu il les met en application : o Entraînement aux techniques de transfert; o Incitation à demander de l aide, au besoin; o Port de pantoufles et chaussures sécuritaires (chaussures de bonnes grandeurs fermées, semelles fermes avec talons bas antidérapants); o Choix de vêtements adéquats : ni trop amples, ni trop serrés, ni trop longs; o Utilisation des rampes de sécurité; o Utilisation de l aide technique à la marche recommandée par la physiothérapeute. S assurer que les aides soient sécuritaires, en bon état et bien ajustées Mettre à la disposition de l usager un fauteuil adéquat qui comprend : un siège suffisamment haut pour permettre de s asseoir sans forcer l articulation de la hanche et du genou, des appuis-bras bilatéraux suffisamment longs pour lui permettre de prendre un appui lors des transferts. Au besoin, consulter l ergothérapeute pour adapter le siège. Orientations cliniques spécifiques à la problématique ciblée Faiblesse La faiblesse est définie comme une fatigue extrême qui survient lors d activités physiques courantes de la vie quotidienne : Déterminer les activités où l aide est requise et l offrir. Choisir le moment où l usager a le plus d énergie pour les traitements, AVQ «activités de la vie quotidienne», mobilisation. Féliciter la personne lors de toute activité physique. Évaluer la possibilité d augmenter graduellement le rythme des activités dans le but d améliorer la force et l endurance de la personne. Planifier des périodes de repos au besoin. Troubles de la mobilité des membres Les troubles de la mobilité des membres sont définis comme une diminution de l amplitude des mouvements, de la flexibilité et de la force pour les exécuter. Demander une évaluation avec la physiothérapeute et/ou l ergothérapeute. Troubles d équilibre et/ou trouble de la démarche Le trouble d équilibre est défini comme une difficulté transitoire ou chronique chez l usager à maintenir une position verticale stable

23 Le trouble de la démarche est défini comme une irrégularité et variabilité de la longueur, largeur ou vitesse d exécution des pas durant les déplacements. Vérifier la médication (pour plus de détails, voir volet médication). Placer les objets courants à portée de la main de l usager. Enseigner à l usager ou à la famille : o À se lever lentement. o À éviter les virages rapides. o À tourner tout son corps et pas seulement sa tête, lorsqu il effectue un virage. o À utiliser les mains courantes murales lors de ses déplacements et les barres d appui dans les salles de bain. Assurer un environnement dégagé de tout obstacle (banc, poubelle, etc.). Habillement Informer l usager de l importance de porter des souliers ou pantoufles fermés, bien ajustés, à talons bas et à semelles antidérapantes. Privilégier les vêtements permettant le mouvement souple sans entraver ce dernier. Troubles d élimination Ces troubles peuvent favoriser le risque de chutes, mais également l augmentation de la médication afin d enrayer la problématique, la dépression, l anxiété, l insomnie, l agitation et même induire un délirium et mener à la grabatisation avec son lot de complications. Il est important de déterminer l origine du problème et d y apporter les correctifs appropriés. Ces troubles peuvent se manifester de plusieurs manières : Besoin urgent d uriner et/ou de déféquer; incontinence urinaire la nuit; incontinence urinaire et/ou fécale; diarrhée; constipation. Orientations cliniques Vérifier s il y a incontinence ou un autre trouble d élimination (constipation particulièrement) fréquent. Vérifier si la personne est en mesure de se rendre à la toilette seule ou requiert de l aide. S assurer que le médecin traitant soit informé du problème

24 Les intervenants devraient anticiper les besoins de l usager en l accompagnant souvent à la toilette. Si incontinence : o Évaluer la pertinence d une grille de cotation sur la fréquence des urines et des selles afin d appliquer un programme de soins adapté à la personne tel que : Entraînement vésical (physiothérapie) Élimination à heures fixes. o Faire preuve des attitudes suivantes : patience dans la continuité des interventions et respect de l horaire préétabli, s il y a lieu; reconnaissance des succès (encouragements répétés pour stimuler la personne à continuer); respect de l intimité. o Éviter le port de culottes d incontinence (même la nuit) chez la personne capable de se mobiliser en favorisant l accompagnement. o Si une protection devient nécessaire, privilégier l utilisation de pull-up plutôt que les culottes d incontinence qui ont tendance à glisser, devenant ainsi un obstacle à la mobilité. Si incontinence urinaire nocturne ou besoin urgent d uriner : o Investiguer, avec l aide du médecin traitant, la fonction urinaire de la personne (grille de cotation, application d horaire d élimination etc.), afin d établir la nature du problème et un traitement médicamenteux approprié, s il y a lieu. o Contrôler la prise d excitants tels que boissons avec de la caféine ou de l alcool. o Limiter la prise de liquide le soir. o Assigner à la personne un lit près de la salle de bain, si possible. o S assurer que la personne porte des chaussures et des pantoufles sécuritaires pour ses déplacements. o Assurer un éclairage adéquat, en tout temps, en utilisant une veilleuse durant la nuit. o Enseigner à la personne : à limiter son ingestion de liquide en soirée et l aider à répartir une hydratation suffisante au cours des autres périodes de la journée; à se lever lentement, afin de prévenir les étourdissements et de permettre à ses yeux de s habituer à l éclairage de nuit; à repousser les couvertures au pied du lit avant d en descendre

25 Troubles visuel et auditif Une détérioration sensorielle tant auditive que visuelle peut accroître le risque de chute en rendant l usager moins apte à éviter les dangers. Qu il s agisse d une difficulté à maintenir le focus sur un objet, d un trouble d adaptation à la luminosité, d une diminution de la capacité à évaluer les distances, d une perte partielle ou totale de l audition (où l individu n entend pas adéquatement la consigne), il est important d être vigilants à souligner de tels problèmes pour ensuite voir à les corriger ou du moins les atténuer et ainsi placer l usager hors de danger. Trouble auditif : Perte partielle ou totale de l audition Trouble visuel : Altération(s) transitoire(s) ou permanente(s) de la vue, non où mal compensée(s) Orientations cliniques Si trouble visuel S assurer que: o L évaluation ophtalmologique et/ou optométriste a été faite et en prévoir une au besoin. o Les verres de lunettes très abîmés soient remplacés. o Les équipements requis soient à la portée de l usager (exemples : canne, béquilles, marchette). o Les verres correcteurs soient propres et à la portée de la main de la personne en tout temps et s assurer au coucher que ceux-ci sont au chevet. o La personne est accompagnée au besoin dans ses déplacements. o Les endroits soient bien éclairés, tout en évitant le plus possible les reflets lumineux provoqués par les éclairages directs. o Des repères visuels soient indiqués sur le plancher. o L environnement soit modifié le moins possible pour éviter que l usager perde ses repères. Si trouble auditif o Informer le médecin s il y a lieu, afin d identifier la cause et ainsi l éliminer lorsque possible (exemple : bouchon de cérumen). o Entretenir régulièrement la prothèse auditive en vérifiant chaque jour son fonctionnement adéquat (efficacité des piles, volume) et s assurer qu elle soit au chevet au coucher. o Éliminer les bruits de fond le plus possible

26 o Parler directement devant la personne et la regarder. o S assurer d un éclairage approprié, utiliser des phrases courtes, ajuster le ton de la voix et ralentir le débit. o Utiliser le langage écrit et les indices visuels et tactiles, au besoin. Laisser à la portée de la personne un papier et un crayon pour le langage écrit. o Vérifier la compréhension des consignes en questionnant sur ce qui vient d être dit

27 9. Marche à suivre pour relever un usager qui a chuté et le suivi à mettre en place 1. Les personnes présentes appliquent la technique de relever un client de façon sécuritaire avec l aide de relever-le défi après une chute. 2. La personne présente complète un rapport d incident et d accident (AH-223) s il s agit d une nouvelle condition qui ne fait pas l objet d un suivi clinique ou médical. Par la suite, elle avise l intervenant pivot. 3. L intervenant pivot complète avec l aide de la personne qui était présente la grille pour documenter les chutes (voir section outils). 4. L intervenant pivot rempli la grille d analyse du risque de chute (section outils). 5. L intervenant pivot présente les grilles au spécialiste en activités cliniques (SAC) et au chef de programme (CPR). 6. Le SAC oriente si requis le type de rencontre interdisciplinaire et les professionnels à invités pour fin d évaluation (ergothérapeute et/ou infirmière clinicienne si requis). 7. Une rencontre interdisciplinaire a lieu afin d identifier les facteurs en causes pour déterminer les hypothèses à vérifier et les actions à mettre en place à l aide de la section facteurs de risques et orientations cliniques. 8. L intervenant pivot inscrit les besoins retenus au plan d intervention et opérationnalise les objectifs

28 10. Précautions et contre-indications du relevé Vérifier que la personne respire bien, réagit lorsqu on lui parle et que le cœur bat. est en accord pour se relever. Éviter de bouger la personne, puis appeler du secours si elle : ne réagit pas lorsqu on lui parle ressent des malaises est incapable de bouger certaines parties de son corps souffre d étourdissements ou de nausées présente des blessures sérieuses (tête, cou, dos, côtes ou hanches) refuse de se lever En attendant les secours, restez auprès de la personne

29 11. Démarche à suivre pour le relevé Auto-évaluation de la capacité de l intervenant à : garder son équilibre avoir la force nécessaire pour soulever la personne Évaluer l environnement physique : enlevez les bijoux qui pourraient blesser chaise stable avec appui-bras, si possible espace dégagé et suffisant pour manœuvrer sol sec et sans dénivellation Éléments à incorporer pendant le relevé : laisser la personne utiliser sa propre stratégie conseiller et aider dans les tâches plus complexes travailler avec les jambes rester le plus près possible de la personne appliquer la prise au niveau des hanches L intervenant doit protéger de façon prioritaire sa santé avant d envisager d apporter du soutien à autrui

30 12. Étapes du relevé assisté

31 Annexe 1 - Grille d analyse du risque de chute FACTEURS DE RISQUE 1. Histoire de chutes antérieures Dans quel contexte (voir dossier): SI OUI, DOCUMENTER 2. Environnement physique Évaluer les risques de l environnement (photographier les milieux à risque de chute): 3. Changement de milieu de vie (voir dossier) : 4. Médications (4 et plus) (voir profil pharmaceutique à la pharmacie) : 5. Hypotension orthostatique (Discussion en inter. Évaluation par une infirmière clinicienne) : 6. Témérité inhabituel de l usager (fait à sa tête ne suit pas les consignes) (Quand, fréquence, durée) : (Quand, fréquence, durée) : 7. Agitation inhabituel de l usager 8. Mesures de contrôles (voir dossier) : 9. État mental altéré (comportement inhabituel de l usager ex : somnolence, confusion) 10. Trouble de la marche de l équilibre et force musculaire 11. Maladies connues (observations) : (observations) : (Discuté avec la RNI ou la famille ou voir au dossier) : 12. Troubles d élimination (Discuté avec la RNI ou la famille ou voir au dossier) : 13. Troubles visuels et auditifs (Discuté avec la RNI ou la famille ou voir au dossier) : Signature et date

32 Annexe 2 - Grille pour documenter les chutes

33 Annexe 3 - Modifications au programme Révisions et modifications No Sujet Auteur Date

34 - 34 -

35 Programme Direction de de prévention la qualité, des de chutes la recherche et de la performance (DQRP) Novembre

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