Les formations professionnelles de premier niveau dans les spécialités du tertiaire administratif

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les formations professionnelles de premier niveau dans les spécialités du tertiaire administratif"

Transcription

1

2 HAUT COMITE EDUCATION-ECONOMIE-EMPLOI Les formations professionnelles de premier niveau dans les spécialités du tertiaire administratif Remerciements Ces études ont bénéficié très largement de différents travaux menés par l ensemble du bureau Desco A5 et la Mission éducationéconomie-emploi. Ils se sont également appuyés sur de nombreuses publications faites par l Inspection générale, le Céreq et le Comité National des Programmes dans le cadre de ses conférences de consensus sur l Enseignement professionnel. N 1 Septembre 2005

3 Rapport établi à la demande du Haut Comité éducation-économie-emploi Directeur de la publication : Jean-Jacques MAILLARD Coordonnateur de ce rapport : Claude SAUVAGEOT Secrétariat général : rue Dutot, Paris Tél : Mél. : hce3@education.gouv.fr Conception et impression : DEP/Bureau de l édition Appui technique : Elisabeth LACLYDE

4 HAUT COMITE EDUCATION-ECONOMIE-EMPLOI L enseignement professionnel dans les spécialités de services : la filière BEP Baccalauréat Professionnel et le poids des spécialités du tertiaire administratif Dominique Abriac Mission éducation économie emploi (E3) Avec la collaboration de Fabienne Maillard (Desco A5) et de Danièle Trancart (Mission E3) La question du niveau V dans le domaine du tertiaire administratif Etat des connaissances et questions récurrentes - Fabienne Maillard Direction de l enseignement scolaire (Desco A5)

5

6 Avant propos Les formations de premier niveau professionnel dans le domaine des services et plus particulièrement dans celui du tertiaire administratif (secrétariat et comptabilité) ont fait l objet de nombreuses interrogations et de nombreux travaux. Alain Boissinot, lorsqu il était directeur du cabinet de M. Ferry avait souhaité que le Haut Comité éducation - économie - emploi initie à son tour une réflexion sur ces formations et propose quelques voies d action et de réforme pour rendre plus cohérente cette filière de formation avec les besoins des entreprises dans ce domaine, tout en prenant en compte la gestion des flux d élèves. Tout au long de son travail, le Haut Comité a mobilisé les nombreux travaux existant, notamment ceux produits par l Inspection Générale de l Éducation Nationale, par le Céreq et des apports des conférences de consensus organisées par le Conseil National des Programmes sur l enseignement professionnel. Il a pu également s appuyer sur des travaux complémentaires réalisés par la mission éducation économie emploi de la Direction de l évaluation et de la prospective (DEP) et le bureau des CPC de la DESCO. Ce sont ces derniers travaux qui font l objet de ce dossier. Le HCEEE, lors de sa réunion du 21 juin 2005, a pu se fonder sur l ensemble de ces travaux pour l adoption de l Avis sur le même thème. Celui-ci a été présenté à la presse et largement diffusé. Ce dossier le complète et développe son contenu qu il est intéressant de résumer ici en quelques paragraphes. Tout d abord, pour les spécialités du tertiaire administratif, on constate une insertion professionnelle difficile au niveau V car il s agit d un BEP propédeutique qui ne prépare pas à l insertion avant le niveau IV. Les jeunes qui ne poursuivent pas après le BEP n ont donc qu une expérience limitée du monde et des pratiques professionnelles et ne bénéficient que d une faible reconnaissance de leurs diplômes sur le marché du travail. Dans le même temps, les flux d élèves qui s orientent (ou sont orientés) dans ces spécialités restent très importants, ce qui rend plus difficile de trouver des solutions. A partir de ces constats, nous avons élaboré les propositions suivantes : 1 / il est nécessaire d améliorer le pilotage des flux, tant du point de vue de l offre de formation que de celui de l orientation. Une action doit donc être entreprise au niveau académique et régional puisque c est là que se définit l offre. L enjeu est peut-être d abord de trouver d autres voies d orientation crédibles et motivantes, notamment pour ceux et surtout celles qui ne pourraient pas atteindre le niveau IV, mais avec le risque alors de renforcer encore la stigmatisation de ceux qui y seraient affectés. Cette action doit éviter également de déstabiliser d autres formations qui paraissent actuellement offrir plus d opportunités d insertion au niveau V, mais qui risquent d être perturbées par des flux d élèves plus importants. L évolution passe par une amélioration de la transition vers le niveau IV, avec le déploiement d une offre plus cohérente au niveau des établissements. Les défaillances des mécanismes d orientation des élèves engagés dans ces filières sont connues ; néanmoins, il nous semble important de souligner l effort à faire dans ce domaine. Il est nécessaire de promouvoir, avant la classe de troisième, une véritable éducation à l orientation, qui ne se réduise pas à un espace de découverte professionnelle (ce qui risquerait de rigidifier encore davantage les destins scolaires) et qui puisse être véritablement l occasion d une valorisation de compétences non strictement scolaires. Il s agit de rendre les jeunes davantage maîtres de leurs parcours, d accompagner leurs projets et de les sensibiliser à la possibilité d une formation tout au long de la vie. A ce titre, il est évident que l éducation à l orientation a aussi sa place en lycée professionnel, afin d apporter aux élèves l accompagnement nécessaire pour faire face aux étapes ultérieures de leurs parcours et leur permettre de mieux appréhender la réalité des emplois du secteur. i

7 Par ailleurs, l amélioration des procédures d affectation, à travers une démarche différente des logiques strictement fondées sur les résultats scolaires, doit être un moyen pour répondre au mieux aux vœux des élèves, tout en veillant à ce que ces choix soient adaptés aux perspectives d emploi, évaluées par les outils de prospective nationaux et régionaux. La difficulté de la mise en œuvre de ces transformations réside dans le paradoxe inhérent à la formation professionnelle au niveau V : une grande partie des effectifs orientés à ce niveau dans la filière professionnelle a fait l objet d une orientation par l échec, ce qui pose problème dans le contexte d élévation des compétences professionnelles. 2 / il faut réorganiser le cursus et le re-professionnaliser Il apparaît pertinent de réorganiser le cursus scolaire dans ces filières du tertiaire administratif, en le développant sur un schéma modulaire. Cela introduirait une certaine souplesse pour les élèves, en rendant possible un passage vers d autres spécialités. Cela serait sans doute un moyen de favoriser la mise en place de cursus plus individualisés et d éviter ainsi une partie des abandons. Il s agirait aussi de permettre éventuellement, pour ceux sortis trop tôt, de capitaliser pour effectuer un retour ultérieur vers la formation ; cela pourrait se faire en mettant l accent sur les compétences à acquérir, plutôt que sur le nombre d années de formation. Cette réorganisation du BEP est une étape cruciale, dans la mesure où un niveau de certification intermédiaire reste nécessaire. La généralisation du bac pro en trois ans n est pas envisageable, car elle risque de s avérer décourageante pour beaucoup et parce que quatre années de formation ne semblent pas superflues pour l acquisition d une bonne maîtrise des compétences. Il est également important d engager un mouvement de re-professionnalisation en début de cursus pour assurer un minimum de bagage professionnel, une meilleure dotation en termes de compétences professionnelles notamment pour les élèves qui sortiront au niveau V ou V bis. C est donc un véritable enjeu pédagogique qui se présente. Le recentrage sur le «learning by doing», qui est la justification même de l existence d une voie professionnelle, se traduit également par l exigence d une meilleure prise en charge pédagogique des élèves les plus en difficulté et en rupture avec l école (afin de leur redonner confiance en leur capacité de réussir et de limiter les fuites). Cette re-professionnalisation des contenus d enseignement au premier niveau doit se faire dans une logique d activité plutôt que de métier. En ce sens, la distinction entre comptabilité et secrétariat perd de sa pertinence. Dans ce schéma d ensemble, le recours à l alternance à ce niveau pour ces spécialités de formation n est pas la solution miracle en raison des problèmes que rencontrent les élèves pour trouver des stages, même s il apparaît susceptible de réduire de nombreuses difficultés. En effet, mis en concurrence avec des jeunes formés dans des cursus de niveau supérieur, ils subissent les effets de la sélection opérée par les entreprises et les administrations pour accueillir des stagiaires. Il est sans doute plus pertinent de mener une réflexion sur l articulation entre ces formations et les nouveaux dispositifs d alternance en matière d aide à l insertion des jeunes (contrats de professionnalisation). Si l on reste dans une perspective scolaire, l ancrage de la formation sur les pratiques professionnelles repose d autant plus sur la bonne formation des enseignants et la solidité de leurs liens avec le monde professionnel. Cette re-professionnalisation envisagée n amène pas pour autant à négliger le volet enseignement général. Il faut en effet veiller à maintenir, ou restaurer, dans les disciplines générales un niveau d exigences permettant la poursuite d études. Dans la même optique, il est nécessaire de faire en sorte que les passerelles existant entre enseignements professionnel et technologique soient effectives. Or, avec la rénovation de la série Sciences et Technologies de Gestion (STG), les passerelles avec l enseignement technologique risquent de se voir condamnées, c est pourquoi il est indispensable d envisager les effets de cette réforme sur l évolution des contenus de l enseignement en BEP. Il est en particulier nécessaire de conserver certains aspects théoriques de la formation, afin de permettre l utilisation de ces passerelles et plus loin de ne pas obérer les chances d accès et de réussite en BTS pour les diplômés de baccalauréat professionnel. C est d autant plus important que l élévation continue des exigences des employeurs dans le tertiaire administratif vers le niveau III rend nécessaire ii

8 une ouverture large des formations de ce niveau aux jeunes ayant suivi ces mêmes formations aux niveaux V et IV. Or ce n est pas le cas actuellement, les principaux recrutements des filières de niveau III ne proviennent pas des élèves de lycée professionnel. Il s agit donc de trouver un nécessaire équilibre entre enseignements professionnels et généraux. Ces derniers correspondent aux pré-requis du travail administratif élémentaire et constituent une réponse à l élévation du niveau d exigence de la filière, notamment en ce qui concerne les langues. Une réflexion sur l utilisation de l enseignement professionnel, comme vecteur d acquisition des compétences générales, serait sans doute bénéfique. 3 / Quelques pistes complémentaires de réflexion. Enfin, il nous apparaît nécessaire de souligner le besoin de poursuivre des travaux d investigation sur plusieurs domaines, notamment dans le but d identifier des cibles d activité professionnelle. Privilégier une approche en termes d activité professionnelle au détriment de celle en termes de métiers, nous apparaît plus pertinent pour ce type et ce niveau de formation. Cette identification des activités professionnelles, combinée à l utilisation des données des observatoires de branches devrait conduire les pouvoirs publics et les partenaires sociaux à s interroger sur l évolution tendancielle des organisations du travail et des classifications. Ces travaux laissent en particulier apparaître un phénomène d élévation constante du niveau de diplôme requis dans l ensemble des domaines professionnels, à l origine de l exclusion des moins diplômés. Il s agit par conséquent de s interroger sur le bien-fondé d une évolution des contenus du travail et de l organisation du travail qui repose sur l élévation constante du niveau de formation. Les partenaires sociaux doivent également avoir un rôle important à jouer au niveau de l organisation et de la prise en compte de ces métiers transversaux, qui restent faibles, et également au niveau de leurs évolutions futures. Ils pourraient aussi contribuer à la réflexion sur ce sujet L un des objectifs de la loi d orientation de 1989, repris par celle de 2005, était que tous les jeunes qui sortent du système éducatif aient une qualification reconnue. Pour avancer sur le chemin de sa concrétisation, nous souhaitons insister sur la nécessité de redonner du sens aux enseignements professionnels les plus fragiles. Dans le cas du tertiaire administratif, cela passe par une reprofessionnalisation de ces enseignements et, plus généralement, par une réorganisation des cursus et une redéfinition des contenus mais aussi, sans aucun doute, par une individualisation de l accompagnement des élèves au cours de leur formation. Tout élève rentrant en lycée professionnel doit pouvoir y réaliser un parcours de réussite scolaire et professionnelle. Une sensibilisation précoce à la formation tout au long de la vie nous semble également être un enjeu pour l évolution future des BEP. Le Président du Haut Comité éducation économie emploi Jean-Jacques Maillard iii

9

10 SOMMAIRE L enseignement professionnel dans les spécialités de services : la filière BEP Baccalauréat Professionnel et le poids des spécialités du tertiaire administratif...11 A. Introduction B. Le second degré professionnel et le poids des formations scolaires du MEN Evolutions récentes Diplômés C. Les spécialités de services dans l offre de formation et le poids des spécialités du tertiaire administratif Les diplômes préparés: des effectifs concentrés sur quelques spécialités Une évolution contrastée selon le diplôme et la spécialité D. Les parcours : sorties précoces et poursuites vers le baccalauréat Les sorties de scolarité La poursuite d études vers le baccalauréat E. La diversité de l offre de formation Les disparités académiques Les établissements scolaires du second degré professionnel du MEN F. Éléments de conclusion G. Annexes H. Glossaire La question du niveau V dans le domaine du tertiaire administratif. Etat des connaissances et questions récurrentes -.59 I. 1. L emploi tertiaire administratif et les «employés» La catégorie des «employés», une catégorie aux contours flous Un contrat d études prospectives pour mieux envisager l avenir des secrétaires L emploi de secrétaire pour les jeunes qui sortent du système éducatif : essentiellement un emploi de passage Les compétences et leur évolution Une question qui reste ouverte J. 2. Formations et diplômes Une rénovation en quête de repères L avenir du niveau V, une question récurrente La rénovation de la filière bureautique en L orientation en BEP : des spécialités attractives? La poursuite d études après un BEP de Comptabilité ou de Secrétariat Les BEP mis en cause par l inspection générale K. 3. Du diplôme à l emploi La situation des diplômés des BEP du tertiaire administratif sur le marché du travail Des difficultés qui s aggravent Des diplômes qui déclassent? Les «employés de bureau» sont traditionnellement plus formés que les autres employés (de commerce et de service) mais le nombre des titulaires d un diplôme professionnel qui occupent un emploi non-qualifié ne cesse de s accroître L. 4. Conclusion

11 10

12 L enseignement professionnel dans les spécialités de services : la filière BEP Baccalauréat Professionnel et le poids des spécialités du tertiaire administratif - Document de travail Dominique Abriac Mission éducation économie emploi (E3) Avec la collaboration de Fabienne Maillard (Desco A5) et de Danièle Trancart (Mission E3) 11

13 12

14 A. Introduction Depuis le début des années 1990, l orientation vers la voie professionnelle s effectue essentiellement en fin de classe de troisième. Officiellement supprimé en 1990, le palier d orientation de fin de cinquième a progressivement disparu. Aujourd hui, 4 élèves sur 10 se dirigent vers la formation professionnelle après la classe de troisième, les autres élèves s orientant vers une seconde générale et technologique (GT). La part des jeunes orientés vers la voie professionnelle est donc assez importante, sachant que les établissements publics et privés sous tutelle du ministère de l Éducation nationale en accueillent 7 sur 10, ceux sous tutelle du ministère de l Agriculture 1 sur 10 et les formations d apprentis 2 sur Cette orientation est socialement marquée dans la mesure où la filière professionnelle accueille plus que les autres des enfants dont les parents sont ouvriers, inactifs, demandeurs d emploi ou chômeurs de longue durée. Les enfants de cadres et d actifs intégrés dans les «professions intellectuelles supérieures» investissent plus que les autres la voie générale et technologique (près de 90 % de leurs orientations), alors que les enfants d ouvriers ou de chômeurs se partagent entre les deux voies. L entrée en formation professionnelle intervient souvent après une scolarité problématique et nombre de jeunes y sont orientés par défaut, leurs résultats scolaires ne leur permettant pas d accéder à la filière générale et technologique. Plus performantes scolairement, les filles se dirigent davantage vers la voie générale et technologique que les garçons : les deux tiers des filles qui sortent de troisième suivent une formation dans la filière générale et technologique, alors que c est le cas d un peu plus de la moitié des garçons. Les parcours dans la voie professionnelle sont plus complexes que ceux qu offre la voie générale et technologique, en raison du nombre et de la diversité des diplômes. Les diplômes professionnels préparés dans l enseignement du second degré rassemblent en effet 215 CAP, 35 BEP, 65 baccalauréats professionnels et des dizaines de mentions complémentaires, qui correspondent à des spécialisations professionnelles. On peut y ajouter 64 brevets professionnels, diplômes de niveau IV auxquels les jeunes sont formés par l apprentissage. L enseignement professionnel du second degré comprend ainsi deux niveaux de formation, le niveau V et le niveau IV, correspondant chacun à un niveau de qualification professionnelle particulier. Les jeunes titulaires d un diplôme de niveau V (CAP ou BEP) peuvent faire le choix de sortir du système éducatif ou bien de poursuivre leurs études, soit vers le baccalauréat professionnel ou le brevet professionnel, soit vers le baccalauréat technologique. Ces différentes formes de parcours possibles rendent assez complexe l observation des trajectoires des jeunes, qui n est pas forcément linéaire et emprunte parfois des chemins détournés. Les jeunes peuvent ainsi préparer un diplôme dans un lycée professionnel puis en préparer un autre par la voie de l apprentissage, ou inversement. Ils peuvent aussi suivre des parcours assez longs, en s inscrivant par exemple successivement dans un BEP, une mention complémentaire puis un baccalauréat professionnel. Un autre élément caractérise l enseignement professionnel, apportant à l observateur une nouvelle source de complexité : 1 Cette orientation n est pas toujours définitive, avec des échanges ultérieurs entre les deux voies : de la seconde GT vers l enseignement professionnel (6 % de ceux qui ont d abord été orientés vers le second degré général et technologique rejoignent l enseignement professionnel après la classe de seconde), mais des passerelles existent aussi pour rejoindre la voie GT pour les diplômés de BEP via notamment une première d adaptation. 13

15 la fréquence de l abandon en cours de formation (Broccolichi, 1997 ; Emin, Jellab, 2003) 2. Les jeunes sont en effet nombreux à interrompre leur parcours de formation, qu ils préparent un diplôme de niveau V ou un baccalauréat professionnel. L abandon n a cependant pas toujours un caractère définitif, puisque de nombreux jeunes reprennent leurs études après un passage sur le marché du travail. Probablement lié en partie aux effets de l orientation, lorsque la spécialité de formation a été imposée, les abandons sont également dus aux problèmes personnels ou familiaux que rencontrent les jeunes. Si quelques spécialités se révèlent très attractives auprès des jeunes, comptant par exemple de trois à cinq candidats pour une place disponible c est le cas du BEP Carrières sanitaires et sociales ou du BEP Maintenance automobile (Maillard, 1997) 3 -, le choix de la spécialité est néanmoins souvent «le fruit du hasard et des circonstances» (Wamain, 2005) 4. Bien que diverses opportunités soient a priori offertes aux jeunes en formation, les trajectoires réellement accessibles dépendent beaucoup de l offre de formation disponible dans l académie et la région ou même dans l environnement proche. Les possibilités sont plus grandes lorsque différentes structures d accueil comme les lycées agricoles ou Centre de Formation d Apprentis (CFA) sont présents à côté des lycées professionnels du ministère de l Éducation nationale. Les régions présentent à ce niveau des paysages très variés, fruits à la fois de l héritage du passé et de politiques régionales plus récentes. Depuis que l élaboration de la carte des formations professionnelles est décentralisée (loi de 1993 renforcée par la loi de 2004), les efforts des régions face à leurs nouvelles responsabilités ont été diversifiés et d importantes disparités régionales subsistent dans le champ de la formation professionnelle. Si les diplômes professionnels sont définis et actualisés au niveau national dans le cadre des Commissions Professionnelles Consultatives (CPC) du ministère de l Éducation nationale, la carte des formations proposée par les lycées professionnels est construite par les conseils régionaux, en partenariat avec les rectorats d académie. L orientation et l affectation des élèves dans les lycées professionnels se font également au niveau académique, et sont gérées par des commissions d affectation. Ces commissions tentent de mettre en correspondance vœux des élèves et places disponibles dans les établissements de formation, exercice difficile qui doit concilier choix individuels et problèmes de gestion des flux d élèves. Lorsqu on examine la carte nationale des formations, on remarque que la logique de gestion des flux occupe une place notable dans les préoccupations des autorités académiques, qui remplissent les sections de formation des spécialités les moins demandées avec les candidats refoulés à l entrée des spécialités attractives. Certaines formations peuvent être très développées, alors que toutes les données relatives à l insertion des diplômés soulignent leur faible efficacité sur le marché du travail. Les formations du tertiaire administratif, relativement attractives il y a vingt ans mais surtout très peu coûteuses en termes d équipement et de mise en œuvre, occupent ainsi presque partout une place très disproportionnée par rapport aux perspectives professionnelles qu elles offrent. 2 Broccolichi S., «Les abandons d études avant la fin d un cycle», CPC/Document n 97-1, MEN ; Emin L., Jellab A., «Abandons, échecs, réorientations en CAP et BEP», CPC/Document n 03-2, MEN. 3 «L orientation des élèves vers le BEP», CPC/Document n 97-5, MEN. 4 Conférence de consensus du 13 mai 2005, intervention de Sandrine Wamain. 14

16 La filière tertiaire administrative mise en question par les évolutions de l emploi et le surdéveloppement des sections de formation Depuis quelques années déjà, le mouvement continu d élévation du niveau de diplôme requis dans les métiers du secrétariat et de la comptabilité, qu il corresponde ou non à une élévation réelle du niveau des compétences nécessaires pour les exercer, remet en cause la pertinence des diplômes du niveau V 5. Ce processus a déjà conduit à la suppression en 1992 du CAP Employé des Services Administratifs et Commerciaux (ESAC), qui servait principalement de formation d accueil et de remédiation pour les jeunes en difficultés sans projet professionnel (Maillard, 1994) 6. Malgré le constat de cette faible pertinence, réalisé d abord pour le CAP puis peu après pour les BEP de la bureautique (Céreq, 1995), la filière tertiaire administrative continue de rassembler d importantes masses d élèves. Les deux BEP du tertiaire administratif (Métiers du secrétariat(ms) et Métiers de la comptabilité(mc)), mis en place pour se substituer aux BEP de la comptabilité et de secrétariat (Administration commerciale et comptable, Communication administrative et secrétariat) et rendre plus étroits les liens entre BEP et baccalauréat professionnel de chaque spécialité, forment aujourd hui le plus grand nombre de jeunes avec le BEP Vente-action marchande (VAM). En dépit d une baisse soutenue de leurs effectifs, ils restent prédominants. Ils représentent encore aujourd hui à eux seuls le quart des élèves de BEP scolarisés dans les lycées professionnels. Ce nombre particulièrement élevé de jeunes qui préparent un BEP du tertiaire administratif tient à plusieurs raisons : l existence d une offre importante de sections à remplir en est une ; une autre raison repose sur l attrait qu exercent ces spécialités auprès d une part des jeunes et des familles, qui envisagent les métiers du secrétariat et de la comptabilité comme des métiers de «cols blancs» accessibles dans tous les types d entreprises et sur toutes les parcelles du territoire national. Le fait que ces métiers soient transversaux aux branches professionnelles et aux entreprises a pendant longtemps justifié leur développement. L utilité des formations n avait pas lieu d être mise en cause. En même temps, le caractère assez «généraliste» des formations, dont le cœur de métier n est pas toujours bien identifié par les enseignants de collège ou par les conseillers d orientation, a participé à leur dévalorisation dans le système scolaire. Progressivement, elles ont accueilli les élèves en difficulté scolaire dont les aptitudes n étaient pas jugées suffisantes pour permettre une autre orientation, ainsi que les élèves aux projets flous. D abord plutôt considérée comme un élément de «noblesse», la proximité du contenu des formations avec l enseignement général a abouti à une certaine forme de définition scolaire des BEP, qui doivent souvent prendre en charge la scolarisation des élèves qu on ne sait pas où orienter. Le rapport rédigé par l Inspection Générale en 2003 met bien en valeur l ambiguïté des fonctions attribuées à ces formations (Doriath, Séré, 2003). Leur identification en est rendue complexe, puisqu elles permettent à des jeunes motivés de poursuivre leurs études en baccalauréat, tout en accueillant des élèves en difficulté qui peuvent se remobiliser et obtenir leur BEP comme ils peuvent interrompre leur cursus de 5 Voir les travaux du Céreq, Bref n 196 avril 2003 ; Voir aussi à ce sujet : T. Couppié, C. Gasquet, A. Lopez, «Evolution de l emploi tertiaire de base et positionnement des CAP-BEP tertiaires sur le marché du travail», CPC document n 2004/5, MEN. 6 «De la remédiation scolaire à la professionnalisation : les multiples fonctions d un diplôme Le cas du CAP Employé des Services Administratifs et Commerciaux (ESAC)», Formation-Emploi,n

17 formation ou échouer à l examen. Ces formations ne sont pas homogènes et n accueillent pas qu un seul type de public, même si la part des jeunes en difficulté y est désormais forte 7. L importance de leurs effectifs met les spécialités du tertiaire administratif dans une position particulière, car elles servent souvent de référence aux analyses menées sur l enseignement professionnel en général mais posent aussi des problèmes particulièrement aigus. Elles alimentent en effet activement le volume des sorties sans qualification et participent aux sorties post-bep, alors que leur objectif officiel est de conduire au baccalauréat. Tous ces mouvements et les nombres élevés de jeunes qu ils concernent amènent à poser la question de la manière dont est organisée la fluidité des parcours de formation. On peut ainsi s interroger sur les modes de sélection opérés en baccalauréat professionnel tout en soulignant le manque de places disponibles dans les établissements pour accueillir en baccalauréat professionnel l ensemble des diplômés de BEP. Outre tous les problèmes qu elles soulèvent, ces spécialités renvoient l institution éducative et les gestionnaires de l offre de formation à une autre question, celle de la formation des jeunes filles. La filière tertiaire administrative possède ainsi un profil très sexué, puisqu elle draine près de 10 % des orientations féminines après la troisième ( filles et garçons en se dirigent vers une seconde professionnelle métiers de la comptabilité ou du secrétariat en , soit 6 % du total des orientations après la troisième), accueillant 30 % des filles qui s orientent vers la voie professionnelle (20 % vers le BEP du Secrétariat, 10 % vers celui de la Comptabilité). Globalement, les décalages observés entre les finalités du système éducatif et les résultats produits interrogent la capacité du système éducatif à réaliser ses objectifs : conduire 100% d une génération à un diplôme de niveau V au minimum, réduire le nombre des sortants sans qualification. Repris dans la loi d orientation du 23 avril 2005, ces objectifs étaient déjà inscrits dans la loi d orientation sur l école de Centré sur les deux BEP du tertiaire administratif, le BEP métiers de la comptabilité (MC) et le BEP métiers du secrétariat (MS), ce rapport a pour but d actualiser les données sur les volumes de formation dans ces spécialités et d éclairer les parcours des élèves au sein de ces formations, en particulier dans leur articulation avec les baccalauréats professionnels auxquels ils sont sensés préparer. Un premier cadrage présente l ensemble des effectifs de l enseignement professionnel du second degré (stock), c est à dire les élèves et apprentis préparant à la fois des diplômes de l Education nationale et de l Agriculture. Vient ensuite un descriptif plus détaillé des principales formations du MEN dans le secteur des services (élèves et apprentis en ). Pour des raisons de disponibilité d information, l observation plus fine des parcours abordée ensuite contraint à restreindre le champ des investigations aux effectifs d élèves, c est-à-dire aux jeunes en formation sous statut scolaire 8. Il s agit alors d observer plus précisément 7 Les deux spécialités du tertiaire administratif recrutent une part plus importante de jeunes dont le père est sans activité professionnelle (chômeur, retraité) : respectivement 17.5 et 19.4 % pour les élèves orientés vers la seconde professionnelle métiers de la comptabilité et du secrétariat (13 à 16 % pour les autres grands BEP). Le BEP secrétariat qui accueille surtout des filles se distingue aussi par une plus faible part d enfants appartenant aux catégories socioprofessionnelles de cadres et de professions intellectuelles supérieures (4 % contre 6 % environ pour les autres grands BEP). 8 Le système d information SCOLARITE mis en place dans les établissements du second degré publics et privés du MEN permet un suivi individualisé des situations sur deux années consécutives. 16

18 comment s effectue la transition entre le niveau V et le niveau IV de formation dans les spécialités du tertiaire administratif (comptabilité, secrétariat) qui drainent les flux les plus importants. La dernière partie de notre étude aborde la question de l offre de formation au niveau des établissements et des académies et se limite aussi au champ des élèves scolarisés dans un établissement du MEN. B. Le second degré professionnel et le poids des formations scolaires du MEN Globalement, les effectifs de l enseignement professionnel du second degré s élèvent aujourd hui à élèves et apprentis. Parmi eux, 9 sur 10 préparent un diplôme professionnel relevant du ministère de l Education nationale (MEN) et 1 sur 10 un diplôme relevant du ministère de l Agriculture 9. Les principaux diplômes préparés sont le CAP et le BEP, diplômes de niveau V dont la formation dure deux ans, et le baccalauréat professionnel, diplôme de niveau IV 10 à la formation duquel on accède en général après avoir obtenu un BEP et que l on prépare aussi en deux ans. Près du quart des diplômes préparés le sont par la voie de l apprentissage (20 % dans l Agriculture contre près de 30 % dans l EN). D une manière générale, lycées professionnels et centres de formation des apprentis (CFA) proposent des diplômes et des cursus différents : le BEP et le baccalauréat professionnel sont très développés dans les lycées professionnels, alors que le CAP est encore très présent dans les CFA. Ces différents diplômes ont des objectifs et des contenus différents : le BEP est un diplôme à double finalité qui permet d accéder à l emploi ou de poursuivre ses études en baccalauréat professionnel ou en baccalauréat technologique (via une première d adaptation), alors que le CAP est un diplôme d insertion professionnelle, souvent référé à des métiers précis. Construit sur de larges spectres d activités, le BEP rassemble 35 spécialités, alors que le CAP en compte 215. Quant au baccalauréat professionnel, son titre de «baccalauréat» en fait le premier grade de l enseignement supérieur, c est pourquoi il autorise la poursuite d études ; néanmoins sa définition est celle d un diplôme d insertion. Il existe aujourd hui 65 spécialités de bac pro, certaines très polyvalentes, d autres plus axées sur des métiers. Le profil du bac pro s est élargi depuis sa création en 1985, sous l effet de la demande des organisations professionnelles et de sa reconnaissance progressive sur le marché du travail. Si les diplômes de l enseignement professionnel proposent des spécialités dans le secteur de la production comme dans celui des services, les voies de formation et les diplômes ont des ancrages différents dans un secteur ou dans un autre. La répartition des effectifs met en valeur cette disparité (graphique 1). 9 On peut préparer un diplôme de l EN, dans un établissement agricole comme il est aussi possible de préparer un diplôme agricole dans un établissement du MEN, mais cela correspond à des effectifs limités. 10 Le brevet de technicien agricole (BTA) est progressivement transformé en baccalauréat professionnel. 17

19 Graphique 1 : Effectifs de l enseignement professionnel selon le diplôme préparé, le statut, le ministère de tutelle et la catégorie de spécialité en 2002/2003 SCOLAIRES APPRENTIS Education Nationale agriculture Education Nationale agriculture Production et aménagement services Production services Production et aménagement services Production services bac pro BT/BTA/BMA/BP/autre IV autre niveau V BEP/BEPA CAP/CAPA Source : BCP/DEP ministère de l Education nationale de l enseignement supérieur et de la recherche, Résultats statistiques de la formation initiale scolaire du ministère de l Agriculture, de l Alimentation, de la Pêche et des Affaires rurales, année 2002/2003, France entière Dans le secteur agricole, les spécialités de la production forment les deux tiers des effectifs d élèves et d apprentis 11. Il n en est pas de même pour les diplômes de l Education nationale puisque les lycéens et les apprentis se répartissent pratiquement pour moitié entre production et services, sachant qu ils sont un peu moins d un million (les spécialités des services et les spécialités de la production totalisent chacune environ élèves et apprentis en ). Parmi les jeunes qui préparent un diplôme professionnel de l Education nationale, la moitié se forme à un BEP, un quart prépare un CAP et 21 % un baccalauréat professionnel. Le poids de chaque domaine est cependant différent selon le diplôme et la voie de formation. La place du CAP est plus importante dans les spécialités de la production et dans l apprentissage. Il forme un tiers des élèves et des apprentis inscrits dans des spécialités de la production, mais seulement 18 % de ceux qui préparent un diplôme dans les services. En outre, près des deux tiers des effectifs qui préparent un CAP en 2003/2004 sont des apprentis. Le lien du CAP avec les métiers de l industrie, de l artisanat et des métiers de bouche fait qu on compte plus de 150 CAP différents dans les spécialités de la production. Les plus importants sont rattachés aux métiers de bouche (cuisinier, pâtissier glacier chocolatier, boulanger), au bâtiment-génie civil et à la réparation automobile. Ceux qui rassemblent les 11 Dans l agriculture, les spécialités de services sont organisées essentiellement autour des services à la personne (services milieu rural) et relèvent d abord du secteur privé. 18

20 plus petits effectifs, de l ordre de la dizaine, dépendent le plus souvent des arts appliqués. Dans les spécialités de services, les formations de CAP sont concentrées dans les domaines des services à la personne (coiffure, esthétique) et de la vente 12. Le BEP et le baccalauréat professionnel sont davantage tournés vers les services et ils sont le plus souvent préparés par la voie scolaire : 56 % des élèves et des apprentis de BEP et de baccalauréat professionnel suivent une formation dans les services. Les spécialités les plus développées sont liées aux domaines du tertiaire administratif et de la vente. Celles du tertiaire administratif sont presque exclusivement offertes par les lycées professionnels, alors qu on trouve quelques apprentis 13 dans le domaine du commerce et de la vente. 1. Evolutions récentes Malgré l affichage de plus en plus «propédeutique» du BEP, l articulation entre BEP et baccalauréat professionnel n est pas encore aussi étroite que ce que laisse supposer une telle définition. Si, il y a dix ans, les élèves et apprentis préparant un BEP étaient trois fois plus nombreux que ceux qui préparaient un baccalauréat professionnel, ils sont encore aujourd hui deux fois plus nombreux (2,3). Les effectifs d élèves de BEP ont connu une baisse importante entre les rentrées 1997 et 2001 (- 10,5 %) et depuis la tendance reste à la baisse (- 2,7 % depuis 2000). Après avoir connu aussi un fléchissement entre les rentrées 1999 et 2002, le baccalauréat professionnel en revanche semble reprendre ensuite sa progression (+ 6,5 % entre 2002 et 2004). Depuis le début des années 2000, la progression de l apprentissage marque le pas dans les services alors que le nombre d apprentis continue de progresser dans la production. En ce qui concerne le CAP, la politique de relance mise en place par le ministère à partir de 1998 a eu des effets différenciés : le nombre des élèves qui se forment à un CAP augmente chaque année, principalement dans le domaine des services, tandis que celui des apprentis baisse régulièrement depuis 10 ans, quelle que soit la catégorie de spécialité. 12 Pour plus d informations, voir F. Maillard, 2003, «Politique éducative et diplômes professionnels : le CAP entre déclin et relance», CPC/Document n , MEN. 13 Au niveau du BEP et du baccalauréat professionnel, l apprentissage représente respectivement 7 et 10 % des effectifs en formation dans les spécialités de services (de l ordre de apprentis), contre 10 et 21 % dans la production (un peu plus de apprentis). 19

21 Tableau 1 : Evolution du nombre d élèves et d apprentis selon le diplôme préparé et la catégorie de spécialité sur les dix dernières années élèves apprentis rentrée scolaire bac pro production bac pro services total bac pro BEP production BEP services total BEP CAP production CAP services total CAP bac pro production bac pro services total bac pro BEP production BEP services total BEP CAP production CAP services total CAP Source : BCP/DEP France métro + Dom 2. Diplômés L évolution du nombre des diplômés ne reflète pas totalement celle des effectifs en formation, dans la mesure où la population des candidats aux diplômes du ministère de l Éducation nationale est extrêmement composite. Les diplômes professionnels sont en effet accessibles à toutes sortes de candidats : élèves, apprentis, adultes en formation continue, candidats libres, personnes inscrites au Centre national d enseignement à distance, candidats à la validation des acquis de l expérience. A la session d examen de 2004, ces candidats qui ne sont ni élèves ni apprentis représentent 14 % de l ensemble des candidats aux trois principaux diplômes professionnels : 23 % des candidats au CAP 8% des candidats au BEP et 15 % au baccalauréat professionnel. Au brevet professionnel (BP), diplôme historiquement réservé à la formation continue mais ouvert à l apprentissage depuis la fin des années 80, les populations appartenant à d autres catégories que celle des apprentis constituent 43 % des candidats. 14 Globalement, l enseignement secondaire professionnel a délivré au total près de diplômes de niveau V et IV en 2004, pour les trois quarts de niveau V. Moins d un diplômé sur 10 (8 %) a obtenu un diplôme de l agriculture (CAPA, BEPA, BTA ou baccalauréat professionnel agricole). Parmi les quelques diplômes de l éducation nationale de niveau V et IV qui ont été délivrés en 2004 (graphique 3), on compte environ BEP, CAP et Les lycées professionnels ne forment pas au BP, car sa préparation impose un contrat de travail. Il n y a donc aucun candidat «scolaire» au BP. 20

22 baccalauréats professionnels. Près des deux tiers ont été obtenus par la voie scolaire et 23 % par la voie de l apprentissage. Les diplômés de BEP et de baccalauréats professionnel se sont déclarés 15 pour la grande majorité sous statut scolaire (plus de 80 %). Le CAP est le diplôme qui attire encore le plus grand nombre de candidats hétérodoxes. Jusqu à ce que l association du CAP et du BEP soit remise en cause, par le décret d avril 2002 qui réglemente le CAP, les candidats au CAP issus d une terminale de BEP étaient très nombreux. Ils représentaient un tiers environ de l ensemble des candidats au diplôme, mais bien davantage dans certaines spécialités. Grâce à l association des deux diplômes, mise en place au début des années 80 pour permettre aux candidats malheureux au BEP d obtenir au moins le CAP (Maillard, 2005) 16, le nombre des candidats au CAP a connu ainsi une relative explosion entre la fin des années 80 et le début de la décennie 90 : près de CAP ont été délivrés pendant cette période. Depuis qu un processus de dissociation est à l œuvre, ce nombre diminue sensiblement. Cependant, comme la procédure de dissociation entre CAP et BEP menée par les commissions professionnelles consultatives (CPC) est en cours d achèvement, il reste encore des candidats aux deux diplômes dans certaines spécialités. Ainsi, dans la production, le nombre des diplômés de CAP dépasse encore celui des effectifs en formation : près de la moitié des CAP obtenus dans ces spécialités le sont encore après une scolarisation en terminale BEP, dans une logique de double certification (soit 18 % de l ensemble des CAP obtenus en production en 2004, contre 3 % dans les services 17 ). Le nombre de CAP délivrés dans ce cadre a néanmoins été divisé par deux par rapport à 1995, d abord sous l effet de la suppression de gros CAP associés à des BEP, puis en raison de la politique menée par le ministère. D autres CAP certifient beaucoup plus qu ils ne forment en raison du nombre élevé de candidats individuels. C est le cas notamment du CAP petite enfance 18 (on retrouve ce cas de figure dans le secteur de l optique lunetterie à la fois pour le BEP et le CAP). Près de 6 BEP délivrés sur 10 et autant de baccalauréats professionnels ont été obtenus dans une spécialité de services, le plus souvent par des lycéens professionnels. L apprentissage occupe une place limitée dans ces diplômes, les apprentis représentant 6 % des diplômés de BEP et 9 % des bacheliers professionnels dans les services, contre 13 % des diplômés de BEP et 21% des bacheliers professionnels dans la production. Le nombre de BEP délivrés est 2,5 fois plus élevé que celui de baccalauréats professionnels. 15 Situation déclarée par le candidat au moment de l examen. 16 «L ambivalence de la politique éducative dans l enseignement professionnel : le CAP entre déclin et relance», Formation-Emploi, En 1995, on comptait encore diplômés de CAP employés de services administratifs et commerciaux dont 9 sur 10 étaient élèves de terminale BEP. 18 Fabienne Maillard «politique éducative et diplômes professionnels, le CAP entre déclin et relance», CPC document N

23 Graphique 3 : Diplômés en 2004 de l enseignement secondaire professionnel selon le statut déclaré des candidats reçus au diplôme. France Métro + Dom SCOLAIRE INDIVIDUEL FORMATION CONTINUE ENSEIGNEMENT A DISTANCE APPRENTISSAGE BREVET D'ETUDES PROFESSIONNELLES CERTIFICAT D'APTITUDES PROFESSIONNELLES BAC PROFESSIONNEL Autre diplôme (BP, MC, BT, BMA) Source : BCP/DEP Champ : diplômes de l Education nationale C. Les spécialités de services dans l offre de formation et le poids des spécialités du tertiaire administratif En , les effectifs d apprentis et d élèves préparant un diplôme de l éducation nationale dans les spécialités de services sont légèrement supérieurs à Parmi ceux-là, préparent un BEP, un CAP et un baccalauréat professionnel. Globalement, on compte 20 % d apprentis, mais cette part varie selon les diplômes. Ainsi, ils sont 51 % en CAP (où on les trouve d abord dans les spécialités de la coiffure et de la vente), 11 % en baccalauréat professionnel et 7 % en BEP (là aussi plutôt dans les spécialités du commerce et de la vente, en baccalauréat professionnel commerce et en BEP Vente action marchande). En BEP et en baccalauréat professionnel, les spécialités du tertiaire administratif (secrétariat et comptabilité) concentrent une part importante des effectifs en formation (respectivement 42 % et 52 % des élèves et des apprentis de BEP et de baccalauréat professionnel en ). Ce ont des formations essentiellement scolaires qui laissent peu de place à l apprentissage. Dans l enseignement du second degré du MEN, le secteur privé scolarise en moyenne 2 élèves sur dix 19, mais il est plus développé dans les spécialités de services que dans celles de la production (25 % contre un peu plus de 10 %), notamment pour préparer un CAP (45 %). La part du privé est aussi légèrement plus importante en baccalauréat professionnel qu en BEP (26 % des élèves de bac pro dans les services contre 24 % des élèves de BEP), avec des taux de réussite à l examen plus élevés (85,5 % contre 78,4 % dans le secteur public en BEP, 85,4 % contre 80 % en baccalauréat professionnel). 19 Les CFA sont pour la plupart privés ; l organisation de la formation relève de la tutelle du MEN quand les diplômes qu ils préparent sont ceux du MEN. Néanmoins, ils ne dépendent pas directement du MEN et on ne peut pas assimiler leur offre de formation à celle des LP. Les apprentis sont en outre sous contrat de travail, ils sont salariés en formation, pas «élèves». 22

24 1. Les diplômes préparés: des effectifs concentrés sur quelques spécialités Les principaux diplômes préparés en formation initiale, par la voie scolaire ou par l apprentissage, sont le CAP, le BEP et le baccalauréat professionnel 1.Elèves et apprentis en formation (1) Le CAP A la rentrée 2003, les spécialités de services totalisaient jeunes en formation au CAP, dont plus de la moitié en apprentissage, répartis sur une cinquantaine de spécialités (dont une dizaine n ont que des apprentis). Les deux premiers CAP (coiffure et esthétique cosmétique soins conseils ) concentrent plus du tiers des élèves et des apprentis, les six premiers plus des deux tiers (les deux premiers cités avec les CAP restauration, employé de vente produits alimentaire, employé de vente équipements courants et employé de commerce multispécialités). Les élèves comme les apprentis se concentrent sur trois groupes de spécialités : la coiffure et l esthétique, le commerce et la vente et l accueil-hôtellerietourisme. Les apprentis sont majoritaires dans les CAP coiffure, restauration, et employés de vente (graphique 4). Dans le premier groupe (coiffure et esthétique), plus de 70 % des élèves sont scolarisés dans le secteur privé. 23

25 Graphique 4 : Les 15 premières spécialités de CAP dans le domaine des services (91 % des élèves et des apprentis en formation) en COIFFURE ESTHETIQ.COSMETIQ: SOINS CONSEILS RESTAURANT EMPLOY.VENTE:PRODUITS ALIMENTAIRES EMPL.VENTE:PRDTS EQUIPMTS COURANTS EMPLOYE COMMERCE MULTISPECIALITES EMPLOYE TECHNIQUE COLLECTIVITES Source : BCP/DEP Champ : élèves et apprentis en formation, France métro + Dom FLEURISTE Nombre d'élèves Nombre d'apprentis PETITE ENFANCE DESSINAT.EXECUTION COMMUNIC GRAPH MAINTENANCE ET HYGIENE DES LOCAUX AGENT PREVENTION ET SECURITE PHOTOGRAPHE VENDEUR-MAGASINIER PIECES AUTO CAFE BRASSERIE Plus des trois quarts des jeunes en formation sont des filles. Néanmoins, même si elles sont presque partout majoritaires, leur part peut varier sensiblement selon les spécialités. Aux deux extrêmes, on trouve des CAP exclusivement féminins (esthétique cosmétique, coiffure, petite enfance, fleuriste, employé technique de collectivité, employé de vente produits alimentaires ) face à des CAP à petits effectifs plus masculins (comme agent de prévention et sécurité, vendeur magasinier pièces auto ou conduite routière). Il n existe plus de CAP appartenant au secteur du tertiaire administratif depuis (2) Le BEP Les effectifs inscrits en BEP sont trois fois plus nombreux que ceux de CAP (5 fois plus pour les élèves). On dénombre au total une quinzaine de BEP différents, les cinq plus gros concentrant plus de 90 % des effectifs. Le BEP VAM accueille élèves et apprentis en Viennent ensuite les BEP métiers de la comptabilité et du secrétariat ( et ), le BEP carrières sanitaires et sociales (42 000) et le BEP métiers de la restauration hôtellerie (26 000). Les trois BEP les plus importants par leurs effectifs, VAM et métiers de la comptabilité et du secrétariat, concentrent les deux tiers des élèves et apprentis de BEP des services et près de 40 % du total des élèves et apprentis de BEP 20. L apprentissage est quasi inexistant dans le tertiaire administratif, alors qu il représente 15 % des jeunes en formation au BEP VAM. Si le secteur privé forme près du quart des élèves scolarisé dans une spécialité du domaine des services, son poids varie selon la spécialité : il est relativement plus important pour les BEP carrières sanitaires et sociales (38 %) et VAM (26 %) que pour les BEP des spécialités du tertiaire administratif (respectivement 19 % et 24 % de élèves en secrétariat et en comptabilité). 20 Le premier BEP de la production arrive seulement en quatrième position et c est celui des métiers de l électrotechnique avec moins de élèves et apprentis. 24

Les diplômes. Session 2012

Les diplômes. Session 2012 note d information 13.05 AVRIL À la session 2012, 557 600 diplômes de l enseignement des niveaux IV et V ont été délivrés en France, dont 90 % par le ministère de l éducation nationale. 40 % de ces diplômes

Plus en détail

Les diplômes. Session 2008

Les diplômes. Session 2008 note d informationdécembre 09.28 À la session 2008, 444 0 diplômes de l enseignement professionnel des niveaux IV et V ont été délivrés en France par le ministère de l Éducation nationale. Ce nombre atteint

Plus en détail

Les dossiers de l enseignement scolaire. l Éducation nationale et la formation professionnelle en France

Les dossiers de l enseignement scolaire. l Éducation nationale et la formation professionnelle en France Les dossiers de l enseignement scolaire 2010 l Éducation nationale et la formation professionnelle en France ministère éducation nationale L Éducation nationale et la formation professionnelle en France

Plus en détail

Synthèse Contrat. d Objectifs. Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées. Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers

Synthèse Contrat. d Objectifs. Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées. Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers Synthèse Contrat d Objectifs Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers Rédaction Christiane LAGRIFFOUL () Nadine COUZY (DR ANFA

Plus en détail

Mobilisation contre le décrochage scolaire. Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014

Mobilisation contre le décrochage scolaire. Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014 Mobilisation contre le décrochage scolaire Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014 Mercredi 8 janvier 2014 SOMMAIRE Introduction : la Nation mobilisée contre le

Plus en détail

LYCEE PROFESSIONNEL CAP. Bac. Bac. Bac Pro MEI Maintenance des Equipements Industriels. Bac Pro ELEEC. Bac Pro. Bac Pro

LYCEE PROFESSIONNEL CAP. Bac. Bac. Bac Pro MEI Maintenance des Equipements Industriels. Bac Pro ELEEC. Bac Pro. Bac Pro LYCEE PROFESSIONNEL BTS-IUT-Vie Active Vie Active Bac Pro Comptabilité Bac Techno. 1ère Adaptation Bac Pro, mentions complémentaires... Bac Pro Productique Mécanique PAR ALTERNANCE Bac Techno. 1ère Adaptation

Plus en détail

Bac BEP CAP. Certification. Tertiaire. Sanitaire et social alidation. Parti. Parcours. Réussite VAE. Titre professionnel. Diplôme. Durée parco BEP CAP

Bac BEP CAP. Certification. Tertiaire. Sanitaire et social alidation. Parti. Parcours. Réussite VAE. Titre professionnel. Diplôme. Durée parco BEP CAP ac Parcours Sanitaire et social alidation des personnes ayant passé un jury au cours de l année 2009 en Bretagne MARS 2012 Certification Bac Réussite Sanitaire et social Validation Parcours Certification

Plus en détail

Mise de jeu 2 La certification des formations

Mise de jeu 2 La certification des formations Mise de jeu 2 La certification des formations Une formation certifiante délivre un diplôme reconnu par le RNCP Le plus souvent, les formations certifiantes ou qualifiantes sont celles qui mènent à «un

Plus en détail

Diplômes et insertion professionnelle

Diplômes et insertion professionnelle Diplômes et insertion professionnelle Béatrice Le Rhun, Pascale Pollet* Les conditions d accès à l emploi des jeunes qui entrent sur le marché du travail varient beaucoup selon le niveau de diplôme. Les

Plus en détail

Ce dossier est édité par l Observatoire de l Association Nationale pour la Formation Automobile

Ce dossier est édité par l Observatoire de l Association Nationale pour la Formation Automobile Ce dossier est édité par l Observatoire de l Association Nationale pour la Formation Automobile Service études et prospectives 2 rue Capella Rond point Vega 44483 Carquefou Cedex 02.28.01.08.01 observatoire@anfa-auto.fr

Plus en détail

Formations et emploi. Édition 2013

Formations et emploi. Édition 2013 Formations et emploi Édition 2013 Coordination Daniel Martinelli Contribution Insee : Sébastien Gossiaux, Daniel Martinelli Centre d études et de recherches sur les qualifications (Céreq) : Renaud Descamps,

Plus en détail

Après le collège. Terminale. Terminale générale. Terminale professionnelle. technologique. 2 ème année de. 1 ère générale.

Après le collège. Terminale. Terminale générale. Terminale professionnelle. technologique. 2 ème année de. 1 ère générale. Le Baccalauréat Professionnel Gestion-Administration au Lycée Professionnel Camille Claudel à Caen Enseignement supérieur Insertion professionnelle Terminale générale 1 ère générale Baccalauréat général

Plus en détail

L ARTISANAT 1 ère entreprise de France. L apprentissage : Passeport pour l emploi

L ARTISANAT 1 ère entreprise de France. L apprentissage : Passeport pour l emploi L ARTISANAT 1 ère entreprise de France L apprentissage : Passeport pour l emploi le cad de la chambre de Métiers et de l artisanat des conseillers spécialistes de l apprentissage et de l emploi l apprentissage

Plus en détail

NOTICE POUR LE CONTRAT D APPRENTISSAGE

NOTICE POUR LE CONTRAT D APPRENTISSAGE NOTICE POUR LE CONTRAT D APPRENTISSAGE Cerfa FA14 Avant de conclure un contrat d apprentissage, renseignez-vous sur les règles applicables au contrat ainsi que les dispositions particulières prévues dans

Plus en détail

Origine sociale, offre de formation et niveau atteint dans le secondaire

Origine sociale, offre de formation et niveau atteint dans le secondaire note d information 06.15 MAI www.education.gouv.fr/stateval Dans les régions à forte tradition ouvrière, l offre en CAP et BEP prédomine largement. La part des élèves sortant sans niveau de qualification

Plus en détail

Vous voulez devenir apprenti(e)?

Vous voulez devenir apprenti(e)? Vous voulez devenir apprenti(e)? Plan 1. Comment fonctionne l apprentissage 2. Les CFA à Montpellier et environs 3. Les métiers porteurs 4. Les effectifs d apprentis 5. Et si vous ne trouvez pas d employeur?

Plus en détail

L enseignement scolaire en France

L enseignement scolaire en France DOSSIERS DE L ENSEIGNEMENT SCOLAIRE L enseignement scolaire en France 2012 2012 EDUSCOL. EDUCATION.FR/ DOSSIERS Sommaire Les grands principes Les domaines de compétence Les enseignants Le socle commun

Plus en détail

Les étudiants dans les écoles de management reconnues à diplôme visé en 2009-2010 Augmentation continue des effectifs

Les étudiants dans les écoles de management reconnues à diplôme visé en 2009-2010 Augmentation continue des effectifs note d 1.1 informationdécembre Enseignement supérieur & Recherche En 29-21, 87 8 étudiants suivent une formation dans l une des 84 écoles de management reconnues et habilitées à délivrer un diplôme visé,

Plus en détail

GESTION, ADMINISTRATION

GESTION, ADMINISTRATION GESTION, ADMINISTRATION A vec 73 5 emplois et 9,8 % des actifs, les métiers de la gestion et de l administration des entreprises constituent le troisième domaine professionnel dans la région, un rang identique

Plus en détail

Travail des métaux Mécanique générale

Travail des métaux Mécanique générale Profil du domaine professionnel Travail des métaux Mécanique générale 65 Profil du domaine professionnel Travail des métaux - Mécanique générale Emploi et marché du travail Idées-forces Ce domaine professionnel

Plus en détail

ARGOS. GFE 07 Electricité Electrotechnique Electronique. Pistes de réflexion. Analyse régionale pour les grandes orientations du schéma des formations

ARGOS. GFE 07 Electricité Electrotechnique Electronique. Pistes de réflexion. Analyse régionale pour les grandes orientations du schéma des formations Pistes de réflexion ARGOS Analyse régionale pour les grandes orientations du schéma des formations janvier 2006 GFE 07 Electricité Electrotechnique Electronique Réalisation CarifOref Midi-Pyrénées Pistes

Plus en détail

Vendredi 6 mars 2015

Vendredi 6 mars 2015 Vendredi 6 mars 2015 Les rêves Le point d équilibre pour réfléchir à l orientation Les résultats Les capacités Les parcours ne sont pas forcément en ligne droite, Un projet se monte, se défait, se reconstruit

Plus en détail

LES METIERS DE LA RESTAURATION COLLECTIVE

LES METIERS DE LA RESTAURATION COLLECTIVE LES METIERS DE LA RESTAURATION COLLECTIVE ETUDE ET PROPOSITIONS SEPTEMBRE 2010 SOUS LA PRESIDENCE DE : Bruno BERTHIER, Président du CCC COMITE DE PILOTAGE : Bernard BELLER, GAM BNP Paribas Bruno BERTRAND,

Plus en détail

Document élaboré et édité par le CIO d'epinal - mai 2013. Source : Le guide de l'apprentissage - rentrée 2013 - ONISEP Alsace

Document élaboré et édité par le CIO d'epinal - mai 2013. Source : Le guide de l'apprentissage - rentrée 2013 - ONISEP Alsace Document élaboré et édité par le CIO d'epinal - mai 2013. Source : Le guide de l'apprentissage - rentrée 2013 - ONISEP Alsace Pourquoi choisir de se former en apprentissage? UN GRAND CHOIX DE MÉTIERS

Plus en détail

Licence professionnelle Maîtrise des énergies renouvelables et électriques

Licence professionnelle Maîtrise des énergies renouvelables et électriques Formations et diplômes Rapport d'évaluation Licence professionnelle Maîtrise des énergies renouvelables et électriques Université Savoie Mont Blanc - USMB Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A) Formations

Plus en détail

Rapport d évaluation de la licence professionnelle

Rapport d évaluation de la licence professionnelle Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation de la licence professionnelle Chargé de clientèle en assurance de l Université de Nîmes Vague E 2015-2019 Campagne d évaluation 2013-2014 Section

Plus en détail

L École réduit-elle les inégalités sociales?

L École réduit-elle les inégalités sociales? L École réduit-elle les inégalités sociales? 16 Chacun sait que le niveau de qualification et les diplômes obtenus au cours de la scolarité déterminent, en grande partie, la position sociale future. On

Plus en détail

SCIENCES ET TECHNOLOGIES DE LA GESTION S.T.G.

SCIENCES ET TECHNOLOGIES DE LA GESTION S.T.G. SERIE SCIENCES ET TECHNOLOGIES DE LA GESTION S.T.G. LES SCIENCES ET TECHNOLOGIES DE LA GESTION - Pourquoi rénover la filière Sciences et Technologies Tertiaires (STT)? - Quelles sont les principales caractéristiques

Plus en détail

La mobilité professionnelle revêt

La mobilité professionnelle revêt Mobilité professionnelle 17 Du changement de poste au changement d entreprise, en passant par la promotion : la mobilité des Franciliens Les salariés franciliens, notamment les cadres, ont une propension

Plus en détail

Diplômes du second degré technologique et professionnel : la demande de VAE reste très concentrée

Diplômes du second degré technologique et professionnel : la demande de VAE reste très concentrée note d informationjanvier 11.04 Si le déploiement du dispositif de validation des acquis de l expérience (VAE) semble s être stabilisé, le nombre des validations totales continue toutefois de progresser

Plus en détail

Santé et sécurité des adjoints techniques territoriaux des établissements d enseignement (ATTEE)

Santé et sécurité des adjoints techniques territoriaux des établissements d enseignement (ATTEE) Point réglementation N 1 Santé et sécurité des adjoints techniques territoriaux des établissements d enseignement (ATTEE) (anciennement TOS, exerçant dans les lycées et collèges) Mis à jour en septembre

Plus en détail

ETUDE SUR LES STAGIAIRES AYANT SUIVI UNE FORMATION DIPLOMANTE DANS LA BRANCHE DES ACTEURS DU LIEN SOCIAL ET FAMILIAL

ETUDE SUR LES STAGIAIRES AYANT SUIVI UNE FORMATION DIPLOMANTE DANS LA BRANCHE DES ACTEURS DU LIEN SOCIAL ET FAMILIAL ETUDE SUR LES STAGIAIRES AYANT SUIVI UNE FORMATION DIPLOMANTE DANS LA BRANCHE DES ACTEURS DU LIEN SOCIAL ET FAMILIAL LA SYNTHESE L Observatoire de la branche des acteurs du lien social et familial - centres

Plus en détail

Dans le rapport à leur scolarité, les

Dans le rapport à leur scolarité, les ISSN 1286-9392 www.education.fr 02.12 AVRIL Si, en fin de troisième, l orientation plus fréquente des filles vers le second cycle général ou technologique s explique par leur meilleure réussite scolaire,

Plus en détail

Portrait de métiers. Les métiers de la mécanique. Por t r a i t de mé t i e r s a o û t 2008

Portrait de métiers. Les métiers de la mécanique. Por t r a i t de mé t i e r s a o û t 2008 Por t r a i t de mé t i e r s a o û t 2008 Observatoire Régional de l Emploi et de la Formation d ile-de-france Portrait de métiers Les métiers de la mécanique C E quipe de réalisation..rédaction : Franck

Plus en détail

Les métiers de la banque et des assurances

Les métiers de la banque et des assurances 18 juin 2015 Les métiers de la banque et des assurances Auteure : Itto BEN HADDOU-MOUSSET 1. Un secteur en mutation depuis les années 1980 L Ile-de-France est la région qui abrite les effectifs bancaires

Plus en détail

Licence professionnelle Gestion du patrimoine immobilier

Licence professionnelle Gestion du patrimoine immobilier Formations et diplômes Rapport d'évaluation Licence professionnelle Gestion du patrimoine immobilier Université de Bordeaux Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A) Formations et diplômes Pour le HCERES,

Plus en détail

Bâtiment ÉLECTRICIEN

Bâtiment ÉLECTRICIEN Bâtiment ÉLECTRICIEN ÉLECTRICIEN L électricien effectue tous les travaux d installations électriques et de raccordement d appareils électriques dans diverses spécialités : éclairage, confort thermique,

Plus en détail

3ème Préparatoire aux Formations Professionnelles Capacité d accueil : 24 élèves

3ème Préparatoire aux Formations Professionnelles Capacité d accueil : 24 élèves 3ème Préparatoire aux Formations Professionnelles Capacité d accueil : 24 élèves Réussir les épreuves du DNB (diplôme national du brevet) S orienter en seconde centrée en particulier sur la voie professionnelle

Plus en détail

Ministère de l Éducation nationale, de l Enfance et de la Jeunesse, 2014 www.men.public.lu Rédaction: ES / EST Layout: Coordination Générale

Ministère de l Éducation nationale, de l Enfance et de la Jeunesse, 2014 www.men.public.lu Rédaction: ES / EST Layout: Coordination Générale Le Régime préparatoire de l enseignement secondaire technique Dossier d information Ministère de l Éducation nationale, de l Enfance et de la Jeunesse, 2014 www.men.public.lu Rédaction: ES / EST Layout:

Plus en détail

Fondation d Auteuil Etablissements Saint-Roch

Fondation d Auteuil Etablissements Saint-Roch St-Rochok.qxp 07/11/2007 10:39 Page 1 Midi-Pyrénées Fondation d Auteuil Etablissements Saint-Roch Durfort-Lacapelette (82) St-Rochok.qxp 07/11/2007 10:39 Page 2 La Fondation d Auteuil Œuvre d Eglise, fondation

Plus en détail

Rapport d évaluation de la licence professionnelle

Rapport d évaluation de la licence professionnelle Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation de la licence professionnelle Concepteur et intégrateur web et mobiles de l Université Paris 13 - Paris-Nord Vague D 2014-2018 Campagne d évaluation

Plus en détail

Les élèves nouveaux arrivants non francophones en 2010-2011

Les élèves nouveaux arrivants non francophones en 2010-2011 note d information 12.1 MARS 38 1 nouveaux arrivants non francophones de plus de 6 ans ont été scolarisés au cours de l année scolaire 21-211 : 18 5 dans les écoles élémentaires, 16 2 dans les collèges

Plus en détail

SERVICES À LA PERSONNE DES OPPORTUNITÉS DE PARCOURS PROFESSIONNELS POUR LES JEUNES

SERVICES À LA PERSONNE DES OPPORTUNITÉS DE PARCOURS PROFESSIONNELS POUR LES JEUNES SERVICES À LA PERSONNE DES OPPORTUNITÉS DE PARCOURS PROFESSIONNELS POUR LES JEUNES 2 SOMMAIRE Les services à la personne.... 6 Une palette de 18 métiers.... 7 Près de 60 diplômes ou titres... 8 Des parcours

Plus en détail

Stratégie Régionale. envers les Jeunes. l Artisanat

Stratégie Régionale. envers les Jeunes. l Artisanat Stratégie Régionale de l Artisanat envers les Jeunes Stratégie Régionale de l Artisanat envers les Jeunes La Stratégie Régionale de l Artisanat envers les Jeunes (S.R.A.J.) constitue une offre globale

Plus en détail

Rapport d évaluation de la licence professionnelle

Rapport d évaluation de la licence professionnelle Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation de la licence professionnelle Responsable maintenance et environnement pour l'immobilier et l'hotellerie de l Université Paris 6 Pierre et Marie

Plus en détail

BACCALAUREAT PROFESSIONNEL 3 ANS. La Certification Intermédiaire

BACCALAUREAT PROFESSIONNEL 3 ANS. La Certification Intermédiaire PARCOURS BACCALAUREAT PROFESSIONNEL 3 ANS La Certification Intermédiaire RAPPEL Tout élève engagé dans un parcours baccalauréat professionnel 3 ans doit passer la certification intermédiaire. Pour les

Plus en détail

3 150 diplômes de professions de santé

3 150 diplômes de professions de santé N 1 - Mai 005 3 150 diplômes de professions de santé délivrés en 003 dans la région Provence-Alpes-Côte d Azur En 003, onze formations aux professions de santé sont proposées en région Provence-Alpes-Côte

Plus en détail

Appel à propositions

Appel à propositions Appel à propositions Dispositif de professionnalisation des acteurs de l accueil, l information, l orientation, l emploi, la formation professionnelle initiale (par la voie de l apprentissage) et la formation

Plus en détail

Section des Formations et des diplômes

Section des Formations et des diplômes Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation de la licence professionnelle Statistique et informatique décisionnelle de l Université de Lorraine Vague C 2013-2017 Campagne d évaluation 2011-2012

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Administration et gestion des entreprises de l Université de Versailles Saint- Quentin-en-Yvelines - UVSQ Vague E 2015-2019 Campagne

Plus en détail

Licence professionnelle Lean manufacturing

Licence professionnelle Lean manufacturing Formations et diplômes Rapport d'évaluation Licence professionnelle Lean manufacturing Université Claude Bernard Lyon 1 - UCBL Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A) Formations et diplômes Pour le HCERES,

Plus en détail

ANALY ANAL S Y E S PR

ANALY ANAL S Y E S PR ANALYSE PROSPECTI IVE DES MÉTIERS DU BÂTIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS AUDA BATIMENT MÉTIERS DE LA PLOMBERIE NOVEMBRE 2014 1 1. L emploi 1 086 plombiers en 20122 soit 4% des salariéss de la production du

Plus en détail

Rapport d évaluation de la licence professionnelle

Rapport d évaluation de la licence professionnelle Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation de la licence professionnelle Chargé d affaires en ingénierie électrique et électronique de l Université Montpellier 2 Sciences et techniques

Plus en détail

«Comment en finir avec l échec scolaire : les mesures efficaces» Projet de rapport national de base de la France

«Comment en finir avec l échec scolaire : les mesures efficaces» Projet de rapport national de base de la France «Comment en finir avec l échec scolaire : les mesures efficaces» Projet de rapport national de base de la France Présenté par Mme Catherine Moisan Inspectrice générale de l éducation nationale Dans le

Plus en détail

Diplômes et niveaux de qualification

Diplômes et niveaux de qualification onisep.fr/clermont l Juin 2012 l s et niveaux 1 s et niveaux Les niveaux permettent se positionner par rapport au marché l emploi. Ainsi, le titulaire d un titre répertorié au niveau est supposé apte à

Plus en détail

chapitre 1 ORIENTATION : LES ÉTUDES EN MANAGEMENT Par Christine GUESDON avec l aide de Jean TULOUP et de Mustapha BENKALFATE

chapitre 1 ORIENTATION : LES ÉTUDES EN MANAGEMENT Par Christine GUESDON avec l aide de Jean TULOUP et de Mustapha BENKALFATE chapitre 1 ORIENTATION : LES ÉTUDES EN MANAGEMENT Par Christine GUESDON avec l aide de Jean TULOUP et de Mustapha BENKALFATE 8 Chapitre 1 L engouement pour les formations en management, au sein des écoles

Plus en détail

LYCEE GRANDMONT Avenue de Sévigné 37000 TOURS Tel : 02.47.48.78.78 Fax : 02.47.48.78.79 Site : www.grandmont.fr

LYCEE GRANDMONT Avenue de Sévigné 37000 TOURS Tel : 02.47.48.78.78 Fax : 02.47.48.78.79 Site : www.grandmont.fr LYCEE GRANDMONT Avenue de Sévigné 37000 TOURS Tel : 02.47.48.78.78 Fax : 02.47.48.78.79 Site : www.grandmont.fr Dans un parc de 17 ha 2160 élèves 560 internes 9 sections post-bac 21 classes de terminale

Plus en détail

Licence professionnelle Gestion et commercialisation des produits de la filière forestière

Licence professionnelle Gestion et commercialisation des produits de la filière forestière Formations et diplômes Rapport d'évaluation Licence professionnelle Gestion et commercialisation des produits de la filière forestière Université Pierre Mendes France - Grenoble - UPMF Campagne d évaluation

Plus en détail

éclairages QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? Près de 3 demandeurs d emploi sur 5 sont couverts par l Assurance chômage

éclairages QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? Près de 3 demandeurs d emploi sur 5 sont couverts par l Assurance chômage éclairages ÉTUDES ET ANALYSES N 5 AVRIL 213 QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? L Unédic a réalisé une étude pour approfondir la compréhension de la population des allocataires

Plus en détail

NOTE DE SERVICE DGER/SDPOFE/N2013-2111 Date: 20 août 2013

NOTE DE SERVICE DGER/SDPOFE/N2013-2111 Date: 20 août 2013 MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT Direction Générale de l'enseignement et de la Recherche Service de l enseignement technique Sous-direction des politiques de formation et

Plus en détail

Rapport d évaluation de la licence professionnelle

Rapport d évaluation de la licence professionnelle Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation de la licence professionnelle Import-Export de l Université Paris-Est Marne-la-Vallée - UPEM Vague E 2015-2019 Campagne d évaluation 2013-2014

Plus en détail

PORTANT AVENANT N 1 A LA CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DES ETAM DU BÂTIMENT DU 12 JUILLET 2006

PORTANT AVENANT N 1 A LA CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DES ETAM DU BÂTIMENT DU 12 JUILLET 2006 ACCORD COLLECTIF NATIONAL DU 26 SEPTEMBRE 2007 RELATIF A LA CLASSIFICATION DES EMPLOIS DES EMPLOYES TECHNICIENS ET AGENTS DE MAITRISE (ETAM) DU BATIMENT PORTANT AVENANT N 1 A LA CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE

Plus en détail

Les métiers de la comptabilité

Les métiers de la comptabilité Les métiers de la comptabilité Présentation des métiers Les entreprises ne peuvent se passer de comptables. On trouve ces derniers partout ; ils travaillent soit dans des petites et moyennes entreprises

Plus en détail

B Le diplôme est-il un bon passeport pour l'emploi?

B Le diplôme est-il un bon passeport pour l'emploi? B Le diplôme est-il un bon passeport pour l'emploi? a) Le diplôme facilite l'accès à l'emploi typique 1. Les sortants du système éducatif sont de plus en plus diplômés. En 1979, sur 742 000 sortants du

Plus en détail

L emploi et la formation dans la métallurgie Région Ile-de-France

L emploi et la formation dans la métallurgie Région Ile-de-France L emploi et la formation dans la métallurgie Région Ile-de-France Avril 2012 Sommaire 1. Les effectifs salariés et entreprises employeurs 2 2. Les profils des salariés 10 3. Les caractéristiques de l emploi

Plus en détail

Rapport d évaluation de la licence professionnelle

Rapport d évaluation de la licence professionnelle Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation de la licence professionnelle Gestion du temps de travail et des rémunérations de l Université Montpellier 2 Sciences et techniques UM2 Vague

Plus en détail

Les métiers de la maintenance industrielle

Les métiers de la maintenance industrielle L A L E T T R E D E L o r e f Bulletin d information de l Observatoire Régional Emploi-Formation Décembre 2007 n 20 Les métiers de la maintenance industrielle La Région Réunion définit, au travers du Plan

Plus en détail

BTS (brevet de technicien supérieur) DUT (diplôme universitaire de technologie) Filière santé (médecine, pharmacie, sage-femme, dentaire)

BTS (brevet de technicien supérieur) DUT (diplôme universitaire de technologie) Filière santé (médecine, pharmacie, sage-femme, dentaire) Un BTS ou un DUT, une prépa ou une université, ou bien une école spécialisée? Choisir son orientation après le bac n'est pas toujours facile. Pour vous aider à y voir plus clair, nous vous proposons quelques

Plus en détail

Délibération n 407/CP du 23 mai 1995 relative aux bourses territoriales de formation professionnelles continue

Délibération n 407/CP du 23 mai 1995 relative aux bourses territoriales de formation professionnelles continue Délibération n 407/CP du 23 mai 1995 relative aux bourses territoriales de formation professionnelles continue Historique : Créée par Délibération n 407/CP du 23 mai 1995 relative aux bourses territoriales

Plus en détail

Guide méthodologique. page 1 sur 36. Dossier Lycée des métiers REFERENTIEL LYCÉE DES MÉTIERS. Jean-Yves HERNANDEZ, Adjoint DAFPIC

Guide méthodologique. page 1 sur 36. Dossier Lycée des métiers REFERENTIEL LYCÉE DES MÉTIERS. Jean-Yves HERNANDEZ, Adjoint DAFPIC page 1 sur 36 REFERENTIEL LYCÉE DES MÉTIERS Préparé par Jacqueline FABRE, IPE Approuvé par Jean-Yves HERNANDEZ, Adjoint DAFPIC Autorisé par Eric Szmata, DAFPIC page 2 sur 36 Révision Date Version Description

Plus en détail

Faut-il développer la scolarisation à deux ans?

Faut-il développer la scolarisation à deux ans? Faut-il développer la scolarisation à deux ans? 01 L école maternelle française est fréquemment citée comme l un des points forts de notre système éducatif et la pression de certaines familles est aujourd'hui

Plus en détail

Les rencontres sénatoriales de l apprentissage

Les rencontres sénatoriales de l apprentissage Les rencontres sénatoriales de l apprentissage 21 mai 2008 au Sénat «Tous les chemins mènent à l apprentissage» 1 COMMUNIQUE DE PRESSE Rencontres sénatoriales de l apprentissage 2008 : «Parcours d apprentis»

Plus en détail

Site(s) (lieux où la formation est dispensée, y compris pour les diplômes délocalisés) :

Site(s) (lieux où la formation est dispensée, y compris pour les diplômes délocalisés) : Evaluation des diplômes Masters Vague D Académie : Paris Etablissement déposant : Académie(s) : / Etablissement(s) co-habilité(s) : / Mention : Economie managériale et industrielle Domaine : Economie,

Plus en détail

Rapport d évaluation de la licence professionnelle

Rapport d évaluation de la licence professionnelle Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation de la licence professionnelle Gestion technique du patrimoine immobilier de l Université de Cergy- Pontoise - UCP Vague E 2015-2019 Campagne

Plus en détail

APPRENTISSAGE ÔTELLERIE RESTAURATION SANTÉ MANAGEMENT COMMERCE COMPTABILITÉ AGROALIMENTAIR. Notre mission : vous apprendre un métier

APPRENTISSAGE ÔTELLERIE RESTAURATION SANTÉ MANAGEMENT COMMERCE COMPTABILITÉ AGROALIMENTAIR. Notre mission : vous apprendre un métier PPR P APPRENTISSAGE ÔTELLERIE RESTAURATION SANTÉ MANAGEMENT COMMERCE COMPTABILITÉ AGROALIMENTAIR Notre mission : vous apprendre un métier Le Centre de Formation des Apprentis Régional de la Chambre de

Plus en détail

Licence professionnelle Bibliothécaire

Licence professionnelle Bibliothécaire Formations et diplômes Rapport d'évaluation Licence professionnelle Bibliothécaire Université Bordeaux Montaigne Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A) Formations et diplômes Pour le HCERES, 1 Didier

Plus en détail

Synthèse. Dynamique de l emploi. L0Z-Secrétaires

Synthèse. Dynamique de l emploi. L0Z-Secrétaires L0Z-Secrétaires Synthèse En moyenne sur la période 2007-2009, 484 000 personnes exercent le métier de secrétaire, assurant des fonctions de support, de coordination, de gestion et de communication. Les

Plus en détail

Licence Professionnelle Management de la petite ou moyenne entreprise-petite ou moyenne industrie (PME-PMI)

Licence Professionnelle Management de la petite ou moyenne entreprise-petite ou moyenne industrie (PME-PMI) Formations et diplômes Rapport d'évaluation Licence Professionnelle Management de la petite ou moyenne entreprise-petite ou moyenne industrie (PME-PMI) Université Pierre Mendes France- Grenoble- UPMF Campagne

Plus en détail

Licence Economie-gestion

Licence Economie-gestion Formations et diplômes Rapport d'évaluation Licence Economie-gestion Université Pierre Mendes France - Grenoble - UPMF Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A) Formations et diplômes Pour le HCERES, 1

Plus en détail

Les métiers du secrétariat et de la bureautique

Les métiers du secrétariat et de la bureautique Les métiers du secrétariat et de la bureautique Présentation des métiers Alors que l'on avait annoncé la quasi-disparition des secrétaires, supplantées par les ordinateurs, elles bénéficient aujourd'hui

Plus en détail

DE L ÉVALUATION DE LA COMPRÉHENSION DE L ÉCRIT

DE L ÉVALUATION DE LA COMPRÉHENSION DE L ÉCRIT ISSN 1286-9392 MINISTÈRE DE L ÉDUCATION NATIONALE00.50 DÉCEMBRE Depuis avril 2000 tous les jeunes français et françaises d environ 17 ans sont évalués sur leur compétence en compréhension de l écrit dans

Plus en détail

Rapport d évaluation de la licence professionnelle

Rapport d évaluation de la licence professionnelle Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation de la licence professionnelle Création et administration de SIG de l Université de Lorraine Vague C 2013-2017 Campagne d évaluation 2011-2012

Plus en détail

ANNEXE DESCRIPTIVE (déclinaison française du «Supplément au Diplôme»)

ANNEXE DESCRIPTIVE (déclinaison française du «Supplément au Diplôme») ANNEXE DESCRIPTIVE (déclinaison française du «Supplément au Diplôme») Préambule qui ne peut être modifié La présente annexe descriptive au diplôme (supplément au diplôme) suit le modèle élaboré par la

Plus en détail

ACCORD DISTRIBUTION CASINO FRANCE SUR LA VALIDATION DES ACQUIS ET DE L EXPERIENCE DU 6 JUIN 2006

ACCORD DISTRIBUTION CASINO FRANCE SUR LA VALIDATION DES ACQUIS ET DE L EXPERIENCE DU 6 JUIN 2006 ACCORD DISTRIBUTION CASINO FRANCE SUR LA VALIDATION DES ACQUIS ET DE L EXPERIENCE DU 6 JUIN 2006 Entre : La Direction de Distribution Casino France, représentée par M. Gérard MASSUS, Directeur des Ressources

Plus en détail

Préparation de la rentrée 2012 Conférence de presse mardi 17 janvier 2012-11h00 - Club de la presse - 9 rue Martenot à Rennes

Préparation de la rentrée 2012 Conférence de presse mardi 17 janvier 2012-11h00 - Club de la presse - 9 rue Martenot à Rennes 1/11 Dossier de presse Préparation de la rentrée 2012 Conférence de presse mardi 17 janvier 2012-11h00 - Club de la presse - 9 rue Martenot à Rennes sommaire fiche 1 fiche 2 L accueil des élèves et les

Plus en détail

Licence professionnelle Commerce en banque-assurance

Licence professionnelle Commerce en banque-assurance Formations et diplômes Rapport d'évaluation Licence professionnelle Commerce en banque-assurance Université Jean Moulin Lyon 3 Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A) Formations et diplômes Pour le HCERES,

Plus en détail

CONFÉRENCE DE PRESSE 4 septembre 2013 à Paris

CONFÉRENCE DE PRESSE 4 septembre 2013 à Paris CONFÉRENCE DE PRESSE 4 septembre 2013 à Paris UNE PHOTOGRAPHIE DE L APPRENTISSAGE EN FRANCE EN 2013 À l occasion de la rentrée des jeunes en apprentissage Résultats et analyse du BAROMÈTRE DE LA VIE DE

Plus en détail

LA FILIERE CAP-BREVET PROFESSIONNEL EN APPRENTISSAGE : Un modèle de formation adapté aux exigences des métiers du Bâtiment

LA FILIERE CAP-BREVET PROFESSIONNEL EN APPRENTISSAGE : Un modèle de formation adapté aux exigences des métiers du Bâtiment DOSSIER DE PRESSE LA FILIERE CAP-BREVET PROFESSIONNEL EN APPRENTISSAGE : Un modèle de formation adapté aux exigences des métiers du Bâtiment Dans son parcours scolaire, l élève en fin de 3 ème a trois

Plus en détail

MAISONS FAMILIALES RURALES. Moniteur-Monitrice. Mieux connaître. les Maisons en Familiales Rurales

MAISONS FAMILIALES RURALES. Moniteur-Monitrice. Mieux connaître. les Maisons en Familiales Rurales MAISONS FAMILIALES RURALES Mieux connaître Moniteur-Monitrice les Maisons en Familiales Rurales UNMFREO Septembre 2007 >Sommaire > > > «Plus qu une profession, une carrière éducative» Les Maisons Familiales

Plus en détail

Objet : Renforcement de l'accès à l'apprentissage dans les métiers de l'industrie, partenariat avec l'ecole de Production de l'icam

Objet : Renforcement de l'accès à l'apprentissage dans les métiers de l'industrie, partenariat avec l'ecole de Production de l'icam REGION NORD - PAS DE CALAIS COMMISSION PERMANENTE DU CONSEIL REGIONAL Délibération n 20122337 Réunion du 15 octobre 2012 Exercice Budgétaire : 2012 Programme : 12 Apprentissage Imputation Autorisation

Plus en détail

Rapport d évaluation de la licence professionnelle

Rapport d évaluation de la licence professionnelle Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation de la licence professionnelle Management des organisations de l économie sociale et solidaire de l Université de la Réunion Vague E 2015-2019

Plus en détail

www.biop.ccip.fr Les métiers porteurs Perspectives 2015

www.biop.ccip.fr Les métiers porteurs Perspectives 2015 Les métiers porteurs Perspectives 2015 2 Rappel Titre Les métiers porteurs Cette présentation est principalement basée sur les résultats d un rapport publié en janvier 2007 par le groupe «Prospective des

Plus en détail

Avis et communications

Avis et communications Avis et communications AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D EMPLOIS MINISTÈRE DE LA FONCTION PUBLIQUE Avis relatif au calendrier prévisionnel complémentaire des recrutements pour 2006 (fonction publique de

Plus en détail

Etablissement d origine : VILLE : Public. Numéro INE (Identifiant National Elève, composé de 10 chiffres et 1 lettre) :

Etablissement d origine : VILLE : Public. Numéro INE (Identifiant National Elève, composé de 10 chiffres et 1 lettre) : DOSSIER D INSCRIPTION - Niveau V PHOTO (récente) LE CANDIDAT NOM : (en lettres capitales) Date de Naissance : / / Sexe : M F PRENOM(S) : Age au 1er Septembre 2015 Lieu de Naissance : Nationalité : Dépt

Plus en détail

Point de situation sur la réforme du lycée. I. Les faiblesses du lycée actuel et la nécessité de le réformer

Point de situation sur la réforme du lycée. I. Les faiblesses du lycée actuel et la nécessité de le réformer 1 Point de situation sur la réforme du lycée I. Les faiblesses du lycée actuel et la nécessité de le réformer Sur le diagnostic et la problématique de départ, l essentiel du travail est fait. D une part,

Plus en détail

Centre Régional Africain d Administration du Travail (CRADAT) BP 1055 Yaoundé Tél. 22.23.32.04 Fax. 22.22.21.80 E-mail. : cradat@ilo.

Centre Régional Africain d Administration du Travail (CRADAT) BP 1055 Yaoundé Tél. 22.23.32.04 Fax. 22.22.21.80 E-mail. : cradat@ilo. Centre Régional Africain d Administration du Travail (CRADAT) BP 1055 Yaoundé Tél. 22.23.32.04 Fax. 22.22.21.80 E-mail. : cradat@ilo.org I- PRESENTATION DU CRADAT A- Création - Siège Le Centre Régional

Plus en détail

Cahier de l OPEQ n 136 Avril 2007. OPEQ Chambre Régionale de Commerce et d'industrie Champagne-Ardenne 10 rue de Chastillon BP 537

Cahier de l OPEQ n 136 Avril 2007. OPEQ Chambre Régionale de Commerce et d'industrie Champagne-Ardenne 10 rue de Chastillon BP 537 LA PROFESSION D AMBULANCIER EN CHAMPAGNE-ARDENNE Cahier de l OPEQ n 136 Avril 2007 OPEQ Chambre Régionale de Commerce et d'industrie Champagne-Ardenne 10 rue de Chastillon BP 537 51011 Châlons en Champagne

Plus en détail

Commerce et réparation automobile

Commerce et réparation automobile Campagnes 2008-2009 et 2009-2010 Les ruptures d apprentissage du Commerce et réparation automobile 1 050 établissements employeurs 1 500 d apprentissage 1 420 apprentis Principales activités du secteur

Plus en détail

Depuis 2009, l'éducation nationale s'est déjà mobilisée pour développer des banques de stages et des outils associés.

Depuis 2009, l'éducation nationale s'est déjà mobilisée pour développer des banques de stages et des outils associés. Pôles de stages Mise en place dans les académies de pôles de stages NOR : MENE1505070C circulaire n 2015-035 du 25-2-2015 MENESR - DGESCO A2-2 Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie Que ce

Plus en détail

Licence professionnelle METINET : Concepteur et Gestionnaire de Sites Internet

Licence professionnelle METINET : Concepteur et Gestionnaire de Sites Internet Formations et diplômes Rapport d'évaluation Licence professionnelle METINET : Concepteur et Gestionnaire de Sites Internet Université Claude Bernard Lyon 1 - UCBL Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague

Plus en détail