L usage de l Internet au Maroc : Essai de mesure de la fracture numérique de second degré

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1 Internatonal Journal of Innovaton and Appled Studes ISSN Vol. 2 No. 2 Feb. 2013, pp Innovatve Space of Scentfc Research Journals L usage de l Internet au Maroc : Essa de mesure de la fracture numérque de second degré [ The use of the Internet n Morocco: Test for measurng the second dgtal dvde ] Samra Oukarf Département Scences Economques, Unversté Hassan II Mohammeda/ Faculté des Scences Jurdques, Economques et Socales Aïn Sebaâ, Casablanca, Maroc Copyrght 2013 ISSR Journals. Ths s an open access artcle dstrbuted under the Creatve Commons Attrbuton Lcense, whch permts unrestrcted use, dstrbuton, and reproducton n any medum, provded the orgnal work s properly cted. ABSTRACT: Ths artcle proposes to prove economcally the exstence of a second level dgtal dvde n Morocco. We have well desgned and admnstered a questonnare to approach 1030 persons lvng n the two largest ctes of the Kngdom: Rabat and Casablanca. It seemed to us at the approprate tme to get down workng n these bg ctes where normally there should not be any dgtal dvde, at least the one of frst degree, n order to detect nequaltes n the use of the Internet. By the present feld work we seek to determne far beyond Internet access, a knd of persons beng behnd the second degree dgtal dvde. Our results lead us to say that the use of the Internet n the ctes s nfluenced by socoeconomc poston and the lvng condtons of ndvduals. The second degree dgtal dvde s omnpresent. These results are enough to put nto perspectve the effectveness of polces to ensure a wde coverage of the country by the ICT expected to create the added value and mprove the lvng standards and socal wellbeng of ctzens. KEYWORDS: Second Dgtal Dvde, Internet, Socal Inequalty, Morocco. RESUME: Cet artcle propose de justfer économétrquement l exstence d une fracture de deuxème degré au Maroc. Nous avons conçu et admnstré un questonnare auprès de 1030 ndvdus habtant les deux plus grandes vlles du Royaume : Rabat et Casablanca. Il nous a paru opportun de travaller sur ces vlles où normalement l ne dot pas y avor de fracture numérque, du mons celle de premer degré, afn de pouvor détecter les négaltés dans les usages de l Internet. Nous cherchons ans à détermner, au-delà de l accès à Internet, un profl type d ndvdus à l orgne de la fracture numérque de second degré. Nos résultats nous amènent à dre que l usage de l Internet dans les grandes métropoles est nfluencé par le statut socoéconomque et les condtons de ve des ndvdus. La fracture numérque de second degré est omnprésente. Ces résultats suffsent à relatvser l'effcacté des poltques vsant à assurer une large couverture du pays par les TIC censées créer de la valeur ajoutée et amélorer le nveau de ve et le ben-être socal des ctoyens. MOTS-CLEFS: Fracture, numérque, second degré, nternet, Maroc. Correspondng Author: Samra Oukarf (samra.oukarf@gmal.com) 118

2 Samra Oukarf 1 INTRODUCTION Le Maroc s est engagé depus octobre 2009 dans un chanter natonal prortare en vue de l édfcaton d un nouveau Maroc capable de s nsérer dans l ère numérque et dans l économe du savor. Il s agt d une vértable stratége baptsée «Maroc numérque 2013», sous la présdence effectve de sa Majesté le Ro Mohammed VI. Le secteur des Technologes de l Informaton et de la Communcaton est ans élevé au rang de prorté natonale dont les objectfs assgnés sont clars : «Pour le Maroc, l enjeu majeur de sa transformaton en socété de l nformaton est de créer de la valeur ajoutée et d amélorer le nveau de ve et le ben-être socal de ses ctoyens grâce notamment à : - Une utlsaton effcace et effcente de l nformaton, prncpal facteur de producton de la valeur ajoutée après le captal et le traval ; - La réalsaton d mportants gans de productvté en fournssant d une part de nouvelles opportuntés pour produre, trater, enregstrer, stocker et partager l nformaton, et d autre part un accès faclté à l nformaton» (Maroc Numérque 2013). Depus le lancement de cette stratége, le marché de l Internet a connu un essor consdérable au Maroc. Les chffres publés par l Agence Natonale de Réglementaton des Télécommuncatons (ANRT) justfent d une réelle révoluton numérque surtout depus la démocratsaton de l Internet de trosème génératon (3G). Le nombre d abonnés à Internet a connu un taux de crossance consdérable avosnant les 70,44% en l espace d une année entre fn 2010 et fn Ce taux revent essentellement à l Internet 3G qu occupe le premer rang dans le parc global des abonnés (84,14%) suv de lon de l ADSL avec 18,53%. Ces chffres revennent aux efforts consdérables déployés par le royaume pour fare du Maroc un hub technologque régonal. En deux ans seulement, le Royaume a gagné pas mons de dx places dans le classement mondal établ par l'unon Internatonale des Télécommuncatons (UIT) relatf à l'évoluton de la socété de l'nformaton dans le monde. L UIT se base sur deux crtères pour procéder à son classement : l'indce de développement des Technologes de l'nformaton et de la communcaton (IDI) qu comprend tros sous-ndces : l'accès, l'usage et les compétences, et le paner des prx TIC (IPB). Entre 2008 et 2010, l UIT a estmé l Indce de développement des Technologes de l'nformaton et de la communcaton marocan à 3.29 en 2010 contre 2.8 en Ce rebond marocan s explque par une nette améloraton des sous-ndces lés à l accès et à l usage des TIC qu sont respectvement de 62% et 27%. Le Maroc occupe désormas la 90ème place sur 152 pays, devançant l Algére (103ème), l Afrque du Sud (97ème) et l Egypte (91ème). Ce classement est, à pror, destné à progresser en rason de pluseurs facteurs, entre autres, la mse en œuvre de la stratége gouvernementale «Maroc numérque 2013» et la basse tendancelle des tarfs applqués. A ttre ndcatf, les prx de l ADSL ont enregstré une basse de 40% en deux ans seulement. Cette révoluton numérque marocane nous nterpelle à double ttre : Serat-elle généralsée dans le sens où l adopton et l usage de l Internet seraent-ls accessbles pour tous les marocans sans ségrégatons économque, socale ou spatale? Ou au contrare, cacherat-elle une fracture numérque? Pluseurs travaux scentfques ont répondu à ces questons en Europe ou aux États-Uns. Nous tenterons de lever l ambguïté sur ces nterrogatons à travers une étude emprque que nous avons menée auprès de 1030 ndvdus résdants à Casablanca et à Rabat. Un modèle d économétre qualtatve permettra d estmer les détermnants de l ntensté de l usage de l Internet. Pour ce fare, nous effectuons une régresson dans laquelle on tente d'estmer la probablté de la fréquence de l usage de l Internet selon les caractérstques propres des ndvdus. Sans prétendre à l'exhaustvté, nous cherchons par là à détermner un profl type d nternautes «régulers», «occasonnels» ou «exceptonnels». Le cadre théorque retenu est celu de l économe de l Internet. Dans un premer pont nous exposons une brève revue de la lttérature servant d appu au test sur l adopton et l usage des TIC en Europe et aux Etats-Uns. Nous présentons l enquête et les prncpaux résultats à plat dans le deuxème pont. La trosème parte est consacrée à la présentaton du modèle économétrque retenu, à savor le modèle Probt ordonné. Nous exposons ensute les varables explcatves du modèle. Les hypothèses à tester économétrquement sont ensute formulées. Les résultats d'estmaton sont présentés et commentés dans le derner pont. ISSN : Vol. 2 No. 2, Feb

3 L usage de l Internet au Maroc : Essa de mesure de la fracture numérque de second degré 2 REVUE DE LA LITTERATURE THEORIQUE ET EMPIRIQUE SUR LES FRACTURES NUMERIQUES 2.1 FRACTURE NUMÉRIQUE La noton de fracture ou fossé numérque the dgtal dvde a connu pluseurs développements dans des dscplnes dverses et varées. Sa défnton reste floue et son champ d applcaton devent de plus en plus large [50]. Intalement, cette noton désgnat l écart exstant entre les nfo-rches (nformaton have) et les nfo-pauvres (nformaton have-nots) en termes d accessblté à l nformaton va les Technologes de l Informaton et de la Communcaton (TIC). Cette perspectve techncste, qualfant la fracture de «premer degré 1», place l équpement technologque au centre de l analyse et présuppose l accès aux TIC comme une condton nécessare à la rchesse quel que sot le mleu économque, nsttutonnel et culturel où elles se dffusent [34]. La fracture numérque se lmtat ans à ses débuts aux négaltés d accès aux TIC, entendues au sens large, dans les pays de l OCDE. Les conséquences avérées de ces négaltés sur le développement socoéconomque des pays ont étendu le débat au nveau mondal, ncluant ans un paramètre nouveau aux négaltés nternatonales. La défnton de la fracture numérque a évolué au fl du temps. Désormas, elle ne se lmte pas à une quelconque forme d excluson technque aux nfrastructures TIC mas à l usage qu en est fat. L dée est que l accès aux TIC, et plus spécfquement à Internet, n mplque pas systématquement son usage et son «bon» usage générant ans une maxmsaton de l utlté assocée. La logque de cette approche résde dans le fat que la réducton des négaltés numérques ne se lmtent pas à l augmentaton du nombre de connectés. Valenduc et Brotcorn [9] avancent que «le smple décompte des connexons et du nombre d utlsateurs ne nous apprend que peu de choses sur la manère dont ces outls créent des négaltés». Baker [4] propose une défnton de la fracture numérque sous deux aspects dfférents selon que l on se stue du côté de l offre ou de la demande. Selon lu, the dgtal dvde can be conceptualzed from a user standpont as a suboptmal condton of: access to technologes (the ntal conceptualzaton of the dgtal dvde), orented to hardware, networkng and access to advanced IT/Telecom servces; content avalable, that s, what servces and nformaton can be accessed; and, Utlty/awareness whch relates to the actual value as well as the perceved value or awareness of the user/ctzen/busness of the use of ICTs and assocated servces». Dans le même ordre d dée, l OCDE [32] défnt la fracture numérque comme «l'écart qu exste entre les personnes, les ménages, les entreprses et les régons géographques à dvers nveaux socoéconomques pour ce qu est de leur possblté d'avor accès aux TIC et de leur utlsaton d'internet». Cette défnton ntrodut une fracture lée aux usages dans la fracture de «l accès». Elle est qualfée de fracture «de second ordre 2» ([13], [17], [18], [23], [37], [44], [48], etc.) en catégorsant les utlsateurs en foncton de leurs compétences numérques. C est KLING [23] qu propose en 1998 cette double accepton de la fracture numérque en dstnguant entre () the techncal access : l accès aux nfrastructures télécoms et nformatques et () the socal access qu renvoe à une dmenson ntellectuelle et socale nécessare pour une l explotaton effcace des TIC. Dans ce même regstre, certans auteurs dstnguent entre tros nveaux de compétences numérques permettant d utlser effcacement les TIC ([9], [10], [44], [45], [46]) : «les compétences nstrumentales», «nformatonnelles» et «stratégques» 3. La mesure de la fracture numérque a suscté un fosonnement de travaux théorques et emprques depus le développement de ce concept. Pluseurs ndcateurs sont proposés dans la lttérature ([1], [17], [18], [24], [29], [30], etc.) et par pluseurs organsatons nternatonales telles que l OCDE, l UIT, l ONU, etc. Idem pour les facteurs détermnant la fracture numérque. Des enquêtes ont été admnstrées en Europe, aux Etats-Uns et même en Afrque sub-saharenne auprès des 1 Frst order dgtal dvde. 2 Second order dgtal dvde. 3 BROTCORNE et al. [9] les défnssent comme sut : les compétences nstrumentales font référence à un savor-fare technque de base nécessare à la manpulaton de l ordnateur et des logcels ; Les compétences nformatonnelles ou structurelles font référence à l apttude d un ndvdu à chercher, sélectonner, comprendre, évaluer et trater les nformatons recuelles sur le Web ; Les compétences stratégques concernent l apttude d un ndvdu à utlser l nformaton de manère proactve, à lu donner du sens dans son propre cadre de ve et à prendre des décsons en vue d agr sur son envronnement personnel et professonnel. ISSN : Vol. 2 No. 2, Feb

4 Samra Oukarf ménages afn de comprendre et corrger les facteurs à l orgne du fossé numérque. Ces études sont unanmes sur le fat que la fracture numérque est explquée par des facteurs socoéconomques notamment par le nveau du revenu, le nveau d études, l âge, la catégore socoprofessonnelle, le nombre d enfants et le leu de résdence. Dans la secton suvante, nous présentons un survey non exhaustf des études menées sur le sujet. 2.2 LES DETERMINANTS EMPIRIQUES DE L ADOPTION ET DE L USAGE DE L INTERNET Nous présentons dans cette secton les résultats d études emprques menées en Europe, aux Etats-Uns et en Afrque sur les facteurs explquant la demande et l usage d Internet par les ménages et les ndvdus. Nous constatons beaucoup de convergences quant à leurs résultats. En effet, tous les travaux s accordent sur l mpact des varables socoéconomques sur l accès et l usage de l Internet, notamment la catégore socoprofessonnelle, l âge, les nveaux d études, le revenu et la localsaton. LE GUEL et al. [24] ont présenté les résultats de modèles économétrques des chox d adopton d Internet et d achat en lgne des ménages bretons sur la base d une enquête menée en 2002 auprès d un échantllon représentatf de 2000 ndvdus. Les résultats économétrques d un modèle Probt explquant l adopton de l Internet font ressortr l exstence d une fracture numérque de premer degré tenant à des facteurs socoéconomques et géographques. Plus précsément, les varables âge, nveau d études, catégore socoprofessonnelle et style de ve 4 nfluencent fortement la probablté d avor une connexon Internet à domcle. Ans, la tranche d âge des mons de 20 ans joue postvement sur la probablté d adopter Internet. De même, le fat d'appartenr à la catégore professonnelle des cadres et professons ntermédares supéreures nfluence postvement la probablté d'adopter Internet à domcle. Quant au nveau d études, le modèle démontre que la probablté d adopter Internet est d autant plus forte que le nveau d études d un membre du ménage est élevé. Par alleurs, les estmatons ressortent les varables qu nfluencent négatvement le chox d avor une connexon à domcle, à savor les ménages de plus de 65 ans, ou dont le nveau d'études est nféreur au bac. En ce qu concerne l'mpact de la localsaton géographque du ménage, les auteurs mettent en évdence que le fat d'habter dans une zone urbane nflue postvement sur la probablté de s'abonner à Internet. Une autre étude effectuée au Luxembourg par Lethas et al. [25] sur l adopton et l usage de l Internet par les ménages luxembourgeos fat ressortr pluseurs smltudes avec l étude bretonne dans la mesure où elle met en évdence l exstence d une fracture numérque explquée par les caractérstques socoéconomques des ndvdus. En effet, Les estmatons économétrques avancent que l adopton et l usage d Internet au Luxembourg est dfférent selon les tranches d âge, les catégores socoprofessonnelles, les nveaux de revenu et d études au même ttre qu en Bretagne. La plupart des facteurs ayant un effet postf sur la probablté d avor Internet à la mason, comparatvement au fat de ne pas avor de connexon Internet à domcle, ont un effet sur ce rapport de probablté au Grand-duché. Des études plus récentes sur le sujet ont été menées en Afrque. Dagne et al. [12] ont essayé de modélser les détermnants de l'adopton de l'internet dans 17 pays d Afrque sub-saharenne sur la base d enquêtes ménages et ndvdus. Il ressort que plus les nveaux de revenu et d éducaton des ndvdus sont élevés, plus la probablté d être connectés et «dgtalement rche» est élevée. De même, Un ndvdu appartenant à un ménage de grande talle vot sa chance d être rche dgtalement élevée. En revanche, les auteurs ont pu constater pluseurs facteurs frens, en l occurrence la résdence en monde rural ou en zone pérurbane, le nveau d éducaton prmare, le manque d actvté ou une actvté à temps partel, le fat d être femme et la vellesse renforcent la pauvreté et l excluson numérques. Au Maroc, l n exste pas d études scentfques sur l adopton et l usage des TIC et sur l ampleur de la fracture numérque. Des résultats descrptfs sont donnés tous les ans par l Agence Natonale de Réglementaton des Télécommuncatons (l ANRT). La dernère étude de 2011 a été effectuée sur la base d une enquête menée auprès de 1240 ménages marocans réparts sur tout le terrtore natonal. Notre étude est orgnale à plus d un ttre. D une part, elle s ntéresse à modélser économétrquement l ntensté de l usage de l Internet en vue de détermner un profl type d ndvdus subssant la fracture numérque, d autre part, nous avons conçu et admnstré un questonnare auprès de 1030 ndvdus habtants les deux plus grandes vlles du Royaume : 4 Les auteurs cherchent à connaître l nfluence de varables comme la possesson de lecteur DVD, de téléphone portable sur la probablté d adopter Internet à domcle. Les résultats du modèle montre qu l exste complémentartés assez fortes entre l'adopton d'internet et la possesson de nombreux équpements de haute technologe comme un apparel photo numérque, un lecteur DVD, un téléphone portable ou un ordnateur de poche. ISSN : Vol. 2 No. 2, Feb

5 L usage de l Internet au Maroc : Essa de mesure de la fracture numérque de second degré Rabat et Casablanca. Le chox de ces grandes métropoles se justfe par l mportant taux de pénétraton des TIC chez les ménages. Il nous a paru opportun de travaller sur ces vlles où normalement l ne dot pas y avor de fracture numérque, du mons celle de premer degré, afn de pouvor détecter les négaltés dans les usages de l Internet. Nous cherchons par là à détermner, au-delà de l accès à Internet, un profl d ndvdus à l orgne de la fracture numérque de second degré. 3 LES DONNEES DE L ENQUETE : METHODOLOGIE ET RÉSULTATS A PLAT Notre étude se dstngue par l examen des décsons d adopton et d usage de l Internet. Nous avons procédé par questonnement drect auprès de 1030 ndvdus localsés dans le grand Casablanca et à Rabat afn d avor une large gamme de comportement. Le chox de ces vlles se justfe par l mportance de leur populaton et par l mportant taux de pénétraton des TIC dans les ménages ; Casablanca et Rabat étant respectvement les captales économque et admnstratve et du Maroc. Les matéraux recuells sont des réponses subjectves prenant la forme d nformatons qualtatves. Nous avons commencé par répertorer une populaton mère suffsamment représentatve. La pérode de l enquête s est déroulée entre novembre 2011 et ma Il est mportant de précser que la structure même du questonnare nous a perms de vérfer la qualté et la cohérence des réponses recuelles. En effet, les questons qu sont au cœur de notre problématque ont été posées à pluseurs reprses dans le questonnare et selon des formulatons dfférentes. Précsons que l élaboraton du questonnare s est basée sur une large revue de la lttérature théorque et emprque. Il présente tros blocs d nformatons de nature qualtatve : Accès et Usage de l Internet ; E-Achat et les varables socoéconomques des répondants. Les premers résultats à plat font ressortr que 90 % des répondants déclarent avor accès à Internet sot à leur domcle sot à leur leu de traval. Ce taux dot être relatvsé et prs avec beaucoup de précauton car la démocratsaton de l Internet 3G assure normalement un accès Internet à toute personne possédant un téléphone portable. Intutvement, on pourra dre que la large dffuson de l Internet a perms de résorber la fracture numérque de premer degré. En revanche, l accès à Internet n engage pas automatquement son usage effectf et encore mons son usage effcace. WARSCHAUER [48] affrme que la queston clé devent alors non plus l accès négal aux ordnateurs mas ben les manères négales dont les ordnateurs sont utlsées. Le tr à plat des résultats de notre enquête montre que, parm les connectés à Internet, 80% sont des nternautes assdus se connectant tous les jours contre 20% dont la fréquence de connexon est «moyenne» ou «rare». Le graphque 1 c-dessous retrace les proportons des dfférents usages que font les ndvdus de l Internet. Nous avons classé ces usages en 6 grandes catégores : la communcaton nterpersonnelle ; la recherche d nformaton ; les usages en relaton avec l actvté professonnelle ; le commerce électronque ; le Webmasterng ; les dvertssements ; Les usages admnstratfs. Nous constatons, sans grande surprse, que les prncpaux usages concernent les actvtés de communcaton nterpersonnelles à savor le malng (79%) et les réseaux socaux (78%) et la recherche d nformaton (77%). Par contre, 10% seulement des nternautes déclarent avor un ste personnel ou un blog en lgne. De même, très peu d nternautes déclarent fare des démarches admnstratves en lgne (16%) ou consultent des produts ou servces sur des stes marchands (18%). Le E-achat n est pas encore entré dans la culture locale. En effet, 29% seulement des répondants attestent avor déjà effectué des achats de produts ou servces sur Internet. Fg. 1. L usage de l nternet par les nternautes marocans ISSN : Vol. 2 No. 2, Feb

6 Samra Oukarf Par alleurs, le graphque 2 c-dessous llustrent les prncpaux facteurs frens à l utlsaton d Internet tels qu ls sont perçus par les marocans. Nos statstques montrent que 72 % des ndvdus nterrogés déclarent que le prncpal fren de l usage de l nternet tent aux rsques lés à l utlsaton et à la protecton des données personnelles. Le non usage de l nternet par les ndvdus résulte prncpalement du manque de confance et du sentment d nsécurté numérque lés au pratage des données ou à la sécurté des paements. Rasons relgeuses Internet manque de contenu Internet n'est pas utle pour la ve quotdenne Internet revent trop cher Internet est trop complqué à utlser Les SAV et l'assstance ne sont pas suffsant La qualté du servce n'est pas suffsante Les données personnelles ne sont pas 4% 5% 5% 7% 8% 19% 47% 72% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% Fg. 2. Les prncpaux frens de l adopton et de l usage d nternet 4 PRESENTATION DU MODELE ÉCONOMÉTRIQUE, DES VARIABLES EXPLICATIVES ET DES HYPOTHESES A TESTER 4.1 SPECIFICATION DU MODELE PROBIT ORDONNE Les données que nous avons collectées de notre enquête sont de nature qualtatve. Notre varable dépendante «fréquence de connexon à Internet» prend tros modaltés ordonnées : 1 : s l ndvdu se connecte à Internet tous les jours ; 2 : s l ndvdu se connecte une à deux fos par semane ; 3 : s l ndvdu se connecte plus rarement. Une modélsaton d économétre qualtatve s mpose, plus précsément, les modèles à varable qualtatve multnomale. Nous avons opté pour un modèle Probt ordonné car notre varable endogène est qualtatve prenant pluseurs modaltés pour lesquelles l y a un ordre naturel. Ces modèles multnomaux ordonnés sont utlsés lorsque les valeurs prses par la varable multnomale correspondent à des ntervalles dans lesquels va se trouver une seule varable latente nobservable contnue. Notre modèle multnomal ordonné va s écrre sous la forme suvante : y y * 1 s c1 * 2 s c1 y * 3 s y c 3 c 2 1,2,3 (1) Où cj sont des bornes nconnues à estmer défnssant la frontère des ntervalles. La varable latente * y est défne par ' K varables exogènes observables et * y x, 1,..., N k ' 1 k où x,..., x x désgne un vecteur de K... R désgne un vecteur de K paramètres nconnus à estmer. Les 1 perturbatons représentent les facteurs pouvant nfluencer la fréquence de l usage de l Internet mas non captés par le ISSN : Vol. 2 No. 2, Feb

7 L usage de l Internet au Maroc : Essa de mesure de la fracture numérque de second degré 2 modèle. Ces perturbatons sont supposées être dentquement et ndépendamment dstrbuées :.. d. 0,. une lo de foncton de répartton F. où sut Pour notre modèle Probt ordonné, la foncton de répartton F(.) correspond à la lo normale centrée rédute. Etant donné la spécfcaton retenue plus haut (1), la probablté assocée à l évènement =, = 1,2,3 est défne par : ( = ) = ' L'estmaton des composantes du vecteur des paramètres s'effectue par la méthode du maxmum de vrasemblance. La foncton de vrasemblance L(.) s écrt : (,,,,, ) = ( = ) (,,,,, ) = 4.2 LES VARIABLES EXPLICATIVES CARACTÉRISANT LES INDIVIDUS Nous formulons une hypothèse de traval, dans la contnuté de nos prédécesseurs, que l adopton et l usage de l Internet dépendent des condtons socoéconomques des ndvdus. Nous optons pour une modélsaton économétrque sur la base des varables qualtatves recuelles sute à notre enquête. La varable dépendante est l usage que font les ndvdus de l Internet. Les varables explcatves sont les varables ayant trat aux caractérstques socoéconomques des répondants. Nous présentons c-dessous les effets attendus de ces varables explcatves ntervenant dans le modèle. La lttérature s accorde sur le fat que les varables socoéconomques jouent un mpact mportant sur l accès et l usage de l Internet. Pluseurs travaux emprques réalsés aux Etats-Uns, en Europe et même en Afrque s accordent sur le fat que l accès et l usage des TIC et spécfquement à Internet est corrélé aux facteurs socoéconomques des ménages, en l occurrence le revenu, la catégore socoprofessonnelle, le nveau d études, l âge, la composton du ménage, le genre, le leu de résdence, etc. ([5], [12], [24], [25], [32], [38], [39], etc). Le revenu est un détermnant essentel de l accès et de l usage de l Internet. Plus le revenu est élevé, plus la probablté d accès et d usage Internet est forte. Pour notre part, nous avons exclut la varable revenu car nous avons enregstré un taux de non réponse très mportant. Nous substtuons cette varable par la catégore socoprofessonnelle (CSP) car nous consdérons que le nveau de revenu est fortement corrélé à la CSP. Nous pouvons escompter que le fat d exercer des professons ntellectuelles ou ntermédares exgeant certanes habletés et compétences cogntves pourrat avor un mpact postf sur la fréquence de l usage d Internet. En revanche, les professons à caractère manuel devraent normalement exercer un mpact postf sur la probablté d un usage moyen ou rare d Internet. De même, le nveau d études devrat nfluencer postvement la probablté d avor un usage fréquent d Internet. Beaucoup d études ont assocé un haut nveau d nstructon à un taux plus élevé d utlsaton de l Internet ([14], [39], [49]). En effet, l est probable que les plus dplômés, qu ont exploté durant leur scolarté les avantages offerts par cette technologes, soent plus portés sur les TIC que les mons dplômés. Par alleurs, le nombre d enfants devrat exercer un effet postf sur la probablté d un usage réguler d Internet. Des études emprques ont révélé que les ménages ayant des enfants dsposent de plus d équpement en TIC que les ménages qu sont composés unquement d adultes ; des écarts analogues exstent auss sur les nveaux d accès à l Internet ([7], [12], [24], [25], etc.). Dans le même ordre d dée, SINGH [39] a établ que la présence d enfants âgés de mons de 18 ans dans le ménage augmente la probablté qu un ménage accède à Internet. En revanche, l âge devrat exercer une nfluence négatve. Nous pouvons proposer que les ancennes génératons caractérsées par un taux d analphabétsme mportant ne sachent pas manpuler l outl nformatque et/ou ne soent pas sensblsés aux atouts que peuvent présenter les TIC dans l organsaton de leur ve quotdenne. L utlsaton de l nternet ISSN : Vol. 2 No. 2, Feb

8 Samra Oukarf suppose, en effet, au préalable un nveau mnmum d nstructon et un savor fare mnmum de manpulaton de l outl nformatque nécessare pour tout accès à l nternet. La varable sexe présente un effet ambgu. Des études sur données afrcanes ont révélé que le fat d être femme renforce l excluson et l extrême pauvreté numérques ([12]). L OCDE avat constaté qu un nombre proportonnellement plus élevé d hommes que de femmes utlsent Internet dans la plupart des pays. Nous pouvons ans supposer qu être femme pourrat avor un mpact négatf sur la probablté d un usage réguler d Internet. Or, de nouvelles statstques révèlent que ces négaltés d usage d Internet selon le genre tendent à s atténuer dans le temps ([20]). La localsaton géographque est une varable mportante dans notre modèle. Des travaux emprques ont démontré que la localsaton des ménages est détermnante dans l adopton et l usage de l Internet ([5], [12], [16], [24], [30], [49]). Montagner et al. [30] ont avancé que la densté en équpement et en connexon Internet est plus élevée en mleu urban qu en zone rurale. De même, DIAGNE et al. [12] ont justfé du fat que la résdence en mleu pérurban et zone rurale renforce l excluson et l extrême pauvreté numérques ; autrement dt le fat de résder dans ces zones augmente la probablté de non accès et de non utlsaton des TIC. SINGH [29] a constaté que les ménages stués à l extéreur des 15 plus grandes Régons Métropoltanes de Recensement (RMR) du Canada étaent mons susceptbles d utlser Internet. De même, McKEOWN et al. [27] ont révélé sur données canadennes que l emplacement est le deuxème facteur par ordre d mportance qu nflue sur l utlsaton de l Internet. Ils ont découvert que la probablté que les ctadns utlsent Internet état 1,48 fos plus forte que les habtants des pettes vlles et des régons rurales. Pour notre part, comme nous avons chos de concentrer notre étude sur les deux plus grandes vlles du royaume, à savor Casablanca et Rabat, la varable localsaton dstnguera entre les ménages résdants dans des quarters «populares», «moyens» ou «rches». Notre hypothèse sera alors la suvante : l usage de l Internet dépendra du quarter d habtaton des ménages. Ans, nous pouvons escompter que l ntensté de l usage d Internet devrat être plus grande lorsque l ndvdu résde dans les quarters rches. 5 RESULTATS DU MODÈLE Le tableau c-dessous présente les résultats du modèle Probt ordonné estmé. Rappelons que la varable endogène «fréquence de l usage de l Internet» est une varable qualtatve prenant tros modaltés ordonnées : 1. Utlsaton ntensve d Internet (1 à 2 fos par jour) ; 2. Utlsaton peu fréquente d Internet (1 à 2 fos par semane) ; 3. Utlsaton rare d Internet (mons d une fos par semane). Il n'exste pas de forte corrélaton entre les varables exogènes du modèle pouvant fausser les résultats et amener à trouver non sgnfcatves des varables trop proches. En gros, les résultats du modèle sont conformes à la lttérature et aux prédctons que l on avat formulées. Nous constatons que la probablté d un usage ntensf de l Internet augmente avec la possesson d une connexon Internet à domcle ou au traval. Dt autrement, avor une connexon Internet à la mason ou au traval augmente sgnfcatvement la probablté d un usage ntensf d Internet. En revanche, l accès à Internet dmnue sgnfcatvement la probablté d un usage peu fréquent ou rare de cette technologe. Dès lors, l accès à Internet favorse l ntensté de son usage. Nous pouvons explquer ce résultat par les effets d apprentssage et d expérence. En effet, avor un accès à Internet peut permettre aux ndvdus d acquérr une dextérté qu les amènera à en multpler les usages. Moe et Fader [28] ont constaté, lors d une étude sur le E-achat que ce sont les nternautes les plus expérmentés qu sont amenés à pratquer des achats en lgne. La catégore socoprofessonnelle a mpact très sgnfcatf sur l ntensté de l usage de l Internet. Nous constatons que cette probablté est d autant plus forte chez les étudants, les employés cadres, les professons lbérales et chef d entreprses, les employés non cadres et les retratés par rapport aux ouvrers ou aux sans professon. De même, le fat d appartenr à ces catégores socoprofessonnelles rédut la probablté d un usage peu fréquent ou rare d Internet. Le nveau d études nfluence postvement et sgnfcatvement la probablté d un usage quotden d Internet. En effet, le modèle révèle que plus le nveau d études est mportant (de Bac+3 et plus), plus cette probablté est forte. Ans, un plus haut nveau d études se tradut par un taux d usage plus mportant. De même, un nveau d études supéreur à bac + 2 dmnue la probablté d un usage fable ou rare d Internet. Cela lasse entendre qu un nveau d nstructon mportant permet d avor un bagage théorque ou technque favorsant l usage ntensf d nternet. De même, un nveau d nstructon fable ne permet pas d avor les connassances et compétences cogntves nécessares pour un usage réguler de l Internet ([10]). Par alleurs, la localsaton géographque de l ndvdu est un paramètre mportant. Le modèle révèle que la fracture numérque de second degré est ntmement lée à la fracture géographque. En effet, la propenson à utlser fréquemment Internet est d autant plus forte que la personne habte dans un quarter rche par rapport aux habtants des quarters pauvres. Par contre, le fat d habter dans un quarter rche dmnue la probablté d un usage peu fréquent ou rare d Internet. Un ndvdu est donc, ceters parbus, mons amené à avor un usage ntensf et réguler d Internet lorsqu l habte dans les quarters populares. Ce résultat peut être lé à une offre mons mportante en termes d nfrastructure de réseaux dans ces ISSN : Vol. 2 No. 2, Feb

9 L usage de l Internet au Maroc : Essa de mesure de la fracture numérque de second degré quarters. Il est en effet possble de supposer que l habtat dans les quarters pérphérques renvoe à un mondre équpement pusque c est dans ces zones que l équpement en nfrastructure est le plus couteux. Nous pouvons également commenter ce résultat sous l angle de la demande par un beson en TIC mons mportant étant donné les condtons de ve et matérelles de cette frange de la populaton. A cet égard, SELWYN [35] consdère que l usage des TIC dépend de l ntérêt ou de l utlté à utlser les TIC pour en trer un certan bénéfce. L âge du répondant nfluence négatvement et sgnfcatvement la probablté d un usage fréquent d Internet. Cec est d autant plus prononcé chez les personnes ayant 40 ans et plus en comparason avec les plus jeunes. En revanche, cette tranche d âge semble affecter postvement la probablté d un usage fable ou rare d Internet. Ce résultat rejont bon nombre d études emprques qu se sont penchées sur l adopton de l Internet à domcle. Le Guel et al. [24] ont constaté en effet que l âge du chef de ménage joue négatvement sur la probablté d adopter une connexon Internet à domcle. Les populatons jeunes sont plus utlsatrces d nternet que les populatons plus âgées. Cet effet d âge peut s explquer par un effet génératonnel : les génératons les plus jeunes ont acqus la matrse de l usage d nternet. BONFADELLI [8] explque dans ce sens que l accès à nternet suppose un mnmum de connassances que les jeunes ont acquses plus faclement. Même constat pour le nombre d enfants à charge. Les ndvdus ayant 3 enfants et plus ont mons de chance d utlser Internet au quotden. Ans, plus les enfants sont présents dans le ménage, plus les ndvdus rédusent la fréquence de l usage d Internet. Cec est d autant plus prononcé chez les ménages ayant 5 enfants et plus. Cette relaton négatve entre l ntensté de l usage d Internet et le nombre d enfants peut être due à deux explcatons dfférentes : d une part, une famlle de talle mportante mplque naturellement plus de relatons nterpersonnelles entre les membres du ménage et donc mons de temps passé sur Internet, du mons pour les connexons à domcle ; d autre part, la présence de pluseurs enfants dans un ménage entrane une augmentaton du nombre d utlsateurs potentels d Internet et, en conséquence, une réducton du temps passé sur Internet. De plus, ce sont les enfants qu ont un usage ntensf d Internet notamment pour des usages de réseaux socaux ou de peer-to-peer. La stuaton matrmonale et le genre du répondant n ont pas présenté d effet sgnfcatf. Ce résultat nous semble mportant car nous pouvons en conclure l nexstence d une fracture numérque entre les hommes et les femmes. Ce résultat révèle que les femmes ne se dstnguent pas sgnfcatvement des hommes quant à la fréquence de l usage de l Internet. Le même résultat a été avancé par pluseurs travaux, en l occurrence par les enquêtes réalsées par LE GUEL et al. [24] sur données françases et LETHIAIS et al. [25] sur données luxembourgeoses. En revanche, une étude de grande envergure menée en Afrque Sub-saharenne par DIAGNE et al. [12] met en évdence l exstence d une fracture entre les hommes et les femmes. En somme, nous pouvons ans avancer que ce sont les personnes les plus dplômées, exerçant une actvté ntellectuelle et habtant dans les quarters rches qu présentent une forte probablté d un usage ntensf d Internet. Nos estmatons mettent ans en évdence l exstence d une fracture numérque de second degré lée aux usages dans notre pays s l on tent compte du fat que la fracture de premer degré semble atténuer par la démocratsaton de l Internet trosème génératon. Cette fracture numérque semble lée à des facteurs socoéconomques, ntellectuels et géographques. Ce résultat n est pas très réjoussant car malgré tous les efforts consents, nous constatons que la dffuson d Internet à un plus grand nombre d ndvdus ne se tradut pas nécessarement par une réducton de la fracture numérque et des négaltés entre les ndvdus. La lutte contre la fracture numérque de premer degré est certes une condton sne qua non mas nsuffsante pour rédure les négaltés ssues de la dffuson des TIC dans la socété. DIJK [44] estme que la fracture numérque de second degré est justement due à un problème plus complexe que l accès à savor la répartton négale des compétences dans la socété. Il consdère que les facteurs ntervenant dans l appropraton des technologes numérques sont les ressources en temps, les ressources socales et les ressources culturelles qu sont dstrbuées de manère négale dans la populaton. Dès lors, le fat de se retrouver en marge des crcuts socaux, tant éducatfs que professonnels, se révèle être un facteur d excluson numérque consdérable. ISSN : Vol. 2 No. 2, Feb

10 Samra Oukarf Tableau 1. Résultats du modèle économétrque Varable dépendante: Fréquence de la connexon à Internet Varables explcatves Tous les jours 1à 2 fos/semane Rarement Avor une connexon Internet à domcle ou au traval.512*** (.0665) -.196***(.020) -.315***(.066) CSP Etudant.264*** (.038) -.177*** (.026) -.086*** (.016) Employé Cadre.227*** (.027) -.160*** (.020) -.067*** (.011) Employé Non cadre.176*** (.024) -.127*** (.019) -.048*** (.008) Ouvrer n.s. n.s. n.s. Professon lbérale/ Chef d entreprse.213*** (.027) -.150***(.021) -.062*** (.0107) Retraté.114*** (.045) -.082*** (.035) -.031*** (.010) Sans Professon Réf. Réf. Réf. Nveau d études Collège n.s. n.s. n.s. Bac.136*** (.057) -.099*** (.045) -.036*** (.012) Bac + 1 et 2 n.s. n.s. n.s. Bac+3 et 4.185* (.115) -.123* (.075) n.s. Bac+5 et plus.212*** (.080) -.146*** (.055) -.064*** (.026) Analphabète Réf. Réf. Réf. Quarter d habtaton Rche.077*** (.030) -.053*** (.021) -.024*** (.009) Moyen n.s. n.s. n.s. Pauvre Réf. Réf. Réf. Age ans n.s. n.s. n.s ans -.182*** (.075).107*** (.039).075** (.037) 60 ans et plus -.370*** (.159).172*** (.040).197* (.122) ans Réf. Réf. Réf. Nombre d enfants 1 et 2 enfants n.s. n.s. n.s. 3 et 4 enfants -.096***(.047).062*** (.029).034** (.018) 5 enfants en plus -.263*** (.084).141*** (.035).122*** (.051) Sans enfants Réf. Réf. Réf. Stuaton famlale Maré n.s. n.s. n.s. Veuf ou dvorcé n.s. n.s. n.s. Célbatare Réf. Réf. Réf. Sexe Femme n.s. n.s. n.s. Homme Réf. Réf. Réf. n.s. : non sgnfcatf Réf. : catégore de référence ***: Sgnfcatf au seul de 1% **: sgnfcatf au seul de 5% *: sgnfcatf au seul de 10% ISSN : Vol. 2 No. 2, Feb

11 L usage de l Internet au Maroc : Essa de mesure de la fracture numérque de second degré 6 CONCLUSION Nous avons essayé dans ce paper de justfer l exstence dans notre pays d une fracture numérque de deuxème de degré. Nous avons chos de questonner les ndvdus vvant dans les grandes métropoles marocanes où beaucoup d efforts ont été consents pour résorber la fracture numérque de premer degré en termes d accessblté à Internet. Nous avons pu récolter 1030 réponses subjectves à un questonnare sur les comportements ndvduels d adopton et d usage de l Internet. L estmaton d un modèle multnomal Probt ordonné explquant la fréquence de l usage d Internet par une sére de varables explcatves portant sur les facteurs socoéconomques des ndvdus a perms de dégager des résultats ntéressants. Nous avons, en effet, constaté que la probablté d un usage ntensf d Internet est postve pour les tranches d âges jeunes, parm les dplômés de l ensegnement supéreur exerçant des actvtés ntellectuelles ou ntermédares et habtant dans les quarters rches. Elle est sgnfcatvement nféreure chez les personnes âgées de 40 ans et plus, ayant un nveau d nstructon fable, chez les travalleurs manuels ou les chômeurs appartenant à des famlles nombreuses, et résdants dans les quarters pauvres ou moyens. Nos résultats nous amènent à dre que l usage de l Internet dans les grandes métropoles est nfluencé par le statut socoéconomque et les condtons de ve des ndvdus. La fracture numérque de second degré est omnprésente. Ces résultats suffsent à relatvser l'effcacté des poltques vsant à assurer une large couverture du pays par les TIC censées favorser «l émergence de la socété du savor et contrbuer actvement au développement human, à l améloraton de la cohéson socale et à la crossance de l économe natonale» (Maroc numérque 2013). En d autres termes, s nous partons du postulat selon lequel les technologes de l nformaton consttuent un enjeu majeur pour le Maroc en vue de créer de la valeur ajoutée et d amélorer le nveau de ve et le ben-être socal et le développement personnel des ctoyens, nos résultats mettent en exergue que ces stratéges ne permettent pas d'amorcer cette dynamque de constructon et de transformaton du Maroc en socété de l nformaton. De nombreuses études montrent qu en sus des varables socoéconomques, d autres facteurs nfluencent l engagement ou le non engagement des ndvdus dans l utlsaton des TIC. La réducton de la fracture numérque de second degré requert que les ndvdus possèdent les connassances et compétences cogntves nécessares à un usage effcace des TIC ([10]). En effet, S approprer vértablement les TIC et leur contenu est ben une dynamque complexe qu requert des ressources d ordre tant matérel que mental, socal et culturel ([9]). REFERENCES [1] Adamc L. A., Huberman B. A., The web s hdden order, Communcatons of the ACM, vol. 44, no. 9, pp , [2] Allegreza S., D Mara C.H., Utlsaton et utlsateurs de l Internet au Grand-duché de Luxembourg : à la recherche des facteurs détermnants, Rapport IC@RE, STATEC, [3] Attewell P., The frst and the second dgtal dvde, Socology of educaton, vol. 74, no. 3, pp , [4] Baker P., Polcy Brdges for the Dgtal Dvde: Assessng the Lanscape and Gaugng the Dmensons, Frst Monday: Peer Revewed Journal on the Internet, vol. 6, no.5-7, [5] Bell P., Reddy P., Rane L., Rural Areas and the Internet, Pew Internet and Amercan Lfe Project, [6] Ben Youssef A., Les quatre dmensons de la fracture numérque, Réseaux, vol. 22, no , pp , [7] Berret P., Dffuson et utlsaton des TIC en France et en Europe, Pars, Mnstère de la Culture et de la Communcaton, DEPS, coll. Culture chffres, [8] Bonfadell H., The Internet and the knowledge gaps. A theoretcal and emprcal nvestgaton, European Journal of Communcaton, vol. 17, no. 1, pp.65-84, [9] Brotcorne P., Valenduc G., Constructon des compétences numérques et réducton des négaltés : une exploraton de la fracture numérque du second degré, SPP Intégraton socale (POD Maatschappeljke ntegrate), [10] De Haan J., A Multfaceted Dynamc Model of The Dgtal Dvde, IT and Socety, vol. 1, no. 7, pp , [11] Dewan S., Rggns F.J., The dgtal dvde: current and future research drectons, Journal of the Assocaton for nformaton systems, vol. 6, no. 12, pp [12] Dagne A., Al Hadj Ly M. L adopton des technologes de l nformaton et de la communcaton par les ménages afrcans au sud du Sahara: analyse comparatve à partr de mcros données, Workng paper, [13] DMaggo P., Hargtta E., Celeste C., Shafer S., From Unequal Access to Dfferentated Use: A Lterature, Revew and Agenda for Research on Dgtal Inequalty, Socal Inequalty, Kathryn Neckerman (Eds), ISSN : Vol. 2 No. 2, Feb

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