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1 7/08/08 0:21 Page 1 ESSENTIEL santé MAGAZINE 01_COUV_PREVADIES_N6 BIMESTRIEL DES ADHÉRENTS DES MUTUELLES D HARMONIE MUTUELLES SANTÉ Maux de l hiver : s en protéger PRÉVENTION Réussir sa consultation SOCIÉTÉ Sept Nº 6 Personnes handicapées : les bienfaits du sport

2 SOMMAIRE 3 ACTUALITÉS 7 Être valorisé, non plus en tant que handicapé, mais en tant que sportif. SOCIÉTÉ 7 SANTÉ 13 MUTUELLE PERSONNES HANDICAPÉES: LES BIENFAITS DU SPORT Quel sport choisir? Et dans quelle structure? VIOLENCES CONJUGALES: S EN SORTIR Quelques solutions, étape par étape. BÉNÉVOLAT EN SANTÉ: POURQUOI PAS VOUS? Une façon simple et enrichissante de se consacrer aux autres. MAUX DE L HIVER: S EN PROTÉGER Quelques règles simples pour limiter leur propagation. BIEN VIVRE LA MÉNOPAUSE Un phénomène naturel mieux vécu s il est mieux compris. DÉPISTAGE NÉONATAL: POUR UNE PRISE EN CHARGE PRÉCOCE Diagnostiquer cinq maladies rares. MÉDECIN TRAITANT: RÉUSSIR SA CONSULTATION Quelques conseils pratiques pour une bonne relation avec son médecin. VOTRE MUTUELLE PAGES SPÉCIALES De la page 25 à la page 32, pages spéciales, actualité, conseils pratiques sur les services mis à votre disposition par votre mutuelle. Ce numéro comporte cinq encarts: Assemblées locales 2008 pour Côtes-d Armor et Finistère ; Participez à la Journée santé Prévadiès pour Ille-et-Vilaine ; Les rendez-vous des parents pour Normandie, Lorraine, Champagne-Ardenne, Morbihan ; Statuts et règlement mutualiste et Faits et chiffres 2007 pour Mnam. 10 Victimes et auteurs de violences doivent se faire aider. 22 La qualité du dialogue repose sur le patient et le médecin. De vous à nous Une question de santé? Un sujet de société ou une réaction à un article publié? La rédaction du magazine est attentive à toutes les suggestions qu elle reçoit. N hésitez pas à nous écrire et à nous communiquer vos souhaits. Par courriel : essentielsantemagazine@ harmonie-mutuelles.fr Par courrier: Essentiel Santé Magazine, Centre Espace Performance, Bât. G, Saint-Grégoire Cedex. Contact lecteurs : essentielsantemagazine@harmonie-mutuelles.fr Magazine bimestriel paraissant cinq fois par an, édité par Harmonie Mutuelles (union soumise aux dispositions du livre III du code de la mutualité). Siret : Centre Espace Performance, Bât. G, Saint-Grégoire Cedex. Tél. : Directeur de la publication: Guy Herry Directrice presse-rédactrice en chef: Anne-Marie Guimbretière Assistante de direction: Armelle Collouard Rédactrices en chef adjointes pages spéciales : Marie-France Lacour, Brigitte Imber Essentiel Santé Magazine est sous copyright Tirage : exemplaires Le numéro : 0,49 L abonnement : 2,45 Publication membre de l ANPCM, du SPS et de la FNPS Conception-réalisation : Paris Photo de couverture : R. Van Beek/Reporters-RÉa Impression: Presses de Bretagne, ZI Sud-Est, rue des Charmilles, Cesson-Sévigné Cedex N Commission paritaire: 0912 M ISSN : Dépôt légal : à parution.

3 ÉDITO ACTUALITÉ Une proximité essentielle Le développement du groupe Harmonie Mutuelles, aujourd hui numéro un de la complémentaire santé en France, s inscrit paradoxalement dans une volonté de défense de la proximité. Rassembler pour acquérir une dimension nationale, cela permet de se donner les moyens de maintenir et d étendre cette proximité avec nos adhérents. Comme en témoigne la fusion d Harmonie Mutualité qui mérite d être saluée. Les regroupements sont indispensables par le poids qu ils donnent aux acteurs. Ils sont rassurants par la dimension financière qu ils permettent d acquérir. De plus, ils favorisent une meilleure qualité en permettant le développement de nouveaux services, à l exemple du conventionnement et de Priorité Santé Mutualiste. Les mutuelles d Harmonies Mutuelles expriment aujourd hui le souhait que leurs adhérents soient à leurs côtés, face aux évolutions à venir, pour défendre un système de santé dans lequel la solidarité malade/bien portant reste préservée. Un système de santé associant la Mutualité aux côtés de l assurance maladie et des professionnels de santé à toutes les décisions essentielles, touchant à la qualité, à l accès, et au coût des soins. Il s agit pour les mutuelles de conseiller, d aider et d accompagner tous les adhérents, toujours mieux et toujours plus, en défendant l accès aux soins des plus démunis. Grâce à la qualité des garanties complémentaires santé mais aussi grâce aux services de soins et d accompagnement, y compris la prévention, présents sur tout le territoire. Guy Herry Président d Harmonie Mutuelles Le 16 juillet 2008 La santé toujours en débat C est cet automne que devraient être mieux connues les réformes annoncées par le gouvernement, aujourd hui en pleine consultation de l ensemble des acteurs. Les réformes annoncées (voir Essentiel Santé Magazine, juin 2008, page 3) vont devoir être clarifiées avant d être mises en place. Très probablement courant Passée la phase des grandes orientations, le gouvernement est entré dans celle de la consultation des acteurs, au premier rang desquels se trouve la Mutualité, appelée une nouvelle fois à s exprimer. Les enjeux La qualité des soins et l égalité d accès aux soins pour tous sont au cœur des enjeux de la réforme d un système de santé dans lequel l assurance maladie est en difficulté depuis de nombreuses années. Sans qu aucun plan n ait jamais réussi à la sauver d un déficit permanent, que l Union des caisses d assurance maladie voudrait ramener de 4,1 milliards cette année à 2,8 milliards en C est donc tout naturellement que l essentiel des débats porte aujourd hui sur la réorganisation des soins et le financement de la santé : qui doit payer? Et quoi? Il s agit de déterminer ce qu il est justifié de faire payer à la collectivité au titre de la solidarité, et ce qui doit relever de la responsabilité de chacun d entre nous. Soit directement, soit par le biais d une couverture complémentaire. La position de la Mutualité Face au bilan des réformes précédentes, jugé décevant, la Mutualité Française a fait des propositions pour améliorer concrètement l accès à la santé. En défendant notamment une meilleure coordination des soins et un partenariat entre l assurance maladie obligatoire et les organismes gestionnaires de la complémentaire santé. A.-M. Guimbretière Les mutuelles mises à contribution Le gouvernement a annoncé, fin juillet, que les complémentaires santé allaient être soumises à «une contribution de solidarité» de 1 milliard d euros en Parallèlement, elles «seront associées plus étroitement à la gestion du risque santé». Une contrepartie revendiquée par la Mutualité Française qui veillera à ce que les engagements de modernisation du système de santé, pris par l État, soient pris en compte dès l année prochaine. À suivre AFP Essentiel Santé Magazine - septembre

4 ACTUALITÉ Leucémies Info Service Leucémies Info Service est la nouvelle plate-forme téléphonique d écoute et de soutien aux malades atteints de leucémie et à leurs proches. Créée à l initiative de l association Cent pour sang la vie, elle vise à faciliter l accès aux informations et aux dispositifs d aide existants : démarches administratives, aide sociale, soutien psychologique (coût d un appel local), du lundi au vendredi de 16 heures à 19 heures. Diabète: les soins des pieds pris en charge Les lésions des pieds chez les personnes diabétiques liées à une perte de sensibilité pourraient être évitées par un meilleur suivi. Aussi, depuis mai dernier, ces patients peuvent bénéficier d une prise en charge chez un pédicure podologue conventionné*. Chaque année, le nombre de séances peut aller jusqu à six, en fonction du niveau de risque évalué par le médecin. *Remboursée par l assurance maladie à hauteur de 60 %, hors complémentaire. BSIP EN BREF Pour une information fiable et actualisée sur le système de santé français, l Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes) propose un accès gratuit à ses milliers de bases de données. Le site fourmille de faits et chiffres susceptibles de nourrir analyses, synthèses, tableaux ou autres graphiques sur des sujets aussi divers que l espérance de vie par région, le nombre de médecins ou l activité des hôpitaux vies auraient pu être sauvées en 2006 si tous les conducteurs avaient respecté les limitations de vitesse et les distances de sécurité. Franchises: où s informer? Source : campagne Prévention routière Vous avez du mal à vous y retrouver avec les franchises médicales mises en place depuis le 1 er janvier 2008? Vous vous posez des questions pratiques sur leur application? Sachez que vous pouvez interroger le service prestations de votre caisse d assurance maladie qui est en mesure de vous répondre au cas par cas. Vous pouvez aussi consulter, si vous êtes salarié(e), le site internet de l assurance maladie: rubrique Assurés, puis Soins et remboursements. Ou composer le (coût d un appel local), pour avoir un conseiller en ligne. Si vous êtes agriculteur, vous pouvez vous renseigner sur rubrique Santé puis Tarifs et remboursements. Et pour les adhérents au régime social des indépendants (RSI) sur remboursements_maladie/ franchise_medicale.php. La Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l égalité (Halde) a enregistré plus de 6000 réclamations en Elle peut aider à caractériser la discrimination et est compétente pour instruire les dossiers. Critères le plus souvent invoqués: l origine étrangère, suivi par l état de santé et le handicap (22 %). Il est possible de saisir la Halde en ligne, mais il est conseillé de téléphoner au pour obtenir au préalable les informations nécessaires (coût d une communication locale à partir d un poste fixe, du lundi au vendredi de 8 heures à 20 heures). Carte d invalidité Suite à notre article paru dans le numéro de juin, page 5, sachez que la demi-part supplémentaire pour la déclaration d impôts est attribuée sous condition d une incapacité d au moins 80 %. 4 Essentiel Santé Magazine - septembre 2008

5 Téléphones portables: les précautions à prendre Suite à la polémique suscitée par l appel de quelques médecins contre l utilisation intensive des téléphones portables, l Agence française de sécurité sanitaire (Afsset) a rappelé ses recommandations d utilisation du kit mains libres ou d une oreillette pour tous. Elle conseille également aux parents qui décident d offrir un téléphone mobile à leurs enfants, quel que soit leur âge, de veiller à une utilisation a minima de l appareil. Elle demande aussi aux vendeurs de téléphones mobiles de ne pas s adresser directement aux enfants dans les publicités, et aux fabricants de renoncer à la production d appareils destinés spécifiquement à cette cible jusqu à ce que l on en sache plus sur les effets possibles des rayonnements émis. Une grande étude internationale est en cours pour préciser les risques. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site puis tapez téléphones mobiles dans l onglet Recherche ; et Essentiel Santé Magazine, juin 2007, pages 18-19, Mobiles: téléphoner avec précaution. MASTERFILE 2200 c est le nombre de services de soins et d accompagnement mutualistes : hôpitaux, cliniques, centres de santé médicaux, centres dentaires et d optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Les dépassements d honoraires pointés du doigt Les dépassements d honoraires, c est-à-dire la différence entre le tarif conventionnel et le tarif pratiqué par le médecin, peuvent représenter entre 20 et 60 % du prix total de l acte. Fréquemment pratiqués par les spécialistes (gynécologues, ORL et chirurgiens notamment), ils peuvent être un obstacle pour l accès à la santé puisque 13 % des Français déclarent avoir déjà renoncé à des soins de ce fait. Trois associations (CISS, Fnath et Unaf) ont mené l enquête auprès de 22 caisses primaires et ont recensé de nombreux abus. Ainsi, par exemple, dans le département des Côtes-d Armor, 50 % des spécialistes de secteur 1 pratiquent régulièrement des dépassements alors qu ils ne sont autorisés à le faire qu à titre exceptionnel. En secteur 2 (honoraires libres), les dépassements peuvent atteindre des montants prohibitifs : dans le Val-de-Marne, toujours selon cette enquête, ils atteignent ainsi, en moyenne, 40 euros par acte chez les gynécologues. Le ministère de la Santé a annoncé cet été des mesures pour mieux encadrer ces pratiques. Les médecins qui n affichent pas leurs honoraires seront plus fortement pénalisés, et les régimes obligatoires pourront sanctionner directement ceux qui pratiquent des dépassements excessifs. Déjà, les mutuelles, qui ne peuvent, à elles seules, assumer ces dépassements (dont le coût se répercuterait sur les cotisations), misent sur la responsabilisation des praticiens et une meilleure information des patients. Les tarifs en vigueur sur ameli.fr Pour mieux informer les assurés et éviter les abus, l assurance maladie propose, depuis cet été, sur son site internet, les tarifs moyens des dentistes et des médecins de ville, ainsi que les tarifs des principaux actes techniques. GETTY IMAGES Essentiel Santé Magazine - septembre

6 ACTUALITÉ Anti-cholestérol: mieux utiliser les traitements Utilisées pour traiter l excès de cholestérol, les statines seraient parfois prescrites en trop grande quantité ou à mauvais escient, selon l assurance maladie. Une campagne d information a donc été lancée, en direction des médecins et des patients. Elle s appuie sur les recommandations sanitaires de l Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Son message: éviter la prescription de statines pour les patients à faible risque cardio-vasculaire ou avec un taux de cholestérol LDL peu élevé. Dans de nombreux cas, une bonne hygiène de vie (alimentation équilibrée, exercice physique, etc.) pourrait effectivement éviter un traitement médicamenteux, souvent pris à vie, ou sur de très longues périodes. La brochure éditée à cette occasion pour les patients est téléchargeable sur: /user_upload/documents/remis_patient_01.pdf. KIOSQUE Le guide de l alimentation équilibrée Loin des régimes miracles, cet ouvrage complet donne à chacun des repères alimentaires fiables et durables. Supervisé par un médecin de faculté et une diététicienne hospitalière, il rappelle les points essentiels d une alimentation adaptée à son âge, à ses habitudes de vie, ou à son état de santé (surpoids, diabète, hypertension, etc.). Le guide de l alimentation équilibrée, éditions Vidal, 2008, 24. Disponible en librairie. GETTY IMAGES 41% des jeunes actifs européens mettent le bien-être et la santé en tête de leurs préoccupations devant la vie professionnelle (38 %). Un tiers des cancers pourraient être évités Source : sondage Ipsos/Mondial Assistance réalisé auprès de Européens âgés de 25 à 39 ans. Selon l Institut national du cancer, un tiers des cancers pourraient être évités par des changements dans nos modes de vie. Dans le cadre d une grande campagne d information sur la maladie, l Institut rappelle les cinq leviers de la prévention: ne pas fumer, limiter sa consommation d alcool, manger équilibré et surveiller son poids, pratiquer une activité régulière et se protéger des rayons ultraviolets. Il rappelle également l importance des tests de dépistage pour détecter et traiter un éventuel cancer le plus tôt possible. Récemment enrichi d informations claires et accessibles, le site internet répond à de nombreuses questions d ordre pratique: Est-ce que l on peut prévenir tous les cancers?, Quels signes doivent m alerter?, Y a-t-il quelque chose à faire lorsque l on a des cas de cancer dans sa famille? Institut national du cancer, 52, avenue André-Morizet, Boulogne-Billancourt Cedex. Tél.: Don d organes: faire connaître son choix Le don d organes après la mort sauve chaque année des milliers de vie. Mais trop souvent, les proches ignorent quel était le souhait de la personne défunte, et refusent le don. C est pourquoi l Agence de la biomédecine rappelle dans un guide de huit pages combien il est important d informer ses proches de ses souhaits. Il est possible de laisser une trace écrite, soit en prenant une carte de donneur, soit en s inscrivant sur le registre national en cas de refus. Pour en savoir plus: rubrique Documentation pour télécharger le guide. Agence de la biomédecine, 1, avenue du Stade-de-France, Saint-Denis-La Plaine Cedex. Tél.: Essentiel Santé Magazine - septembre 2008

7 SOCIÉTÉ CORBIS Personnes handicapées Les bienfaits du sport Quel que soit le handicap, faire du sport aide à entretenir la forme, à améliorer l estime de soi, voire à acquérir de nouvelles capacités. Mais quel sport choisir? Et dans quelle structure? Essentiel Santé Magazine - septembre

8 SOCIÉTÉ CORBIS TÉMOIGNAGES C était essentiel de refaire du sport très vite après l accident qui m a rendu tétraplégique à 11 ans. Au tennis de table, j aime m entraîner avec des valides, qui sont souvent surpris de voir ce dont je suis capable. Le sport me défoule et me remet immédiatement le moral d aplomb. Antony, 27 ans Enfant, j étais très violent et colérique. Le football m a appris à me contrôler, à respecter les règles, l arbitre, l adversaire. Je le pratique deux soirs par semaine : un dans un club normal, l autre dans un club adapté. J ai besoin des deux. Dans le premier, je me sens comme les autres. Dans le second, je retrouve mes amis avec qui je prends plaisir à jouer et rigoler. Christophe, 20 ans Le sport, c est bon pour la santé. C est aussi vrai pour les personnes qui ont un handicap que pour les personnes valides. Pour les premières, c est d autant plus important que c est souvent le seul moyen de sortir de l enfermement physique et moral, explique Christine Lemoigne, médecin de la Fédération française de sport adapté (FFSA). Le handicap ne doit donc pas empêcher de faire du sport. Au contraire. Les pouvoirs publics se sont d ailleurs engagés à ce que tous les équipements sportifs soient accessibles à tous, d ici à En plus de maintenir en bonne santé, le sport peut développer des capacités, voire compenser le handicap. Par exemple : renforcer les muscles du dos et des épaules pour les personnes en fauteuil roulant. Sur le plan psychologique, les bienfaits peuvent être encore plus spectaculaires. Une étude récente a montré que l estime de soi des personnes handicapées était équivalente à celle des personnes valides dès lors qu elles pratiquent un sport, note le docteur Dominique Pailler, médecin de la Fédération française de handisport (FFH). On ne compte plus les témoignages de proches qui expriment leur fierté de voir leur enfant ou leur frère se surpasser et s épanouir. Ces derniers se voient ainsi reconnus et valorisés, non plus en tant que handicapés, mais en tant que sportifs. En parler au médecin Quel sport choisir? Et dans quelle structure? Sports de valides en club ou sports spécifiques aux personnes handicapées physiques? Ce choix doit s inscrire dans un projet de vie et être adapté au handicap, remarque Christine Lemoigne. Les autistes sont par exemple souvent très doués pour l escalade, car ils ont une excellente mémoire visuelle et n ont pas à affronter un groupe. Au tir à l arc, il faut veiller à ce que les personnes trisomiques portent bien leur protection de coude car leur hyperlaxité* augmente les risques ALIX/PHANIE de blessures. Il est donc utile de passer un véritable examen médical complet avant la pratique d un sport et de bien préciser au médecin consulté le ou les sports pratiqués, dans quel cadre va se faire la pratique (loisir, entraînement et/ou compétition), et de quels types de handicaps il s agit. Pour adapter au mieux la pratique, le médecin consulté doit se mettre en relation avec la famille, le médecin, le kiné et l éducateur. Le choix de la structure dépend également du type de handicap. Aujourd hui, les personnes handicapées physiques pratiquent pour moitié dans des clubs handisports, pour moitié dans des clubs mixtes, où personnes ordinaires et handicapées se côtoient ou pratiquent ensemble. Les personnes handicapées mentales sont malheureusement moins bien loties: seules 10 % d entre elles peuvent pratiquer un sport en club mixte. Ce n est pas par mauvaise volonté, mais parce que les clubs n ont pas toujours les moyens de s en occuper, explique Roy Compte, vice-président de la FFSA. Les personnes handicapées mentales sont trop souvent laissées de côté. Les clubs adaptés, généralement créés à l initiative des parents dans le cadre de la FFSA, restent alors la meilleure solution. Yves Lusson *Élasticité excessive de certains tissus comme les muscles ou des articulations. Les champions de tir à l arc handicapés physiques rivalisent avec les champions valides. 8 Essentiel Santé Magazine - septembre 2008

9 7/08/08 22:17 Page 9 BSIP ; S. GOLAN/ISRAEL SUN/RÉA 07_9-SOCIÉTÉ_N personnes handicapées pratiquent un sport dans des clubs ou des associations : en sport adapté et en handisport. Pour en savoir plus Mutuelles à vos côtés Un FTT pour partir en randonnée Bol d air et sensations : les activités nature ou découverte ont le vent en poupe. Mais pour un handicapé moteur, partir en randonnée en montagne ou pratiquer un sport extrême peut sembler inimaginable. Une poignée d associations en France prouvent chaque jour le contraire. Pour les aider, la Fondation Prévadiès finance régulièrement leurs actions par des dons. Elle a ainsi récemment offert une vingtaine de Joëlettes, sorte de fauteuils tout terrain, que l on pourrait nommer FTT. Muni d une grande roue, il est à la fois tiré par une personne à l avant et poussé par une autre personne à l arrière. Il peut ainsi emprunter la plupart des chemins de randonnées et il a même gravi l Atlas marocain et des sommets au Tibet. Notre objectif est surtout de favoriser la découverte d une pratique nouvelle qui réponde à l envie des personnes, note Corinne Grandjean, chargée de mission à la Fondation. Dans le même esprit, la Fondation a récemment offert des fauteuils de foot, des chars à voile adaptés, ou encore des handbikes à plusieurs associations. Mutuelle Atlantique, pour sa part, était partenaire du championnat de France de football pour aveugles Cécifoot en mai dernier. Y. L. FFSA et FFH : deux fédérations pour deux types de handicap La Fédération française de sport adapté (FFSA) s occupe des personnes handicapées dites mentales ou psychiques. Elle rassemble licenciés dans toute la France. Elle est organisée en comités départementaux qui recensent tous les clubs et associations de proximité. 9, rue Jean-Daudin, Paris. Tél. : La Fédération française handisport (FFH) rassemble licenciés handicapés physiques. Elle est organisée en comités régionaux. 42, rue Louis-Lumière, Paris. Tél. : Handiguide des sports est un site dédié aux activités physiques et sportives pour les personnes handicapées. Il recense les activités physiques et sportives pour les personnes handicapées par région et indique des liens utiles. Il propose également un annuaire national des structures offrant des activités sportives aux personnes handicapées. Essentiel Santé Magazine - septembre

10 SOCIÉTÉ Violences conjugales : s en sortir Agression verbale, psychologique, physique, sexuelle : la violence conjugale peut prendre des formes multiples. Il est très difficile d y mettre fin. Quelques solutions, étape par étape. Les chiffres sont accablants : selon une enquête réalisée début 2007*, femmes et hommes de 18 à 60 ans déclaraient avoir été victimes de violences physiques de la part d un conjoint(e) ou ex-conjoint(e) en 2005 ou Le couple semble donc loin d être toujours une enclave de paix. Briser le silence Il faut savoir que la violence conjugale est un phénomène qui touche toutes les régions et tous les milieux sociaux. C est un délit puni par la loi qui considère que la qualité de conjoint, de pacsé ou de concubin constitue un facteur aggravant. Malgré le sentiment d impuissance des victimes, il existe des solutions pour tenter de sortir de cette spirale de violence physique et/ou psychologique. La première chose à faire, explique le Dr Roland Coutanceau, psychiatre criminologue expert auprès des tribunaux, est de parler de ce que l on subit à qui l on veut. Il peut s agir d un ami, d une association, de son médecin, ou d un proche Peu importe. L important est de sortir de cette bulle du secret qui entoure le couple. Pourquoi est-ce si compliqué? Pour des questions de pudeur, de sentiment de culpabilité, voire de honte Hésiter à se confier est normal, humain, poursuit le spécialiste. Pourtant, le simple fait d en parler atténue déjà la souffrance. Se faire aider La personne victime peut aussi se rapprocher d une association d aide aux victimes, véritable lieu d accompagne- TÉMOIGNAGE J ai mis des années à envisager de le quitter J ai rencontré Paul par mon travail : je suis comédienne et lui, professeur et psychothérapeute. C est quelqu un qui a beaucoup d ascendant sur les gens. Il est aussi nettement plus âgé que moi, et j ai vite compris qu il déciderait des règles du jeu. Ce n était pas un problème ; et l on a même été heureux pendant un temps. Je serais incapable de dire comment les choses ont dégénéré : une parole méprisante, un rire sarcastique, puis une gifle, un coup, un bras tordu. Un jour il a fait mine de m étrangler. Mais il était aussi capable d être adorable, de se mettre en quatre pour me faire plaisir, il soufflait en permanence le chaud et froid. Petit à petit, j ai pris conscience qu il me trompait, qu il n avait d ailleurs jamais cessé de le faire. Il ne me parlait plus, il m aboyait dessus Les choses dérapaient, souvent le soir, lorsqu il avait bu. Je me sentais prise au piège et il m était très difficile d envisager de partir. Je me suis repliée comme une huître, je ne voyais plus mes amis Je n ai jamais osé en parler à qui que ce soit. J ai mis des années à envisager de le quitter il n y a jamais eu d explication avec Paul et je n ai parlé de tout cela à mes proches que des années plus tard Béatrice S. (52 ans) YELLOW DOG PRODUCTIONS / GETTY IMAGES 10 Essentiel Santé Magazine - septembre 2008

11 MASTERFILES DENIS / REA Le 3919 reçoit actuellement à appels par mois. Et il en a reçu plus de depuis son ouverture en mars ment et de soutien. L idéal est de convaincre aussi l auteur de violence de se faire aider psychologiquement. Si la violence persiste, la victime doit prendre conscience que les choses ne s arrêteront pas par miracle : il va falloir utiliser la pression sociale. Rechercher puis assembler des témoignages, faire établir des certificats médicaux Il faut prendre son courage à deux mains pour porter plainte en se rendant dans un commissariat ou une brigade de gendarmerie, explique le docteur Coutanceau. Il est important de savoir que la personne violente risque la garde à vue, mais pas forcément la prison (à l exception des cas très graves). Si elle accepte un suivi psychologique, et qu il À SAVOIR n y a pas de répétition, elle pourra éventuellement bénéficier d un classement sans suite de la plainte. Partir Malgré la plainte, un couple peut choisir de continuer à vivre ensemble. L entourage, en particulier la famille, joue alors un rôle important pour l aider à se resituer, pour accompagner au quotidien ce magma en fusion. Le couple peut aussi faire le choix de se séparer. Une fois la décision prise, c est paradoxalement la situation la plus facile à gérer, même si de nombreux problèmes pratiques se posent alors. Odile Chabrillac *Statistiques: Observatoire national de la délinquance, bulletin statistique juillet Pour trouver la force intérieure Quelques pistes pour tenter de prendre ses distances avec une telle situation. Quitter l emprise de la peur : on ne quitte pas quelqu un que l on craint. Il faut donc démystifier l être violent : il n a pas le pouvoir qu on lui prête, et c est bien souvent un être en détresse. Cesser de se sentir coupable : non, on ne mérite pas la violence. Savoir qu une personne violente, dans la grande majorité des cas, ne peut changer sans l intervention de la société. S efforcer de ne pas rester attaché à son conjoint. Pour en savoir plus Violences conjugales infos Du lundi au samedi, de 8 h à 22 h (jours fériés de 10 h à 20 h). Écoute, information et orientation des femmes et des hommes victimes de violences conjugales : 3919 (coût d un appel local). Le 115 permet de connaître les coordonnées des centres d hébergements spécialisés dans l accueil des victimes de violence. Institut national d aide aux victimes et de médiation (lnavem) informe sur les droits, accompagne dans les démarches, apporte un soutien psychologique à tous les stades de la procédure pénale : numéro azur (du lundi au samedi de 10 h à 22 h, prix d un appel local). 08VICTIMES : le numéro national d aide aux victimes : (prix d un appel local) apporte une écoute personnalisée et un soutien 7 j/7 et une première aide juridique et sociale. Dans de nombreux Centre communaux d action sociale (CCAS), une assistante sociale est en mesure d accompagner les personnes victimes de violence. Pour les hommes et les femmes auteurs de violences, des associations assurent une prise en charge: contacts_hommes_violents.htm. SOS Femmes, Immeuble Vosges, 2, rue Saint-John-Perse, BP 95, Saint-Dizier Cedex. Tél. : À lire Amour et violence : le défi de l intimité, par Roland Coutanceau, éditions Odile Jacob, ,50 Essentiel Santé Magazine - septembre

12 SOCIÉTÉ Bénévolat en santé: pourquoi pas vous? Consacrer quelques heures par semaine aux autres par l intermédiaire d une association, une façon simple et enrichissante d être bénévole. Donner un peu et recevoir beaucoup. Tel pourrait être le moteur des bénévoles en santé qui consacrent un peu de leur temps libre aux autres. Les motivations des bénévoles sont variées, mais tous en retirent une reconnaissance incroyable, confirme Marie-Jeanne Maes, présidente du Centre national de liaison de l association Visites de malades en établissements hospitaliers (VMEH). Cela permet de relativiser son quotidien. Les malades nous donnent de formidables leçons de vie, renchérit Monique Le Goff, responsable des équipes du soir aux Blouses roses. Une association qui propose des animations ludiques et créatives à l hôpital et en maison de retraite. Mais attention : lorsque l on veut être bénévole, il faut savoir pourquoi, et ne pas chercher à combler un manque personnel. Bénévole hors de l hôpital Noter que l on peut aussi aider hors de l hôpital : prévention santé (sensibilisation au VIH par exemple), travaux de secrétariat ou de comptabilité dans les associations, aide à domicile, ne serait-ce que pour faire les courses d une personne alitée Et, pourquoi pas, accompagner des vacanciers en situation de handicap avec l Association des paralysés de France, suivre des personnes âgées ou en situation de précarité, accueillir des malades à domicile, s investir directement dans l un des comités départementaux de la Ligue contre le cancer, ou organiser une collecte de sang sur son lieu de travail, ou d études. Certaines actions sont particulièrement innovantes. Ainsi, l association Les invités au festin (IAF) a ouvert une maison relais autour du concept de psychiatrie citoyenne. Le but? Offrir une alternative à l hospitalisation à des malades psychiques en les accueillant pour soigner la vie, dans un lieu où se croisent bénévoles, résidents, salariés, ou participants de passage. Chacun peut trouver une mission adaptée à ses envies et à ses capacités. Les possibilités sont nombreuses. Pour les découvrir : le site internet de France Bénévolat, mais aussi les hôpitaux ou les associations du domaine de la santé et du social, qui assurent souvent la formation des bénévoles. Alice Billouet WATARU YANAGIDA/GETTY IMAGES POINT DE VUE Chacun propose une activité Chez nous, la soixantaine de bénévoles a une relation très fraternelle, basée sur les valeurs citoyennes de l association. Pas de blouses blanches, pas d étiquette, chacun vient pour aider en proposant une activité: animation d un café philo, d un atelier peinture, de cours d anglais, toutes les propositions sont les bienvenues! Les bénévoles viennent avant tout pour le plaisir de la rencontre. Jean Besançon, directeur de l association Les invités au festin et président du réseau Pour en savoir plus France Bénévolat 127, rue Falguière, Paris. Tel. : Visites des malades en établissements hospitaliers (VMEH) Centre national de liaison 8 bis, avenue René-Coty, Paris. Tél. : Les invités au festin La Maison des Sources 10, rue de la Cassotte, Besançon. Tél. : ou Les Blouses roses 5, rue Barye, Paris. Tél. : /31. Association des paralysés de France APF Évasion 17, boulevard Auguste-Blanqui, Paris. Tél. : Établissement français du sang 47, bd de l Hôpital, Paris. Tél. : Essentiel Santé Magazine - septembre 2008

13 SANTÉ MC GREGOR & GORDAN/GETTY IMAGES Maux de l hiver S en protéger La période automne-hiver marque le point culminant des maladies virales respiratoires comme la grippe, la bronchiolite, ou plus simplement le rhume. Des règles d hygiène simples peuvent cependant limiter leur propagation. Essentiel Santé Magazine - septembre

14 SANTÉ POINT DE VUE Bien se couvrir ne suffit pas Un rhume ne s attrape pas dans un courant d air mais au contact de l un des nombreux virus caractéristiques du rhume. Le froid jouerait un rôle indirect: il réduirait nos défenses immunitaires. Il n existe donc pas de traitement du rhume mais uniquement de ses symptômes. On ne guérit pas l infection virale, on évite simplement la surinfection bactérienne. La meilleure des préventions reste, notamment en hiver, le lavage quotidien du nez au sérum physiologique. Noter qu un rhume non ou mal traité est fréquemment le point de départ du développement des otites chez les nourrissons. Sylvère Quillerou, président du conseil régional de l Ordre des pharmaciens de Bretagne Une personne grippée ou enrhumée est contagieuse un à deux jours avant les premiers symptômes Attraper un rhume quand les jours commencent à fraîchir, quoi de plus banal? Sauf que le rhume ne s attrape pas essentiellement à cause du froid! Il est la conséquence directe de virus spécifiques se fixant dans le nez. Et si le rhume est une infection bénigne fréquente, il peut néanmoins représenter la porte d entrée d infections plus graves comme la sinusite, l angine, l otite ou la bronchite les virus du rhume peuvent en effet se déplacer dans le corps humain (par exemple, du nez à la gorge, de la gorge aux bronches, ou des sinus aux oreilles). À l instar de la grippe, le rhume et l ensemble de ses complications pourraient être évités. Toutes ces infections respiratoires sont très contagieuses, rappelle le docteur Jean-Marie Cohen, coordinateur national des Groupes Régionaux d Observation de la Grippe (Grog). Pour les éviter, chacun devrait connaître leur mode de transmission afin d adopter les comportements de prévention les plus efficaces. Une toux non protégée par la main peut ainsi disséminer plusieurs virus dans toute une pièce, dans un bus, ou dans le métro, via de minuscules gouttelettes d eau expulsées dans l air. La salive et les écoulements du nez favorisent également la propagation, tout comme les mains! Il suffit, par exemple, qu une personne enrhumée ou grippée se frotte le nez (contact mains-fosses nasales) puis serre la main d une autre personne pour que celle-ci s infecte à son tour en portant la main à sa bouche ou à son nez. De même, tourner une poignée de porte, manipuler une souris d ordinateur, se sécher avec un essuie-mains collectif, porter un stylo à sa bouche sont autant de gestes du quotidien effectués machinalement et qui transmettent les infections. En effet, les virus responsables peuvent se propager, d une surface sèche et lisse à des mains propres, jusqu à plusieurs minutes après contamination. Il suffit de le savoir Les cinq clés de la prévention Nous ne sommes pas condamnés à vivre reclus en milieu stérile! Quelques règles d hygiène simples suffisent. 1) Le b.a.ba de la prévention: se laver les mains à l eau savonneuse. Sachant qu un simple rinçage à l eau, y compris tiède, ne suffit pas! Il faut impérativement utiliser un savon, de préférence liquide, car le 14 Essentiel Santé Magazine - septembre 2008 BSIP

15 savon en pain n est pas aussi hygiénique (il reste humide et conserve les germes). Ne pas hésiter non plus à passer la brosse sous les ongles (idéalement coupés courts). Et s essuyer les mains avec une serviette sèche. 2) Les mouchoirs en tissu sont à proscrire. Dans une poche, en contact avec d autres objets (clés, pièces de monnaie), ils gardent et transmettent les sécrétions et les germes. L usage de mouchoirs en papier est donc fortement 84 % des femmes déclarent se laver les mains avant de s occuper d un bébé, contre 64 % des hommes. CORBIS recommandé, à condition de les jeter dans une poubelle, si possible munie d un couvercle, après usage. 3) Métro, cinéma, restaurant, grand magasin En période d épidémie, mieux vaut différer les sorties, plus particulièrement pour les populations ayant un système immunitaire fragilisé : nourrissons, personnes âgées, malades, enfants, etc.* 4) En cas de contact avec une personne grippée ou enrhumée, certains gestes doivent être évités, comme serrer la main ou embrasser. L idéal : se tenir à deux mètres de la personne. Certes, pas évident avec des proches mais un sourire ou un regard peuvent en dire plus qu une main serrée. La pièce où séjourne le malade doit être aérée régulièrement pour évacuer le(s) virus en suspension dans l air : de 10 à 15 minutes suffisent à renouveler l air d une pièce. 5) Enfin, si ce geste est encore trop peu pratiqué en France, le port d un masque dit chirurgical a prouvé Pour limiter la dissémination de sécrétions infectées, se couvrir la bouche dès que l on tousse. son efficacité contre la contagion. Il est particulièrement recommandé pour une personne malade en présence d un nourrisson ou d une personne fragile. Ces masques chirurgicaux sont notamment en vente dans les pharmacies. Christophe Polaszek *Les réseaux des Groupes régionaux d observation de la grippe informent régulièrement de l évolution des épidémies de grippe ou de bronchiolite. GETTY IMAGES À SAVOIR La bronchiolite du nourrisson La bronchiolite est une maladie des petites bronches due à un virus répandu et très contagieux. Chaque hiver, elle touche près de 30 % des nourrissons. Le virus se transmet par la salive, les éternuements, la toux, le matériel qu ils ont souillé, et les mains. Ainsi, le rhume de l enfant et de l adulte peut entraîner la bronchiolite du nourrisson. Pour éviter la transmission Se laver systématiquement les mains, à l eau et au savon avant de s occuper d un bébé. Se dispenser d emmener le nourrisson en période d épidémie dans des lieux publics où il pourra se trouver en contact avec des personnes enrhumées (transports en commun, centres commerciaux, hôpitaux, etc.). Si on a un rhume, porter un masque chirurgical (en vente en pharmacie) avant de s occuper d un bébé. Ne pas échanger non plus, dans la famille, les biberons, sucettes, ou couverts non nettoyés. Veiller également à une aération correcte de la chambre tous les jours. BSIP Essentiel Santé Magazine - septembre

16 SANTÉ La grippe et les personnes fragilisées La grippe représente un réel danger pour les personnes âgées ou souffrant de certaines affections de longue durée. Une seule parade : le vaccin. Plutôt connus (fièvre, toux, maux de tête, courbatures), les signes de la grippe sont communs à d autres infections. Comment dès lors distinguer un gros rhume d une grippe? La plupart du temps, le début brutal des symptômes doit interpeller. La personne ressent un malaise général, avec des frissons et des courbatures. La température dépasse 39 C pendant quatre à cinq jours, elle est accompagnée d une très grande fatigue et d une perte d appétit. La présence d une épidémie peut aussi alerter. En France, elle survient entre novembre et avril mais connaît le plus souvent un pic en décembre. La grippe, en général bénigne, est potentiellement plus grave pour les personnes Les symptômes sont soudains. En premiers : fatigue, maux de tête, courbatures et fièvre. âgées ou en insuffisance respiratoire. Elle peut évoluer et se compliquer d une atteinte respiratoire (pneumonie) ou d une surinfection par des bactéries (staphylocoque, streptocoque). Les complications du virus La grippe peut aussi aggraver une maladie préexistante: l asthme, le diabète, une insuffisance cardiaque Il faut donc être vigilant. Le vaccin reste le meilleur moyen de l éviter, ou tout au moins d en éviter la forme la plus fréquente. Fabriqué à partir de plusieurs souches de virus ayant provoqué les épidémies les plus récentes, il est adapté à l évolution de la maladie. D où la nécessité de le renouveler chaque année. Le principe: une injection souscutanée pratiquée à l automne. Efficacité: 70 %. Sachant que pour les 30 % de personnes vaccinées mais qui seront quand même infectées, le vaccin diminue la gravité de la maladie. Vaccination : pour qui? Le vaccin contre la grippe est pris en charge à 100 % du tarif conventionnel par l assurance maladie 1 pour les plus de 65 ans et, quel que soit leur âge, les personnes sujettes à l asthme ou à certaines affections de longue durée (ALD) 2. Enfin, il faut savoir que des traitements antiviraux existent contre la grippe. Lorsqu ils sont administrés avant l infection ou aux premiers stades de la maladie (dans les deux jours suivant l apparition des symptômes), ils peuvent prévenir l infection ou, si elle s est déjà installée, réduire la durée des symptômes. Mais ils ne se substituent pas au vaccin: ces médicaments sont onéreux et les virus de la grippe développent des résistances qui limitent leur efficacité. Christophe Polaszek 16 Essentiel Santé Magazine - septembre 2008 CORBIS 1. Chaque année, l assurance maladie adresse automatiquement le formulaire Prise en charge du vaccin antigrippal aux personnes remplissant ces conditions. Les personnes qui n ont pas été vaccinées l année précédente présentent ce document à leur médecin traitant. En revanche, et c est nouveau cette année, les personnes s étant fait vacciner en 2007 peuvent se procurer le vaccin gratuitement chez le pharmacien, sans avoir de prescription médicale, et se faire vacciner par une infirmière ou leur médecin traitant. 2. Liste disponible auprès de votre caisse d assurance maladie et sur le site de l assurance maladie: /combien-serez-vous-rembourse/medicaments-etvaccins/tout-savoir-sur-vos-vaccins/les-vaccinationsror-et-grippe.php.

17 POINT DE VUE Un problème majeur de santé publique La vaccination antigrippale protège contre les complications et évite aux plus fragiles de mourir de la grippe. Il faudrait vacciner tous ceux qui ont une maladie chronique (diabète, cancer, insuffisance cardiaque, bronchite chronique, asthme, malformations cardiaques, etc.). Mais, malgré les efforts de l assurance maladie, moins de 10 millions de personnes sont chaque année vaccinées sur les 15 millions concernés. Exemples : la couverture vaccinale est trop faible chez les moins de 65 ans, les enfants diabétiques sont rarement vaccinés alors que, chez eux, la grippe est un danger majeur. Le grand nombre de malades chaque année, et ses complications parfois mortelles, font de la grippe un problème majeur de santé publique. Dr Jean-Marie Cohen, coordinateur national du réseau des groupes régionaux d observation de la grippe (Grog) Pour en savoir plus La grippe est la première cause de mortalité par maladie infectieuse chez les personnes âgées. Mutuelles à vos côtés Prévenir et accompagner La vaccination antigrippale La prise en charge du vaccin antigrippal par les mutuelles s inscrit dans une démarche de prévention. Quand l assurance maladie n assure pas la prise en charge du vaccin antigrippal, et lorsque votre garantie santé le prévoit, votre mutuelle prend en charge le coût du vaccin (le produit mais pas l injection) ou du traitement homéopathique, à hauteur des frais réels pour vous et vos ayants droit. La bronchiolite Quand un nourrisson souffre d une bronchiolite, le médecin traitant prescrit la plupart du temps des séances de kinésithérapie respiratoire pour désencombrer ses PHANIE/VOISIN bronches. Pour faciliter la mise en relation entre les parents et un kinésithérapeute les week-ends et jours fériés, la Mutuelle Nationale Aviation Marine (Mnam) propose, depuis plusieurs années déjà, à ses adhérents, un service qui leur permet d avoir les coordonnées d un professionnel qui peut recevoir l enfant à son cabinet le jour même. C. P. Les Groupes Régionaux d Observatoire de la Grippe Institut national de prévention et d éducation pour la santé 42, bd de la Libération, Saint-Denis Cedex. Tél. : À lire Le rhume de l adulte. Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance, Une brochure claire et didactique proposée par l Agence française de sécurité de santé des produits de santé (Afssaps). Afssaps, , boulevard Anatole- France, Les Portes de Pleyel, Saint- Denis Cedex. On s en lave les mains : tout savoir sur les nouvelles règles de l hygiène, par le Dr Frédéric Saldmann, éd. Flammarion, Essentiel Santé Magazine - septembre

18 SANTÉ Bien vivre la ménopause La ménopause n est pas une maladie mais un phénomène naturel. Elle peut néanmoins s accompagner de troubles gênants qui ne sont pas systématiques et varient en intensité selon les femmes. À SAVOIR Le traitement hormonal de la ménopause est-il dangereux? Certaines études ont mis en évidence les risques de cancers du sein, mais aussi d accidents cardiovasculaires: phlébite, embolie pulmonaire, infarctus du myocarde et accident vasculaire cérébral (AVC). Si bien que l Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) recommande de ne prescrire les traitements hormonaux de la ménopause (THM) qu à des doses minimales sur des périodes les plus courtes possibles. Le docteur Anne Castot, chef du département de la surveillance du risque, du bon usage et de l information sur les En moyenne vers l âge de 50 ans, la production hormonale diminue chez les femmes. Elles entrent dans la période de la périménopause (aussi appelée préménopause) qui s accompagne, dans 60 % des cas, de troubles dits climatériques, le climatère désignant les changements hormonaux physiques ou physiologiques. À l issue de cette période, les ovaires arrêtent définitivement de sécréter les hormones de la reproduction : c est la ménopause qui signifie étymologiquement arrêt des règles. Des effets variables Les troubles susceptibles de surgir lors de la périménopause sont le plus souvent bien tolérés. Les plus fréquents sont: les troubles menstruels, les bouffées de chaleur et la prise de poids. Même si cette dernière n est pas directement liée aux modifications hormonales qui entraînent en fait un changement de la répartition des graisses: elles médicaments à l Afssaps, précise: Les prescriptions ne doivent concerner que les femmes présentant des troubles climatériques incommodants. Côté médecine alternative, l Afssaps, indique que les traitements à base de dérivés du soja, et plus généralement de phyto-estrogène, n ont pas été évalués. Elle précise qu ils peuvent présenter des risques. Il est donc déconseillé d en prendre, tant qu ils n auront pas reçu l autorisation des autorités sanitaires. s accumulent alors plus fréquemment au niveau du ventre qu au niveau des cuisses et des fesses. Une alimentation équilibrée et une activité physique régulière peuvent en minimiser les conséquences. Les troubles menstruels se traduisent par des règles irrégulières, qui peuvent aller jusqu à disparaître pendant plusieurs mois avant de ressurgir. Les bouffées de chaleur, symptôme bénin, peuvent être limitées en réduisant tout ce qui y contribue, et en particulier l alcool. D autres troubles, moins fréquents, peuvent se manifester : sécheresse vaginale, acné, fuites urinaires Si les effets de la ménopause deviennent trop importants, mieux vaut consulter son médecin traitant, ou un gynécologue, qui pourra aussi s assurer qu ils ne sont pas le symptôme d un autre problème. Se préparer Ces changements physiologiques sont aussi parfois générateurs de stress. La diminution de la sécrétion hormonale peut influencer le comportement: irritabilité, sautes d humeur, apathie, perte d énergie et de libido. En réalité, la ménopause peut être mieux vécue si elle est mieux comprise. S informer, dialoguer avec son médecin ou son entourage, aide à s installer dans son nouvel équilibre hormonal. Claire Leroy Et les hommes? L andropause n est pas une ménopause au masculin. L homme ne subit pas d arrêt brutal de la sécrétion d hormones : la production de la testostérone décline très faiblement (0,4 % par an) à partir de 30 ans. C est un phénomène naturel qui peut passer inaperçu. Les symptômes qui lui sont attribués sont, dans la plupart de cas, liés à l âge (fonte musculaire, ostéoporose, diminution de la libido ou impuissance). Voire parfois à des problèmes de santé ou d hygiène de vie, et rarement à un déficit hormonal. 18 Essentiel Santé Magazine - septembre 2008

19 Pour en savoir plus 2 QUESTIONS À Anne Gompel, gynécologue endocrinienne à l hôpital de l Hôtel-Dieu à Paris Différente d une femme à l autre L Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) 101, rue de Tolbiac, Paris. Tél. : L Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) , boulevard Anatole-France, Saint-Denis. Tél. : thm.pdf, une page de questions/réponses sur le THM. Combien de temps les troubles climatériques* durent-ils? C est très variable d une femme à l autre. Dans les cas extrêmes, cela va de six mois à trente ans! Mais, en général, ils se manifestent durant 2 à 5 ans. Ils ne disparaissent pas forcément une fois la femme ménopausée. Et cela concerne tous les troubles climatériques. Mais là aussi, cela varie d une femme à l autre. Une grossesse est-elle possible à la périménopause et après? Les risques existent jusqu à ce que la ménopause soit confirmée, c est-à-dire jusqu à un an après la disparition des règles. Avant, le risque de grossesse existe, même si la fertilité décroît beaucoup à partir de 45 ans. Après la ménopause, le risque est exceptionnel, au plus quelques cas dans le monde. *Le climatère désignant les changements hormonaux physiques ou physiologiques. 40 % des femmes abordent la ménopause sans aucun trouble. Pour certaines, il s agit même d une période d épanouissement. GARY JOHN NORMAN / GETTY IMAGES Essentiel Santé Magazine - septembre

20 SANTÉ Test de dépistage néonatal Pour une prise en charge précoce Indolore et rapide, le dépistage néonatal permet de diagnostiquer cinq maladies rares chez le bébé de moins d un mois. Et d en assurer une prise en charge précoce. LEXIQUE DRÉPANOCYTOSE Maladie héréditaire, caractérisée par une altération de l hémoglobine, protéine assurant le transport de l oxygène dans le sang. HYPERPLASIE CONGÉNITALE DES SURRÉNALES Trouble héréditaire du fonctionnement des glandes surrénales. HYPOTHYROÏDIE CONGÉNITALE Imprégnation insuffisante de l organisme en hormones thyroïdiennes, le plus souvent due à une absence congénitale de la glande thyroïde ou à un mauvais fonctionnement de celle-ci. MUCOVISCIDOSE Maladie génétique touchant divers organes, avec une prédominance des troubles respiratoires, digestifs, et des troubles de la croissance. PHÉNYLCÉTONURIE Accumulation anormale dans l organisme d un acide aminé d origine alimentaire (phénylalanine) toxique pour le développement cérébral lorsqu il y a un taux sanguin élevé. Le dépistage néonatal consiste à rechercher, chez le nouveauné, des pathologies de révélation précoce, sans symptôme visible à la naissance, mais susceptibles d avoir des conséquences graves sur son développement. Au-delà du diagnostic, l objectif est de donner rapidement accès à un traitement efficace ou à une prise en charge adaptée. Concrètement, le test dit de Guthrie (infographie ci-contre) porte actuellement sur la recherche de cinq maladies rares : la phénylcétonurie, l hypothyroïdie congénitale, l hyperplasie congénitale des surrénales, la drépanocytose et la mucoviscidose (voir Lexique ). Ce test s inscrit dans le cadre du Programme national de dépistage néonatal systématique. Tous les enfants nés sur le territoire français, soit environ chaque année, sont concernés, même si aucun risque familial n est identifié. Le dépistage néonatal fait l objet d une information préalable des parents. Le docteur Salima Oucherif, pédiatre à l hôpital Necker, explique : Dans les premières 24 heures qui suivent la naissance, les parents sont informés sur la nature et sur l intérêt médical du dépistage néonatal. Cette information systématique et rassurante en fait un acte médical très bien accepté. Le test de Guthrie est non douloureux, rapide, et dépourvu d effets secon- daires. Par ailleurs, la France est le seul pays au monde qui, par l intermédiaire de la Caisse nationale d assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts), finance intégralement ce test. Isabelle Vincent Troubles auditifs : au cœur de la recherche La recherche s intéresse actuellement aux troubles de l audition avec la mise en place d un programme expérimental d évaluation du dépistage néonatal systématique de la surdité congénitale. Objectifs : étudier la faisabilité de ce dépistage, sa capacité à abaisser l âge du diagnostic des déficiences auditives, à repérer l ensemble des enfants atteints, et à mettre en œuvre la prise en charge. Actuellement expérimenté dans six sites pilotes, il pourrait être étendu à tout le territoire. Pour en savoir plus Association française pour le dépistage et la prévention des handicaps de l enfant 38, rue Cauchy, Paris. Tél. : Fax : Essentiel Santé Magazine - septembre 2008

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