Danièle ALBRECHT Thierry HOULMANN Avocats fiscalistes FIDAL Mardi 11 janvier 2011

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Danièle ALBRECHT Thierry HOULMANN Avocats fiscalistes FIDAL Mardi 11 janvier 2011"

Transcription

1 Segec Danièle ALBRECHT Thierry HOULMANN Avocats fiscalistes FIDAL Mardi 11 janvier 2011

2 Sommaire 1. Evolution de la fiscalité des particuliers Hausses de prélèvements et coup de rabot sur les «niches fiscales» 2. Groupes de sociétés Mesures anti-abus Consolidation du paiement de la TVA 3. Taxes locales Révision des valeurs locatives foncières CET 4. Crédits d impôt Crédit d impôt intéressement Crédit d impôt recherche

3 1. Evolution de la fiscalité des particuliers Majoration du taux d imposition des revenus du capital, des plusvalues et de l IR Prélèvement libératoire sur dividendes et produits de placement à revenu fixe Retenue à la source sur dividendes versés à des non-résidents Plus-value de cession de valeurs mobilières et droits sociaux Plus-values immobilières Taux actuel 18 % 18 % 18 % 16 % Taux nouveau 19 % 19 % 19 % 19 % Entrée en vigueur : revenus, gains et cessions réalisés à compter de 2011 Prélèvements sociaux 12,1 % 12,3 % Dernière tranche IR 40 % 41 % Entrée en vigueur : 2010

4 1. Evolution de la fiscalité des particuliers Suppression du seuil de taxation des plus-values de cession de valeurs mobilières Situation actuelle Situation nouvelle Imposition IR si montant annuel des cessions imposables > pour 2010 (avec imposition aux prélèvements sociaux dès le premier uro de cession) Imposition dès le premier uro de cession Imputation des moins-values dès le premier uro de cession Moins values : prise en compte si le seuil est franchi Entrée en vigueur : cessions à compter du 1 er janvier 2011

5 1. Evolution de la fiscalité des particuliers Réduction de 10 % du montant de certaines niches fiscales L avantage en impôt procuré par certains dispositifs de réductions ou crédits d impôt (art. 200.OA CGI) est réduit de 10 %. A l exclusion des avantages suivants : Aide fiscale pour l emploi d un salarié à domicile (art. 199 sexdecies CGI) ; Crédit d impôt au titre des frais de garde des jeunes enfants (art. 200 quater B CGI) ; Réduction d impôt pour investissement locatif dans le logement social outre-mer (Art. 199 undecies C du CGI).

6 1. Evolution de la fiscalité des particuliers Réduction de 10 % du montant de certaines niches fiscales Réductions d impôt concernées Référence CGI Réductions d'impôt au titre des investissements immobiliers locatifs dans le secteur du tourisme (travaux) Réduction d'impôt accordée au titre des investissements forestiers Réduction d'impôt au titre de certains investissements outre mer réalisés par les particuliers Réductions d'impôt au titre de certains investissements outre-mer réalisés dans le cadre d une entreprise relevant de l impôt sur le revenu Réductions d'impôt au titre des souscriptions au capital de PME, de parts de FCPI et de FIP Réduction d'impôt au titre des souscriptions au capital de SOFICA Réduction d'impôt au titre des dépenses de conservation ou de restauration d objets mobiliers classés Réduction d impôt au titre des opérations de restauration immobilière ( «Malraux») Réduction d impôt au titre des souscriptions au capital des SOFIPECHE Réduction d'impôt au titre des investissements locatifs dans des résidences meublées Réduction d impôt au titre des investissements immobiliers Scellier» Réduction d impôt au titre des dépenses de préservation du patrimoine naturel 199 decies F 199 decies H 199 undecies A 199 undecies B 199 terdecies-0a 199 unvicies 199 duovicies 199 tervicies 199 quatervicies 199 sexvicies 199 septvicies 199 octovicies Crédit d'impôt au titre des équipements de l habitation principale en faveur du développement durable Crédit d'impôt au titre des primes d assurance pour garantir les loyers impayés 200 quater 200 nonies

7 1. Evolution de la fiscalité des particuliers Réduction de 10 % du montant de certaines niches fiscales Conséquences sur la détermination du bouclier fiscal : La Loi de finances exclut du bénéfice du droit à restitution le complément d impôt consécutif à l application de la réduction de 10 %.

8 1. Evolution de la fiscalité des particuliers Réduction de 10% du montant de certaines niches fiscales Entrée en vigueur : S applique à compter de l imposition des revenus de l année 2011 pour les dépenses payées à compter du 1 er janvier A L EXCEPTION DE CELLES POUR LESQUELLES LE CONTRIBUABLE JUSTIFIE QU IL A PRIS, AVANT LE 31 DECEMBRE 2010, L ENGAGEMENT DE REALISER UN INVESTISSEMENT IMMOBILIER. (enregistrement du contrat de réservation avant le 31/12/2010 et acte authentique passé avant le 31/03/2011).

9 1. Evolution de la fiscalité des particuliers Renforcement du plafonnement global de certains avantages fiscaux Art. 200-OA CGI : Pour l imposition des revenus de 2010 Limite du plafonnement global : plus 8 % du revenu imposable du foyer fiscal LF 2011 Limite du plafonnement global : plus 6 % du revenu imposable du foyer fiscal Entrée en vigueur : Avantages fiscaux accordés au titre des dépenses payées, des investissements réalisés ou des aides accordées à compter du 1 er janvier Ne sont pas concernés par le nouveau plafond : - Investissements locatifs non professionnels dans résidences meublées - Investissements locatifs «Scellier» - (si promesse d achat souscrite avant le 01/01/2011) - Investissements outre-mer - (si agrément ou autorisation préalable ou ouverture de chantier avant le 01/01/2011)

10 1. Evolution de la fiscalité des particuliers Souscription au capital de PME Ouvre droit à une réduction IR au taux de 22 % (25 % jusqu en 2010) plafonné à ou Ouvre droit à une réduction ISF au taux de 50 % (75 % jusqu en 2010) plafonnée à ( jusqu en 2010). Conditions actuelles de la société PME, notion communautaire être située dans la CEE être soumise à l IS ne pas être cotée exercer une activité commerciale, industrielle, libérale, artisanale, agricole ou financière, à l exception de la gestion de son propre patrimoine mobilier ou immobilier

11 1. Evolution de la fiscalité des particuliers Conditions nouvelles Extension des activités exclues les activités immobilières (agent immobilier, promotion immobilière ) les activités financières (activité de prêt ou de créditbail ) les activités procurent des revenus garantis (photovoltaïques) Nouvelles obligations La société doit compter au moins 2 salariés.

12 Exclusion Exclusion des sociétés dont les actifs sont constitués de façon prépondérante métaux précieux, œuvres d arts, collections, antiquités de chevaux de course ou de concours décès ou d alcools. Exclusion des souscriptions donnant lieu à des contrepartie (tarif préférentiel) Exclusion des souscriptions précédées de remboursement d apport Exclusion des souscriptions bénéficiant d une garantie de remboursement

13 2. Groupes de sociétés Mesures anti-abus Première mesure anti-abus : suppression du plafonnement de la QPFC Dispositif actuel : Exonération des produits de filiales ouvrant droit au régime des sociétés mères si : Détention > 5% Conservation pendant 2 ans Sans plafonnement : 5% imposés Avec plafonnement : Frais imposés Imposition d une QPFC Égale à 5% du montant de la distribution, Ou au total des frais et charges exposés par la société mère. Exonéré Exonéré Page 13

14 2. Groupes de sociétés Mesures anti-abus Première mesure anti-abus : suppression du plafonnement de la QPFC «L abus» : Cession de titres de participation détenus depuis deux ans au moins : Société mère Acquéreur Exonération de la plus-value Imposition d une QPFC égale à 5% Distribution préalable à la cession : Imposition d une QPFC plafonnée au total des frais et charges exposés par la société mère Diminution ou suppression de toute plus-value de cession Dividendes Filiale Cession Economie d impôt Page 14

15 2. Groupes de sociétés Mesures anti-abus Première mesure anti-abus : suppression du plafonnement de la QPFC Mesure de correction : Suppression du plafonnement de la QPFC au total des frais et charges exposés par la société mère. Dividendes : 5% imposés Plus-values de cession : 5% imposés Alignement : des modalités de calcul de la QPFC sur produits de filiales ouvrant droit au régime des sociétés mères, sur celles de la QPFC sur plus-values de cession de titres de participation. Exonéré Exonéré Entrée en vigueur : Exercices clos le 31/12/2010 Page 15

16 2. Groupes de sociétés Mesures anti-abus Seconde mesure anti-abus : Distribution suivie d une absorption ou cession d une filiale Dispositif actuel : Exonération des produits de filiales ouvrant droit au régime des sociétés mères si : Détention > 5% Conservation pendant 2 ans Dividendes exonérés Société M Opération d échange de titres : L obligation de conservation se reporte sur les titres reçus en échange. Cession de titres de participation détenus depuis moins de deux ans : Déduction de la moins-value du résultat imposable dans les conditions de droit commun. Acquisition Société A 2 ans : court terme Long terme Cession Cession Page 16

17 2. Groupes de sociétés Mesures anti-abus Seconde mesure anti-abus : Distribution suivie d une absorption ou cession d une filiale «L abus» : Société M M acquiert les titres de A pour 300. A distribue 100 de dividendes à M. Produit exonéré pour M en application du régime des sociétés mères. Dividendes exonérés Société A Société B Moins de deux ans après l acquisition, B absorbe A et remet des titres B en échange: Moins-value d échange de titres : 100 Pas de demande d application du régime de sursis d imposition. A déduit une perte de 100 de son résultat ordinaire Société A Société M Moins-value d échange de titres déductible Fusion Société B Page 17

18 2. Groupes de sociétés Mesures anti-abus Seconde mesure anti-abus : Distribution suivie d une absorption ou cession d une filiale Mesure de correction : La distribution de dividendes n est exonérée qu à condition que la moins-value soit placée sous un régime de sursis d imposition. Dividendes exonérés Société M Moins-value d échange non-déductible Avec sursis d imposition Si M demande le sursis d imposition : La moins-value n est pas déductible immédiatement ; Mais la distribution est exonérée. Société A Fusion Société M Société B Si M ne demande pas le sursis d imposition : La moins-value est déductible immédiatement ; L exonération de la distribution est remise en cause. Dividendes taxablesmoins-value d échange de titres déductible Société A Fusion Sans sursis d imposition Société B Page 18

19 2. Groupes de sociétés Mesures anti-abus Troisième mesure anti-abus : Distribution / absorption en intégration fiscale Dispositif actuel : Neutralisation des produits de filiales intégrées depuis plus d un exercice, à concurrence de : la QPFC, si régime des sociétés mères 100% du produit en droit commun. + la neutralisation est définitive. Dividendes exonérés Société M Société A Cession de titres de participation détenus depuis moins de deux ans : Déduction de la moins-value du résultat imposable dans les conditions de droit commun. Acquisition Intégration fiscale 2 ans : court terme Long terme Cession Cession Page 19

20 2. Groupes de sociétés Mesures anti-abus Troisième mesure anti-abus : Distribution / absorption en intégration fiscale «L abus» : M acquiert les titres de A pour 300. A distribue 100 de dividendes à M. Produit neutralisé pour M en application du régime d intégration fiscale. M cède immédiatement à B La moins-value à court terme de 100 est neutralisée. B absorbe A l exercice suivant : Pas d option pour le régime de faveur La moins-value de 100 est déneutralisée et déduite du résultat d ensemble. Dividendes exonérés Société A Déneutralisation de la moinsvalue à CT Société M Cession Moins-value à CT neutralisée Société M Fusion Société B Société A Société B Page 20

21 2. Groupes de sociétés Mesures anti-abus Troisième mesure anti-abus : Distribution / absorption en intégration fiscale Mesure de correction : Société M La moins-value de cession de titres est diminuée du montant des dividendes neutralisés. Dividendes exonérés Cession A distribue 100 de dividendes à M : neutralisé pour M en application du régime d intégration fiscale. Société A Moins-value à CT neutralisée Société B M cède immédiate à B : La moins-value à CT de 100 est neutralisée. Société M B absorbe A : La moins-value à déneutraliser est corrigée du montant des dividendes exonérés : = 0 Montant déneutralisé : Zéro Fusion Société B Société A Page 21

22 2. Groupes de sociétés Mesures anti-abus Quatrième mesure anti-abus : Cessions successives au sein du groupe bénéficiant du régime des moins-values à court terme Dispositif actuel : Cession de titres de participation détenus depuis moins de deux ans : Déduction de la moins-value du résultat imposable dans les conditions de droit commun. Taxation de la plus-value. Cession de titres de participation détenus depuis plus de deux ans : Non-déductibilité de la moins-value. Exonération de la plus-value sous réserve d une QPFC de 5% Acquisition 2 ans : court terme Long terme Cession Cession Page 22

23 2. Groupes de sociétés Mesures anti-abus Quatrième mesure anti-abus : Cessions successives au sein du groupe bénéficiant du régime des moins-values à court terme L abus : Conservation de titres de participation plus de deux ans avant leur cession à un tiers : Non-déductibilité de la moins-value. Cession successives artificiellement organisées au sein du groupe à intervalles de moins de deux ans, avant cession au tiers : Cristallisation de moins-values à courtterme et déduction du résultat imposable dans les conditions de droit commun. Société A Société M Société M Société ACession Société BCession Société X Moins-value à CT déduite Cession Moins-value à LT non-déductible Moins-value à CT déduite Société X Page 23

24 2. Groupes de sociétés Mesures anti-abus Quatrième mesure anti-abus : Cessions successives au sein du groupe bénéficiant du régime des moins-values à court terme Le correctif : Placement de la moins-value de cession de A à B en report. En cas de re-cession dans le délai de 2 ans: Moins-value à CT déductible En l absence de re-cession ou en cas de recession plus de deux ans après: Moins-value à LT non-déductible. Société M Société ACession Société BCession Société X Placée en report Moins-value à CT déduite Remarque : régime de report également applicable aux plus-values de cession à des sociétés liées. Entrée en vigueur : Exercices clos le 31/12/2010 Page 24

25 2. Groupes de sociétés Consolidation du paiement de la TVA Mise en place d un régime optionnel de consolidation du paiement de la TVA au sein des groupes de sociétés. Entrée en vigueur : 01/01/2012 Champ d application : Capital de la filiale au droits de vote détenus directement ou indirectement pour plus de 50% par la mère, Détention continue sur la période couverte par l option, Obligation de TDFC auprès de la DGE de tous les membres du groupe, Ouverture et clôture des exercices comptables aux mêmes dates, Relever du régime réel normal d imposition en matière de TVA.

26 2. Groupes de sociétés Consolidation du paiement de la TVA Modalités et durée de l option : option formulée par la tête de groupe à la DGE, accord des membres du groupe, option pour une période initiale de deux exercices comptables : effet à compter du 1er jour du 1er exercice comptable suivant celui au cours duquel elle aura été exprimée, dénonciation au cours du 3ème exercice comptable suivant

27 2. Groupes de sociétés Consolidation du paiement de la TVA Fonctionnement du régime : Pour chaque société : Dépôt de la déclaration mensuelle CA3. Société tête de groupe : Dépôt d une déclaration récapitulative Paiement du solde ou demande de remboursement du crédit de TVA ou report sur la déclaration récapitulative suivante.

28 2. Groupes de sociétés Consolidation du paiement de la TVA Fonctionnement du régime : En cas de crédit de TVA Constaté par une société membre du groupe avant la consolidation : remboursement à la société membre Constaté par une société membre du groupe pendant la consolidation : Utilisation par la société tête de groupe Existant à l issue de la période couverte par l option : Restitution à la tête de groupe

29 2. Groupes de sociétés Consolidation du paiement de la TVA Contrôle et recouvrement : Déclarations TVA de chaque membre resteront soumises au contrôle de l administration En cas d infraction, la tête de groupe acquittera les droits et pénalités Solidarité de chaque société membre au paiement de la TVA et taxes assimilées à hauteur des droits et pénalités dont elle serait redevable sans option. Indication des conséquences financières des rectifications envisagées à la société comme en l absence de consolidation. Taxes mentionnées sur les CA3 de chaque société ayant concouru au crédit de TVA pourra être remise en cause à hauteur du montant de ce crédit, même si délai reprise de l article L.176. LPF est expiré. Obligation de justifier le montant de la taxe déductible et crédit de taxe est étendu aux sociétés du groupe pour la taxe déductible ou le crédit de taxe demandé par la société tête de groupe.

30 3. Taxes locales Révision des valeurs locatives foncières Locaux concernés : Locaux Locaux d'habitation Locaux professionnels Locaux commerciaux Locaux industriels Locaux industriels Méthode Comparaison Comparaison Comparaison ou appréciation directe Comparaison ou appréciation directe Comptable Concernés Non Oui Oui Oui Non Prise en compte : Dans les bases de l année 2014 Donc : pour la TFPB 2014, Pour la CFE 2016.

31 3. Taxes locales Révision des valeurs locatives foncières Evaluation cadastrale Classement des locaux : Critères de nature et de destination. Classement en sous-groupes (10), puis en catégories (39). Méthode tarifaire : Recensement des loyers pour chaque catégorie de biens, dans chaque secteur d évaluation. Détermination d une surface pondérée Exemples : annexes couvertes 0,5 ; annexes découvertes 0,2 Méthode alternative : 8% de la valeur vénale de l immeuble Application d un coefficient de localisation : +1,1 ou 1,15-0,85 ou -0,90

32 3. Taxes locales Révision des valeurs locatives foncières Procédure d évaluation : Commission départementale d évaluation Composition paritaire collectivités / contribuables Avis préalable des commissions communales ou intercommunales Publication des décisions Recours : Recours pour excès de pouvoir (Tribunal Administratif) Etapes : Phase d expérimentation en 2011, menée dans l Hérault, le Bas Rhin, le Pas de Calais, Paris et la Haute Vienne. Généralisation en 2012 et 2013 et intégration dans les rôles 2014/2016 Mécanique de mise à jour systématique : Mise à jour annuelle des tarifs sectoriels selon l évolution des loyers Mise à jour annuelle des valeurs locatives en appréciation directe par un coefficient d évolution des loyers

33 3. Taxes locales Révision des valeurs locatives foncières Nouvelles obligations : Déclaration des changements d utilisation dans les 90 jours de leur réalisation, Obligation déclarative des locataires : à compter du 01/01/2013, indication sur la déclaration de résultats des informations relatives aux locaux commerciaux dont ils sont locataires au 1er janvier (montant des loyers), Mise en place d un droit de communication de l administration auprès des professionnels de secteur de l immobilier à compter du 01/01/2012.

34 3. Taxes locales CFE Modifications du champ d application : Fiducies : l article 1447 du CGI précise clairement qu elles entrent dans le champ de la CFE. Activités de location et sous-location immobilière autres que celles portant sur des immeubles nus à usage d habitation. Assujettissement à la CFE si recettes brutes ramenées sur 12 mois HT ; Déclaration 1447 M dans les deux mois de la publication de la loi.

35 3. Taxes locales Exemple MODIFICATION DE LA CFE Une SCI créée en juillet 2009 : CA HT 2009 : Ramené à 12 mois, le seuil de est dépassé. Dépôt déclaration 1447 M dans les deux mois de la publication de la loi de finances pour 2011 (30/12/2010)

36 3. Taxes locales Base d imposition CFE Activité de location et sous-location immobilière : Exclusion des parties communes des bases d imposition à la CFE. Période de référence unique : l exercice social de douze mois clos au cours de l avant dernière année précédant celle de l imposition.

37 3. Taxes locales Exonérations : CFE Plafonds applicables en zones urbaines pour 2011 : CFE CVAE Zones urbaines sensibles à ZFU à ZRU à Actualisation annuelle en fonction de la variation des prix. Délibérations prises en 2009 pour l application des exonérations applicables aux librairies indépendantes de référence et aux entreprises des ZRD : application aux impositions CFE et CVAE 2010.

38 3. Taxes locales CFE Redevables de l imposition : A compter du 01/01/2011 : Professions libérales : pour les SCP, SCM et groupements réunissant des membres de professions libérales : imposition établie au nom de la société ou du groupement. Sociétés sans personnalité morale : société en participation ou sociétés de fait : le ou les gérants redevables de l imposition.

39 3. Taxes locales CFE Valeur locative plancher : En cas d opération de restructurations ou de cessions d établissements ou de TUP : valeur locative = 100% de celle précédemment taxée si, directement ou indirectement, l entreprise cessionnaire ou bénéficiaire de l apport contrôle l entreprise cédante, apportée ou scindée ou est contrôlée par elle ou que ces deux entreprises sont contrôlées par la même entreprise. Maintien de la valeur locative des biens cédés en cas de cession de biens isolés si l entreprise cessionnaire contrôle l entreprise cédante ou est contrôlée par elle ou si ces deux entreprises sont contrôlées par la même entreprise. Doute sur entrée en vigueur : 2010 ou 2011

40 3. Taxes locales CFE Cotisation minimum de CFE Base de la cotisation fixée par délibération peut s élever à : 200 à : si CA HT ou R HT > à : si CA HT ou R HT Paiement de la CFE : Suppression de l envoi d un avis d acompte de CFE

41 3. Taxes locales CVAE Définition de la VA de droit commun chiffre d affaires de référence : majoré des rentrées sur créances amorties se rapportant au résultat d exploitation, en cas de sous-location, déductibilité de l amortissement chez le loueur sans condition d assujettissement à la CFE du sous-locataire, calcul du plafonnement de VA à 80 % ou 85 % du CA, la période retenue pour le CA = celle retenue pour la VA. 41

42 3. Taxes locales CVAE Calcul du plafonnement VA : A compter du 01/01/2010, la période de référence pour le CA est la même que pour le calcul de la VA. 42

43 3. Taxes locales CVAE Barème et appréciation du chiffre d affaires : Taux effectif de CVAE apprécié au niveau du groupe fiscal : Pour apprécier le seuil et le barème de la CVAE de chaque société membre du groupe : prise en compte de la CA de l ensemble des sociétés membres du groupe fiscalement intégré sauf si CA<

44 3. Taxes locales Exemple : Soit A, B, C, membres d un groupe intégré dont l exercice coïncide avec l année civile et dont le chiffre d affaires est respectivement : 1,5 M, 6,5 M et 15 M : CA > 7,63 M CVAE CA consolidé à retenir pour déterminer le taux effectif de CVAE = 23 M Taux effectif de CVAE [0,1% x(23 M 10 M)/40 M] + 1,4 % = 1,43% 44

45 3. Taxes locales CVAE Barème et appréciation du chiffre d affaires : Aménagement visant les opérations de restructuration et de cession d activité : Le chiffre d affaires = CA des entreprises parties à l opération si l entité à laquelle l activité est transmise est détenue directement ou indirectement à plus de 50 % : soit par l entreprise cédante ou apporteuse, soit par une entreprise qui détient directement ou indirectement à plus de 50 % par l entreprise cédante ou apporteuse. 45

46 3. Taxes locales CVAE A compter de 2011 : Barème et appréciation du chiffre d affaires : Les TUP sont rétroactivement placées dans le champ du dispositif anti-abus : à compter du 01/01/2010, prise en compte des chiffres d affaires de l ensemble des entreprises partie à l opération pour apprécier le taux effectif de la CVAE ; Les entreprises ayant bénéficié en 2010 d une TUP devront régulariser la situation lors du paiement du solde de la CVAE le 03/05/

47 3. Taxes locales CVAE Barème et appréciation du chiffre d affaires : En cas de scission, la condition relative à la détention de capital de l entité à laquelle l activité est transmise, est appréciée en totalisant les participations : soit de l ensemble des associés de l entreprise scindée réunis, soit de l entreprise détenue, directement ou indirectement, à plus de 50 % par l ensemble des associés de l entreprise scindée conditions de détention de la société à laquelle l activité est transmise doivent être remplies à un moment quelconque au cours des six derniers mois 47

48 3. Taxes locales CVAE Etablissement et paiement de la CVAE A compter du 01/01/2010 : Annualité de l impôt : principe : CVAE due par le redevable qui exerce l activité imposable au 1er janvier, dérogation en cas de restructuration : CVAE due par le redevable qui n exerce aucune activité au 01/01 et auquel l activité est transmise 48

49 3. Taxes locales CVAE Obligations déclaratives Maintien de l obligation de porter le montant de la VA/ sur la déclaration 1330 CVAE. Création d une déclaration distincte pour la liquidation de l impôt. 49

50 3. Taxes locales Etablissement et paiement de la CVAE : Obligation déclaratives CVAE déclaration des salariés (1330 CVAE) : à titre de simplification les salariés exerçant + de 3 mois dans des établissements situés dans plusieurs communes sont déclarés dans celui où la durée d activité est la plus élevée ; pour les effectifs des entreprises de transport, la LFR 2010 précise que les effectifs affectés aux véhicules sont déclarés en 2011, au local ou au terrain qui constitue le lieu de stationnement habituel des véhicules ou à défaut au local où ils sont entretenus ou réparés : à défaut au principal établissement. 50

51 3. Taxes locales CVAE Etablissement et paiement de la CVAE : Déclaration annuelle et déclaration liquidative à souscrire dans les 60 jours de la disparition de l entreprise ou du décès de l exploitant. Déclaration de CVAE par voie électronique pour les entreprises relevant de la DGE. 51

52 3. Taxes locales CVAE Etablissement et paiement de la CVAE : Paiement : Acomptes : Si montant CVAE < acomptes : remboursement dans les 60 jours suivant le 2 ème jour ouvré suivant le 1 er mai. Si montant CVAE > acomptes : Si versements des acomptes son inexacts de différence du dixième : majoration de 5% Solde : suppression de la possibilité d imputer sur le solde de CVAE l estimation forfaitaire de l impact des exonérations facultatives de CFE Contentieux : le délai de réclamation = celui de la CFE : un an. 52

53 3. Taxes locales CVAE DÉGRÈVEMENTS DE CET Plafonnement en fonction de la VA : pour le plafond de 3 % de la VA, le montant de la CFE à plafonner est ajusté en fonction du rapport entre la durée de la période de référence de la CVAE et l année civile en cas de TUP, cession ou cessation d activité. Exemple : TUP au 30/06 de l année, plafonnement calculé en comparant la VA à 50 % de la CFE. 53

54 4. Crédits d impôt Crédit d impôt intéressement Rappel du dispositif actuel : Conclusion d un accord d intéressement avant le 31/12/2014 Conclusion d un avenant prévoyant une augmentation CI de 20 % des versements effectués à ce titre Aménagements : Désormais réservé aux entreprises de moins de 50 salariés Relèvement de 20 % à 30 % Plafonnement communautaire : euros sur période glissante de 3 exercices fiscaux Prise en compte de l ensemble des aides Entrée en vigueur : Primes versées à compter de 2011

55 4. Crédits d impôt Crédit d impôt intéressement Modification évaluation des dépenses de fonctionnement : A compter du 1 er janvier 2011 : Montant des dépenses = 50 % des dépenses de personnel + 75 % de la dotation aux amortissements de recherche Exemple : Les dépenses engagées pour les activités de recherche sont les suivantes : Dotation aux amortissements des immobilisations : Personnels : 3 M Dépense de fonctionnement = ( x 75 %) + (3 M x 50 %) =

56 4. Crédits d impôt Crédit d impôt recherche Plafonnement des dépenses confiées à des organismes de recherche privés : A compter du 1 er janvier 2011 : Les dépenses de recherche confiées à des organismes de recherche privés ou à des experts scientifiques ou techniques agréés sont retenues dans la limite de 3 fois le montant des autres dépenses de recherche ; Cette limitation ne s applique pas aux organismes de recherche publics. Application de la limite avant la mesure de plafonnement des dépenses externes de recherche à 10 M ou 2 M d. Exemple : Réalisation de dépenses de recherche : 2 M Recours à une entreprise privée agréée : 9 M (< à 10 M ) Montant des dépenses de sous-traitance à retenir pour le calcul du crédit impôt recherche : 2 M x 3 = 6 M

57 4. Crédits d impôt Crédit d impôt recherche Détermination du crédit d impôt recherche : A compter du 1 er janvier 2011 : Déduction des sommes versées à des intermédiaires de l assiette du crédit d impôt : Des success fees versés à des intermédiaires Des rémunérations forfaitaires qui excèdent le plus élevé des deux montants suivants : % du total des dépenses de recherche éligibles minoré des subventions publiques reçues

58 4. Crédits d impôt Crédit d impôt recherche Détermination du crédit d impôt recherche : Exemple 1 : Réalisation de dépenses de recherche, après déduction des subventions publiques : Crédit d impôt recherche potentiel : Sommes versées à un intermédiaire : 20 % du CIR obtenu en définitive (R) R = ( % R) x 20 % R = ( x 20 %)/1,06 = Assiette du CIR : = CIR définitif : x 30 % =

59 4. Crédits d impôt Crédit d impôt recherche Détermination du crédit d impôt recherche : Exemple 2 : Dépenses de recherche après déduction des subventions publiques : CIR potentiel : Honoraires versés aux conseils : Honoraires > à Seuil de 5 % du montant des dépenses éligibles : x 5 % : Rémunération à déduire de l assiette : = Assiette du CIR : = CIR définitif : x 30 % =

60 4. Crédits d impôt Crédit d impôt recherche Taux majorés applicables au cours des deux premières années : A compter du 1 er janvier 2011: Abaissement des taux majorés : 1ère année : taux majoré du crédit d impôt : 40 % (au lieu de 50 %) 2ème année : taux majoré du crédit d impôt : 35 % (au lieu de 40 %) Renforcement des conditions d application du taux majoré : Si l entreprise n a pas, au titre des cinq années précédentes, bénéficié du crédit d impôt Si aucun lien de dépendance entre l entreprise et une autre entreprise ayant bénéficié du crédit d impôt durant les cinq années précédentes Le capital de l entreprise ne doit pas être détenu à 25 % au moins par un associé détenant ou ayant détenu au cours des cinq dernières années 25 % du capital d une autre entreprise n ayant plus d activité et ayant bénéficié du crédit d impôt au cours de la même période de cinq années.

61 4. Crédits d impôt Crédit d impôt recherche Utilisation du crédit d impôt : A compter du 1 er janvier 2011 : Situation des entreprises autres que les PME : fin du remboursement immédiat de la créance, imputation sur l impôt dû au titre des trois années suivant, et remboursement à l expiration de cette période. Situation des PME qui répondent à la définition communautaire : créance immédiatement remboursable, et ce de façon définitive après imputation du crédit d impôt sur l impôt dû.

62 4. Crédits d impôt Crédit d impôt recherche Obligations déclaratives : A compter du 1 er janvier 2011 : Entreprises créées depuis moins de deux ans : La demande de remboursement immédiat doit être accompagnée des pièces justificatives attestant de la réalité des dépenses de recherche effectuées. Entreprises qui engagent plus de 100 millions d de dépenses : A la déclaration 2069 A doit être joint un état décrivant : la nature des travaux L état d avancement du programme Les moyens matériels et humains directs ou indirects A défaut d état, une amende de sera due (1729 B, 1 du CGI).

Loi de finances rectificative pour 2010 et Loi de finances pour 2011. Loi de finances pour 2011

Loi de finances rectificative pour 2010 et Loi de finances pour 2011. Loi de finances pour 2011 Loi de finances rectificative pour 2010 et Loi de finances pour 2011 Loi de finances pour 2011 La loi de finances pour 2011 ne bouleverse pas notre fiscalité. Les principales dispositions sont relatives

Plus en détail

Les principales dispositions de la loi de finances pour 2014 publiée au Journal officiel le 30 décembre 2013

Les principales dispositions de la loi de finances pour 2014 publiée au Journal officiel le 30 décembre 2013 Les principales dispositions de la loi de finances pour publiée au Journal officiel le 30 décembre 2013 IMPÔT SUR LE REVENU Barème CGI. art.197 Décote CGI. art. 197 Barème non revalorisé en 2012 et 2013

Plus en détail

Les principales dispositions du projet de loi de finances pour 2014 adopté en première lecture à l Assemblée nationale du 19 novembre 2013

Les principales dispositions du projet de loi de finances pour 2014 adopté en première lecture à l Assemblée nationale du 19 novembre 2013 Les principales dispositions du projet de loi de finances pour adopté en première lecture à l Assemblée nationale du 19 novembre 2013 IMPÔT SUR LE REVENU Barème CGI. art.197 Décote CGI. art. 197 Barème

Plus en détail

Réunions patrimoniales Janvier Février 2013

Réunions patrimoniales Janvier Février 2013 Réunions patrimoniales Janvier Loi de Finances pour 2013 et 3 ème Loi de finances Rectificative pour 2012 Le présent document vous est transmis à titre personnel, il a été réalisé sur la base de l environnement

Plus en détail

Les principales dispositions de la loi de finances pour 2013 du 20 décembre 2012

Les principales dispositions de la loi de finances pour 2013 du 20 décembre 2012 Les principales dispositions de la loi de finances pour 2013 du 20 décembre 2012 PLAFONNEMENT GLOBAL (CGI. art. 2000 A) Montant du plafonnement global des niches fiscales CGI. art. 2000 A Le montant du

Plus en détail

FLASH SPECIAL. Décembre 2012

FLASH SPECIAL. Décembre 2012 FLASH SPECIAL Décembre 2012 LOIS DE FINANCES DE FIN D ANNEE 2012 La fin d année 2012 aura été riche en actualité fiscale: Une loi de finances pour 2013 dont les vifs débats avaient commencé dès l été 2012

Plus en détail

Présentation de la loi de finances 2013

Présentation de la loi de finances 2013 Expertise Comptable Audit Social Juridique Notre vocation est de mesurer la valeur Notre ambition, vous aider à la créer Conseils Présentation de la loi de finances 2013 Actualités sociales et fiscales

Plus en détail

N 5 JANVIER 2013 LOI DE FINANCES POUR 2013 PRINCIPALES REFORMES IMPOT SUR LES SOCIETES (IS) La LF prévoit :

N 5 JANVIER 2013 LOI DE FINANCES POUR 2013 PRINCIPALES REFORMES IMPOT SUR LES SOCIETES (IS) La LF prévoit : La loi de finances pour 2013 (LF) a été publiée au Journal Officiel du 30 décembre 2012 après avoir été examinée par le Conseil Constitutionnel. Ce dernier a partiellement censuré la LF telle qu elle avait

Plus en détail

LA LETTRE DES ADHÉRENTS

LA LETTRE DES ADHÉRENTS LA LETTRE DES ADHÉRENTS NUMÉRO SPÉCIAL LOI DE FINANCES - 15 JANVIER 2014 N 2/2014 LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2013 INTRODUCTION La loi de finances rectificative pour 2013, définitivement adoptée

Plus en détail

LETTRE D INFORMATION DU DEPARTEMENT FISCAL FEVRIER 2013

LETTRE D INFORMATION DU DEPARTEMENT FISCAL FEVRIER 2013 LETTRE D INFORMATION DU DEPARTEMENT FISCAL FEVRIER 2013 LES PRINCIPALES MESURES PATRIMONIALES DE LA LOI DE FINANCES POUR 2013 ET DE LA LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2012 La présente lettre a pour

Plus en détail

Loi de finances pour 2014 et loi de finances rectificative pour 2013 : Quels sont les principaux changements?

Loi de finances pour 2014 et loi de finances rectificative pour 2013 : Quels sont les principaux changements? Le 27 janvier 2014 Loi de finances pour 2014 et loi de finances rectificative pour 2013 : Quels sont les principaux changements? I. POUR LES ENTREPRISES 1.1 Nouvelle taxe exceptionnelle sur les hautes

Plus en détail

Mesures patrimoniales de la loi de finances 2014, de la loi de finances rectificatives pour 2013

Mesures patrimoniales de la loi de finances 2014, de la loi de finances rectificatives pour 2013 Sources : Mesures patrimoniales de la loi de finances 2014, de la loi de finances rectificatives pour 2013 Loi de finances 2014 : http://www.assembleenationale.fr/14/ta/ta0267.asp Loi de finances rectificatives

Plus en détail

Les incitations fiscales à l investissement dans les PME

Les incitations fiscales à l investissement dans les PME Les incitations fiscales à l investissement dans les PME avril 2012 1 De grandes réformes en 2011 La Loi de finances pour 2011 a apporté des modifications substantielles aux systèmes d'incitations fiscales

Plus en détail

- Abrogation de la TVA «sociale» : La hausse de 1,6% de la TVA, qui devait entrer en vigueur le 1 er octobre 2012 devrait être abrogée.

- Abrogation de la TVA «sociale» : La hausse de 1,6% de la TVA, qui devait entrer en vigueur le 1 er octobre 2012 devrait être abrogée. - Abrogation de la TVA «sociale» : La hausse de 1,6% de la TVA, qui devait entrer en vigueur le 1 er octobre 2012 devrait être abrogée. - Contribution exceptionnelle sur la fortune : Une contribution exceptionnelle

Plus en détail

DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION DU 9 FEVRIER 2012 6 E-4-12

DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION DU 9 FEVRIER 2012 6 E-4-12 DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES INSTRUCTION DU 9 FEVRIER 2012 6 E-4-12 COTISATION SUR LA VALEUR AJOUTEE DES ENTREPRISES. CONDITIONS GENERALES D APPLICATION. (C.G.I., art. 1586 ter à 1586 nonies)

Plus en détail

Panorama de l actualité fiscale. Séminaire APL 30 Octobre 2012

Panorama de l actualité fiscale. Séminaire APL 30 Octobre 2012 Panorama de l actualité fiscale Séminaire APL 30 Octobre 2012 Plan I. Introduction Chronologie des évènements II. Projet de loi de finance 2013 Impôt sur le Revenu Fiscalité des revenus du capital Fiscalité

Plus en détail

LE REGIME FISCAL DES LOCATIONS MEUBLEES

LE REGIME FISCAL DES LOCATIONS MEUBLEES LA FISCALITÉ DES LOCATIONS EN MEUBLES Article juridique publié le 21/03/2013, vu 10039 fois, Auteur : ASCENCIO Jacques LE REGIME FISCAL DES LOCATIONS MEUBLEES I - L IMPOT SUR LE REVENU A la différence

Plus en détail

13 avril 2012. Texte Législatif Texte d'application Codification Instructions. Références et date de publication. Articles de la loi

13 avril 2012. Texte Législatif Texte d'application Codification Instructions. Références et date de publication. Articles de la loi 13 avril Liste des articles n -1977 du 28 déc embre de finances pour qui feront l'objet d'un texte d'application et / ou d'un commentaire 2 Création d une contribution exceptionnelle sur les hauts revenus

Plus en détail

Présentation de la loi de finances pour 2013 et rappels des dispositifs des lois de finances rectificatives pour 2012

Présentation de la loi de finances pour 2013 et rappels des dispositifs des lois de finances rectificatives pour 2012 Présentation de la loi de finances pour 2013 et rappels des dispositifs des lois de finances rectificatives pour 2012 Présentation par l Ordre des avocats de Narbonne 1 Partie 1 : La fiscalité des particuliers

Plus en détail

FISCALITÉ 2014 LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2013 LOI DE FINANCES 2014

FISCALITÉ 2014 LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2013 LOI DE FINANCES 2014 1 FISCALITÉ 2014 LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2013 LOI DE FINANCES 2014 2 Fiscalité 2014 SOMMAIRE I. Imposition des revenus II. Optimisation de l impôt sur le revenu III. Imposition des plus-values IV.

Plus en détail

LACOURTE NOTE FISCALE OCTOBRE 2012

LACOURTE NOTE FISCALE OCTOBRE 2012 Le projet de Loi de finances pour 2013 présenté en Conseil des Ministres vendredi 28 septembre 2012 constitue la première pierre de l architecture de la politique fiscale du Gouvernement. Il vient bouleverser

Plus en détail

A l'attention de Monsieur Jacques - Vincent PIROUX,

A l'attention de Monsieur Jacques - Vincent PIROUX, A l'attention de Monsieur Jacques - Vincent PIROUX, Pour faire suite à la réunion sur la réforme fiscale 2013 de ce 18 février dernier qui a rassemblé une 50aine de chefs d'entreprises inquiets, Monsieur

Plus en détail

Loi de finances pour 2011. Loi de finances rectificative pour 2010. Loi de financement de la sécurité sociale pour 2011

Loi de finances pour 2011. Loi de finances rectificative pour 2010. Loi de financement de la sécurité sociale pour 2011 Lois budgétaires pour 2011 Loi de finances pour 2011 Loi de finances rectificative pour 2010 Loi de financement de la sécurité sociale pour 2011 1 Qui sommes nous? Service d ingénierie patrimoniale au

Plus en détail

FISCALITE DES PARTICULIERS ET DU PATRIMOINE

FISCALITE DES PARTICULIERS ET DU PATRIMOINE FISCALITE DES PARTICULIERS ET DU PATRIMOINE BAREME TRAITEMENTS ET SALAIRES PEA Fin du gel du barème : Revalorisation de 0,8% de l ensemble des tranches applicables aux revenus de 2013. Plafonnement du

Plus en détail

PLUS-VALUES DE CESSION DE TITRES REALISEES EN 2013 :

PLUS-VALUES DE CESSION DE TITRES REALISEES EN 2013 : PLUS-VALUES DE CESSION DE TITRES REALISEES EN 2013 : REGIME D IMPOSITION DE DROIT COMMUN Les plus-values réalisée en 2013 seront, en principe, imposables au barème progressif de l impôt sur le revenu dès

Plus en détail

4. Déduction des intérêts d emprunt pour l acquisition de la résidence principale

4. Déduction des intérêts d emprunt pour l acquisition de la résidence principale Lettre d'information - Septembre - Octobre 2007 MESURES FISCALES ET PATRIMONIALES EN FAVEUR DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DU POUVOIR D ACHAT ENTREPRISES 1. Défiscalisation des heures supplémentaires 2. Parachutes

Plus en détail

LOI DE FINANCES POUR 2011 Loi du 15 décembre 2010 QUELQUES ASPECTS FISCAUX FISCALITÉ DES ENTREPRISES

LOI DE FINANCES POUR 2011 Loi du 15 décembre 2010 QUELQUES ASPECTS FISCAUX FISCALITÉ DES ENTREPRISES FR 52-09 LOI DE FINANCES POUR 2011 Loi du 15 décembre 2010 QUELQUES ASPECTS FISCAUX FISCALITÉ DES ENTREPRISES GROUPE DE SOCIÉTÉS : RÉGIME DES SOCIÉTÉS MÈRES ET FILIALES Suppression de la possibilité de

Plus en détail

Avertissement : ceci est un corrigé indicatif qui n engage que son auteur

Avertissement : ceci est un corrigé indicatif qui n engage que son auteur DCG UE4 DROIT FISCAL - session 2014 Proposition de CORRIGÉ 2014 dcg-lyon.fr Avertissement : ceci est un corrigé indicatif qui n engage que son auteur DOSSIER 1 TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE - 5 points 1.

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE DE LA SCI MISES A JOUR et COMPLEMENTS D'INFORMATIONS

GUIDE PRATIQUE DE LA SCI MISES A JOUR et COMPLEMENTS D'INFORMATIONS GUIDE PRATIQUE DE LA SCI MISES A JOUR et COMPLEMENTS D'INFORMATIONS Les présentes mises à jour concernent le quatrième tirage 2000. PACS ( Pacte civil de solidarité ) - Page 6 Le régime applicable entre

Plus en détail

PARTICULIERS FISCALITÉ

PARTICULIERS FISCALITÉ PARTICULIERS FISCALITÉ 2014 SOMMAIRE CE QUI CHANGE EN 2014 p.4 1 - IMPÔT SUR LE REVENU p.6 2 - IMPÔT DE SOLIDARITÉ SUR LA FORTUNE p.7 3 - REVENUS DE CAPITAUX MOBILIERS p.7 4 - PLUS-VALUES DE CESSION DE

Plus en détail

Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) Dégrèvement pour réduction d activité. Taxes annexes

Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) Dégrèvement pour réduction d activité. Taxes annexes Quand ils ne disposent d aucun local ou terrain : les redevables domiciliés en application d un contrat de domiciliation commerciale ou de tout contrat équivalent sont redevables de la cotisation minimum

Plus en détail

Actualités fiscales. I. Mesures concernant l impôt sur le revenu (IR)

Actualités fiscales. I. Mesures concernant l impôt sur le revenu (IR) Actualités fiscales Nous vous proposons dans le cadre de cette note d information une synthèse des principales mesures fiscales résultant de la loi de finances pour 2014 (LF2014), de la loi de finances

Plus en détail

DECRYPTAGE DE L ACTUALITE FISCALE RECENTE

DECRYPTAGE DE L ACTUALITE FISCALE RECENTE Missions comptables Audit légal Audit Contractuel Missions juridiques et fiscales Missions sociales Expertise et conseil de gestion Conseil en organisation Certification ISO Informatique Formation DECRYPTAGE

Plus en détail

Lois de finances 2015 et rectificatives 2014

Lois de finances 2015 et rectificatives 2014 Lois de finances 2015 et rectificatives 2014 Marseille, le 20 janvier 2015 www.axten.fr Aix-en-Provence Lyon Paris Shanghai Fiscalité des particuliers Rachat de titres Réduction d impôt «IR/ISF-PME» Fiscalité

Plus en détail

L impôt sur le revenu des personnes physiques Calcul Plafonnement des Niches et Actions. Réunion CEGECOBA ASSAPROL 21 mai 2015.

L impôt sur le revenu des personnes physiques Calcul Plafonnement des Niches et Actions. Réunion CEGECOBA ASSAPROL 21 mai 2015. L impôt sur le revenu des personnes physiques Calcul Plafonnement des Niches et Actions Réunion CEGECOBA ASSAPROL 21 mai 2015 intervenante: Karine SALVAT CONSEILLER en INVESTISSEMENT FINANCIER 1 Objectif

Plus en détail

LA RÈGLE DU PLAFOND DE MINIMIS

LA RÈGLE DU PLAFOND DE MINIMIS LA RÈGLE DU PLAFOND DE MINIMIS Les Etat membres de la Communauté européenne accordent des aides à leurs entreprises. Ces aides sont extrêmement diverses. Elles sont accordées par les Etat eux-mêmes mais

Plus en détail

Livret fiscal du créateur d entreprise. Sociétés civiles immobilières de gestion

Livret fiscal du créateur d entreprise. Sociétés civiles immobilières de gestion Livret fiscal du créateur d entreprise Sociétés civiles immobilières de gestion Régime d imposition Les sociétés civiles immobilières (SCI) ont pour objet la gestion d'un patrimoine immobilier. Leur activité

Plus en détail

Votre résidence fiscale est en France. B8 Impôt sur la fortune (Mise à jour mai 2013)

Votre résidence fiscale est en France. B8 Impôt sur la fortune (Mise à jour mai 2013) Votre résidence fiscale est en France B8 Impôt sur la fortune (Mise à jour mai 2013) En France, l impôt sur la fortune, appelé Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF), est un impôt qui frappe le patrimoine.

Plus en détail

DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES CONTRIBUTION ÉCONOMIQUE TERRITORIALE 2012

DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES CONTRIBUTION ÉCONOMIQUE TERRITORIALE 2012 N 14108*03 N 1327-CET-SD (10-12) @internet-dgfip TIMBRE A DATE DU SERVICE DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES CONTRIBUTION ÉCONOMIQUE TERRITORIALE 12 DEMANDE DE PLAFONNEMENT EN FONCTION DE LA VALEUR

Plus en détail

Article 35 Article 36

Article 35 Article 36 «5,7 % des sommes engagées au titre des paris sportifs ;». II. L article 1609 tertricies du même code est ainsi modifié : 1 o Le premier alinéa est supprimé ; 2 o Le deuxième alinéa est ainsi modifié :

Plus en détail

Loi de Finances Rectificative 2012 : Impacts et stratégies fiscales à adopter

Loi de Finances Rectificative 2012 : Impacts et stratégies fiscales à adopter Loi de Finances Rectificative 2012 : Impacts et stratégies fiscales à adopter Loi de finances rectificative pour 2012 n 201-958 du 16 août 2012 Intervention au Medef Lyon-Rhône 6 septembre 2012 Nathalie

Plus en détail

Panorama des principaux crédits et réductions d impôt en faveur des particuliers

Panorama des principaux crédits et réductions d impôt en faveur des particuliers SYNTHESE Fiscal Textes et références Article 199 terdecies- 0 A du Article 885-O V bis du Article 200 du Article 199 tervicies du Article 199 sexvicies du Article 199 septvicies du Article 199 sexdecies

Plus en détail

L IMPOT DE SOLIDARITE SUR LA FORTUNE

L IMPOT DE SOLIDARITE SUR LA FORTUNE L IMPOT DE SOLIDARITE SUR LA FORTUNE Introduction L impôt de solidarité sur la fortune est un impôt annuel dû par les personnes physiques détenant un patrimoine net supérieur à 790 000 au 1 er janvier

Plus en détail

Plafonnement fiscal des investissements et bouclier fiscal. Du constat au conseil

Plafonnement fiscal des investissements et bouclier fiscal. Du constat au conseil Plafonnement fiscal des investissements et bouclier fiscal Du constat au conseil Intervenants Félix CICERON, Directeur de l ingénierie patrimoniale, Expert& Finance José SOTO, Directeur des partenariats

Plus en détail

FLASH Projet de loi de finances rectificative pour 2011 Conseil des Ministres du 11/ 05/2011

FLASH Projet de loi de finances rectificative pour 2011 Conseil des Ministres du 11/ 05/2011 FLASH Projet de loi de finances rectificative pour 2011 Conseil des Ministres du 11/ 05/2011 Actualisation du flash sur les dispositions présentées à la presse le 12/04/2011 Le PLFR 2011 sera examiné par

Plus en détail

Projet de Loi de Finances 2014. Les principales réformes

Projet de Loi de Finances 2014. Les principales réformes Projet de Loi de Finances 2014 Les principales réformes La fiscalité sur les plus-values immobilières C est inédit dans l histoire, la réforme sur les plus-values immobilières a été inscrite au BOFIP (donc

Plus en détail

Actualité Juridique & Fiscale

Actualité Juridique & Fiscale Octobre 2012 2012 Actualité Juridique & Fiscale Sommaire Sommaire Projet de loi de finances 2013 I - Mesures concernant directement l assurance-vie II - Autres mesures relatives à la fiscalité du patrimoine

Plus en détail

- Dispositifs de défiscalisation des investissements outre-mer

- Dispositifs de défiscalisation des investissements outre-mer - Dispositifs de défiscalisation des investissements outre-mer L article 21 de la loi de finances pour 2014 réforme le régime de défiscalisation des investissements outre-mer des entreprises. Les conditions

Plus en détail

#94 NEWS FISCALITÉ LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2014. La LFR 2014 a procédé à certains ajustements techniques :

#94 NEWS FISCALITÉ LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2014. La LFR 2014 a procédé à certains ajustements techniques : NEWS #94 FISCALITÉ JANVIER 2015 Les deuxième loi de Finances rectificative (LFR) pour 2014 et loi de Finances (LF) pour 2015 ont été publiées au Journal officiel du 30 décembre 2014. Nous présentons, dans

Plus en détail

Actualité Juridique & Fiscale

Actualité Juridique & Fiscale Février 2011 2011 Actualité Juridique & Fiscale Sommaire Sommaire I Investissement dans les PME & réduction ISF / IR : l administration durçit sa doctrine II Contrat d assurance vie, acceptation du bénéfice

Plus en détail

Plus-values immobilières des particuliers

Plus-values immobilières des particuliers > Fiscalité patrimoniale Fiscalité personnelle Plus-values immobilières des particuliers Abattement pour durée de détention Abattement identique pour tous les biens >> Abattement pour durée de détention

Plus en détail

LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2011 N 1 n 2011-900 du 29 Juillet 2011 - JO du 30/07/2011

LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2011 N 1 n 2011-900 du 29 Juillet 2011 - JO du 30/07/2011 RÉSUMÉ LOI DE FINANCES POUR 2012 n 2011-1977 du 28 Décembre 2011 - JO du 29/12/2011 LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2011 N 1 n 2011-900 du 29 Juillet 2011 - JO du 30/07/2011 LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE

Plus en détail

Fiscalité forestière. (Mise à jour janvier 2015, sous réserve des évolutions ultérieures) 1/6

Fiscalité forestière. (Mise à jour janvier 2015, sous réserve des évolutions ultérieures) 1/6 Fiscalité forestière (Mise à jour janvier 2015, sous réserve des évolutions ultérieures) 1/6 Rappel de la fiscalité forestière Présentation simplifiée ACQUISITION ET SOUSCRIPTION Forêt en direct Parts

Plus en détail

Jeudi 20 septembre 2012

Jeudi 20 septembre 2012 Jeudi 20 septembre 2012 Actualité fiscale / 3 ème trimestre 2012 1 ère partie : Actualité législative : 2 ème loi de finances rectificative pour 2012 Projet de budget 2013 Pierre-Jean Ferry Stéphanie Seneterre-Durand

Plus en détail

LOI DE FINANCES POUR 2014 LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2013 LOI SUR LA FRAUDE FISCALE L essentiel

LOI DE FINANCES POUR 2014 LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2013 LOI SUR LA FRAUDE FISCALE L essentiel Le 14 mars 2014 LOI DE FINANCES POUR 2014 LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2013 LOI SUR LA FRAUDE FISCALE L essentiel FISCALITE DES ENTREPRISES... 3 Hausse du taux effectif de l IS des grandes entreprises

Plus en détail

Nouvelles dispositions en matière

Nouvelles dispositions en matière Nouvelles dispositions en matière de fiscalité du patrimoine Mise à jour Août 2011 Gérard DORIER, Inspecteur principal des impôts Gwenael SAINTILAN, Avocat 1 SOMMAIRE 2 I. Impôt sur le revenu 1. Souscription

Plus en détail

Sumatra Patrimoine vous présente les dernières mesures fiscales 2011

Sumatra Patrimoine vous présente les dernières mesures fiscales 2011 Sumatra Patrimoine vous présente les dernières mesures fiscales 2011 - Mesures concernant le patrimoine - Mesures concernant l assurance vie - Zoom sur quelques dispositions du Projet de Loi de Finances

Plus en détail

FIP ISATIS DÉVELOPPEMENT N 2

FIP ISATIS DÉVELOPPEMENT N 2 NOTE SUR LA FISCALITÉ DU FONDS FIP ISATIS DÉVELOPPEMENT N 2 Fonds d Investissement de Proximité agréé par l Autorité des Marchés Financiers (Article L. 214-31 du Code Monétaire et Financier) Société de

Plus en détail

30/01/2013. Actualité fiscale et sociale: Les conséquences des lois de finances

30/01/2013. Actualité fiscale et sociale: Les conséquences des lois de finances 30/01/2013 Actualité fiscale et sociale: Les conséquences des lois de finances 1.Fiscalité des particuliers 2. Fiscalité des entreprises 3. Actualité sociale 1.Fiscalité des particuliers 1/ Réforme du

Plus en détail

Focus sur quelques points des lois de finances rectificatives de juillet et septembre 2011

Focus sur quelques points des lois de finances rectificatives de juillet et septembre 2011 Focus sur quelques points des lois de finances rectificatives de juillet et septembre 2011 La pluralité des lois de finances rectificatives en 2011 nécessite de s attarder sur certains points «sensibles»

Plus en détail

SCPI Renovalys 3. Editorial. SCPI Malraux à capital fixe Bulletin trimestriel d information n 11 Mars 2014

SCPI Renovalys 3. Editorial. SCPI Malraux à capital fixe Bulletin trimestriel d information n 11 Mars 2014 SCPI Malraux à capital fixe Bulletin trimestriel d information n 11 Mars 2014 Editorial Les dernières données statistiques sur le marché locatif révèlent finalement que les loyers ont globalement augmenté

Plus en détail

LES CRÉDITS D IMPÔT EN FAVEUR

LES CRÉDITS D IMPÔT EN FAVEUR LES CRÉDITS D IMPÔT EN FAVEUR DES ENTREPRISES Mercredi 4 février 2015 Salon des entrepreneurs Intervenants Jérôme REBISCOUL o Expert-comptable, commissaire aux comptes o Membre du Comité Innovation des

Plus en détail

RENTABILITE IMMOBILIERE ET PRESSION FISCALE

RENTABILITE IMMOBILIERE ET PRESSION FISCALE RENTABILITE IMMOBILIERE ET PRESSION FISCALE Conférence de presse 13 mars 2012 SOMMAIRE Introduction p. 3 CALCULS DE RENTABILITE IMMOBILIERE Cinq exemples avec des prélèvements sociaux portés à 15,5 %...p.

Plus en détail

Actualité Juridique & Fiscale

Actualité Juridique & Fiscale Septembre 2011 2011 Actualité Juridique & Fiscale Sommaire Sommaire I Petits-enfants venant à une succession par suite de la renonciation de leur auteur, enfant unique : impossibilité d appliquer l abattement

Plus en détail

Le cadre fiscal et social de l épargne salariale pour l épargnant

Le cadre fiscal et social de l épargne salariale pour l épargnant Janvier 2015 Le cadre fiscal et social de l épargne salariale pour l épargnant France métropolitaine et D.O.M. (hors Mayotte) BANQUE DE GRANDE CLIENTÈLE / ÉPARGNE ET ASSURANCE / SERVICES FINANCIERS SPÉCIALISÉS

Plus en détail

Les jeudis du patrimoine

Les jeudis du patrimoine Les jeudis du patrimoine Quelles solutions pouvez-vous envisager pour réduire votre impôt sur le revenu? Le 29 novembre 2012 19h30 07/12/2012 1 Présentation des héros du jour Couple : Sophie et Marc, 2

Plus en détail

PARTICULIERS FISCALITÉ

PARTICULIERS FISCALITÉ PARTICULIERS FISCALITÉ 2015 SOMMAIRE CE QUI CHANGE EN 2015 p.4 1 - IMPÔT SUR LE REVENU p.6 2 - IMPÔT DE SOLIDARITÉ SUR LA FORTUNE p.8 3 - REVENUS DE CAPITAUX MOBILIERS p.9 4 - PLUS-VALUES DE CESSION DE

Plus en détail

Le plafonnement des impôts directs : mise en place du «bouclier fiscal»

Le plafonnement des impôts directs : mise en place du «bouclier fiscal» Le plafonnement des impôts directs : mise en place du «bouclier fiscal» Ce qu il faut retenir Article 74 de la loi de finances pour 2006 Dans la situation actuelle, il peut arriver que le montant total

Plus en détail

> Abréviations utilisées

> Abréviations utilisées Aide-mémoire fiscalité des particuliers 2015 > Abréviations utilisées BNC : bénéfices non commerciaux IR : impôt sur le revenu NP : nue-propriété PFL : prélèvement forfaitaire libératoire PVI : plus-value

Plus en détail

OPTIMISEZ VOTRE INVESTISSEMENT IMMOBILIER

OPTIMISEZ VOTRE INVESTISSEMENT IMMOBILIER PASCAL DÉNOS Diplômé d expertise-comptable DESS en Banques et Finances Commissaire aux Comptes et Professeur de droit fiscal OPTIMISEZ VOTRE INVESTISSEMENT IMMOBILIER www.editions-organisation.com/livres/denos

Plus en détail

DIMINUTION DU DÉFICIT PUBLIC : LES REFORMES ENVISAGEES. 26 Août 2011.

DIMINUTION DU DÉFICIT PUBLIC : LES REFORMES ENVISAGEES. 26 Août 2011. DIMINUTION DU DÉFICIT PUBLIC : LES REFORMES ENVISAGEES 26 Août 2011. Introduction 2 Introduction Le Gouvernement a annoncé le 24 août 2011, suite au Conseil des ministres, des mesures afin de réduire le

Plus en détail

Réforme fiscale : Le grand soir fiscal? ANGERS le 3 juillet 2012

Réforme fiscale : Le grand soir fiscal? ANGERS le 3 juillet 2012 Réforme fiscale : Le grand soir fiscal? ANGERS le 3 juillet 2012 REFORME FISCALE CALENDRIER Réforme présentée en Conseil des Ministres le 4 juillet 2012 (audit de la Cour des comptes réalisé) Date à laquelle

Plus en détail

NOTE SUR LA FISCALITÉ DU FONDS

NOTE SUR LA FISCALITÉ DU FONDS NOTE SUR LA FISCALITÉ DU FONDS Société de Gestion ixo PRIVATE EQUITY 34, rue de Metz 31 0 00 Toulouse Site : www.ixope.fr Dépositaire Réalisation : ixo Private Equity Illustration : Ronald Curchod Graphisme

Plus en détail

Fiscalité Tout ce qu il faut savoir sur l ISF

Fiscalité Tout ce qu il faut savoir sur l ISF Conférence débat Mercredi 14 mai 2014 Fiscalité Tout ce qu il faut savoir sur l ISF L Impôt Sur la Fortune (ISF) est un impôt annuel dû par les personnes physiques dont le patrimoine net (actif - passif),

Plus en détail

UNE ACTIVITÉ LÉGISLATIVE FISCALE INTENSE : IMPACT SUR LES EXPATRIÉS

UNE ACTIVITÉ LÉGISLATIVE FISCALE INTENSE : IMPACT SUR LES EXPATRIÉS L année 2011 aura été particulièrement chargée en matière d actualité fiscale : en effet, la loi de finances pour 2011 a été modifiée par pas moins de quatre lois de finances rectificatives; et à peine

Plus en détail

CIRCULAIRE D INFORMATION

CIRCULAIRE D INFORMATION Siège social 33 Rue Gustave Eiffel- ZAC Ravine à Marquet - 97419 LA POSSESSION Tél. 02 62 43 10 43 Fax 02 62 43 16 04 / E-mail : acorex@acorexsa.com Bureau de Saint-Gilles Tél. 02 62 22 58 02 Fax 02 62

Plus en détail

Loi de finances rectificative pour 2011

Loi de finances rectificative pour 2011 Loi de finances rectificative pour 2011 La loi de finances rectificative pour 2011 a été définitivement adoptée le 6 juillet dernier et devrait, sauf recours constitutionnel, être prochainement publiée

Plus en détail

Sommaire. La famille. L immobilier. Le couple. La gestion des biens du couple. La séparation. La gestion des biens des mineurs et des incapables

Sommaire. La famille. L immobilier. Le couple. La gestion des biens du couple. La séparation. La gestion des biens des mineurs et des incapables Sommaire La famille Le couple 1. Union 12 2. Mariage, Pacs, concubinage : que choisir? 13 La gestion des biens du couple 3. Biens meubles et immeubles 15 4. Régime primaire 17 5. Choix du régime matrimonial

Plus en détail

Fiscalité, placements. réductions d impôt

Fiscalité, placements. réductions d impôt Fiscabanque Fiscalité, placements & réductions d impôt À jour des dispositions de la loi de finances 2011 2014 Actualisé sur Internet Gervais Morel avec la participation de David Ecochard Sommaire I Sommaire

Plus en détail

La Lettre COFIGE Patrimoine Octobre 2013 - N 12. Projet de loi de finances 2014 Projet de loi de financement de la Sécurité Sociale 2014

La Lettre COFIGE Patrimoine Octobre 2013 - N 12. Projet de loi de finances 2014 Projet de loi de financement de la Sécurité Sociale 2014 Madame, Monsieur, Le projet de loi de finances pour 2014 a été présenté en Conseil des ministres le 25 septembre. Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2014 a été quant à lui rendu

Plus en détail

\ SOMMAIRE. AVOXA - Le présent support ne peut être reproduit sans autorisation - P1

\ SOMMAIRE. AVOXA - Le présent support ne peut être reproduit sans autorisation - P1 \ SOMMAIRE AVOXA - Le présent support ne peut être reproduit sans autorisation - P1 \ SOMMAIRE Présentation Loi de Finances 2013 Carine AILLERIE Grégory CONTIN 4 février 2013 AVOXA - Le présent support

Plus en détail

Actualité fiscale 2014

Actualité fiscale 2014 Actualité fiscale 2014 LF 2014 & LFR 2013 Hôtel de Sèze 24 janvier 2014 Plan d intervention Fiscalité des particuliers & des dirigeants Fiscalité des entreprises DELCADE - Tous droits réservés - Reproduction

Plus en détail

info ACTUALITÉ JURIDIQUE DROIT FISCAL Déclaration des revenus 2014 au titre des revenus 2013 Opérations particulières concernant les coopérateurs

info ACTUALITÉ JURIDIQUE DROIT FISCAL Déclaration des revenus 2014 au titre des revenus 2013 Opérations particulières concernant les coopérateurs n 7 > 4 avril 2014 info Sommaire > Droit fiscal : déclaration des revenus 2014 au titre des revenus 2013 - opérations particulières concernant les coopérateurs ACTUALITÉ JURIDIQUE DROIT FISCAL Déclaration

Plus en détail

Latham & Watkins Département Tax. des investisseurs

Latham & Watkins Département Tax. des investisseurs Numéro 360 14 Janvier 2004 Client Alert Latham & Watkins Département Tax La loi de finances pour 2004 ainsi que la loi pour l Initiative Economique votée l été dernier prévoient de nombreuses mesures en

Plus en détail

Réduire ses impôts en 2014. «De nombreuses stratégies possibles, quelques précautions à prendre»

Réduire ses impôts en 2014. «De nombreuses stratégies possibles, quelques précautions à prendre» Réduire ses impôts en 2014 «De nombreuses stratégies possibles, quelques précautions à prendre» Nos modalités d intervention 1 er rendez-vous Présentation du cabinet Découverte de votre patrimoine Détermination

Plus en détail

Plan : PREMIERE PARTIE DROITS D ENREGISTREMENT

Plan : PREMIERE PARTIE DROITS D ENREGISTREMENT Plan : PREMIERE PARTIE DROITS D ENREGISTREMENT 1- Droit d enregistrement sur cession de fonds de commerce 2- Droit d enregistrement sur cession de titres. A/ cession d actions B/ Cession de parts sociales

Plus en détail

Note commune N 3 / 2014

Note commune N 3 / 2014 REPUBLIQUE TUNISIENNE MINISTERE DES FINANCES DIRECTION GENERALE DES ETUDES ET DE LA LEGISLATION FISCALES Note commune N 3 / 2014 Objet : Commentaire des dispositions de l article 77 de la loi n 2013-54

Plus en détail

OPTIMISEZ VOTRE INVESTISSEMENT IMMOBILIER

OPTIMISEZ VOTRE INVESTISSEMENT IMMOBILIER PASCAL DÉNOS Diplômé d expertise-comptable DESS en Banques et Finances Commissaire aux Comptes et Professeur de droit fiscal OPTIMISEZ VOTRE INVESTISSEMENT IMMOBILIER www.editions-organisation.com/livres/denos

Plus en détail

Le PASS-FONCIER sous forme de bail à construction : la cession du bail et la levée d option

Le PASS-FONCIER sous forme de bail à construction : la cession du bail et la levée d option Le PASS-FONCIER sous forme de bail à construction : la cession du bail et la levée d option Le PASS-FONCIER sous forme de bail à construction repose sur la dissociation de l acquisition du foncier de celle

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS N 83 DU 9 DECEMBRE 2011 DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES 7 S-5-11 INSTRUCTION DU 25 NOVEMBRE 2011 IMPOT DE SOLIDARITE SUR LA FORTUNE. REDUCTION DE L IMPOT EN FAVEUR

Plus en détail

SPECIAL LOI DE FINANCES 2015

SPECIAL LOI DE FINANCES 2015 SUPPLEMENT JANVIER 2015 SPECIAL LOI DE FINANCES 2015 DUO SOLUTIONS A SELECTIONNÉ POUR VOUS DANS LA LOI DE FINANCES POUR 2015 ET DANS LA LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2014 LES MESURES QUI VOUS CONCERNENT.

Plus en détail

Turbulences fiscales : quelles décisions pour éviter les trous d air?

Turbulences fiscales : quelles décisions pour éviter les trous d air? Turbulences fiscales : quelles décisions pour éviter les trous d air? Programme de la soirée Loi de finances rectificative 2013 Loi de finances 2014 et cocktail! Loi de finances 2014 et loi de finances

Plus en détail

COMPRENDRE LA BOURSE

COMPRENDRE LA BOURSE COMPRENDRE LA BOURSE La fiscalité simplifiée des valeurs mobilières Ce document pédagogique n est pas un document de conseils pour investir en bourse. Les informations données dans ce document sont à titre

Plus en détail

RÉFORMES FISCALES. www.gestionprivee.banquepopulaire.fr. Document à caractère publicitaire

RÉFORMES FISCALES. www.gestionprivee.banquepopulaire.fr. Document à caractère publicitaire www.gestionprivee.banquepopulaire.fr BPCE Société Anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 155 742 320 - Siège social : 50, avenue Pierre-Mendès-France - 75201 Paris Cedex 13 R.C.S

Plus en détail

NOTICE POUR REMPLIR LA DÉCLARATION 2074-DIR revenus 2014

NOTICE POUR REMPLIR LA DÉCLARATION 2074-DIR revenus 2014 N 2074 DIR-NOT N 51171 # 09 NOTICE POUR REMPLIR LA DÉCLARATION 2074-DIR revenus 2014 Prise en compte de la durée de détention des titres ou droits cédés par les dirigeants de PME européennes partant à

Plus en détail

Pratique des techniques bancaires

Pratique des techniques bancaires Aurélien GIRAUD Pratique des techniques bancaires Banque et fiscalité du particulier Édition 2012, 2012 ISBN : 978-2-212-55293-5 Chapitre 3 Le compte titres ordinaire GÉNÉRALITÉS Le compte titres ordinaire

Plus en détail

COMMENT REDUIRE SON IMPOT SUR LE REVENU?

COMMENT REDUIRE SON IMPOT SUR LE REVENU? COMMENT REDUIRE SON IMPOT SUR LE REVENU? 24 novembre 2009 1 PLAN DE L INTERVENTION Introduction 1 ère partie : La Loi Scellier 2 ème partie : La Loi Girardin Industriel 3 ème partie : La souscription au

Plus en détail

LFR2013. 1 er janvier. conclus à compter du 1 er janvier 2014

LFR2013. 1 er janvier. conclus à compter du 1 er janvier 2014 MESURES TEXTES ENTREE EN VIGUEUR FISCALITE DES ENTREPRISES TVA au taux réduit et TVA sur les travaux : Dans les logements, maintien du taux 7 % au-là du 1 er janvier Le taux TVA 7 % est maintenu au-là

Plus en détail