Les Conducteurs. Filière SMP- Elec1 UCD 2007Pr.M. Benjelloun
|
|
- Christelle Chassé
- il y a 5 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Les Conducteurs Filière SMP- Elec1 UCD 27Pr.M. Benjelloun
2 Les conducteurs la matière est composée de charges Positives: les protons Négatives: les électrons couches profondes fortement liés aux atomes couches périphériques qui assurent la stabilité des molécules ou des solides isolants conducteurs (Métaux) Différence: type de liaison qui assure la cohésion du solide et par la mobilité des électrons 25/8/216 M. Benjelloun 2
3 Propriétés d un matériau La propriété d un matériau d être conducteur ou isolant est liée à la structure électronique des atomes qui le constitue : Dans un atome, les électrons sont répartis sur des couches. Lorsque plusieurs atomes sont rassemblés par des liaisons, les niveaux d énergie sont subdivisés en niveaux distincts. Lorsque ce nombre est très grand, les niveaux sont très rapprochés et forment pratiquement une bande continue. Chaque bande peut contenir un nombre d électrons déterminé par les règles de la mécanique quantique, et ceci jusqu à épuisement total des électrons. Permise Interdite E Atome isolé E Plusieurs Atomes E Très grand Nombre d atomes 25/8/216 M. Benjelloun 3
4 Propriétés d un matériau Trois situations possibles: En communiquent un peu d énergie (Champ E), les électrons peuvent se déplacer librement : Le matériau est conducteur. l écart entre les bandes permises et interdites est de 6 ev (énergie très importante pour être fournie par un champ) : Isolant la largeur de la bande interdite n est que de 1.1 ev : semi-conducteurs Non pleine Pleine Pleine E Conducteurs E 6 ev Isolants Semi-conducteur Cu( Z = 29) CZ= ( 6) Si( Z = 14) 1.1 ev l < n 1 nl 2(2l 1) n= 1 l = ; 2 1s 2 2 n= 2 l =, l = 1, s 2p 8 1 n= 3 l =, l = 1, l = s 3 p 3 d 4s /8/216 M. Benjelloun 4
5 Champ électrique dans un conducteur En absence de champ extérieur Un métal est électriquement neutre en chacun de ses "points Il y a en localement compensation entre les charges () des ions positifs et les charges (-) des électrons libres. Tout se passe comme si le métal ne portait aucune charge électrique. E = int 25/8/216 M. Benjelloun 5
6 Champ électrique dans un conducteur En présence de champ extérieur Approchons de ce métal un solide chargé positivement. Le solide chargé crée dans l'espace et en particulier dans le métal un champ électrique E(r). Les électrons libres du métal vont réagir très vite à ce champ électrique et seront animés par la force de Coulomb vers les charges positives (solide extérieur). Les électrons s'accumulent (ne peuvent sortir) sur la face située au voisinage de la charge extérieure positive et créent une charge négative résultante. Une charge positive résultante va apparaître au voisinage de la face opposée du solide par défaut d'électrons 25/8/216 M. Benjelloun 6
7 l équilibre électrostatique Les charges résultantes apportent leur contribution au champ électrique à l'intérieur et à l'extérieur au solide. A l'intérieur du métal, ce nouveau champ va s'opposer au champ créé par les charges extérieures et réduire le champ électrique total. Les électrons libres s arrêtent de se déplacer quant la force F=eE devient nulle, c'est-à-dire lorsque le champ électrique total à l'intérieur du métal sera nul. L équilibre électrostatique d un conducteur est atteint lorsque aucune charge électrique ne se déplace plus à l intérieur du conducteur. Comme le champ dérive d un potentiel, cela implique qu un conducteur à l équilibre électrostatique est une équipotentiel. 25/8/216 M. Benjelloun 7
8 Propriétés des conducteurs en équilibre Lignes de champ Aucune ligne de champ ne peut «revenir» vers le conducteur. La circulation du champ le long de cette ligne impose V V = E dl Distribution des charges 25/8/216 M. Benjelloun 8 A Si les points A et B appartiennent au même conducteur, alors la circulation doit être nulle, B V = V E dl = ce qui est impossible le long d une ligne de champ car E dl Prenons un volume quelconque V situé à ρ l intérieur d un conducteur à l équilibre E ds = d τ = électrostatique théorème de Gauss ε Puisque le champ est nul partout. Toutes les charges non compensées se trouvent donc à la surface du conducteur. A B
9 Théorème de Coulomb ρ L équation de Poisson Δ V = ε un conducteur en équilibre V = C te ρ = Sans influence extérieure, il existe localement en tout point du conducteur autant de charges (-) que () Si le conducteur est chargé par un moyen quelconque, à l'équilibre le champ électrique crée par ces électrons en excès, fait apparaître une densité de charge superficielle σ. Champ au voisinage d un conducteur en équilibre On introduit une charge Q, et on attend l équilibre. Comme la surface d un conducteur est une équipotentielle, alors les lignes de champ sont normales à la surface d un conducteur. E Normal à la surface du conducteur n,int n, ext E = E = E = int n,int t,int 25/8/216 M. Benjelloun 9 E E σ E = ε = E t,int t, ext E = σ n ε
10 Pression électrostatique Q E 1 ds E A E 2 ds Soit un conducteur en équilibre, et un élément de surface ds portant la charge dq=s.ds Les charges σ.ds sont soumises au champ crée par les (Q-σ.dS) charges et par toutes les charges réparties dans l espace. Donc les charges dq= σ.ds sont soumises à une force : df F = σ. ds. E P= =σ E 2 pression 2 ds Calcul de E 2 par superposition σ Le Champ crée par les σ.ds charges en A est: E1 = n 2ε Le champ crée par le conducteur en A est : Le champ crée par les (Q-σ.dS) charges E E E E σ 2 = 1 2 = 2ε n E = σ n ε 25/8/216 M. Benjelloun 1 P 2 σ = n 2ε
11 Pouvoir des pointes Si s est la densité surfacique des charges portées par la surface du conducteur en équilibre E σ = n σ = ε gradv σ 1 σ 3 σ 2 25/8/216 M. Benjelloun 11 ε la densité de charge se répartie de manière non uniforme et elle est plus grande là où la courbure de la surface est grande. Au voisinage d une pointe, l intensité est très élevée, si bien que l air du voisinage s ionise, et les ions sont attirés par la pointe il est impossible de conserver électrisé un conducteur terminé par une pointe (pouvoir des pointes). Applications : Eviter l électrisation produite par frottement sur les couches d air ex : avion, voiture Pour faire passer des charges électriques fournies par une source, d un conducteur sur une bande isolante, ou conducteur.
12 Pouvoir des pointes Soient deux sphères chargées de rayons différents, reliées par un fil conducteur et placées loin lune de l autre. On peut donc considérer que chaque sphère est isolée mais quelle partage le même potentiel V. 1 σ ds 1 V1 = V2 4πε = R 4πε σ1ds σ2ds σ1 R1 = = R R σ R σ ds R Donc, plus lune des sphères aura un rayon petit et plus sa densité de charges sera élevée. Tout se passe comme si les charges «préféraient» les zones à forte courbure 25/8/216 M. Benjelloun 12
13 L'équilibre d'un système de conducteurs Des conducteurs placés dans le vide agissent par influence les uns sur les autres. On obtient un état d'équilibre tel que le champ à l'intérieur de chacun des conducteurs soit nul. L'équilibre d'un système de conducteurs est déterminé par les potentiels de ces conducteurs (V) les charges de ces conducteurs (Q) la répartition des charges à la surface de chacun d'eux (σ) E σ = n σ = ε gradv ε /8/216 M. Benjelloun 13
14 Capacité d un conducteur isolé Un conducteur est dit seul dans l espace si la distance d un point de sa surface à tout élément est très grande par rapport à sa dimension. Soit un conducteur à l équilibre électrostatique isolé dans l espace, chargé avec une distribution surfacique σ et porté au potentiel V. Soit P étant un point quelconque de sa surface, alors en tout point M du conducteur, on aura V 1 σ ( PdS ) πε PM = 4 Surface Q = Surface σ ( P) ds La charge électrique totale Si on multiplie la densité surfacique par un coefficient constant λ, on obtient une nouvelle charge totale Q =λq et un nouveau potentiel V =λv. On a ainsi un nouvel état d équilibre électrostatique, parfaitement défini. Donc tout état d équilibre d un conducteur isolé est tel que le rapport Q/V reste constant 25/8/216 M. Benjelloun 14
15 Capacité d un conducteur isolé Définition : La capacité électrostatique d un conducteur à l équilibre est définie par C Q = V où Q est la charge électrique totale du conducteur porté au potentiel V. L unité de la capacité est le Farad (symbole F). Remarques : 1. La capacité C d un conducteur est une grandeur toujours positive. Elle ne dépend que des caractéristiques géométriques et du matériau dont est fait le conducteur. 2. Les unités couramment utilisées en électrocinétique sont le nf ou pf. 3. Exemple : capacité dune sphère de rayon R, chargée avec une densité surfacique σ. 1 σ ( PdS ) 1 VO ( ) = = 4πε OP 4πε Surface Surface σ ds R Q C = = V 4πε R 25/8/216 M. Benjelloun 15
16 Superposition des états d équilibre Un conducteur isolé, à l équilibre électrostatique, est caractérisé par sa charge Q et son potentiel V, qui sont reliés entre eux par la capacité C du conducteur. Inversement, soit un conducteur de capacité C et σ sa distribution surfacique, on détermine complètement son état d équilibre σ Q= σ ds et V = Q/ C Soit maintenant un autre état d équilibre du même conducteur défini par une densité surfacique σ. Le conducteur porte alors une charge Q et a un potentiel V. Du fait de la linéarité de Q et V avec σ, toute combinaison linéaire de σ et σ est encore un état d équilibre : Q" = aq bq' σ" = aσ bσ ' Q" V" = = av bv' C Toute superposition d états d équilibre (d un conducteur ou d un ensemble de conducteurs) est également un état d équilibre. C 25/8/216 M. Benjelloun 16
17 Énergie d un conducteur travail à fournir? V= Q= λ V λ Q λ V dλ V λ Q dλ Q V Q État d équilibre initial État Intermédiaire ( < λ <1) est un état d équilibre dτ = F. dl = dq E. dl = dq dv État d équilibre final Pour amener le conducteur de l état d équilibre [λv,λq] à l état d équilibre voisin [(λdλ)v, (λdλ)q], il faut lui apporter une charge dq = dλ Q de façon quasi statique. Donc dans un déplacement élémentaire, le travail à fournir est : 1 λv 1 1 τ = Q dλ dv = QV λdλ = QV 2 théorème de superposition τ = 1 2 CV 25/8/216 M. Benjelloun 17 2
18 Éléments correspondants Soit deux conducteurs (A1) et (A2), placés l un à coté de l autre et portant des densités surfaciques σ1 et σ2 à l équilibre. S ils ne sont pas au même potentiel, des lignes de champ électrostatique relient (A1) à (A2). Soit un petit contour fermé C1 situé sur la surface de (A1) tel que l ensemble des lignes de champ qui partent de (A1) et s appuyant sur C1 rejoignent (A2). L ensemble de ces lignes de champ constitue ce qu on appelle un tube de flux. Soit une surface fermée produite S = S L S 1 S 2 où S 1 est une surface qui s appuie sur C 1 et plonge à l intérieur de (A1) et S 2 une surface similaire pour (A2). 25/8/216 M. Benjelloun 18
19 Théorème des éléments correspondants Théorème de Gauss Φ = E ds = E ds E ds E ds = ( S) ( S ) ( S ) ( S ) L 1 2 Q1 : charge totale contenue dans (S1) Q2 : charge totale contenue dans (S2) Q Q Q int 1 2 Φ= = 1 2 ε ε Q = Q Théorème : les charges électriques portées par deux éléments correspondants sont opposées. 25/8/216 M. Benjelloun 19
20 Phénomène d influence électrostatique Que se passe-t-il lorsqu on place un conducteur neutre dans un champ électrostatique uniforme? Conducteur,les charges se déplacent Neutre, charge Q= On a un déplacement de charges polarisation du conducteur (création de pôles et -), qui se traduit par une distribution surfacique σ non-uniforme (mais telle que Q=). 25/8/216 M. Benjelloun 2
21 Phénomène d influence électrostatique un corps électriquement neutre possède autant de charges positives que de charges négatives. Elles sont réparties de façon uniforme et se compensent. Dans un conducteur, les charges électriques peuvent se déplacer en approchant une autre charge électrique qui crée autour d'elle un champ. On dit que cette charge influence le conducteur. Soient deux conducteurs neutres A et B sur support isolant. A et B sont mis au contact l'un de l'autre. Si nous approchons une charge négative Q, cette charge va repousser les électrons libres de BversA. Si on sépare les deux sphères, la sphère A devient négative et la sphère B positive. Ces deux sphères ont été chargées par influence. Elles portent deux charges égales et de signe contraire : il s'agit d'une séparation de charges et le principe de conservation de la charge est respecté. Si on met A et B au contact, les deux sphères sont à nouveau neutres. 25/8/216 M. Benjelloun 21
22 Chargement par influence Considérons un conducteur. non chargé (neutre) monté sur un support isolant. Q A = ; σ = A On approche une charge (-Q) les charges négatives vont s'éloigner de la charge -Q. Q σ A A = ; ( nonuniforme) On relie le conducteur à la terre,les électrons libres continuent à s'éloigner de -Q et s'écoulent dans la terre. Le conducteur manque d'électrons et devient chargé positivement. QA > ; σ ( nonuniforme) A 25/8/216 M. Benjelloun 22
23 Chargement par influence En coupant le contact à la terre, le conducteur reste positif. Q σ A A > ; ( nonuniforme) En retirant alors la charge -Q les charges positives se répartissent sur toute la surface du conducteur. Q σ A A > ; ( uniforme) La sphère (A) a été chargé positivement par influence 25/8/216 M. Benjelloun 23
24 Phénomène d influence électrostatique Considérons le cas d un conducteur (A1) de charge Q1 avec une densité surfacique σ1, placé à proximité d un conducteur neutre (A2). une densité surfacique σ2 non uniforme sur (A2) due au champ électrostatique de (A1). la présence de charges σ2 situées à proximité de (A1) modifie la distribution de charges σ1. A l équilibre électrostatique σ1 et σ2 dépendent l une de l autre. On appelle cette action réciproque: l influence électrostatique. Si l ensemble des lignes de champ électrostatique issues de (A1) n aboutissent pas sur (A2). Partielle aboutissent sur (A2). Totale 25/8/216 M. Benjelloun 24
25 Phénomène d influence partielle Les charges q en b augmentent la densité de charge en «a». Le champ est nul à l intérieur de A et B Lignes de champ Si même signe diminution de charges en a et b. Influence partielle Si de signe contraires : A > et B< Augmentation de charges (> en a) et (< en b) Influence partielle 25/8/216 M. Benjelloun 25
26 Influence totale Soit un conducteur creux B dans lequel on place un corps électrisé A. Le champ à l intérieur de B (conducteur influencé) est nul ; donc le flux sortant d une surface Σ, dont les points sont dans B, est nul Si q est la charge portée par A et q int celle portée par la surface intérieure de B, alors d après le théorème de Gauss : q = -q int,b. Résultat valable s il y a plusieurs conducteurs dans la cavité. La surface extérieure de B porte la charge : q e,b = Q B q int,b = Q B q Si B est isole et de charge totale nulle, sa surface externe porte la charge égale à la somme algébrique des charges dans la cavité. qe,b = q 25/8/216 M. Benjelloun 26
27 Cas où le conducteur influencé est relié au sol B A i σ E= σ = Si q est la charge portée par A et q int celle portée par la surface intérieure de B, alors d après le théorème de Gauss : q = -q int,b Comme B est relié au sol, il est au même potentiel que la terre (V=); et donc il ne peut y avoir des lignes de champs dans l'espace extérieur de B E = q e,b =. Comme il y a influence totale : Q B = - q = q int,b 25/8/216 M. Benjelloun 27
28 Écrans électriques Un conducteur à l équilibre a un champ nul s il possède une cavité, celle-ci se trouve automatiquement isolée (du point de vue électrostatique) du monde extérieur. Un écran électrostatique parfait est un conducteur creux maintenu à un potentiel constant. E ext = E ext (A2) (A2) E int E int = Q1 Q1> Q 2,ext = Q 2,ext Q 2 =Q 2,int Q 2,ext Q 2,int =-Q 1 et Q 2,ext = car lien avec terre. Donc Q 1 E ext =, E int Q 2 =Q 2,int Q 2,ext Q 2,int = et Q 2,ext = -q car lien avec terre. Donc Q1 E,ext, E int = 25/8/216 M. Benjelloun 28
29 Écrans électriques Premier état d'équilibre B σ A i σ = E ext = A e σ Α = Le conducteur B est relié au sol, les conducteurs extérieurs ne sont pas chargés. Changement dans la cavité n'influe pas sur l'état d'équilibre de l'espace extérieur. E ext = et E int B : écran vis-à-vis de l'intérieur Deuxième état d'équilibre σ σ Α σ = A i A e B E ext Conducteurs externes chargés, les conducteurs internes non chargés et le conducteur B est maintenu au potentiel V. L'équilibre à l'intérieur de la cavité est indépendant de l'état de charge des conducteurs externes. E ext et E int = B: écran vis-à-vis de l'extérieur 25/8/216 M. Benjelloun 29
30 la cage de Faraday Quand on superpose les états d'équilibres précédents, on obtient l'état le plus général, car les états de charge des conducteurs intérieurs et extérieurs sont arbitraires, ainsi que le potentiel du conducteur B. Le champ électrique en un point quelconque est la somme géométrique des champs en ce point dans les deux cas précédents. Comme le champ électrique en un point intérieur ne dépend que du premier état, et le champ en un point extérieur ne dépend que du second état. Ces champs sont donc parfaitement indépendants l'un de l'autre. B σ A,i A i A e σ A,e Un conducteur creux maintenu à un potentiel constant fait écran électrique dans les deux sens. Un tel dispositif est appelé cage de Faraday. 25/8/216 M. Benjelloun 3
31 Coefficients d influence électrostatique lorsque plusieurs conducteurs sont mis en présence les uns des autres, ils exercent une influence électrostatique réciproque. A l équilibre, les densités surfaciques de chaque conducteur dépendent des charges qu ils portent, de leur capacité et de leurs positions relatives. Si on veut calculer le potentiel pris par l un des conducteurs, alors il faut résoudre le problème complet : calculer les potentiels de tous les conducteurs. Soit un ensemble de n conducteurs (A i ) de charge électrique totale Q i et potentiel V i, en équilibre électrostatique. Prenons (A 1 ) et appliquons la superposition des états d équilibre. 25/8/216 M. Benjelloun 31
32 Coefficients d influence électrostatique On peut toujours décomposer la distribution surfacique sur (A1) de la forme n 1 1 σ n = σ 1 1j j= 1 σ 11 est la densité surfacique de charges apparaissant sur (A1) si tous les autres conducteurs étaient portés au potentiel nul (mais présents) et σ 1j celle apparaissant lorsque tous (y compris A1) sont portés au potentiel nul, sauf (A j ). On peut alors écrire que la charge totale sur (A 1 ) est Q = σ ds = σ ds = q = q q... q 1 1 1j 1j n S j= 1 S j= 1 Pour connaître Q 1 il faut donc connaître les n états d équilibre électrostatique. Considérons le premier, celui où tous les autres conducteurs en présence sont mis au potentiel nul (V i 1 =). n 25/8/216 M. Benjelloun 32
33 Coefficients d influence électrostatique La charge qui apparaît sur (A1) ne peut être due qu à V 1, C 11 est la capacité du conducteur (A1) en présence des autres conducteurs. Capacité Terme négatif coefficients d influence q q q = C V = C V = C V n1 n1 1 Mais par influence, une distribution σ j1 apparaît sur tous les autres conducteurs (A j ) Le théorème des éléments correspondants, la charge qui «apparaît» est de signe opposé à celle sur (A1), elle-même proportionnelle à q 11 donc à V 1 : les coefficients d influence C j1 sont donc négatifs. 25/8/216 M. Benjelloun 33
34 Coefficients d influence: exemple Exemple Soient deux conducteurs sphériques, (A1) et (A2), de rayons R1 et R2 portant respectivement une charge Q1 et Q2, situés à une distance d l un de l autre. A quels potentiels se trouvent ces deux conducteurs? 1 σ ds 1 V1 = VO 1 VO2 = 4πε MO 4πε 1 Q 1 Q Potentiel crée par A1 en O Potentiel crée par A2 en O = d >> 4πε R1 4πε d Q Q = C C d Capacité de A1 isolé σ ds MO R, R 1 2 Coefficient qui tient compte de la forme des conducteurs et de leurs distances. 25/8/216 M. Benjelloun 34
35 Coefficients d influence électrostatique Exemple En écrivant pour A1 et A2 Matrice inverse V V 1 2 Q1 Q2 1 1 = C1 Cd V1 C1 C d Q1 Q1 Q 2 V = Q 2 = Cd C 2 Cd C 2 Capacité de A1 Capacité de A2 [ A] C C C = C = C = C = [ Q] = [ C][ V] 1 1 = det CC C t [ ] [ A A ] d CC 1 2 CC 1 2 CC Cd Cd Cd coefficients d influence négatifs 25/8/216 M. Benjelloun 35
36 Condensateur : définition Définition : On appelle condensateur tout système de deux conducteurs en influence électrostatique. Il y a deux sortes de condensateurs : armatures rapprochées influence totale Les deux armatures sont séparées par un matériau isolant (un diélectrique), ce qui a pour effet d accroître la capacité du condensateur. Soient deux conducteurs (A1) et (A2), portant respectivement une charge Q1 et Q2 et de potentiel V1 et V2. Q1 C11 C12 V1 Q = C C V /8/216 M. Benjelloun 36
37 Condensateur : influence totale Q1 C11 C12 V1 Q = C C V Les coefficients C ij sont indépendants des valeurs de Q et de V pour les trouver, il faut considérer des cas particuliers simples. Cas d un condensateur à influence totale A 1 Q = Q Q = Q Q Q ext int ext = ( V = ) ext 2 2 Q1 C11 C12 V1 Q = 2 C21 C 22 Q1= C11V1 Q2= C21V1 A 2 La relation n est vraie que si (A2) est à la masse La relation est générale Q C = Q 1 2 = C /8/216 M. Benjelloun 37
38 Condensateur : convention A 1 Q 1 = Fil conducteur C11 C12 V1 Q = C C V Convention A 2 conditions V = V la capacité C du condensateur, sa charge Q et la tension entre armatures sont définies de la façon suivante: C = C11 U = V V Q= Q Q = Q1 = C11V1 C12V /8/216 M. Benjelloun 38 C = C C = C = C la relation des condensateurs Q= CU
39 Condensateur sphérique Pour obtenir la capacité C d un condensateur, il faut calculer la relation entre sa charge Q et sa tension U Condensateur sphérique Condensateur constitué de deux armatures sphériques de même centre O, de rayons respectifs R 1 et R 2, séparées par un vide (R 2 >R 1 ) R 1 D après le théorème de Gauss, le champ électrostatique en un point M situé à un rayon r entre les deux armatures vaut R 2 coordonnées sphériques 25/8/216 M. Benjelloun 39
40 Condensateur cylindrique Condensateur cylindrique Condensateur constitué de deux armatures cylindriques de même axe, de rayons respectifs R 1 et R 2, de longueur infinie et séparées par un vide (R 2 >R 1 ). Soit λ la charge par unité de longueur du cylindre R 1 D après le théorème de Gauss, le champ électrostatique en un point M situé à un rayon r entre les deux armatures vaut R 2 coordonnées cylindriques capacité par unité de longueur 25/8/216 M. Benjelloun 4
41 Condensateur plan Condensateur plan Condensateur constitué de deux armatures (A1) et (A2) planes parallèles infinies, situées à une distance d. L armature (A1) porte la densité surfacique de charge σ V 1 V 2 x x 2 x 1 σ σ z d D après théorème des éléments correspondants, l armature (A2) porte la densité surfacique de charge -σ. Le champ électrostatique en un point M situé entre les deux armatures est la superposition des champs créés par ces deux plans infinis: y capacité par unité de surface coordonnées cartésiennes 25/8/216 M. Benjelloun 41
42 Associations de condensateurs Association en série Soient n condensateurs (initialement neutres) de capacités C k (k=1,n) mis en série les uns derrière les autres. C C 2 C n On porte aux potentiels V et V n les deux V V n extrémités de la chaîne On apporte la charge Q sur le premier condensateur. Par influence, s établit la charge ±Q sur les armatures des condensateurs adjacents. La tension totale aux bornes de la chaîne de condensateurs s écrit ( ) ( )... ( ) U = V V = V V V V V V V V U n n 1 n 1 n n Q Q Q Q 1 = =... = Q C C C C C 1 2 n k = 1 25/8/216 M. Benjelloun 42 k n 1 1 = C C k= 1 k il
43 Associations de condensateurs Association en parallèle V V n C C 2 C n Soient n condensateurs (initialement neutres) de capacités C k (k=1,n) mis en parallèles. Tous les condensateurs sont portés au même potentiel U La charge d un condensateur k est: La charge totale est : Q n = Q k = 1 k Q k = C U k même potentiel U n Q= U C k= 1 k C n = k = 1 C k 25/8/216 M. Benjelloun 43
44 25/8/216 M. Benjelloun 44
45 Écran vis-à-vis de l'intérieur Le corps chargé se trouve à l'extérieur de l'écran. B est un corps situé à l'intérieur et C un conducteur extérieur chargé positivement. Sur la surface extérieure de A, les électrons vont tendre à s'approcher de C, laissant les charges positives à l autre extrémité de A. Comme A est un conducteur, le potentiel est le même partout à sa surface et le champ à l'intérieur de A est nul. Par conséquent, B ne subira pas l'influence des charges (C) situées de l'autre coté de (A). A est un écran vis-à-vis de l'intérieur E σ = n σ = ε gradv ε 25/8/216 M. Benjelloun 45
46 Écran vis-à-vis de l'extérieur Le corps chargé se trouve à l'intérieur de l'écran Si une charge positive se trouve à l'intérieur de A, les électrons sont attirés à la surface intérieure de A, laissant les charges positives sur la surface extérieure. Cette charge extérieure peut influencer B A n'est pas un véritable écran. E σ = n σ = ε gradv ε Pour que B soit à l'abri de l'action de la charge C, il faut que l'écran A soit mis à la terre. A: écran vis-à-vis de l'extérieur 25/8/216 M. Benjelloun 46
Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere
Module d Electricité 2 ème partie : Electrostatique Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere 1 Introduction Principaux constituants de la matière : - protons : charge
Plus en détailChapitre I- Le champ électrostatique. I.1.1- Phénomènes électrostatiques : notion de charge électrique
Chapitre I- Le champ électrostatique I.- Notions générales I..- Phénomènes électrostatiques : notion de charge électrique Quiconque a déjà vécu l expérience désagréable d une «décharge électrique» lors
Plus en détailPlan du cours : électricité 1
Semestre : S2 Module Physique II 1 Electricité 1 2 Optique géométrique Plan du cours : électricité 1 Partie A : Electrostatique (discipline de l étude des phénomènes liés aux distributions de charges stationnaires)
Plus en détailPropriétés électriques de la matière
1 Propriétés électriques de la matière La matière montre des propriétés électriques qui ont été observées depuis l antiquité. Nous allons distinguer les plus fondamentales de ces propriétés. 1 Propriétés
Plus en détailÉlectricité statique. Introduction. Quelques étapes historiques importantes
Électricité statique Introduction L'électricité statique peut apparaître comme peu importante de nos jours en regard de l'électrodynamique mais cette dernière a été précédée historiquement par l'observation
Plus en détailCours 1. Bases physiques de l électronique
Cours 1. Bases physiques de l électronique Par Dimitri galayko Unité d enseignement Élec-info pour master ACSI à l UPMC Octobre-décembre 2005 1 Champ électrique et ses propriétés Ce premier cours introduit
Plus en détailCapacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS)
apacité Métal-solant-Semiconducteur (MS) 1-onstitution Une structure Métal-solant-Semiconducteur (MS) est constituée d'un empilement de trois couches : un substrat semiconducteur sur lequel on a déposé
Plus en détailCircuits RL et RC. Chapitre 5. 5.1 Inductance
Chapitre 5 Circuits RL et RC Ce chapitre présente les deux autres éléments linéaires des circuits électriques : l inductance et la capacitance. On verra le comportement de ces deux éléments, et ensuite
Plus en détailCours d électricité. Introduction. Mathieu Bardoux. 1 re année. IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie
Cours d électricité Introduction Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Le terme électricité provient du grec ἤλεκτρον
Plus en détailPlan du chapitre «Milieux diélectriques»
Plan du chapitre «Milieux diélectriques» 1. Sources microscopiques de la polarisation en régime statique 2. Etude macroscopique de la polarisation en régime statique 3. Susceptibilité diélectrique 4. Polarisation
Plus en détailDécharge électrostatique
Décharge électrostatique F. Rachidi École Polytechnique Fédérale de Lausanne Groupe Compatibilité Électromagnétique Farhad.Rachidi@epfl.ch http://emcwww.epfl.ch 1 Contenu Génération des charges statiques
Plus en détailÉlectricité statique. Principes. Problèmes. Applications
Électricité statique Principes. Problèmes. Applications par Claude MENGUY Chef de service au Laboratoire Central des Industries Électriques (LCIE) 1. Rappels d électrostatique... D 1 035-2 1.1 Grandeurs
Plus en détailLes Conditions aux limites
Chapitre 5 Les Conditions aux limites Lorsque nous désirons appliquer les équations de base de l EM à des problèmes d exploration géophysique, il est essentiel, pour pouvoir résoudre les équations différentielles,
Plus en détailNOTICE DOUBLE DIPLÔME
NOTICE DOUBLE DIPLÔME MINES ParisTech / HEC MINES ParisTech/ AgroParisTech Diplômes obtenus : Diplôme d ingénieur de l Ecole des Mines de Paris Diplôme de HEC Paris Ou Diplôme d ingénieur de l Ecole des
Plus en détailFonctions de plusieurs variables
Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme
Plus en détailÉlectricité statique Édition INRS ED 874
Électricité statique L Institut national de recherche et de sécurité (INRS) Dans le domaine de la prévention des risques professionnels, l INRS est un organisme scientifique et technique qui travaille,
Plus en détailChoix multiples : Inscrire la lettre correspondant à la bonne réponse sur le tiret. (10 pts)
SNC1D test d électricité Nom : Connaissance et Habiletés de la pensée compréhension (CC) (HP) Communication (Com) Mise en application (MA) 35 % 30 % 15 % 20 % /42 /31 grille /19 Dans tout le test, les
Plus en détail!!! atome = électriquement neutre. Science et technologie de l'environnement CHAPITRE 5 ÉLECTRICITÉ ET MAGNÉTISME
1 DÉFINITION DE L ÉLECTRICITÉ ET DE LA CHARGE ÉLECTRIQUE 2 LES FORCES D ATTRACTION ET DE RÉPULSION L électricité c est l ensemble des phénomènes provoqués par les charges positives et négatives qui existe
Plus en détailCours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année
Cours d électricité Circuits électriques en courant constant Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Objectifs du chapitre
Plus en détail3 Charges électriques
3 Charges électriques 3.1 Electrisation par frottement Expérience : Frottons un bâton d ébonite avec un morceau de peau de chat. Approchonsle de petits bouts de papier. On observe que les bouts de papier
Plus en détail1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.
Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste
Plus en détailElectrification statique - Problèmes et solutions L application des sources ionisantes. Auteur: Dr Mark G Shilton, CChem, MRSC. (Copie du document
Electrification statique - Problèmes et solutions L application des sources ionisantes. Auteur: Dr Mark G Shilton, CChem, MRSC. (Copie du document présenté à la Conférence sur la sécurité et la fiabilité
Plus en détailDualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies
Chapitre 6 Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Nous allons maintenant revenir sur les espaces L p du Chapitre 4, à la lumière de certains résultats du Chapitre 5. Sauf mention
Plus en détail10 leçon 2. Leçon n 2 : Contact entre deux solides. Frottement de glissement. Exemples. (PC ou 1 er CU)
0 leçon 2 Leçon n 2 : Contact entre deu solides Frottement de glissement Eemples (PC ou er CU) Introduction Contact entre deu solides Liaisons de contact 2 Contact ponctuel 2 Frottement de glissement 2
Plus en détailMATIE RE DU COURS DE PHYSIQUE
MATIE RE DU COURS DE PHYSIQUE Titulaire : A. Rauw 5h/semaine 1) MÉCANIQUE a) Cinématique ii) Référentiel Relativité des notions de repos et mouvement Relativité de la notion de trajectoire Référentiel
Plus en détailCalcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.
1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le
Plus en détailRupture et plasticité
Rupture et plasticité Département de Mécanique, Ecole Polytechnique, 2009 2010 Département de Mécanique, Ecole Polytechnique, 2009 2010 25 novembre 2009 1 / 44 Rupture et plasticité : plan du cours Comportements
Plus en détailTHEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE
THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules
Plus en détailI - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES
I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et
Plus en détailCours 02 : Problème général de la programmation linéaire
Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la Programmation Linéaire. 5 . Introduction Un programme linéaire s'écrit sous la forme suivante. MinZ(ou maxw) =
Plus en détailProgrammation linéaire
1 Programmation linéaire 1. Le problème, un exemple. 2. Le cas b = 0 3. Théorème de dualité 4. L algorithme du simplexe 5. Problèmes équivalents 6. Complexité de l Algorithme 2 Position du problème Soit
Plus en détailChapitre 11 Bilans thermiques
DERNIÈRE IMPRESSION LE 30 août 2013 à 15:40 Chapitre 11 Bilans thermiques Table des matières 1 L état macroscopique et microcospique de la matière 2 2 Énergie interne d un système 2 2.1 Définition.................................
Plus en détailDYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES
A 99 PHYS. II ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE, DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINT-ÉTIENNE,
Plus en détailOM 1 Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables
Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables PCSI 2013 2014 Certaines partie de ce chapitre ne seront utiles qu à partir de l année prochaine, mais une grande partie nous servira dès cette année.
Plus en détail5. Les conducteurs électriques
5. Les conducteurs électriques 5.1. Introduction Un conducteur électrique est un milieu dans lequel des charges électriques sont libres de se déplacer. Ces charges sont des électrons ou des ions. Les métaux,
Plus en détailSystème formé de deux points
MPSI - 2005/2006 - Mécanique II - Système formé de deux points matériels page /5 Système formé de deux points matériels Table des matières Éléments cinétiques. Éléments cinétiques dans R.......................2
Plus en détailContenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière
Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Algèbre 1 : (Volume horaire total : 63 heures) UE1 : Analyse et algèbre
Plus en détailSection «Maturité fédérale» EXAMENS D'ADMISSION Session de février 2014 RÉCAPITULATIFS DES MATIÈRES EXAMINÉES. Formation visée
EXAMENS D'ADMISSION Admission RÉCAPITULATIFS DES MATIÈRES EXAMINÉES MATIÈRES Préparation en 3 ou 4 semestres Formation visée Préparation complète en 1 an 2 ème partiel (semestriel) Niveau Durée de l examen
Plus en détailCOMPTE-RENDU «MATHS EN JEANS» LYCEE OZENNE Groupe 1 : Comment faire une carte juste de la Terre?
Claire FORGACZ Marion GALLART Hasnia GOUDJILI COMPTERENDU «MATHS EN JEANS» LYCEE OZENNE Groupe 1 : Comment faire une carte juste de la Terre? Si l on se pose la question de savoir comment on peut faire
Plus en détailLes transistors à effet de champ.
Chapitre 2 Les transistors à effet de champ. 2.1 Les différentes structures Il existe de nombreux types de transistors utilisant un effet de champ (FET : Field Effect Transistor). Ces composants sont caractérisés
Plus en détailChapitre 7 : CHARGES, COURANT, TENSION S 3 F
Chapitre 7 : CHARGES, COURANT, TENSION S 3 F I) Electrostatique : 1) Les charges électriques : On étudie l électricité statique qui apparaît par frottement sur un barreau d ébonite puis sur un barreau
Plus en détailSemi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29
Expérience n 29 Semi-conducteurs Description Le but de cette expérience est la mesure de l énergie d activation intrinsèque de différents échantillons semiconducteurs. 1 Montage expérimental Liste du matériel
Plus en détailQuantité de mouvement et moment cinétique
6 Quantité de mouvement et moment cinétique v7 p = mv L = r p 1 Impulsion et quantité de mouvement Une force F agit sur un corps de masse m, pendant un temps Δt. La vitesse du corps varie de Δv = v f -
Plus en détailL ÉLECTROCUTION Intensité Durée Perception des effets 0,5 à 1 ma. Seuil de perception suivant l'état de la peau 8 ma
TP THÈME LUMIÈRES ARTIFICIELLES 1STD2A CHAP.VI. INSTALLATION D ÉCLAIRAGE ÉLECTRIQUE SÉCURISÉE I. RISQUES D UNE ÉLECTROCUTION TP M 02 C PAGE 1 / 4 Courant Effets électriques 0,5 ma Seuil de perception -
Plus en détailDéveloppement décimal d un réel
4 Développement décimal d un réel On rappelle que le corps R des nombres réels est archimédien, ce qui permet d y définir la fonction partie entière. En utilisant cette partie entière on verra dans ce
Plus en détailChp. 4. Minimisation d une fonction d une variable
Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable Avertissement! Dans tout ce chapître, I désigne un intervalle de IR. 4.1 Fonctions convexes d une variable Définition 9 Une fonction ϕ, partout définie
Plus en détailFonctions homographiques
Seconde-Fonctions homographiques-cours Mai 0 Fonctions homographiques Introduction Voir le TP Géogébra. La fonction inverse. Définition Considérons la fonction f définie par f() =. Alors :. f est définie
Plus en détailLA PHYSIQUE DES MATERIAUX. Chapitre 1 LES RESEAUX DIRECT ET RECIPROQUE
LA PHYSIQUE DES MATERIAUX Chapitre 1 LES RESEAUX DIRECT ET RECIPROQUE Pr. A. Belayachi Université Mohammed V Agdal Faculté des Sciences Rabat Département de Physique - L.P.M belayach@fsr.ac.ma 1 1.Le réseau
Plus en détailGENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE
Distributeur exclusif de GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE INTRODUCTION...2 GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE...2 La température...2 Unités de mesure de température...3 Echelle de température...3
Plus en détailDéfi 1 Qu est-ce que l électricité statique?
Défi 1 Qu estce que l électricité statique? Frotte un ballon de baudruche contre la laine ou tes cheveux et approchele des morceaux de papier. Décris ce que tu constates : Fiche professeur Après avoir
Plus en détailChapitre 4 : Le transistor Bipolaire
LEEA 3 ème A, C. TELLIER, 28.08.04 1 Chapitre 4 : Le transistor Bipolaire 1. Structure et description du fonctionnement 1.1. Les transistors bipolaires 1.2 Le transistor NPN Structure intégrée d'un transistor
Plus en détailPremier principe : bilans d énergie
MPSI - Thermodynamique - Premier principe : bilans d énergie page 1/5 Premier principe : bilans d énergie Table des matières 1 De la mécanique à la thermodynamique : formes d énergie et échanges d énergie
Plus en détailSTATIQUE GRAPHIQUE ET STATIQUE ANALYTIQUE
ÉCOLE D'INGÉNIEURS DE FRIBOURG (E.I.F.) SECTION DE MÉCANIQUE G.R. Nicolet, revu en 2006 STATIQUE GRAPHIQUE ET STATIQUE ANALYTIQUE Eléments de calcul vectoriel Opérations avec les forces Equilibre du point
Plus en détailCHAPITRE IX : Les appareils de mesures électriques
CHAPITRE IX : Les appareils de mesures électriques IX. 1 L'appareil de mesure qui permet de mesurer la différence de potentiel entre deux points d'un circuit est un voltmètre, celui qui mesure le courant
Plus en détailMéthodes de Caractérisation des Matériaux. Cours, annales http://www.u-picardie.fr/~dellis/
Méthodes de Caractérisation des Matériaux Cours, annales http://www.u-picardie.fr/~dellis/ 1. Symboles standards et grandeurs électriques 3 2. Le courant électrique 4 3. La résistance électrique 4 4. Le
Plus en détailContinuité et dérivabilité d une fonction
DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité
Plus en détailChapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle
Chapitre 6 Fonction réelle d une variable réelle 6. Généralités et plan d étude Une application de I dans R est une correspondance entre les éléments de I et ceu de R telle que tout élément de I admette
Plus en détailK W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide
La constante d autoprotolyse de l eau, K W, est égale au produit de K a par K b pour un couple acide/base donné : En passant en échelle logarithmique, on voit donc que la somme du pk a et du pk b d un
Plus en détailMolécules et Liaison chimique
Molécules et liaison chimique Molécules et Liaison chimique La liaison dans La liaison dans Le point de vue classique: l approche l de deux atomes d hydrogd hydrogènes R -0,9-1 0 0,5 1 1,5,5 3 3,5 4 R
Plus en détailChapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE. par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ
Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ Les propriétés mécaniques des métaux et alliages sont d un grand intérêt puisqu elles conditionnent
Plus en détailAlgorithmes pour la planification de mouvements en robotique non-holonome
Algorithmes pour la planification de mouvements en robotique non-holonome Frédéric Jean Unité de Mathématiques Appliquées ENSTA Le 02 février 2006 Outline 1 2 3 Modélisation Géométrique d un Robot Robot
Plus en détailIntroduction à l'electromagnétisme
Introduction à l'electromagnétisme 5 novembre 2014 Table des matières 1 Systèmes de coordonnées et vecteurs 6 1.1 Systèmes de coordonnées................................... 6 1.1.1 Repère cartésien...................................
Plus en détailLes indices à surplus constant
Les indices à surplus constant Une tentative de généralisation des indices à utilité constante On cherche ici en s inspirant des indices à utilité constante à définir un indice de prix de référence adapté
Plus en détailSouad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/
Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation
Plus en détailIntroduction au maillage pour le calcul scientifique
Introduction au maillage pour le calcul scientifique CEA DAM Île-de-France, Bruyères-le-Châtel franck.ledoux@cea.fr Présentation adaptée du tutorial de Steve Owen, Sandia National Laboratories, Albuquerque,
Plus en détailMESURE DE LA TEMPERATURE
145 T2 MESURE DE LA TEMPERATURE I. INTRODUCTION Dans la majorité des phénomènes physiques, la température joue un rôle prépondérant. Pour la mesurer, les moyens les plus couramment utilisés sont : les
Plus en détailInitiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI
Initiation à la Mécanique des Fluides Mr. Zoubir HAMIDI Chapitre I : Introduction à la mécanique des fluides 1 Introduction La mécanique des fluides(mdf) a pour objet l étude du comportement des fluides
Plus en détailComparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10
PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?
Plus en détailSécuriser une intervention sur un poste de travail
Sécuriser une intervention sur un poste de travail Dominique Pagnier Table des matières 1. Introduction... 3 2. Sécurisation logique... 3 2.1. Environnement logiciel (pilotes, applications, )... 3 2.2.
Plus en détailExamen d informatique première session 2004
Examen d informatique première session 2004 Le chiffre à côté du titre de la question indique le nombre de points sur 40. I) Lentille électrostatique à fente (14) Le problème étudié est à deux dimensions.
Plus en détailINTRODUCTION À L ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES
INTRODUCTION À L ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES Dominique LAFFLY Maître de Conférences, Université de Pau Laboratoire Société Environnement Territoire UMR 5603 du CNRS et Université de Pau Domaine
Plus en détailPremier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie
Chapitre 5 Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie 5.1 Bilan d énergie 5.1.1 Énergie totale d un système fermé L énergie totale E T d un système thermodynamique fermé de masse
Plus en détail1 Définition. 2 Systèmes matériels et solides. 3 Les actions mécaniques. Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..
1 Définition GÉNÉRALITÉS Statique 1 2 Systèmes matériels et solides Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..une pièce mais aussi un liquide ou un gaz Le solide : Il est supposé
Plus en détailEnoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé.
Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé. I- ACTIVITES NUMERIQUES (12 points) Exercice 1 (3 points) On considère
Plus en détailChapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques
Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Savoir-faire théoriques (T) : Écrire l équation différentielle associée à un système physique ; Faire apparaître la constante de temps ; Tracer
Plus en détailL ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ
L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ INTRODUCTION Données : n individus observés sur p variables quantitatives. L A.C.P. permet d eplorer les liaisons entre variables et
Plus en détailTD 9 Problème à deux corps
PH1ME2-C Université Paris 7 - Denis Diderot 2012-2013 TD 9 Problème à deux corps 1. Systèmes de deux particules : centre de masse et particule relative. Application à l étude des étoiles doubles Une étoile
Plus en détailTravaux dirigés de magnétisme
Travaux dirigés de magnétisme Année 2011-2012 Christophe GATEL Arnaud LE PADELLEC gatel@cemesfr alepadellec@irapompeu Travaux dirigés de magnétisme page 2 Travaux dirigés de magnétisme page 3 P r é s e
Plus en détailManipulateurs Pleinement Parallèles
Séparation des Solutions aux Modèles Géométriques Direct et Inverse pour les Manipulateurs Pleinement Parallèles Chablat Damien, Wenger Philippe Institut de Recherche en Communications et Cybernétique
Plus en détailîundesdruokerei Berlin
Jtfk Europaisches Patentamt ^jll European Patent Office Numéro de publication: 0 295 972 Office européen des brevets A1 DEMANDE DE BREVET EUROPEEN Numéro de dépôt: 88401048.9 Int. Cl.4: G 05 B 19/10 @
Plus en détail1.2 Coordinence. Notion de liaison de coordinence : Cas de NH 3. et NH 4+ , 3 liaisons covalentes + 1 liaison de coordinence.
Règle de l octet : tendance qu on les atomes à s entourer de 8 électrons dans l édifice moléculaire. Ce n est pas une règle générale. Composés respectant la règle de l octet Composés ne respectant pas
Plus en détailAC AB. A B C x 1. x + 1. d où. Avec un calcul vu au lycée, on démontre que cette solution admet deux solutions dont une seule nous intéresse : x =
LE NOMBRE D OR Présentation et calcul du nombre d or Euclide avait trouvé un moyen de partager en deu un segment selon en «etrême et moyenne raison» Soit un segment [AB]. Le partage d Euclide consiste
Plus en détailA propos du sens conventionnel de circulation du courant électrique dans un circuit.
A propos du sens conventionnel de circulation du courant électrique dans un circuit. Beaucoup de nos élèves sont convaincus qu Ampère s est trompé car, dans un conducteur, les électrons se déplacent dans
Plus en détailModule 3 : L électricité
Sciences 9 e année Nom : Classe : Module 3 : L électricité Sci9.3.1 : Électricité statique et courant électrique, Sci9.3.2 : Les circuits, la résistance et la Loi d Ohm Sci9.3.3 : La transmission de l
Plus en détailCours Fonctions de deux variables
Cours Fonctions de deux variables par Pierre Veuillez 1 Support théorique 1.1 Représentation Plan et espace : Grâce à un repère cartésien ( ) O, i, j du plan, les couples (x, y) de R 2 peuvent être représenté
Plus en détailInteractions des rayonnements avec la matière
UE3-1 : Biophysique Chapitre 2 : Interactions des rayonnements avec la matière Professeur Jean-Philippe VUILLEZ Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.
Plus en détail1. Domaine d'utilisation
Habilitation 2 Les niveaux d habilitation S 5.1 L habilitation c'est la reconnaissance, par son employeur, de la capacité d'une personne à accomplir en sécurité les tâches fixées. L'habilitation n'est
Plus en détailELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012
ELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012 Pour faciliter la correction et la surveillance, merci de répondre aux 3 questions sur des feuilles différentes et d'écrire immédiatement votre nom sur toutes
Plus en détailCHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR. A - Propriétés et détermination du choix optimal
III CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR A - Propriétés et détermination du choix optimal La demande du consommateur sur la droite de budget Résolution graphique Règle (d or) pour déterminer la demande quand
Plus en détailTOUT CE QU IL FAUT SAVOIR POUR LE BREVET
TOUT E QU IL FUT SVOIR POUR LE REVET NUMERIQUE / FONTIONS eci n est qu un rappel de tout ce qu il faut savoir en maths pour le brevet. I- Opérations sur les nombres et les fractions : Les priorités par
Plus en détailCONSTANTES DIELECTRIQUES
9 E7 CONTANTE DIELECTRIQUE I. INTRODUCTION Dans cette expéience, nous étuieons es conensateus et nous éiveons les popiétés e iélectiques tels que l'ai et le plexiglas. II. THEORIE A) Conensateus et iélectiques
Plus en détailConvertisseurs statiques d'énergie électrique
Convertisseurs statiques d'énergie électrique I. Pourquoi des convertisseurs d'énergie électrique? L'énergie électrique utilisée dans l'industrie et chez les particuliers provient principalement du réseau
Plus en détailLes rayons X. Olivier Ernst
Les rayons X Olivier Ernst Lille La physique pour les nuls 1 Une onde est caractérisée par : Sa fréquence F en Hertz (Hz) : nombre de cycle par seconde Sa longueur λ : distance entre 2 maximum Sa vitesse
Plus en détailPremière partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015
Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k
Plus en détailCHAPITRE VIII : Les circuits avec résistances ohmiques
CHAPITRE VIII : Les circuits avec résistances ohmiques VIII. 1 Ce chapitre porte sur les courants et les différences de potentiel dans les circuits. VIII.1 : Les résistances en série et en parallèle On
Plus en détailChapitre 3. Les distributions à deux variables
Chapitre 3. Les distributions à deux variables Jean-François Coeurjolly http://www-ljk.imag.fr/membres/jean-francois.coeurjolly/ Laboratoire Jean Kuntzmann (LJK), Grenoble University 1 Distributions conditionnelles
Plus en détailÉVALUATION FORMATIVE. On considère le circuit électrique RC représenté ci-dessous où R et C sont des constantes strictement positives.
L G L G Prof. Éric J.M.DELHEZ ANALYSE MATHÉMATIQUE ÉALUATION FORMATIE Novembre 211 Ce test vous est proposé pour vous permettre de faire le point sur votre compréhension du cours d Analyse Mathématique.
Plus en détailChapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle
Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle 5.1 Classification Déterminer à quelle catégorie (sphérique, symétrique, asymétrique) appartiennent ces molécules : a) CH 4, b) CH 3 F, c) CH 3 D, d) SF 6, e) HCN,
Plus en détailChapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme
Chapitre 3 Quelques fonctions usuelles 1 Fonctions logarithme et eponentielle 1.1 La fonction logarithme Définition 1.1 La fonction 7! 1/ est continue sur ]0, +1[. Elle admet donc des primitives sur cet
Plus en détailLES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION
LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION ) Caractéristiques techniques des supports. L infrastructure d un réseau, la qualité de service offerte,
Plus en détail