BILAN DES ÉMISSIONS DE POLLUANTS ATMOSPHÉRIQUES ET DE GAZ À EFFET DE SERRE À PARIS POUR L ANNÉE 2010 ET HISTORIQUE 2000/2005.

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1 BILAN DES ÉMISSIONS DE POLLUANTS ATMOSPHÉRIQUES ET DE GAZ À EFFET DE SERRE À PARIS POUR L ANNÉE 2010 ET HISTORIQUE 2000/2005 Juillet 2013

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3 BILAN DES EMISSIONS DE POLLUANTS ATMOSPHERIQUES ET DE GAZ A EFFET DE SERRE A PARIS EN 2010 Juillet 2013 Bilan réalisé par : Airparif, association de surveillance de la qualité de l air en Ile-de-France Pôle Etudes 7, rue Crillon PARIS Tél. : Fax : Pour : Ville de Paris Le bon geste environnemental : n'imprimez ce document que si nécessaire et pensez au recto-verso!

4 Remerciements Ce bilan des émissions de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre dans Paris en 2010, à l attention des Parisiens et de leurs élus, est réalisé dans le cadre des missions générales d Airparif. Il a été permis grâce au soutien financier des membres de son conseil d administration, et en particulier du Conseil Général de Paris.

5 Sommaire 1 - L inventaire des émissions : définitions et utilisations Spécificités départementales Bilan d émissions par polluants atmosphériques Polluants relatifs à l acidification, pollution photochimique, et eutrophisation Oxydes d azote (NOx) Composés organiques volatils (COVNM) Dioxyde de soufre (SO 2 ) Monoxyde de carbone (CO) Ammoniac (NH 3 ) Particules PM PM PM Polluants organiques persistants Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) Dioxines et furannes (PCDD-F) Bilan d émissions de gaz à effet de serre Définitions Bilan Emissions directes de gaz à effet de serre (GES) Somme des gaz à effet de serre Dioxyde de carbone (CO 2 ) Méthane (CH 4 ) Protoxyde d azote (N 2 O) Conclusions Pour en savoir plus ANNEXES

6 Glossaire Généralités : Emissions : rejets de polluants dans l atmosphère. Modélisation : calcul des niveaux de pollution à partir d outils informatiques. Polluants : NOx : Oxydes d azote PM10 : Particules de diamètre inférieur à 10 m PM2,5 : Particules de diamètre inférieur à 2,5 m PM1 : Particules de diamètre inférieur à 1 m SO 2 : Dioxyde de soufre GES : Gaz à effet de serre (inclut le dioxyde de carbone (CO 2 ), le méthane (CH 4 ), et le protoxyde d azote(n 2 O)). Dans le total GES, les émissions de CH 4 et de N 2 O sont ramenées en équivalent CO 2, en fonction de leur pouvoir de réchauffement global. HAP : Hydrocarbures aromatiques polycycliques COVNM : Composés organiques volatils non méthaniques CO : Monoxyde de carbone NH 3 : Ammoniac PCDD-F : Polychlorodibenzodioxine (dioxines) et Furannes µm : micromètre (ou micron) = 1 millionième de mètre kg : kilogramme t : tonne = 1000 kg kt : kilotonne = 1000 t mg : milligramme = 1 millionième de kilogramme 2

7 Bilan des émissions pour la Ville de Paris en 2010 Ce document présente la mise à jour de l inventaire des émissions polluantes dans l air ambiant de la Ville de Paris pour l année de référence Il est effectué à partir de l inventaire régional des émissions, et repose sur des méthodologies de calcul révisées en 2012 à l échelle nationale, par le Pôle de Coordination des Inventaires Territoriaux (PCIT). Ce pôle, dont les travaux ont été validés par le ministère en charge de l environnement, est composé des AASQA 1, du CITEPA 2 et l INERIS 3. Il a été créé par l arrêté du 24 août 2011, relatif au système national d inventaires d émissions et de bilans dans l atmosphère (SNIEBA). La liste des polluants traités a été élargie avec l ajout du monoxyde de carbone, de l ammoniac, des dioxines furannes, des HAP et des métaux lourds. Les émissions des années de référence 2005 et 2000 ont été recalculées en appliquant ces dernières méthodologies, ce qui permet de constituer un historique comparable sur les trois années d intérêt, et d établir une évolution au cours de la dernière décennie. Les résultats de l inventaire sont présentés en quatre sous-ensembles : - Oxydes d'azote (NOx), composés organiques volatils non méthaniques (COVNM), dioxyde de soufre (SO 2 ), monoxyde de carbone (CO), ammoniac (NH 3 ) - Particules (PM10, PM2.5, PM1) - Polluants organiques persistants (PCDD-F, HAP) - Gaz à effet de serre (CO 2, CH 4, N 2 O) L inventaire des émissions de métaux, préconisé par le PCIT n est pas décliné au niveau départemental, en raison du peu de recul sur ces polluants, des faibles émissions qu ils représentent, et des fortes incertitudes qui leur sont associées. Les principales évolutions méthodologiques sont les suivantes : - Mise à jour des facteurs d émissions du secteur résidentiel et - Amélioration de la prise en compte des deux-roues motorisés dans le calcul des émissions du trafic routier - Mise à jour des facteurs d émissions relatifs aux émissions à l échappement des poids-lourds et des deux-roues motorisés dans le calcul des émissions du trafic routier - Amélioration de la prise en compte des émissions liées à l abrasion mécanique du trafic routier - Intégration des émissions de N 2 O au calcul des émissions de gaz à effet de serre du secteur transport routier - Prise en compte des émissions de l aéroport du Bourget dans le secteur des plates-formes aéroportuaires (ce secteur n a pas d impact sur Paris) - Amélioration de la prise en compte des émissions du transport ferroviaire - Prise en compte de nouvelles activités émettrices (engins de chantiers, engins de jardinage, brûlage à l air libre de déchets verts domestiques, crémation) - Intégration des émissions d ammoniac (NH 3 ), HAP, dioxines et furannes - Distinction du secteur «Chantiers et carrières», précédemment inclus dans le secteur «Industrie manufacturière» 1 AASQA : Associations Agréées pour la Surveillance de la Qualité de l Air 2 CITEPA : Centre Interprofessionnel Technique d Etudes de la Pollution Atmosphérique 3 INERIS : Institut National de l Environnement industriel et des RISques 3

8 Il est important de noter que 2010 est une année froide sur le plan de la rigueur climatique. La rigueur de l hiver influence fortement les émissions liées à la consommation d énergie pour le chauffage des secteurs résidentiel, et de l industrie. 1 - L inventaire des émissions : définitions et utilisations L inventaire des émissions de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre est réalisé à partir d un recensement le plus exhaustif possible de l ensemble des émissions, sur une période et un domaine géographique définis, ici l année 2010 et la Ville de Paris. Cela nécessite l identification de toutes les sources de polluants atmosphériques. Les sources émettrices de polluants dans l'atmosphère sont nombreuses et concernent aussi bien les secteurs relatifs aux activités humaines (industrie, chauffage résidentiel et, agriculture, transports...) que les sources naturelles (végétation, forêts ). L inventaire des émissions est établi pour les besoins suivants : - Alimenter les outils de modélisation régionale ou urbaine. - Faire des bilans d émissions par activité et/ou secteur géographique et identifier les évolutions. - Servir de base à la construction de scénarii prospectifs. Les émissions sont regroupées en 10 grands secteurs d activité : 1. Production d énergie : émissions dues aux centrales thermiques de production d électricité, aux installations d extraction du pétrole, aux raffineries et aux stations service. 2. Industrie manufacturière : émissions liées aux procédés de production et au chauffage des locaux des entreprises. Les procédés industriels pris en compte sont principalement ceux mis en œuvre dans les aciéries, l industrie des métaux et l industrie chimique. Les émissions liées à l utilisation d engins spéciaux et aux utilisations industrielles de solvants (application de peinture, dégraissage, nettoyage à sec, imprimeries, application de colles ) sont également inventoriées. 3. Chantiers et carrières : les émissions de particules concernées sont dues aux activités de construction de bâtiments et travaux publics, ainsi que celles des carrières. Le secteur chantier intègre également l utilisation d engins et l application de peinture. 4. Traitement des déchets : émissions des installations d incinération de déchets ménagers et industriels, centres de stockage de déchets ménagers et de déchets ultimes et stabilisés de classe 2, stations d épuration, crématoriums. 5. Secteur résidentiel et : émissions liées au chauffage des habitations et des locaux du secteur, à la production d eau chaude de ces secteurs, et aux installations de chauffage urbain. Les émissions liées à l utilisation domestique de solvants sont également considérées : application de peintures, utilisation de produits cosmétiques, de nettoyants, 6. : émissions liées au trafic routier issues de la combustion de carburant (émissions à l échappement), ainsi que les autres émissions liées à l évaporation de carburant (dans les réservoirs mais aussi dans le circuit de distribution du carburant), d une part, et à l usure des équipements (freins, pneus et routes), d autre part. Les «émissions» de particules liées à la resuspension des particules au sol lors du passage des véhicules ne sont pas prises en compte. 7. Trafic ferroviaire et fluvial : émissions du trafic ferroviaire (hors remise en suspension des poussières) et du trafic fluvial. 4

9 8. Plates-formes aéroportuaires : émissions des avions et des activités au sol (hors trafic routier induit en zone publique des plates-formes, intégré dans le trafic routier) pour les plates-formes de Roissy- Charles-de-Gaulle, Orly et le Bourget. Les émissions des avions (combustion des moteurs) sont calculées suivant le cycle LTO (Landing & Take Off) défini par l Organisation de l Aviation Civile Internationale (OACI). Ce cycle comprend 4 phases : décollage, roulage, approche et montée jusqu à 1000 m d altitude. Les émissions de particules liées à l abrasion des freins, des pneus et de la piste sont également intégrées. Les activités au sol prises en compte sont : les centrales thermiques des plates-formes aéroportuaires, les APU (moteurs de puissance auxiliaire) servant à alimenter l avion en électricité et pour la climatisation, et les GPU (Ground Power Unit) qui sont des unités mobiles sur la plate-forme, pouvant alimenter les avions en électricité à la place des APU. 9. Secteur agricole : émissions des terres cultivées, des engins agricoles, ainsi que des activités d élevage et des installations de chauffage de certains bâtiments (serres, ). Les émissions de particules lors des activités de labours et de moissons sont également prises en compte. 10. Emissions naturelles : émissions issues des végétaux et des sols des zones naturelles (hors zones cultivées). Les émissions de gaz à effet de serre présentées ici sont uniquement les émissions directes, c est-à-dire directement produites sur le territoire parisien. Elles n intègrent pas les émissions générées à l extérieur par des activités parisiennes, ni celles de combustibles fossiles utilisés hors du territoire parisien pour produire de l énergie consommée dans le territoire. Les émissions indirectes de CO 2 liées à la consommation d énergie ont également été calculées pour l année Spécificités départementales Le Tableau 1 présente quelques éléments statistiques territoriaux et démographiques de la Ville de Paris : Population Département 75 Ile-de- France % Département / Ile-de-France Population en % Densité de la population (nombre d'habitants au km²) en Superficie (en km²) % Logement Département 75 Ile-de- France % Département / Ile-de-France Nombre total de logements en % Établissements Département 75 Ile-de- France % Département / Ile-de-France Nombre d'établissements actifs au 31 décembre 2010 Part de l'agriculture, en % du nombre d'étabilssements Part de l'industrie, en % du nombre d'étabilssements Part de la construction, en % du nombre d'étabilssements Part du commerce, transports et services divers, en % du nombre d'étabilssements Part de l'administration publique, enseignement, santé et action sociale, en % du nombre d'étabilssements Tableau 1 : Eléments statistiques territoriaux - Source INSEE

10 La Ville de Paris a la particularité de représenter un département à elle-seule. Sa surface de 105 km² représente à peine 1 % de la superficie régionale. Elle abrite néanmoins plus de 2,2 millions d habitants dans plus de logements, soit 19 % de la population francilienne et 25 % des logements de la région. Avec plus de habitants/km², sa densité de population est 2 à 4 fois plus élevée que celle des départements de petite couronne, et 30 à 100 fois plus élevée que dans les départements de grande couronne. Les activités y sont également bien développées : avec plus de établissements, dont 80 % sont consacrés au commerce, aux transports et services divers, Paris regroupe 41 % des établissements franciliens. Les autres secteurs sont représentés chacun pour moins de 10 %. Le département, très urbanisé, est également caractérisé par une infrastructure de transports très dense. Le réseau routier est important dans le cœur de Paris avec notamment la présence de grandes et larges avenues à fort trafic. La ville est entourée par un boulevard périphérique, sur lequel circulent plus de véhicules par jour. Plusieurs grandes chaufferies urbaines y sont également implantées. 3 - Bilan d émissions par polluants atmosphériques Pour l ensemble des polluants, le secteur du trafic routier est généralement le principal contributeur. Sur l historique d émissions 2000, 2005, 2010, c est également le secteur qui présente les plus fortes diminutions : d une part en raison des progrès effectués sur la conception des véhicules et sur la composition des carburants, d autre part en raison d une baisse du trafic routier modélisé sur Paris, de l ordre de 20 %. 3.1 Polluants relatifs à l acidification, pollution photochimique, et eutrophisation Les polluants concernés sont les oxydes d'azote (NOx), les composés organiques volatils non méthaniques (COVNM), le dioxyde de soufre (SO 2 ), le monoxyde de carbone (CO), et l ammoniac (NH 3 ). Le Tableau 2 et Tableau 3 ci-dessous présentent le bilan des émissions 2010 par secteur d activité, pour la Ville de Paris (en bleu) et pour l Ile-de-France (en violet). Paris (75) NOx (t) COVNM (t) SO2 (t) CO (t) NH3 (t) Extraction, transformation et distribution d'énergie Industrie manufacturière Traitement des déchets <10 <10 <10 < Trafic ferroviaire et fluvial 50 <10 < Plate-forme aéroportuaire Agriculture Emissions naturelles Chantiers et carrières < Total départemental Tableau 2 : Bilan des émissions à Paris par secteur, pour l année 2010 Ile-de-France NOx (t) COVNM (t) SO2 (t) CO (t) NH3 (t) Extraction, transformation et distribution d'énergie <10 Industrie manufacturière Traitement des déchets Trafic ferroviaire et fluvial Plate-forme aéroportuaire Agriculture Emissions naturelles Chantiers et carrières Total Ile-de-France Tableau 3 : Bilan des émissions en Ile-de-France par secteur, pour l année

11 Plusieurs secteurs d émissions ne sont pas représentés dans Paris intra-muros, en raison de l absence d émetteurs (ou de quantités infimes d émissions) inventoriés sur ce territoire : plates-formes aéroportuaires, agriculture, émissions naturelles. Ces activités sont présentes dans d autres départements de la région. Le Tableau 4 représente la contribution des émissions de la Ville de Paris aux émissions de l Ile-de-France, par secteur d activité et par polluant. Paris (75) NOx COVNM SO2 CO NH3 Extraction, transformation et distribution d'énergie - 10% Industrie manufacturière 4% 8% 3% 4% - Traitement des déchets < < < < - 16% 12% 17% 3% 17% 12% 18% 14% 16% 15% Trafic ferroviaire et fluvial 4% 4% 4% 4% - Plate-forme aéroportuaire Agriculture Emissions naturelles Chantiers et carrières 2% 16% 2% 2% - Contribution du département / Ile-de-France 10% 10% 6% 10% 2% Tableau 4 : Contribution des émissions du département aux émissions franciliennes par secteur, pour l année 2010 Par rapport à l ensemble des émissions régionales, les émissions de Paris représentent : - 10 % des émissions franciliennes de NOx, COVNM et CO - 6 % des émissions de SO 2 (pas d émissions dues au secteur de l énergie) - 2 % des émissions de NH 3 (pas d émissions agricoles) La contribution du résidentiel- aux émissions de CO est faible à Paris par rapport aux autres polluants (3 %), en raison des modes de chauffages peu émetteurs de CO (chauffage urbain, électricité). Le tableau ci-dessous présente les émissions (pour les NOx) ramenées à la densité de population et à la surface du territoire pour Paris, et pour l Ile-de-France. NOx Paris Ile-de-France Densité d émissions / surface territoriale en t/km²/an Densité d émissions par habitant en kg/habitant/an Il montre que la densité d émissions dans Paris est très élevée par rapport à sa faible superficie (93.8 t/km² pour les NOx, pour 8.1 t/km² à l échelle de l Ile-de-France). Inversement, ramenée à l habitant, la densité d émissions est faible en raison de la population très élevée dans Paris : 4.4 kg/habitant pour les NOx dans Paris, pour 8.3 kg/habitant à l échelle de l Ile-de-France. A l échelle régionale, la Ville de Paris représente un contributeur modéré aux émissions des différents polluants. Les graphiques des paragraphes suivants présentent : - la répartition des émissions en 2010, par polluant et par secteur d activité, à Paris, puis en Ile-de- France ; - l évolution des émissions et l évolution de leur répartition pour les années 2000, 2005 et 2010, sous forme d histogrammes ; - la cartographie annuelle des émissions pour certains polluants. 7

12 3.1.1 Oxydes d azote (NOx) Les émissions de NOx dans Paris sont réparties principalement sur les secteurs suivants (Cf. Figure 1) - : 66 % - Résidentiel- : 31 % Les émissions de NOx pour ces secteurs d activités sont essentiellement dues : - Pour le trafic routier : aux nombreux axes à fort trafic, et au Boulevard Périphérique (qui représente à lui seul 5 % des émissions régionales du trafic routier), sur lequel transitent chaque jour plus de véhicules - Pour le résidentiel- : au chauffage des nombreux logements et locaux. Les autres secteurs d activités présents dans Paris contribuent pour moins de 5 % chacun. Emissions de NOx par secteur d'activité - Département Trafic ferroviaire et fluvial < 66% Chantiers et carrières Industrie manufacturière 2% Traitement des déchets < 3 Figure 1 : contribution des secteurs d activités aux émissions de NOx dans Paris, pour l année 2010 Par rapport à la répartition des émissions à l échelle de l Ile-de-France (Figure 2), qui englobe les 10 secteurs d activités décrits au 1, la proportion d émissions dues au trafic routier et au résidentiel et est supérieure dans Paris. 8

13 Emissions de NOx par secteur d'activité - Ile-de-France Extraction, Chantiers et transformation et carrières Plate-forme Agriculture distribution 3% aéroportuaire 3% d'énergie Industrie 6% 6% manufacturière 4% Trafic ferroviaire et Traitement des fluvial déchets 2% 20% 55% Figure 2 : contribution des secteurs d activités aux émissions de NOx en Ile-de-France, pour l année 2010 A l échelle régionale, si l on ne considère que les secteurs d activités représentant au moins 1 % des émissions dans Paris intra-muros, les émissions de NOx se répartiraient selon le graphique suivant. Emissions de NOx par secteur d'activité - Ile-de-France Chantiers et carrières 4% Industrie manufacturière 5% 24% 67% Figure 3 : contribution des secteurs d activités aux émissions de NOx en Ile-de-France, pour l année 2010, en ne considérant que les secteurs d activités représentés dans Paris Par comparaison de la Figure 1 et la Figure 3, on a dans Paris, par rapport à la région : - Une plus forte contribution du résidentiel- ; - Une contribution équivalente du trafic routier ; - Une plus faible contribution des autres secteurs. 9

14 La Figure 4 présente l évolution des émissions de NOx à Paris pour les années 2000, 2005 et 2010, en tonnes par an Evolution des émissions de NOx à Paris entre 2000 et 2010 (t/an) Chantiers et carrières Emissions naturelles Agriculture Plate-forme aéroportuaire Trafic ferroviaire et fluvial Traitement des déchets Industrie manufacturière Extraction, transformation et distribution d'énergie Figure 4 : Evolution des émissions de NOx à Paris par secteur entre 2000 et 2010 Elle montre une diminution de l ensemble des émissions : - de 28 % entre 2000 et 2005 ; - de 22 % entre 2005 et 2010 ; soit 44 % sur 10 ans entre 2000 et C est sur le secteur du trafic routier que la diminution des émissions est la plus significative : - baisse de 35 % entre 2000 et 2005 ; - baisse de 27 % entre 2005 et 2010 ; Soit 53 % sur 10 ans entre 2000 et La diminution des émissions de NOx sur ce secteur est en grande partie liée au renouvellement et aux améliorations du parc technologique. Inversement, sur le résidentiel-, second contributeur à Paris, les émissions diminuent peu au cours des années : - 5 % entre 2000 et 2005 ; - 4 % entre 2005 et 2010 ; soit 9 % sur 10 ans entre 2000 et

15 La Figure 5 présente l évolution de la contribution des secteurs d activités aux émissions de NOx à Paris. Evolution de la répartition des émissions Chantiers et carrières Emissions naturelles 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 0% 0% 78% 19% 70% 66% 26% 3 2% 3% 2% Figure 5 : Evolution de la contribution des secteurs d activités aux émissions de NOx à Paris entre 2000 et 2010 Elle montre que la contribution du trafic routier diminue dans le temps : - 78 % en 2000 ; - 70 % en 2005 ; - 66 % en Agriculture Plate-forme aéroportuaire Trafic ferroviaire et fluvial Traitement des déchets Industrie manufacturière Extraction, transformation et distribution d'énergie C est en effet sur ce secteur d activités que les diminutions d émissions sont les plus importantes. En conséquence, la contribution relative des autres secteurs augmente. 11

16 La Figure 6 représente la cartographie annuelle du cadastre des émissions de NOx, à l échelle de la petite couronne Figure 6 : Cartographie des émissions de NOx en 2010 (résolution 1km²) Ces cartes permettent d observer des émissions de NOx plus importantes : - à mesure qu on approche du centre de l agglomération et plus particulièrement dans Paris ; - aux abords des grands axes de circulation ; - dans les zones où sont implantées de grandes industries, apparaissant sous forme d émetteurs ponctuels. Elles montrent également une décroissance des niveaux au fil des années. 12

17 3.1.2 Composés organiques volatils (COVNM) Les émissions de COVNM dans Paris sont réparties principalement sur les secteurs suivants (Cf. Figure 7) : - Résidentiel- : 36 % - : 27 % - Industrie manufacturière : 18 % - Chantiers et carrières : 15 % Emissions de COVNM par secteur d'activité - Département % Trafic ferroviaire et fluvial < Chantiers et carrières 15% 36% Industrie manufacturière 18% Extraction, transformation et distribution d'énergie 4% Figure 7 : contribution des secteurs d activités aux émissions de COVNM dans Paris, pour l année 2010 Les émissions de COVNM pour ces secteurs d activités sont essentiellement dues : - Pour le résidentiel- : à l utilisation domestique de produits solvantés (peintures, solvants, produits pharmaceutiques ) ; - Pour le trafic routier : aux véhicules à essence (véhicules particuliers et deux-roues motorisés), entre autres sur le Boulevard Périphérique qui représente à lui seul 5 % des émissions régionales du trafic routier ; - Pour l industrie manufacturière : à des industries chimiques, de production de peinture et solvants, ou à des imprimeries ; - Pour les chantiers et carrières : il s agit essentiellement dans Paris d utilisation de peinture dans les chantiers. Les autres secteurs d activités présents dans Paris contribuent pour moins de 5 % chacun. Par rapport à la répartition des émissions à l échelle de l Ile-de-France (Figure 8), la proportion d émissions est supérieure dans Paris pour le résidentiel-, le trafic routier et les chantiers. Elle est inférieure pour l industrie manufacturière, équivalente pour l énergie. 13

18 Emissions de COVNM par secteur d'activité - Ile-de-France Extraction, Chantiers et transformation et carrières distribution 10% d'énergie 4% Agriculture Emissions naturelles 16% Plate-forme aéroportuaire Industrie manufacturière 22% 16% 30% Figure 8 : contribution des secteurs d activités aux émissions de COVNM en Ile-de-France, pour l année 2010 A l échelle régionale, si l on ne considère que les secteurs d activités engendrant au moins 1 % des émissions dans Paris intra-muros, Les émissions de COVNM se répartiraient selon le graphique suivant. Emissions de COVNM par secteur d'activité - Ile-de-France % Chantiers et carrières 12% Extraction, transformation et distribution d'énergie 5% Industrie manufacturière 27% 36% Figure 9 : contribution des secteurs d activités aux émissions de COVNM en Ile-de-France, pour l année 2010, en ne considérant que les secteurs d activités représentés dans Paris 14

19 Par comparaison de la Figure 7 et la Figure 9, on a dans Paris, par rapport à la région : - Une plus forte contribution du trafic routier ; - Une contribution équivalente du résidentiel-, des chantiers et de l énergie ; - Une plus faible contribution de l industrie manufacturière. La Figure 10 présente l évolution des émissions de COVNM pour les années 2000, 2005 et Evolution des émissions de COVNM à Paris entre 2000 et 2010 (t/an) Chantiers et carrières Emissions naturelles Agriculture Plate-forme aéroportuaire Trafic ferroviaire et fluvial Traitement des déchets Industrie manufacturière 0 Figure 10 : Evolution des émissions de COVNM à Paris par secteur entre 2000 et 2010 Elle montre une diminution de l ensemble des émissions : - de 41 % entre 2000 et 2005 ; - de 37 % entre 2005 et 2010 ; soit 63 % sur 10 ans entre 2000 et C est sur le secteur du trafic routier que la diminution des émissions est la plus significative : - baisse de 57 % entre 2000 et 2005 ; - baisse de 64 % entre 2005 et 2010 ; soit 85 % sur 10 ans entre 2000 et La diminution des émissions de COVNM sur ce secteur est en grande partie liée au renouvellement et aux améliorations du parc technologique. La réduction d émissions sur les autres secteurs d activités est beaucoup moins sensible. La Figure 11 présente l évolution de la contribution des secteurs d activités aux émissions de COVNM. Elle montre que la contribution du trafic routier diminue de façon significative dans le temps : - 65 % en 2000 ; - 47 % en 2005 ; - 27 % en Extraction, transformation et distribution d'énergie Ce secteur d activités représente en effet celui sur lequel les améliorations sont les plus importantes. En conséquence, la contribution relative des autres secteurs augmente. 15

20 Evolution de la répartition des émissions Chantiers et carrières Emissions naturelles 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 7% 1 15% 65% 47% 26% 17% 18% 8% 13% 3% 3% 4% Figure 11 : Evolution de la contribution des secteurs d activités aux émissions de COVNM à Paris entre 2000 et % 36% Agriculture Plate-forme aéroportuaire Trafic ferroviaire et fluvial Traitement des déchets Industrie manufacturière Extraction, transformation et distribution d'énergie La Figure 12 représente la cartographie annuelle du cadastre des émissions de COVNM, à l échelle de la petite couronne Figure 12 : Cartographie des émissions de COVNM en 2010 (résolution 1km²) 16

21 Ces cartes permettent d observer que les émissions de COVNM sont plus importantes : - à mesure qu on approche du centre de l agglomération et plus particulièrement dans Paris ; - dans certaines zones où elles apparaissent sous forme d émetteurs ponctuels. L historique permet d apprécier la diminution des émissions de COVNM sur la majeure partie du territoire, au cours de la décennie Dioxyde de soufre (SO 2 ) Les émissions de SO 2 ne sont plus problématiques sur l ensemble de l Ile-de-France. En effet, on a vu décroitre depuis plusieurs décennies le nombre et l importance de grosses industries, et l utilisation de combustibles très émetteurs de SO 2, tels que le fioul lourd et le charbon, de plus en plus remplacés par le gaz naturel et le fioul domestique. La contribution des émissions de SO 2 de la Ville de Paris par rapport à l Ile-de-France est plus faible que pour les autres polluants. Les émissions de SO 2 dans Paris sont dues pour 96 % au secteur résidentiel- (Cf. Figure 13). Elles sont essentiellement dues à la combustion de fioul domestique, à l usage du chauffage notamment. L industrie manufacturière contribue pour 3 %, et les autres secteurs pour moins de 1 % chacun. En l absence de gros émetteurs industriels du secteur de l énergie sur Paris, les émissions de SO 2 liées à ce secteur sont nulles, d où la très forte proportion de SO 2 due au résidentiel-. Emissions de SO 2 par secteur d'activité - Département % Trafic ferroviaire et fluvial < Chantiers et carrières < Industrie manufacturière 3% Traitement des déchets < Figure 13 : contribution des secteurs d activités aux émissions de SO 2 dans Paris, pour l année 2010 En Ile-de-France (Figure 14), les plus forts contributeurs aux émissions de SO 2 sont ceux des secteurs de l énergie pour 50 %, du résidentiel- pour 36 %, les 14 % restants étant répartis sur les 8 autres secteurs, peu émetteurs de SO 2. Par rapport à la répartition des émissions à l échelle de l Ile-de-France, la proportion d émissions dues au résidentiel et est beaucoup plus importante dans Paris. 17

22 Emissions de SO2 par secteur d'activité - Ile-de-France Agriculture Plate-forme Chantiers et aéroportuaire carrières 2% 36% Extraction, transformation et distribution d'énergie 50% Traitement des déchets Industrie 4% manufacturière 6% Figure 14 : contribution des secteurs d activités aux émissions de SO 2 en Ile-de-France, pour l année 2010 A l échelle régionale, si l on ne considère que les secteurs d activités représentant au moins 1 % des émissions dans Paris intra-muros, les émissions de SO 2 se répartiraient selon le graphique suivant. Emissions de SO 2 par secteur d'activité - Ile-de-France % Industrie manufacturière 15% Figure 15 : contribution des secteurs d activités aux émissions de SO 2 en Ile-de-France, pour l année 2010, en ne considérant que les secteurs d activités représentés dans Paris Par comparaison de la Figure 13et la Figure 15, on a dans Paris, par rapport à la région : - Une plus forte contribution du résidentiel- ; - Une contribution équivalente du trafic routier ; - Une plus faible contribution de l industrie manufacturière. 18

23 La Figure 16 présente l évolution des émissions de SO 2 pour les années 2000, 2005 et Evolution des émissions de SO2 à Paris entre 2000 et 2010 (t/an) Chantiers et carrières Emissions naturelles Agriculture Plate-forme aéroportuaire Trafic ferroviaire et fluvial Traitement des déchets Industrie manufacturière Extraction, transformation et distribution d'énergie Figure 16 : Evolution des émissions de SO 2 à Paris par secteur entre 2000 et 2010 Elle montre une diminution de l ensemble des émissions : - de 21 % entre 2000 et 2005 ; - de 33 % entre 2005 et 2010 ; soit 47 % sur 10 ans entre 2000 et C est sur le secteur du trafic routier que la diminution des émissions est la plus significative : - baisse de 85 % entre 2000 et 2005 ; - baisse de 82 % entre 2005 et 2010 ; soit 97 % sur 10 ans entre 2000 et La chute des émissions de SO 2 dans ce secteur est due à une diminution de plus de 90 % du taux de soufre dans les carburants routiers entre 2000 et Sur le résidentiel-, premier contributeur à Paris, la réduction des émissions est moins sensible sur la période : - 8 % entre 2000 et 2005 ; - 22 % entre 2005 et 2010 ; - soit 28 % sur 10 ans entre 2000 et Une réduction de l ordre de 50 % du taux de soufre dans le fioul domestique au cours de la décennie est à l origine de cette amélioration. L évolution des émissions du secteur de l industrie manufacturière est assez importante sur la décennie, bien que les résultats montrent une légère augmentation entre 2000 et 2005 : - 8 % d augmentation entre 2000 et 2005 ; - 87 % de diminution entre 2005 et 2010 ; - soit 85 % de diminution sur 10 ans entre 2000 et Les données sources confirment que la consommation de fioul a augmenté entre 2000 et 2005, puis diminué entre 2005 et 2010, de même, le taux de soufre dans le fioul a fortement chuté entre 2005 et 2010, ce qui explique l évolution. Il faut toutefois retenir que les émissions de SO 2 de l industrie manufacturière à Paris ne représentent que 3 % des émissions régionales de SO 2 liées à ce secteur. La Figure 17 présente l évolution de la contribution des secteurs d activités aux émissions de SO 2. Une diminution de plus de 90 % du taux de soufre dans les carburants routiers entre 2000 et 2010 induit la chute de la contribution du secteur routier aux émissions de SO 2. 19

24 La contribution des autres secteurs d activités se trouve ainsi augmentée. Evolution de la répartition des émissions Chantiers et carrières Emissions naturelles 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 20% 70% 82% 10% 14% 4% Figure 17 : Evolution de la contribution des secteurs d activités aux émissions de SO 2 à Paris entre 2000 et 2010 La Figure 18 représente la cartographie annuelle du cadastre des émissions de SO 2, à l échelle de la petite couronne. 96% % Agriculture Plate-forme aéroportuaire Trafic ferroviaire et fluvial Traitement des déchets Industrie manufacturière Extraction, transformation et distribution d'énergie 2010 Figure 18 : Cartographie des émissions de SO 2 en 2010 (résolution 1km²) 20

25 Ces cartes permettent d observer des émissions de SO 2 plus importantes dans les zones où sont implantées de grandes industries, apparaissant sous forme d émetteurs ponctuels, ainsi qu une décroissance des niveaux au cours de la décennie Monoxyde de carbone (CO) Comme pour le SO 2, les émissions de CO ne sont plus problématiques sur l ensemble de l Ile-de-France. Les émissions de CO dans Paris sont réparties principalement sur les secteurs suivants (Cf. Figure 19) : - : 89 % - Résidentiel- : 10 % Emissions de CO par secteur d'activité - Département Trafic ferroviaire et fluvial < 89% 10% Chantiers et carrières Industrie < manufacturière < Traitement des déchets < Figure 19 : contribution des secteurs d activités aux émissions de CO dans Paris, pour l année 2010 Les émissions de CO pour ces secteurs d activités sont essentiellement dues : - Pour le trafic routier : aux véhicules à essence (véhicules particuliers et deux-roues motorisés) ; - Pour le résidentiel- : au chauffage des logements et locaux. Les autres secteurs d activités présents dans Paris contribuent pour moins de 1 % chacun. Par rapport à la répartition des émissions à l échelle de l Ile-de-France (Figure 20), qui englobe les 10 secteurs d activités décrits au 1, la proportion d émissions dues au trafic routier est supérieure dans Paris. 21

26 Emissions de CO par secteur d'activité - Ile-de-France Agriculture Plate-forme aéroportuaire 2% Chantiers et carrières Industrie manufacturière Traitement des déchets 56% 38% Figure 20 : contribution des secteurs d activités aux émissions de CO en Ile-de-France, pour l année 2010 A l échelle régionale, si l on ne considère que les secteurs d activités représentant au moins 1 % des émissions dans Paris intra-muros, les émissions de CO se répartiraient selon le graphique suivant : Emissions de CO par secteur d'activité - Ile-de-France % 60% Figure 21 : contribution des secteurs d activités aux émissions de CO en Ile-de-France, pour l année 2010, en ne considérant que les secteurs d activités représentés dans Paris 22

27 Par comparaison de la Figure 19 et la Figure 21, on a dans Paris, par rapport à la région : - Une plus forte contribution du trafic routier ; - Une plus faible contribution de l industrie manufacturière du résidentiel-. La Figure 22 présente l évolution des émissions de CO pour les années 2000, 2005 et Evolution des émissions de CO à Paris entre 2000 et 2010 (t/an) Chantiers et carrières Emissions naturelles Agriculture Plate-forme aéroportuaire Trafic ferroviaire et fluvial Traitement des déchets Industrie manufacturière 0 Figure 22 : Evolution des émissions de CO à Paris par secteur entre 2000 et 2010 Elle montre une diminution de l ensemble des émissions : - de 63 % entre 2000 et 2005 ; - de 36 % entre 2005 et 2010 ; soit 76 % sur 10 ans entre 2000 et C est sur le secteur du trafic routier que la diminution des émissions est la plus significative : - baisse de 65 % entre 2000 et 2005 ; - baisse de 37 % entre 2005 et 2010 ; soit 78 % sur 10 ans entre 2000 et Cette baisse est liée à la diminution unitaire des émissions, ainsi qu à une diminution du parc essence, au profit du parc diesel, pour les véhicules particuliers et les véhicules utilitaires légers. En revanche, sur le résidentiel-, second contributeur à Paris, les émissions diminuent moins au cours des années : - baisse de 4 % entre 2000 et 2005 ; - baisse de 14 % entre 2005 et 2010 ; soit 17 % sur 10 ans entre 2000 et L amélioration progressive des appareils de chauffage est à l origine de cette évolution. La contribution du trafic routier, principal émetteur de CO, diminue modérément dans le temps : - 97 % en 2000 ; - 92 % en 2005 ; - 89 % en Elle est liée essentiellement à la baisse des émissions du trafic routier. Le solde de la contribution aux émissions de CO provient du résidentiel-. Extraction, transformation et distribution d'énergie 23

28 3.1.5 Ammoniac (NH3) Au niveau régional, le principal contributeur aux émissions de NH 3 est le secteur de l agriculture, qui contribue pour 80 % aux émissions (Cf. Figure 23). Par ailleurs, la contribution de Paris aux émissions régionale de NH 3 est très faible (2 %). Emissions de NH3 par secteur d'activité - Ile-de-France Industrie Traitement des manufacturière déchets 4% 2% 13% Agriculture 80% Figure 23 : contribution des secteurs d activités aux émissions de NH 3 en Ile-de-France, pour l année 2010 En l absence d émissions liées à l agriculture dans Paris, et au très faible pourcentage relatif à l industrie et aux déchets, les émissions de NH 3 sont réparties sur deux secteurs d activités uniquement : - : 80 % - Résidentiel- : 20 % Les émissions de NH 3 à Paris sont essentiellement dues : - Pour le trafic routier : à l échappement des véhicules particuliers à essence ; - Pour le résidentiel- : au chauffage des logements et locaux (combustion de gaz naturel et de fioul). Les émissions de NH 3 sont recensées car ce composé est un précurseur de particules secondaires présentes dans l air ambiant. La Figure 24 présente l évolution des émissions de NH 3 pour les années 2000, 2005 et

29 Evolution des émissions de NH3 à Paris entre 2000 et 2010 (t/an) Chantiers et carrières Emissions naturelles Agriculture Plate-forme aéroportuaire Trafic ferroviaire et fluvial Traitement des déchets Industrie manufacturière Extraction, transformation et distribution d'énergie Figure 24 : Evolution des émissions de NH 3 à Paris par secteur entre 2000 et 2010 Elle montre une diminution de l ensemble des émissions : - de 18 % entre 2000 et 2005 ; - de 37 % entre 2005 et 2010 ; soit 48 % sur 10 ans entre 2000 et Sur le secteur du trafic routier, la diminution des émissions représente : - baisse de 20 % entre 2000 et 2005 ; - baisse de 41 % entre 2005 et 2010 ; soit 52 % sur 10 ans entre 2000 et Elle est liée essentiellement à la baisse des émissions du trafic routier. Sur le secteur du résidentiel-, la diminution est plus modérée : - baisse de 5 % entre 2000 et 2005 ; - baisse de 15 % entre 2005 et 2010 ; soit 19 % sur 10 ans entre 2000 et Particules Ce paragraphe concerne les particules PM10, PM2.5 et PM1. Les émissions de PM1, récemment inclues dans l inventaire, sont estimées avec davantage d incertitudes. On distingue, à l émission, les particules de diamètre inférieur à 10 µm (PM10), celles de diamètre inférieur à 2.5 µm (PM2.5) et de diamètre inférieur à 1 µm (PM1). Les particules présentes dans l air ambiant sont non seulement des particules primaires mais également des particules secondaires, produites par réactions chimiques ou agglomération de particules plus fines, qui représentent de l ordre de 30 % des PM10 et de 40 % des PM2.5 mesurées dans l air ambiant. Par conséquent, la contribution des secteurs d activités à l émission ne reflète pas celle qui sera présente dans l air ambiant. La répartition des émissions de particules suivant leur taille (PM10, PM2.5, PM1) varie selon les secteurs d activités : - Dans les secteurs du trafic routier et du résidentiel-, on trouve davantage de particules fines et très fines (PM2.5 et PM1), liées respectivement à la combustion dans les moteurs et les installations de chauffage ; - Inversement, dans le secteur des chantiers, on trouve plus de grosses particules (PM10), en raison des activités de construction et déconstruction ; - Enfin, dans le secteur de l industrie manufacturière, qui mêle souvent combustion et procédés divers, on trouve essentiellement des PM10 et PM

30 Les tableaux ci-dessous présentent le bilan des émissions 2010 par secteur d activité, pour la Ville de Paris (Tableau 5) et pour l Ile-de-France (Tableau 6). Dans Paris, le secteur «Chantiers et carrières» ne concerne que les chantiers (travaux du BTP). Paris (75) PM10 (t) PM2.5 (t) PM1 (t) Extraction, transformation et distribution d'énergie Industrie manufacturière <10 Traitement des déchets < Trafic ferroviaire et fluvial <10 Plate-forme aéroportuaire Agriculture Emissions naturelles Chantiers et carrières Total départemental Tableau 5 : Bilan des émissions à Paris par secteur, pour l année 2010 Ile-de-France PM10 (t) PM2.5 (t) PM1 (t) Extraction, transformation et distribution d'énergie Industrie manufacturière Traitement des déchets Trafic ferroviaire et fluvial Plate-forme aéroportuaire Agriculture Emissions naturelles Chantiers et carrières Total Ile-de-France Tableau 6 : Bilan des émissions en Ile-de-France par secteur, pour l année 2010 Le Tableau 7 représente la contribution de la Ville de Paris aux émissions de l Ile-de-France, par secteur d activité et par polluant. Paris (75) PM10 PM2.5 PM1 Extraction, transformation et distribution d'énergie Industrie manufacturière 5% 9% 12% Traitement des déchets 5% 5% < 4% 4% 4% 12% 12% 12% Trafic ferroviaire et fluvial 7% 6% 4% Plate-forme aéroportuaire Agriculture Emissions naturelles Chantiers et carrières 2% 3% 6% Contribution du département / Ile-de-France 5% 6% 6% Tableau 7 : Contribution des émissions du département aux émissions franciliennes par secteur, pour l année 2010 Les émissions de Paris représentent : - 5 % des émissions franciliennes de PM10 ; - 6 % des émissions franciliennes de PM2.5 et PM1. Dans le secteur du traitement des déchets, la seule activité pour laquelle les émissions de PM1 aient pu être estimées sont les feux domestiques de végétaux, qui représentent moins de 1 %. 26

31 Le tableau ci-dessous présente les émissions (pour les PM10) ramenées à la densité de population et à la surface du territoire pour Paris, et pour l Ile-de-France. PM10 Paris Ile-de-France Densité d émissions / surface territoriale en t/km²/an Densité d émissions par habitant en kg/habitant/an Il montre que la densité d émissions dans Paris est très élevée par rapport à sa faible superficie (9.3 t/km² pour les PM10, pour 1.6 t/km² à l échelle de l Ile-de-France). Inversement, ramenée à l habitant, la densité d émissions est faible en raison du nombre élevé d habitants dans Paris : 0.4 kg/habitant pour les PM10 dans Paris, pour 1.6 kg/habitant à l échelle de l Ile-de-France. Les graphiques des paragraphes suivants présentent la répartition des émissions en 2010, par polluant et par secteur d activité, dans le département, puis à l échelle de l Ile-de-France PM10 Les émissions de PM10 dans Paris sont réparties principalement sur les secteurs suivants (Cf. Figure 25) : - : 56 % - Résidentiel- : 24 % - Chantiers et carrières : 9 % - Industrie manufacturière : 6 % Emissions de PM10 par secteur d'activité - Département % Trafic ferroviaire et fluvial 4% Traitement des déchets 24% Figure 25 : contribution des secteurs d activités aux émissions de PM10 dans Paris, pour l année 2010 Les émissions de PM10 pour ces secteurs d activités sont essentiellement dues : Chantiers et carrières Industrie 9% manufacturière 6% - Pour le trafic routier : à l échappement des véhicules, en particulier à moteur diesel (poids lourds, véhicules utilitaires légers, véhicules particuliers), à l usure des pièces en friction (pneus, freins) et à l abrasion de la route. La remise en suspension n est pas prise en compte dans le cadre de cet inventaire (inventaire des émissions primaires) ; 27

32 - Pour le résidentiel- : au chauffage des logements et locaux, notamment ceux utilisant du bois ; - Pour les chantiers et carrières : aux chantiers et travaux du BTP (Il faut noter que les particules issues des chantiers et carrières sont des émissions diffuses difficilement mesurables, dont les facteurs d'émission peuvent varier d un site à l autre, aussi les incertitudes sur les émissions de ce secteur sont-elles particulièrement élevées), - Pour l industrie manufacturière : au chauffage. Les autres secteurs d activités présents dans Paris contribuent pour moins de 5 % chacun. Par rapport à la répartition des émissions à l échelle de l Ile-de-France (Figure 26), qui englobe les 10 secteurs d activités décrits au 1, la proportion d émissions dues au trafic routier est supérieure dans Paris. Emissions de PM10 par secteur d'activité - Ile-de-France Extraction, transformation et Industrie distribution manufacturière d'énergie 6% Traitement des déchets Chantiers et carrières 20% Agriculture 14% 29% Plate-forme aéroportuaire Trafic ferroviaire et fluvial 3% 25% Figure 26 : contribution des secteurs d activités aux émissions de PM10 en Ile-de-France, pour l année 2010 A l échelle régionale, si l on ne considère que les secteurs d activités contribuant à 1 % au moins aux émissions dans Paris intra-muros, les émissions de PM10 se répartiraient selon le graphique suivant : 28

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