RESEAU HYDROBIOLOGIQUE ET PISCICOLE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "RESEAU HYDROBIOLOGIQUE ET PISCICOLE"

Transcription

1 RESEAU HYDROBIOLOGIQUE ET PISCICOLE Bassin Artois Picardie Synthèse des données de 1995 à 2004

2 Rédacteur : L. NAVARRO en collaboration avec JM DITCHE, le personnel technique de la Délégation Régionale de Compiègne et tous les agents des brigades départementales de l ONEMA. Juin 2007

3 SOMMAIRE Chapitre 1 : PRESENTATION DU RESEAU Présentation du bassin Artois - Picardie Généralités Géologie Occupation des sols Répartition géographique des stations d échantillonnage Répartition sur le Bassin Artois-Picardie Répartition par sous-bassins Caractéristiques physiques des stations d échantillonnage Méthode d échantillonnage des peuplements piscicoles Pêches par prospection complète Pêches par prospection partielle...14 Chapitre 2 : PEUPLEMENTS PISCICOLES DU BASSIN ARTOIS- PICARDIE Richesse spécifique des peuplements piscicoles Richesse spécifique sur le bassin Artois-Picardie Richesse spécifique par sous-bassins versants Richesse spécifique et caractéristiques morphologiques des cours d eau Composition spécifique des peuplements de poissons et évolution temporelle Composition spécifique par sous-bassin en Evolution dans le temps de la composition spécifique Espèces menacées et espèces protégées Cas de l anguille Cas du chabot Cas du brochet Cas de la truite de rivière Cas de la lamproie de planer Espèces de poissons introduites...40

4 Chapitre 3 : ETAT DES PEUPLEMENTS DE POISSONS Présentation de l indice Poissons Rivière (IPR) Etat des peuplements de poissons en Etat des peuplements à l échelle du bassin Artois-Picardie Evolution de l état des peuplements piscicoles entre 1995 et Structure longitudinale des peuplements de poissons...48 CONCLUSION... 50

5 Index des figures Figure 1 : Carte du bassin Artois-Picardie et de ses 5 sous-bassins....6 Figure 2 : Répartition des stations du RHP en fonction des rangs de Strahler et pourcentage du linéaire des cours d eau de chaque rang...9 Figure 3 : Répartition des stations RHP en fonction de la zonation de Huet...9 Figure 4 : Répartition par sous-bassins des stations du RHP et pourcentage de la surface de chaque sous-bassins...10 Figure 5 : Localisation des stations du RHP sur le bassin Artois-Picardie Figure 6 : Répartition par sous-bassins de chaque type de cours d eau (typologie de Huet) prospecté...11 Figure 7 : Répartition des stations par rangs de Strahler en fonction de la pente, la surface du bassin versant, la largeur et la profondeur moyenne de la station Figure 8 : Evolution annuelle de la richesse spécifique sur le bassin Artois-Picardie Figure 9 : Richesse spécifique moyenne par sous-bassin versant en Figure 10 : Richesse spécifique en fonction des rangs de Strahler des cours d eau prospectés en 2004 sur le bassin Artois-Picardie...20 Figure 11 : Occurrences de capture inter-annuelles de quelques espèces de poissons présents sur le bassin Artois-Picardie entre 1995 et Figure 12 : Occurrence inter-annuelle de capture des anguilles en Artois-Picardie pour la période Figure 13 : Densité d anguilles capturées en 2004 sur les station du RHP...29 Figure 14 : Occurrence inter-annuelle de capture des chabots en Artois-Picardie pour la période Figure 15 : Densité de chabots capturés en 2004 sur les station du RHP Figure 16 : Occurrence inter-annuelle de capture des brochets en Artois-Picardie pour la période Figure 17 : Densité de brochets capturés en 2004 sur les station du RHP Figure 18 : Occurrence inter-annuelle de capture des truites de rivière en Artois-Picardie pour la période Figure 19 : Densité de truites farios capturées en 2004 sur les station du RHP Figure 20 : Nombre de truites farios capturées sur le bassin Artois-Picardie en 2004 en fonction de leurs tailles

6 Figure 21 : Occurrence inter-annuelle de capture des lamproies de planer en Artois-Picardie sur la période Figure 22 : Densité de lamproies de planer capturées en 2004 sur les station du RHP Figure 23 : Etat des peuplements piscicoles en 2004 (stations RHP) pour le bassin Artois- Picardie...45 Figure 24 : Etat des peuplements piscicoles du bassin Artois Picardie en 2004 Etat des peuplements de poissons par sous-bassins versants en Figure 25 : Qualité des peuplements piscicoles par sous-bassins versants en Artois-Picardie en 2004 (stations RHP) Figure 26 : Evolution de l indice IPR de 1995 à 2004 sur le bassin Artois-Picardie Figure 27 : Qualité moyenne des peuplements piscicoles par sous-bassins versants sur la période (stations RHP) Figure 28 : Scores moyens de l IPR par rang de Strahler en Artois-Picardie entre 1995 et Index des tableaux Tableau 1 : Liste des espèces de poisson capturées sur les stations RHP de 1995 à Tableau 2 : Occurrence de capture (en %) des espèces de poissons pour l ensemble des stations RHP du bassin Artois-Picardie entre 1995 et Tableau 3 : Répartition sur le bassin Artois-Picardie entre 1995 et 2004 des espèces concernées par des mesures de protection...26 Tableau 4 : Occurrence de capture des différentes espèces de poisson introduites sur le bassin Artois-Picardie entre 1995 et Tableau 5 : Les 7 métriques fonctionnelles d évaluation utilisées par l indice poissons rivière...43 Tableau 6 : limites des 5 classes de qualité de l indice poisson

7 INTRODUCTION La gestion équilibrée et durable de la ressource en eau et plus globalement des écosystèmes aquatiques repose aujourd hui sur un cadre méthodologique commun à l ensemble des états membres de l Union Européenne. La Directive Cadre sur l Eau du Parlement Européen et du Conseil, adoptée le 23 octobre 2000, intègre ainsi plusieurs concepts innovants dans le domaine de l eau. Elle apporte en particulier une approche plus globale et fonctionnelle des écosystèmes aquatiques en proposant l étude de différentes composantes de ces milieux : la biologie (macrophytes et phytobenthos, phytoplancton, invertébrés benthiques et poissons), la physico-chimie et l hydromorphologie. Le programme de mesures inscrit dans ce cadre institutionnel distingue alors trois étapes : l évaluation de l état des milieux aquatiques, réalisé en 2004, la mise en place de réseaux de surveillance, actuellement en cours, et l établissement de plans de gestion d ici Les objectifs de ce programme sont de manière synthétique : - la mise en place du principe de non-dégradation, notamment pour les cours d eau les moins soumis aux activités humaines ; - assurer la continuité écologique des cours d eau ; - l atteinte du bon état écologique des masses d eau d ici En raison d une forte artificialisation, le bassin Artois-Picardie est particulièrement concerné par ces mesures. De fortes pressions anthropiques s exercent sur les milieux aquatiques, liées d une part à l urbanisation et d autre part aux activités industrielles et agricoles. L amplitude internationale des mesures proposées est particulièrement intéressante sur le bassin Artois-Picardie qui comprend en partie 2 districts internationaux : - le district Escaut Somme et côtiers de la Manche et de la Mer du Nord qui s étend sur la France, la Belgique et les Pays-Bas ; - le district Meuse qui s étend sur la France, la Belgique, les Pays-Bas, l Allemagne et le Luxembourg. La définition de ce cadre de travail commun nécessite toutefois la mise en œuvre d outils d évaluation de la qualité des milieux aquatiques performants et harmonisés entre les - 3 -

8 différents pays. En terme de biologie, le poisson apparaît comme un indicateur pertinent de la qualité du milieu aquatique. En effet, le poisson est un très bon intégrateur de la qualité des écosystèmes aquatiques en raison de sa position au sein de la chaîne trophique (depuis les consommateurs primaires jusqu aux carnassiers apicaux), de ses exigences mésologiques variées (températures, substrats, etc.), de sa longévité et de sa mobilité importante. Depuis 1995, le Conseil Supérieur de la Pêche a mis en place, en collaboration avec les agences de l eau, le Réseau Hydrobiologiques et Piscicoles (RHP). Ce réseau, qui compte 675 stations d échantillonnage réparties sur l ensemble du territoire français, a pour objectif de suivre annuellement l état de qualité des milieux aquatiques en se basant sur les poissons. L outil d analyse utilisé est l Indice Poissons Rivière (IPR) qui permet d évaluer la qualité d un peuplement de poissons par comparaison avec un peuplement théorique. Le RHP et l IPR constituent une base méthodologiques et analytique intéressante au vu des recommandations de la Directive Cadre sur l Eau. Le présent rapport fait la synthèse des données collectées entre 1995 et 2004 sur le bassin Artois-Picardie. Il s articule autour de trois grandes parties : - Chapitre 1 : présentation du bassin Artois-Picardie, des stations du RHP et de leur représentativité à différentes échelles. - Chapitre 2 : présentation des peuplements de poissons observés sur le bassin Artois- Picardie. - Chapitre 3 : évaluation de la qualité de ces peuplements de poissons en se basant sur l IPR

9 Chapitre 1 : PRESENTATION DU RESEAU 1.1 Présentation du bassin Artois - Picardie Généralités Le bassin Artois-Picardie, occupe une surface totale de Km² et s étend sur 2 régions administratives : la région Nord-Pas-de-Calais et la partie Nord de la région Picardie ; soit 5 départements (Nord, Pas-de-Calais, Somme, Aisne, Oise). Il est constitué de deux «districts hydrographiques internationaux» parmi les 14 districts définis pour l ensemble du territoire national en application de la Directive Cadre sur l Eau : - le district Escaut, Somme et côtiers de la Mer du Nord et de la Manche : la partie française de ce district reprend la quasi-totalité du bassin Artois-Picardie - le district Meuse : réparti à la fois sur le bassin Artois-Picardie et le bassin Rhin- Meuse. Seule la partie française du bassin de la Sambre est comprise sur le bassin Artois- Picardie. Le bassin Artois-Picardie peut être subdivisé en 5 sous-bassins hydrographiques (Figure 1) : l amont de trois sous bassins internationaux : la Lys (2900 Km²), l Escaut (4100 Km²), la Sambre (1100 Km²), le bassin de la Somme (6500 Km²) ainsi que l ensemble des fleuves côtiers (4900 Km²)

10 Bassin côtier Bassin de la Lys Bassin de l Escaut Bassin de la Somme Bassin de la Sambre Figure 1 : Carte du bassin Artois-Picardie et de ses 5 sous-bassins. Le bassin Artois Picardie est ainsi constitué de nombreux petits bassins hydrographiques qui forment un réseau de plus de 8000 Km de rivières et 1000 Km de voies navigables. Ces dernières créent de nombreuses interconnexions qui entraînent des transferts d eau d un bassin à l autre. Cependant, la Somme n est reliée à l Escaut que par deux canaux de navigation à biefs de partage. Les transferts d eau inter-bassins sont dans ce cas réduits, mais certains captages de sources (Tortille) perturbent gravement les milieux. Seuls la Canche, l Authie et les cours d eau du Boulonnais (Liane, Slack et Wimereux), sont hydrauliquement indépendants Géologie La nature des sols sur le bassin Artois-Picardie, essentiellement crayeux, favorise l infiltration des eaux : les débits des cours d eau sont alors faibles comparativement à la surface de leur bassin versant Occupation des sols Le bassin Artois-Picardie est une région fortement industrialisée. Ces industries, concentrées dans les secteurs de la «métallurgie» (29% des industries) et des - 6 -

11 «matériaux» (42% des industries), génèrent des rejets redirigés vers les stations d épuration ou traités directement par les industriels. Par ailleurs, les flux de pollution ponctuels ou diffus entraînés par les eaux de pluie sont certainement loin d être négligeables. D autre part, les activités agricoles ont connu une forte expansion jusqu à la fin des années 80. Bien que la surface agricole utilisée (SAU) totale ait sensiblement diminué dans les années 90, elle occupe tout de même aujourd hui une grande partie des sols, 90% pour le bassin de la Somme. Il s agit essentiellement de cultures de blé tendre (35% des SAU en 2000). Les cultures de betterave et de pomme de terre représentent respectivement 8 et 5% des SAU en L agriculture génère ou utilise différentes matières ou substances pouvant se retrouver dans les eaux superficielles ou souterraines et en altérer la qualité. L impact sur les eaux superficielles peut alors provenir de rejets ponctuels (écoulements au niveau des bâtiments) ou de rejets diffus (lessivage des sols cultivés). Le bassin Artois-Picardie connaît également une forte urbanisation, principalement au niveau des bassins de la Lys et de l Escaut. Cette urbanisation est assez ancienne sur le bassin et les réseaux d assainissement souffrent ponctuellement de dysfonctionnements. Ces dysfonctionnements sont liés, d une part au réseau d assainissement de type unitaire (drainage des eaux usées et des eaux de pluie), qui a une capacité de drainage des eaux usées restreinte, et d autre part à un état physique dégradé. Très grossièrement, les rejets urbains sont en moyenne du même ordre de grandeur que les rejets de stations d épuration. Ils peuvent toutefois représenter dix fois plus de pollution que le rejet d une station d épuration par temps de pluie. 1.2 Répartition géographique des stations d échantillonnage Le choix des stations d échantillonnage repose sur des critères similaires pour l ensemble du réseau hydrographique. Ainsi, chaque station doit être définie de manière à être représentative : - à l échelle du bassin versant : des différents types écologiques et de leur degré d anthropisation, - à l échelle du cours d eau : du tronçon de rivière étudié qui est caractérisé par sa géologie et son profil morphologique (largeur, pente). La station d échantillonnage doit ainsi - 7 -

12 inclure tous les types de faciès et d habitat que l on peut relever sur ce tronçon du cours d eau Répartition sur le Bassin Artois-Picardie Au total, sur la période , le Réseau Hydrobiologique et Piscicole du bassin Artois- Picardie est composé de 31 stations d échantillonnage (annexe 1). Ces stations sont réparties sur 4 départements : le Nord (11), le Pas-de-Calais (13), la Somme (6) et l Aisne (1). Parmi ces stations, 17 sont prospectées régulièrement chaque année depuis 1995, alors que 10 stations ne sont intégrées au RHP que depuis Les 4 autres stations n ont pu être prospectées certaines années en raison de conditions hydrologiques défavorables. D autre part, en 2004, seules 30 stations ont été prospectées : la Rivièrette, sur le bassin de la Sambre, n a pu être prospectée en raison de l assèchement d une partie du cours d eau. L ordination des cours d eau est un système de classement qui consiste à attribuer à chaque portion de cours d eau située entre 2 confluences un code numérique indiquant sa position au sein du réseau hydrographique (Strahler, 1957) : attribution du rang 1 aux cours d eau en tête de bassin, puis en progressant vers l aval, chaque cours d eau recevant un cours d eau de même rang voit son propre rang augmenter d une unité. On remarque que les cours d eau de rang 1 (18% des stations du RHP), et dans une moindre mesure les cours d eau de rang 2 (15% du RHP), sont sous-échantillonnés (Figure 2). Toutefois, il est important de préciser que les très petits cours d eau sont souvent dépourvus de faune piscicole permanente et un taux d échantillonnage correct des ordres 2 peut permettre leur évaluation compte tenu des liens fonctionnels très forts existant entre les ordres 1, 2 et 3. En effet, les ordres 1 sont souvent le siège de la reproduction des salmonidés qui vont ensuite se développer dans les cours d eau plus larges. En évaluant les cours d eau d ordre 2 et 3, on évalue ainsi la fonctionnalité et l état de ces très petits chevelus

13 100% 80% 60% % stations RHP % linéaire 40% 20% 0% Rang de Strahler Figure 2 : Répartition des stations du RHP en fonction des rangs de Strahler et pourcentage du linéaire des cours d eau de chaque rang. A l inverse les rangs 3, 4 et 5 (respectivement 45%, 18% et 3% des stations du RHP) sont sur-échantillonnés par rapport au linaire de cours d eau qu ils représentent. Il s agit le plus souvent des cours d eau les plus soumis aux pressions anthropiques, qui traversent des zones urbaines ou des zones à fortes activités agricoles et/ou industriels. A partir des caractéristiques morphologiques (pente et largeur du cours d eau), il est possible de distinguer les stations d échantillonnage en fonction de la typologie de Huet qui définit quatre grandes zones : les zones à truite, ombre, barbeau et brème (Figure 3). 80% 60% % stations RHP 40% 20% 0% truite ombre barbeau brème Figure 3 : Répartition des stations RHP en fonction de la zonation de Huet. La zone à brème est la plus échantillonnée avec 65% des stations RHP. Dans une moindre mesure, la zone à barbeau est également bien représentée avec 26% des stations du RHP. A l inverse les stations situées sur les zones à truite et à ombre sont minoritaires et ne représentent respectivement que 6% et 10% des stations du RHP. Notons par ailleurs que le nom donné à ces quatre types de cours d eau (zone à truite, ombre, barbeau et brème) est - 9 -

14 lié à la morphologie du cours et non aux peuplements piscicoles réellement en place. En revanche d autres espèces aux exigences similaires sont attendues. Ainsi le bassin Artois- Picardie est en marge de l aire de répartition de l ombre et les captures de cette espèce sont exceptionnelles. En revanche, d autres espèces, notamment des cyprinidés rhéophiles sont susceptibles d être capturés, il s agit par en particulier de la vandoise Répartition par sous-bassins Les caractéristiques hydrodynamiques, géomorphologiques ainsi que le climat conditionnent en partie la répartition géographique et la structure des peuplements piscicoles à l échelle du bassin versant. L étude de ces peuplements à une telle échelle nécessite donc de prendre en compte cette hétérogénéité pour le choix des stations d échantillonnage. 50% 40% % stations RHP % surface 30% 20% 10% 0% Côtiers Escaut Lys Sambre Somme Figure 4 : Répartition par sous-bassins des stations du RHP et pourcentage de la surface de chaque sous-bassins. Les stations ont alors été définies de manière à prospecter au mieux les sous-bassins du bassin Artois-Picardie (Figure 4) avec une distribution relativement homogène (Figure 5). On remarque que, compte tenu de leur superficie, certains bassins sont sur-échantillonnés : il s agit du bassin de la Sambre, et dans une moindre mesure les bassins côtiers et le bassin de la Lys. A l inverse, le bassin de la Somme apparaît sous-échantillonné. Ces résultats sont à relativiser puisque d autres critères sont pris en compte pour le choix des stations (linéaire de cours d eau, morphologie, zone piscicole ou non en tête de bassin, etc.)

15 Station de pêche Figure 5 : Localisation des stations du RHP sur le bassin Artois-Picardie. Si l on s intéresse à la répartition par sous-bassins des stations RHP en fonction du type de cours d eau d après la zonation définie par Huet (Figure 6), on remarque que : - l échantillonnage de la zone à brème est majoritaire sur tous les bassins ; - l échantillonnage de zones à truite est uniquement réalisé le bassin de la Sambre ; - l échantillonnage de la zone à ombre est uniquement réalisé sur les bassins de la Sambre et les bassins côtiers. 40% Pourcentage de stations situées en zone : Truite Ombre 30% Barbeau Brème 20% 10% 0% côtiers Escaut Lys Sambre Somme Figure 6 : Répartition par sous-bassins de chaque type de cours d eau (typologie de Huet) prospecté

16 Notons que le calcul du type de cours d eau d après la typologie de Huet est basé sur la pente et la largeur du cours d eau. Or pour certaines régions à faibles pentes, en particulier les bassins côtiers, d autres facteurs, hydrologiques et mésologiques, influencent à plus forte raison le type de peuplement de poissons en place. 1.3 Caractéristiques physiques des stations d échantillonnage La structure longitudinale des peuplements piscicoles dépend des paramètres morphologiques, hydrodynamiques et climatiques au niveau d un cours d eau. Les principaux descripteurs pris en compte pour le choix des stations d échantillonnage sont (annexe 2) : Distance à la source : 11 stations, situées sur les cours d eau Solre, Rivièrette, Guarbecque, Clarence, Créquoise, Slack, Selle, Aa, Crocq, Lawe, peuvent être considérées comme des têtes de bassin (distance inférieure à 15 km). 2 stations seulement (la Somme à Ailly et à Eaucourt) se situent à plus de 100 km de leur source. Superficie du bassin-versant drainé : les 3 stations prospectées entre 1995 et 2004 sur la Rivièrette ainsi que celle située sur la Solre drainent un bassin-versant inférieur à 50 km 2. A l opposé, 6 stations placées sur les cours d eau Sambre, Somme, Escaut et Lys sont situées en aval d un bassin-versant de plus de 1000 km 2. Largeur du lit mineur : compte tenu de la grande diversité des cours d eau échantillonnés, la largeur des stations peut varier entre 3m (Rivièrette) et 70m (Escaut). Cependant la majorité des stations (20) a une largeur moyenne comprise entre 5 et 15m. Profondeur moyenne : comme la largeur du lit mineur, la profondeur moyenne des stations est très variable (de 0,40 à 4m). Hormis les cours d eau navigués qui ont une profondeur généralement supérieure à 3m, elle reste toujours inférieure à 1m (63% des stations). Pente : conformément à la morphologie générale de la région, la plupart des stations (81%) se situent dans des cours d eau de faible pente (moins de 2 ). Altitude : seules les stations en bordure du massif des Ardennes sont situées à une altitude supérieure à 100 m. Plus de la moitié des stations est localisée à moins de 50 m d altitude

17 Température de l air : elle est homogène sur l ensemble de la région et varie de 17,5 C en juillet à 2,5 C en janvier. Certains descripteurs sont directement liés aux rangs de Strahler (Figure 7). On observe ainsi une augmentation de la surface de bassin versant drainé, de la largeur du cours d eau et de la profondeur moyenne, avec ces rangs. A l inverse, la pente décroît avec les rangs de Strahler et donc la distance à la source. Pente de la station (IGN) Rangs de Strahler Rangs de Strahler Surface du BV Largeur du cours d'eau Rangs de Strahler Prof. Moy. de la station Rangs de Strahler Figure 7 : Répartition des stations par rangs de Strahler en fonction de la pente, la surface du bassin versant, la largeur et la profondeur moyenne de la station

18 1.4 Méthode d échantillonnage des peuplements piscicoles L échantillonnage des poissons est réalisé par pêche électrique. Un courant électrique contrôlé crée un champ électrique dans l eau qui attire et/ou paralyse le poisson. Ce dernier est alors capturé à l épuisette. Compte tenu de la variété des stations, deux protocoles de pêches standardisés sont utilisés Pêches par prospection complète Dans les cours d eau où la prospection à pied est possible sur toute la largeur (hauteur d eau < 1m et largeur < 8m), on réalise une pêche exhaustive de la station en effectuant au moins deux passages successifs. Ceci permet de réaliser un inventaire piscicole et d estimer à l aide de méthodes statistiques la densité réelle des espèces présentes dans la station (De Lury, 1947 ; Carle et Strub, 1978). Cette méthode d échantillonnage concerne 8 stations localisées sur la Rivièrette, l Yser, l Ecaillon, la Rhonelle, la Clarence, la Créquoise, la Lawe et le Slack. Excepté pour la Rivièrette, cette méthode d échantillonnage complète n est utilisée que depuis Pêches par prospection partielle Pour les cours d eau où la prospection de toute la largeur est matériellement difficile, on réalise un échantillonnage stratifié selon l habitat. Dans ce cadre, seules les zones les plus représentatives de la station, et/ou les plus propices au rassemblement des poissons sont prospectées. Chaque zone (ou ambiance) échantillonnée est définie par trois composantes fondamentales de l habitat aquatique : la hauteur d eau, la vitesse de courant et la nature du substrat. Ainsi, il est possible d avoir l image du peuplement à l échelle de la station, mais aussi d analyser la répartition des différentes espèces en fonction de l habitat. Dans les milieux profonds où la prospection à pied est impossible (hauteur d eau > 1m), la pêche est pratiquée à partir d un bateau et concerne essentiellement les rives. Les limites de cette méthode correspondent aux limites d efficacité de la pêche électrique, qui dépendent soit de la hauteur d eau, soit de la vitesse du courant. Ainsi, il est important d identifier les types d habitats non prospectables de façon à évaluer les biais d échantillonnage

19 Quel que soit le protocole appliqué, les informations suivantes sont recueillies à l issue de chaque pêche : la liste des espèces capturées ; l effectif total capturé par espèce ; la taille de chaque individu pêché ; la biomasse individuelle soit par mesure directe, soit par estimation à partir des relations taille/poids adaptées à chaque espèce (pêche en bateau) ; des éléments d évaluation de l effort de pêche : surface prospectée, temps de pêche, nombre de passage, d électrodes, etc

20 Chapitre 2 : PEUPLEMENTS PISCICOLES DU BASSIN ARTOIS-PICARDIE 2.1 Richesse spécifique des peuplements piscicoles Richesse spécifique sur le bassin Artois-Picardie Les 236 opérations de pêche réalisées entre 1995 et 2004 sur l ensemble du bassin Artois- Picardie ont permis de capturer un total de 39 taxons (Figure 8). Sur ces 39 taxons, 34 sont dulcicoles, 4 migrateurs (lamproie de rivière, saumon atlantique, truite de mer, anguille) et une espèce, le flet, est marine (Tableau 1). Richesse spécifique Richesse annuelle Richesse cumulée Figure 8 : Evolution annuelle de la richesse spécifique sur le bassin Artois-Picardie. Le nombre d espèces capturées varie annuellement de 28 à 32 (Figure 8). La richesse spécifique cumulée observée entre 1995 et 2004 augmente régulièrement jusqu en L échantillonnage réalisé en 2004 a toutefois permis de capturer une nouvelle espèce, le saumon atlantique (rivière Canche à Aubin-St-Vaast), jamais capturée au cours des échantillonnages précédents. Ceci confirme qu en augmentant l effort de pêche

21 (multiplication du nombre d échantillons dans le temps et/ou l espace) on augmente la probabilité de capture des espèces les moins représentées sur le bassin Artois-Picardie. Ceci démontre également l importance de réaliser un suivi des peuplements piscicoles sur plusieurs années afin d obtenir une image des peuplements de poissons présents la plus proche de la réalité. On remarque par ailleurs que 7 espèces capturées les années précédentes n ont pas été capturées en Il s agit de la perche soleil, de la carpe commune, du hotu, de la lamproie de rivière, du saumon de fontaine, du flet et de l ide mélanote. On notera que l ide mélanote n a été capturé qu en 2002 (la Sambre à Jeumont), le flet seulement en 2001 (l Aa à Watten) et le saumon de fontaine n a plus été capturé depuis Tableau 1 : Liste des espèces de poisson capturées sur les stations RHP de 1995 à Les espèces inscrites dans la Liste Rouge des espèces menacées en France (Keith et al, 1992) sont indiquées : EN (menacée d extinction), LR (faible risque), VU (vulnérable), LR/lc (préoccupation mineure). Figurent également les espèces citées dans la Directive Européenne Habitats (Annexe II ou V), la Convention de Berne (Annexe III) et la réglementation nationale (Article 1). Famille Nom français Nom latin Code Petromyzonidae Salmonidae Cottidae Cobitidae Statut biolo gique Lamproie de rivière Lampetra fluviatilis LPR Mig. Lamproie de planer Lampetra planeri LPP Dulc. Truite arc-enciel Onchorhynchus mykiss TAC Dulc. Espèces menacé es et/ou protége s VU, LR/nt, Art.1, An.II-V, An.III LR/nt, Art.1, An.II, An.III EN, LR/nt, Art.1, Saumon atlantique Salmo salar SAT Mig. An.II-V, An.III Truite de mer Salmo trutta trutta TRM Mig VU, art.1 Truite de rivière Salmo trutta fario TRF Dulc. Art.1 Saumon de fontaine Salvelinus fontinalis SDF Dulc. Chabot Cottus gobio CHA Dulc. Loche de rivière Cobitis taenia LOR Dulc. LR/lc, An.II An.II, An.III

22 Esocidae Cyprinidae Anguillidae Gasterosteidae Percidae Centrarchidae Pleuronectidae Loche franche Barbatula barbatula LOF Dulc. Brochet Esox lucius BRO Dulc. VU, Art.1 Able de Heckel Leucaspius delineatus ABH Dulc. An.III Ablette Alburnus alburnus ABL Dulc. LR/lc Barbeau fluviatile Barbus barbus BAF Dulc. LR/lc, An.V Brème commune Abramis brama BRE Dulc. Brème bordelière Blicca bjoerkna BRB Dulc. Bouvière Rhodeus amarus BOU Dulc. VU, Art.1, An.II, AN.III Carassin Carassius carassius CAS Dulc. Carpe commune Cyprinus carpio CCO Dulc. Carpe miroir Cyprinus carpio carpio CMI Dulc. Chevaine Leuciscus cephalus CHE Dulc. Goujon Gobio gobio GOU Dulc. LR/lc Gardon Rutilus rutilus GAR Dulc. LR/lc Hotu Chondrostoma nasus HOT Dulc. An.III Ide mélanote Leuciscus idus IDE Dulc. Pseudorasbora Pseudorasbora parva PSR Dulc. Scardinius Rotengle erythrophtalmus ROT Dulc. LR/lc Alburnoïdes LR/lc, Spirlin bipunctatus SPI Dulc. An.III Tanche Tinca tinca TAN Dulc. LR/lc Vandoise Leuciscus leuciscus VAN Dulc. Art.1 Vairon Phoxinus phoxinus VAI Dulc. LR/lc Anguille Anguilla anguilla ANG Mig. VU Gasterosteus LR/lc Epinoche aculeatus EPI Dulc. Epinochette Pungitius pungitius EPT Dulc. LR/lc Gymnocephalus Grémille cernua GRE Dulc. LR/lc Perche Perca fluviatilis PER Dulc. LR/lc Sandre Stizostedion lucioperca SAN Dulc. Perche soleil Lepomis gibbosus PES Dulc. Flet Platychtys flesus FLE Richesse spécifique par sous-bassins versants Mar. - mig. En considérant les 5 sous-bassins versants du bassin Artois-Picardie, on remarque que la richesse spécifique totale est relativement homogène en Le bassin versant de l Escaut présente toutefois une richesse spécifique moyenne inférieure aux autres bassins

23 Richesse spécifique Côtiers Escaut Lys Sambre Somme Figure 9 : Richesse spécifique moyenne par sous-bassin versant en On observe également une forte variabilité de cette richesse au sein de chaque sous-bassin versant. Ceci s explique par la distribution longitudinale des peuplements piscicoles en relation avec les variations longitudinales des caractéristiques morphologiques, hydrologiques et mésologiques du cours d eau Richesse spécifique et caractéristiques morphologiques des cours d eau La distribution longitudinale des espèces de poissons est ainsi fortement liée aux caractéristiques du milieu et aux exigences écologiques de ces différentes espèces. Les stations de pêche les plus en amont des cours d eau, au niveau de la zone à truite, présentent une richesse spécifique plus faible que les stations les plus en aval, au niveau de la zone à brème. Cette observation, en relation avec la diversité des habitats et les conditions mésologiques n est pas surprenante. La mise en relation des rangs de Strahler avec la richesse spécifique permet de visualiser cette distribution longitudinale des espèces de poissons

24 Richesse spécifique Moyenne Rang de Strahler Figure 10 : Richesse spécifique en fonction des rangs de Strahler des cours d eau prospectés en 2004 sur le bassin Artois-Picardie. On remarque que certaines stations situées plutôt à l aval des cours d eau ont des richesses spécifiques relativement faibles. Nous pouvons citer la Deule à Don avec 6 espèces de poissons en 2004 et une moyenne de 7 espèces entre 1995 et A l inverse, certains cours d eau les plus en amont (comme le Crocq à Nortquerke qui présente 12 espèces de poissons en 2004 et 9 espèces en moyenne entre 1995 et 2004) présentent des richesses spécifiques anormalement élevées. Ces observations témoignent d une forte altération du milieu, le plus souvent par anthropisation (modification de la morphologie du cours d eau, banalisation des types d habitats, contrôle des débits d eau), qui a pour conséquence de perturber la structure des peuplements piscicoles avec le plus souvent : - disparition des espèces les plus sensibles (notamment certains salmonidés et cyprinidés rhéophiles) qui ont des exigences de milieu particulières pour leur reproduction et leur développement (bonne qualité de l eau, différents types d habitats et faciès d écoulement nécessaires pour leurs différents stades de développement) ; - densité élevée d espèces tolérantes vis-à-vis de la qualité des eaux et des habitats (notamment gardon, rotengle, chevaine). Ces espèces dites «tolérantes» profitent de niches écologiques vacantes, qui devraient être exploitées par des espèces plus sensibles. Cette aptitude est liée à la plasticité de leurs exigences vis-à-vis des habitats nécessaires à leur développement ainsi qu aux ressources alimentaires

25 Sur certaines stations d échantillonnage, notamment sur la Scarpe à Plouvain (sous-bassin de l Escaut), l absence d espèces sensibles est associée à des densités en espèces tolérantes très faibles : ce phénomène illustre un degré de perturbation du cours d eau très élevé (modification de la morphologie et du fonctionnement du cours d eau), avec parfois une forte pollution des eaux de type organique, voir chimique, liée aux activités humaines environnantes (stations d épuration, rejets domestiques, industriels et agricoles). Cette pollution peut affecter à plusieurs niveaux la présence des différentes espèces de poissons : modification des teneurs en oxygène, du ph, éventuellement de la température, des conditions trophiques, présence de substances plus ou moins toxiques selon les espèces de poissons, etc. 2.2 Composition spécifique des peuplements de poissons et évolution temporelle La fréquence de capture (occurrence de capture en pourcentage) a été calculée sur l ensemble des 236 opérations de pêche réalisées entre 1995 et 2004 (Tableau 2). Les espèces principales présentes sur le bassin Artois-Picardie sont l anguille, capturée sur 69% des stations échantillonnées entre 1995 et 2004, le gardon (69%), la perche (59%), le chabot (58%), et le goujon (51%). Il s agit essentiellement d espèces ubiquistes comme la perche et le gardon, dont la présence témoigne de l altération de la qualité des milieux aquatiques sur ce bassin. A l inverse, 7 espèces ont une occurrence inférieure à 1%. Il s agit du saumon atlantique, de l ide mélanote, du flet, du saumon de fontaine, de la lamproie de rivière, du hotu et de la carpe miroir. Ces espèces restent marginales (bassin en limite d aire de répartition des espèces ou espèces introduites) ou leur capture est aléatoire (espèce migratrice)

26 Tableau 2 : Occurrence de capture (en %) des espèces de poissons pour l ensemble des stations RHP du bassin Artois-Picardie entre 1995 et Espèce Code Anguille ANG 72,7 68,2 77,3 80,0 75,0 70,0 65,0 61,3 72,4 70,0 69,0 Gardon GAR 72,7 81,8 72,7 75,0 70,0 60,0 65,0 58,1 58,6 66,7 68,6 Perche commune PER 68,2 68,2 54,5 75,0 55,0 55,0 45,0 54,8 51,7 60,0 59,0 Chabot CHA 54,5 50,0 54,5 50,0 60,0 55,0 60,0 58,1 65,5 60,0 57,9 Goujon GOU 50,0 50,0 54,5 55,0 50,0 45,0 50,0 54,8 48,3 50,0 51,3 Epinoche EPI 50,0 50,0 45,5 40,0 35,0 45,0 45,0 48,4 41,4 53,3 46,7 Truite fario TRF 45,5 40,9 40,9 30,0 40,0 40,0 45,0 38,7 37,9 40,0 40,6 Brochet BRO 54,5 50,0 45,5 40,0 40,0 35,0 40,0 29,0 27,6 36,7 38,7 Rotengle ROT 27,3 50,0 54,5 65,0 35,0 35,0 40,0 19,4 20,7 33,3 35,6 Brème commune BRE 50,0 50,0 50,0 50,0 35,0 30,0 20,0 25,8 20,7 16,7 33,7 Ablette ABL 36,4 40,9 36,4 50,0 40,0 25,0 45,0 22,6 17,2 23,3 31,0 Tanche TAN 31,8 50,0 18,2 35,0 25,0 50,0 20,0 19,4 24,1 36,7 30,3 Lamproie de planer LPP 13,6 27,3 27,3 15,0 30,0 35,0 30,0 29,0 34,5 36,7 29,1 Loche franche LOF 22,7 22,7 27,3 25,0 25,0 25,0 40,0 35,5 34,5 26,7 28,7 Chevaine CHE 31,8 45,5 36,4 35,0 30,0 20,0 25,0 19,4 20,7 16,7 27,6 Grémille GRE 27,3 18,2 18,2 35,0 30,0 25,0 25,0 12,9 17,2 13,3 21,1 Brème bordelière BRB 4,5 27,3 45,0 30,0 15,0 30,0 16,1 17,2 16,7 19,2 Vairon VAI 22,7 22,7 18,2 15,0 25,0 25,0 20,0 16,1 13,8 13,3 18,4 Vandoise VAN 18,2 22,7 13,6 15,0 20,0 20,0 20,0 16,1 24,1 10,0 17,2 Truite-arc-en-ciel TAC 18,2 13,6 9,1 15,0 20,0 20,0 15,0 12,9 17,2 13,3 15,7 Bouvière BOU 13,6 18,2 9,1 25,0 15,0 20,0 10,0 12,9 13,8 10,0 14,9 Loche de rivière LOR 4,5 4,5 4,5 15,0 10,0 15,0 15,0 6,5 10,3 16,7 10,7 Sandre SAN 4,5 13,6 10,0 10,0 5,0 15,0 6,5 13,8 13,3 9,6 Carassin CAS 4,5 4,5 15,0 5,0 5,0 5,0 6,5 6,9 6,7 6,1 Epinochette EPT 4,5 13,6 9,1 5,0 10,0 12,9 3,4 6,7 6,1 Truite de mer TRM 9,1 9,1 4,5 5,0 5,0 5,0 10,0 3,2 3,4 10,0 6,1 Able de Heckel ABH 4,5 9,1 35,0 5,0 5,0 3,3 5,0 Spirlin SPI 4,5 4,5 4,5 5,0 5,0 5,0 6,5 3,4 6,7 4,6 Perche soleil PES 4,5 5,0 15,0 10,0 3,2 3,4 4,2 Carpe commune CCO 13,6 4,5 10,0 5,0 3,4 Barbeau fluviatile BAF 4,5 4,5 5,0 5,0 5,0 3,4 3,3 3,1 Pseudorasbora PSR 4,5 3,4 3,3 1,5 Carpe miroir CMI 3,2 3,3 0,8 Hotu HOT 4,5 3,2 0,8 Lamproie de rivière LPR 5,0 3,2 0,8 Saumon de fontaine SDF 4,5 4,5 0,8 Flet FLE 5,0 0,4 Ide IDE 3,2 0,4 Saumon atlantique SAT 3,3 0,4-22 -

27 2.2.1 Composition spécifique par sous-bassin en 2004 A l échelle des sous-bassins versants on observe une hétérogénéité de la structure spécifique des peuplements de poissons (Figure 12). Ainsi, la famille des salmonidés est principalement péchée au niveau des bassins côtiers. La présence sur ces bassins d espèces sensibles à la qualité des eaux et des habitats comme les truites de rivière et les saumons indique que les milieux sont les moins perturbés du bassin Artois-Picardie. Toutefois, ces milieux sont également soumis à de fortes pressions anthropiques caractérisées par la présence d espèces de poissons ubiquistes et plus tolérantes comme le gardon et la perche. 1,0 0,8 0,6 0,4 0,2 0,0 ABL ANG BOU BRE BRO CAS CHA GAR GOU LOF LOR LPP PER ROT SAT TAC TAN TRF VAI VAN Occurence Côtiers Occurence Somme Occurence Occurence Côtiers Somme 1,0 0,8 0,6 0,4 0,2 0,0 ABL ANG BOU BRE BRO CAS CHA GAR GOU LOF LOR LPP PER ROT SAT TAC TAN TRF VAI VAN Occurence Escaut Occurence Lys Occurence Sambre Occurence Occurence Occurence Escaut Lys Sambre Figure 11 : Occurrences de capture inter-annuelles de quelques espèces de poissons présents sur le bassin Artois-Picardie entre 1995 et Au niveau de ces bassins côtiers, on retrouve également une proportion importante des anguilles pêchées sur le bassin Artois-Picardie. Compte tenu de leur caractère migrateur, la présence plus importante d anguilles s explique par une distance à la mer plus faible (80% des stations des bassins côtiers sont à une distance à la mer inférieure à 25Km) et la préservation de la continuité des cours d eau liée au linéaire de cours d eau plus faible

28 Sur les autres sous-bassins on observe une prédominance de gardons, goujons et loches franches. Ces espèces sont en particulier bien représentées sur le bassin de la Sambre. Il est également intéressant de préciser que sur ce dernier bassin les captures de vairons et de loches de rivières sont relativement fréquentes Evolution dans le temps de la composition spécifique La composition du peuplement piscicole à l échelle du bassin Artois-Picardie est globalement relativement homogène sur la période (Tableau 2). On remarque toutefois quelques évolutions significatives pour certaines espèces : - diminution importante de l occurrence de certains cyprinidés. Ainsi la brème commune n est rencontrée que sur 16% des stations en 2004 contre 50% au début de la période étudiée. De même, l occurrence de capture des chevaines est quasiment divisée par deux entre 1995 et 2004, passant de 31% à 17% ; - captures très ponctuelles pour quelques espèces (hotu, lamproie de rivière, flet, ide mélanote, saumon de fontaine et saumon atlantique) qui ne sont pêchées que certaines années avec des occurrences inférieures à 1%. Cette observation est à mettre en relation avec des densités faibles pour ces espèces. Ceci illustre la fragilité de certaines populations (saumon atlantique, la lamproie de rivière, hotu) ou leur caractère migrateur qui rend peu probable leur capture (flet). D autres espèces ne sont pas présentes naturellement, elles sont issues d introductions et présentent également de faibles densités (ide mélanote et saumon de fontaine) ; - augmentation de l occurrence des lamproies de planer : proche de 37% en 2004 alors qu elle avoisinait les 13% en Concernant les autres espèces de poissons, les occurrences apparaissent stables sur la période , en particulier pour les espèces les plus répandues sur le bassin comme l anguille, la perche, le goujon, le gardon et le chabot

29 2.3 Espèces menacées et espèces protégées Le cadre réglementaire actuel relatif à la préservation de la biodiversité vise à protéger en premier lieu les espèces les plus sensibles à l anthropisation des milieux aquatiques. Dans ce paragraphe nous nous intéresserons donc plus particulièrement à ces espèces. Deux listes spécifiques présentant ou non un caractère réglementaire ont été retenues : - le Livre Rouge des espèces menacées en France (Keith et al., ), qui établit une liste de 25 espèces de poissons considérés comme menacés à l échelle du territoire français d après leur vulnérabilité ; - la liste des espèces protégées dans le cadre de la Directive cadre européenne «habitat» (Directive 92/43/CEE). Cette directive vise à protéger les écosystèmes et les espèces menacées. Ainsi, les espèces désignées à l Annexe II de cette directive nécessitent la désignation et la mise en place de Zones Spéciales de Conservation pour les protéger. Sur le bassin Artois-Picardie 11 espèces sont ainsi concernées par ces mesures de conservation. Il s agit de la lamproie de rivière, la lamproie de planer, l anguille, le barbeau fluviatile, le chabot, la bouvière, la vandoise, le brochet, le saumon atlantique, la truite de rivière et la loche de rivière. La vandoise et la truite de mer sont quant à elles citées dans l arrêté du 8 décembre 1988 (réglementation nationale) qui définit une liste d espèces pour lesquelles la destruction ou l'enlèvement des œufs, la destruction, l'altération ou la dégradation des milieux particuliers, et notamment des lieux de reproduction, désignés par arrêté préfectoral sont interdits. La répartition de ces différentes espèces est par ailleurs très hétérogène (Tableau 3). Parmi ces espèces, l anguille est la plus répandue sur le bassin Artois-Picardie avec une occurrence de 69% en moyenne sur la période Sa fréquence de capture sur les stations échantillonnées reste stable sur cette période. Toutefois son absence dans le 1 KEIT P., ALLARDI J. et MOUTOU B., 1992 : Livre rouge des espèces menacées de poissons d eau douce de France et bilan des introduction. Muséum National d Histoire Naturelle, Conseil Supérieur de la Pêche, CEMAGREF, Ministère de l Environnement, Paris : 111 pages

30 bassin de la Sambre témoigne de ses difficultés à coloniser les têtes de bassins du fait des discontinuités écologiques engendrées par les activités humaines (barrages, foyers de pollution ). La truite de rivière et le brochet sont également relativement bien représentés annuellement sur le bassin avec une occurrence proche de 40%. Parmi les espèces les moins rencontrées lors des échantillonnages, la lamproie de rivière et le saumon atlantique (pêché uniquement en 2004) ont des occurrences inférieures à 1%. On remarque que certaines espèces sont présentes très localement. Il s agit en particulier de la truite de mer, du barbeau fluviatile, de la lamproie de rivière et du saumon atlantique (Tableau 3). Cette observation illustre la fragilité de ces populations. Elle est toutefois peu surprenante pour la truite de mer, le saumon atlantique et la lamproie de rivière, présents uniquement sur les bassins côtiers, ainsi que pour le barbeau fluviatile qui est présent sur le bassin Artois-Picardie en marge de son aire de répartition. Tableau 3 : Répartition sur le bassin Artois-Picardie entre 1995 et 2004 des espèces concernées par des mesures de protection. Escaut Somme Lys Côtier Sambre Anguille Truite de rivière Chabot Brochet Occurrence > 10% Lamproie de planer Vandoise Occurrence < 10% Bouvière Truite de mer Barbeau fluviatile Lamproie de rivière Saumon atlantique Absence de l'espèce Si l on s intéresse également à l évolution des captures de ces espèces sur la période , on observe que certaines d entre elles n ont été capturées que très ponctuellement. La lamproie de rivière n a été capturée qu en 1999 et 2002 (rivière Slack à Rinxent), et le saumon atlantique uniquement en 2004 (rivière Canche à Aubin-St-Vaast). Cette observation met en exergue la difficulté de l échantillonnage des espèces de poissons migrateurs qui pose plusieurs contraintes, spatiales (portions de cours d eau accessibles

31 aux migrateurs) et temporelles (périodes de migration). Comme pour le saumon atlantique, le barbeau fluviatile n a été capturé que très ponctuellement, en 1997, 2000 et 2002, mais pour des raisons autres (bassin en limite d aire de répartition de cette espèce). A l inverse, l occurrence de capture de la lamproie de planer est plus élevée ces dernières années. En outre, on remarque la tendance à la diminution de l occurrence du brochet sur le bassin Artois-Picardie. Bien que la plupart de ces espèces soient fréquemment observées sur les différentes stations d échantillonnage, leurs densités restent faibles (cf à 2.3.5). Plusieurs phénomènes liés à l anthropisation des milieux sont en cause : - modification de la morphologie du cours d eau avec pour conséquence une banalisation des habitats au détriment de la mosaïque d habitats indispensable au développement des espèces de poissons (reproduction/alimentation/abris-repos) ; - perturbation de la continuité des cours d eau avec la présence d aménagements difficilement franchissables qui empêchent l accès pour certaines espèces de poissons à des d habitats indispensables à leur développement ; - contrôle des débits préjudiciable pour certaines espèces, en particulier le brochet dont la reproduction nécessite le maintien de zones inondées en période hivernale ; - dégradation de la qualité des eaux par les rejets ponctuels ou diffus d origines domestique, industrielle et agricole : modification des caractéristiques physico-chimiques des eaux (teneur en oxygène, ph, températures, présence de substances toxiques, etc.). De plus, ces modifications du milieu aquatique ont pour conséquence de favoriser la mise en place d espèces plus tolérantes vis-à-vis des conditions de milieu (gardon, brème, rotengle, chevaine). Leurs densités sont alors anormalement élevées au détriment d espèces plus sensibles qui font l objet de mesures de protection

32 2.3.1 Cas de l anguille L anguille est largement représentée sur le bassin Artois-Picardie puisqu elle est présente sur près de 75% des stations échantillonnées entre 1995 et En étudiant les occurrences inter-annuelles de captures d anguilles sur cette période, on observe une distribution hétérogène entre les différents sous-bassins (Figure 12). Ainsi, la présence d anguilles a été mise en évidence sur toutes les stations du RHP des bassins côtiers et du bassin de la Somme avec une occurrence inter-annuelle supérieure à 75% entre 1995 et Occurrence : Figure 12 : Occurrence inter-annuelle de capture des anguilles en Artois-Picardie pour la période Pour les bassins versants de l Escaut, de la Lys et de la Sambre, l anguille a été capturée avec une occurrence inférieure à 50% pour la majorité des stations de pêche sur la période Les stations situées sur ces bassins versants sont à une distance de la mer supérieure aux stations des bassins côtiers et de la Somme situés à moins de 100 Km de la mer. Or l anguille est une espèce migratrice qui passe une partie de sa vie en milieu marin pour se reproduire et remonte les cours d eau pour se développer (phase de croissance). La fréquence plus faible des captures sur ces bassins non côtiers peut en partie être expliquée

33 par la présence plus importante d obstacles difficilement franchissables tels que les barrages mis en place pour la navigation et la production hydroélectrique, mais également la création de polders, le plus souvent aux Pays-Bas. Les densités d anguilles capturées au niveau des stations du RHP en 2004 corroborent ces résultats (Figure 13). Densités (Nb indiv./100m²) : Figure 13 : Densité d anguilles capturées en 2004 sur les station du RHP. Conformément aux observations précédentes, en 2004 les densités d anguilles les plus élevées sont observées sur des cours d eau des bassins côtiers : la Liane à Questrecques (36 individus pour 100m²) et la Slack à Rinxent (19 individus pour 100m²). Sur les stations les plus en aval de l Authie, mais également de la Somme, on observe des densités comprises entre 10 et 15 individus pour 100m². En revanche, les autres stations d échantillonnage, dont la distance à la mer est plus élevée, font apparaître des densités inférieures à 10 individus pour 100m². Sur le bassin de l Escaut et de la Sambre, la majorité des stations du RHP n ont pas permis de capturer d anguilles. La distance à la mer semble alors être la variable qui explique le mieux les variations de densités d anguilles. Malgré la diminution des densités d anguilles lorsqu on s éloigne de la

Syndicat Intercommunal du Bassin Versant de la Seiche

Syndicat Intercommunal du Bassin Versant de la Seiche Syndicat Intercommunal du Bassin Versant de la Seiche SIBV Seiche Chemin des bosquets L Orangerie 35 410 CHÂTEAUGIRON SUIVI BIOLOGIQUE SUR 4 STATIONS SUR LE BASSIN VERSANT DE LA SEICHE EN 2014 11/07/2014

Plus en détail

VANNES, VIS SANS FIN, POMPES D ASSÈCHEMENT DES MARAIS

VANNES, VIS SANS FIN, POMPES D ASSÈCHEMENT DES MARAIS La Directive Cadre sur l Eau (DCE, n 2000/60/CE) fixe comme objectif pour 2015 l atteinte du bon état ou du bon potentiel écologique des eaux de surface. Ces états écologiques sont appréciés par la qualité

Plus en détail

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES AVANT-PROPOS Le présent document a été réalisé par ASCONIT Consultants, pour le compte du Conseil Général de Haute-Savoie (CG74) dans le cadre du programme 2007-2008 du suivi de la qualité des eaux des

Plus en détail

Les macroinvertébrés: des bioindicateurs incontournables pour le monitoring des cours d eau en CH

Les macroinvertébrés: des bioindicateurs incontournables pour le monitoring des cours d eau en CH Les macroinvertébrés: des bioindicateurs incontournables pour le monitoring des cours d eau en CH 4 e Rencontres de l eau 20 mars 2015, UNIL Nathalie Menétrey Hydrobiologiste Bureau d étude aquatique et

Plus en détail

Le contexte global. La ressource. I.1 Particularités de la ressource en eau. Superficie : 41 526Km 2

Le contexte global. La ressource. I.1 Particularités de la ressource en eau. Superficie : 41 526Km 2 Le contexte global Superficie : 41 526Km 2 Population: 16,34M.(89,6% urbaine: / 10,4% rurale:) 2006 PIB/hab 2007: 35 576 USD Divisions administratives: 12 provinces et 467 communes en nombre variable Régime:

Plus en détail

Amélioration de la continuité écologique sur la rivière Aveyron

Amélioration de la continuité écologique sur la rivière Aveyron PREFET DE l AVEYRON Amélioration de la continuité écologique sur la rivière Aveyron Réunion d information des propriétaires et des exploitants Mercredi 10 décembre 2014 Pourquoi restaurer la continuité

Plus en détail

de frayères SUR LE RUISSEAU SAINT-VAAST

de frayères SUR LE RUISSEAU SAINT-VAAST RESTAURATION Création de frayères SUR LE RUISSEAU SAINT-VAAST Masse d eau AR13 La Canche Canche classée «cours d eau à migrateurs» au titre de l article L.432-6 et en liste 2 du L.214-17 du code de l environnement

Plus en détail

CENTRALES HYDRAULIQUES

CENTRALES HYDRAULIQUES CENTRALES HYDRAULIQUES FONCTIONNEMENT Les différentes centrales hydrauliques Les centrales hydrauliques utilisent la force de l eau en mouvement, autrement dit l énergie hydraulique des courants ou des

Plus en détail

L ombre commun dans le canton de Vaud

L ombre commun dans le canton de Vaud Centre de conservation de la faune et de la nature Inspection de la pêche Chemin du Marquisat 1 1025 St-Sulpice Service des forêts, de la faune et de la nature www.dse.vd. vd.ch T 021 557 86 30 F 021 557

Plus en détail

«Poursuivre au-delà de BEEST : une approche fonctionnelle basée sur les traits de vie des espèces en relation avec l habitat».

«Poursuivre au-delà de BEEST : une approche fonctionnelle basée sur les traits de vie des espèces en relation avec l habitat». «Poursuivre au-delà de BEEST : une approche fonctionnelle basée sur les traits de vie des espèces en relation avec l habitat». Philippe USSEGLIO-POLATERA Université Paul Verlaine Metz UMR-CNRS 746 - LIEBE

Plus en détail

Restauration de la continuité écologique Seuils servant à l'hydrométrie. Journées Hydrométrie SCHAPI 3-4 février 2014

Restauration de la continuité écologique Seuils servant à l'hydrométrie. Journées Hydrométrie SCHAPI 3-4 février 2014 Restauration de la continuité écologique Seuils servant à l'hydrométrie Journées Hydrométrie SCHAPI 3-4 février 2014 Stéphanie Poligot-Pitsch Olivier Nauleau DREAL Pays de la Loire DREAL Bretagne Qu est

Plus en détail

Schéma Directeur d Aménagement et de Gestion des Eaux 2016-2021 Bassin Artois-Picardie Districts ESCAUT ET SAMBRE

Schéma Directeur d Aménagement et de Gestion des Eaux 2016-2021 Bassin Artois-Picardie Districts ESCAUT ET SAMBRE Direction Régionale de l'environnement de l'aménagement et du Logement Nord Pas de Calais Délégation de bassin Artois Picardie Schéma Directeur d Aménagement et de Gestion des Eaux 2016-2021 Bassin Artois-Picardie

Plus en détail

collection mise au point état initial et prévision d impact dans les documents d incidences milieu aquatique

collection mise au point état initial et prévision d impact dans les documents d incidences milieu aquatique collection mise au point milieu aquatique état initial et prévision d impact dans les documents d incidences 1 PRINCIPES DE LA DEMARCHE.. 10 1.1. CHAMP D APPLICATION.... 12 1.2. UNE DEMARCHE EN QUATRE

Plus en détail

Création d une base de données sur les ouvrages hydrauliques à l échelle du bassin versant de la Vilaine

Création d une base de données sur les ouvrages hydrauliques à l échelle du bassin versant de la Vilaine UNIVERSITE RENNES 2 HAUTE-BRETAGNE Département de Géographie Master 2 Géographie et Aménagement Spécialité Gestion Spécialité de Gestion l Environnement de l Environnement Création d une base de données

Plus en détail

Intégration du référentiel hydrographique Bd Carthage dans le Système d Information de l agence de l eau Adour Garonne

Intégration du référentiel hydrographique Bd Carthage dans le Système d Information de l agence de l eau Adour Garonne Intégration du référentiel hydrographique Bd Carthage dans le Système d Information de l agence de l eau Adour Garonne point de vue sur l importance attributaire d un référentiel 1 Plan de la présentation

Plus en détail

SELLE Masse d'eau AR51

SELLE Masse d'eau AR51 SELLE Masse d'eau AR51 Présentation Générale : Superficie : 720 m² exutoire : Somme canalisée à Amiens longueur des cours d'eaux principaux : 63,27 km Population du bassin Versant 2006 : 28 211 hab Évolution

Plus en détail

www.cpie.fr La morphologie des cours d eau Sensibiliser des usagers des cours d eau à l entretien des berges CPIE Bugey-Genevois

www.cpie.fr La morphologie des cours d eau Sensibiliser des usagers des cours d eau à l entretien des berges CPIE Bugey-Genevois www.cpie.fr DOSSIER CPIE EN ACTION Sensibiliser des usagers des cours d eau à l entretien des berges CPIE Bugey-Genevois La morphologie des cours d eau (hydromorphologie) Principes physiques, approche

Plus en détail

Schéma d Aménagement et de Gestion des Eaux du Clain --- Commission de travail "Gestion et valorisation des milieux aquatiques" N 2 ---

Schéma d Aménagement et de Gestion des Eaux du Clain --- Commission de travail Gestion et valorisation des milieux aquatiques N 2 --- Schéma d Aménagement et de Gestion des Eaux du Clain --- Commission de travail "Gestion et valorisation des milieux aquatiques" N 2 --- Compte-rendu de la réunion du 24 mai 2011 - Vivonne Présents Collège

Plus en détail

COMMISSION THEMATIQUE «Protection des milieux aquatiques : cours d eau et zones humides»

COMMISSION THEMATIQUE «Protection des milieux aquatiques : cours d eau et zones humides» COMMISSION THEMATIQUE «Protection des milieux aquatiques : cours d eau et zones humides» - 1-4 AVRIL 2013 MALICORNE-SUR-SARTHE COMPTE-RENDU DE REUNION Ordre du jour 1. Qu est ce qu un SAGE? Quel est le

Plus en détail

RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE

RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE MÉMOIRE DEPOSE AU BUREAU D AUDIENCES PUBLIQUES SUR L ENVIRONNEMENT (BAPE) DANS LE CADRE DES AUDIENCES PUBLIQUES POUR LES PROJETS DE RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE

Plus en détail

Effacement et reméandrement aux forges d Essarois CONTINUITÉ ÉCOLOGIQUE EN CÔTE D OR

Effacement et reméandrement aux forges d Essarois CONTINUITÉ ÉCOLOGIQUE EN CÔTE D OR Effacement et reméandrement aux forges d Essarois CONTINUITÉ ÉCOLOGIQUE EN CÔTE D OR Une synthèse des problèmes observés Une base de concertation entre associations, syndicats de rivières, élus et administrations

Plus en détail

PLAN DE GESTION ANGUILLE DE LA FRANCE

PLAN DE GESTION ANGUILLE DE LA FRANCE PLAN DE GESTION ANGUILLE DE LA FRANCE Application du règlement R(CE) n 1100/2007 du 18 septembre2007 VOLET NATIONAL 3 février 2010 1 INTRODUCTION 5 I. PRESENTATION DES UNITES DE GESTION ANGUILLE (UGA)..

Plus en détail

document de travail Phase 2 : groupe de travail Eau et biodiversité

document de travail Phase 2 : groupe de travail Eau et biodiversité document de travail Extrait du tableau de bord de la Région de Bruxelles-Capitale, amendé par la Coordination associative : «Nouvelles Rivières Urbaines» et biodiversité 1.2.1. intégration des principes

Plus en détail

SAGE Marque-Deûle. Commission Thématique n 2 : Reconquête et mise en v aleur des milieux naturels. Réunion n 1

SAGE Marque-Deûle. Commission Thématique n 2 : Reconquête et mise en v aleur des milieux naturels. Réunion n 1 SAGE Marque-Deûle Commission Thématique n 2 : Reconquête et mise en v aleur des milieux naturels Réunion n 1 Vendredi 11 mars 2011, 16h00, locaux de Lille Métropole Communauté urbaine, Salle des Conférences

Plus en détail

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE Hervé LETHIER, EMC2I INTRODUCTION OBJECTIFS L INSTRUMENT LES INDICATEURS UN PREMIER BILAN INTRODUCTION OBJECTIF De simples inventaires spécialisés et ciblés Combler

Plus en détail

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN REPUBLIQUE FRANCAISE - PREFECTURE DE LA DROME A retourner à : DDT/Service Eau Forêt Espaces Naturels 4 place Laënnec BP 1013 26015 VALENCE CEDEX 04.81.66.81.90 CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE

Plus en détail

Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation

Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation Ingrid HERMITEAU Agence de l eau Loire-Bretagne Cap sur la révision du Sdage 1. Rappel : qu est-ce que le Sdage? 2. Les éléments de réflexion

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES POUR L EVOLUTION DES RESEAUX DE SURVEILLANCE DES EAUX SOUTERRAINES EN FRANCE

CAHIER DES CHARGES POUR L EVOLUTION DES RESEAUX DE SURVEILLANCE DES EAUX SOUTERRAINES EN FRANCE Cahier des charges pour l évolution des réseaux de surveillance des eaux souterraines en France CAHIER DES CHARGES POUR L EVOLUTION DES RESEAUX DE SURVEILLANCE DES EAUX SOUTERRAINES EN FRANCE Version complétée

Plus en détail

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l

Plus en détail

Modélisation intégrée des écoulements pour la gestion en temps réel d'un bassin versant anthropisé

Modélisation intégrée des écoulements pour la gestion en temps réel d'un bassin versant anthropisé 1 TGR Modélisation intégrée des écoulements pour la gestion en temps réel d'un bassin versant anthropisé Simon Munier Institut des Sciences et Industries du Vivant et de l'environnement (AgroParisTech)

Plus en détail

Le Plan Départemental de l Eau

Le Plan Départemental de l Eau de l Eau CG1/PIADDT/DAE/MD-LS-9/05/009 de l Eau Son organisation schématique va s appuyer sur : 1. Les infrastructures existantes d intérêt départemental,. Les schémas directeurs territoriaux, 3. Des maillages

Plus en détail

LE POINT DE VUE DE FNE

LE POINT DE VUE DE FNE LE POINT DE VUE DE FNE Voir à ce sujet les articles suivants : - «Pour une eau vivante : la fin des barrages?» de la Lettre eau N 2 (juin 1996) - «Rapport de la Commission Mondiale des Barrages : les clés

Plus en détail

Synthèse des réponses au questionnaire

Synthèse des réponses au questionnaire Etat des lieux sur les réseaux et programmes de Monitoring dans les pays partenaires méditerranéens Synthèse des réponses au questionnaire X. Detienne Aquapôle, Université de Liège Réalisé pour le compte

Plus en détail

APPROCHES SIMPLIFIÉES POUR L ÉVALUATION DES PARAMÈTRES DE CONCEPTION POUR LES BASSINS DE FAIBLES DIMENSIONS. Gilles Rivard, ing. M. Sc.

APPROCHES SIMPLIFIÉES POUR L ÉVALUATION DES PARAMÈTRES DE CONCEPTION POUR LES BASSINS DE FAIBLES DIMENSIONS. Gilles Rivard, ing. M. Sc. APPROCHES SIMPLIFIÉES POUR L ÉVALUATION DES PARAMÈTRES DE CONCEPTION POUR LES BASSINS DE FAIBLES DIMENSIONS Gilles Rivard, ing. M. Sc. Québec 15 mars 2012 PRÉSENTATION Particularités des petits bassins

Plus en détail

16- Grand lac Shaw Portrait 2006

16- Grand lac Shaw Portrait 2006 Grand lac Shaw 16- Grand lac Shaw Portrait 2006 16.1 Localisation et description physique du Grand lac Shaw : Municipalité St-Narcisse-de- Rimouski Bassin versant (sous-bassin) Tenure Altitude (m) Latitude

Plus en détail

NOTE DU SECRÉTARIAT TECHNIQUE DU SDAGE QU EST-CE QUE LE BON ÉTAT DES EAUX?

NOTE DU SECRÉTARIAT TECHNIQUE DU SDAGE QU EST-CE QUE LE BON ÉTAT DES EAUX? NOTE DU SECRÉTARIAT TECHNIQUE DU SDAGE QU EST-CE QUE LE BON ÉTAT DES EAUX? Mars 2011 Crédit photos : F. Abraham, F. Barratier, A. Cabot, L. Cadilhac, C. Lasnier, R. Lengereau, T. Marguet, M. Martini, B.

Plus en détail

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU Forum de l eau de Kyoto Contribution à la session du RIOB «Les progrès réalisés dans le monde dans la gestion intégrée des ressources en eau par bassin» GESTION INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU Par M. Jean-Michel

Plus en détail

POURQUOI ET COMMENT ARRIMER LES PDE ET LES SAD? LE CAS CONCRET DE LA MRC DE LA CÔTE-DE-BEAUPRÉ ET DE L OBV CHARLEVOIX-MONTMORENCY.

POURQUOI ET COMMENT ARRIMER LES PDE ET LES SAD? LE CAS CONCRET DE LA MRC DE LA CÔTE-DE-BEAUPRÉ ET DE L OBV CHARLEVOIX-MONTMORENCY. POURQUOI ET COMMENT ARRIMER LES PDE ET LES SAD? LE CAS CONCRET DE LA MRC DE LA CÔTE-DE-BEAUPRÉ ET DE L OBV CHARLEVOIX-MONTMORENCY. Par Stéphanie Allard, Aménagiste et biologiste associée, ÉCOgestion-solutions

Plus en détail

ROYAUME DU MAROC AGENCE DU BASSIN HYDRAULIQUE DU LOUKKOS

ROYAUME DU MAROC AGENCE DU BASSIN HYDRAULIQUE DU LOUKKOS ROYAUME DU MAROC AGENCE DU BASSIN HYDRAULIQUE DU LOUKKOS Plan de Communication Opérationnel de l Agence du Bassin Hydraulique du Loukkos 1 PLAN 1. Analyse de l environnement 2. l environnement externe

Plus en détail

Appui scientifique à la mise en œuvre de la Directive Cadre Européenne sur l Eau

Appui scientifique à la mise en œuvre de la Directive Cadre Européenne sur l Eau Appui scientifique à la mise en œuvre de la Directive Cadre Européenne sur l Eau Modèles pressions / impacts Approche méthodologique, modèles d extrapolation spatiale et modèles de diagnostic de l état

Plus en détail

Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc?

Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc? Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc?» Le Schéma d Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) de la baie

Plus en détail

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur Jeu de l ingénierie écologique mémo du joueur Contexte Qu est-ce que l ingénierie écologique? L ingénierie écologique peut être définie par une action par et/ou pour le vivant. Plus précisément, le vivant

Plus en détail

MANUEL DE RESTAURATION HYDROMORPHOLOGIQUE DES COURS D EAU

MANUEL DE RESTAURATION HYDROMORPHOLOGIQUE DES COURS D EAU MANUEL DE RESTAURATION HYDROMORPHOLOGIQUE DES COURS D EAU Philippe Adam et Nicolas Debiais Jean-René MALAVOI Ingénieur Conseil DIRECTION DE L EAU, DES MILIEUX AQUATIQUES ET DE L AGRICULTURE (DEMAA) SERVICE

Plus en détail

EAU ET MILIEUX AQUATIQUES. Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012

EAU ET MILIEUX AQUATIQUES. Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012 EAU ET MILIEUX AQUATIQUES Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012 Janvier 2007 9 es 2007-2012 programmes des agences de l eau «L Europe s est dotée d un cadre communautaire pour

Plus en détail

STOCKAGE DES BOUES DE STATIONS D EPURATION URBAINES Bassin Artois Picardie

STOCKAGE DES BOUES DE STATIONS D EPURATION URBAINES Bassin Artois Picardie PREFECTURE REGION NORD PAS DE CALAIS Direction Régionale de l Environnement Nord - Pas de Calais Service Eau, Milieux Aquatiques et Risques Naturels Cellule Réglementation et Gestion Territoriale de l'eau

Plus en détail

CISSE INF EAU N 13. Edito du vice -président. Dans ce numéro

CISSE INF EAU N 13. Edito du vice -président. Dans ce numéro CISSE INF EAU N 13 Bulletin d information du bassin de la Cisse 1er trimestre 2015 Votre Cisse Inf eau change de style Après 2 ans et demi d existence, et pour anticiper l évolution de la chartre graphique

Plus en détail

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Introduction INTRODUCTION La mise en décharge, dans le respect de l environnement, de certains types de déchets est un complément important

Plus en détail

Commune de la Tène Viabilisation de la zone du casino

Commune de la Tène Viabilisation de la zone du casino Commune de la Tène Viabilisation de la zone du casino RAPPORT TECHNIQUE Evacuation des eaux et alimentation en eau potable Dossier 10N026 Version 001 26 novembre 2010 RWB Holding SA Aménagement du territoire

Plus en détail

ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF Bases juridiques et dernières évolutions règlementaires Séminaire des animateurs territoriaux, le 26 juin 2012 Ludiana KORTH, chargée d étude juridique

Plus en détail

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8 Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable S e p t e m b r e 2 0 0 8 Le PADD : un Projet Politique Le PADD : un Projet Politique L e S C O T, u n o u t i l a

Plus en détail

Note sur les enjeux dans le domaine de l eau

Note sur les enjeux dans le domaine de l eau Soutenabilité du Grand Paris juin 2012 Note sur les enjeux dans le domaine de l eau - 3 - Introduction Le projet Grand Paris vise à faire du cœur de l Île de France une métropole de taille mondiale durablement

Plus en détail

Avis bureau Création d une zone commerciale Sainte Anne sur Brivet

Avis bureau Création d une zone commerciale Sainte Anne sur Brivet Déplacement et agrandissement de la zone commerciale de Pont Château. 30ha Le projet et le SAGE Qualité des milieux Article 1 protection des zones humides Article 2 niveau de compensation Article 5 création

Plus en détail

Le 10 ème programme (2013-2018) de l Agence de l eau Seine-Normandie

Le 10 ème programme (2013-2018) de l Agence de l eau Seine-Normandie Le 10 ème programme (2013-2018) de l Agence de l eau Seine-Normandie Les aides aux activités économiques Franck LEROY Responsable du Service Investissements Collectivités et Industrie Direction Seine Aval

Plus en détail

Assainissement des campings. - 11 janvier 2011

Assainissement des campings. - 11 janvier 2011 Assainissement des campings - 11 janvier 2011 Etat des lieux de l assainissement non collectif (ANC) en Finistère Caractéristiques des eaux usées des campings Contexte et cadre réglementaire Les chiffres

Plus en détail

La base de données régionale sur les sols. d Alsace. La base de données régionale sur les sols d Alsace

La base de données régionale sur les sols. d Alsace. La base de données régionale sur les sols d Alsace 3 outils complémentaires pour connaître les sols en Alsace La base de données régionale sur les sols d Alsace Le guide des sols d Alsace La base de données régionale sur les sols Le réseau de mesure de

Plus en détail

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun ou Phragmites australis Indigène vs exotique Il y a deux sous-espèces de Phragmites australis, L indigène: n envahit pas le milieu, cohabite avec les

Plus en détail

1. IDENTIFICATION ET LOCALISATION GEOGRAPHIQUE 2. DESCRIPTION DE LA MASSE D'EAU SOUTERRAINE CARACTERISTIQUES INTRINSEQUES

1. IDENTIFICATION ET LOCALISATION GEOGRAPHIQUE 2. DESCRIPTION DE LA MASSE D'EAU SOUTERRAINE CARACTERISTIQUES INTRINSEQUES 1. IDENTIFICATION ET LOCALISATION GEOGRAPHIQUE Codes entités aquifères Code entité V1 Code entité V2 concernées (V1) ou (V2) ou secteurs hydro à croiser : 532a 532b Type de masse d'eau souterraine : Imperméable

Plus en détail

FICHE SANTERRE INITIATIVES / TRAIT VERT

FICHE SANTERRE INITIATIVES / TRAIT VERT FICHE SANTERRE INITIATIVES / TRAIT VERT Sommaire 1 Santerre Initiatives / Trait Vert...2 1.1 Démarche territoriale et planification (éléments de cadrage)...4 1.1.1 Pays...4 1.1.2 Gestion locale des problématiques

Plus en détail

Site d étude. Résultats

Site d étude. Résultats Avec la collaboration de l Université de Bretagne Occidentale, (Institut Universitaire Européen de la Mer, Laboratoire d'ecophysiologie et de Biotechnologie des Halophytes et Algues Marines) Site d étude

Plus en détail

RAPPORT DU COMMISSAIRE ENQUÊTEUR

RAPPORT DU COMMISSAIRE ENQUÊTEUR 1 Tome 1 REPUBLIQUE FRANÇAISE PREFECTURE DE LA CHARENTE-MARITIME COMMUNE DE SAINTE-SOULLE ENQUETE PUBLIQUE relative au projet d aménagement d une retenue d eau du bassin versant de SAINTE-SOULLE, sur la

Plus en détail

SOMMAIRE DES DELIBERATIONS DU COMITE DU 13 SEPTEMBRE 2006

SOMMAIRE DES DELIBERATIONS DU COMITE DU 13 SEPTEMBRE 2006 SOMMAIRE DES DELIBERATIONS DU COMITE DU 13 SEPTEMBRE 2006 1- Marché de services pour l entretien courant des cours d eau du Boulonnais (2007-2009)... page 2 2- Etude de définition des aménagements de prévention

Plus en détail

Bien vivre, dans les limites de notre planète

Bien vivre, dans les limites de notre planète isstock Bien vivre, dans les limites de notre planète 7e PAE le programme d action général de l Union pour l environnement à l horizon 2020 Depuis le milieu des années 70, la politique environnementale

Plus en détail

NOR : DEV O 08 1 5 9 0 7 C

NOR : DEV O 08 1 5 9 0 7 C REPUBLIQUE FRANCAISE MINISTERE DE L ECOLOGIE, DE L ENERGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE DIRECTION DE L'EAU Sous-Direction de l'action territoriale, De la directive cadre

Plus en détail

Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013

Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013 Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013 Zones d étude et problématiques Quartiers concernés par l étude 1. Centre ville 2. Schneider Quartier

Plus en détail

Exemple du SATESE MAGE 42

Exemple du SATESE MAGE 42 LE LAGUNAGE Exemple du SATESE MAGE 42 Rapide état des lieux Perspectives d association avec le procédé Filtre Planté de roseaux LAGUNAGES DU DEPARTEMENT DE LA LOIRE Conception et dimensionnement Principaux

Plus en détail

LA VILLE ET SON ASSAINISSEMENT. L essentiel

LA VILLE ET SON ASSAINISSEMENT. L essentiel Certu Centre d études sur les réseaux, les transports, l urbanisme et les constructions publiques LA VILLE ET SON ASSAINISSEMENT Principes, méthodes et outils pour une meilleure intégration dans le cycle

Plus en détail

Qu est-ce qu un service rendu?

Qu est-ce qu un service rendu? Evaluation économique des services rendus par les écosystèmes Place des inondations Économie et politiques publiques Paris Yann Laurans info@ecowhat.fr Previrisq 2 Comment s évaluent économiquement les

Plus en détail

Surveillance et Detection des Anomalies. Diagnostic d une digue: rappel méthodologique

Surveillance et Detection des Anomalies. Diagnostic d une digue: rappel méthodologique Surveillance et Detection des Anomalies Diagnostic d une digue: rappel méthodologique issu de l expérience d EDF Jean-Paul BLAIS Service Géologie - Géotechnique EDF 1 La méthodologie utilisée par EDF,

Plus en détail

ÉCOLOGIE, ENVIRONNEMENT

ÉCOLOGIE, ENVIRONNEMENT STATISTIQUES ÉCOLOGIE, ENVIRONNEMENT REPERTOIRE D EMPLOIS Sur les 78 diplômés entrant dans le champ d enquête (de nationalité française et en formation initiale), 66 ont répondu au questionnaire soit un

Plus en détail

Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes

Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes Annexe 3 Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes Cette annexe présente les enjeux environnementaux ayant été définis comme prioritaires en Poitou-Charentes. Une série de cartes

Plus en détail

Apport des méthodes géophysiques pour la caractérisation de zones fuyardes d une digue de canal

Apport des méthodes géophysiques pour la caractérisation de zones fuyardes d une digue de canal Apport des méthodes géophysiques pour la caractérisation de zones fuyardes d une digue de canal DL Lyon : G. Bièvre DL Autun : A. Brach, D. Goutaland, M. Massardi, G. Monnot David GOUTALAND CETE de Lyon

Plus en détail

FICHE SIGNALETIQUE. Cœur de Flandre. 1. Profil Territoire. 2 Profil Fiscal

FICHE SIGNALETIQUE. Cœur de Flandre. 1. Profil Territoire. 2 Profil Fiscal FICHE SIGNALETIQUE Pays Cœur de Flandre Consultable sur www.sigale.nordpasdecalais.fr Le pays a été reconnu le 9 mars 2004 et le premier contrat a été signé le 15 décembre 2004. Il comporte 45 communes

Plus en détail

L eau dans les documents d urbanisme. L approche des solutions environnementales de l urbanisme CAUE 40 26 mai 2011

L eau dans les documents d urbanisme. L approche des solutions environnementales de l urbanisme CAUE 40 26 mai 2011 L eau dans les documents d urbanisme L approche des solutions environnementales de l urbanisme CAUE 40 26 mai 2011 Pourquoi ce guide? Participer à «décloisonner» les services «Environnement Eau» et «Urbanisme»

Plus en détail

«Suivi d un projet Livelihoods» Medan, Indonésie 7 au 11 octobre 2013

«Suivi d un projet Livelihoods» Medan, Indonésie 7 au 11 octobre 2013 «Suivi d un projet Livelihoods» Medan, Indonésie 7 au 11 octobre 2013 Mangroves, Sénégal Hellio-Vaningen En octobre 2013, dans le cadre d un partenariat entre la Convention de Ramsar et le Groupe Danone,

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

Pays Rhin-Vignoble -Grand Ballon

Pays Rhin-Vignoble -Grand Ballon Pays Rhin-Vignoble -Grand Ballon Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) Réunion commission EauBiodiversité-Déchets 22 janvier 2015 DGALN - Direction de l'eau et de la Biodiversité 1 Ordre du jour

Plus en détail

Pagaie rouge. Lieu de pratique Plan d eau calme ou piscine comprenant un parcours sur deux buts (terrain 36 mètres par 20 mètres).

Pagaie rouge. Lieu de pratique Plan d eau calme ou piscine comprenant un parcours sur deux buts (terrain 36 mètres par 20 mètres). Compétences Compétences générales Naviguer avec vitesse et précision (performance) en s engageant et en prenant des informations pertinentes dans un contexte très complexe et incertain de déplacement,

Plus en détail

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC Volet eau potable

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC Volet eau potable LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC Volet eau potable Accroître les soutiens aux projets de territoire Budget total du 10 e programme : 3 653 M dont 3561 M pour

Plus en détail

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact Article R. 122-3 du code de l environnement N 14734*02 Ministère chargé de l'environnement Ce formulaire n est pas applicable

Plus en détail

De la qualité des milieux aquatiques dépendent de nombreux services rendus à la société

De la qualité des milieux aquatiques dépendent de nombreux services rendus à la société Pourquoi restaurer? 2 De la qualité des milieux aquatiques dépendent de nombreux services rendus à la société L essentiel Les sociétés dépendent des fleuves et des rivières en bon état pour assurer leur

Plus en détail

«Bases de données géoréférencées pour la gestion agricole et environnementale en Roumanie»

«Bases de données géoréférencées pour la gestion agricole et environnementale en Roumanie» «Bases de données géoréférencées pour la gestion agricole et environnementale en Roumanie» Dr. Alexandru BADEA Directeur Applications Spatiales Agence Spatiale Roumaine Tél : +40(0)744506880 alexandru.badea@rosa.ro

Plus en détail

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC Accroître les soutiens aux projets de territoire Budget total du 10 e programme : 3 653 M dont 3561 M pour le bassin Rhône Méditerranée,

Plus en détail

Le Haut Ellé. Station de pompage de Barréguan près D790 "Le Grand Pont" sous le Faouët. Département 56

Le Haut Ellé. Station de pompage de Barréguan près D790 Le Grand Pont sous le Faouët. Département 56 Le Haut Ellé Station de pompage de Barréguan près D790 "Le Grand Pont" sous le Faouët Département 56 Présentation L'Ellé regroupe tous les niveaux techniques, ainsi l'ellé peut être divisée en trois tronçons

Plus en détail

Sommaire INTRODUCTION... 2. 1/ Le contexte général de la commune...3. 2/ L état des réseaux...3. 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration...

Sommaire INTRODUCTION... 2. 1/ Le contexte général de la commune...3. 2/ L état des réseaux...3. 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration... 1 Sommaire INTRODUCTION... 2 1/ Le contexte général de la commune...3 2/ L état des réseaux...3 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration...3 4/ Les solutions retenues par la commune...5 CONCLUSION Carte

Plus en détail

Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique

Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique Conception, rédaction, réalisation : Parménion/RFF - Crédit photos : Biotope, CREN Poitou-Charentes, Ecosphère, RFF Impression

Plus en détail

GUIDE CONSO-CITOYEN : LES ESPÈCES PROFONDES

GUIDE CONSO-CITOYEN : LES ESPÈCES PROFONDES GUIDE CONSO-CITOYEN : LES ESPÈCES PROFONDES CRIME EN EAUX PROFONDES LE MOBILE DU CRIME ET LE COMPLICE Parce qu on pêche trop, trop loin, trop profond, nos océans sont en train de mourir, tout spécialement

Plus en détail

Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau

Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau ROYAUME DU MAROC Secrétariat d État chargé de l Eau et de l Environnement Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau Mohamed HACHIMI Du 08 au 09/07/2009 à Tunis Gouvernance au niveau des Agences

Plus en détail

L IRSN et la surveillance de l environnement. Etat des lieux et perspectives

L IRSN et la surveillance de l environnement. Etat des lieux et perspectives L IRSN et la surveillance de l environnement Etat des lieux et perspectives Didier CHAMPION et Jean-Marc PERES Journées SFRP Paris 23-24 septembre 2009 Objectifs de la surveillance de l environnement 2

Plus en détail

Mémoire de Fin d Etudes Ingénieur ENGEES

Mémoire de Fin d Etudes Ingénieur ENGEES Ecole Nationale du Génie de l Eau et de l Environnement de Strasbourg ANALYSE DES IMPACTS DES ETIAGES DE LA RIVIERE MONTMORENCY SUR LES USAGES DE LA RESSOURCE EN EAU Mémoire de Fin d Etudes Ingénieur ENGEES

Plus en détail

Activité 45 : La responsabilité de l Homme sur son environnement géologique

Activité 45 : La responsabilité de l Homme sur son environnement géologique 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie : Géologie externe, évolution des paysages (16 heures) Notions. contenus Compétences Exemples d activités L procure à l Homme des ressources. [Thèmes : Environnement,

Plus en détail

Les prélèvements d eau en France en 2009 et leurs évolutions depuis dix ans

Les prélèvements d eau en France en 2009 et leurs évolutions depuis dix ans COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 29 Février 212 Les prélèvements d eau en France en 29 et leurs évolutions depuis dix ans OBSERVATION ET STATISTIQUES ENVIRONNEMENT En 29, 33,4 milliards

Plus en détail

La gestion des écoulements dans les Wateringues du Nord - Pas de Calais Incidence prévisible des changements climatiques

La gestion des écoulements dans les Wateringues du Nord - Pas de Calais Incidence prévisible des changements climatiques La gestion des écoulements dans les Wateringues du Nord - Pas de Calais Incidence prévisible des changements climatiques Par Philippe PARENT Institution des Wateringues Par Philippe PARENT Institution

Plus en détail

Document d Objectifs des sites Natura 2000 FR 9110108 et FR 9101435 «Basse Plaine de l Aude» Table des Annexes

Document d Objectifs des sites Natura 2000 FR 9110108 et FR 9101435 «Basse Plaine de l Aude» Table des Annexes Table des Annexes Annexe I : Procédure de désignation des sites Natura 2000 (ZPS et SIC). Annexe II : Composition du comité de pilotage. Annexe III : Exemple de cahier de pâturage tournant Manade. Annexe

Plus en détail

Journée technique ARRA Gestion quantitative de la ressource en eau

Journée technique ARRA Gestion quantitative de la ressource en eau Journée technique ARRA Gestion quantitative de la ressource en eau Etude Volumes Prélevables sur les Usses 2010-2012 5 avril 2013 SMECRU Syndicat Mixte d Etude du Contrat de Rivières des Usses Le bassin

Plus en détail

EVOLUTION SPATIO-TEMPORELLE DE L OCCUPATION DES ESPACES SUR LE TRIANGLE MARNAIS

EVOLUTION SPATIO-TEMPORELLE DE L OCCUPATION DES ESPACES SUR LE TRIANGLE MARNAIS EVOLUTION SPATIO-TEMPORELLE DE L OCCUPATION DES ESPACES SUR LE TRIANGLE MARNAIS MARTIN S. *, DELAHAYE F. ** Bureau d études E3C 2 rue Léon Patoux CS 50001 51664 REIMS CEDEX * Mr Stéphane MARTIN, Directeur

Plus en détail

Comptes des changements de la biodiversité des systèmes et des espèces

Comptes des changements de la biodiversité des systèmes et des espèces ATELIER INFRAREGIONAL POUR LA REGION DE L AFRIQUE DE L OUEST SUBSAHARIENNE SUR L ÉVALUATION ET LES MESURES INCITATIVES Ouagadougou, Burkina Faso, 14 17 Mai 2013 COMPTABILITÉ DE L ENVIRONNEMENT ET DES ÉCOSYSTÈMES

Plus en détail

Tableau 7: Emissions polluantes scénario «futur avec projet 2014»

Tableau 7: Emissions polluantes scénario «futur avec projet 2014» Projet d ensemble commercial Ametzondo Tableau 7: Emissions polluantes scénario «futur avec projet 2014» Remarques : Aucune émission ne sera prise en compte sur le parking pour un fonctionnement dominical.

Plus en détail

NOMENCLATURE DES OPERATIONS SOUMISES A AUTORISATION OU A DECLARATION EN APPLICATION DES ARTICLES L. 214-1 A L. 214-3 DU CODE DE L ENVIRONNEMENT

NOMENCLATURE DES OPERATIONS SOUMISES A AUTORISATION OU A DECLARATION EN APPLICATION DES ARTICLES L. 214-1 A L. 214-3 DU CODE DE L ENVIRONNEMENT NOMENCLTURE ES OPERTIONS SOUMISES UTORISTION OU ECLRTION EN PPLICTION ES RTICLES L. 214-1 L. 214-3 U COE E L ENVIRONNEMENT TBLEU E L RTICLE R. 214-1 U COE E L ENVIRONNEMENT (PRTIE REGLEMENTIRE) Consolidée

Plus en détail

DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N

DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N CARACTERE DE LA ZONE Zone faisant l objet d une protection en raison soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt notamment du

Plus en détail

Samuel Decout, Sandra Luque. Sandra.luque@cemagref.fr

Samuel Decout, Sandra Luque. Sandra.luque@cemagref.fr !""#$%&'()*+,-#,'((.'(&),#/#%&)0/1$*(.'("/+%&0(.2&/3)+/+('*(4/5'6#(.'(7/(%$**'%15)+,(8(( 9)7)'6:($65'#+0('+(9)7)'6:(4$#'01'#0( ( (!"#$%&#'"#(%#)*"+,-.(("#*,-&&"#"+#/&0*"# Samuel Decout, Sandra Luque Sandra.luque@cemagref.fr

Plus en détail