Rapport du comité d'experts

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Rapport du comité d'experts"

Transcription

1 Section des Unités de recherche Rapport du comité d'experts Unité de recherche : Laboratoire de Physique des Lasers (LPL) UMR 7538 de l'université Paris 13 février 2008

2 Section des Unités de recherche Rapport du comité d'experts Unité de recherche : Laboratoire de Physique des Lasers (LPL) UMR 7538 de l'université Paris 13 février 2008

3 Rapport du comité d'experts L'Unité de recherche : Nom de l'unité : Laboratoire de Physique des Lasers (LPL) Label demandé : UMR N si renouvellement : 7538 Nom du directeur : M. Charles DESFRANCOIS Université ou école principale : Université Paris 13 Autres établissements et organismes de rattachement : CNRS Date(s) de la visite : janvier

4 Membres du comité d'évaluation Président : M. Bertrand GIRARD, IRSAMC Toulouse Experts : M. Manuel JOFFRE, LOB, Palaiseau M. Jean Pierre HUIGNARD, Thalés Research, Palaiseau M. Christian BORDAS, LASIM, Université Lyon 1 M. Ennio ARIMONDO, Université de Pise M. Ekkehard PEIK, Université de Braunschweig M. Jean Louis FAVE, INSP, UPMC, Paris 6 Expert(s) représentant des comités d évaluation des personnels (CNU, CoNRS, CSS INSERM, représentant INRA, INRIA, IRD ) : M. Christophe WESTBROOK, CoNRS section 04, Institut Optique Palaiseau M. Pascal BESNARD, CNU section 30, ENSSAT Lannion Observateurs Délégué scientifique de l'aeres : M. Jean Michel ROBBE Représentant de l'université ou école, établissement principal : Le Président de l Université Paris 13 ou son représentant M. Pierre JAISSON Représentant(s) des organismes tutelles de l'unité : M. Christian CHARDONNET, DSA MPPU section 04 CNRS 3

5 Rapport du comité d'experts 1 Présentation succincte de l'unité Effectif, dont enseignants-chercheurs ( émérites), chercheurs (11 +1 émérite), ingénieurs (6), doctorants présents (16), techniciens et administratifs (7.2) Nombre de HDR (13), nombre de HDR encadrant des thèses (13) Nombre de thèses soutenues (11) et durée moyenne lors des 4 dernières années (pas renseigné), nombre de thèses en cours (16), taux d abandon (pas renseigné), nombre de thésards financés (16) Nombre de membres bénéficiant d une PEDR : 3 (nombre peu élevé en regard du nombre élevé d enseignants-chercheurs publiants, mais pouvant en partie s expliquer par une forte proportion de très jeunes enseignants-chercheurs et une mauvaise répartition des doctorants) Nombre de publiants : 36 chercheurs et enseignants-chercheurs sur 37 ; 4 émérites et 3 ingénieurs publiants 2 Déroulement de l'évaluation L évaluation s est déroulée sur deux jours. La première demi-journée était consacrée à une présentation succincte de chacune des équipes, suivie d un déjeuner avec les chefs d équipe. Le début d après-midi était consacré à une présentation générale bilan/perspectives par le directeur. Une visite approfondie des 8 équipes du laboratoire s est ensuite déroulée sur une large fraction de l après-midi et de la matinée du lendemain. Les experts étaient séparés en deux groupes. Chaque groupe visitait 4 équipes en profondeur (1h) et 4 autres de façon plus rapide (30 ). La suite de la seconde journée était consacrée à des rencontres avec le personnel ITA- IATOS, le conseil de laboratoire (sans le directeur), le directeur (seul). Un buffet- repas pris avec l ensemble des personnels du laboratoire permettait des rencontres plus informelles. La seconde journée se terminait enfin par une délibération du comité avec les tutelles du laboratoire. Tous les experts se sont félicités du professionnalisme des présentations et de la qualité de l accueil reçu et des différentes discussions. Ceci témoigne d un très bon fonctionnement du laboratoire. 3 Analyse globale de l unité, de son évolution et de son positionnement local, régional et européen L unité a un rôle parfaitement identifié dans le domaine de la physique des lasers au sens large, tant pour des travaux fondamentaux en physique atomique et moléculaire que pour leurs applications. Le LPL joue un rôle important, en partie par le biais de l Institut Galilée, dans l université Paris XIII où les sciences «dures» sont minoritaires. C est un des labos franciliens ayant une forte visibilité. Plusieurs de ses équipes sont par exemple membres du réseau francilien des atomes froids (IFRAF) et du réseau C Nano Ile de France. Globalement, ses équipes ont une reconnaissance internationale incontestable et ont su tisser un réseau dense de relations par l intermédiaire de nombreuses collaborations. Plusieurs équipes ont une position de leader international dans leur domaine. D autres sont jugées très pertinentes dans des contextes ultra-compétitifs. L analyse détaillée des équipes vient dans la prochaine partie. On peut globalement signaler quelques éléments significatifs. Comme beaucoup de laboratoires, celui-ci vit une époque charnière avec le remplacement des générations. Ainsi, une fraction significative des leaders historiques fondateurs d équipe et parfois co-fondateurs du laboratoire - conserve une présence significative dans le laboratoire alors que de nombreux jeunes dynamiques ont pu être recrutés. 4

6 Au niveau des équipes, la transition entre ces leaders historiques est déjà effective depuis longtemps dans certains cas, en cours dans d autres et reste enfin à effectuer dans les derniers. Ces transitions ont été effectuées avec sérénité et on peut faire confiance à l organisation actuelle et à la direction pour que les prochaines se passent dans de bonnes conditions. 4 Analyse équipe par équipe et par projet Équipe AMIBES : L équipe AMIBES (2 chercheurs CNRS, 2 enseignants chercheurs, 2 émérites, 3 doctorants) se consacre à l étude de la spectroscopie laser de molécules bio-actives en phase gazeuse. Dans ce domaine, l équipe a joué un rôle de précurseur et d animateur au niveau national et international. Elle est par exemple à l origine de la série de conférences EURESCO sur les molécules d intérêt biologique en phase gazeuse. L équipe du LPL continue à jouer ce rôle de défrichage et de stimulation de la communauté concernée grâce en particulier au développement de méthodes expérimentales originales et élégantes et grâce aussi à son passage bien maîtrisé des systèmes modèles étudiés initialement vers des systèmes plus pertinents (mais plus complexes) d un point de vue biologique : peptides, protéines, brins d ADN L équipe développe ses activités autour de sa propre expérience de spectroscopie IR sur des neutres triés en taille ainsi que dans le cadre de deux collaborations avec des équipes de l Université Paris Sud pour l étude des ions. L expérience du LPL exploite la sélectivité en taille permise par la formation d anions dipolaires afin d obtenir, par spectroscopie de dépopulation dans l IR, les spectres de vibration des molécules étudiées. Cette méthode unique au monde, qui repose sur le fait que l électron attaché par le dipôle ne perturbe pas la structure du neutre, a permis des avancées récentes significatives comme l obtention de spectres IR du complexe formamide-eau. Un des points fort de l équipe qui accompagne ces travaux est la maîtrise des outils de modélisation qui permet une comparaison directe et efficace théorie expérience. Aux côtés de cette expérience locale, l équipe AMIBES est également impliquée très fortement dans deux collaborations avec des équipes d Orsay autour d expériences permettant l étude d ions biomoléculaires en phase gazeuse : l expérience Arc-en-Ciel (LCP) en collaboration avec des équipes du LPPM et du LCAM pour les études de photofragmentation et de dynamique des états excités des petits peptides protonés en régime ns ou fs d une part ; l expérience du LCP d autre part qui couple source électrospray, trappe RF et laser à électrons libres CLIO pour l étude de la spectroscopie IR d ions biomoléculaires libres. Via ces deux collaborations avec des acteurs importants de la discipline, l équipe AMIBES élargit et complète sensiblement ses moyens de caractérisation tout en s ancrant fortement au centre de l activité biomolécules en phase gazeuse en France. La qualité et l originalité des travaux menés par cette équipe se traduisent également par une interaction forte avec la communauté concernée tant au niveau national via le GDR 2758 dans lequel l équipe joue un rôle moteur, qu au niveau international via de nombreuses collaborations. L équipe AMIBES a une production scientifique d excellent niveau, tant en termes quantitatifs (23 articles dans RICL) qu en termes qualitatifs (1 Phys. Rev. Lett.) et d impact. Enfin, la présence de trois doctorants (dont toutefois deux proches de la soutenance) au sein de l équipe confirme, s il en était besoin, le dynamisme et l attractivité de cette excellente équipe. Équipe Atomes Froids Nanochrome (ATF) Cette jeune équipe est composée de 3 enseignants-chercheurs (2 Pr et 1 MC), 1 chercheur (1 CR), 1 Ingénieur IR, 2 doctorants et 1 ATER. Elle poursuit un programme de recherche cohérent et ambitieux. L équipe a réussi à obtenir des ressources importantes pour le projet Nanochrome. Une étape majeure de l expérience a été achevée récemment avec l obtention d un condensat de Bose de 52 Cr dans un piège optique. Ceci met l équipe en position de se lancer dans des études de gaz quantique aux interactions dipolaires fortes. Dans ce domaine, il n y avait jusqu à maintenant qu une équipe au monde, à l université de Stuttgart. Le projet d'étudier prochainement des excitations basses dans un condensat de chrome où les interactions sont anisotropes à 5

7 cause du grand moment magnétique semble prometteur. L équipe prévoit très prochainement de placer le condensat dans un réseau optique. Le comité d'évaluation recommande au groupe de chercher des contacts avec des groupes de théoriciens experts des gaz quantiques et de la physique des solides, dans le cadre d 'IFRAF par exemple, pour les aider à identifier des expériences prometteuses dans le contexte actuel de la recherche en atomes froids. Une autre idée prometteuse discutée dans l équipe ATF est l étude d un gaz dégénéré du fermion 53 Cr, dont la réalisation marquerait une première mondiale. Conjointement avec l équipe COMETA, ATF constitue un nouveau pole thématique dans le laboratoire. La coopération et la communication entre ces deux équipes semblent très bonnes et avoir créé une certaine synergie. Ainsi, le succès du groupe ATF dans la condensation du chrome est en partie due à des techniques de modulation radiofréquence du spin atomique, dont certaines idées ont été introduites par l'équipe COMETA. Avec l affiliation au réseau IFRAF ces deux équipes sont bien intégrées dans la région IdF et bien visibles de l étranger. La faible production scientifique de ce groupe entre 2004 et 2006 (4 RICL en tout sur la période) s'explique facilement par la phase de démarrage de l'expérience sur le chrome. La production de 2006 et 2007 est bonne, et le comité a été informé de la soumission d'un article sur l'obtention d'un condensat de chrome en décembre Vu le dynamisme évident de cette équipe, ainsi que le créneau original qu'ils occupent, le comité espère beaucoup de résultats scientifiques de premier plan dans les prochaines années. Équipe COMETA Cette équipe est composée de 2 enseignants-chercheurs (1 Pr et 1 MC), 1 chercheur (1 CR), 1 ingénieur (IR), 2 doctorants. Ce groupe de recherche travaille avec un condensat de Bose-Einstein de rubidium. Il s agit d une activité relativement nouvelle dans le LPL, même si elle n est pas la plus récente. Le groupe apparaît bien organisé avec des équipements modernes et un bon support financier. Dans le cadre d une compétition internationale très intense, la recherche réalisée par le groupe est bien positionnée avec des projets ambitieux. Depuis l obtention de la condensation de Bose-Einstein, le groupe a concentré son activité sur l étude d un condensat placé dans des champs électromagnétiques extérieurs soit dans le domaine optique, soit dans le domaine des radiofréquences. Tout d abord le rebond d un condensat sur un miroir constitué d une onde optique évanescente a été étudié. Les résultats de cette étude ont montré que le prisme diélectrique placé à l intérieur de l enceinte à vide du condensat pour créer l onde évanescente avait des défauts de surface modifiant le rebond. Une collaboration avec un groupe théorique de l Université de Postdam a lié les phénomènes de diffusion observés dans le rebond avec la rugosité de surface du prisme et a produit une parfaite comparaison entre théorie et expérience. On doit complimenter les chercheurs de l équipe pour la détermination et capacité d interpréter les observations expérimentales aussi dans des conditions difficiles où les propriétés du prisme n étaient pas bien déterminées. Si le rebond tout seul du condensat par l onde évanescente représente la continuation des activités commencées ailleurs, un phénomène physique nouveau montré par le groupe est la modulation du rebond par un miroir d onde évanescente modulée en fréquence. Le deuxième contrôle du condensat a été réalisé en appliquant un champ à radiofréquence allié à un champ magnétique statique inhomogène. Les chercheurs de l équipe ont publié en 2004 sur Europhysics Letters une proposition expérimentale sur le piégeage d un condensat avec une combinaison de champs radiofréquence et statique. Cette proposition a été suivie par une publication expérimentale en 2007 sur J. Phys. B. La valeur de la proposition de 2004 a été reconnue par la communauté internationale de la condensation de Bose-Einstein. En effet plusieurs groupes de recherche de très haut niveau se sont lancés sur le piégeage produit par des champs à radiofréquence et ont abouti à des résultats de qualité exceptionnelle. Il est dommage que le groupe COMETA n ait pas conservé sur ce point sa position de leader au plan international. Les projets de recherche consistent à placer un condensat dans un anneau en utilisant une combinaison des champs radiofréquence et de réseau optique. La configuration proposée est originale et plusieurs questions préalables doivent être bien résolues pour aboutir à un résultat significatif dans un domaine de recherche compétitif sur le plan international. 6

8 Dans le cadre d une collaboration soutenue par l IFRAF le groupe a réalisé le doublement de fréquence d un laser à fibre, un système qui peut donner une grande souplesse dans la recherche sur les réseaux optiques. En parallèle, la préparation d un nouveau dispositif expérimental pour la production du condensat de Bose- Einstein progresse lentement. La production scientifique est raisonnable (7 RICL dont 1 Europhys. Lett.). Le point fort du groupe est l introduction d idées originales dans un domaine de recherche très compétitif. Inversement, il lui est difficile d arriver en première position sur leur réalisation, une difficulté qui peut se produire encore dans le futur si la nouvelle expérience n est pas prête dans un temps très court. Dans ce contexte de compétition internationale très vive, le comité recommande au groupe d'essayer de rapidement exploiter le piège habillé par exemple dans leur projet de réalisation d'un piège en anneau. Équipe HOTES (Horloges optiques et tests fondamentaux par spectroscopie et interférométrie atomique et moléculaires) Cette équipe est composée de 3 enseignants-chercheurs (2 Pr et 1 MC), 3 chercheurs (2 DR et 1 CR nouvellement recruté), 1 ingénieur (IE), 3 doctorants, 1 ATER et 1 post-doctorant. Ce groupe, implanté au LPL de longue date, continue à travailler dans une des thématiques de base du laboratoire, la métrologie de fréquence de sources laser et les applications des lasers ultra stables. Ses deux coresponsables ont par ailleurs de lourdes responsabilités. Les plus jeunes membres du groupe ont montré lors de la visite et des discussions qu ils maîtrisaient parfaitement leur sujet et avaient acquis une forte autonomie. Parmi les activités récentes les plus marquantes, le comité a remarqué les travaux sur la détermination de la constante de Boltzman par la mesure de l'élargissement Doppler d'une raie moléculaire. Un premier résultat a été publié en 2007 et, lors de la visite, le groupe disposait de données préliminaires promettant une grande amélioration de l'exactitude de mesure (de l'ordre de 10-5 ). Le groupe a aussi utilisé un laser de haute stabilité pour donner une borne sur la variation relative du rapport de la masse de l'électron à la masse du proton de /an. Un autre projet en cours est la mise en évidence de la violation de parité dans des niveaux d'une molécule chirale. Un jeune chargé de recherche a été recruté récemment pour travailler sur cette expérience très ambitieuse. Du coté des expériences de métrologie, le groupe a démontré le transfert d'une fréquence de référence par fibre optique entre le LPL et le SYRTE au niveau de dans une journée, et il a ainsi obtenu des résultats sur la caractérisation d'une raie laser à 501 nm. Le groupe prévoit de poursuivre ses activités, sans rupture importante dans leur thématique, surtout sur la mesure de la constante de Boltzmann et la violation de la parité. Ils comptent aussi continuer les travaux sur le transfert de fréquence par fibre avec le but ultime de réaliser un transfert entre divers laboratoires de métrologie en Europe. Le grand intérêt des mesures et la haute qualité des résultats scientifiques dans la période justifient largement ce choix. Le comité d'évaluation a trouvé l'atmosphère dans le groupe très bonne. Les chercheurs sont motivés et très dynamiques. La production scientifique est très élevée quantitativement (26 RICL) et qualitativement.(3 Physical Review Letters). Les résultats récents de très grande qualité ont montré la pertinence de la recherche menée par cette équipe ainsi que sa capacité, par exemple avec le transfert de fréquence, à répondre rapidement aux besoins de la communauté scientifique. Équipe IOA (Interférences Optique et Atomique): L équipe IOA est constituée de 5,5 membres permanents (4 enseignants chercheurs MCF, 1 professeur émérite, 1 chercheur partagé avec l équipe OCR), un post-doctorant ATER et un doctorant. Elle se consacre à l étude des interactions Van der Waals à partir de jet cohérent d atomes métastables d atomes de gaz rares. Cette thématique historique tire profit d une expérience mise en place il y a plus de vingt ans et qui est en rénovation grâce au soutien financier de l IFRAF. Elle a permis de développer des techniques d interférométrie atomique de Stern-Gerlach longitudinale et transversale et de démontrer la possibilité de diffraction sur des réseaux micrométriques par réflexion. 7

9 Cette équipe du LPL connaît un changement de génération depuis quelques années mais n a pu recruter qu un seul jeune. Le passage du leadership n est pas encore effectif. Les membres historiques ont atteint une reconnaissance remarquable. Il est souhaitable que la nouvelle génération prenne une relève plus affirmée et que l équipe démontre de façon plus forte le renouveau d intérêt pour ce type d étude au plan international. Un PPF sur l étude des micro- et nanostructures par réflexion, partagé avec les laboratoires LIMHP et LPMTM, ainsi qu un financement d un CPER sur la réalisation de nano-faisceaux cohérents (projet stylet atomique SCAM) devraient l y aider. La thématique peut contribuer à l étude des nanostructures et des interactions particules-surface. Il appartient à cette équipe du LPL d accroître l impact de ces techniques sur la communauté scientifique. Les collaborations sont donc à encourager ainsi que la volonté de renouveau et de cohésion. La réalisation de ralentisseur Zeeman et de séparatrice atomique par interaction van der Waals- Zeeman ouvre la voie à la production de nano-faisceaux atomiques (diamètre de quelques 10 nm). La possibilité de réaliser des biprismes de Fresnel semble aussi prometteuse. Les objectifs annoncés pour 2008 et 2009 sont ambitieux et le comité espère que durant cette période, les résultats permettront des progrès significatifs pour l application la plus directe de ces travaux : la nano lithographie. La production scientifique (10 RICL dont 2 Eur. Phys Lett., et 4 proceedings) est très raisonnable. Équipe OCR (Optique Cohérente à Résonance) L équipe OCR est constituée de 3,5 membres permanents (2 enseignants chercheurs MCF, 1 DR et 1 DR partagé avec l équipe IOA), un post-doctorant et un doctorant. L équipe OCR s intéresse à l étude théorique et expérimentale de la spectroscopie d atomes en interaction avec une surface. Cette situation de confinement se rencontre par exemple dans des systèmes compacts. La période écoulée a été caractérisée par le développement d'une spectroscopie originale avec des cellules de vapeur d'épaisseur sub-micrométrique (nanocellules, nm) mises au point en Arménie. L équipe a ainsi pu sonder jusqu'à des distances inédites l'interaction atome-surface résolue en distance, et caractériser des énergies record d'interaction avec la surface. L équipe s est récemment lancée dans la réalisation d'opales bidimensionnelles, en vue de l'étude de systèmes de vapeur confinée de façon multidimensionnelle. Sur un plan théorique, les travaux généraux sur l'interaction quantique entre un atome excité et un nano-objet ont été étendus au cas d'une pointe de fibre, et d'une transition quadripolaire. Enfin, elle s intéresse aux faisceaux porteurs de moment orbital angulaire et s attend à des effets originaux avec des transitions plus complexes que dipolaires électriques. Parmi ses projets, l équipe compte poursuivre l exploration des interactions atomes surface dans une gamme encore plus petite, pour faire le pont avec les phénomènes de physisorption, ce qui pose de nombreux problèmes théoriques et expérimentaux. De même, les travaux entamés sur les opales et les faisceaux de moment angulaire élevé seront poursuivis. Les travaux de l équipe sont menés dans le cadre de nombreuses collaborations nationales et internationales dans lesquelles l équipe joue incontestablement un rôle moteur. La production scientifique (11 RICL dont 2 Eur. Phys Lett.) est très bonne. Équipe LUMEN (Laser vuv, Matériaux Electroluminescents et Nanostructures) L équipe LUMEN est constituée de 7 membres permanents (6 enseignants chercheurs (2 Pr et 4 MCF), 1 DR émérite), un post-doctorant et deux doctorants. Elle a été très fortement renforcée avec de nombreux recrutements pendant la période écoulée et vient en particulier de recruter un nouveau professeur qui va être amené à en prendre la responsabilité. L'équipe a notablement réorienté son activité au cours du dernier plan quadriennal précédent, si bien qu'à terme il ne subsistera de sa thématique "historique" que le laser opérant à 125 nm qui sera maintenu et utilisé pour la structuration de surface. En ce qui concerne les sources VUV, l équipe a développé une source laser originale émettant à 126 nm exploitant le mélange à quatre ondes résonnant dans une vapeur de Mercure. Récemment, un gain d un facteur 6 sur l énergie extraite à 126 nm a été obtenu par génération d une densité élevée d atomes de mercure par focalisation d un laser annexe excimère à 193 nm. Cette source dont la technologie et la physique sont bien 8

10 maîtrisées par l équipe est un outil important pour la réalisation ultérieure de nanostructures dont la taille sera inférieure à 100nm sur des matériaux organiques Le choix d'aborder l'étude des matériaux organiques, pour des diodes électroluminescentes (Oled) avec comme objectif la démonstration d'un laser organique à pompage électrique, n'était pas a priori un choix évident. Une telle réalisation nécessite d'avoir à sa disposition des matériaux, de déterminer leur photophysique et leurs propriétés de transport, d'imaginer une architecture capable de les mettre en oeuvre et enfin de fabriquer les dispositifs correspondant. Il s'agit d'un thème où la pluridisciplinarité est un facteur très notable de réussite et ne doit pas être négligée. Des efforts importants pour résoudre ces divers points ont déjà été bien entrepris, et d'autres devraient voir leur réalisation à court terme ; ces efforts portent à la fois sur les moyens matériels, et plus encore sur les moyens humains. Sur ce dernier plan, l'intégration prévue dans l'équipe de chimistes travaillant à la synthèse organique est aussi importante et positive que l'arrivée ces dernières années d'un nombre très significatif d'enseignants-chercheurs recrutés pour leurs compétences en optique et en physique des matériaux. Le développement des équipements rendant possible leurs activités n'est pas en reste. Les projets de l'équipe des années passées ont souvent dû faire appel à des collaborations extérieures; il en a été ainsi pour leurs travaux sur l'électroluminescence où la fabrication des diodes était effectuée au CEA-Saclay. L'implication forte de l'équipe LUMEN dans l'installation d'une salle blanche sur le campus va permettre de dépasser cette limitation, avec en particulier l'installation d'un bâti de dépôt. Sur le plan des projets, il ne faut pas se cacher que la réalisation d'un laser organique à pompage électrique ne peut pas être un objectif aisé à atteindre. Autant est-il facile de faire laser un colorant en solution (et encore en acceptant sa dégradation photochimique), autant la démonstration d'un laser organique solide à pompage optique est-elle déjà délicate. La raison en est l'accumulation de triplets fortement absorbants, et aussi l'échauffement local du film. Dans le cas d'un pompage électrique, il peut s'y rajouter l'absorption des porteurs de charge, d'autant plus nombreux que leur mobilité est faible. L'équipe LUMEN propose des solutions pour résoudre ces différents problèmes, dans le cadre du projet ANR jeune chercheur Bachelor. L'autre aspect du fonctionnement d'un laser, la création d'une cavité donnant un gain suffisant, est également abordé par l'équipe dans un cadre plus vaste. Il s'agira là d'utiliser des structures photoniques bidimensionnelles et d'y créer des défauts destinés à accueillir des structures électroluminescentes. Dans un premier temps, le facteur de qualité sera déterminé sous pompage optique. Ce thème bénéficiera également de la proximité des moyens de la salle blanche. La production scientifique de l équipe est très élevée (21 RICL dont 4 proceedings). Les travaux menés par le groupe LUMEN s inscrivent donc clairement dans une perspective de recherche ambitieuse à long terme mais à fort impact scientifique et industriel compte tenu des applications potentielles de l optoélectronique à base de matériaux organiques. On recommande également que cette jeune équipe continue à se faire connaître au niveau international en participant activement aux publications et conférences du domaine. Équipe OPTIMA (Optique et Problèmes de Transformation Inverse en Milieux Aléatoires) Elle est composée de 5 chercheurs et enseignants chercheurs (1 chargé de recherche, 3 maîtres de conférences, 1 professeur émérite), d un ATER et d une doctorante. Outre une activité théorique sur la propagation dans des milieux diffusants et inhomogènes, l équipe mène des travaux principalement expérimentaux visant à développer des méthodes optiques pour le diagnostic bio-médical. Ces quatre dernières années, l équipe a notamment poursuivi le développement de la spectroscopie d autofluorescence pour le diagnostic précoce de tumeurs cancéreuses. Un prototype simplifié reposant sur la mesure du rapport de fluorescence entre deux longueurs d onde associé à un endoscope UV développé par l équipe a permis de procéder à des essais cliniques en collaboration avec l hôpital Tenon. Ces essais ont clairement montré le succès de la méthode pour la détection précoce de tumeurs de la vessie. Suite à ces travaux, un consortium labellisé EURIMUS faisant intervenir de nombreux partenaires industriels et académiques a pu être mis en place en vue du développement d un produit commercial. 9

11 L autre thématique développée par l équipe porte sur l imagerie infrarouge dans des milieux diffusants, en vue notamment d effectuer des mesures d oxymétrie. L équipe exploite en particulier un brevet qu elle a déposé en France en 2000 puis étendu aux Etats-Unis en L équipe a pu démontrer récemment la validé de sa méthode de balayage spectral par une comparaison directe avec les résultats obtenus dans les mêmes conditions avec une source femtoseconde et une caméra à balayage de fente. Une résolution de 1 cm a par ailleurs été démontrée dans une expérience d interférométrie de tavelure reposant sur cette méthode de résolution temporelle. Différentes applications médicales prometteuses (mammographies) sont envisagées, notamment grâce à des développements technologiques prévus en collaboration avec l Institut d Electronique Fondamentale (Orsay) et visant à intégrer le traitement du signal directement sur un capteur CCD spécifique. Elle a obtenu un contrat avec L Oréal pour le développement d un logiciel de simulation par des méthodes de Monte Carlo de la propagation de la lumière dans la peau L équipe OPTIMA a ainsi démontré avec un succès certain plusieurs applications biomédicales, en maîtrisant l ensemble du processus de recherche allant de la démonstration des concepts jusqu à l application médicale dans le cadre d essais cliniques en milieu hospitalier. Cette démarche incorporant une part significative de recherche appliquée explique une production scientifique qui reste modérée (six publications dont deux Optics Letters ces quatre dernières années). Sans remettre en cause cette approche, le Comité encourage l équipe à explorer des voies lui permettant de raccourcir les cycles de développement et de maintenir une recherche innovante de haut niveau, par exemple par le biais du recrutement d un ingénieur de recherche ou d étude pouvant prendre en charge les aspects techniques liés à la réalisation des prototypes nécessaires aux essais cliniques. 5 Analyse de la vie de l'unité Le laboratoire est très bien structuré en équipes de recherches et services techniques. L équipe de direction est composée du directeur et d une administratrice. Elle s appuie efficacement sur le conseil de laboratoire et sur une «mini-réunion mensuelle des responsables d équipes». Tous les membres du laboratoire se félicitent de la bonne ambiance qui y règne et qui découle entre autres d une implication forte de la direction dans la vie du laboratoire. Les nombreux départs en retraite ont permis le renouvellement d une fraction significative de l effectif. Des jeunes très dynamiques ont pu être recrutés sur les postes d enseignants-chercheurs. De même, de jeunes chercheurs ont régulièrement pu être recrutés aux concours CNRS ce qui témoigne de la grande attractivité du laboratoire. Une forte majorité de ces recrutements l a été en mobilité, ce qui témoigne tout à la fois de l ouverture et de l attractivité du laboratoire. La communication interne est très efficace. Des efforts significatifs sont effectués pour la communication dans des revues de vulgarisation et le site web est très clair. 6 Conclusions Points forts : Une grande cohésion du laboratoire basée sur une bonne unité thématique. Certaines équipes ont une très grande visibilité internationale. D autres, sur des sujets très compétitifs, arrivent à tirer leur épingle du jeu. Plusieurs premières mondiales ont ainsi été réalisées. Le laboratoire est aussi très actif dans le domaine des applications avec un souci d aller jusqu à l étape de valorisation. Les nouvelles équipes mises en place au début de la décennie ont maintenant atteint leur pleine maturité et produisent des résultats originaux. Le laboratoire a un très bon réseau de relations internationales, une bonne reconnaissance régionale dans un contexte très concurrentiel et une tradition de forte implication dans la vie de l université Paris-Nord. 10

12 Un bon transfert des responsabilités a eu lieu dans la plupart des équipes. De nombreux jeunes chercheurs et enseignants-chercheurs très prometteurs ont pu être recrutés dans la dernière décennie, ce qui permet d être optimiste sur l avenir à moyen terme du laboratoire. Points à améliorer : La fin du renouvellement de génération devrait être l occasion d évolution ou du renouvellement de certaines thématiques, voire du regroupement/redécoupage de certaines équipes. Cet aspect devrait être l objectif prioritaire de la direction pour la prochaine période. Ce point concerne particulièrement les équipes IOA et OCR. On peut regretter qu à plusieurs reprises des idées très originales avancées au LPL aient été démontrées ailleurs avant de pouvoir être réalisées au LPL. Plusieurs équipes travaillent sur des sujets très proches d applications. Des contrats ont été conclus avec des entreprises, mais le transfert pourrait être plus rapide. On peut aussi regretter l absence de brevet sur la période couverte. Le nombre de doctorants est parfois sous-critique et il convient de poursuivre les efforts de recherche de supports financiers et de bons étudiants. Recommandations : Une réflexion collective pourrait se mettre en place pour favoriser l éclosion de nouveaux thèmes. 11

13

Rapport du comité d'experts

Rapport du comité d'experts Section des Unités de recherche Rapport du comité d'experts Unité de recherche : Centre de Recherche sur l Espagne Contemporaine (CREC) EA 2292 de l'université Paris 3 Sorbonne Nouvelle février 2008 2

Plus en détail

Section des Unités de recherche. Rapport d évaluation. Unité de recherche : Institut d histoire du temps présent (IHTP) du CNRS

Section des Unités de recherche. Rapport d évaluation. Unité de recherche : Institut d histoire du temps présent (IHTP) du CNRS Section des Unités de recherche Rapport d évaluation Unité de recherche : Institut d histoire du temps présent (IHTP) du CNRS Mars 2009 Section des Unités de recherche Rapport d'évaluation Unité de recherche

Plus en détail

Rapport du comité d'experts

Rapport du comité d'experts Section des Unités de recherche Rapport du comité d'experts Unité de recherche : Centre du droit de l entreprise, EA 3397 de l'université Strasbourg 3 avril 2008 Section des Unités de recherche Rapport

Plus en détail

Évaluation du HCERES sur l unité :

Évaluation du HCERES sur l unité : Entités de recherche Évaluation du HCERES sur l unité : Centre de Recherche en Management CRM sous tutelle des établissements et organismes : Université Toulouse 1 Capitole - UT1 Centre National de la

Plus en détail

Université de Nice Sophia Antipolis Licence de physique

Université de Nice Sophia Antipolis Licence de physique Université de Nice Sophia Antipolis Licence de physique Projet tutoré en laboratoire : Année 2009/2010 Miradji Faoulat Barnaoui Serine Ben Abdeljellil Wael Encadrant : Mr. Anders Kastberg 1 Remerciement

Plus en détail

Rapport de l AERES sur la structure fédérative :

Rapport de l AERES sur la structure fédérative : Section des Unités de recherche Rapport de l AERES sur la structure fédérative : Fédération Lumière Matière LUMAT sous tutelle des établissements et organismes : Université Paris-Sud Institut d Optique

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Saadi KHOCHBIN. Directeur de recherche CNRS. médaille d Argent. Institut des sciences biologiques. Institut Albert Bonniot (IAB)

Saadi KHOCHBIN. Directeur de recherche CNRS. médaille d Argent. Institut des sciences biologiques. Institut Albert Bonniot (IAB) Saadi KHOCHBIN Directeur de recherche CNRS Institut Albert Bonniot (IAB) Inserm / UJF Institut des sciences biologiques médaille d Argent Les projets développés par Saadi Khochbin s inscrivent essentiellement

Plus en détail

DIFFRACTion des ondes

DIFFRACTion des ondes DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène

Plus en détail

Rapport d évaluation. de l'ehess et ENS. Unité de recherche PSE (Paris-Jourdan Sciences Economiques)

Rapport d évaluation. de l'ehess et ENS. Unité de recherche PSE (Paris-Jourdan Sciences Economiques) Section des Unités de recherche Rapport d évaluation Unité de recherche PSE (Paris-Jourdan Sciences Economiques) de l'ehess et ENS Avec annexe sur l évaluation spécifique à la demande expresse de l INRA

Plus en détail

Laboratoire de Photophysique et de Photochimie Supra- et Macromoléculaires (UMR 8531)

Laboratoire de Photophysique et de Photochimie Supra- et Macromoléculaires (UMR 8531) Unité Mixte du CNRS (UMR8531) Institut de Chimie Directeur : Keitaro NAKATANI (PU ENS Cachan) Courrier électronique : nakatani@ppsm.ens-cachan.fr http://www.ppsm.ens-cachan.fr Problématique générale :

Plus en détail

Évaluation de l AERES sur l unité :

Évaluation de l AERES sur l unité : Section des Unités de recherche Évaluation de l AERES sur l unité : Centre d'études et de Recherches Juridiques en Droit des Affaires CERJDA sous tutelle des établissements et organismes : Université des

Plus en détail

Mise en pratique : Etude de spectres

Mise en pratique : Etude de spectres Mise en pratique : Etude de spectres Introduction La nouvelle génération de spectromètre à détecteur CCD permet de réaliser n importe quel spectre en temps réel sur toute la gamme de longueur d onde. La

Plus en détail

Mon métier, mon parcours

Mon métier, mon parcours Mon métier, mon parcours Les métiers de la Physique Le domaine Sciences, Technologies, Santé Alexis, chargé de recherche diplômé d un Master Physique du rayonnement et de la matière et d un Doctorat en

Plus en détail

Sophie Guézo Alexandra Junay

Sophie Guézo Alexandra Junay Sophie Guézo Alexandra Junay sophie.guezo@univ-rennes1.fr alexandra.junay@univ-rennes1.fr Unité Mixte de Recherche (UMR) Université Rennes I et CNRS Physique moléculaire Matière molle Matériaux Nanosciences

Plus en détail

Rapport de l AERES sur l unité :

Rapport de l AERES sur l unité : Section des Unités de recherche Rapport de l AERES sur l unité : CEL (Centre d études linguistiques) sous tutelle des établissements et organismes : Université Jean Moulin Lyon 3 Mai 2010 Section des Unités

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

LABORATOIRE DE PHYSIQUE DES LASERS

LABORATOIRE DE PHYSIQUE DES LASERS LABORATOIRE DE PHYSIQUE DES LASERS Titre du stage: Réalisation d une Fontaine lumineuse RAPPORT DE STAGE : BTS Génie Optique photonique, Lycée Fresnel Etudiante : SURIAKUMAR Thuvaraka Tuteur Mr Sébastien

Plus en détail

Table des matières CID 50... 3 CID 51... 3 CID 52... 4 CID 53... 4 CID 54... 5

Table des matières CID 50... 3 CID 51... 3 CID 52... 4 CID 53... 4 CID 54... 5 Critères des commissions interdisciplinaires du du Comité national mandat 2012-2016 Table des matières CID 50... 3 CID 51... 3 CID 52... 4 CID 53... 4 CID 54... 5 2 CID 50 Gestion de la recherche La CID

Plus en détail

INSTITUT INTERDISCIPLINAIRE D INNOVATION TECHNOLOGIQUE (3IT)

INSTITUT INTERDISCIPLINAIRE D INNOVATION TECHNOLOGIQUE (3IT) INSTITUT INTERDISCIPLINAIRE D INNOVATION TECHNOLOGIQUE (3IT) Conception, intégration et valorisation : des nanotechnologies aux systèmes et à leurs applications NOTRE VISION L INSTITUT INTERDISCIPLINAIRE

Plus en détail

Présentation du programme. de physique-chimie. de Terminale S. applicable en septembre 2012

Présentation du programme. de physique-chimie. de Terminale S. applicable en septembre 2012 Présentation du programme de physique-chimie de Terminale S applicable en septembre 2012 Nicolas Coppens nicolas.coppens@iufm.unistra.fr Comme en Seconde et en Première, le programme mélange la physique

Plus en détail

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Document du professeur 1/7 Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS Physique Chimie SPECTRES D ÉMISSION ET D ABSORPTION Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Les étoiles : l analyse de la lumière provenant

Plus en détail

La physique quantique couvre plus de 60 ordres de grandeur!

La physique quantique couvre plus de 60 ordres de grandeur! La physique quantique couvre plus de 60 ordres de grandeur! 10-35 Mètre Super cordes (constituants élémentaires hypothétiques de l univers) 10 +26 Mètre Carte des fluctuations du rayonnement thermique

Plus en détail

Projets proposés par le Laboratoire de Physique de l'université de Bourgogne

Projets proposés par le Laboratoire de Physique de l'université de Bourgogne Projets proposés par le Laboratoire de Physique de l'université de Bourgogne Titre : «Comprendre la couleur» Public : Collégiens, Lycéens. Nombre de participants : 5 à 10 (10 Maxi ) Lieu : Campus Universitaire

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Physique fondamentale et appliquée de l ENS Cahan Vague E 2015-2019 Campagne d évaluation 2013-2014 Section des Formations et des diplômes

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

INSTITUT D OPTIQUE GRADUATE SCHOOL

INSTITUT D OPTIQUE GRADUATE SCHOOL INTÉGREZ LA LUMIÈRE INSTITUT D OPTIQUE GRADUATE SCHOOL UNE GRANDE ÉCOLE SCIENTIFIQUE TROIS DIPLÔMES POUR FORMER AU MEILLEUR NIVEAU INTERNATIONAL en partenariat avec les universités de Paris-Saclay, Saint-Étienne

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Management public de l Université de Lorraine Vague C 2013-2017 Campagne d évaluation 2011-2012 Section des Formations et des diplômes

Plus en détail

Rapport de l AERES sur l unité :

Rapport de l AERES sur l unité : Section des Unités de recherche Rapport de l AERES sur l unité : Centre de Recherches en Management (CRM) sous tutelle des établissements et organismes : Université Toulouse 1 Mai 2010 Section des Unités

Plus en détail

Formations et diplômes. Rapport d'évaluation. Master Finance. Université Jean Monnet Saint-Etienne - UJM. Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A)

Formations et diplômes. Rapport d'évaluation. Master Finance. Université Jean Monnet Saint-Etienne - UJM. Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A) Formations et diplômes Rapport d'évaluation Master Finance Université Jean Monnet Saint-Etienne - UJM Campagne d évaluation 2014-2015 (Vague A) Formations et diplômes Pour le HCERES, 1 Didier Houssin,

Plus en détail

L Institut National des Sciences Mathématique et de leurs. Premiers éléments d un bilan à deux ans.

L Institut National des Sciences Mathématique et de leurs. Premiers éléments d un bilan à deux ans. L Institut National des Sciences Mathématique et de leurs Interactions (INSMI) : Premiers éléments d un bilan à deux ans. 1. Mise en place de l INSMI Au CNRS, l année 2009 a été une année de transition

Plus en détail

Champ électromagnétique?

Champ électromagnétique? Qu est-ce qu un Champ électromagnétique? Alain Azoulay Consultant, www.radiocem.com 3 décembre 2013. 1 Définition trouvée à l article 2 de la Directive «champs électromagnétiques» : des champs électriques

Plus en détail

Jeunes en Apprentissage pour la réalisation de Nanosatellites au sein des Universités et des écoles de l enseignement Supérieur

Jeunes en Apprentissage pour la réalisation de Nanosatellites au sein des Universités et des écoles de l enseignement Supérieur PROJET JANUS Jeunes en Apprentissage pour la réalisation de Nanosatellites au sein des Universités et des écoles de l enseignement Supérieur Contact : alain.gaboriaud@cnes.fr OBJECTIFS Satellites Etudiants

Plus en détail

Correction ex feuille Etoiles-Spectres.

Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Exercice n 1 1 )Signification UV et IR UV : Ultraviolet (λ < 400 nm) IR : Infrarouge (λ > 800 nm) 2 )Domaines des longueurs d onde UV : 10 nm < λ < 400 nm IR : 800

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Marketing et vente de l Université Paris-Est Créteil Val de Marne - UPEC Vague E 2015-2019 Campagne d évaluation 2013-2014 Section

Plus en détail

Les lieux. Trajet - RER B. 20 km. Qu est-ce qu on fait au LPQM? La croix de Berny. Châtenay-Malabry. La salle de Manip. Le bureau

Les lieux. Trajet - RER B. 20 km. Qu est-ce qu on fait au LPQM? La croix de Berny. Châtenay-Malabry. La salle de Manip. Le bureau Trajet - RER B Paris 20 km La salle de Manip La croix de Berny Les lieux Le bureau Châtenay-Malabry Le Laboratoire de Photonique, Quantique et Moléculaire Qu est-ce qu on fait au LPQM? On y étudie la photonique

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Etudes internationales de l Université Paris-Sud Vague E 2015-2019 Campagne d évaluation 2013-2014 Section des Formations et des diplômes

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Rapport de l AERES sur la structure fédérative

Rapport de l AERES sur la structure fédérative Section des Unités de recherche Rapport de l AERES sur la structure fédérative Fédération Francilienne en Mécanique des Matériaux, Structures et Procédés F2M-msp sous tutelle des établissements et organismes

Plus en détail

AA-SO5 KIDA/GSOV/VAMDC

AA-SO5 KIDA/GSOV/VAMDC AA-SO5 Centres de traitement et d archivage de données KIDA - 2 mars 2015 AA-SO5 KIDA/GSOV/VAMDC Contexte général L observation des molécules dans le milieu interstellaire, mais aussi dans les atmosphères

Plus en détail

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre

Plus en détail

Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle

Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle 5.1 Classification Déterminer à quelle catégorie (sphérique, symétrique, asymétrique) appartiennent ces molécules : a) CH 4, b) CH 3 F, c) CH 3 D, d) SF 6, e) HCN,

Plus en détail

Rayonnements dans l univers

Rayonnements dans l univers Terminale S Rayonnements dans l univers Notions et contenu Rayonnements dans l Univers Absorption de rayonnements par l atmosphère terrestre. Etude de documents Compétences exigibles Extraire et exploiter

Plus en détail

Photons, expériences de pensée et chat de Schrödinger: une promenade quantique

Photons, expériences de pensée et chat de Schrödinger: une promenade quantique Photons, expériences de pensée et chat de Schrödinger: une promenade quantique J.M. Raimond Université Pierre et Marie Curie Institut Universitaire de France Laboratoire Kastler Brossel Département de

Plus en détail

Microscopie de fluorescence Etat de l art

Microscopie de fluorescence Etat de l art Etat de l art Bibliométrie (Web of sciences) CLSM GFP & TPE EPI-FLUORESCENCE 1 Fluorescence Diagramme de JABLONSKI S2 S1 10-12 s Excitation Eex Eem 10-9 s Émission Courtoisie de C. Spriet

Plus en détail

Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide

Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide Prof. Marc HENRY Chimie Moléculaire du Solide Institut Le Bel, 4, Rue Blaise Pascal 67070 Strasbourg Cedex, France Tél: 03.68.85.15.00 e-mail:

Plus en détail

Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir?

Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir? exposé UE SCI, Valence Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir? Dominique Spehner Institut Fourier et Laboratoire de Physique et Modélisation des Milieux Condensés Université

Plus en détail

Nouvelles techniques d imagerie laser

Nouvelles techniques d imagerie laser Nouvelles techniques d imagerie laser Les chimistes utilisent depuis longtemps les interactions avec la lumière pour observer et caractériser les milieux organiques ou inorganiques. La présence, dans la

Plus en détail

Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation

Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation URSI-France Journées scientifiques 26/27 mars 2013 Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation All Dielectric Superstrate to Control the Half-Power-BeamWidth

Plus en détail

ACTIVITES JUSQU AU 30/11/2013 Les principaux résultats obtenus ont donné lieu à 10 articles publiés ou soumis en 2013 dans des revues

ACTIVITES JUSQU AU 30/11/2013 Les principaux résultats obtenus ont donné lieu à 10 articles publiés ou soumis en 2013 dans des revues 1 P0110: Chaos quantique, interaction et désordre, ordinateur quantique: localisation d Anderson avec interaction, effets des imperfections sur le calcul quantique, simulation du chaos 30 novembre 2013

Plus en détail

Objectifs pédagogiques : spectrophotomètre Décrire les procédures d entretien d un spectrophotomètre Savoir changer l ampoule d un

Objectifs pédagogiques : spectrophotomètre Décrire les procédures d entretien d un spectrophotomètre Savoir changer l ampoule d un CHAPITRE 6 : LE SPECTROPHOTOMETRE Objectifs pédagogiques : Citer les principaux éléments d un dun spectrophotomètre Décrire les procédures d entretien d un spectrophotomètre p Savoir changer l ampoule

Plus en détail

UFR Sciences Fondamentales et Appliquées Université de Poitiers. Se réorienter à l UFR Sciences Fondamentales et Appliquées en janvier 2013

UFR Sciences Fondamentales et Appliquées Université de Poitiers. Se réorienter à l UFR Sciences Fondamentales et Appliquées en janvier 2013 Se réorienter à l UFR Sciences en janvier 2013 Communément appelée «Faculté des Sciences» l Unité de Formation et de Recherche Sciences (UFR SFA) est une des 14 composantes de l Passerelle PACES Faculté

Plus en détail

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre

Plus en détail

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE OBJECTIFS : - Distinguer un spectre d émission d un spectre d absorption. - Reconnaître et interpréter un spectre d émission d origine thermique - Savoir qu un

Plus en détail

Polissage des Miroirs d Advanced Virgo : un nouveau défi. Les solutions envisagées

Polissage des Miroirs d Advanced Virgo : un nouveau défi. Les solutions envisagées Polissage des Miroirs d Advanced Virgo : un nouveau défi Les solutions envisagées Laurent PINARD Responsable Technique Laboratoire des Matériaux Avancés - Lyon 1 Plan de l exposé Introduction Virgo, les

Plus en détail

Communauté d Universités et Établissements. Stratégie Territoriale et Initiative d Excellence. Université Côte d Azur (UCA) - page 1

Communauté d Universités et Établissements. Stratégie Territoriale et Initiative d Excellence. Université Côte d Azur (UCA) - page 1 Communauté d Universités et Établissements Stratégie Territoriale et Initiative d Excellence Université Côte d Azur (UCA) - page 1 En 2015 le paysage français de l Enseignement supérieur et de la Recherche

Plus en détail

Groupe Nanostructures et Systèmes Quantiques http://www.insp.jussieu.fr/-nanostructures-et-systemes-.html

Groupe Nanostructures et Systèmes Quantiques http://www.insp.jussieu.fr/-nanostructures-et-systemes-.html Axe principal: EDS Axes secondaires : Groupe Nanostructures et Systèmes Quantiques http://www.insp.jussieu.fr/-nanostructures-et-systemes-.html Institut des NanoSciences deparis http://www.insp.jussieu.fr/

Plus en détail

TEMPÉRATURE DE SURFACE D'UNE ÉTOILE

TEMPÉRATURE DE SURFACE D'UNE ÉTOILE TEMPÉRATURE DE SURFACE D'UNE ÉTOILE Compétences mises en jeu durant l'activité : Compétences générales : Etre autonome S'impliquer Elaborer et réaliser un protocole expérimental en toute sécurité Compétence(s)

Plus en détail

Un spectromètre à fibre plus précis, plus résistant, plus pratique Concept et logiciel innovants

Un spectromètre à fibre plus précis, plus résistant, plus pratique Concept et logiciel innovants & INNOVATION 2014 NO DRIVER! Logiciel embarqué Un spectromètre à fibre plus précis, plus résistant, plus pratique Concept et logiciel innovants contact@ovio-optics.com www.ovio-optics.com Spectromètre

Plus en détail

Comment réaliser physiquement un ordinateur quantique. Yves LEROYER

Comment réaliser physiquement un ordinateur quantique. Yves LEROYER Comment réaliser physiquement un ordinateur quantique Yves LEROYER Enjeu: réaliser physiquement -un système quantique à deux états 0 > ou 1 > -une porte à un qubitconduisant à l état générique α 0 > +

Plus en détail

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire - Notre Galaxie - Amas stellaires - Milieu interstellaire - Où sommes-nous? - Types de galaxies - Interactions entre galaxies Notre Galaxie

Plus en détail

PROPRIÉTÉS D'UN LASER

PROPRIÉTÉS D'UN LASER PROPRIÉTÉS D'UN LASER Compétences mises en jeu durant l'activité : Compétences générales : S'impliquer, être autonome. Elaborer et réaliser un protocole expérimental en toute sécurité. Compétence(s) spécifique(s)

Plus en détail

RDP : Voir ou conduire

RDP : Voir ou conduire 1S Thème : Observer RDP : Voir ou conduire DESCRIPTIF DE SUJET DESTINE AU PROFESSEUR Objectif Compétences exigibles du B.O. Initier les élèves de première S à la démarche de résolution de problème telle

Plus en détail

1STI2D - Les ondes au service de la santé

1STI2D - Les ondes au service de la santé 1STI2D - Les ondes au service de la santé De nombreuses techniques d imagerie médicale utilisent les ondes : la radiographie utilise les rayons X, la scintigraphie utilise les rayons gamma, l échographie

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

Physique quantique et physique statistique

Physique quantique et physique statistique Physique quantique et physique statistique 7 blocs 11 blocs Manuel Joffre Jean-Philippe Bouchaud, Gilles Montambaux et Rémi Monasson nist.gov Crédits : J. Bobroff, F. Bouquet, J. Quilliam www.orolia.com

Plus en détail

III. Transformation des vitesses

III. Transformation des vitesses 9 III Transformation des vitesses La transformation de Lorentz entraîne de profondes modifications des règles de cinématique: composition des vitesses, transformation des accélérations. 1. Règle de composition

Plus en détail

UNIVERSITE DE BREST Référence GALAXIE : 4201

UNIVERSITE DE BREST Référence GALAXIE : 4201 UNIVERSITE DE BREST Référence GALAXIE : 4201 Numéro dans le SI local : 6300MCF0617 Référence GESUP : 0617 Corps : Maître de conférences Article : 26-I-1 Chaire : Non Section 1 : 63-Génie électrique, électronique,

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Informatique de l Université Paris 7 Denis Diderot Vague D 2014-2018 Campagne d évaluation 2012-2013 Section des Formations et des

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Infectiologie : microbiologie, virologie, immunologie de l Université Paris 7 Denis Diderot Vague D 2014-2018 Campagne d évaluation

Plus en détail

Les bourses de thèse

Les bourses de thèse Les bourses de thèse Certains d entre vous se souviennent des galères rencontrées, lorsqu en DEA, on recherche une bourse de thèse. Alors, nous avons décidé de vous faire un petit récapitulatif des bourses,

Plus en détail

Fondation PremUp. Mieux naître pour mieux vivre

Fondation PremUp. Mieux naître pour mieux vivre Fondation PremUp Mieux naître pour mieux vivre Une fondation de coopération scientifique initiée par les pouvoirs publics en 2007 6 membres fondateurs : L Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, l Inserm,

Plus en détail

Entités de recherche. Centre de Recherche Astrophysique de Lyon CRAL

Entités de recherche. Centre de Recherche Astrophysique de Lyon CRAL Entités de recherche Évaluation du HCERES sur l unité : Centre de Recherche Astrophysique de Lyon CRAL sous tutelle des établissements et organismes : Université Claude Bernard Lyon 1 - UCB École Normale

Plus en détail

LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2012 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND

LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2012 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 0 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND SERGE HAROCHE DAVID WINELAND Le physicien français Serge Haroche, professeur

Plus en détail

Le partenaire de votre innovation technologique

Le partenaire de votre innovation technologique w w w.. s y n e r r v v i a i a. f. r f r Quelques chiffres Création en 2002 Association loi 1901 20 salariés 17 Ingénieurs et techniciens experts dans leurs domaines et présents dans les centres de compétences

Plus en détail

L PRESENTATION GENERALE SCPIO

L PRESENTATION GENERALE SCPIO L PRESENTATION GENERALE SCPIO Nom : DEPARTEMENT PLATEFORME TECHNOLOGIQUE Sigle: CEA / DRT / LETI / DPTS SILICUIM Etablissement : CEA Grenoble Adresse : 7 rue des Martyrs Site Web : 804 GRENOBLE Cedex 9

Plus en détail

D ETECTEURS L UXMETRE SUR TIGE C OMPTEUR DE FRANGES A FIBRE OPTIQUE. Détecteurs

D ETECTEURS L UXMETRE SUR TIGE C OMPTEUR DE FRANGES A FIBRE OPTIQUE. Détecteurs D ETECTEURS L UXMETRE SUR TIGE Capteur luxmètre à sonde détachable, idéal pour les expériences de polarisation, il permet de quantifier simplement et rapidement les principales sources et phénomènes lumineux.

Plus en détail

Rapport de l AERES sur la structure fédérative : sous tutelle des établissements et organismes : «Du malade à la molécule» Université Aix Marseille 2

Rapport de l AERES sur la structure fédérative : sous tutelle des établissements et organismes : «Du malade à la molécule» Université Aix Marseille 2 Section des Unités de recherche Rapport de l AERES sur la structure fédérative : «Du malade à la molécule» sous tutelle des établissements et organismes : Université Aix Marseille 2 Juin 2011 Section des

Plus en détail

Mesure de la surface spécifique

Mesure de la surface spécifique Mesure de la surface spécifique Introducing the Acorn Area TM Acorn Area est un instrument révolutionnaire conçu pour mesurer la surface spécifique des nanoparticules en suspension dans un liquide. Utilisant

Plus en détail

Sensibilisation à la Sécurité LASER. Aspet, le 26/06/2013

Sensibilisation à la Sécurité LASER. Aspet, le 26/06/2013 Sensibilisation à la Sécurité LASER Aspet, le 26/06/2013 Modes d émission LASER P c P 0 P moy 0 Emission pulsée Salve ou train de N impulsions Emission continue Q i t i t Longueur d onde λ Emission continue

Plus en détail

UN PROJET SCIENTIFIQUE ET CULTUREL POUR LA SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE

UN PROJET SCIENTIFIQUE ET CULTUREL POUR LA SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE UN PROJET SCIENTIFIQUE ET CULTUREL POUR LA SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE Le regroupement du Palais de la découverte et de la Cité des sciences et de l industrie en un seul établissement apporte les atouts

Plus en détail

ESIEE Filière Recherche. pendant la I5

ESIEE Filière Recherche. pendant la I5 ESIEE Filière Recherche Masters à orientation recherche pendant la I5 Janvier 2007 Masters à orientation recherche Intérêt Thèse Allocation du ministère CIFRE Formation sur domaine complémentaire à l ESIEE

Plus en détail

Le but de la radioprotection est d empêcher ou de réduire les LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION

Le but de la radioprotection est d empêcher ou de réduire les LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION TOUT PUBLIC 1. Source de rayonnements ionisants 2. Les différents rayonnements ionisants et leur capacité à traverser le corps humain 3. Ecran de protection absorbant

Plus en détail

Impact de l ESRF et de son programme de revalorisation

Impact de l ESRF et de son programme de revalorisation Impact de l ESRF et de son programme de revalorisation Promouvoir l excellence scientifique Attirer une nouvelle génération de scientifiques Former des personnels hautement qualifiés Assurer des retombées

Plus en détail

Métriques, classements et politique scientifique des Etablissements

Métriques, classements et politique scientifique des Etablissements Métriques, classements et politique scientifique des Etablissements Michel Blanc Bayesté Leclaire Ecole polytechnique, Palaiseau Quelques références clés Rapport au Sénat sur le défi des classements dans

Plus en détail

CAMPAGNE ENSEIGNANTS-CHERCHEURS 2015

CAMPAGNE ENSEIGNANTS-CHERCHEURS 2015 CAMPAGNE ENSEIGNANTS-CHERCHEURS 2015 Identification du poste : Grade : PR MCF N de poste : Section CNU 1: 06 Section CNU 2 (le cas échéant) : 24 Composante de rattachement : Département Economie Gestion

Plus en détail

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler Compétences exigibles : - Mettre en œuvre une démarche expérimentale pour mesurer une vitesse en utilisant l effet Doppler. - Exploiter l expression du

Plus en détail

Section des Formations et des diplômes

Section des Formations et des diplômes Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Stratégie et économie d'entreprise de l Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Vague D 2014-2018 Campagne d évaluation 2012-2013 Section

Plus en détail

Rapport de l AERES sur l unité :

Rapport de l AERES sur l unité : Section des Unités de recherche Rapport de l AERES sur l unité : Centre de Recherche sur les Ions, les Matériaux et la Photonique (CIMAP) UMR 6252 sous tutelle des établissements et organismes : ENSICAEN

Plus en détail

Les impulsions laser sont passées en quarante ans de la

Les impulsions laser sont passées en quarante ans de la Toujours plus court : des impulsions lumineuses attosecondes Les impulsions laser «femtoseconde» sont devenues routinières dans de nombreux domaines de la physique. Elles sont exploitées en particulier

Plus en détail

Tenu les 21 et 22 mai 2008 à l Observatoire de la Côte d Azur. compte-rendu du séminaire "Enseignement et SPU" des 21 et 22 mai derniers

Tenu les 21 et 22 mai 2008 à l Observatoire de la Côte d Azur. compte-rendu du séminaire Enseignement et SPU des 21 et 22 mai derniers Tenu les 21 et 22 mai 2008 à l Observatoire de la Côte d Azur 1 Le séminaire a réuni entre 30 et 35 participants pendant les deux jours Il s est déroulé à peu près suivant le programme prévu 2 1 ère matinée

Plus en détail

Site(s) (lieux où la formation est dispensée, y compris pour les diplômes délocalisés) :

Site(s) (lieux où la formation est dispensée, y compris pour les diplômes délocalisés) : Evaluation des diplômes Masters Vague D Académie : Paris Etablissement déposant : Académie(s) : / Etablissement(s) co-habilité(s) : / Mention : Economie managériale et industrielle Domaine : Economie,

Plus en détail

Les personnels enseignants. de l enseignement supérieur. sous tutelle du MESR 2011-2012. note d 13.07. Enseignement supérieur & Recherche.

Les personnels enseignants. de l enseignement supérieur. sous tutelle du MESR 2011-2012. note d 13.07. Enseignement supérieur & Recherche. note d chercheurs (62 % du total), on trouve les professeurs des universités (35,5 %), les maîtres de conférences (64,4 %) et les assistants titulaires (0,1 %) (tableau 6, p. 6). 94,4 % des enseignants

Plus en détail

Durée : 3 heures Coefficient : 2 REMARQUES IMPORTANTES

Durée : 3 heures Coefficient : 2 REMARQUES IMPORTANTES CONCOURS EXTERNES IT 2013 EPREUVE TECHNIQUE D ADMISSION Durée : 3 heures Coefficient : 2 CONCOURS N 75 Corps : Ingénieur d'études BAP : J - Gestion et pilotage Emploi-type : Chargé de la valorisation de

Plus en détail

MASTER ECONOMIE APPLIQUEE

MASTER ECONOMIE APPLIQUEE Le Master Economie Appliquée est destiné à des étudiants ayant reçu une formation universitaire solide en économie, statistiques, mathématiques et économétrie. Ce Master propose un cursus sur deux années

Plus en détail

Classe : 1 ère STL Enseignement : Mesure et Instrumentation. d une mesure. Titre : mesure de concentration par spectrophotométrie

Classe : 1 ère STL Enseignement : Mesure et Instrumentation. d une mesure. Titre : mesure de concentration par spectrophotométrie Classe : 1 ère STL Enseignement : Mesure et Instrumentation THEME du programme : mesures et incertitudes de mesures Sous-thème : métrologie, incertitudes Extrait du BOEN NOTIONS ET CONTENUS Mesures et

Plus en détail

L IDEX DE TOULOUSE EN BREF

L IDEX DE TOULOUSE EN BREF L IDEX DE TOULOUSE EN BREF Pourquoi des Initiatives D EXcellence (IDEX)? Depuis 18 mois, les universités, les grandes écoles et les organismes de recherche ont travaillé ensemble pour répondre à l appel

Plus en détail

PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE

PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE Un microscope confocal est un système pour lequel l'illumination et la détection sont limités à un même volume de taille réduite (1). L'image confocale (ou coupe optique)

Plus en détail