Perspectives pour l économie mondiale
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- Adélaïde Boulet
- il y a 5 ans
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1 Banque mondiale Perspectives pour l économie mondiale Crise, Finance et Croissance Appendix: Perspectives régionales Moyen-Orient et Afrique du Nord 2010
2 2010 Banque internationale pour la reconstruction et le développement/banque mondiale 1818 H Street, N.W. Washington, D.C (États-Unis d Amérique) Téléphone : Internet: feedback@worldbank.org Tous droits réservés
3 Appendix: Perspectives régionales Moyen-Orient et Afrique du Nord Évolution récente Les répercussions de la crise financière mondiale sur les économies en développement de la région du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord ont varié entre les pays exportateurs et importateurs de pétrole 13. Dans un premier temps, le niveau des baisses sur les marchés boursiers de la région a été supérieur à la moyenne pour les marchés émergents (figure A17). Depuis lors, la reprise sur ces marchés est restée précaire, suite aux difficultés de la dette de Dubai World dans les Émirats arabes unis, ainsi qu aux préoccupations liées aux perspectives de croissance de la région en général. Au début de la crise financière la situation de la région du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord n était pas très propice. La crise des denrées alimentaires et du pétrole de constituait un défi pour la région, la plus grande exportatrice nette de pétrole et la plus grande importatrice nette de denrées alimentaires. Les exportateurs de pétrole ont été moins touchés, mais la facture des importations alimentaires s est considérablement alourdie. Les plus éprouvés ont été les pays du Maghreb, ainsi que la Jordanie et le Liban, qui sont de gros importateurs à la fois de denrées alimentaires et de pétrole, et la République arabe d Égypte (fortement tributaire des importations de denrées alimentaires). L objectif de l action des pouvoirs publics devait passer rapidement de l atténuation des effets de la hausse des prix des produits de base au soutien des systèmes bancaires et à la relance budgétaire pour stimuler la demande intérieure. Durant 2009, les mouvements nets des termes de l échange des pays en développement exportateurs de pétrole (Algérie, République islamique d Iran, République arabe syrienne et République du Yémen) et du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont été favorables, suite à l augmentation des prix du pétrole et à la baisse des prix des denrées alimentaires. Mais les prix élevés du pétrole ont été maintenus au détriment d une production sensiblement réduite. En raison de la réduction de la production de pétrole, les principaux pays exportateurs de pétrole membres du CCG ont enregistré, au cours de l année, des baisses modérées du PIB, qui n ont été que partiellement compensées par des programmes de relance budgétaire et des secteurs non pétroliers plus actifs. Par contre, les pays en développement exportateurs de pétrole ont enregistré une forte baisse dans le secteur pétrolier de leur économie, les mesures de relance et le renforcement des activités non pétrolières ont permis de maintenir une croissance globale positive. Dans le cas des économies plus diversifiées (Égypte, Jordanie, Liban, Maroc et Tunisie), la forte baisse de la demande extérieure (notamment de la Zone euro dominante) a eu des répercussions négatives sur les exportations de marchandises, qui ont été aggravées par la baisse de l activité touristique, 3
4 des envois de fonds des migrants et des apports d IDE, notamment en provenance des économies du CCG. La chute de l IDE a été liée dans un premier temps au fléchissement des recettes pétrolières entre les pays membres du CCG et à des conditions plus souples sur les marchés hôtes. Cette situation s est trouvée aggravée par la question de la viabilité de la dette souveraine de la part de Dubaï, imputable au surinvestissement passé dans l immobilier et dans de projets de tourisme au sein des Émirats arabes unis. Sur cette toile de fond, la croissance du PIB en 2009 pour les pays en développement de la région se serait atténuée à 2,9 %, contre 4,3 % en Dans le cas des pays en développement Tableau A7. Moyen-Orient et Afrique du Nord - Résumé des perspectives (variation annuelle en pourcentage, sauf indication contraire) exportateurs de pétrole, la croissance a pratiquement diminué de moitié à 1,6 %, contre 2,9 % en Les gains de PIB pour les pays importateurs de pétrole (économies diversifiées) ont régressé de près de 2 points de pourcentage durant l année, après une solide progression de 6,6 % en 2008 (stimulée par une croissance de plus de 7 % en Égypte) à 4,7 % en Et dans le cas des économies du CCG à revenu élevé visées par le présent rapport, le PIB aurait fléchi de 0,6 % en 2009, après une croissance robuste de 4,6 % l année d avant, la chute brutale de la production et des recettes pétrolières ayant pesé sur la production (tableau A7). Évolution de la situation dans les pays exportateurs de pétrole de la région : La crise a g 2010 h 2011 h PIB aux prix du marché (en dollars constants de 2005 ) b PIB par habitant, $ constants PIB en PPA c Consommation privée Consommation publique Investissement en capital fixe Exportations, BSNF d Importations, BSNF d Exportations nettes, contribution à la croissaince Solde courant,en % du PIB Déflateur du PIB,valeur médiane Équilibre budgétaire, % du PIB Pour Mémoire: PIB Région géographique Moyen-Orient et Afrique du Nord e Les pays seleccionées du CCG f République arabe d'égypte République islamique d'iran Algérie Source : Banque mondiale. (a) Les taux de croissance couvrant des périodes sont des moyennes composées ; les chiffres indiqués pour les contributions à la croissance, les ratios et le déflateur du PIB sont des moyennes. (b) PIB en dollars constants de (c) PIB évalué sur la base des parités de pouvoir d'achat. (d) Exportations et importations, BSNF. (e) La région géographique comprend les pays à revenu élevé suivants : Arabie saoudite, Barheïn, le sultanat d'oman et Koweït. (f) Les pays seleccionées du Conseil de coopération du Golfe (CCG): L'Arabie saoudite, Barheïn, le sultanat d'oman et le Koweït. (g) Estimations. (h) Previsions. 4
5 économique mondiale a mis fin au boom pétrolier qui a fait grimper les prix du pétrole à plus de 150 dollars le baril au milieu de 2008 (figure A18) et les prix se sont établis depuis lors dans une fourchette de 65 à 80 dollars le baril, appuyés par les réductions de la production de l Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Les pays exportateurs de pétrole de la région se sont associés à cette mesure en réduisant la production de près de 10 % (11 % parmi les producteurs à revenu élevé et 7,3 % parmi les pays en développement exportateurs de la région). L effet combiné des prix nettement moins élevés et de la réduction de la production a provoqué la baisse des recettes du pétrole et du gaz de tous les pays exportateurs de 755 milliards de dollars en 2008 à 485 milliards de dollars en 2009? une baisse équivalent à 30 % du PIB du groupe (figure A19). Pour les pays en développement exportateurs de pétrole, la baisse des recettes a été moins prononcée, mais s est néanmoins située à 12,5 % du PIB. Les excédents courants ont subi une baisse considérable à travers la région, de 25 % à 7,3 % entre 2008 et 2009 pour tous les exportateurs et de 19,7 % à 3,3 % pour les pays en développement exportateurs (figure A20). L accroissement rapide des dépenses publiques s est traduit par la montée en flèche des déficits budgétaires des pays en développement exportateurs en 2009, atteignant 11 % du PIB en Algérie (bien que largement couvert par des ressources de l ordre de 150 milliards de dollars), 5,5 % en République arabe syrienne, 3,8 % en République islamique d Iran et 2 % en République du Yémen. En Algérie, la croissance du PIB a ralenti à 2,1 % en 2009, contre 3 % en Une baisse de 2 % dans le secteur pétrolier a été partiellement compensée par les activités non pétrolières qui ont enregistré un taux d expansion de 5,7 %, appuyé par le bâtiment et les services liés à un programme de développement des infrastructures à long terme (PIP). Le programme a continué d être mis en œuvre en partie en tant que mesure de relance et, au début de 2009, le gouvernement a annoncé qu il lui consacrerait environ 60 milliards de dollars prélevés sur son excédent budgétaire lié au pétrole. Bien que l on ne dispose pas de données partielles sur les comptes nationaux de
6 pour la république islamique d Iran, la croissance aurait ralenti à 1 % en 2009 contre 2,5 % en 2008, la production de pétrole brut ayant reculé de 7,3 % et les recettes des exportations de pétrole et de gaz ayant chuté de 40 %. Cette situation a exercé des pressions considérables sur les recettes budgétaires, qui soutiennent généralement la demande intérieure. L inflation persiste à des taux voisins de 20 % et l excédent du compte courant a dégringolé de 22 % du PIB en 2008 à 7,5 % en Les économies diversifies : La Zone euro est la destination de plus de 70 % des exportations de biens en provenance des économies diversifiées de la région du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord. Par ailleurs, la Zone euro accueille des travailleurs étrangers, venant du Maghreb et du Mashreq et elle représente une importante source d envois de fonds et d arrivées de touristes dans la région en développement. Suite à l effondrement des investissements et du commerce dans les principales économies de la Zone euro, la croissance du PIB des économies diversifiées du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord a ralenti à 0,5 % en 2008, et devrait chuter de 3,9 % en 2009, la pire récession depuis la Deuxième guerre mondiale. Le ralentissement de l économie européenne a eu des répercussions catastrophiques sur les exportations de la région, les exportations de marchandises de l Égypte passant d un taux de croissance de 33 % en 2008 à moins 15 % en juillet 2009 (en rythme annuel). Des tendances analogues de la baisse des exportations ont été enregistrées par la Jordanie, le Maroc et la Tunisie (figure A21). Étant donné que les importations n ont subi que des baisses modérées (parce qu elles étaient soutenues par des mesures de relance), la situation du compte courant du groupe s est dégradée, passant d un déficit de 2,1 % du PIB en 2007 à 5,2% en Les déficits en 2009 se sont échelonnés (tous les nombres étant des estimations) de 2,5 % du PIB en Égypte et en Tunisie à 5,8 % au Maroc et 7,0 % en Jordanie). Le ralentissement de l activité économique et la dégradation de la situation de l emploi en Europe, ainsi qu à travers les économies du CCG en 2009 ont provoqué la baisse des envois de fonds des travailleurs de 6,3 % sur l année contrastant avec les solides gains de 23,0 % et de 11,3 % en 2007 et 2008 respectivement (figure A22). Parmi les gros bénéficiaires de ces flux, l Égypte semble avoir été la plus touchée, les flux reculant de 9 %, tandis que les recettes diminuaient de 8 % dans le cas du Maroc. La Jordanie, le Liban et la Tunisie ont subi des baisses moins prononcées, allant de 1 % à 3 %. Les recettes du tourisme représentent une source essentielle de devises (équivalent à 14 % du PIB pour les économies diversifiées de la région). Étant donné la situation de l Europe caractérisée 6
7 par l accroissement des taux de chômage, la stagnation des salaires et les efforts déployés par les ménages pour réparer des bilans gravement mis à mal par l effondrement du marché financier de 2008, les recettes du tourisme se seraient dégradées de 5 % en 2009, après les solides gains de l ordre de 20 % enregistrés depuis 2006 (figure A23). La Tunisie semble avoir mis fin à la tendance à la baisse avec un gain de 4 %. Mais les baisses s échelonnent ailleurs entre 8 % au Maroc et 3 % en Égypte. Les apports d investissements directs étrangers (IDE) au groupe diversifié de la région, qui proviennent de plus en plus des économies du CCG, ont reculé à 4,3 % du PIB au cours de l exercice 09, contre 8,1 % l exercice précédent. Le Maroc et la Tunisie ont enregistré des baisses de 35 % en 2009 et en Jordanie les apports d IDE ont chuté de 80 % au premier trimestre de Ces baisses sont en rapport avec la détérioration considérable des conditions au lendemain de la demande de moratoire de la dette de Dubai World, qui a poussé les économies du CCG à réduire les projets d investissement en cours et à mettre en veilleuse des projets d IDE envisagés auparavant. Outre les pressions exercées sur l IDE, la crise financière de Dubaï pourrait avoir des répercussions négatives sur les pays du Mashreq (Jordanie, Liban et Syrie) qui entretiennent des rapports particulièrement étroits avec le CCG. La baisse de l investissement au sein du CCG fait redouter une réduction des possibilités d emplois pour les travailleurs provenant de ces pays et la diminution des envois de fonds et de la consommation dans les pays d origine. En Égypte la croissance a ralenti à 4,7 % au cours de l exercice 09 contre 7 % les trois exercices précédents. Le ralentissement était imputable aux facteurs suivants : la faible demande extérieure, les exportations de biens et de services chutant de 25 % et la croissance négative des secteurs économiques, qui ont d importants engagements sur les marchés extérieurs, comme le Canal de Suez (en baisse de 7,2 %, contre une croissance de 18 % l exercice 08) et les hôtels, restaurants et activités connexes liées au tourisme (en baisse de 1,3 % en valeur réelle, contre une croissance de 30 %). La baisse de la formation de capital (de 10 % contre une croissance de 14,8 % un an auparavant) s est accompagnée des augmentations du chômage à 9,4 % contre 8,4 % l année précédente. En réaction à cette situation, le gouvernement a mis en œuvre un plan de relance pour lutter contre la crise, comportant des mesures budgétaires, monétaires et de soutien direct sous la forme de dépenses supplémentaires totalisant 15 milliards de livres égyptiennes, y compris l augmentation de la part des subventions et des prestations sociales. Sur le plan monétaire, la banque centrale d Égypte a réduit à six reprises les taux directeurs entre février et septembre 2009, diminuant respectivement de 325 et 275 points de base les taux directeurs de dépôt et de prêt au jour le jour. Perspectives à moyen terme Après une évolution complexe de la situation en 2009, les perspectives tant pour les économies en développement que pour les économies à revenu élevé de la région du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord devrait s améliorer jusqu à la 7
8 fin de La croissance devrait s accélérer à 4,4 % cette année, le même rythme enregistré de 1995 à 2005 en moyenne. Certes l absorption intérieure constituera une source permanente de solidité, mais les prévisions d une reprise au niveau de la région tablent sur une reprise de la demande mondiale de pétrole, l affermissement des prix du pétrole et le redressement des principaux marchés d exportation. En dépit du retrait progressif des mesures de relance budgétaire, des améliorations modérées des dépenses de consommation et d équipement devraient appuyer le renforcement de la croissanceé (tableau A7). Mais le profil régional masque la diversité des résultats entre les pays et les moteurs de la croissance. Les prix du pétrole devraient rester globalement stables sur la période de projection, à environ 75 dollars le baril. Le renforcement de l activité au plan mondial devrait permettre à la production de pétrole brut et de gaz de retrouver une croissance positive, ce qui devrait s accompagner d un accroissement modéré des recettes. De ce fait, les positions du compte courant des pays en développement exportateurs de pétrole devraient se stabiliser autour de 5 % du PIB vers La croissance du PIB pour les pays en développement exportateurs de pétrole devrait atteindre 3,1 % et 3,7 % respectivement en 2010 et 2011 (figure A24). En 2011, la croissance variera entre 3 % en République islamique d Iran et 5,5 % en République arabe syrienne, reposant sur l évolution des secteurs non pétroliers et sur l investissement dans les moyens d exploitation des hydrocarbures (tableau A8). Pour les économies à revenu élevé du CCG, le PIB devrait s accroître de 3,2 % en 2010 et de 4,1 % en 2011, suite au raffermissement de la production pétrolière et à l augmentation du prix moyen du pétrole qui contribuera à améliorer les recettes, bien que dans des proportions modérées. L excédent du compte courant du groupe devrait rebondir de 11 % du PIB en 2009 à 14,5 % en 2011, ce qui permettra d appuyer la croissance intérieure tout en accumulant une fois de plus les réserves internationales. Un regain de l intérêt à l égard de l IDE régional pourrait voir le jour à mesure que les conditions financières et économiques commencent à se normaliser. La reprise économique en Europe et entre les pays du CCG favorisera la reprise des économies diversifiées, ce qui implique la reprise de la croissance des exportations, des envois de fonds et des recettes des services divers, ainsi qu une amélioration des attentes des entreprises, entraînant la reprise des dépenses d équipement. Les gains du PIB en Jordanie, au Maroc et en Tunisie seront probablement impulsés par la demande intérieure, avec l aide des mesures de relance budgétaire et monétaire, alors que les contributions extérieures s amenuiseront. La normalisation escomptée de l agriculture au Maroc (suite au boom de 2009 après la sécheresse) freinera la croissance en 2010 et les gains du groupe diversifié sont prévus à 4,5 % en 2010 et 5,4 % en Risques Les perspectives globalement favorables pour le Moyen-Orient et l Afrique du Nord sur la période demeurent exposées à des risques importants de dégradation, ce qui posera des défis supplémentaires pour les pouvoirs 8
9 publics déjà aux prises avec la crise actuelle. Le risque d une récession mondiale plus profonde et plus prolongée (la récession à double creux examinée au chapitre 1) ne saurait être écarté. Au sein de la région, les tensions politiques représentent un phénomène constant, qui tend à limiter les flux de capitaux internationaux qui pourraient autrement contribuer au développement des marchés de capitaux et de l investissement privé. Par ailleurs, il est possible que les initiatives de réforme nécessaires, dont certaines ont été amorcées durant la crise, fassent l objet de moins d attention et d engagement lorsque la situation économique commencera à se normaliser. Les difficultés récentes de la société de portefeuille Dubai World, une entité du gouvernement de Dubaï aux Émirats arabes unis qui demande à ses créanciers un moratoire de 6 mois sur l ensemble de ses remboursements de dette, montrent que les institutions financières de la région n étaient pas entièrement à l abri de la crise financière mondiale. Étant donné les niveaux d investissement très élevés de ces dernières années, ainsi que l inflation des actifs (les prix des propriétés ont considérablement augmenté en Égypte et au Maroc), il se pourrait qu il existe de nouvelles pertes financières à grande échelle qui n ont pas encore été réalisées. Certes une crise systémique à Dubaï sera probablement évitée grâce aux avoirs diversifiés du gouvernement de Dubaï et au soutien d urgence de l Émirat d Abu Dhabi (accordé de manière bilatérale et par l intermédiaire des autorités fédérales), mais elle pourrait avoir des répercussions défavorables sur les bilans des banques locales et régionales qui détiennent des créances sur Dubai World. Les difficultés financières de Dubaï, de même que les défaillances précédentes de deux grandes compagnies privées saoudiennes continueront de représenter un sujet de préoccupation, en même temps que se fera sentir la nécessité de réformes globales liées à la gouvernance d entreprise et à la restructuration de la dette. Notes 13. Tels que présentés dans ce rapport, les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire de la région du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord (MENA) sont les suivants : Algérie, République arabe d Égypte, République islamique d Iran, Jordanie, Liban, Maroc, République arabe syrienne, Tunisie et République du Yémen. Plusieurs économies en développement ne sont pas examinés dans le présent rapport en raison de l insuffisance de données, notamment Djibouti, Iraq, Libye et Cisjordanie et Gaza. Les économies à revenu élevé de la région géographique au sens large, y compris les pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG), Bahreïn, Koweït, Oman et Arabie saoudite appartiennent dans le présent rapport à la catégorie «autres pays à revenu élevé». Toutefois, étant donné que ce groupe devient de plus en plus intégré aux économies en développement de la région MENA, le présent appendice examine l évolution économique et financière de ce groupe. Parmi les pays membres du CCG, Qatar et les Émirats arabes unis ont été laissés de côté faute de données suffisantes. 9
10 Tableau A8. Moyen-Orient et Afrique du Nord - Résumé des perspectives par pays (variation annuelle en pourcentage, sauf indication contraire) a c 2010 d 2011 d Algérie PIB aux prix du marché (dollar 2005) b Solde courant,en % du PIB Égypte, Rép. arabe d' PIB aux prix du marché (dollar 2005) b Solde courant,en % du PIB Iran, Rép. islamique d' PIB aux prix du marché (dollar 2005) b Solde courant,en % du PIB Jordanie PIB aux prix du marché (dollar 2005) b Solde courant,en % du PIB Liban PIB aux prix du marché (dollar 2005) b Solde courant,en % du PIB Maroc PIB aux prix du marché (dollar 2005) b Solde courant,en % du PIB République arabe syrienne PIB aux prix du marché (dollar 2005) b Solde courant,en % du PIB Tunisie PIB aux prix du marché (dollar 2005) b Solde courant,en % du PIB Yémen, Rép. du PIB aux prix du marché (dollar 2005) b Solde courant,en % du PIB Source : Banque mondiale. Note: Les prévisions de la Banque mondiale sont fréquemment mises à jour sur la base d informations nouvelles et de l évolution de la conjoncture mondiale. Les projections ici présentées peuvent de ce fait s écarter de celles figurant dans d autres documents de la Banque, même si ses évaluations fondamentales des perspectives des pays ne diffèrent pas de façon notable à un moment donné. Faute de données suffisantes, aucune prévision n'a été établie pour Djibouti, l'irak, la Libye et la Cisjordanie et Gaza. (a) Les taux de croissance couvrant des périodes sont des moyennes composées ; les chiffres indiqués pour les contributions à la croissance, les ratios et le déflateur du PIB sont des moyennes. (b) PIB en dollars constants de (c) Estimations. (d) Prévisions. 10
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