Les diplômés des hautes écoles sur le marché du travail Premiers résultats de l enquête longitudinale de 2005

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1 Les diplômés des hautes écoles sur le marché du travail Premiers résultats de l enquête longitudinale de 2005 Département fédéral de l intérieur DFI Office fédéral de la statistique OFS Neuchâtel, 2006

2 La série «Statistique de la Suisse» publiée par l Office fédéral de la statistique (OFS) couvre les domaines suivants: 0 Bases statistiques et produits généraux 1 Population 2 Espace et environnement 3 Vie active et rémunération du travail 4 Economie nationale 5 Prix 6 Industrie et services 7 Agriculture et sylviculture 8 Energie 9 Construction et logement 10 Tourisme 11 Transports et communications 12 Monnaie, banques, assurances 13 Protection sociale 14 Santé 15 Education et science 16 Culture, société de l information, sport 17 Politique 18 Administration et finances publiques 19 Criminalité et droit pénal 20 Situation économique et sociale de la population 21 Développement durable et disparités régionales et internationales

3 Statistique de la Suisse Les diplômés des hautes écoles sur le marché du travail Premiers résultats de l enquête longitudinale de 2005 Rédaction Avec la collaboration de Andrea Witmer, OFS Sabina Schmidlin, OFS Editeur Office fédéral de la statistique (OFS) Office fédéral de la statistique (OFS) Neuchâtel, 2006

4 IMpressum Complément d information: Editeur: Office fédéral de la statistique (OFS) Auteur: Réalisation: Diffusion: Numéro de commande: Prix: Série: Domaine: Langue du texte original: Traduction: Page de couverture: Grafik/Layout: Sabina Schmidlin, OFS, tél , sabina.schmidlin@bfs.admin.ch Andrea Witmer, OFS, tél , andrea.witmer@bfs.admin.ch Andrea Witmer, OFS Sabina Schmidlin et Andrea Witmer, OFS Office fédéral de la statistique, CH-2010 Neuchâtel tél / fax / order@bfs.admin.ch Gratuit Statistique de la Suisse 15 Education et science Allemand Services linguistiques de l OFS Gestaltwerk Monika Senn, Bienne OFS Copyright: OFS, Neuchâtel 2006 La reproduction est autorisée, sauf à des fins commerciales, si la source est mentionnée ISBN:

5 Table des matières Table des matières 1 Résumé 5 2 Introduction 7 6 Conditions d engagement Conditions d engagement à durée limitée et à durée illimitée 22 3 Questions posées et méthode d enquête Questions posées Base de données Aspects méthodologiques 10 4 Activité professionnelle cinq ans après la fin des études Une intégration précaire dans le marché du travail Davantage d hommes parmi les actifs occupés Evolution plus stable chez les diplômés HES La région de domicile, une chance ou une limitation Modèles de travail à temps partiel prisés des femmes très qualifiées 23 7 Revenus Hausses des revenus en cinq ans de présence sur le marché du travail Revenus féminins légèrement inférieurs Différences de revenus selon le domaine d activité et le domaine d études Différences de revenus selon la région économique 27 8 Définitions 29 9 Bibliographie 31 5 Situation professionnelle et évolution de la carrière 18 Annexe Situation professionnelle des personnes très qualifiées Evolution dans la hiérarchie en cinq ans de présence sur le marché du travail Les hommes plus avancés dans la carrière Chances d avancement inégales selon le domaine d études OFS Les diplômés des hautes écoles sur le marché du travail 3

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7 Résumé 1 Résumé Depuis 1977, les diplômés des hautes écoles universitaires (HEU) et, depuis 1993, les diplômés des écoles spécialisées supérieures (ESS) respectivement, depuis 2001, des hautes écoles spécialisées (HES) sont l objet d une enquête un an après la fin de leurs études. Ces enquêtes ont lieu tous les deux ans. Des études longitudinales sont également réalisées depuis En 2005, tous les diplômés qui avaient pris part à la première enquête de 2001 ont été interrogés une seconde fois, cinq ans après la fin de leurs études. Activité professionnelle cinq ans après la fin des études Durant leurs cinq premières années sur le marché du travail, les diplômés de l année 2000 ont dû faire face à une conjoncture économique plutôt difficile, qui n a pas été sans répercussions sur leur situation professionnelle. Un an après la fin des études (2001), les diplômés des hautes écoles comptaient 96% d actifs occupés et 1,2% de sans-emploi. Quatre ans plus tard, la part des actifs occupés chez les diplômés des hautes écoles n était plus que de 94% environ, tandis que 2,7% étaient sans emploi. Le recul du taux d actifs occupés a eu lieu principalement chez les femmes. Dans les quatre ans qui se sont écoulés entre les deux enquêtes, le taux des femmes actives occupées a diminué de trois points pour s établir à 92%. Chez les hommes, le taux des actifs occupés n a baissé que d un point (à 95%). Le ralentissement économique a été particulièrement ressenti par les diplômés HEU. Entre les deux enquêtes, le taux des actifs occupés est passé de 96% à 93%. Chez les diplômés HES, en revanche, la participation à la vie active n a guère varié (95% et 96%). Les diplômés ont été touchés par les problèmes du marché de l emploi à des degrés divers selon leurs branches d études. Les diplômés en droit ont enregistré le plus grand recul du taux d actifs occupés (en baisse de 8 points). Dans la comparaison entre les régions, les régions de Suisse centrale et de Suisse orientale offrent les conditions les plus favorables (taux d actifs occupés chez les diplômés des hautes écoles en 2005: 97%). Les personnes interrogées au Tessin, dans la Région lémanique et au Nord-Ouest de la Suisse affichent les taux d actifs occupés les plus bas cinq ans après la fin de leurs études (92% 93%). Situation professionnelle et évolution de la carrière Cinq ans après la fin des études, 80% des diplômés HEU et 94% des diplômés HES en activité sont engagés en tant qu «employé(e) (avec ou sans fonction de cadre)». Parmi eux, 29% des diplômés HEU et 44% des diplômés HES assument des fonctions de cadre. Les femmes sont sous-représentées dans les fonctions dirigeantes. En cinq ans de présence sur le marché du travail, 37% des diplômés HEU et 33% des diplômés HES en activité ont enregistré une ascension professionnelle. Parmi eux, les juristes, les économistes ainsi que les diplômés des branches de la construction, de la technique et de l économie possèdent les meilleures perspectives d avancement. Conditions d engagement Cinq ans après la fin des études, 30% des diplômés HEU actifs occupés travaillent selon un contrat de travail à durée limitée, contre seulement 5% des diplômés HES actifs occupés. En ce qui concerne les taux d occupation, il n existe guère de différences entre les deux types de hautes écoles. Sans surprise, le travail à temps partiel est plus répandu chez les femmes que chez les hommes. Cinq ans après la fin des études, 42% des diplômées HEU et 56% des diplômées HES occupent un emploi à temps partiel. Chez les hommes, ces taux s élèvent à respectivement 19% (HEU) et 15% (HES). Revenus En quatre ans, le revenu annuel brut moyen corrigé de l inflation et standardisé des diplômés HEU s est accru de 38%, alors que celui des diplômés HES a augmenté de 19%. Même si les écarts de revenus entre les sexes perdurent, ils se sont réduits pendant les cinq premières années sur le marché du travail OFS Les diplômés des hautes écoles sur le marché du travail 5

8 Résumé Il existe des différences de revenus importantes tant entre les domaines d activité qu entre les grandes régions économiques. Cinq ans après la fin des études, les diplômés HEU et HES qui travaillent dans les domaines de la finance et de l assurance ont les revenus annuels bruts moyens les plus élevés. Les revenus annuels bruts sont environ 20% plus bas dans l éducation et l enseignement. Dans la comparaison entre régions, Zurich arrive en tête en compagnie du Nord-Ouest de la Suisse et de la Suisse centrale. Les diplomés tessinois enregistrent les revenus les plus faibles, quel que soit le type de haute école. 6 Les diplômés des hautes écoles sur le marché du travail OFS 2006

9 Introduction 2 Introduction Le débat sur les liens entre le monde du travail et les hautes écoles anime la communauté scientifique depuis des décennies. Il fournit une base importante pour le développement du système de formation et des hautes écoles en particulier. L intégration des diplômés des hautes écoles sur le marché du travail et les premières années de la vie active sont reconnues comme des indicateurs importants pour évaluer les qualifications acquises précédemment. La mise à jour des facteurs qui influent sur cette période de transition livre des renseignements sur les perspectives et les limitations de certaines branches d études et de certains secteurs économiques, susceptibles d intéresser tant les décideurs politiques que de futurs étudiants. A l instar de la présente enquête, les études nationales sur les diplômés tentent d éclairer différents aspects essentiels caractérisant l entrée dans la vie active et de photographier la situation professionnelle des diplômés des hautes écoles à un instant précis. Outre la transition immédiate entre la fin des études et l entrée dans le monde du travail, l étude se penche aussi sur le parcours professionnel des diplômés des hautes écoles durant les cinq premières années de vie active. Le succès de l intégration dans le monde du travail se mesure principalement à l exercice d une activité professionnelle et à l absence de phases prolongées de chômage. Le revenu et la qualité de l emploi, voire la situation professionnelle, sont également déterminants (Brennan & Shah, 2003). Les questions centrales pour la recherche sont les suivantes: Le présent rapport offre une vue d ensemble de la situation des diplômés de 2000 des hautes écoles de Suisse, cinq ans après la fin de leurs études. Le chapitre ci-après décrit les questions posées, la base de données et les aspects méthodologiques. Les résultats de l enquête sur des aspects spécifiques de la phase d intégration sont exposés dans les chapitres quatre à sept. Les données de la seconde enquête seront comparées avec celles de la population étudiée quatre ans plus tôt. D autres aspects seront traités et discutés plus en détail dans des publications thématiques spécifiques. Qu est-ce qui caractérise la situation de l emploi des diplômés des hautes écoles cinq ans après la fin des études? Quels aspects importants de l activité professionnelle se sont modifiés durant le parcours professionnel? Existe-t-il un lien entre la phase d intégration sur le marché du travail et la situation professionnelle cinq ans après la fin des études? 2006 OFS Les diplômés des hautes écoles sur le marché du travail 7

10 Questions posées et méthode d enquête 3 Questions posées et méthode d enquête Depuis 1977, les nouveaux diplômés des hautes écoles universitaires (HEU) 1 sont l objet tous les deux ans d une enquête portant sur leur passage de la formation à la vie active et sur leur situation professionnelle un an après la fin de leurs études. En 1993, l enquête a été étendue aux nouveaux diplômés des écoles spécialisées supérieures et, depuis 2001, des hautes écoles spécialisées 2 (HES). L enquête est exhaustive. Tous les nouveaux diplômés d une même année sont invités par courrier à compléter un questionnaire ou (depuis 2002) à répondre aux questions sur Internet en s identifiant au moyen d un identificateur et d un mot de passe. Comme le passage de la formation à la vie active peut être une phase prolongée servant à poser un certain nombre de jalons, petits ou grands, une étude longitudinale a été menée pour la première fois en 2002 (Schmidlin, 2003). Cette opération a été répétée en Tandis que la première enquête met l accent sur le passage de la formation à la vie active, la seconde se concentre sur l intégration dans le monde du travail et l évolution professionnelle. Le présent rapport contient les résultats de la seconde enquête de Les diplômés ayant participé à la première enquête de 2001 (voir Schmidlin, 2002) ont été interrogés une seconde fois en 2005, cinq ans après la fin de leurs études. La seconde enquête de 2005 a été réalisée dans le cadre du projet REFLEX du 6e programme-cadre de recherche de l Union européenne, qui a pour objet la relation entre le système des hautes écoles et l emploi en Europe (Van der Velden et al., 2003). Pour garantir la cohérence et la continuité des thèmes nationaux, les résultats internationaux sont traités dans un rapport séparé. 1 Dans ce rapport, sont regroupées sous le terme «universités» les universités cantonales et les deux écoles polytechniques fédérales de Zurich et Lausanne. 2 Les premières hautes écoles spécialisées sont apparues en La plupart des écoles spécialisées supérieures (ESS) ont été converties depuis en hautes écoles spécialisées (voir Définitions). Afin d améliorer la fluidité du texte, seul le terme de hautes écoles spécialisées sera employé, à la place des écoles spécialisées supérieures et des hautes écoles spécialisées. 3.1 Questions posées Les difficultés que rencontrent les nouveaux diplômés au moment de leur insertion dans la vie active sont souvent surévaluées. En effet, le succès de l intégration des diplômés des universités et des hautes écoles spécialisées dans le monde du travail ne peut se mesurer avec certitude que quatre à cinq ans après la fin des études (Schomburg, 1992). Les résultats de la seconde enquête 2005, présentés ci-après, auprès des diplômés des hautes écoles fournissent un premier bilan de la situation de l emploi des diplômés cinq ans après la fin de leurs études. L étude présente, sur la base d une comparaison entre les deux enquêtes, l influence de la phase d insertion professionnelle sur l intégration ultérieure dans le monde du travail. La situation de l emploi, un an et cinq ans après la fin des études, y est examinée sous différents angles, organisés en quatre domaines thématiques: l exercice d une activité professionnelle, la position professionnelle, les conditions d engagement et l évolution du revenu. Activité professionnelle cinq ans après la fin des études: La description de la situation de l emploi cinq ans après la fin des études est un instantané de l intégration et de la réussite professionnelle des diplômés HEU et des diplômés HES dans le monde du travail. Cinq ans après la fin des études, il est probable que l activité professionnelle des diplômés des hautes écoles se soit modifiée depuis leur entrée dans la vie active. Des difficultés initiales ont pu être compensées au fil de la carrière par exemple grâce à la mobilité et à la flexibilité. Comment se présente l activité professionnelle des diplômés des hautes écoles cinq ans après la fin de leurs études? Quels changements sont intervenus entre la période d insertion initiale et l activité professionnelle cinq ans plus tard? 8 Les diplômés des hautes écoles sur le marché du travail OFS 2006

11 Questions posées et méthode d enquête Existe-t-il des différences frappantes entre les types d écoles, les branches d études, les sexes et/ou les régions économiques? Position professionnelle et évolution de la carrière cinq ans après la fin des études: La position professionnelle est étroitement liée, entre autres, avec le niveau de formation et le revenu et continue de jouer un rôle important dans la mesure où elle confère un statut. La société attend généralement des diplômés des hautes écoles qu ils mènent rapidement une belle carrière et qu ils occupent des postes prestigieux de direction. Le statut professionnel des diplômés des hautes écoles a-t-il évolué entre les deux enquêtes de 2001 et 2005? La carrière suit-elle une évolution verticale? Après cinq ans d expérience professionnelle, les diplômés des hautes écoles occupent-ils une position professionnelle plus élevée? Conditions d engagement cinq ans après la fin des études: Le contrat d engagement et le degré d occupation renseignent sur le degré d intégration des diplômés des hautes écoles sur le marché du travail. En périodes de basse conjoncture, même les diplômés très qualifiés des universités et des HES peinent à avancer professionnellement. En parallèle, ils accordent une plus large place aux activités extra-professionnelles et sont de plus en plus nombreux à opter pour des modèles de travail alternatifs plutôt que pour le plein emploi. La durée des rapports d engagement s est-elle figée? Quelle est l ampleur du temps partiel chez les personnes interrogées? Evolution du revenu depuis l entrée dans la vie active: Le revenu indique de manière objective si les diplômés des hautes écoles exercent une activité en rapport avec leur formation. Mais le revenu dépend aussi de la situation économique et de la demande relative en personnel très qualifié. Le premier salaire ne permet souvent pas de tirer de conclusions représentatives sur le revenu des diplômés des hautes écoles. Seule la comparaison avec le revenu cinq ans après le diplôme permet de se faire une idée de la rémunération à laquelle les personnes très qualifiées peuvent s attendre sur le marché du travail. Comment le revenu a-t-il évolué depuis l entrée dans la vie active? Existe-t-il des écarts de revenus entre les sexes, les types de hautes écoles, les branches d études, les domaines d activité et/ou les grandes régions? 3.2 Base de données La présente étude repose sur les données des deux enquêtes successives menées auprès des diplômés de L univers est formé par l ensemble des diplômés HEU et HES qui ont achevé avec succès leurs études en 2000 et qui avaient reçu un premier questionnaire en été 2001 (version papier seulement). Les chiffres relatifs aux explications ci-après sont présentés dans le tableau 1. Des diplômés HEU et HES qui avaient reçu un questionnaire, 58% ont été inclus dans l analyse. Les personnes en possession d un doctorat ou d un titre postgrade n ont pas été prises en compte dans l analyse de la première enquête. Les personnes qui n avaient pas répondu à la question portant sur le premier titre ont également été exclues. Au printemps 2005, un questionnaire a été envoyé à toutes les personnes qui avaient obtenu un diplôme d une haute école en 2000 et qui avaient pris part à la première enquête en Les personnes interrogées pouvaient choisir de compléter le formulaire soit par écrit sur papier, soit en ligne sur Internet. De toutes les personnes ayant reçu un questionnaire, 55% ont participé à la seconde enquête (2005), soit 55% de diplômés HEU et 53% de diplômés HES. Parmi eux, 46% ont choisi de répondre aux questions en ligne sur Internet. Pour pouvoir calculer un modèle de pondération (voir chapitre 3.3), les données de la première enquête sur les diplômés HEU ont été mises en parallèle avec la série de données du SIUS (Système d information universitaire suisse). Comme cette mise en parallèle n a pas été possible intégralement en raison de variables d identification manquantes, d autres personnes ont dû être exclues des exploitations de la seconde enquête. Chez les diplômés HES, cette mise en parallèle n a pas été possible. Les personnes qui n ont pas pu être attribuées clairement à l une des sept écoles reconnues sur le plan fédéral ont dû être exclues des analyses suivantes. Les analyses du présent rapport portent sur 3337 diplômés HEU et 1614 diplômés HES OFS Les diplômés des hautes écoles sur le marché du travail 9

12 Questions posées et méthode d enquête T 1* Personnes interrogées, selon le type de haute école et l année d enquête Total Un an après la fin des études (2001) Cinq ans après la fin des études (2005) Univers/personnes ayant reçu le questionnaire Cas réalisés Taux de réponse 66% 55% Inclus dans l analyse Diplômés HEU Univers/personnes ayant reçu le questionnaire Cas réalisés Taux de réponse 65% 55% Inclus dans l analyse Diplômés HES Univers/personnes ayant reçu le questionnaire Cas réalisés Taux de réponse 68% 53% Inclus dans l analyse Sans les pertes «neutres»: aucune adresse valable connue, ne fait pas partie du groupe cible, décès 2 Sans doctorat ni diplôme postgrade 3.3 Aspects méthodologiques Les exploitations ci-après livrent des résultats purement descriptifs. En conséquence, les phénomènes décrits ne permettent pas de saisir la réalité dans toute sa complexité. Le but du présent rapport est de fournir un premier état des lieux sur la situation de l emploi des diplômés des hautes écoles cinq ans après la fin de leurs études. Des propositions d interprétation sont avancées à différents endroits, mais elles n ont pas encore été étayées de manière statistique. Vu le caractère descriptif de l analyse statistique, le nombre de cas étudiés varie selon la question posée. La définition des populations étudiées est fournie directement dans les passages correspondants ou est expliquée dans le chapitre 8. Comme le nombre de cas dans le présent rapport diffère des données publiées précédemment, il est possible que les résultats s en écartent aussi. Pondération Le fait que la population interrogée participe ou non à l enquête ne peut pas à priori être attribué au hasard. On peut s attendre à des taux de non-réponse plus élevés dans certains sous-groupes que dans d autres, ce qui peut donner lieu à des erreurs systématiques. C est pour minimiser ces erreurs que l on recourt à la post-stratification, une procédure courante avec les échantillons aléatoires. Les données ont été pondérées ici sur la base d informations du SIUS 3. Pour la première enquête, cela n a toutefois été possible que pour les nouveaux diplômés HEU 4. Lors de la deuxième enquête, des pondérations individuelles ont en revanche pu être calculées pour les nouveaux diplômés des deux types de haute école. Toutes les analyses suivantes se réfèrent aux données pondérées. 3 Un tableau en annexe (tableau A-4) présente les populations de base utilisées pour la pondération. 4 Selon une première analyse, la pondération des nouveaux diplômés des HES selon l école n a pas eu d influence sur la probabilité de participer à la première enquête. Une simple pondération des non-réponses a été utilisée pour extrapoler les données des nouveaux diplômés des HES à l ensemble de la population (nombre de diplômés HES 2001 recensés/ nombre de diplômés HES 2001 pris en compte dans l analyse). 10 Les diplômés des hautes écoles sur le marché du travail OFS 2006

13 Questions posées et méthode d enquête Erreur standard En plus d engendrer des erreurs systématiques, les nonréponses peuvent aussi induire une certaine variabilité aléatoire. Si l on se base sur l hypothèse fort simplificatrice que les non-réponses constituent un échantillon aléatoire simple, l erreur standard est de 0,7 point au maximum pour les parts qui se réfèrent à l ensemble de la population (de 0,9 point pour le sous-groupe des nouveaux diplômés HEU et de 1,2 point pour celui des diplômés HES). L erreur standard est estimée à 0,9 point pour les hommes interrogés (HEU: 1,2 point; HES: 1,3 point), et à 1,1 point pour les femmes interrogées (HEU: 1,5 point; HES: 2,3 points). Les résultats obtenus pour les différents domaines d études sont entachés d une erreur standard plus ou moins importante, selon le nombre de cas analysés (cf. tableau 2). Intervalle de confiance Dans le présent rapport, le revenu moyen correspond à la médiane 5 pour l ensemble de la population comme pour ses sous-groupes. Pour vérifier si les différences de revenu entre les sous-groupes de la population sont statistiquement significatives, on présente par ailleurs des intervalles de confiance 6 de 95% pour chaque valeur estimée (médiane). Ces intervalles de confiance ou ces estimations d intervalles renseignent sur les paramètres qui sont compatibles avec les observations faites (Stahel, 2000). T 2* Erreurs standard selon le sexe et le groupe de domaines d études, pour un échantillon aléatoire simple et une part à évaluer de 50% Hommes Femmes Total Total 0,9 1,1 0,7 Diplômés HEU 1,2 1,3 0,9 Sciences humaines et sociales 2,6 1,8 1,5 Sciences économiques 2,8 4,8 2,4 Droit 3,3 2,1 1,8 Sciences exactes et naturelles 2,5 3,8 2,1 Médecine et pharmacie 4,1 3,5 2,7 Sciences techniques 2,8 6,2 2,6 Diplômés HES 1,5 2,3 1,2 Construction 3,8 9,4 3,6 Technique 2,3 12,9 2,2 Economie 3,6 5,2 2,9 Travail social 3,7 2,9 2,3 Remarques. En raison du petit nombre de cas, les résultats du domaine interdisciplinaire (HEU) et des domaines de la chimie, de l agronomie, des arts appliqués et de l art visuel (HES) ne sont pas présentés ici. 5 Pour calculer la médiane, on classe les différentes valeurs dans l ordre croissant. La série obtenue est ensuite divisée en deux groupes comprenant le même nombre de valeurs. La médiane correspond à la valeur qui se situe entre la dernière valeur du premier groupe et la première valeur du deuxième groupe. 6 Voir la définition du terme «intervalle de confiance» à l adresse: OFS Les diplômés des hautes écoles sur le marché du travail 11

14 Questions posées et méthode d enquête T 3* Revenu annuel brut selon le domaine d occupation Diplômés HEU Médiane (-/+) Industries manufacturières Commerce, entretien et réparation Activités financières et assurances Immobilier, services aux entreprises Administration publique Éducation et enseignement Santé et action sociale Total Remarques. (-/+): La moitié de la longueur de l intervalle de confiance symétrique à 95%; Moyenne: médiane en francs suisses par année Les résultats estimés sont d autant plus imprécis que les bornes de l intervalle de confiance sont éloignées. Par exemple, les valeurs présentées dans le tableau 3 montrent qu il faut un intervalle de confiance de à francs pour couvrir avec une grande probabilité la valeur moyenne du revenu annuel brut des nouveaux diplômés des hautes écoles universitaires cinq ans après la fin de leurs études dans la population correspondante. Dans le cas des nouveaux diplômés des hautes écoles universitaires qui travaillent dans le domaine des activités financières et des assurances, l intervalle de confiance requis pour couvrir le revenu annuel brut se situe entre et francs. Si les intervalles de confiance des médianes de deux sous-groupes se chevauchent, c est-à-dire s ils présentent des valeurs communes, on considère que la différence observée n est pas statistiquement significative. 12 Les diplômés des hautes écoles sur le marché du travail OFS 2006

15 Activité professionnelle cinq ans après la fin des études 4 Activité professionnelle cinq ans après la fin des études Définitions 7 : Sont considérées comme actives occupées toutes les personnes qui, dans la semaine précédant l enquête, ont travaillé au moins une heure contre rémunération, qui n ont pas travaillé, mais qui possèdent néanmoins une relation de travail formelle avec un employeur, qui ont travaillé comme collaborateur familial dans l entreprise familiale. Sont considérées comme sans emploi toutes les personnes qui n étaient pas actives occupées dans la semaine précédant l enquête, qui ont cherché un emploi au cours des quatre semaines précédentes et qui étaient disponibles pour travailler. Les personnes actives comprennent les personnes actives occupées et les personnes sans emploi. Taux d actifs occupés = nombre d actifs occupés/nombre de diplômés Taux de sans-emploi = nombre de sans-emploi/nombre d actifs chez les diplômés Font partie des diplômés renonçant à une activité professionnelle les personnes qui ne sont ni des actifs occupés, ni sans emploi. L exercice d une activité professionnelle et l absence de périodes prolongées de chômage sont des indicateurs importants renseignant sur le succès du passage de la formation à la vie active et de l intégration sur le marché du travail. Ils sont illustrés par le taux d actifs occupés et le taux de sans-emploi. En général, les diplômés des hautes écoles bénéficient de conditions plus favorables que les personnes avec une moins bonne formation. Le taux de sans-emploi varie en effet sensiblement selon le niveau de formation. Les personnes dont la formation s est achevée à la fin de l école obligatoire (niveau secondaire I) courent le plus de risques d être sans emploi, tandis que les personnes qui ont accompli une formation de degré tertiaire présentent le moins de risques de se retrouver dans ce cas (graphique 1). Mais le succès de l intégration sur le marché du travail ne s explique pas seulement par le niveau des qualifications initiales. Il est influencé aussi par une multitude de facteurs et dépend étroitement de la situation économique. Taux de sans-emploi chez les actifs de 25 à 39 ans, selon le niveau de formation et le sexe, 2005 G 1 12% 10% Degré secondaire I Degré secondaire II Degré tertiaire 8% 6% 4% 2% 0% Hommes Femmes Total Source: ESPA 2005 Office fédéral de la statistique (OFS) 7 Il s agit-là des définitions internationales selon les recommandations du Bureau international du Travail (Office fédéral de la statistique, 2005) OFS Les diplômés des hautes écoles sur le marché du travail 13

16 Activité professionnelle cinq ans après la fin des études 4.1 Une intégration précaire dans le marché du travail Le graphique 2 présente le taux des sans-emploi chez les diplômés des hautes écoles un an (2001) et cinq ans (2005) après la fin des études. Les fluctuations observées sur le marché suisse du travail pendant la phase d entrée dans la vie active n ont pas été sans conséquences sur les diplômés des hautes écoles. Quand les diplômés interrogés ont quitté les bancs des hautes écoles pour se presser sur le marché du travail, en 2000, l économie se trouvait dans une phase d expansion dont ils ont pu profiter. Cette phase s est maintenue jusqu au premier semestre de La demande en personnel très qualifié était soutenue. En conséquence, les nouveaux diplômés ont rencontré des conditions initiales favorables. Seulement 1,2% des diplômés de 2000 n avaient pas d emploi un an après la fin des études, alors que le taux de sans-emploi dans l ensemble de la population s établissait à 2,5% en 2001 (Office fédéral de la statistique, 2001). Les effets du ralentissement conjoncturel qui s est amorcé en 2002 ont commencé à se faire sentir aussi sur les diplômés des hautes écoles présents depuis peu sur le marché du travail. Ils se manifestent surtout dans l augmentation du chômage chez ces diplômés. Cinq ans après la fin des études, le taux de sans-emploi atteignait 2,7%, soit un taux supérieur à celui de 2001 au moment de l entrée dans la vie active, mais inférieur néanmoins à celui de l ensemble de la population (2005: 4,4%; Office fédéral de la statistique, 2005). Taux de sans-emploi chez les diplômés des hautes écoles selon le sexe, un an (2001) et cinq ans (2005) après la fin des études G 2 4% 3% Un an après la fin des études, 2001 Cinq ans après la fin des études, % 1% 0% Hommes Femmes Total Office fédéral de la statistique (OFS) T 4* Taux d actifs occupés selon le type de haute école, le groupe de domaine d études et le sexe, un an (2001) et cinq ans (2005) après la fin des études (en %) Un an après la fin des études Cinq ans après la fin des études Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total Total Diplômés HEU Sciences humaines et sociales Sciences économiques Droit Sciences exactes et naturelles Médecine et pharmacie Sciences techniques Diplômés HES Construction 96 [93] [97] 97 Technique 95 [100] [94] 96 Economie Travail social Remarques. En raison du petit nombre de cas, les résultats du domaine interdisciplinaire (HEU) et des domaines de la chimie, de l agronomie, des arts appliqués et de l art visuel (HES) ne sont pas présentés ici. [ x ] = observations; aucune interprétation fiable statistiquement. 14 Les diplômés des hautes écoles sur le marché du travail OFS 2006

17 Activité professionnelle cinq ans après la fin des études 4.2 Davantage d hommes parmi les actifs occupés En cinq ans d expérience professionnelle, le taux d actifs occupés des diplômés des hautes écoles a aussi reculé. Cinq ans après la fin des études, environ 94% des personnes interrogées exercent une activité professionnelle, contre 96% un an après la fin des études (tableau 4). Alors que la proportion d actifs occupés était pratiquement identique chez les hommes et les femmes en 2001 (96% resp. 95%), le taux d actifs occupés avait reculé de trois points (à 92%) chez les femmes, mais d un point seulement (à 95%) chez les hommes quatre ans plus tard. Selon une comparaison transversale entre les hautes écoles et les sexes, les diplômées HEU enregistrent le taux le plus bas (91%). Si les taux d actifs occupés des diplômés universitaires des deux sexes ne se différenciaient guère en 2001, le taux des femmes actives occupées diplômées d une université était inférieur de trois points à celui de leurs confrères en 2005 (hommes HEU: 94%, femmes HEU: 91%). Ces écarts entre les sexes s observent aussi chez les diplômés HES (2005: hommes HES: 97%, femmes HES: 93%). Durant la seconde enquête, la part des femmes qui avaient renoncé à une activité professionnelle était plus élevée que celle des hommes (femmes: 6%, hommes: 2%). Les personnes qui déclarent renoncer à une activité professionnelle le font par exemple pour des raisons familiales ou pour suivre une formation continue, la première raison avancée se vérifiant plutôt chez les femmes, tandis que la seconde concerne davantage les hommes. Parmi les diplômées des hautes écoles qui renoncent à une activité professionnelle, 48% ont au moins un enfant de moins de 15 ans (contre 3% des hommes qui renoncent à une activité professionnelle). Inversement, 47% des hommes qui avaient renoncé à une activité professionnelle au moment de la seconde enquête ont déclaré accomplir une formation continue de degré tertiaire (contre 31% des femmes qui avaient renoncé à une activité professionnelle). 4.3 Evolution plus stable chez les diplômés HES Si l on compare la situation de l emploi des diplômés des deux types de hautes écoles, force est de constater que le taux d actifs occupés, en recul dans l ensemble, n a diminué en fait que chez les diplômés HEU. Chez les diplômés HES, presque aucun écart n apparaît entre les enquêtes de 2001 et de Le taux d actifs occupés atteignait 95% environ en 2001 et 96% en Chez les diplômés HEU, ce taux s établissait à 93% en 2005, soit trois points de moins qu au moment de l entrée dans la vie active en 2001 et trois points de moins que celui des diplômés HES en 2005 (voir tableau 4). Etant donné que la conjoncture s est dégradée entre les deux enquêtes, mais que cette détérioration est restée sans influence sur la situation de l emploi des diplômés HES, il faut en conclure que les diplômés HES sont parvenus à s intégrer plus durablement dans le monde du travail que les diplômés HEU. Le possible succès de l intégration des diplômés HES sur le marché du travail est dû probablement au fait que les diplômés HEU accomplissent souvent des formations qui ne conduisent guère à des professions clairement définies. En conséquence, les diplômés HEU doivent s attendre à traverser une phase transitoire plus longue pour découvrir les perspectives professionnelles qui s offrent à eux. A l inverse, la plupart des filières d études HES préparent directement à un emploi. Elles incluent aussi souvent déjà pendant les études des périodes de stage durant lesquelles les diplômés peuvent nouer des contacts importants et acquérir de l expérience, ce qui leur permet de passer en douceur de la formation à la vie active. L entrée des diplômés HEU dans la vie active se révèle généralement moins linéaire que celle des diplômés HES. Très souvent, les diplômés HEU n ont pas encore achevé leur formation professionnelle quand ils quittent la haute école (p. ex. diplômés en droit), ce qui a pour effet de ralentir le passage entre la haute école et le monde du travail. Les périodes de transition destinées à accomplir une formation continue de degré tertiaire 8 sont aussi plus fréquentes chez les diplômés HEU de l année 2000 que chez les diplômés HES de la même année. Chez les diplômés universitaires, 21% accomplissent au moins une 9 autre formation un an après la fin des études, et 19% se lancent dans un doctorat. Quatre ans plus tard, ces taux sont encore de respectivement 8% et 9%. Chez les diplômés HES, la part des personnes qui accomplissent une formation continue de degré tertiaire a progressé, passant de 4% au moment de la première enquête à 10% lors de la seconde (voir tableau A-1, annexe). 8 Entrent dans cette définition: autres études à plein temps, formation continue postgrade et qualifications supplémentaires, doctorat. 9 Des formations parallèles sont aussi possibles; chez les diplômés en médecine, p. ex., le doctorat peut être accompli pendant la deuxième phase de formation OFS Les diplômés des hautes écoles sur le marché du travail 15

18 Activité professionnelle cinq ans après la fin des études Les deux types de hautes écoles, mais aussi les différentes branches d études sont touchés à des degrés divers par les difficultés sur le marché de l emploi. Dans la comparaison entre les domaines d études universitaires 10 au moment de la première enquête (2001), les diplômés en sciences humaines et en sciences sociales affichaient les taux d actifs occupés les plus faibles (93%), alors que les juristes et les diplômés des sciences techniques comptaient les taux d actifs occupés les plus élevés (98% les deux fois). Dans une comparaison longitudinale, la situation s est quelque peu modifiée. Cinq ans après la fin des études, le taux d actifs occupés des diplômés HEU a diminué, toutes branches d études confondues. Les diplômés en droit ont été particulièrement touchés par ce recul (hommes: 9 points, femmes: 7 points). Dans les deux autres branches d études où les taux d actifs occupés se sont repliés sensiblement en quatre ans, la baisse est la plus marquée chez les femmes. Alors que le taux des actifs occupés chez les hommes diplômés en sciences exactes et en sciences naturelles a régressé de près de deux points entre la première et la seconde enquêtes (2005: 94%), le recul atteint près de huit points chez les femmes diplômées de ces domaines d études (2005: 89%). Le même constat prévaut dans les domaines de la médecine et de la pharmacie, où le taux d actifs occupés reste inchangé chez les hommes (97% en 2001 et en 2005), alors que celui des femmes a fléchi de huit points cinq ans après l entrée dans la vie active (98% en 2001 contre 90% en 2005; voir tableau 4). L inégalité face à l emploi entre les diplômés des différentes branches d études s explique peut-être par les qualifications professionnelles qu il reste à acquérir après les études (voir plus haut). A titre d exemple, la formation qui mène au brevet d avocat (ou de notaire) inclut une longue période de stage après la fin des études. Parmi les diplômés en droit ayant achevé leurs études avec succès en 2000, 33% étaient en train d accomplir un stage d avocat lors de la première enquête. Ils étaient encore 5% dans ce cas lors de la seconde enquête. Un grand nombre d entre eux ont par conséquent obtenu une qualification supplémentaire à un moment où l économie allait mal et se sont heurtés à des conditions difficiles pour entrer dans la vie active. Cette hypothèse est renforcée par le faible taux d actifs occupés lors de la seconde enquête. Dans les deux autres domaines d études qui ont enregistré un recul important du taux d actifs occupés, la même explication peut être proposée. Ainsi, 10 En raison du petit nombre de cas, les résultats du domaine interdisciplinaire ne seront pas examinés ici. dans les sciences exactes et les sciences naturelles, un nombre important de diplômés accomplissent un doctorat (2001: 33%, 2005: 17%), tandis que les médecins doivent poursuivre une phase de formation contenant plusieurs emplois de médecins assistants limités dans le temps avant de décrocher le titre FMH. Les considérations qui précèdent n expliquent néanmoins pas les différences entre les sexes. Chez les diplômés HES, la situation se présente différemment 11. Lors de la première enquête (2001), les taux d actifs occupés ne variaient que faiblement d une branche d études à l autre. Cinq ans plus tard, la situation n avait guère changé. La comparaison entre des branches d études apparentées dans les deux types de hautes écoles montre que les taux d actifs occupés se sont rapprochés. Si les diplômés HEU des sciences économiques (2001: 97%) et des sciences techniques (2001: 98%) ont connu des débuts légèrement plus faciles que les diplômés HES des branches d études apparentées, soit l économie (2001: 95%), la construction et la technique (2001: 95%), cette différence avait disparu quatre ans plus tard. En 2005, le taux d actifs occupés s établissait à 96% partout (voir tableau 4). 4.4 La région de domicile, une chance ou une limitation L évolution de l emploi et la structure du marché du travail diffèrent selon les sept grandes régions de Suisse (Attinger et al., 2005), ce qui se répercute sur la situation professionnelle des diplômés des hautes écoles. Selon les cas, les diplômés des hautes écoles peuvent être contraints de changer de domicile et de s établir dans une région économiquement plus forte. Un an après la fin des études, les taux d actifs occupés chez les diplômés domiciliés dans les grandes régions francophone et italophone 12 étaient plus bas que celui des diplômés habitant en Suisse alémanique (tableau 5). Cette différence était marquée en particulier chez les diplômés HES et était toujours d actualité quatre ans plus tard. Dans la région du Tessin 13 (taux d actifs occupés en 2005: 86%), en particulier, le taux d actifs occupés chez 11 En raison du petit nombre de cas, les résultats des domaines de la chimie, de l agronomie, des arts appliqués et de l art visuel ne seront pas examinés ici. 12 La grande région est déterminée d après le canton de domicile de la personne interrogée au moment de l enquête. 13 En raison du petit nombre de cas, l interprétation n est pas fiable statistiquement. 16 Les diplômés des hautes écoles sur le marché du travail OFS 2006

19 Activité professionnelle cinq ans après la fin des études T 5* Taux d actifs occupés selon le type de haute école et la grande région, un an (2001) et cinq ans (2005) après la fin des études (en %) Diplômés HEU Un an après la fin des études Cinq ans après la fin des études Région lémanique Espace Mittelland Suisse du Nord-Ouest Zurich Suisse orientale Suisse centrale Tessin Diplômés HES Région lémanique Espace Mittelland Suisse du Nord-Ouest Zurich Suisse orientale Suisse centrale Tessin [90] [86] Remarques. [ x ] = observations; aucune interprétation fiable statistiquement. les diplômés HES interrogés est nettement plus faible que dans les autres régions économiques, alors qu il évolue à un niveau relativement élevé dans toutes les grandes régions de Suisse alémanique (95% à 97%). La situation professionnelle se présente quelque peu différemment chez les diplômés HEU. Cinq ans après la fin des études, le taux d actifs occupés le plus bas se mesure chez les diplômés de la Région lémanique et de la Suisse du Nord-Ouest (92%), le taux d actifs occupés le plus élevé chez les diplômés de Suisse orientale et de Suisse centrale (97% et 98%) OFS Les diplômés des hautes écoles sur le marché du travail 17

20 Situation professionnelle et évolution de la carrière 5 Situation professionnelle et évolution de la carrière La situation professionnelle reste importante dans la mesure où elle confère un statut social auquel sont rattachées des attentes en ce qui concerne les qualifications professionnelles et les capacités à assumer des responsabilités et à prendre des décisions. Une position professionnelle élevée suppose une formation élevée. La société attend des diplômés des hautes écoles, en particulier de ceux qui sortent d une université, qu ils entament rapidement une belle carrière et qu ils occupent des postes prestigieux de direction. Dans la réalité, cependant, l ascension professionnelle des diplômés HEU est plus lente, car le début de leur parcours professionnel comporte souvent des phases (obligatoires) de stage et de spécialisation. 5.1 Situation professionnelle des personnes très qualifiées Un an après la fin des études, une majorité des diplômés des hautes écoles qui travaillent ont un statut d employé (avec ou sans fonction de cadre) (y compris enseignants, conseillers et médecins assistants). Ils étaient 64% dans ce cas chez les diplômés HEU, et même 92% chez les di- plômés HES (tableau 6). La différence entre les deux types de hautes écoles s explique par le fait que 33% des actifs occupés diplômés d une université étaient engagés comme stagiaires ou comme doctorants à la fin des études, contre 6% seulement chez les diplômés HES. Pour les nouveaux diplômés HEU sans expérience professionnelle, en particulier, il est difficile, dans la conjoncture actuelle, de poser les premiers jalons d une carrière peu après les examens. En revanche, la mobilité professionnelle des diplômés HES est déjà une réalité quelques années après la fin des études. Pour la plupart d entre eux, l obtention du diplôme marque la fin de la phase de qualification professionnelle. Cinq ans après la fin des études, 17% des diplômés HEU et 2% des diplômés HES qui exercent une activité professionnelle occupent encore un emploi destiné à la formation ou à la formation continue. La part des employés atteint 80% chez les diplômés HEU et 94% chez les diplômés HES. Près de la moitié des diplômés n assument encore aucune fonction de direction cinq ans après la fin des études, quel que soit le type de haute école. En revanche, une différence entre les deux types de hautes écoles apparaît à l échelon hiérarchique suivant: 44% des diplômés HES assument des fonctions de cadre, contre T 6* Situation professionnelle selon le type de haute école et le sexe, un an (2001) et cinq ans (2005) après la fin des études (en %) Un an après la fin des études Cinq ans après la fin des études Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total Diplômés HEU Stagiaire, doctorant Employé sans fonction de cadre Employé avec fonction de cadre Indépendant Diplômés HES Stagiaire, doctorant Employé sans fonction de cadre Employé avec fonction de cadre Indépendant Les diplômés des hautes écoles sur le marché du travail OFS 2006

21 Situation professionnelle et évolution de la carrière 29% des diplômés HEU. Environ 60% des jeunes cadres se qualifient de «chefs de projet» (cadres inférieurs), quel que soit le type de haute école. Environ 30% sont des cadres moyens et près de 12% des cadres supérieurs. Lors de la première enquête, près de 2% des diplômés actifs occupés s étaient mis à leur compte. Durant les quatre années qui ont suivi, près de 5% des diplômés actifs occupés avaient acquis ou renoncé à leur statut d indépendant. Cinq ans après la fin des études, un peu plus de 3% des diplômés HEU et 5% des diplômés HES actifs occupés exerçaient une activité en tant qu indépendants. 5.2 Evolution dans la hiérarchie en cinq ans de présence sur le marché du travail Comme l on pouvait s y attendre, la carrière des diplômés HEU a plus de peine à démarrer que celle des diplômés HES. Certes, 37% des diplômés universitaires ont connu une ascension professionnelle, contre 33% des diplômés HES, mais cette progression est liée le plus souvent à l achèvement d un stage ou d un doctorat. Parmi les actifs occupés diplômés des hautes écoles, 51% (HEU) et 55% (HES) (tableau A-2, annexe) n ont connu aucun changement de statut. Ces chiffres confirment en général la thèse selon laquelle les diplômés HES s intègrent plus rapidement au marché du travail. 5.3 Les hommes plus avancés dans la carrière Les différences entre les sexes en ce qui concerne la situation professionnelle se manifestent également chez les diplômés des hautes écoles de Alors que la situation professionnelle des hommes et des femmes ne se différenciait que faiblement un an après la fin des études, cinq ans plus tard, les femmes occupaient plus fréquemment des positions sans fonction de cadre (HEU: 56%, HES: 62% des diplômées actives occupées), et les hommes plus fréquemment des positions avec fonction de cadre (HEU: 33%, HES: 48% des diplômés actifs occupés). Cette différence est plus marquée chez les diplômés HES que chez les diplômés universitaires (voir tableau 6). Comme le révèle le graphique 3, il n existe aucune différence entre les hommes et les femmes en termes de perspectives d avancement. Une différence réside toutefois dans le fait que les femmes passent plus souvent du statut de stagiaire ou de doctorante à celui d employée, alors que les hommes accèdent plus souvent au statut de cadre (employés avec fonction de cadre). Chez les nouveaux diplômés HES, les perspectives d avancement ne sont pas les mêmes chez les hommes et chez les femmes: parmi les actifs occupés, 38% des hommes diplômés HES ont progressé professionnellement (contre 22% des femmes), alors que 63% des femmes diplômées HES n ont connu aucun changement de leur situation professionnelle (hommes: 52%; tableau A-2, annexe). Progression et régression professionnelle selon le type de haute école et le sexe, 2005 G 3 50% 45% 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% -5% -10% -15% -20% Progression Régression Progression Régression Hommes Femmes Total HEU HES Office fédéral de la statistique (OFS) 2006 OFS Les diplômés des hautes écoles sur le marché du travail 19

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