Acquisition et traitement de levés bathymétriques pour leur intégration à un modèle hydrodynamique de dispersion.

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1 R A P P O R T Acquisition et traitement de levés bathymétriques pour leur intégration à un modèle hydrodynamique de dispersion. Rapport DEI/SECRE n E. Poullain (DEI/SECRE/LRC) DIRECTION DE L ENVIRONNEMENT ET DE L INTERVENTION Service d Etude sur le Comportement des Radionucléides dans les Ecosystèmes

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3 Acquisition et traitement de levés bathymétriques pour leur intégration à un modèle hydrodynamique de dispersion. Rapport DEI/SECRE n DIFFUSION : Libre Interne Limitée *si nécessaire HISTORIQUE DES MODIFICATIONS Version Date Auteur Pages ou paragraphes modifiés Description ou commentaires LISTE DE DIFFUSION Nom Organisme D. CHAMPION IRSN/DEI J.C. GARIEL IRSN/DEI D. BOULAUD IRSN/DEI J. GARNIER-LAPLACE IRSN/DEI/SECRE R. GILBIN IRSN/DEI/SECRE/LRE M. SIMON-CORNU IRSN/DEI/SECRE/LME L. Pineau-Guillou SHOM H. Bisquay IFREMER C. Edy IFREMER M.P. Corre IFREMER

4 Acquisition et traitement de levés bathymétriques pour leur intégration à un modèle hydrodynamique de dispersion. Rapport DEI/SECRE n RESUME L une des missions du Laboratoire de Radioécologie de Cherbourg-Octeville (LRC) de l Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) est d étudier le suivi de radionucléides, comme le Tritium, rejetés en Manche par l usine de retraitement AREVA-NC. Pour mener à bien cette activité, des modèles numériques permettent de simuler les dispersions des radionucléides. Ces modèles requièrent une grande précision spatiale et des données bathymétriques adaptées. Le traitement de ces données par rapport à un référentiel vertical est particulièrement délicat dans la zone du Cap de La Hague. En 2008, et 2010 des campagnes de mesures dans la zone de l émissaire de rejet de l usine ont été effectuées à l aide d un sonar interférométrique dans le but d obtenir des cartes bathymétriques précises. Dans ce travail, le référencement par rapport au niveau moyen a été appliqué. Les modèles numériques de terrain (MNT) obtenus ont été intégrés aux modèles numériques de dispersion. ABSTRACT One of the tasks of the Laboratoire de Radioécologie de Cherbourg-Octeville (LRC) of the Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) is to study the behaviour of radionuclides, such as tritium, discharged in the marine environment surrounding the Areva-NC reprocessing plant of La Hague (France). For such purposes, numerical models have been developed in order to simulate the dispersion of radionuclides throughout the English Channel. These models require precise spatial and bathymetric data which are still lacking. Particularly, bathymetric data must be reported to a reference point which is not precisely defined for the Cap de La Hague area. In 2008 and 2010 was carried a field campaigns in the vicinity of the outfall released point of the AREVA reprocessing plant in order to draw precise bathymetric maps using an interferometer sonar. In this work, the bathymetric data were referenced to the mean sea level. The digital terrain models (DTM) obtained was incorporated to existing 3D dispersion numerical models. MOTS-CLES Bathymétrie, référentiel vertical, modélisation, dispersion, radioéléments, mer.

5 TABLE DES MATIERES 1 INTRODUCTION METHODOLOGIE D ACQUISITION DE LA BATHYMETRIE DANS LA ZONE DU CAP DE LA HAGUE DEFINITION DU ZERO HYDROGRAPHIQUE DESCRIPTION DE LA ZONE D ETUDE LE ZERO HYDROGRAPHIQUE DANS LA ZONE DU CAP DE LA HAGUE MATERIELS D ACQUISITION LOGICIELS DE TRAITEMENT EXPLOITATION DES LEVES BATHYMETRIQUES ACQUIS LORS DE LA CAMPAGNE BATHAGUE DESCRIPTION DE LA CAMPAGNE TRAITEMENT DES DONNEES BATHYMETRIQUES Visualisation des données brutes Correction de la marée Validation des données bathymétriques Extrapolation des données Caraibes ANALYSE DU ZERO HYDROGRAPHIQUE CONCLUSION REFERENCEMENTS DES LEVES BATHYMETRIQUES DE LA CAMPAGNE BATHAGUE08 PAR RAPPORT AU NIVEAU MOYEN DEFINITION DU NIVEAU MOYEN CORRECTION DES DONNEES MAREGRAPHIQUES Décalage temporel Dérive du capteur en pression Correction de la pression atmosphérique ANALYSE DU NIVEAU MOYEN DE LA ZONE D ETUDE Méthodes de calculs des moyennes de hauteurs d eau Comparaison des niveaux moyens en fonction de leur emplacement Analyses des niveaux moyens à Goury et Herqueville REFERENCEMENT DE LA BATHYMETRIE PAR RAPPORT AU NIVEAU MOYEN CONCLUSION EXPLOITATION DES LEVES BATHYMETRIQUES ACQUIS LORS DE LA CAMPAGNE BATHAGUE DESCRIPTION DE LA CAMPAGNE TRAITEMENT DES LEVES BATHYMETRIQUES REFERENCEMENT DE LA BATHYMETRIE PAR RAPPORT AU NIVEAU MOYEN MNT RASSEMBLANT LES CAMPAGNES BATAHGUE08 ET BATHAGUE CONCLUSION ET PERSPECTIVES REFERENCES ABREVIATIONS...44 Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 5/55

6 10 LISTE DES FIGURES LISTE DES TABLEAUX LISTE DES ANNEXES...48 Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 6/55

7 1 INTRODUCTION L estimation des impacts des rejets d effluents radioactifs en milieu marin, que ce soit en situation normale ou accidentelle, est un enjeu essentiel tant le milieu marin constitue une ressource pour les activités humaines (transport, pêche, tourisme, ). Pour cela, il est nécessaire de connaître et prévoir la dispersion des rejets dans l eau de mer. Des modèles hydrodynamiques permettant de simuler la dispersion des radionucléides ont été développés. Ils peuvent reproduire avec précision les mouvements fluides générés par les marées et la météorologie. Le projet DISVER est conçu pour étudier des modèles de dispersion tridimensionnels (deux dimensions horizontales et une verticale) à l aide de mesures d un traceur soluble (Tritium) acquises dans le panache de rejet de l usine AREVA située au large du Cap de la Hague (Bailly du Bois, 2008). Dans cette perspective, un modèle hydrodynamique à trois dimensions a été développé pour simuler la dispersion des rejets liquides de l usine. Les modèles mis en jeu à cette échelle requièrent une grande précision spatiale et des données bathymétriques adaptées. Dans l objectif d améliorer le modèle numérique de terrain autour du Cap de La Hague, des campagnes de levés bathymétriques ont été organisées pour acquérir des données à l aide d un navire de l IFREMER dédié à ce type de mesure, l Haliotis : Campagnes BATHAGUE08 du 24/11/2008 au 02/12/2008 et BATHAGUE10 du 23/06/2010 au 07/07/2010. La principale difficulté sera de référencer les levés bathymétriques par rapport à des référentiels connus : le niveau moyen de la mer utilisé par les modèles hydrodynamiques et le zéro hydrographique utilisé dans les cartes marines du Service Hydrographique et Océanographique de la Marine (SHOM). Le zéro hydrographique représente le niveau théorique des plus basses mers connues, il dépend de la propagation de l onde de marée dans la zone d étude. Autour du Cap de la Hague, le marnage varie de plusieurs mètres en quelques kilomètres, le référencement par rapport à ce niveau de référence est alors particulièrement délicat. Une première partie permettra d introduire la problématique du référencement vertical dans la zone de travail. Ensuite, nous détaillerons les matériels d acquisition des données bathymétriques et des logiciels utilisés permettant leur traitement. Le second chapitre décrit la campagne de levés bathymétriques qui a été réalisée en 2008 et le traitement effectué pour obtenir un modèle numérique de terrain de la zone de travail. Ce modèle, dont le référentiel vertical est le zéro hydrographique, sera comparé à une carte bathymétrique ayant la même référence et provenant du SHOM. Cela nous permettra de réfléchir sur le choix le plus adapté pour le référencement des cartes bathymétriques. Dans le troisième chapitre, de nouvelles références seront étudiées ; le niveau moyen devra être déterminé à l aide de données marégraphiques situées à proximité de la zone de travail. Le référencement le plus judicieux pour les données bathymétriques sera choisi. Après l acquisition et l exploitation des données bathymétriques de la nouvelle campagne BATHAGUE10, il sera possible de les référencer par rapport au niveau moyen qui aura été choisi préalablement. Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 7/55

8 Le modèle numérique de terrain rassemblant les données bathymétriques des deux campagnes réalisées en 2008 et en 2010 sera intégré au modèle hydrodynamique afin de tester la capacité du modèle à reproduire l hydrodynamique locale (hauteurs d eau, courants). Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 8/55

9 2 METHODOLOGIE D ACQUISITION DE LA BATHYMETRIE DANS LA ZONE DU CAP DE LA HAGUE 2.1 DEFINITION DU ZERO HYDROGRAPHIQUE Le référencement géographique horizontal et vertical des levés bathymétriques est essentiel pour simuler précisément les mouvements des masses d'eaux et la dispersion des substances qu'elles transportent. La bathymétrie représente la forme du "tuyau" dans lequel va s'écouler l'eau de mer. En France, sur les cartes marines, le niveau de référence est le zéro hydrographique (ZH) ; il est par définition le niveau théorique des plus basses mers (OHI, 2010). Le zéro hydrographique peut être référencé par rapport à deux niveaux : IGN69 (Institut Géographique National 1969) : Nivellement officiel en France métropolitaine. Ce niveau intitulé IGN69, anciennement NGF (Nivellement Général de la France), correspond au niveau moyen de la mer observé par le marégraphe de Marseille entre 1884 et 1897 ; il s agit du niveau zéro de la France. WGS84 (World Geodetic System 1984 : Système géodésique mondial, révision de 1984). Il s agit d un système de coordonnées terrestres basé sur un géoïde de référence prenant la forme d un ellipsoïde censé représenter au mieux la surface de notre planète. Les "coordonnées GPS" renvoyées par un récepteur GPS sont une latitude, une longitude et une altitude référencées généralement dans le système WGS84. Il est possible de déterminer la hauteur du zéro hydrographique par rapport au WGS84 (ZH WGS84 ) si l on connaît la hauteur du zéro hydrographique par rapport à l IGN69 (ZH IGN69 ) et l altitude séparant les deux références, l IGN69 et le WGS84, (IGN69 WGS84, Figure 1) : ZH WGS84 = ZH IGN69 + ZIGN69 WGS84 Figure 1 Référencement du zéro hydrographique 2.2 DESCRIPTION DE LA ZONE D ETUDE La zone d étude, où se trouve l émissaire de rejet de l usine de retraitement AREVA-NC, est située près du Cap de La Hague au Nord-Ouest de la pointe de la péninsule du Cotentin (Manche, Figure 2). Cette zone est étudiée depuis de nombreuses années par l IRSN pour étudier la dispersion des effluents liquides rejetés par l usine AREVA-NC. Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 9/55

10 Figure 2 A, Carte situant la zone d étude, B, Carte représentant la zone du Cap de La Hague, C, Photo de l usine de retraitement AREVA-NC Le cap de la Hague est une zone très particulière du fait de la topographie de la Manche. En effet, lorsque l onde de marée en provenance de l Atlantique, franchit la pointe bretonne, elle se trouve bloquée dans la baie du Mont-Saint-Michel. Le remplissage et la vidange de cette baie entraîne un marnage de l ordre de 14 mètres au fond de la baie (Figure 3). Les masses d eaux mises en jeu doivent transiter par la zone du cap de la Hague, qui est la plus étroite au centre de la Manche, cela induit des courants marins très élevés. Il en résulte une dispersion des effluents rapides lors des rejets de l usine de recyclage de combustibles nucléaires AREVA-NC. C est l une des raisons pour laquelle cette usine fut implantée à cet endroit en Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 10/55

11 Mètres Figure 3 Amplitude maximale de la marée astronomique mesurée sur le plateau continental européen (points jaunes : données marégraphes et mesures TOPEX utilisées pour l'interpolation) Dans la zone du Cap de la Hague (Figure 4), le référencement vertical est complexe car entre deux points espacés d une dizaine de kilomètres, le marnage varie d environ quatre mètres (Tableau 1) soit une variation du niveau du zéro hydrographique d environ deux mètres (Figure 5). Début de la Fin de la période Marnage période de de mesure (m) mesure Figure 4 Carte de la pointe du Nord Cotentin Herqueville 07/01/ /01/ Goury 07/01/ /09/ Saint- 07/01/ /05/ Martin Tableau 1 Marnages mesurés à l aide de marégraphes de 2005 à 2006 (Bailly du Bois et al, 2010) Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 11/55

12 Figure 5 Représentation schématique du marnage observé à Herqueville, Goury et Saint-Martin Il est par conséquent difficile de se référencer par rapport à un niveau qui évolue en fonction de la position du navire effectuant les levés bathymétriques. 2.3 LE ZERO HYDROGRAPHIQUE DANS LA ZONE DU CAP DE LA HAGUE Pour préciser le référencement par rapport au zéro hydrographique dans la zone du cap de la Hague (Figure 1), l utilisation du logiciel CIRCE permet de déterminer l altitude de l IGN69 par rapport à l ellipsoïde de référence WGS84 en un point donné. La carte de la Figure 6 indique cette différence ; elle varie d environ six mètres entre le sud-ouest et le nord-est de la Manche. Figure 6 Ecart entre l IGN69 et le WGS84 dans la Manche Concernant la zone du Cap de la Hague (Figure 7), où l étude est réalisée, cette différence entre l IGN69 et l ellipsoïde de référence ne varie que d environ 10 cm. Compte tenu de la précision des levés, il parait satisfaisant de considérer que dans la zone étudiée, l IGN69 se situe à une hauteur constante de l ellipsoïde de référence. Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 12/55

13 Figure 7 Ecart entre l IGN69 et le WGS84 dans la zone du Cap de la Hague Pour connaître la différence de hauteur entre le zéro hydrographique et l IGN69, il faut consulter les références altimétriques maritimes données par le SHOM (Annexe 1). Entre Goury et Diélette, la hauteur entre le zéro hydrographique et l IGN 69 est séparée de seulement 7 cm. Hors, d après les observations du marnage, il parait logique de s attendre à une différence de deux mètres. Un des objectifs de cette étude est de clarifier ce problème de référencement. 2.4 MATERIELS D ACQUISITION Les levés bathymétriques ont étés effectuées à l aide d un navire de l Ifremer spécialement conçu pour cette tâche, l Haliotis (Figure 8). L Haliotis est un navire océanographique (Annexe 2) qui permet d étudier les fonds marins de faibles profondeurs, frange difficile d accès pour une vedette océanographique. Le système de navigation permet de positionner le navire avec une précision centimétrique. La gestion du navire est confiée à GENAVIR ( Figure 8 Photo de l'haliotis (Source : L Haliotis est équipé d un sonar interférométrique fixé sous la coque (Figure 9). Il est composé de deux antennes rectangulaires disposées de chaque côté de la coque qui émettent et reçoivent le signal. Le Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 13/55

14 principe de ce sonar est, comme pour les sondeurs mono faisceau et multifaisceaux, basé sur le temps de réception de l onde émise après réflexion sur le fond. Il se distingue par le fait que les deux transducteurs 1, qui sont composés de plusieurs receveurs chacun, mesurent la différence de phase de l onde reçue; cela permet de calculer l angle de retour de l onde acoustique. La connaissance des ces deux paramètres (temps de parcours et angle de retour) permet de replacer la sonde en trois dimensions dans l espace (CIDCO, 2006) et de construire la bathymétrie. La fréquence de 250kHz permet d aller jusqu à des profondeurs de 100 mètres. Figure 9 Sonar interférométrique, GeoSwath plus de GeoAcoustic (Source : L avantage du sonar interférométrique vient de la largeur des faisceaux (cinq fois la profondeur en bathymétrie) ce qui permet d étendre la zone couverte et de réduire le temps de sondage et le nombre de manœuvres qui sont parfois risquées dans les zones peu profondes (Gostnell, 2005). 2.5 LOGICIELS DE TRAITEMENT Le traitement des données acquises à l aide du sonar interférométrique de la vedette Haliotis s effectue à l aide du logiciel CARAIBES (CARtographie Appliquée à l Imagerie et la BathymétriE des Sonars et sondeurs multifaisceaux). Ce logiciel de cartographie sous-marine a été développé par l Ifremer conformément aux spécifications de l ISO Le langage utilisé est le C++. Ce logiciel est composé de nombreux modules qui permettent entre autres de traiter la bathymétrie (Figure 10). La première étape de cette démarche consiste à apporter des corrections à la bathymétrie concernant la marée et éventuellement sur des profils de célérité, de tirant d eau et d attitude (biais, roulis 2, ). Ensuite, les données bathymétriques doivent être validées; c est-à-dire qu il faut éliminer les sondes aberrantes dues au bruit ou à des mauvaises détections. Après géoréférencement de ces données bathymétriques, un modèle numérique de terrain 3 (MNT) peut être construit, ce qui permet le tracé d une carte bathymétrique. 1 Dispositif transformant une grandeur physique en une autre, ici électrique/acoustique 2 Roulis : Mouvement de rotation du bateau autour de son axe longitudinal 3 Modèle Numérique de Terrain : Représentation de la topographie d une zone Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 14/55

15 Figure 10 Schéma représentant les différentes étapes du traitement des données bathymétriques (d après modifié) Un mode opératoire concernant le traitement de levés bathymétriques à l aide du logiciel CARAIBES a été réalisé (Poullain, 2010). Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 15/55

16 3 EXPLOITATION DES LEVES BATHYMETRIQUES ACQUIS LORS DE LA CAMPAGNE BATHAGUE DESCRIPTION DE LA CAMPAGNE Après avoir été programmé en juin 2008, cette campagne de levés bathymétriques autour du Cap de la Hague (campagne BATHAGUE08) a été reportée du 24 Novembre 2008 au 06 Décembre Figure 11 Campagnes BATHAGUE08, zones de travail programmées (Bailly-du-Bois, 2008) Compte tenu des conditions météorologiques, seulement quatre jours d acquisition ont été effectués. La zone de travail (Figure 11) a donc été restreinte à l ouest de celle-ci, proche du point de rejet de l usine (Figure 2). 3.2 TRAITEMENT DES DONNEES BATHYMETRIQUES VISUALISATION DES DONNEES BRUTES Après l acquisition des données, la première étape consiste à visualiser les données brutes afin de mettre en évidence la qualité de l acquisition des sondes par le sonar (Figure 12). Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 16/55

17 Figure 12 Visualisation des données brutes en 2D et en 3D Les zones blanches sont des zones qui n ont pas été balayées par le sonar ; soit à cause d un manque de temps lors de l acquisition des données (cercle violet), soit à cause de la houle (semis de points blancs) qui dégrade le signal reçu (cercle rouge). Les différentes fauchées, notamment au sud du parcours, sont décalées en hauteur ; ce décalage s explique par la marée qui n est pas encore corrigée. De plus, de nombreux pics semblent incohérents ; ceux-ci seront traités lors de l épuration des sondes CORRECTION DE LA MAREE L'objectif de ce traitement est de corriger les variations dues à la marée durant le trajet du navire. La correction de la marée fait intervenir différentes hauteurs (Figure 13). Figure 13 Schéma représentatif de la correction de la marée (Source IFREMER, modifié) De manière générale, la hauteur d eau due à la marée (M ZH ) correspond à : M ZH = Z GPS - H GPS ZH WGS84 Pour faire cette correction, il faut déterminer les différentes hauteurs dans la zone du cap de la Hague durant l acquisition des mesures: Z GPS : Hauteur séparant le GPS et l ellipsoïde de référence (WGS84). Dans la vedette Haliotis, le référencement se fait à l aide d une station GPS (Global Positionning System) qui est reliée à une balise RTK (Real Time Kinematic) dont les coordonnées exactes en longitude et en latitude ainsi que la latitude par rapport à l ellipsoïde WGS84 sont connues. Le GPS RTK calcule en temps réel le référencement du bateau par rapport au WGS84 avec une précision centimétrique. H GPS : Hauteur du GPS par rapport à la ligne de flottaison. Pour l Haliotis, cette valeur correspond à 0.23 m. Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 17/55

18 ZH WGS84 : Niveau du zéro hydrographique par rapport à l ellipsoïde WGS84. Cette hauteur est considérée constante dans le calcul effectué par le logiciel CARAIBES. La détermination de cette hauteur est donnée dans le chapitre 2.1. La correction de la marée est effectuée à l aide du logiciel CARAIBES ; elle consiste à soustraire à la profondeur de la bathymétrie enregistrée, la hauteur d eau due à la marée par rapport au niveau du zéro hydrographique (M ZH ). Le premier traitement consiste à considérer que le niveau du zéro hydrographique est constant par rapport au géoïde de référence (ZH WGS84 ) dans la zone couverte. La référence utilisée est celle donné par le SHOM à Goury (cf. chapitre 2.1 page 9). A Goury (N : ; W : ), d après le logiciel CIRCE, l altitude entre l IGN69 et le WGS84 (IGN69 WGS84 ) est de m. Après consultation des références altimétriques du SHOM (Annexe 1), le niveau du zéro hydrographique est inférieur à l IGN69 (ZH IGN69 ) de mètres. La hauteur du zéro hydrographique par rapport à l ellipsoïde de référence, WGS84, vaut (Figure 1) : (Pour rappel ZH WGS84 = ZH IGN69 + ZIGN69 WGS84 ) ZH WGS84 = = m C est cette valeur qu il faudra signifier dans le logiciel CARAIBES pour permettre de s affranchir de l effet de la marée sur les données bathymétriques VALIDATION DES DONNEES BATHYMETRIQUES L épuration des données est traitée en deux parties complémentaires : Filtrage automatique Filtrage manuel qui permet de valider et d affiner le filtrage automatique Cette étape de validation des sondes est primordiale et doit être faite soigneusement. Le logiciel CARAIBES permet d invalider les sondes mais ne les supprime pas. Par conséquent, il est toujours possible par la suite de les revalider si nécessaire Filtrage automatique Le filtrage consiste à éliminer les sondes probablement fausses en fonction de critères de tri (sondes isolées). Le principe de ce filtrage automatique est de : créer un MNT issu des données brutes comparer les sondes à ce MNT Les sondes s écartant trop du MNT seront invalidées (Figure 14). Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 18/55

19 Figure 14 Schéma du principe du filtrage automatique Le seuil de contrôle, qui est fixé par l opérateur, est fonction de la profondeur (perte de précision lorsque la profondeur augmente). Il correspond au pourcentage d écart entre les sondes brutes et le MNT lissés à partir des sondes brutes. Plus ce pourcentage est élevé, plus la précision est faible. Pour cette étude, deux seuils de filtrage ont été testés : 5 % et 10 %. Pour une durée de traitement comparable, la filtration est légèrement plus fine pour le filtrage de 5 %. C est ce critère qui a été retenu par la suite Filtrage manuel L épuration manuelle des sondes est un travail conséquent, nécessitant le maximum de rigueur (environ huit heures de traitement pour une acquisition bathymétrique de quatre jours). Le module utilisé par le logiciel CARAIBES pour invalider manuellement les sondes permet la visualisation des données (Figure 15). La vue de gauche représente la bathymétrie du parcours réalisé lors de la campagne BATHAGUE08. Perpendiculairement au trajet, une zone rectangulaire est sélectionnée. Cette zone est visible sur l écran de droite. Les sondes en jaune indiquent les sondes invalidées, tandis que les autres couleurs représentent les différentes fauchées. Figure 15 Visualisation des sondes invalidées Après ces corrections apportées (correction de la marée puis filtrage), les modèles numériques de terrains référencés par rapport au zéro hydrographique défini par le SHOM sont créés avec un maillage de cinq mètres (Figure 16). Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 19/55

20 Figure 16 Visualisation de la bathymétrie corrigée de la marée par rapport au ZH en 2D et en 3D EXTRAPOLATION DES DONNEES CARAIBES L extrapolation des différentes données a été faite par krigeage. Cette méthode d extrapolation spatiale est considérée comme la plus représentative d un point de vue statistique (Gratton, 2002). C est pourquoi, même si elle est plus longue que d autres méthodes, elle sera utilisée pour toutes les extrapolations des différentes données bathymétriques. Son principe consiste à éliminer dans une série statistique les «aberrations» : valeurs relevées improbables ou incohérentes, en se basant sur des données avoisinantes. Historiquement, le Krigeage porte le nom de son précurseur : l ingénieur minier sud-africain D. G. Krige, qui a développé durant les années 1950 une méthode statistique consistant à déterminer la distribution spatiale de minerais à partir d un ensemble de forages. Cependant, c est le Français G. Matheron (Matheron, 1963) qui a formalisé l approche en utilisant les corrélations entre les forages pour en estimer la répartition initiale. Cette extrapolation est réalisée à l aide du logiciel Surfer. Les options du paramétrage sont signifiées de manière à ce que l extrapolation soit cohérente pour ne pas entraîner de valeurs fausses. La Figure 17 représente la cartographie des données bathymétrique étudiées dans le chapitre précédant lorsque celles-ci sont référencées par rapport au zéro hydrographique (l échelle est positive vers le bas). Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 20/55

21 Figure 17 Carte bathymétrique des données BATHAGUE08 référencée par rapport au zéro hydrographique 3.3 ANALYSE DU ZERO HYDROGRAPHIQUE Pour valider ou non l hypothèse effectuée considérant que le zéro hydrographique est constant dans la zone d étude, une comparaison est effectuée avec des données acquises par le SHOM qui sont elles aussi référencées par rapport au zéro hydrographique. Figure 18 Bathymétrie des données SHOM-Istolith extrapolée Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 21/55

22 La méthode de comparaison choisie est de soustraire les deux MNT ayant la même référence. La carte de la Figure 19 représente les données acquises lors de la campagne BATHAGUE08 auxquelles ont été soustraites les données du SHOM. Figure 19 Différence entre SHOM-Istolith et Bathague 08 (référencées par rapport au ZH) A certains endroits, proches d une zone caillouteuse, des différences de plus de cinq mètres sont observées (cercle noir). Cela signifie que les sondes mesurées lors de la campagne BATHAGUE08 sont plus profondes que celles du SHOM. L explication principale est que dans les zones rocheuses difficiles d accès pour les sondages, le SHOM a indiqué des zones moins profondes par sécurité pour les marins. Cette observation montre que la campagne BATHAGUE08 apporte une précision qui était recherchée initialement. D un point de vue général, un gradient d une hauteur de trois mètres est observé entre le Nord et le Sud de la zone d étude. Or, comme ces deux jeux de données sont censés être référencé par rapport au même niveau, le zéro hydrographique, cela montre que le calage des données par rapport à cette référence n est pas rigoureux. 3.4 CONCLUSION Le traitement de la bathymétrie a consisté à corriger de l effet de la marée les sondes et à les valider. Ce premier travail a permis d établir la carte bathymétrique au large du Cap de la Hague par rapport au zéro hydrographique défini constant par CARAIBES. Une comparaison de ce modèle numérique de terrain avec une carte bathymétrique de données provenant du SHOM, elles aussi référencées par rapport au zéro hydrographique, a montré deux choses : - La carte bathymétrique acquise lors de la campagne BATHAGUE08 apporte une précision qui sera très utile pour son intégration aux modèles de simulation Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 22/55

23 - Cette comparaison a aussi mis en évidence le fait qu il s agit d une zone d étude complexe. En effet, le marnage varie tellement pour une si petite zone qu il est difficile de référencer correctement la bathymétrie par rapport au zéro hydrographique, celui appliqué par CARAIBES n est pas cohérent avec celui du SHOM. Pour éclaircir ce problème, une experte du SHOM a été consulté (Lucia Pineau-Guillou). Elle a évoqué l établissement d une carte qui permettra de connaître la hauteur entre le zéro hydrographique et l ellipsoïde de référence sur l'ensemble des côtes françaises. L échéance de publication de cette carte est de une à deux années. En attendant que ce modèle, permettant de passer d'une référence verticale à une autre, soit disponible, il a été décidé que la bathymétrie sera ramenée au niveau moyen des mers qui est utilisé par les modèles hydrodynamiques. Pour établir la carte bathymétrique par rapport au niveau moyen, il faudra préalablement définir ce niveau dans la zone du cap de la Hague par rapport à la référence des levés obtenus durant la campagne : le WGS84. Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 23/55

24 4 REFERENCEMENTS DES LEVES BATHYMETRIQUES DE LA CAMPAGNE BATHAGUE08 PAR RAPPORT AU NIVEAU MOYEN La détermination précise du niveau moyen est essentielle : ce niveau détermine la quantité d eau présente dans les modèles hydrodynamiques. 4.1 DEFINITION DU NIVEAU MOYEN Le niveau moyen de la mer correspond à la hauteur moyenne de la surface marine mesurée par rapport à un repère vertical lié à la terre. A moyen terme, ce niveau moyen est à priori indépendant des effets de la marée, de la houle ou encore des vagues. Nous ne discuterons pas ici des variations à long terme du niveau moyen, liées à la subduction ou aux changements climatiques. Ces variations sont très inférieures à la précision des mesures acquises. Pour déterminer localement ce niveau moyen, il est nécessaire de positionner des marégraphes sur de longues durées. Cela permet de s affranchir des variations à courts termes dues à la météo. Le référencement du niveau moyen sera fait par rapport au géoïde de référence WGS84 par rapport auquel sont acquis les levés bathymétriques. Dans la zone d étude du cap de la Hague, quatre marégraphes (Annexe 3) sont positionnées depuis 2007 (Figure 20). Une partie importante de l étude va consister à traiter les données marégraphiques. Figure 20 Cartes situant le positionnement des marégraphes 4.2 CORRECTION DES DONNEES MAREGRAPHIQUES Les marégraphes utilisés sont des capteurs de pression et de température. Placés au fond de l eau à l aide d un lest pour rester immobiles, ils mesurent la pression correspondant à la hauteur de la colonne d eau et à la pression atmosphérique en surface. Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 24/55

25 Le capteur de pression du marégraphe est un quartz dont la fréquence de vibration varie par effet piézo-électrique en fonction de la pression et de la température. Cette fréquence est mesurée puis moyennée sur une période. Ces paramètres d intégration sont indiqués par l expérimentateur avant la mise à l eau du marégraphe, ils permettent de s affranchir des effets de la houle. Le choix effectué est de 1 mesure par seconde avec une moyenne toutes les 30 secondes pour s'affranchir des variations liées à la houle. Ces marégraphes subissent plusieurs décalages. Compte tenu du nombre important de données dans chaque fichier marégraphique qui recouvrent environ six mois de mesures (soit environ données), ces décalages seront corrigés à l aide de programmes établis en langage FORTRAN DECALAGE TEMPOREL Les marégraphes sont équipés d une horloge interne à quartz qui subit une dérive 4 temporelle; la dérive mensuelle est de l ordre de la minute. Il est important lors du relevé du capteur de comparer l heure du marégraphe obtenue par le GPS en heure TU (Temps Universel). De même, certains jeux de données ont un décalage constant en temps par rapport à l heure TU DERIVE DU CAPTEUR EN PRESSION Concernant la hauteur du niveau d eau, le marégraphe subit aussi une dérive observée par la pression mesurée hors de l eau. Cette dérive est de l ordre de la dizaine de centimètres. Elle est corrigée en tenant compte de la pression de l air donnée par le marégraphe (avant immersion et après la relève du marégraphe) corrigée de la pression atmosphérique. Le niveau d eau moyen est directement référencé par rapport à l ellipsoïde WGS84 en calculant l altitude séparant les marégraphes et le WGS84; cette altitude est calculée à Goury à l aide de la cale 5 identifiée par le SHOM (Annexe 4) et à Herqueville lorsque l haliotis passe au dessus du marégraphe. DETERMINATION DE LA POSITION DU MAREGRAPHE PAR RAPPORT AU WGS84 (MAREGRAPHEWGS84) A GOURY La détermination de la hauteur du marégraphe par rapport au WGS84 s effectue lors de chaque mise à l eau et de chaque relève du marégraphe (Figure 21). Pour déterminer la hauteur du marégraphe par rapport au WGS84 (MarégrapheWGS84), il faut connaître à un même instant : la hauteur de la cale par rapport à l eau (Cale Eau ). Cette donnée est mesurée avant la relève et après la mise en place des marégraphes à l aide d un décamètre ; l incertitude de cette mesure est de l ordre de quelques centimètres. la hauteur d eau mesurée par le marégraphe (Eau Marégraphe ) la hauteur de la cale par rapport à l ellipsoïde WGS84. La cale étant identifiée par le SHOM, la hauteur de la cale par rapport au WGS84 est connue avec précision (Cale WGS84 = m). 4 Dérive : Lente variation au cours du temps 5 Cale : Repère dont on connait parfaitement les coordonnées géographiques (Longitude, Latitude, Altitude) (Référence SHOM). Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 25/55

26 La détermination de l altitude séparant le marégraphe du géoïde de référence (Marégraphe WGS84 ) est effectuée à l aide de l équation suivante : Marégraphe WGS84 = Cale WGS84 Cale Eau Eau Marégraphe Figure 21 Schéma représentant la position du marégraphe par rapport à l ellipsoïde de référence DETERMINATION DE LA POSITION DU MAREGRAPHE PAR RAPPORT AU WGS84 (MAREGRAPHE WGS84 ) A HERQUEVILLE Comme il n y a pas de cale identifiée par rapport au géoïde de référence à Herqueville, le niveau moyen de la mer observé sera référencé à l aide du positionnement de l Haliotis lors de la campagne BATHAGUE08. En effet, lorsque la vedette de l IFREMER est proche du marégraphe, l altitude est connue par rapport à l ellipsoïde de référence (Haliotis WGS84 ). Ainsi, ayant la hauteur d eau par rapport au WGS84 (Haliotis WGS84 ) et connaissant, à la même heure, la hauteur d eau par rapport au marégraphe (E Marégraphe ), il est possible d en déduire la hauteur du marégraphe par rapport au géoïde (Marégraphe WGS84, Figure 22) : Marégraphe WGS84 = Haliotis WGS84 - E Marégraphe Figure 22 Détermination de la position du marégraphe en altitude à Herqueville Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 26/55

27 Comme l Haliotis ne passe pas exactement au-dessus du marégraphe, le calcul est effectué lorsqu il en est le plus proche pour avoir un ordre d idée de la hauteur du marégraphe par rapport au WGS84. Cette condition se vérifie le 28 novembre 2008 à 11:49:57, les données sont : - Haliotis WGS84 = 45.84m - E Marégraphe = 4.11m Soit Marégraphe WGS84 = = 41.73m Pour corriger les dérives dues aux capteurs marégraphiques et en raison du volume de données ( ), des programmes ont été réalisés en Fortran CORRECTION DE LA PRESSION ATMOSPHERIQUE L objectif de cette partie consiste à soustraire la pression atmosphérique à la pression mesurée par le marégraphe pour n avoir que la pression due à la hauteur de la colonne d eau. Des levés de pression atmosphérique sont effectués toutes les 10 minutes par une station météo placée sur le site d AREVA-NC qui est située à une altitude de 180 mètres au dessus du niveau de la mer. Il faut ramener cette pression mesurée à 180 mètres d altitude à une pression correspondant à la pression atmosphérique au niveau de la mer. Pour ce faire, il faut calculer la différence entre deux pressions atmosphériques standard calculées aux altitudes de 180 m et de 0 m Détermination des paramètres de la pression atmosphérique standard à 180 mètres d altitude La formule permettant de calculer la pression atmosphérique à une certaine altitude est la suivante : P P 0 e g z Rs T Avec : P 0 : Pression atmosphérique standard au niveau de la mer (P 0 = hpa) g : Constante gravitationnelle (g = 9.81 kg.s-2) z : Altitude (en m) Rs : Constante spécifique d un gaz (J.kg-1.K-1) Rs - R=8.314 J.mol-1.K-1 : constante des gaz parfaits - M (g.mol-1) : masse molaire T : Température (en K) Il faut déterminer le plus précisément possible les paramètres tels que la constante spécifique de l air et la température. La station météo située à AREVA-NC relève aussi la température et l humidité en fonction du temps. Concernant la température, la moyenne calculée sera utilisée dans le calcul de la pression théorique à 180 m d altitude ; elle est de 10.6 C (=283.75K). L hypothèse effectuée est qu il y a une relation linéaire en fonction de l humidité (H) entre la constante spécifique de la vapeur d eau (soit H=100%) et la constante spécifique de l air sec (soit H=0%) (Tableau 2). R M Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 27/55

28 Gaz Masse Molaire (kg.mol -1 ) Rs (J.kg -1.K -1 ) Vapeur d eau (H=100%) Air sec (H=0%) Tableau 2 Constantes spécifiques de la vapeur d eau et de l air sec Cela permet, à partir de la teneur en eau, d en déduire la constante spécifique de l air humide à 180 mètres d altitude. La moyenne de l humidité enregistrée lors de l année 2008 est de 83.4%, cela correspond à Rs=433 J.Kg -1.K -1 (calcul détaillé en Annexe 5). De plus, une estimation de l erreur effectuée lors de l application de cette formule a été menée en faisant le même calcul mais pour une pression mesurée à 93 mètres d altitude (Annexe 5) ; cela a confirmé que le calcul effectué est correct Détermination de la différence entre deux pressions atmosphériques standards situées à deux altitudes différentes La formule décrivant la différence entre la pression à 180 mètres d altitude et la pression atmosphérique au niveau de la mer (Z=0m) est la suivante : Ayant déterminé précédemment les paramètres de la formule, il est possible de calculer cette différence de pression. Soit A partir des pressions mesurées par la sonde AREVA à 180 mètres d altitude, il est possible d en déduire la pression correspondante à une altitude correspondant au niveau de la mer (Figure 23) en soustrayant la différence de pression calculée. Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 28/55

29 Pression Atmosphérique en Pression (hpa) P (z=180) P(z=0) /12/ /02/ /04/ /05/ /07/ /09/ /10/ /12/2008 Date Figure 23 Graphique représentant la pression atmosphérique mesurée à180m d altitude et déduite au niveau de la mer Application de la correction de la pression atmosphérique Lorsque les pressions atmosphériques mesurées par le capteur situé à AREVA-NC sont ramenées à une hauteur correspondant au niveau de la mer, un programme réalisé en langage FORTRAN permet de retrancher cette pression calculée à la pression lue par le marégraphe. 4.3 ANALYSE DU NIVEAU MOYEN DE LA ZONE D ETUDE Après avoir effectué les différents recalages des données marégraphiques, il est possible de traiter et analyser la moyenne des hauteurs d eau se situant au dessus des marégraphes pour en déduire le niveau moyen de l eau par rapport à l ellipsoïde de référence dans la zone du cap de la Hague METHODES DE CALCULS DES MOYENNES DE HAUTEURS D EAU Le calcul de la moyenne de la hauteur d eau se situant au dessus de chaque marégraphe peut se faire de différentes manières (Figure 24) : Méthode 1 : Moyenne de la hauteur d eau sur l ensemble des données marégraphiques sans tenir compte des périodes de marée. Méthode 2 : Moyenne des hauteurs d eau de chaque période de marée (44712 s) pour mettre en évidence les fluctuations observées au cours du temps. Méthode 3 : Méthode similaire à la méthode 2, mis à part que le calcul débute lorsque les données marégraphiques sont proches de la moyenne des hauteurs d eau obtenues avec la première méthode. Cette méthode permet d éliminer les biais associés au décalage initial. Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 29/55

30 Figure 24 Schéma représentant les différentes méthodes de calculs du niveau moyen Des programmes de calculs ont été développés pour chacune de ces méthodes. Une étude comparative a été menée pour déterminer la méthode de calcul de la moyenne des hauteurs d eau la plus proche de la réalité. Pour exemple, ces trois méthodes de calculs ont été appliquées aux données obtenues à partir du marégraphe de Goury entre le 25 octobre 2007 et le 08 mars Les courbes représentant l évolution des différentes moyennes des hauteurs d eau en fonction du temps sont représentées sur la Figure 25. Figure 25 Graphique représentant l évolution des moyennes des hauteurs obtenues avec les trois méthodes de calculs différentes La moyenne totale (méthode 1, courbe bleue) indique la moyenne sans tenir compte des variations de niveaux d eau qu il y a eu durant l acquisition des données. La moyenne calculée à l aide de la méthode 2 (courbe rouge) et celle calculée par la méthode 3 (courbe verte) représentent sensiblement les mêmes mouvements d eau mais la courbe verte (méthode 3), qui correspond à la moyenne des hauteurs d eau initialisée, fluctue beaucoup moins ; elle tient compte du passage de la marée. Par conséquent, la moyenne initialisée des niveaux d eau est plus cohérente avec la réalité. Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 30/55

31 4.3.2 COMPARAISON DES NIVEAUX MOYENS EN FONCTION DE LEUR EMPLACEMENT Après avoir déterminé la méthode de calcul de la moyenne de la hauteur d eau au dessus du marégraphe, celle-ci a été appliquée pour les marégraphes qui sont situés à des emplacements différents pour une même période afin d observer la propagation de l onde dans la zone d étude. Chaque courbe de la Figure 26 représente l évolution en fonction du temps du niveau moyen de l eau au-dessus des quatre marégraphes (Figure 20). (Remarque : il ne faut pas tenir compte du niveau de l eau car ils n ont pas la même référence.) Figure 26 Graphique représentant les moyennes initialisées des hauteurs d eau pour chaque marégraphe D un point de vue général (cercle jaune), les fluctuations temporelles des moyennes des hauteurs d eau au dessus de chaque marégraphe sont similaires. Néanmoins, une observation plus fine met en évidence des similitudes deux à deux en fonctions de leurs positions géographiques. En effet, l évolution de la hauteur d eau à Diélette (courbe verte) est semblable (exemple du cercle bleu) à celle d Herqueville (courbe rouge). Cela montre que l évolution de l onde de marée est comparable entre ces deux points situés à l ouest du Cotentin (Figure 20). De même, avec les marégraphes situés au Nord de la pointe du Cap de la Hague, Goury (courbe bleue) et Saint-Martin (courbe violette), les fluctuations sont plus ressemblantes (cercle orange). Ces observations révèlent la différence de propagation de l onde de marée entre Herqueville et Goury. Cela est cohérent avec la remarque du chapitre 2.3 signifiant la raison du marnage dans la zone du cap de la Hague. En effet, lorsque la vague provenant de la baie du Mont-Saint-Michel s engouffre vers la pointe du Cotentin qui est plus étroite, la propagation de l onde varie beaucoup au niveau du Cap de la Hague. La Figure 27 représente les vitesses des courants marins dans la zone du Cap de La Hague après une pleine mer. L indication des hauteurs d eau sur la carte montre une forte pente (environ un mètre) Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 31/55

32 à la pointe cotentine au nord de Goury. Ces observations confirment le rôle de frontière joué par le raz Blanchard vis-à-vis de la propagation de la marée. Figure 27 Carte des hauteurs d eau dans la zone du Cap de la Hague (Source : Pascal Bailly du Bois) ANALYSES DES NIVEAUX MOYENS A GOURY ET HERQUEVILLE Après avoir déterminé la position du niveau moyen à Goury et Herqueville par rapport au WGS84, il est possible de comparer leur évolution dans le temps (Figure 28). Sur cette figure, les niveaux moyens sont calculés à l aide de : la méthode 3 (initialisation de la moyenne, paragraphe page 29) pour une période de : - une marée (44712 s) : Herqueville (courbe verte) Goury (courbe bleue) - Une période de 60 marées ( s) : Herqueville (courbe magenta) Goury (courbe orange) La méthode 1 (moyenne totale) : - Herqueville (courbe violette) - Goury (courbe rouge) Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 32/55

33 Figure 28 Graphique représentant les niveaux moyens à Goury et Herqueville référencés par rapport au WGS84 Ce graphique montre que: Le niveau moyen calculé sur une période d une marée fluctue en fonction du temps L évolution du niveau moyen dans le temps est comparable entre Goury et Herqueville Le niveau moyen à Goury est différent d environ 40 cm de celui d Herqueville ; cela peut s expliquer par le manque de précision lors du calcul de la position du marégraphe à Herqueville. Un référencement plus précis et un recalage périodique des marégraphes seront recherchés pour les prochaines mesures. Pour référencer les levés bathymétriques par rapport au niveau moyen, la référence choisie est le niveau moyen mesurée à Goury car le calage des données est effectué à l aide de la cale identifiée par le SHOM à l endroit précis du marégraphe. Durant cette période, le calcul du niveau moyen est effectué à l aide de la méthode 1 (paragraphe page 29) ; c est-à-dire sur l ensemble des mesures sans tenir compte des fluctuations dans le temps (courbe rouge de la Figure 28). Ainsi, pour référencer la bathymétrie de la campagne BATHAGUE08, le niveau moyen est considéré constant dans toute la zone du cap de la Hague à mètres au dessus du géoïde de référence. 4.4 REFERENCEMENT DE LA BATHYMETRIE PAR RAPPORT AU NIVEAU MOYEN A partir de ces données, la bathymétrie est référencée par rapport au niveau moyen calculé à Goury qui est considéré comme le plus fiable (Figure 29, l échelle est positive vers le bas). Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 33/55

34 Figure 29 Carte bathymétrique des données BATHAGUE08 référencée par rapport au niveau moyen Cette carte bathymétrique est similaire à celle obtenue précédemment référencée par rapport au zéro hydrographique considéré comme constant dans la zone d étude (Figure 17). Cela est logique car le zéro hydrographique est considéré comme constant par rapport à l ellipsoïde de référence tout comme le niveau moyen. La réalisation de la carte bathymétrique par rapport au niveau moyen va permettre de l intégrer au modèle numérique en trois dimensions du projet DISVER. 4.5 CONCLUSION L objectif de cette partie était de référencer la bathymétrie de la campagne BATHAGUE08 en fonction du niveau moyen. Dans un premier temps, il a fallu déterminer sa position dans la zone du Cap de la Hague. Le traitement des données marégraphiques a permis de déterminer le niveau moyen de la mer se situant au dessus des marégraphes situés dans la zone d étude. Ensuite, une cale identifiée par le SHOM à Goury, a permis de le référencer avec précision par rapport au WGS84. Un choix a été effectué pour déterminer le niveau moyen le plus fiable qui permet de référencer la bathymétrie de la campagne BATHAGUE08. Ce traitement a permis d établir une carte bathymétrique précise par rapport au niveau moyen de la zone d étude. Ainsi, cette étude montre que de nouveaux levés bathymétriques peuvent être effectués dans une zone dont la couverture est plus élargie que lors de la campagne BATHAGUE08 dans le but de les intégrer aux modèles hydrodynamiques de dispersion. Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 34/55

35 5 EXPLOITATION DES LEVES BATHYMETRIQUES ACQUIS LORS DE LA CAMPAGNE BATHAGUE DESCRIPTION DE LA CAMPAGNE Une nouvelle campagne de levés bathymétriques a été effectuée dans la zone du cap de la Hague du 24 juin au 06 juillet Cette campagne a permis d effectuer 292 profils qui sont représentés sur la Figure 30. La zone étudiée lors de la campagne BATHAGUE08 a ainsi pu être étendue au domaine concerné à court terme par la dispersion du panache de rejet de l'usine AREVA-NC. Figure 30 Route effectuée lors de la campagne BATHAGUE10 Rapport DEI/SECRE n 2010/00048 Traitement de levés bathymétriques pour les modèles. 35/55

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