La Francophonie et les Objectifs du millénaire pour le développement. Rapport 2013

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1 La Francophonie et les Objectifs du millénaire pour le développement Rapport 2013

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3 Rapport 2013 La Francophonie et les Objectifs du millénaire pour le développement

4 Sommaire INTRODUCTION Avant-propos du Secrétaire général de la Francophonie La Francophonie, quelles modalités d action? OBJECTIF 1 éliminer l extrême pauvreté et la faim OBJECTIF 2 Assurer l éducation primaire pour tous OBJECTIF 3 Promouvoir l égalité des sexes et l autonomisation des femmes OBJECTIF 4 Réduire la mortalité infantile OBJECTIF 5 Améliorer la santé maternelle OBJECTIF 6 Combattre le VIH/sida, le paludisme et d autres maladies OBJECTIF 7 Assurer un environnement durable OBJECTIF 8 Mettre en place un partenariat mondial pour le développement Synthèse générale CONCLUSION Acquis et perspectives ANNEXES Les Objectifs du millénaire pour le développement et leurs cibles Statistiques francophones L Organisation internationale de la Francophonie en quelques mots Acronymes et sigles Références

5 Jasmin Merdan / Fotolia.com Introduction

6 Cyril Bailleul / OIF Avant-propos d Abdou Diouf Secrétaire général de la Francophonie Alors que nous sommes à deux ans de l échéance de 2015, fixée pour la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) adoptés par les Nations unies en 2000, force est de constater que le défi ne pourra pas être atteint pour l ensemble des objectifs. Bien que l adoption d un référentiel commun par la communauté internationale constitue une avancée importante, et que les progrès accomplis dans la mise en œuvre des OMD, même inégaux, soient remarquables, le moment est venu d en tirer tous les enseignements utiles afin de tracer les perspectives d un nouvel agenda du développement pour l après Fondée sur le partage d une langue commune autour de réalités culturelles mais aussi économiques diversifiées, la Francophonie a un rôle majeur à jouer pour faire vivre la solidarité au sein d un espace marqué par des disparités importantes de développement, avec, par exemple, deux pays membres du G20, d une part, et 23 des 49 pays les moins avancés (PMA), d autre part. C est pourquoi, dès 2000, la Francophonie a fait des OMD une priorité dans l ensemble de ses domaines d intervention, confirmée par les choix retenus dans son Cadre stratégique décennal adopté en 2004 à Ouagadougou. De ce fait, la Francophonie fonde sa démarche d action sur un double rôle d acteur des relations internationales et de plaidoyer, d une part, et de soli- 4

7 darité et d accompagnement des pays membres en développement (PED), d autre part. Ceux-ci sont, en effet, les premiers concernés par les enjeux et problématiques des OMD. exemple, aux thématiques des droits de l Homme, de la culture, de la transition énergétique face aux changements climatiques, le tout avec une approche de durabilité. La Francophonie contribue ainsi à faire «coopérer les coopérations» en ce qu elle réunit, grâce au dialogue qu elle suscite, différents cercles d appartenance culturelle (hispanophonie, arabophonie, lusophonie) mais aussi politique avec des pays membres de l Union européenne, de l Union africaine, du Commonwealth, de l Accord de libre-échange nord-américan (Aléna), de l Association des nations de l Asie du Sud-Est (Asean) et de la Communauté caribéenne. Je me réjouis que les travaux du panel de haut niveau pour l agenda pour le développement après 2015, mis en place par le Secrétaire général des Nations unies, et ceux du groupe de travail ouvert sur les Objectifs du développement durable (ODD) incitent à la convergence des deux démarches. Je forme le vœu que l ensemble des parties prenantes mette tout en œuvre pour qu une telle convergence puisse aboutir pleinement et être effective dès que possible. En tant que facilitateur et médiateur du dialogue international, la Francophonie s efforce ainsi d assurer un rôle de vigie pour que la solidarité internationale s exerce pleinement. Dès 2008, au lendemain de la crise financière et économique mondiale, la Francophonie a appelé au redoublement des efforts. Hélas, les effets de celle-ci, avec ses prolongements sur le plan social, écologique et alimentaire, ont touché encore plus sévèrement les pays les moins avancés et les populations les plus vulnérables. Pour cela, la Francophonie ne manquera pas de poursuivre son engagement en apportant sa contribution autour de quelques priorités que représentent les modes de consommation et de production durables, l éducation de la jeunesse et l accès à l emploi, l énergie durable pour tous et la prise en compte de la dimension culturelle dans le développement durable. La Francophonie prendra toute sa part de responsabilité dans ce moment crucial où s élabore le cadre de référence pour l action future de l ensemble de la communauté internationale. L élaboration d un nouvel agenda du développement pour l après-2015 sur la base d un partenariat mondial plus fécond et solidaire, constitue, à cet égard, un nouveau défi majeur à relever avec l impérieuse nécessité d une action renouvelée et renforcée. Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie La communauté internationale devra laisser une large priorité à la jeunesse dont les revendications, de plus en plus pressantes, exprimées ici et là, nous invitent à lui accorder davantage d attention et d écoute, d autant plus que les dynamiques démographiques démontrent que sa voix pèsera de plus en plus pour l avenir de la planète. La feuille de route de l après-2015 devra prendre en compte les bouleversements apparus depuis le début du nouveau millénaire, tout en anticipant les prochains défis que ces bouleversements génèrent. Se pose ainsi la question de l élargissement des OMD, par 5

8 La Francophonie, quelles modalités d action? Le Cadre stratégique décennal que les États et gouvernements membres de la Francophonie avaient adopté en 2004, à Ouagadougou, donnait une définition du développement durable fondée sur «la gestion maîtrisée et saine des ressources naturelles, un progrès économique inclusif et continu, un développement social équitable faisant appel à la tolérance et s appuyant sur l éducation et la formation, des garanties de démocratie et d État de droit à tous les citoyens et une large ouverture à la diversité culturelle et linguistique». C est avec une telle vision et une approche conciliant les dimensions économique, sociale, environnementale et culturelle que la Francophonie a structuré son action en faveur de l atteinte des OMD. L Organisation internationale de la Francophonie (OIF) n étant pas un bailleur de fonds, cette action se décline en deux missions essentielles, autour d un plaidoyer politique sur les OMD et la coopération internationale, d une part, et d une action d accompagnement pour le renforcement des capacités humaines et institutionnelles des pays membres, d autre part. En fonction de ses moyens et de la nature de ses missions, la Francophonie apporte ainsi une contribution à l atteinte des OMD qui concernent la pauvreté, l éducation primaire, l égalité entre les hommes et les femmes, l environnement durable et le partenariat mondial. S agissant des objectifs relatifs à la mortalité infantile, la santé maternelle et la lutte contre le sida, le paludisme et d autres maladies, la Francophonie, qui n intervient pas dans le domaine de la santé, ne peut agir que de manière indirecte étant donné que d autres organismes spécialisés sont davantage outillés dans ces domaines. L ensemble de ces actions tant de plaidoyer que de coopération s appuient sur une approche partenariale nouée avec d autres organisations internationales et régionales ainsi que des réseaux institutionnels et professionnels. Une telle approche se traduit notamment par la mobilisation de l expertise francophone et la diffusion de l information pertinente. Le présent document, préparé à l occasion du Sommet des Nations unies qui se tiendra en septembre 2013, à deux ans de l échéance de 2015, a pour objet de présenter une synthèse de l état d avancement des OMD au sein de l espace francophone et de rappeler l essentiel de la contribution de la Francophonie à cette réalisation, tout en tirant les enseignements de l expérience acquise et en traçant quelques perspectives. 6

9 Objectif 1 éliminer l extrême pauvreté et la faim Soupstock / Fotolia.com 7 7

10 OBJECTIF 1 : éliminer l extrême pauvreté et la faim état des lieux CIBLE Réduire de moitié, entre 1990 et 2015, la proportion de la population dont le revenu est inférieur à 1,25 dollar US par jour Malgré la récession internationale, les taux de pauvreté n ont jamais été aussi bas au niveau mondial. Selon la Banque mondiale, le taux d extrême pauvreté fixé à 1,25 dollar US par jour a été réduit de plus de la moitié depuis La proportion de personnes vivant avec moins de 1,25 dollar par jour a diminué dans l ensemble des régions en développement, passant de 43 à 22 % entre 1990 et 2008 (1). En chiffres absolus, le nombre de personnes vivant sous le seuil d extrême pauvreté est ainsi passé de 1,9 milliard à 1,3 milliard durant cette même période. Il n en demeure pas moins que, au rythme actuel de progression, plus d un milliard de personnes dans le monde vivront encore en dessous du seuil de pauvreté extrême en Cette tendance générale masque, néanmoins, d importantes disparités régionales. Au sein de l espace francophone, l subsaharienne peine encore à éradiquer ce fléau malgré d importantes avancées. Les données les plus récentes montrent que la proportion de la population disposant de moins de 1,25 dollar par jour dans les pays francophones est de 44 % (2) en subsaharienne, bien que certains pays enregistrent des chiffres encourageants, tels que le Cameroun, le Cap-Vert, Proportion de la population vivant avec moins de 1,25 dollar US par jour parité du pouvoir d achat Par région subsaharienne (%) (%) (%) (%) % % 38 % 38 % % % 37 % 53 % 49 % 49 % % 23 % % 2 % 0 du Asie du du subsaharienne subsaharienne Nord et Nord Sud-Est et Moyen-Orient Moyen-Orient Asie Caraïbes du Sud-Est et Océanie Caraïbes et Océanie 0 0 de l Ouest de l Ouest centrale centrale orientale et australe orientale et australe Données les plus récentes de la Banque mondiale ou rapports pays transmis. Statistiques complémentaires en annexe. (1) Source : Banque mondiale. (2) Cette moyenne est calculée sur la base des données les plus récentes des pays concernés. 8 La Francophonie et les Objectifs du millénaire pour le développement

11 la Côte d Ivoire, Djibouti, le Gabon, le Ghana et la Mauritanie. Il convient toutefois de signaler que cette moyenne s élevait approximativement à 60 % au début des années L du Nord et l Asie du Sud-Est connaissent une meilleure situation avec, respectivement, 2 % et 23 % de la population vivant dans la pauvreté extrême. Baisse de 60 à 44 % Proportion de personnes vivant avec moins de 1,25 dollar US par jour en subsaharienne francophone depuis 1990 CIBLE Assurer le plein-emploi et la possibilité pour chacun, y compris les femmes et les jeunes, de trouver un travail décent et productif Malgré une reprise de l emploi en 2010, le chômage dans le monde connaît cette année encore une nouvelle poussée et touche 200 millions d individus soit une augmentation de 27 millions depuis le début de la crise (1). À l échelle mondiale, les femmes et les jeunes demeurent les plus vulnérables, car fortement exposés au chômage ou cantonnés dans des emplois définis comme vulnérables (2). L subsaharienne francophone continue de présenter des ratios emploi/population (5) élevés (6) et en légère hausse depuis le début de la crise, passant de 66,4 à 66,8 % entre 2007 et Ce niveau élevé est intimement lié au fort taux de pauvreté qui subsiste dans la région, astreignant souvent les populations pauvres à accepter un travail quelle que soit sa qualité. Les jeunes âgés de 15 à 24 ans sont particulièrement touchés par la crise. En 2011, on dénombrait 74,8 millions de jeunes au chômage dans le monde, soit 4 millions de plus depuis Les femmes ont, quant à elles, plus de risques que les hommes d être confinées dans des emplois vulnérables, principalement en subsaharienne, en du Nord et au Moyen-Orient. La progression de l emploi vulnérable s observe au niveau mondial et porte à 58 % (3) la part globale des travailleurs en situation d emploi vulnérable dans les régions en développement. Leur nombre est estimé dans le monde à 1,52 milliard d individus, soit une augmentation de 136 millions depuis 2000 et de près de 23 millions depuis 2009 (4). Ratio emploi/population personnes âgées de 15 ans et plus subsaharienne orientale et australe centrale de l Ouest (%) ,1 % 63,5 % 70,7 % 70,4 % 64,5 % 64,1 % Indicateurs clés de la base de données sur le marché du travail, Organisation internationale du travail. (1) Source : Tendances mondiales de l emploi Prévenir une aggravation de la crise de l emploi, Organisation internationale du travail. (2) L emploi vulnérable est défini comme la somme des pourcentages de travailleurs familiaux non rémunérés et de travailleurs à leur propre compte dans l emploi total. (3) Source : Rapport 2012 sur les Objectifs du millénaire pour le développement, Nations unies. (4) Source : Tendances mondiales de l emploi Prévenir une aggravation de la crise de l emploi, Organisation internationale du travail. (5) Le ratio emploi/population indique ici la capacité de l subsaharienne à générer de l emploi. (6) Au plan mondial, le ratio emploi/population est passé, selon les estimations de l Organisation internationale du travail, de 61,2 à 60,3 % entre 2007 et

12 OBJECTIF 1 : éliminer l extrême pauvreté et la faim CIBLE Réduire de moitié, entre 1990 et 2015, la proportion de la population qui souffre de la faim Bien qu un habitant de la planète sur huit souffrait encore de la faim entre 2010 et 2012, soit près de 870 millions d individus (1), la situation de la faim dans le monde s améliore. La proportion mondiale d individus souffrant de la faim a baissé de 132 millions entre 1990 et Les régions en développement ont ainsi enregistré quelques progrès avec un nombre total de personnes sous-alimentées passant de 23,2 % en 1990 à 14,9 % en 2012 (2). On enregistre ces progrès notamment en Asie du Sud-Est et aux Caraïbes. Néanmoins, depuis le début de la crise mondiale, les progrès pour réduire la faim se sont ralentis puis stabilisés. Au sein de l espace francophone, la proportion de personnes sous-alimentées reste particulièrement élevée en subsaharienne, où la prévalence de la sous-alimentation se chiffre à plus de 21 % (3) de la population en Toutefois, des pays comme Djibouti, le Ghana, la Guinée- Bissau et le Mali ont avancé à pas de géant en réduisant de moitié, entre 2000 et 2012, la part de leur population sous-alimentée. EXEMPLES DE RÉUSSITE Prévalence de la malnutrition Statistiques de l Organisation des Nations unies pour l alimentation et l agriculture Djibouti 40,2 % 19,8 % Ghana 12,7 % < 5 % Guinée-Bissau 19,9 % 8,7 % Mali 18,3 % 7,9 % Eric Isselée / Fotolia.com (1) Source : The state of food insecurity in the world, FAO, (2) Ibid. (3) Données de la Banque mondiale. 10 La Francophonie et les Objectifs du millénaire pour le développement

13 L ACTION DE LA FRANCOPHONIE La Francophonie est un espace contrasté en termes de niveau de développement, avec, à chaque extrémité, deux pays du G20 et 23 des 49 PMA (1). Engagée par un devoir de solidarité entre ses pays membres, l OIF fait de la lutte contre la pauvreté une priorité absolue. C est dans cet esprit qu elle accompagne les pays, en travaillant de concert avec l ensemble de la communauté internationale, pour mettre en œuvre les Objectifs du millénaire pour le développement et promouvoir un développement durable et solidaire. À travers des initiatives inédites et reconnues, la Francophonie s efforce ainsi de mettre en œuvre et de diversifier davantage son action au service des populations les plus fragiles. Cette priorité se trouve pleinement inscrite dans son Cadre stratégique décennal de la Francophonie ( ) qui se décline en actions fondées sur le renforcement des capacités institutionnelles et humaines, l accès à l information et la mutualisation des expériences. Le respect et la promotion de la paix, de la démocratie et des droits de l homme : un prérequis pour la lutte contre la pauvreté La Francophonie considère qu il ne peut y avoir de développement durable et de lutte conséquente contre la pauvreté sans gouvernance démocratique assumée et sans respect effectif des droits de l Homme, qu il s agisse des droits politiques et civils ou des droits économiques, sociaux et culturels. Dans cet esprit, la Francophonie contribue à l ancrage de la démocratie, mais également à la consolidation de l État de droit, ainsi qu à la promotion et à la protection des droits de l Homme au sein de l espace francophone. Les Déclarations de Bamako sur la démocratie, les droits et libertés (2000) (2) et de Saint-Boniface sur la prévention des conflits et la sécurité humaine (2006) (3) sont les instruments de référence de la Francophonie au «La démocratie et le développement sont indissociables : ce sont là les facteurs d une paix durable.» Déclaration de Bamako service de ces valeurs. Les Déclarations de Paris (2008) (4) et de Kinshasa (2012) (5) ont, à leur tour, consacré et consolidé l engagement constant de la Francophonie dans ces domaines. (1) Liste des PMA à l adresse : (2) Déclaration de Bamako : adoptée lors du Symposium international sur le bilan des pratiques de la démocratie, des droits et des libertés dans l espace francophone, tenu à Bamako du 1 er au 3 novembre (3) Déclaration de Saint-Boniface : adoptée par la Conférence ministérielle de la Francophonie sur la prévention des conflits et la sécurité humaine, le 14 mai (4) Déclaration de Paris : adoptée par la IV e Conférence des ministres francophones de la Justice, le 14 février (5) Déclaration de Kinshasa : adoptée par le XIV e Sommet des chefs d état et de gouvernement des pays ayant le français en partage, tenu à Kinshasa les 13 et 14 octobre

14 OBJECtIF 1 : éliminer L ExtRêME PAUVREté Et LA FAIM Une action de proximité pour un développement local inclusif Inscrivant son action en vue de la réalisation de l objectif de réduction de la pauvreté, l OIF favorise l implication à tous les niveaux des acteurs en renforçant les politiques sectorielles par des approches de proximité. C est pourquoi elle agit en faveur du développement local et solidaire en apportant un appui et une expertise aux acteurs locaux et en les accompagnant dans la réalisation de projets de proximité générateurs de revenus. L objectif est d accroître les initiatives des communautés de base en renforçant leurs capacités d ingénierie sociale, d élaboration, de gestion et de maintenance de projets communautaires. Il s agit de favoriser le développement d une démarche de gestion de l action locale et de son insertion dans les programmes nationaux de lutte contre la pauvreté. pays ET localités BéNéFICIaIRES DU profadel Suite à un appel à manifestation d intérêt lancé dans les pays du Sud membres de l OIF, quatre pays en développement ont ainsi été sélectionnés pour amorcer ce nouveau projet : la République centrafricaine, le Rwanda, le Sénégal et le togo. Dans chacun de ces pays, trois localités d intervention ont été retenues. République centrafricaine Commune de la Mbi dans la sous- préfecture de Bossembele (préfecture d Ombella Mpoko) Communes de la Lesse et de nola dans la souspréfecture de Mbaïki (préfecture de la Lobaye) Commune de ngoumbele, dans la sous-préfecture de Sibut (préfecture de la Kemo) Rwanda ngororero, dans la Province de l Ouest (secteurs de Muhanda et Kavumu) nyanza dans la Province du Sud (secteurs de Kigoma et Busasamana) Rutsiro dans la Province de l Ouest (secteurs de Murunda et de Musasa) Sénégal taïba ndiaye (région de thiès) ndiognick (région de Kaffrine) nguer Malal (région de Louga) Togo Agbétiko (préfecture d Agou) Kovié (préfecture de Zio) Katanga (préfecture du Golfe) Au cours de la dernière décennie, l OIF a apporté un soutien technique et fi nancier à la mise en œuvre de plus de 350 projets locaux. Elle a également contribué à l élaboration et à la mise en œuvre de plans de développement local dans 14 localités de 5 pays d de l Ouest et d centrale, qui ont touché près de bénéfi ciaires dont 75 % de femmes. Forte de cette expérience, l OIF a initié, en 2009, un nouveau programme de lutte contre la pauvreté au profi t des pays en développement de la Francophonie. Cette refondation de l offre francophone en matière de développement a mené au lancement du nouveau Programme francophone d appui au développement local (Profadel) en Suivant une méthode participative, ce programme solidaire en faveur des communautés de base vise à doter les collectivités des zones rurales et périurbaines bénéfi ciaires de plans locaux de développement. Actuellement, Profadel est entré dans la phase d appropriation par les collectivités locales et les communautés de base bénéfi ciaires, afi n d ancrer les résultats acquis dans leurs propres plans locaux de développement. Outre les actions de formation et de renforcement de capacité, 12 plans locaux de développement ont été élaborés à ce jour. Depuis 2012, six projets prioritaires, issus des plans locaux de développement au Sénégal, au togo et au Rwanda, ont fait l objet d une subvention de l OIF, touchant près de bénéfi ciaires dont près de femmes bénéficiaires appui au développement local en afrique francophone depuis La Francophonie et les Objectifs du millénaire pour le développement

15 Par ailleurs, consciente des enjeux du développement de la microfi nance dans les pays du Sud, l OIF apporte un soutien dans ce domaine dans le cadre de partenariats avec des institutions de microfi nance. Ces partenariats ont permis la mise en place de projets destinés à développer les compétences humaines en termes de gestion stratégique d une institution de microfi nance. Depuis 2008, cet accompagnement a touché plus de 600 cadres, dirigeants et techniciens, provenant principalement d de l Ouest. Depuis 2008, le projet Transfert et accompagnement national pour le développement d une expertise en microfinance (Tandem), initié avec Développement international Desjardins (DID*), a permis la formation de plus de 210 cadres et dirigeants, provenant de 138 institutions de microfinance de l Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Dans le même esprit, il convient de noter que la Confédération des institutions financières (CIF), qui représente aujourd hui 70 % du marché de la microfinance en de l Ouest, avec 2,4 millions de membres, avait été mise en place, dès 2000, avec le soutien de l OIF. * développement international desjardins est pionnier dans le déploiement et le développement de la microfinance à travers le monde. exemples de réussite Promouvoir l insertion professionnelle Près de quinze ans après les premières Assises francophones de la formation professionnelle et technique (FPt) à Bamako en mai 1998, la Francophonie a pu dresser un état des lieux de son action dans ce domaine lors des Assises de Ouagadougou en septembre 2012 (lire encadré page suivante). Parmi les conclusions, il est ressorti que la mobilisation et le développement d une expertise reconnue en matière de FPt ont pu contribuer à favoriser l insertion des jeunes fi lles et garçons, à l économie et l emploi. L OIF accompagne en effet de nombreux pays francophones en développement, notamment en subsaharienne, dans la refondation ou la consolidation de leurs systèmes de formation professionnelle et technique. Des formations sont régulièrement organisées au bénéfi ce des décideurs politiques, des gestionnaires des centres de formation professionnelle et technique ainsi que des partenaires techniques et fi nanciers, pour la mise en œuvre de leur politique et l élaboration des programmes de formation avec les entreprises. Depuis 2007, l OIF a mobilisé une centaine d experts issus de tout l espace francophone. À titre d exemple, seize pays (1) en ont bénéfi cié en QUaTRE axes majeurs pour l INSERTION SOCIO-pROFESSIONNEllE DES JEUNES Le programme de la FPT de l OIF est structuré autour de quatre thématiques : L élaboration d une politique sectorielle efficiente recourant à l approche programme. Les besoins du marché du travail viennent définir les orientations des formations tout en tenant compte des moyens des états ; La rédaction des programmes de formation selon l approche par les compétences (APC). La révision et la rédaction des référentiels de formation se réalisent, dans chaque corps de métier, en fonction des compétences dont ont besoin les entreprises ; L insertion dans les cursus de formation professionnelle de modules liés aux connaissances dont un jeune peut avoir besoin pour fonder son entreprise ; Un soutien à l hôtellerie-tourisme dans les pays où ce secteur économique particulier représente un pourcentage non négligeable dans leur produit intérieur brut (PIB). En complément, l OIF élabore et diffuse des guides méthodologiques permettant d adapter l offre de formation aux besoins du marché du travail. Ces outils, devenus des références dans la plupart des pays francophones, sont partagés sur un portail internet : (1) Albanie, Bulgarie, Burkina Faso, Cambodge, Cameroun, Comores, Ex-République yougoslave de Macédoine, Laos, Lituanie, Mali, Maurice, Moldavie, Roumanie, Rwanda, Seychelles, Vietnam. 13

16 OBJECtIF 1 : éliminer L ExtRêME PAUVREté Et LA FAIM assises SUR l ENSEIgNEmENT ET la FORmaTION TEChNIQUES ET professionnels La Conférence des ministres de l éducation des pays ayant le français en partage (Confémen) et l OIF ont organisé, en collaboration avec le gouvernement du Burkina Faso, les 2 es Assises sur l enseignement et la formation techniques et professionnels (EFtP), du 4 au 7 septembre 2012 à Ouagadougou. trois cents participants étaient invités à débattre autour du thème : «quelles compétences professionnelles et techniques pour une meilleure insertion socio-économique des jeunes?». Ces assises ont servi de cadre pour faire l état des lieux de l EFtP depuis les Assises de Bamako en 1998 et identifi er les contraintes majeures qui entravent le développement de l EFtP dans les pays francophones. Les participants ont également formulé des recommandations en vue de renforcer la coopération de l OIF et de la Confémen dans ce domaine. Pour l engagement des jeunes En optant pour une approche transversale de la question de la jeunesse, l OIF agit en s appuyant sur un double principe : l inclusion et le renforcement des capacités des jeunes. La jeunesse demeure une cible prioritaire dans l ensemble des actions de l OIF contribuant à la lutte contre la pauvreté. Convaincue qu une inclusion des jeunes est nécessaire dans la recherche de solutions appropriées et durables, l OIF s est attelée à accroître leurs capacités d action en soutenant les organisations et les initiatives des jeunes francophones. Depuis 2008, les Écoles d été de la Francophonie servent de cadre de formation destiné à renforcer les compétences de jeunes, issus de la société civile, dans l optique d améliorer leur employabilité. Elles offrent annuellement l occasion à une centaine de jeunes de s informer pleinement sur la Francophonie et ses actions, de se rencontrer, d échanger et de suivre des ateliers de formation et de réfl exion pour renforcer leurs capacités d action dans les domaines d intervention prioritaires de la Francophonie. Les quatre premières éditions se sont tenues à Casablanca (Maroc) en 2008 sur le thème de l économie de l environnement, à Ouagadougou (Burkina Faso) en 2009 sur le thème de l entreprenariat social des jeunes, à tunis (tunisie) en 2010 sur la diversité au service de la paix, et à nouakchott (Mauritanie) en 2011 sur les migrations internationales et le développement dans l espace francophone. Ces écoles d été ont permis de structurer quatre réseaux jeunesse autour des thématiques suivantes : «Droits de l Homme, démocratie et paix», «Culture numérique», «Développement durable», «Langue française, diversité culturelle et linguistique». Les travaux de ces réseaux ont lieu lors d ateliers régionaux ainsi que sur le portail jeunesse de la Francophonie, plate-forme numérique de débats et d échanges (1). Outre les mobilisations propres à la Francophonie, l OIF a soutenu, depuis 2005, la participation de plus de 450 jeunes francophones à une trentaine de grandes réunions internationales, organisées par l OnU, l Union africaine et la société civile notamment. exemples de rencontres InternAtIonALeS Évaluation du Programme d action mondial pour la jeunesse (Le Caire, 2005) ; Forum urbain mondial (Vancouver, 2006) ; Forum mondial des droits de l Homme (Nantes, 2006) ; 5 e Forum pour le développement de l (Addis-Abeba, 2006) ; Forum mondial sur la jeunesse et les TIC au service du développement (Genève, 2007) ; 1 er Forum africain des jeunes (Ouagadougou, 2007) ; conférences sur les changements climatiques, trois rencontres internationales organisées respectivement par l Union africaine (Zimbabwe, 2010) et l ONU (Mexique, 2010, et New York, 2011) ; etc. (1) En 2012, le portail jeunesse de la Francophonie a reçu visiteurs et compte aujourd hui près de membres de son réseau social. 14 La Francophonie et les Objectifs du millénaire pour le développement

17 VOLONTARIAT INTERNATIONAL DE LA FRANCOpHONIE toujours avec le même souci de cibler prioritairement la jeunesse, le programme de Volontariat international de la Francophonie (ViF), mis en place en 2007, permet aux jeunes francophones d agir concrètement en mettant leurs compétences au service d organismes situés dans l un des 57 états et gouvernements membres de l OIF. Ces jeunes s engagent à apporter leur concours à la mise en œuvre de projets de développement et de coopération, qui touchent notamment à l éducation, au numérique et au développement durable. Ce programme de volontariat s inscrit doublement dans le cadre de la réalisation de l Objectif 1, en ce DEUX JEUNES VOlONTaIRES TémOIgNENT ATTIBA TANIA (bénin) Mission de volontariat en tant qu assistante de projets de développement rural (Burkina Faso) «Cela a été pour moi une période d échange avec des hommes, des femmes et des enfants si différents souvent, et pourtant si proches dans leur humanité, le début d une nouvelle aventure sur le plan professionnel» occupe aujourd hui le poste de spécialiste en renforcement des capacités locales pour la formation professionnelle et technique dans le secteur du tourisme à fort potentiel. CHU THI QUYNH MAY (Vietnam) Mission de volontariat en tant qu attachée de coopération pour le commerce et développement durable (Gabon) «Pendant un an j ai pu m intégrer au contexte et à la culture locale. J ai appris à voir des choses sous plusieurs angles et à analyser prudemment des circonstances car la diversité culturelle peut affecter des pratiques professionnelles et sociales. Il faut toujours garder la volonté de travailler, d apprendre, de partager et de collaborer.» occupe aujourd hui le poste de consultante pour la banque mondiale. photos : patrick Lazic / OIF qu il permet aux volontaires de mener, d une part, une mission de développement dans un pays francophone et, d autre part, d améliorer leurs compétences pour favoriser leur insertion professionnelle. En effet, ce programme professionnalisant permet d accroître l employabilité des jeunes volontaires. Il leur est particulièrement bénéfi que à leur retour comme tremplin à l emploi, première préoccupation d une grande majorité de jeunes francophones. Ces derniers acquièrent une plus grande confi ance dans leurs capacités, ce qui élargit leurs perspectives d emploi qualifi é et stable, facteur d intégration sociale et d insertion dans la vie économique de leur pays. Depuis ses débuts, le programme de volontariat de l OIF a bénéfi cié à près de 150 jeunes déployés sur les cinq continents. Ces jeunes vivent une expérience enrichissante et formatrice dans un environnement culturel et social différent du leur. Outre l acquisition de compétences nouvelles, ces jeunes s ouvrent à d autres cultures et tissent des liens de confi ance et de réciprocité grâce à l originalité de cette mobilité Sud-Sud. Le VIf en chiffres 45% de femmes, 55% d hommes Moyenne d âge : 28 AnS Ressortissants de 29 PAYS de la Francophonie Missions réparties dans 28 PAYS de la Francophonie 80 % d entre eux sont originaires des pays du Sud et de l europe centrale et orientale patrick Lazic / OIF Clément Duhaime, Administrateur de l OIF, et les cinquante et un jeunes volontaires de la promotion 2012 du programme de Volontariat international de la Francophonie à Paris, le 25 octobre

18 OBJECtIF 1 : éliminer L ExtRêME PAUVREté Et LA FAIM Renforcer la contribution de la culture au développement Dès ses origines, en tant qu organisation fondée sur le partage d une langue commune, l OIF s attache à promouvoir le rôle de la culture en tant que dimension incontournable pour le développement économique et social. Le poète-président Léopold Sédar Senghor, l un des pères fondateurs de la Francophonie, avait ainsi coutume de dire que «la culture est au début et à la fi n de tout développement». Depuis le premier Sommet de la terre, en 1992, en passant par celui de Johannesburg en 2002 et plus récemment celui de Rio + 20, la Francophonie a toujours affi rmé cette position. Parce que la richesse et la diversité de leurs cultures constituent un atout majeur de développement pour les pays de l espace francophone, l OIF, après avoir largement soutenu le processus menant à l adoption de la Convention de l Unesco sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles (2005), participe, depuis, à sa mise en œuvre, en accompagnant les industries culturelles et la structuration des fi lières de la culture dans les pays en développement. profils CUlTURElS DES pays DU SUD L OIF a lancé depuis 2007 un vaste chantier de cartographie des filières des industries culturelles dans les pays du Sud. Cette opération a permis de réaliser le profil culturel de dix pays et la publication en 2012 de trois ouvrages régionaux : Asie du Sud-Est et Pacifique (Cambodge, Laos, Vietnam, Vanuatu), Caraïbes (Haïti, Dominique, Sainte-Lucie) et de l Ouest (Burkina Faso, Côte d Ivoire, Sénégal). Le projet a été étendu en 2011 à trois pays d centrale : Cameroun, Congo, Gabon. Le programme d appui au développement des politiques et industries culturelles permet ainsi d accompagner ces pays dans la création d un environnement favorable à la culture sur le plan OBJECTIFS DU programme D appui au DéVElOppEmENT DES politiques ET INDUSTRIES CUlTUREllES Accompagner les états membres dans la production et la diffusion de leurs expressions culturelles ainsi que dans le renforcement de leurs politiques culturelles publiques : organisation de séminaires, mise à disposition d expertise, soutien financier, etc. ; Contribuer à l établissement d un système d information économique sur la culture (mise à jour des données sur l économie de la culture, sur l état de structuration des fi lières culturelles et sur la contribution de ces fi lières à l économie nationale) : mise à disposition d un guide d élaboration et de mise en œuvre des politiques culturelles, cartographie des industries culturelles dans les pays du Sud et publication de profi ls culturels (lire encadré ci-contre) ; Faciliter l accès des opérateurs culturels aux financements, notamment auprès des banques et des institutions financières, dans les pays francophones du Sud : mise en place de trois fonds de garantie des industries culturelles (FGIC)*, financés à raison de 1,43 million d euros, qui permettent de cautionner à hauteur de 70 à 80 % les prêts des institutions bancaires consentis aux entrepreneurs culturels. Ces fonds sont gérés en partenariat avec des établissements bancaires locaux ; Professionnaliser et structurer les filières et les métiers de la culture à travers l organisation d activités de formation : une vingtaine de soutiens financiers ont été apportés à l organisation de formations techniques (animation et administration culturelles, régie générale, régie son et lumière, management d artistes, etc.). * Pays bénéficiaires : deux pays francophones du Maghreb (Maroc et Tunisie) ainsi que les 15 pays de la Communauté économique des États de l de l Ouest (Cedeao). 16 La Francophonie et les Objectifs du millénaire pour le développement

19 politique, législatif et juridique afin de favoriser l émergence d une véritable économie de la culture. Depuis 2005, ce sont 850 entrepreneurs culturels qui ont bénéficié de formations. Plus récemment, quatre pays (Burkina Faso, Gabon, Niger et Sénégal) ont été retenus, en 2011, sur manifestation d intérêt international pour bénéficier d un accompagnement structurant sur quatre ans qui touche aussi bien à leur politique nationale culturelle, à l élaboration d outils d aide à la décision qu à la formation de cadres institutionnels et d opérateurs de la culture. audiovisuelle du Sud et, d autre part, divers partenariats avec des festivals qui valorisent les cinémas du Sud, parmi lesquels le Festival pan-africain de cinéma et de télévision de Ouagadougou (Fespaco), les Journées cinématographiques de Carthage et le pavillon des cinémas du monde du Festival de Cannes. En 2012, près de 1,2 million d euros d aides ont été alloués par le Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud, qui appuie chaque année entre 50 et 70 projets (longs et courts métrages, séries télévisées, etc.). Parallèlement, l OIF apporte un soutien aux filières de la culture par ses Fonds d aide dédiés à la circulation des artistes et aux arts visuels. Depuis 2002, l OIF permet chaque année la participation de près de 45 artistes, issus d une cinquantaine de pays francophones, à des manifestations culturelles. Elle accompagne également les professionnels de l audiovisuel des pays francophones du Sud dans la production et la valorisation de leurs œuvres à travers, d une part, son Fonds de production 1,2 million d euros alloués en 2012 par le Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud Le film Sur la planche de Leïla Kilani (Maroc), soutenu par le Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud, a été sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs au Festival international du film de Cannes en

20 18 La Francophonie et les Objectifs du millénaire pour le développement

21 Objectif 2 Assurer l éducation primaire pour tous Vincent Ohl / OIF 19 19

22 OBJECTIF 2 : Assurer l éducation primaire pour tous état des lieux CIBLE D ici à 2015, donner à tous les enfants, garçons et filles, partout dans le monde, les moyens de terminer un cycle complet d études primaires La scolarisation dans l enseignement primaire progresse dans la plupart des régions en développement, passant de 84 à 91 % entre 1999 et On enregistre les augmentations les plus notables en du Nord et au Moyen-Orient, mais surtout en subsaharienne. En effet, nombre de pays francophones d subsaharienne affichent des progrès particulièrement impressionnants, comme le Bénin, le Burundi, le Burkina Faso, la Guinée, Madagascar, le Mali et le Niger, où les taux nets de scolarisation dans le primaire ont augmenté de plus de 25 points de pourcentage entre 1999 et Le Burundi, le Rwanda, São Tomé-et-Príncipe et le Togo ont, quant à eux, d ores et déjà atteint l objectif de l éducation primaire pour tous ou sont sur le point de l atteindre. Quelques avancées ont également été enregistrées dans l intégration des filles dans l enseignement primaire (1) dans le monde. Dans les régions en développement, la part des filles non scolarisées a légèrement chuté, passant de 58 à 53 % sur la période Si les abandons en cours de scolarité restent encore trop importants dans de nombreux pays, Taux d achèvement de l école primaire total du groupe d âge pertinent Par région subsaharienne Caraïbes et et Océanie 90 % orientale et et australe 89 % Asie du du Sud-Est du du Nord et et Moyen-Orient 96 % 95 % centrale 66 % 72 % 69 % subsaharienne de de l Ouest (%) (%) Données les plus récentes de la Banque mondiale ou rapports pays transmis. Statistiques complémentaires en annexe. (1) Taux net ajusté de scolarisation dans le cycle primaire. 20 La Francophonie et les Objectifs du millénaire pour le développement

23 le taux mondial d achèvement de l éducation primaire atteint les 90 % en Au sein de l espace francophone, si le taux s élève à 72 % (1) en subsaharienne, il tourne autour de 90 % en Asie du Sud-Est, en du Nord et au Moyen-Orient ainsi que dans les Caraïbes et l Océanie selon les dernières estimations. En dépit de ces évolutions, des disparités régionales entre les sexes dans l enseignement primaire demeurent, amoindrissant ainsi les progrès d ores et déjà obtenus. Les disparités entre zones urbaines et rurales persistent, la probabilité de ne pas être scolarisé étant deux fois plus forte pour les enfants des zones rurales. 90 % Taux d achèvement des études primaires en du Nord et au Moyen-Orient francophones L ACTION DE LA FRANCOPHONIE Au cœur de la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement, l éducation demeure la pierre angulaire des stratégies de développement et de lutte contre la pauvreté. La Francophonie s est résolument engagée sur la voie de l éducation universelle de qualité comme le mentionne son Cadre stratégique décennal appelant à «contribuer à l effort international pour permettre aux États et gouvernements d assurer un cycle complet d études primaires en éliminant les disparités entre les sexes». La Francophonie s attache à favoriser le partage d expériences et de pratiques afin d agir de concert avec l ensemble des acteurs et partenaires internationaux concernés. Depuis le Sommet de la Francophonie de Bucarest (2006), et en se fondant sur l expérience acquise des années antérieures, l OIF a mis en œuvre des initiatives innovantes exemplaires pour s adapter aux besoins des populations de l espace francophone. Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres Face au constat du manque d enseignants du primaire dans le monde, que l Unesco évalue à 18 millions en 2015, la Francophonie a fait le choix de concentrer ses efforts autour de la formation des maîtres du primaire. À la suite du XI e Sommet de la Francophonie en 2006, l OIF et l Agence universitaire de la Francophonie (AUF) ont ainsi développé l Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres (Ifadem). Il s agit d une approche particulièrement innovante destinée à améliorer les compétences professionnelles des instituteurs en poste, prioritairement dans des zones rurales, car ces zones souvent défavorisées demandent un investissement particulier. Il s agit d un dispositif de formation de 200 à 300 heures, dispensé principalement à distance, en autoformation, permettant aux instituteurs de suivre leur formation en parallèle à leurs activités de classe. Fortement (1) Cette moyenne est calculée sur la base des données les plus récentes des pays concernés. L année de référence pour chaque pays est indiquée en annexe. 21

24 OBJECtIF 2 : ASSURER L éducation PRIMAIRE POUR tous ancrée dans les contextes administratifs et académiques locaux, l Ifadem est gérée en lien étroit avec les gouvernements des pays partenaires et fait de ce principe d action une priorité. appelée à s étendre dans quatre nouveaux pays en 2013 : le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d Ivoire et le togo. À ce jour, près de maîtres et formateurs ont été formés. Formation à l informatique à l espace numérique Ifadem de Kayanza au Burundi. Actuellement déployée dans six pays francophones : le Bénin, le Burundi, Haïti, le Liban, le niger et la République démocratique du Congo, l Ifadem est Ifadem Afi n de répondre aux demandes croissantes de formations spécialisées en technologies éducatives, des ateliers de formation et d initiation à l informatique, à l internet et aux technologies de l information et de la communication pour l éducation (tice) ont été proposés aux instituteurs et aux professionnels du secteur, en complément du parcours de formation Ifadem. Ces opérations ont facilité les initiatives liées à l intégration des tic dans l éducation, et permis d initier un processus d appropriation du numérique au sein de plusieurs milieux professionnels. En , environ 500 professionnels des tice ont ainsi pu participer à des rencontres professionnelles et bénéfi cier d ateliers de formation à cet effet. Ces rencontres ont été suivies par la production d outils pédagogiques en ligne. en 2013, L IfAdeM dans Le Monde, ce Sont : élèves concernés dans sept pays personnes formées aux tice 19 espaces numériques enseignants formés équipements numériques 500 formateurs et encadreurs ouvrages et dotations pédagogiques 88 % d enseignants certifiés principaux OBJECTIFS DU DISpOSITIF IFaDEm Mettre en œuvre des dispositifs de formation hybride, en partie à distance, en introduisant progressivement l usage des tice ; Améliorer les méthodes d enseignement à la faveur de pratiques innovantes, de l emploi de nouveaux outils didactiques et de nouvelles méthodes pédagogiques ; Renforcer la professionnalisation des formateurs locaux ; Appuyer la définition de stratégies de formation continue des enseignants du primaire ; Analyser les retombées et le rapport coût-efficacité du dispositif mis en œuvre. 22 La Francophonie et les Objectifs du millénaire pour le développement

25 Gestion et régularisation des systèmes éducatifs L offre d accompagnement de l OIF se concentre autour des politiques et institutions nationales et des compétences humaines. Dans l objectif d appuyer les gouvernements dans l élaboration ou le renforcement de politiques nationales garantes de l équité et de la qualité de l enseignement, l OIF mène, depuis 2009, un projet novateur visant à renforcer le rôle de l État en tant que régulateur de la qualité et de l équité des services éducatifs. Le projet concerne d ores et déjà huit pays francophones (Burkina Faso, Haïti, Maroc, Maurice, République démocratique du Congo, Roumanie, Rwanda et Vietnam). En outre, depuis 2012, cinq pays ont organisé un séminaire national de sensibilisation et de diagnostic sur la régulation par l état de la qualité et de l équité de l éducation (Burkina Faso, Maroc, République démocratique du Congo, Roumanie et Vietnam). Ces séminaires ont pour objectif de réunir un échantillon signifi catif d acteurs du système éducatif aussi bien public que privé, afi n de relever les forces et les faiblesses des stratégies existantes et d identifi er les mesures prioritaires à mettre en place. Parce que les dispositifs nationaux d évaluation (dne) sont des outils incontournables pour informer effi cacement les décideurs et les acteurs locaux sur le niveau des acquis scolaires, les conditions d enseignement et l environnement des écoles, l OIF soutient, depuis 2010, trois pays francophones (Burkina Faso, Liban et Sénégal) pour la mise en place d un dispositif national d évaluation. Depuis 2013, chacun de ces pays dispose d un point focal lui permettant de coordonner le travail d évaluation, ainsi que de bureaux mis à la disposition des membres du DnE par les ministères de l éducation nationale. Dans ce cadre, afi n de soutenir le travail des membres du DnE et d assurer la pérennité et l autonomie de ces dispositifs, l OIF a équipé les bureaux de matériel informatique et mis à disposition des experts internationaux en évaluation. Parallèlement, en partenariat avec la Confémen et l Organisation islamique pour l éducation, les sciences et la culture (Isesco), l OIF mène, depuis 2006, un projet visant le renforcement des capacités des personnels de gestion du système éducatif dans sept pays francophones (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Mauritanie, République centrafricaine, Congo et tchad). Elle intervient principalement en fournissant un appui technique et fi nancier à ces pays, par le biais notamment de mise à disposition d expertise, pour l élaboration d outils de formation destinés aux gestionnaires de leur système éducatif. Elle accompagne ces stratégies de formation des gestionnaires en mettant à disposition de ces pays des outils méthodologiques. Depuis 2005, l OIF a appuyé 20 pays d et de l océan Indien dans la formulation de politiques nationales de formation et d encadrement des maîtres. Au total, 600 hauts cadres ont bénéfi cié de ces formations. Par ailleurs, l OIF a élaboré plusieurs outils méthodologiques, tels que des référentiels de compétence ou de formation ainsi que des guides pédagogiques. SémINaIRE NaTIONal DE DIagNOSTIC SUR la RégUlaTION par l état DE la QUalITé ET DE l équité DE l éducation Du 14 au 16 mars 2013, 90 représentants de la communauté éducative du Maroc ont participé à un séminaire national de diagnostic sur la régulation par l état de la qualité et de l équité de l éducation, organisé par l OIF en partenariat avec le ministère de l éducation nationale marocain. L objectif était d établir, de manière participative entre les divers acteurs de la communauté éducative (gouvernement, administration, partenaires sociaux, enseignants, chefs d établissements publics et privés ), un consensus sur les points prioritaires sur lesquels des décisions de régulation devront être prises en matière d équité et de qualité de l éducation au Maroc. 23

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