Les vaccins et les médicaments contre le virus Ebola Foire aux questions (FAQs)

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1 Les vaccins et les médicaments contre le virus Ebola Foire aux questions (FAQs) Voici quelques questions fréquemment posées (FAQs) sur les vaccins et les médicaments contre le virus Ebola, et qui couvrent les points suivants : - si leur innocuité et efficacité sont prouvées cliniquement - si vous pouvez être contraint de les prendre - si vous aurez droit à des dommages-intérêts dans le cas d effets secondaires indésirables - quand les vaccins et les médicaments seront disponibles - quelles sociétés pharmaceutiques et organisations militaires les développent - la source du virus Ebola et la gravité de l épidémie d Ebola. Les vaccins et les médicaments contre le virus Ebola Q. Y a-t-il des vaccins sûrs et efficaces contre le virus Ebola sur le marché? R. Non. «A l heure actuelle, il n y a aucun vaccin ni médicament sûr ou efficace facilement disponible qui peut traiter la maladie» selon une Note de Discussion sur Ebola en date du 21 octobre 2014 de l institut norvégien de la santé publique. (1) Les traitements expérimentaux tels que Zmapp et Brincidofovir administrés à quelques patients atteints d Ebola ont eu des résultats mitigés. D autres approches expérimentales, tel que le Sérum de patients qui ont guéri d Ebola, ont été expérimentées avec succès en reprenant les efforts de lutte remontant à une épidémie d Ebola en République démocratique du Congo en (2) Q. Est-ce que des essais cliniques ont été réalisés sur les vaccins contre le virus Ebola? R. Oui. Avant 2014 tous les essais de vaccins contre le virus Ebola ont été abandonnés. Les trois essais les plus récents ont été suspendus, résiliés ou retirés dans la phase 1 des essais cliniques. (3) Q. Qu est-ce que la phase 1 des essais cliniques? R. Phase 1 est la première phase d essais cliniques où la sécurité de base, c'est-à-dire, l innocuité du vaccin, est testée. Les essais cliniques traditionnels comportent trois phases. Q. Devrais-je m inquiéter du fait que chacun des essais les plus récents du vaccin contre le virus Ebola en utilisant l approche traditionnelle des essais cliniques a été résilié en phase 1? R. Oui. Le vaccin le plus récent contre le virus Ebola développé par le Département américain de la Défense et par Tekmira Pharmaceuticals TKM pour injection ; Médicament : Placebo a été suspendu pour des raisons de sécurité (4). Q. Quel type de vaccin contre le virus Ebola est prévu?

2 R. Il y a deux principaux candidats vaccins contre le virus Ebola. Le premier est le vaccin «ChAd3» contre le virus Ebola. Ce vaccin est développé par des scientifiques de Okairos, une entreprise de biotechnologie suisse-italienne détenue par GlaxoSmithKline (GSK), et l institut de recherche médicale contre les maladies infectieuses de l armée américaine. Il utilise un virus du rhume qui infecte les chimpanzés et un virus Ebola de souche Zaïroise. Le second est appelé le vaccin «rvsv» contre le virus Ebola. Il utilise un virus de la stomatite vésiculaire, qui provoque une maladie de la bouche chez les bovins, ainsi que le virus Ebola. Il a été développé par le gouvernement du Canada et l autorisation a été accordée à NewLink Genetics à Ames, Iowa. Des vaccins contre la rage et Ebola ainsi qu un vaccin nasal contre Ebola et Marburg sont en cours de préparation ainsi que d autres candidats vaccins qui pourraient être prêts en 2015 (5). Q. Combien de temps faudra-t-il pour développer de nouveaux vaccins et médicaments contre le virus Ebola? R. Un essai clinique de cinq semaines chez l homme avec le vaccin «ChAd3» de GSK pourrait se conclure en novembre 2014, pour entamer des essais sur le terrain peu de temps après afin d être prêt pour une large diffusion au début de (6) (7) (8) Q. Cinq semaines d essais cliniques sur les humains sont-elles assez pour un vaccin contre le virus Ebola? R. Non. Cinq semaines ne suffisent pas pour déterminer si un vaccin est sûr et efficace. Dans le cadre de l approche traditionnelle, tout vaccin subit trois essais cliniques et prend en moyenne 10,71 années pour se développer. En outre, un vaccin a seulement 6% de chances d entrer sur le marché. Les médicaments peuvent prendre entre 10 à 15 ans pour se développer avec un taux de risque d échec de 95% au point de découverte. (9) Le vaccin contre le virus Ebola est l un des vaccins dont la procédure d évaluation a été la plus accélérée de l histoire. (10) Q. Y a-t-il d autres problèmes avec cette phase 1 de l essai clinique? R. Oui. La phase 1 de l essai clinique du vaccin de GSK contre le virus Ebola est parrainé par le gouvernement du Royaume-Uni, mais le premier sujet à vacciner était un employé du service de santé du gouvernement britannique qui peut, par conséquent, avoir un intérêt direct à un résultat positif. (11) Le gouvernement canadien a annulé des plans pour faire la phase 1 des essais cliniques de son vaccin contre le virus Ebola dans un laboratoire de Winnipeg parce que le personnel de laboratoire prenant part à l essai avait mis au point le vaccin et avait donc un intérêt direct à ce que le résultat soit bon. (12) La dose à administrer à des volontaires dans le nouvel essai a également été réduit. Q. Est-ce que cela veut dire que les résultats de l essai Clinique de phase 1 du vaccine GSK contre le virus Ebola peuvent ne pas être scientifiquement crédibles? R. Oui. La crédibilité scientifique de l essai du vaccin GSK contre le virus Ebola doit être remise en question si les participants ont un intérêt direct dans son succès. Q. Le virus Ebola est bien mortel, n est-ce pas? R. Oui. L Ebola est une infection virale très grave avec un taux de mortalité élevé. Elle est également contagieuse, transmise par les fluides corporels. Q. Les médicaments et les vaccins expérimentaux sont-ils absolument nécessaires pour stopper l épidémie d Ebola? R. Non. Le New York Times a demandé à 10 chefs des combats contre la variole, la poliomyélite, le SRAS, la peste bovine, le ver de Guinée et d autres maladies de donner leur point de vue sur la meilleure façon de lutter contre l épidémie d Ebola. Tous affirmaient que l on pourrait arrêter l épidémie d Ebola sans médicaments ni vaccins expérimentaux. L application des protocoles appropriés au dépistage, à la mise en quarantaine et aux vêtements de protection,

3 ainsi que l interdiction de voyager, constituent des moyens efficaces pour arrêter les épidémies. (13) Q. Y a-t-il des plans pour donner ces vaccins expérimentaux à beaucoup de personnes? R. Oui. Le Dr Anthony Fauci, directeur de l Institut national américain de l allergie et des maladies infectieuses, a déclaré à la presse canadienne qu il est «tout à fait concevable, quoique peu probable» que des vaccins contre le virus Ebola issus d une procédure d évaluation accélérée devraient être administrés à des pays entiers. (14) Un plan d affaires de l Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a pour objectif de développer suffisamment de vaccins pandémiques pour immuniser la population mondiale. Le vaccin doit être disponible 6 mois après le transfert de la souche prototype du vaccin à l industrie. (15) Q. Est-ce que cela signifie que l on pourrait vacciner presque tout le monde sur la planète contre le virus Ebola? R. Oui. Si l OMS met en œuvre son plan mondial de vaccination pandémique. Q. Pourrais-je être infecté par le virus Ebola à partir du vaccin? R. Il n est pas exclu que l on puisse attraper Ebola par le vaccin. Un vaccin contre le VIH, qui utilisait le même virus de rhume que le vaccin contre le virus Ebola de GSK, a été arrêté car il a été démontré qu il infectait les personnes avec le VIH. Les hommes ayant au préalable attrapé des rhumes causés par le même virus du rhume de chimpanzé utilisé dans le vaccin contre le VIH étaient de deux à quatre fois plus susceptibles d avoir le VIH s ils étaient vaccinés contre le VIH. (16) (17) Le vaccin «ChAd3» contre le virus Ebola est fait à partir d un virus du rhume qui affecte les chimpanzés, spécifiquement un type 3 d adénovirus de chimpanzé (ChAd3). Le virus du rhume est utilisé en tant que support ou vecteur pour délivrer le matériau à partir du virus Ebola des souches du Zaïre et du Soudan. (18) Q. L essai du vaccin contre le virus Ebola sera arrêté si les participants finissent par en être infectés, n est-ce pas? R. L essai pourrait ne pas être arrêté. Le vaccin contre le VIH a été arrêté car il a été constaté qu il infectait les personnes qui participaient aux essais cliniques traditionnels. Mais le vaccin contre le virus Ebola ne subira pas les mêmes essais cliniques traditionnels. Q. Quand est-ce que l essai du vaccin contre le VIH a été arrêté? R. L étude STEP sur le vaccin contre le VIH de NIAID et Merck a été arrêtée en phase 2b en 2007 lorsque les résultats ont montré que les participants avaient été infectés par le vaccin. Q. Pourquoi les essais sur le vaccin contre le virus Ebola ne seront-ils pas arrêtés en phase 2b si les résultats démontrent que les participants ont été infectés par le vaccin? R. Les phases 2b et 3 des essais sur le vaccin contre le virus Ebola seront effectuées en Afrique de l ouest dans les zones où la recherche locale n a qu une faible infrastructure et peu de personnel médical bien formé. Ainsi, il sera difficile de garder une trace des participants à l étude et de savoir s ils ont été infectés par le virus Ebola dans le vaccin ou s ils ont subi d autres effets secondaires indésirables des vaccins et des médicaments contre le virus Ebola. Selon une étude, la collecte de données sur les vaccins lors d une épidémie peut s avérer «impossible». En outre, «les données obtenues pour évaluer les bénéfices ou bien la toxicité pourraient comporter d innombrables préjugés et détournements, rendant leur application en vertu des normes actuelles de la recherche impossible». (19)

4 Q. Est-il vraiment possible que quelque chose d aussi grave que la transmission d Ebola, une maladie mortelle, à un participant durant les essais sur le vaccin ne soit pas enregistrée? R. Tout dépend de l exactitude du suivi des rapports. Mais il y a des problèmes considérables avec les dossiers des patients dans les pays touchés par l Ebola. Juste un exemple : il n y a aucune trace d une femme connue pour avoir été confiée à un centre de traitement pour Ebola au Libéria. Il n y a pas trace de ce qui lui est arrivé ou même si elle est morte ou vivante. (20) Son mari a intenté une action contre le ministère de la Santé du Libéria pour la retrouver. Q. Est-ce que l absence de collecte de données appropriées signifie que le vaccin contre le virus Ebola pourrait réussir ses essais même s il transmet l infection aux gens? R. Oui. Si les données sur les personnes qui pourraient avoir été infectées par le virus Ebola par le vaccin ne sont pas collectées, les infections ne seront pas enregistrées dans les résultats d essais cliniques, et le vaccin contre le virus Ebola pourrait ainsi être jugé suffisamment sûr pour entrer sur le marché. Q. Est-ce que cela signifie qu un vaccin contre le virus Ebola qui a infecté des personnes durant les essais sur le terrain pourrait être administré à la population en général? R. Oui. Si le vaccin contre le virus Ebola réussit ses essais accélérés sur le terrain, l OMS prévoit d administrer le vaccin aux populations plus larges, également aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Europe. Q. Y a-t-il d autres problèmes avec les essais de vaccins contre le virus Ebola? R. Le vaccin «ChAd3» de GSK est basé sur les données obtenues à partir d essais sur des singes, qui ne montrent pas de protection durable. Six des huit macaques qui ont reçu une injection du vaccin «ChAd3» contre le virus Ebola sont morts à dix mois. (21) En outre, dans l essai avec les singes il s agissait une forme très modérée du virus Ebola préparée en laboratoire et non pas le type agressif de l Afrique de l ouest, et il est donc difficile d extrapoler les données. Q. Y a-t-il déjà eu des problèmes avec ce genre d essai accéléré d un vaccin? R. Oui. Onze enfants sont morts lors de l essai du vaccin contre la méningite à méningocoque de Pfizer, durant lequel on a administré de la ceftriaxone ou une médication non enregistré, la trovafloxacine, à 200 enfants nigériens, sans le consentement éclairé préalable des parents. (7) En outre, un grand nombre d incidents et de réactions indésirables a été signalé pour le vaccin de la grippe porcine dont l autorisation accélérée de mise en marché n a pas exigé les essais cliniques traditionnels. Un grand nombre d enfants ont souffert de narcolepsie à la suite du vaccin contre la grippe porcine. Il y a eu aussi beaucoup de fausses couches. Il est difficile de savoir combien d erreurs ont été causés par le vaccin contre la grippe porcine. Plus de fausses couches après la vaccination aux Etats-Unis ont peut-être tout simplement été ignorées par le Centre de contrôle des maladies (CDC). (22) Q. Qu est-ce que le consentement éclairé? R. l OMS a dit que les participants aux premiers essais du vaccin contre le virus Ebola doivent donner leur consentement éclairé. Cela signifie que les participants doivent être informés des risques des vaccins expérimentaux contre le virus Ebola. Après les expériences effectuées par les Nazis sur les prisonniers des camps de concentration, le Code de Nuremberg Code a été rédigé pour fournir des lignes directrices éthiques pour les chercheurs médicaux afin de protéger des sujets humains contre les dommages corporels entraînant l invalidité ou la mort lors des expériences scientifiques. Un principe clé du Code de Nuremberg est que les médecins doivent obtenir le consentement libre et éclairé de la

5 personne sur le point de subir une expérience, en particulier en ce qui concerne les essais cliniques de vaccins expérimentaux. (23) Q. Est-ce que les gens seront vraiment informés des risques du vaccin contre le virus Ebola? R. Il est très difficile pour les gens dans une situation épidémique de donner un consentement éclairé valable aux traitements expérimentaux, surtout s il y a un niveau élevé d analphabétisme, ce qui est le cas dans les pays touchés par le virus Ebola, selon une étude. Cet étude note que «la capacité d un médecin à informer utilement les populations vulnérables est surestimée. La croyance que le consentement éclairé est entendu par les patients ignorants quant aux soins de santé de pointe, en particulier, dans une épidémie, est cavalier». (24) Q. Cela est-il déjà arrive que les personnes qui devaient donner leur consentement éclairé ne l ont pas fait? R. Oui. Un exemple est justement l essai du vaccin contre la méningite à méningocoque de Pfizer sur les 200 enfants au Nigéria. Onze enfants sont morts. (25) Q. Comment peut-on administrer des vaccins et des médicaments contre le virus Ebola à des personnes après si peu de tests? R. L Organisation Mondiale de Santé (OMS) a déclaré que l épidémie d Ebola était une situation d urgence de portée internationale. Cela signifie que, en vertu des dispositions de l utilisation d urgence, on n a pas besoin de démontrer que les vaccins et médicaments contre le virus Ebola sont sûrs et efficaces avant de les administrer. Les vaccins et médicaments contre le virus Ebola peuvent être développés, testés, homologues et utilisés sur des personnes, et le tout en même temps. (26) Une déclaration d urgence permet d abaisser à un minimum les critères pour passer la Phase 11b et 3 essais. Q. Est-ce que cela doit m inquiéter que les sociétés pharmaceutiques veulent une protection juridique contre les poursuites sur les vaccins contre le virus Ebola? R. Oui. Cela signifie que ces entreprises croient que leurs vaccins peuvent provoquer des dommages corporels et la mort, ce qui entraînerait des poursuites, elles veulent donc éviter les revendications juridiques et les demandes de réparation. Q. Quels sont les autres types d essais prévus pour les vaccins et médicaments contre le virus Ebola? R. Outre la procédure d évaluation accélérée des essais cliniques, il est prévu de tester plusieurs médicaments à la fois dans une étude «parapluie». L étude parapluie est un nouveau type controversé de conception d essai au cours duquel une personne qui prend un médicament est jumelée avec quelqu un d un groupe de comparaison. (29) En outre, un essai aléatoire par étapes est prévu impliquant 8000 personnes. Q. Y a-t-il des problèmes avec ces études? R. Oui. Dans le cas d études parapluie, les sujets doivent être parfaitement appariés pour qu un schéma répétitif (pattern) soit détectable. Dans le cas des études par étapes, il y a des problèmes pour avoir des résultats précis et fiables. (30) Les résultats démontrant l innocuité et l efficacité peuvent être facilement manipulés pour apparaître plus ou moins élevés. (31) En outre, certains médicaments contre le virus Ebola seront développés sous la règle de l efficacité chez l animal, comme les traitements siarn de Tekmira. (32)

6 Q. Qu est-ce que la Règle de l efficacité chez l animal? R. La Règle de l efficacité chez l animal prévoit que dans certaines circonstances, où il est contraire à l éthique ou pas faisable de mener des études cliniques chez les humains, la FDA (Food and Drug Administration) peut accorder l autorisation de commercialisation sur la base d études adéquates et bien contrôlées sur des animaux lorsque les résultats de ces études établissent que le médicament est raisonnablement susceptible de produire un bénéfice clinique chez l homme. (33) Q. Les vaccins seront livrés sous quelle forme? R. Certains vaccins, comme le vaccin contre la rage et le virus Ebola qui seront fabriqués par IDT Biologika peuvent être produits sous la forme liquide et lyophilisée. Il en existe aussi sous forme de pulvérisations nasales. Q. Y a-t-il des vaccins contre le virus Ebola qui sont génétiquement modifiés? R. Oui. Le virus du «rhume de chimpanzé» dans le vaccin ChAd3 de GSK contre le virus Ebola est génétiquement modifié pour contenir à la fois le virus Ebola et l ADN du virus Marburg. Le virus se glisse dans les cellules saines comme font les virus du rhume normal, et détourne le mécanisme génétique des cellules hôtes, les obligeant à pomper la protéine Ebola. (34) Q. Est-ce que les virus et les bactéries génétiquement modifies sont une indication que ces virus peuvent provenir de laboratoires qui fabriquent des armes biologiques? R. Oui. La modification génétique des virus et des bactéries pour les rendre plus mortels est l objet de programmes de recherche sur les armes biologiques. Q. Quelle est l étendue de la recherche effectuée par l armée américaine sur le virus Ebola? R. Ebola est classé comme un virus mortel - un niveau de biosécurité 4 ou catégorie A des agents pathogènes prioritaires et cela a encourage un financement important de la recherche sur Ebola par le gouvernement des Etats-Unis dans les 10 à 15 dernières années. (35) Le financement cumulatif de 2008 à juillet 2014 pour la recherche sur les médicaments et vaccins contre le virus Ebola a dépassé millions de dollars aux Etats-Unis. Ce financement a soutenu une filière d au moins 11 candidats médicaments. Deux sont entrés en phase clinique I ; trois sont actuellement en développement préclinique mais devraient entrer en essai clinique bientôt. Au moins six autres candidats médicaments qui étaient auparavant à différents stades de développement semblent avoir été arrêtés ou interrompus en l absence de renouvellement du financement. Le financement a également appuyé huit vaccins. Deux sont en phase clinique I et six en développement préclinique. En outre, de 2000 à 2014, le gouvernement américain a dépensé près de 956 millions de dollars US pour la recherche concernant Ebola directement ou potentiellement. (36) Le gouvernement et l armée américains ont commencé à faire des vaccins contre le virus Ebola et un virus apparenté, Marburg, dans les années L Institut National de Santé a conçu un programme appelé «Partenariats dans la bio défense». (37) Q. Est-il vrai que le gouvernement américain détient un brevet sur le virus Ebola? R. Oui. Un brevet sur le virus Ebola a été attribué au gouvernement des Etats-Unis en Le numéro de ce brevet est CA A1. Ce brevet revendique le droit de propriété du gouvernement américain sur tous les variantes du virus Ebola qui partagent 70% ou plus des séquences de protéines décrites dans le brevet : «[les revendications]...une séquence nucléotide d au moins 70%-99% d identité avec la SEQ ID...». En outre, le brevet revendique le droit de propriété sur tous les virus Ebola «affaiblis» ou «tués», ce qui signifie que le

7 gouvernement des Etats-Unis allègue propriété sur tous les vaccins contre le virus Ebola. (38) Le «droit de propriété» sur Ebola s étend au virus Ebola qui circule dans les corps des victimes d Ebola. Lorsque le Dr Kent Brantly a été transféré de l Afrique aux soins du CDC à Atlanta, des échantillons de son sang ont été acquis pour la recherche par la CDC et le ministère américain de la Défense. Q. Est-ce que l épidémie d Ebola a quelque chose à voir avec un laboratoire d armes biologiques? R. Le Dr Francis Boyle, un érudit de la guerre biologique et du droit international à l Université de l Illinois, et qui a rédigé la Loi antiterroriste sur les armes biologiques de 1989, la législation de mise en œuvre américaine pour la Convention sur les armes biologiques de 1972, a dit que le virus Ebola provenait d un laboratoire américain d armes biologiques. (39) (40) (41) 42) «Ce n est pas du tout le virus Ebola normal» dit-il. «Je crois qu il a été génétiquement modifié.» Comme preuve, Boyle signale l existence de laboratoires américains en Afrique qui créent des armes biologiques, sous le couvert de travailler sur des remèdes. Boyle dit qu Ebola est sorti d un de ces laboratoires d armes biologiques à Kenema, en Sierra Leone. Il a dit : «Kenema se trouve à l épicentre exact de l épidémie. Quelque chose est arrivée là. Peut-être un accident dans le laboratoire ou peut-être qu ils testaient un vaccin expérimental [sur la population] en utilisant le virus vivant et génétiquement modifié d Ebola mais en l appelant autre chose.» En outre, Boyle dit que la vitesse de la propagation du virus et le nombre de victimes démontrent que le virus est une forme modifiée d Ebola. (43) (44) Q. Y a-t-il d autres scientifiques qui pensent qu Ebola est une arme biologique? R. Oui. Le Dr Cyril Broderick, professeur de pathologie végétale, dans un article publié en première page dans l Observateur du Libéria, l a déclaré. Il a poursuivi en expliquant que [le Dr Leonard Horowitz] a confirmé l existence d une industrie militaire-médicale américaine qui effectue des tests d armes biologiques sous le couvert de l administration de vaccins pour lutter contre les maladies et améliorer la santé des «africains noirs à l étranger». (45) Q. Peut-on m obliger de prendre le vaccin contre le virus Ebola ou me placer de force en quarantaine? R. Dès que l OMS a déclaré que l épidémie d Ebola constituait une situation d urgence pandémique, de portée international, cela a déclenché le Règlement sanitaire international (2005) permettant la vaccination forcée et la quarantaine. La plupart des pays ont des plans en cas de pandémie permettant la vaccination de 100% de la population, et cela par la force également. (46) (47) (48) En outre, le président Barack Obama a signé l ordre exécutif #13674 le 31 juillet 2014, qui permet au gouvernement fédéral des Etats-Unis de procéder à l arrestation et à la mise en quarantaine de toute personne qui présente des symptômes de maladie infectieuse. Ce décret permet aux agents fédéraux d arrêter et de mettre en quarantaine toute personne présentant des symptômes de :... Syndromes respiratoires aigus sévères, qui sont des maladies associées à la fièvre et aux signes et symptômes de pneumonie ou d autres maladies respiratoires, et qui sont susceptibles d être transmis de personne à personne, et qui soit causent ou ont le potentiel de causer, une pandémie, ou, lors de l infection, sont très susceptibles de causer la mort ou la morbidité grave s ils ne sont pas correctement contrôlés. (49) Q. Est-ce que des mesures militaires ont déjà été appliquées au cours de l épidémie d Ebola? R. Oui. Le Libéria, par exemple, a déclaré l état d urgence en début août 2014, avec un couvrefeu à 21 heures et les soldats et les policiers qui patrouillaient les rues. Les communautés ont été mises en quarantaine, y compris une partie de la capital libérienne appelé West Point, qui abrite environ 75,000 personnes. Du fil de fer barbelé a été utilisé pour verrouiller les résidents restés

8 sans nourriture et sans eau. L armée a tiré sur les habitants, en tuant un garçon de 15 ans et en blessant gravement un homme de 22 ans. (50) Sierra Leone est maintenant sous le régime de la loi martial ou de l état d urgence médicale, et les victimes d Ebola ont été pourchassées dans des chasses à l homme de porte à porte. (51) Q. Les kits de diagnostic d Ebola sont-ils fiables? R. Il y en a plusieurs. La FDA interdit les allégations que son kit de diagnostic Ebola n est pas sûr ni efficace. Le kit de diagnostic n a jamais été testé sur des spécimens d Ebola négatifs. (52) Q. Quand l OMS a-t-elle déclaré l épidémie d Ebola une pandémie d urgence internationale permettant que des vaccins et des médicaments expérimentaux soient administrés aux gens? R. le 8 août Q. Mais l épidémie d Ebola est hors de contrôle, n est-ce pas? R. Non. Selon l expert sur Ebola de l OMS, Pierre Formenty, l épidémie d Ebola était maîtrisée. Lorsque l on lui a demandé si la situation était devenue «incontrôlable», le Dr Formenty a répondu que la situation n était pas incontrôlable à une conférence de presse le 27 juin, peu avant que l épidémie d Ebola a été déclarée une situation d urgence par l OMS. (53) Le Libéria a levé l état d urgence en novembre parce que les cas d Ebola ont diminué de façon spectaculaire et plus des deux tiers des 696 lits dans les centres de traitement pour Ebola au Libéria sont vides. Les nouvelles admissions ainsi que le nombre de cadavres ramassés par les équipes funéraires sont tous deux en baisse. (54) (55) Q. Pourquoi l OMS a-t-elle déclaré un état d urgence si l épidémie d Ebola n était pas hors de contrôle? R. Les fabricants de vaccin comme GlaxoSmithKline (GSK) ont peut-être influencé la déclaration de l OMS. GSK a acquis une société de biotechnologie suisse qui avait un vaccin préclinique contre le virus Ebola en GSK a offert ces vaccins précliniques à l OMS en mars 2014 lorsque l épidémie d Ebola a commencé. Dès que l OMS a déclaré que l épidémie d Ebola constituait une situation d urgence en août, l OMS a donné un contrat à GSK pour produire des vaccins contre le virus Ebola. Ces vaccins contre le virus Ebola de GSK ne pouvaient être administrés à quiconque sans une déclaration d urgence par l OMS. (56) Q. Est-ce que la déclaration de situation d urgence par l OMS est une répétition du scandale de la grippe porcine en 2009 lorsque GSK et d autres sociétés pharmaceutiques ont été accusées de gonfler la menace de la grippe porcine afin de déclencher des contrats de vaccins lucratifs? R. Oui. En 2009, l OMS a caché au public que beaucoup de ses conseillers étaient sur la masse salariale des entreprises pharmaceutiques, qui tireraient un profit énorme d une urgence pandémique. (57) L OMS a également caché au public le fait qu au moins une société pharmaceutique, GSK, avait un intérêt financier à ce que l OMS déclare que l épidémie d Ebola était une urgence internationale. GSK a acheté une société de biotechnologie suisse avec un vaccin préclinique contre le virus Ebola en 2013 et a offert le vaccin à l OMS en mars Cependant, dans un courriel en date du 3 avril, l OMS a nié qu il y avait des vaccins disponibles ou d éventuels conflits d intérêts en jeu lors de sa déclaration que l épidémie d Ebola était une situation urgence. Q. Est-ce que les antécédents de GSK démontrent que cette société est fiable? R. Non, pas du tout. Outre les dommages causes par le vaccine contre la grippe porcine de GSK, il y a d autres problèmes. Le 2 septembre 2014, 45 litres de solution concentrée du virus vivant de la polio ont été déversés dans une rivière par la société pharmaceutique, GlaxoSmithKline

9 (GSK), à Rixensart, en Belgique. (58) La Fédération argentine de professionnels de la santé a accusé GlaxoSmithKline de tromper les participants et de faire pression sur des familles défavorisées, pauvres, pour que celles-ci inscrivent leurs enfants dans des essais cliniques du vaccin expérimental contre la pneumonie pédiatrique, Synflorix. Quatorze des enfants participant à l essai du vaccin expérimental sont morts. (59) En 2012, la société GSK a été condamnée à payer une amende de 3 milliards de dollars après l admission de la «fraude la plus importante des soins de santé dans l histoire». GSK a payé des médecins américains pour prescrire des médicaments potentiellement dangereux à des adultes et des enfants. (60) En 2014, la Chine a condamné l entreprise pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline à payer une amende de 490 millions de dollars (297 millions de livres sterling) après qu un tribunal l a jugé coupable de verser des pots de vin à des médecins et à des hôpitaux afin d avoir leurs produits promus. (61) Q. Y a-t-il des remèdes plus sûrs pour Ebola? R. Il existe des traitements prometteurs. Ceux-ci comprennent le sérum du sang de survivants d Ebola qui sont en cours de test. Un médicament antiviral japonais appelé Favipiravir a passé les tests cliniques, est sûr et il est actuellement à l étude en Guinée. Il a été administré à plusieurs patients d Ebola et tous les patients semblent avoir survécu. (62) Un médecin au Libéria en zone rural inondé de patients d Ebola dit avoir eu de bons résultats avec un traitement qu il a essayé avec un médicament contre le VIH. Le Dr Gorbee Logan a administré le médicament, la lamivudine, à 15 patients d Ebola, et tous sauf deux ont survécu. Cela représente un taux de survie d environ 87%. (63) Les études sur l impact clinique de la vitamine C semblent prometteuses. (64) (65) De bons soins de soutien peuvent aider les patients à surmonter Ebola. (66) Une étude de l armée de l air américaine appelé Interaction des nanoparticules d argent avec le virus Tacaribe souligne l efficacité du traitement avec de l argent colloïdal. (67) Un médecin ougandais a été traité avec succès par un dispositif de biofiltration en Allemagne qui peut rapidement supprimer le virus Ebola de la circulation dans le sang. (68) Le dispositif novateur appelé Hémopurificateur imite le système immunitaire humain. Il n y a pas besoin d un traitement médicamenteux. Après le succès en Allemagne, le dispositif commence les essais cliniques aux Etats-Unis. (69) Sources (1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8)

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