Chapter 4: Monnaie et inflation. On s intéresse au long-terme. On s intéresse aux composants de la demande et l offre de monnaie.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Chapter 4: Monnaie et inflation. On s intéresse au long-terme. On s intéresse aux composants de la demande et l offre de monnaie."

Transcription

1 Chapter 4: Monnaie et inflation On s intéresse au long-terme. On s intéresse aux composants de la demande et l offre de monnaie. 1

2 Question: Qu est-ce que la monnaie? Qu est-ce qui caractérise la monnaie? Nous allons considérer que la monnaie a deux caractéristiques principales qui sont: 1. C est un actif avec un rendement (nominal) de 0% (ou au mieux une très bas rendement). 2. C est un actif requis pour les transactions. 2

3 Quelles sont les trois fonctions les plus importantes de la monnaie? 1. Réserve de valeur (Permet de transférer du pouvoir d achat à travers le temps) 2. Unité de compte (unité de mesure d échange) 3. Intermédiaire des échanges (utilisée pour acheter des biens, à la place du troc) 3

4 La monnaie peut soit être: Monnaie fiduciaire (pas de valeur intrinsèque) Monnaie marchandise (avec valeur intrinsèque, soit parce qu elle est en or ou argent, ou parce qu elle peut être échangée contre quelque chose qui a de la valeur). De nos jours, la monnaie est fiduciaire. 4

5 Question: Comment la monnaie fiduciaire peut avoir de la valeur, étant donné qu elle n a pas de valeur intrinsèque et ne peut pas être échangée contre quelque chose qui a de la valeur? C est juste une pièce de papier... Donc, chaque fois qu un bien est vendu, quelqu un accepte une pièce de papier en échange de quelque chose qui a de la valeur, puisque ça va être échangé. 5

6 Pourquoi est-ce qu un tel échange (bien contre pièce de papier) est rationnel à la fois du point de vue du vendeur et de l acheteur? 6

7 Réponse: 1. Les gens ont des biens à échanger. 2. Les gens dérivent de l utilité de la consommation. 3. Mais, pour échanger, il faut que les deux côtés soient désireux de compléter l échange. Donc il faut une double coïncidence des besoins. 7

8 4. Il y a des frictions (rappelez vous du chapitre 6), qui font que trouver un partenaire qui veut le bien que vous produisez et dont vous voulez le bien, est un processus long et difficile. Dans ce cas, le troc (échange d un bien contre un autre bien) est inefficace, puisqu il y a peu d échanges. 8

9 Maintenant, supposons que des pièces de papier (appelées monnaie fiduciaire) sont introduites dans l économie. Maintenant, les gens peuvent échanger des biens contre des biens ou des biens pour de la monnaie. Maintenant, quand il y a un problème de double coïncidence des biens, les gens peuvent échanger des biens pour de la monnaie. Cela conduit à plus d échange et donc augmente le bien-être. Malgré tout, la question demeure de comprendre pourquoi les vendeurs accepteraient des pièces de papier. 9

10 Réponse: C est basé sur une prophétie auto-réalisatrice (self-fulfilling prophecy). Cela peut marcher si et seulement si les gens croient que, dans le futur, ils pourront eux-mêmes échanger la monnaie reçue pour des biens. Si les gens croient que la monnaie qu ils acceptent maintenant sera aussi acceptée dans le futur, ils acceptent la monnaie maintenant. Donc, si tout le monde accepte la monnaie maintenant, il est rationnel pour un individu de l accepter aussi. 10

11 Si les gens croient que la monnaie qu ils acceptent maintenant ne sera pas acceptée dans le futur, ils ne vont pas vouloir accepter la monnaie maintenant. Là aussi, si personne n accepte la monnaie lors d échange, il est rationnel pour un individu de ne pas accpeter la monnaie. 11

12 Offre de monnaie: Par définition, l offre de monnaie est la quantité de monnaie en circulation. (contrôlée en partie par la banque centrale) Comment est-ce mesuré? (1) pièces et billets de banque en circulation: C (2) dépôts à vue (comptes chèque) (3) fonds mutuels sur le marché monétaire, comptes d épargne. 12

13 Du plus au moins liquide: Si on utilise seulement (1): C Si on utilise (1) et (2): M 1 Si on utilise (1), (2) et (3): M 2 Généralement, M 1 ou M 2 sont utilisés. 13

14 La théorie quantitative de la monnaie L équation est en fait à la base une identité comptable qui tient compte de toutes les transactions dans l économie une année donnée: MV T PT, où: M est l offre de monnaie (monnaie en circulation), V T est la vitesse de circulation de la monnaie, P est le niveau des prix, T est le nombre de transactions dans une année. On peut donc voir que V T représente le nombre de fois que la monnaie circule en une année. 14

15 Toutes les transactions ne sont pas enregistrées. En général, on est intéressé par Y, le revenu ou PIB. Puisque le nouveau PIB (Y) est proportionnel est à peu près proportionnel aux transactions, nous pouvons réécrire la relation comme: MV Y PY, où: V Y est la vitesse de circulation de la monnaie en tant que revenu, Y est le PIB. 15

16 (Première) expression pour la demande pour la monnaie: Question: Pourquoi est-ce que les gens demande (ou pas) de la monnaie? En d autres termes, qu est-ce qui influence la volonté des gens de détenir de la monnaie? 16

17 La question devrait vraiment être posée comme: Pour un niveau de richesse donné, quelle proportion veut-on détenir sous la forme de monnaie? [rappelez vous que la monnaie est juste un autre type d actif, avec des propriétés particulières: rendement de 0%, mais utilisée dans les transactions.] Trois facteurs influent la demande de monnaie: 1. le niveau des prix, 2. le niveau de revenu, [1. et 2. ont à voir avec le role de la monnaie comme moyen de transaction.] 17

18 3. le coût d opportunité de posséder de la monnaie. [3. a à voir avec le fait que la monnaie n offre pas de rendement, alors que d autres actifs offrent un rendement.] 18

19 Pour l instant, nous prenons l expression suivante pour la demande d encaisses monétaires réelles ( Md P ): M d P ky, où k représente la proportion des revenus réels que les gens veulent détenir sous la forme de monnaie [ce qui influent k va être étudié très bientôt.] 19

20 Maintenant, nous pouvons regarder l équilibre dans le marché de la monnaie, i.e. quand la demande de monnaie est égale à l offre de monnaie. M d M s, Md P Ms P, ky Y V, k 1 V. Pour un niveau de revenu donné, et donc pour un certain nombre de transactions, si les gens veulent détenir peu de monnaie, cet argent doit circuler plus vite. 20

21 La théorie quantitative de la monnaie suppose que V est à peu près constant (et donc k aussi) V V MV PY. Dans le long-terme, Y Y [puisque le produit réel est seulement déterminé par les facteurs, capital et travail.] MV PY M P [le niveau des prix est proportionnel au montant de monnaie en circulation.] 21

22 1. Ce résultat est appelé la neutralité de la monnaie. Dans le long-terme, l offre de monnaie ne peut avoir que des effets nominaux [sur P], et pas d effets réels [sur Y]. 2. Cela implique que la politique monétaire ne peut être utilisée que pour des corrections a court-terme [i.e. lors d une récession]. 3. Dans le L/T, inflation taux de croissance de la monnaie. 22

23

24

25 Inflation et taux d intérêt: Nous aimerions dériver une relation entre inflation, taux d intérêt nominal et taux d intérêt réel. i: taux d intérêt nominal, r: taux d intérêt réel, : taux d inflation. Disons que le contrat précise que: - vous empruntez x 1 $ dans la 1 ère année, - vous remboursez x 2 $ x 1 1 i $ dans la 2 ème année. 23

26 Niveau des prix dans la 1 ère année: P 1. Niveau des prix dans la 2 ème année: P 2 P 1 1. Valeur réelle de ce qui a été emprunté: Valeur réelle du montant remboursé: x 2 P 2 x 1 1 i P 1 1 x 1 P 1 1 i. 1 x 1 P 1. 24

27 Donc le taux d intérêt réel est 1 i 1 1 r. 1 i 1 r 1 1 r r. Remarquez que pour des valeurs de r et très basses, r est négligible. (si r.03 et.03, r. 0009!) Donc, i r. 25

28 On devrait considérer que les gens bien sûr ne connaissent pas l inflation l année prochaine avec certitude. Plutôt, il doivent faire des anticipations sur le taux d inflation l année prochaine (inflation espérée, e ) avant de signer le contrat. Donc de facon plus précise: i r e. [Cela s appelle l equation de Fisher ou effet de Fisher.] 26

29 De nouveau, nous avons une forme de neutralité au long-terme: L équilibre dans le marché des emprunts [i.e. investissement I épargne S] détermine le taux d intérêt réel r. g M s détermine. i r. Dans le long-terme, le taux d intérêt réel ne dépend pas de l offre de monnaie. 27

30

31

32 Deuxième expression pour la demande de monnaie: Nous avions que Md P ky. Mais il y a un coût d opportunité de détenir de la monnaie. Les gens ont un choix entre détenir de la monnaie ou un autre actif avec un rendement réel positif. 27

33 Le rendement nominal de la monnaie est 0%. Cependant, l inflation fait perdre de la valeur à la monnaie en termes réels. Donc le rendement réel de la monnaie est 0% e e. L autre actif a un rendement réel égal à r. Donc, le coût d opportunité de la monnaie est r e r e i, le taux d intérêt nominal. 28

34 Donc, nous venons d exprimer plus précisément ce qui affecte la variable k dans l expression précédente (M d /P ky). Il est toujours vrai que plus le revenu est élevé, plus la demande pour la monnaie est élevée. Nous écrivons donc: M d P L i, Y. La demande pour la monnaie dépend négativement du taux d intérêt nominal et positivement du revenu réel. Ainsi, M d P L i, Y. 29

35 Nouvelle implication: M d /P L r e, Y. Les anticipations sur le futur affectent la demande pour la monnaie maintenant. Donc, la crédibilité de la banque centrale affecte la demande pour la monnaie maintenant et donc le niveau des prix maintenant. Comment cela? 30

36 M d P M d P L r e, Y Ms P Ms P L r e, Y Pour rendre l explication encore plus robuste, fixons l offre de monnaie maintenant et essayons de voir comment les anticipations sur l inflation future peut affecter le niveau des prix maintenant. M s P L r e, Y. 31

37 Explication technique: Être moins crédible pour la banque centrale implique que l inflation espérée e est élevé. Cela fait baisser la demande pour la monnaie. Avec une quantité fixe de monnaie en circulation, il faut que le niveau des prix P (maintenant) monte [pour que l offre de monnaie soit égale à la demande]. 33

38 Explication intuitive: Si les gens ne veulent pas détenir des encaisses monétaires réelles élevées (M/P), parce qu ils s attendent à ce que la monnaie perde beaucoup de valeur, mais si les encaisses monétaires nominales (M) sont fixes, alors il faut que P augmente. [Plus P est élevé, plus les gens veulent détenir de la monnaie.] Autre cas: Si e est bas i est bas M d /P M s /P est élevé P est bas. 34

39 En conclusion, la banque centrale a besoin d etre crédible dans son rôle de lutte contre l inflation. Le plus crédible elle est dans son rôle contre l inflation future, le plus facile est son travail maintenant. 34

40 Coûts sociaux d inflation: Ce qui est important est le pouvoir d achat réel. Un P plus élevé ne veut pas nécessairement dire moins de pouvoir d achat. Coûts dus à l inflation espérée: 1. Coûts de changement des prix (coûts de menu) (aussi, si tous les prix ne sont pas changés, cela crée des distortions dans les prix relatifs et les ressources de l économie ne sont pas allouées de manière optimale). 2. L inflation peut amener un plus grand fardeau fiscal même si les revenus réels n ont pas changé (ex.: impôts sur les gains capitaux nominaux). 35

41 Coûts dus à l inflation non-espérée: 1. Cela redistribue les richesses (entre emprunteurs et prêteurs par exemple) 2. Cela peut créer des problèmes pour des gens à revenus fixes. 36

42 Exemple: Pensez à un contrat entre un emprunteur et un prêteur, qui spécifie un taux d intérêt nominal fixe i. C est basé sur des anticipations d inflation future. Si i r e, cela veut dire que les deux parties sont OK avec un rendement/coût réel r i e. Cependant, en deuxième année, le vrai taux d inflation (ou taux d inflation réalisée) peut être différent du taux espéré e. 37

43 Définissons: r i, r e i e. On peut voir que r peut être plus petit ou plus grand que r e. Cela dépend de et de e. Plus précisement, i r e e r. Donc: r r e e. 38

44 Si l inflation réalisée ( ) est plus petite que que l inflation espérée ( e ) - c est à dire si e, le taux d intérêt réel (réalisé) est plus grand qu espéré, et dans ce cas les prêteurs en bénéficient, puiqu ils ont un rendement plus élevé qu espéré. (La valeur nominale de ce qu ils reçoivent est fixée par contrat, mais la monnaie n a pas perdu autant de valeur qu anticipé.) 39

45 Chapitre 18: L offre de monnaie et le systeme financier. Regardons l offre de monnaie de plus près. L offre de monnaie est déterminée par le gouvernement. Mais le gouvernement n est pas la seule entité qui influe sur la quantité de monnaie en circulation. 40

46 L offre de monnaie est aussi influencée indirectement par le systeme financier. Voyons comment le gouvernement (principalement) et le systeme financier influent l offre de monnaie. 41

47 Au chapitre précédent, nous avons défini: C: pièces et billets. M 1 : C dépôts à vue (comptes chèques) M 1 C D. Nous gardons M 1 comme notre meilleure mesure de la monnaie en circulation. C: pièces et billets détenus par le public (hormis les banques). (pas les pièces et billets détenus par les banques ou la banque centrale). 42

48 Remarques: 1. Les banques, quand elles reçoivent un dépôt, gardent une fraction en réserve pour permettre des retraits. Mais elles prêtent le reste. Appelé le systeme bancaire avec réserves fractionnaires. 2. Il peut y avoir dans certains pays des minimum de réserves imposé aux banques (coefficient de réserves). Ce n est pas le cas au Canada, mais c est le cas au Etats-Unis. 43

49 3. Les réserves des banques (R) sont définies comme la monnaie dans le coffre des banques montant des comptes de ces banques à la banque centrale. 4. Définissons la base monétaire B, comme la somme totale de C et de R: B C R. 45

50 Exemple: B =C + R. M1 = C+D. Coefficient minimum de réserves = 10%. Action Effet sur B Effet sur M1 1) X prend 100$ de son portefeuille Net C R Net C D et le dépose à sa banque (a). 0 $ -100 $ 100 $ 0 $ -100 $ 100 $ 2) La banque (a) garde 10$ et prête Net C R Net C D le reste à Y. 0 $ 90 $ -90 $ 90 $ 90 $ 0 $ 3) Y dépense les 90$ pour acheter Net C R Net C D un livre rare de Z. Z dépose les 90$ 0 $ -90 $ 90 $ 0 $ -90 $ 90 $ sur son compte à la banque (b). 4) La banque (b) garde 9$ et prête Net C R Net C D 81$ à W. 0 $ 81 $ -81 $ 81 $ 81 $ 0 $ 5) W dépense 81$ pour acheter un Net C R Net C D vélo à V. V dépose l'argent sur son 0 $ -81 $ 81 $ 0 $ -81 $ 81 $ compte à la banque (c). 6) La banque (c) garde 8.1$ et prête Net C R Net C D 72.90$ à U. 0 $ 72,9 $ -72,9 $ 72,9 $ 72,9 $ 0 $ etc etc etc

51 Dans ce cas, l accroissement total de M 1 est $90 $81 $ Dans le scénario ci-dessus (banques prêtant le plus possible et les ménages dépensant tout ce qui leur a été prêté, et les bénéficiaires déposant tous ces revenus), l augmentation totale générée par cet apport initial de 100 $ serait: $ $ $ $. (En fait, sous ce scénario, si une personne dépose S, M s augmenterait de S 1 a a,oùa est le taux de réserve requis.) 46

52 Dans cet exemple, la base monétaire est 100 $, etla quantité de monnaie en circulation est de 900 $. On dit que le multiplicateur monétaire est 9. 47

53 Le multiplicateur détermine combien de monnaie est générée par une injection donnée de base monétaire. Dans ce sens, le système financier participe à la création de monnaie. De quelle manière est-ce que l offre de monnaie est la responsibilité du gouvernement? 48

54 Réponse: 1. Le gouvernement peut injecter des réserves dans l économie (décrit bientôt). 2. Avec des réserves additionelles, les banques peuvent prêter plus, ce qui comme nous l avons vu, augmente la quantité de monnaie en circulation. 3. Donnons une définition générale du multiplicateur monétaire (m): m M 1 C 1 D. B C D C R R D C D 49

55 (Remarquez que dans notre exemple, tout le C était déposé dans les banques, et donc m était égal à 1/ R/D D/R et comme les banques gardaient exactement 10% de leur dépôts, D/R 9/1 9). Au Canada, en 2005, M1 320, 000 millions de $ et B 48, 000 millions de $ (StatsCanada). 50

56 Remarque: Le gouvernement contrôle la quantité de réserves injectée dans l économie, mais ne peut contrôler parfaitement (i) ce que les banques prêtent ni (ii) comment les ménages répartissent leur monnaie. (i) Combien prêter et combien garder en réserve est à la discrétion des banques (R/D), (ii) Combien garder sous forme de pièces et billets et combien déposer est à la discrétion des ménages (C/D). 51

57 Mais comment est-ce que la banque centrale peut injecter des réserves dans l économie? 52

58 OUTILS À LA DISPOSITION DE LA BANQUE DU CANADA: 1. Interventions sur le marché monétaire La banque centrale peut vendre ou acheter des obligations aux banques. 1.a. Disons que la Banque du Canada achète une obligation d une banque. En échange pour l obligation de 1 000$, la banque individuelle reçoit 1 000$ de réserves supplémentaires, Donc la base monétaire augmente et donc l offre de monnaie également. 53

59 1.b. Disons que la Banque du Canada vende une obligation à une banque. Les réserves de la banque individuelle décroissent, Donc la base monétaire décroit ainsi que l offre de monnaie aussi. Ces interventions sur le marché monétaire sont l outil le plus utilisé. 54

60 2. Taux d escompte La banque centrale peut prêter des réserves à des banques au taux d escompte. En général pour des prêts à très court-terme. Si la banque centrale prête, la base monétaire augmente. En augmentant ou baissant le taux d escompte, la banque centrale affecte les montanst prêtés. (Les banques peuvent aussi prêter/emprunter des reserves entre elles.) 55

61 3. Coefficient de reserves minimum (pas au Canada) Dans certains pays, la banque centrale peut définir un coefficient de reserves minimum. Si ce coefficient est baissé, le multiplicateur monétaire augmente (car les banques peuvent prêter plus à partir du même montant de dépôts.) 56

62 Qu est-ce que la politique monétaire? (Source: Site Web de la Banque du Canada) - La politique monétaire a trait à la quantité et à la valeur de la monnaie en circulation dans l économie. - Quelle est l approche de la Banque en matière de politique monétaire? 57

63 - L élément central du cadre de conduite de la politique monétaire de la Banque est sa stratégie de maîtrise de l inflation, dont l objectif consiste à maintenir le taux d inflation à environ 2 %, c est-à-dire au point médian d une fourchettecible,quivade1à3%.cettestratégiepermet de mesurer clairement l efficacité de la politique monétaire et d améliorer la prévisibilité de l inflation. 58

64 - La Banque se préoccupe de tout écart important qu il soit positif ou négatif du taux d inflation par rapport au point médian de 2 %. Lorsque la demande de biens et services canadiens est forte, elle risque de pousser l appareil de production aux limites de sa capacité. Dans ce cas, l inflation a tendance à augmenter au-dessus du point médian. - La Banque intervient alors en majorant les taux d intérêt afin de ralentir le rythme d expansion de l économie. À l inverse, lorsque la demande est faible, les pressions inflationnistes ont tendance à se relâcher. La Banque abaisse alors les taux d intérêt dans le but de stimuler l économie et d absorber les capacités excédentaires. 59

65 - Comment la politique monétaire est-elle mise en oeuvre? La Banque met en oeuvre la politique monétaire en influant sur les taux d intérêt à court terme. Pour ce faire, elle relève et abaisse le taux cible du financement à un jour. (Il s agit du taux d intérêt auquel les grandes institutions financières comme les banques, les caisses populaires et d autres établissements de crédit se prêtent des fonds pour une durée d un jour). En 2000, la Banque a instauré un régime de huit dates préétablies par année pour l annonce de ses décisions concernant le taux cible du financement à un jour. 60

66 Toute variation du taux cible du financement à un jour se répercute généralement sur les autres taux d intérêt, et, par conséquent, influe sur les décisions des gens en matière de dépenses. À leur tour, ces décisions exercent une influence sur la demande de biens et de services. Quand la demande est supérieure à l offre, les prix augmentent. 61

67 Traduction: - Les réserves ne gagnent pas d intérêt. Donc les banques ont intétêt à minimiser leurs réservers et prêter ce qu elles ont déterminer comme réserves excessives. offre aggrégée de réserves. - La demande aggrégée de réserves est proportionelle aux dépôts du public. 62

68 - Ces réserves sont échangées à un taux où demande de réserves offre de réserves. - C est ce taux là que la banque centrale cible. 63

69 - Ce taux est ciblé en fournissant la quantité appropriée de réserves aux banques, par l intermédiaire d interventions sur le marché monétaire. - Les autres taux sur le marché ont tendance à bouger comme le taux cible. Les taux de marché influent sur l activité économiques. 64

70 Page 1 sur 1

71 Page 1 sur 1

La monnaie, les banques et les taux d intérêt

La monnaie, les banques et les taux d intérêt Chapitre 10 La monnaie, les banques et les taux d intérêt 1 Objectifs Définir ce qu est la monnaie et décrire ses fonctions Expliquer les fonctions économiques des banques canadiennes et des autres intermédiaires

Plus en détail

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte Partie 3: L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte On abandonne l hypothèse d économie fermée Les échanges économiques entre pays: importants, en

Plus en détail

12. Le système monétaire

12. Le système monétaire 12. Le système monétaire Le rôle de la monnaie est fondamental. Imaginez une situation où aucun moyen de paiement ne ferait l unanimité : - Economie de «troc». - On échange des biens et services contre

Plus en détail

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER

EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER EPARGNE, INVESTISSEMENT, SYSTEME FINANCIER Chapitre 25 Mankiw 08/02/2015 B. Poirine 1 I. Le système financier A. Les marchés financiers B. Les intermédiaires financiers 08/02/2015 B. Poirine 2 Le système

Plus en détail

Macroéconomie. Catherine Fuss Banque Nationale de Belgique catherine.fuss@nbb.be

Macroéconomie. Catherine Fuss Banque Nationale de Belgique catherine.fuss@nbb.be Macroéconomie Catherine Fuss Banque Nationale de Belgique catherine.fuss@nbb.be Macroéconomie Monnaie Fonction de la monnaie Moyen de paiement: troc incompatible avec une forte division du travail acceptation

Plus en détail

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales) b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de

Plus en détail

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Stéphane Gallon Caisse des Dépôts stephane.gallon@caissedesdepots.fr https://educnet.enpc.fr/course/view.php?id=2 1 Macroéconomie : croissance à

Plus en détail

La stabilité des prix : pourquoi est-elle importante pour vous? Brochure d information destinée aux élèves

La stabilité des prix : pourquoi est-elle importante pour vous? Brochure d information destinée aux élèves La stabilité des prix : pourquoi est-elle importante pour vous? Brochure d information destinée aux élèves Que peut-on acheter pour dix euros? Et si, avec cet argent, vous pouviez acheter deux maxi CD

Plus en détail

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010 75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-21 L économie canadienne depuis la fondation de la Banque du Canada Première édition : le 11 mars 21 Mise à jour : le 16 decembre 21 1 La Banque du Canada, fondée en

Plus en détail

abri fiscal placement ou autre mécanisme financier qui vous permet de protéger une partie de vos gains de l impôt pendant une certaine période

abri fiscal placement ou autre mécanisme financier qui vous permet de protéger une partie de vos gains de l impôt pendant une certaine période Voici les définitions de quelques mots clés utilisés dans le cadre du programme Connaissances financières de base. Ces mots peuvent avoir des sens différents ou refléter des notions distinctes dans d autres

Plus en détail

Chapitre 3. La répartition

Chapitre 3. La répartition Chapitre 3. La répartition 1. La répartition de la valeur ajoutée La valeur ajoutée (1) Valeur ajoutée : solde du compte de production = > VA = P CI = > Richesse effectivement créée par les organisations

Plus en détail

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite)

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite) Chapitre 6 Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique 1 Objectifs d apprentissage Faire la distinction entre le stock de capital et de la richesse et le flux de production, de revenu,

Plus en détail

Épargne et investissement. L épargne...

Épargne et investissement. L épargne... Épargne et investissement Les marchés financiers en économie fermée V2.3 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile L épargne... Une personne désire se lancer en affaires (bureau de services comptables)

Plus en détail

Épargne et investissement. L épargne...

Épargne et investissement. L épargne... Épargne et investissement Les marchés financiers en économie fermée V2.2 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile L épargne... Une personne désire se lancer en affaires (bureau de services comptables)

Plus en détail

Chapitre 2/ La fonction de consommation et la fonction d épargne

Chapitre 2/ La fonction de consommation et la fonction d épargne hapitre 2/ La fonction de consommation et la fonction d épargne I : La fonction de consommation keynésienne II : Validations et limites de la fonction de consommation keynésienne III : Le choix de consommation

Plus en détail

10. L épargne, l investissement et le système financier

10. L épargne, l investissement et le système financier 10. L épargne, l investissement et le système financier 1. Le système financier Un système financier = ensemble des institutions financières qui ont pour objet de mettre en relation les besoins de financement

Plus en détail

Épargne et investissement. L épargne...

Épargne et investissement. L épargne... Épargne et investissement Les marchés financiers en économie fermée Basé sur les notes de Germain Belzile L épargne... Une personne désire se lancer en affaires (bureau de services comptables) Elle fait

Plus en détail

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010 Initiation à l économie ENSAE, 1A Maths Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr Septembre 2010 Les ménages (1/2) Les ressources des ménages La consommation L épargne Les ménages comme agents économiques

Plus en détail

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme Finance / Module : Les Techniques Bancaires Fiche N 2 : Banque et Monnaie I)- Principes Généraux : 1)- Définition du Terme Monnaie

Plus en détail

ING Turbos Infinis. Avantages des Turbos Infinis Potentiel de rendement élevé. Pas d impact de la volatilité. La transparence du prix

ING Turbos Infinis. Avantages des Turbos Infinis Potentiel de rendement élevé. Pas d impact de la volatilité. La transparence du prix ING Turbos Infinis Produit présentant un risque de perte en capital et à effet de levier. Les Turbos sont émis par ING Bank N.V. et sont soumis au risque de défaut de l émetteur. ING Turbos Infinis Les

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

Comprendre le financement des placements par emprunt. Prêts placement

Comprendre le financement des placements par emprunt. Prêts placement Comprendre le financement des placements par emprunt Prêts placement Comprendre le financement des placements par emprunt Le financement des placements par emprunt consiste simplement à emprunter pour

Plus en détail

3 ) Les limites de la création monétaire

3 ) Les limites de la création monétaire 3 ) Les limites de la création monétaire Si un banquier n a besoin que de son stylo pour créer de la monnaie, on peut se demander ce qui empêche une création infinie de monnaie. En fait, la création monétaire

Plus en détail

La trousse financière pour les nouveaux arrivants. Feuilles de travail

La trousse financière pour les nouveaux arrivants. Feuilles de travail La trousse financière pour les nouveaux arrivants Investissements Feuilles de travail Ottawa Community Loan Fund Fonds d emprunt Communautaire d Ottawa 22 O Meara St., Causeway Work Centre, Ottawa, ON

Plus en détail

Edition 2015. Nomenclatures d activités et de produits françaises NAF rév. 2 - CPF rév. 2.1 Section K Division 64

Edition 2015. Nomenclatures d activités et de produits françaises NAF rév. 2 - CPF rév. 2.1 Section K Division 64 Edition 2015 Nomenclatures d activités et de produits françaises NAF rév. 2 - CPF rév. 2.1 Section K Division 64 Section K : ACTIVITÉS FINANCIÈRES ET D ASSURANCE Cette section comprend les activités des

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE

CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE PAR LES AUTORITES MONETAIRES SECTION 1 : LA CREATION MONETAIRE A Acteurs et modalités de création monétaire : La création monétaire consiste à accroître la quantité de

Plus en détail

Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie

Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie Thème 2 : la monnaie et les banques : le carburant de notre économie L activité économique repose sur trois rouages : Monnaie besoins production répartition consommation Échanges Marché 2 «La monnaie n

Plus en détail

RÉGIME DE RÉINVESTISSEMENT DE DIVIDENDES ET D ACHAT D ACTIONS NOTICE D OFFRE

RÉGIME DE RÉINVESTISSEMENT DE DIVIDENDES ET D ACHAT D ACTIONS NOTICE D OFFRE RÉGIME DE RÉINVESTISSEMENT DE DIVIDENDES ET D ACHAT D ACTIONS NOTICE D OFFRE Le 18 décembre 2013 Les actionnaires devraient lire attentivement la notice d offre en entier avant de prendre une décision

Plus en détail

CONSOMMATION FINALE. Matérialité de l usage. Productivité de l usage. Effet de l usage. Satisfaction. Usage d un bien SANS effet productif ultérieur

CONSOMMATION FINALE. Matérialité de l usage. Productivité de l usage. Effet de l usage. Satisfaction. Usage d un bien SANS effet productif ultérieur CONSOMMATION FINALE Matérialité de l usage Productivité de l usage Effet de l usage Usure d un bien Usage d un bien SANS effet productif ultérieur Satisfaction Gaspillage Champagne School of Management

Plus en détail

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages

Études. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Depuis 25 ans, la structure de l épargne financière des ménages a été singulièrement modifiée par l essor

Plus en détail

Aux chapitres 14 et 15, nous avons vu

Aux chapitres 14 et 15, nous avons vu Chapitre 16 La monnaie et les marchés des biens et des services Sommaire Xxxxxxxx Les effets des variations monétaires sur le revenu national........ 519 Les effets sur la monnaie des variations sur le

Plus en détail

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES eduscol Sciences économiques et sociales - Première ES Science économique 4. La monnaie et le financement Ressources pour le lycée général et technologique Fiche 4.3 : Qui crée la monnaie? INDICATIONS

Plus en détail

Le placement, ou comment faire fructifier votre argent

Le placement, ou comment faire fructifier votre argent Chapitre 12 Le placement, ou comment faire fructifier votre argent Comme l a dit J.H. Morley : Lorsque vous placez de l argent, le montant de l intérêt dépendra de votre préférence : voulez-vous bien manger,

Plus en détail

L économie ouverte. Un modèle de petite économie ouverte. V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile. Quelques définitions

L économie ouverte. Un modèle de petite économie ouverte. V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile. Quelques définitions L économie ouverte Un modèle de petite économie ouverte V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile Quelques définitions Économie fermée Économie ouverte Exportations et importations Exportations nettes

Plus en détail

SCIAN Canada Cliquez ici pour retourner à indexf.pdf Descriptions

SCIAN Canada Cliquez ici pour retourner à indexf.pdf Descriptions Cliquez ici pour retourner à indexf.pdf 514210 Services de traitement des données Voir la description de la classe 51421 ci-dessus. 52 Finance et assurances Ce secteur comprend les établissements dont

Plus en détail

CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR. A - Propriétés et détermination du choix optimal

CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR. A - Propriétés et détermination du choix optimal III CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR A - Propriétés et détermination du choix optimal La demande du consommateur sur la droite de budget Résolution graphique Règle (d or) pour déterminer la demande quand

Plus en détail

Document d information n o 4 sur les pensions

Document d information n o 4 sur les pensions Document d information n o 4 sur les pensions Épargnes privées de retraite Partie 4 de la série La série complète des documents d information sur les pensions se trouve dans Pensions Manual, 4 e édition,

Plus en détail

RÉPONSES À VOS QUESTIONS SUR LE CELI TABLE DES MATIÈRES. Ouvrir un CELI

RÉPONSES À VOS QUESTIONS SUR LE CELI TABLE DES MATIÈRES. Ouvrir un CELI mai 2015 TABLE DES MATIÈRES Ouvrir un CELI Cotiser à un CELI Investir dans un CELI et le gérer Règles régissant le décès, la séparation et l émigration Considérations en matière d emprunts Résumé RÉPONSES

Plus en détail

Propriétés des options sur actions

Propriétés des options sur actions Propriétés des options sur actions Bornes supérieure et inférieure du premium / Parité call put 1 / 1 Taux d intérêt, capitalisation, actualisation Taux d intéret composés Du point de vue de l investisseur,

Plus en détail

1. La fonction de règlement ne peut être assurée au niveau international que dans des conditions bien différentes. D une part, les agents concernés

1. La fonction de règlement ne peut être assurée au niveau international que dans des conditions bien différentes. D une part, les agents concernés Introduction La notion de système évoque l idée d organisation. Un système monétaire national est l organisation des relations monétaires dans un pays : comment les agents économiques peuvent-ils utiliser

Plus en détail

La demande Du consommateur. Contrainte budgétaire Préférences Choix optimal

La demande Du consommateur. Contrainte budgétaire Préférences Choix optimal La demande Du consommateur Contrainte budgétaire Préférences Choix optimal Plan du cours Préambule : Rationalité du consommateur I II III IV V La contrainte budgétaire Les préférences Le choix optimal

Plus en détail

TD n 1 : la Balance des Paiements

TD n 1 : la Balance des Paiements TD n 1 : la Balance des Paiements 1 - Principes d enregistrement L objet de la Balance des Paiements est de comptabiliser les différentes transactions entre résidents et non-résidents au cours d une année.

Plus en détail

Gestion de trésorerie: guide d auto-apprentissage. Gestion de trésorerie et taux de change multiples

Gestion de trésorerie: guide d auto-apprentissage. Gestion de trésorerie et taux de change multiples Gestion de trésorerie: guide d auto-apprentissage Cours de niveau avancé Leçon 9: Gestion de trésorerie et taux de change multiples Objectifs À la fin de cette leçon, vous devriez savoir: définir les besoins

Plus en détail

Manuel de référence Options sur devises

Manuel de référence Options sur devises Manuel de référence Options sur devises Groupe TMX Actions Bourse de Toronto Bourse de croissance TSX TMX Select Equicom Produits dérivés Bourse de Montréal CDCC Marché climatique de Montréal Titres à

Plus en détail

L importance de la monnaie dans l économie

L importance de la monnaie dans l économie L importance de la monnaie dans l économie Classes préparatoires au Diplôme de Comptabilité et Gestion UE 13 Relations professionnelles Etude réalisée par : Marina Robert Simon Bocquet Rémi Mousseeff Etudiants

Plus en détail

Plan du cours. I. La création monétaire dans un système bancaire non hiérarchisé.

Plan du cours. I. La création monétaire dans un système bancaire non hiérarchisé. 1 Plan du cours I. La création monétaire dans un système bancaire non hiérarchisé. II. Les échanges interbancaires. III. La création monétaire et les échanges interbancaires dans un système bancaire hiérarchisé.

Plus en détail

UNIVERSITE CENTRALE DE TUNIS

UNIVERSITE CENTRALE DE TUNIS UNIVERSITE CENTRALE DE TUNIS Examen final de la session principale en Economie Monétaire Enseignants responsables: Mr. Mustapha Benhareth & Mr. Kaies SAMET Année universitaire : 2009-2010 Durée : 2 heures

Plus en détail

Contrôle. Consultation CDEC

Contrôle. Consultation CDEC Chapitre 1 : Monnaie et financement de l économie marocaine Financement de l activité économique Financement Direct Financement Indirect Marché financier Marché monétaire Marché hypothécaire Banques Stés.

Plus en détail

Présentation des termes et ratios financiers utilisés

Présentation des termes et ratios financiers utilisés [ annexe 3 Présentation des termes et ratios financiers utilisés Nous présentons et commentons brièvement, dans cette annexe, les différents termes et ratios financiers utilisés aux chapitres 5, 6 et 7.

Plus en détail

3e question : Qui crée la monnaie?

3e question : Qui crée la monnaie? 3e question : Qui crée la monnaie? INTRO : Sensibilisation Vidéo : Comprendre la dette publique en quelques minutes (1min à 2min 27) http://www.youtube.com/watch?v=jxhw_ru1ke0&feature=related Partons de

Plus en détail

Facilité de crédit aux fins d investissement (FCI)

Facilité de crédit aux fins d investissement (FCI) Le plus important fournisseur de solutions d assurance-vie au Canada en matière de planification successorale et fiscale Facilité de crédit aux fins d investissement (FCI) Tirer parti d une FCI pour générer

Plus en détail

Partie 5 : La consommation et l investissement

Partie 5 : La consommation et l investissement Partie 5 : La consommation et l investissement Enseignant A. Direr Licence 2, 1er semestre 2008-9 Université Pierre Mendès France Cours de macroéconomie suite La troisième partie a exposé les théories

Plus en détail

Rachat périodique d actions Libérez la valeur de votre entreprise MC

Rachat périodique d actions Libérez la valeur de votre entreprise MC Mars 2005 Rachat périodique d actions Libérez la valeur de votre entreprise MC La majeure partie des avoirs financiers des propriétaires de petite entreprise est souvent immobilisée dans les actions d

Plus en détail

Communication sur le Fonds Commun de Placement d Entreprise «EGIS» Ouverture du Capital réservée aux salariés

Communication sur le Fonds Commun de Placement d Entreprise «EGIS» Ouverture du Capital réservée aux salariés Communication sur le Fonds Commun de Placement d Entreprise «EGIS» Ouverture du Capital réservée aux salariés MOT DU PRESIDENT DIRECTEUR GENERAL Egis est un acteur de premier plan sur la scène nationale

Plus en détail

Formules et Approches Utilisées dans le Calcul du Coût Réel

Formules et Approches Utilisées dans le Calcul du Coût Réel Formules et Approches Utilisées dans le Calcul du Coût Réel Objectifs du Taux Annuel Effectif Global (TAEG) et du Taux d Intérêt Effectif (TIE) Le coût réel d un crédit inclut non seulement l intérêt,

Plus en détail

Nobody s Unpredictable

Nobody s Unpredictable Connaissance qu a le public de la Banque du Canada (Comparaison des résultats de l enquête téléphonique et de l enquête en ligne) Enquête de décembre 2010 commandée par la Banque du Canada Nobody s Unpredictable

Plus en détail

L équilibre Ressources Emplois de biens et services schématisé par une balance

L équilibre Ressources Emplois de biens et services schématisé par une balance IV) l équilibre ressources - emplois et son interprétation Cet article fait suite à ceux du 19 janvier et du 18 février 2013. Il en est le complément logique sur les fondamentaux macro- économiques d un

Plus en détail

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 1 RE PARTIE Questions et réponses sur le thème des banques

QU EST-CE QU UNE BANQUE? 1 RE PARTIE Questions et réponses sur le thème des banques Les banques en tant qu intermédiaires financiers Qu est-ce qu une banque? Une banque est une entreprise dont l activité principale consiste à recevoir l épargne en dépôt, à accorder des crédits et à fournir

Plus en détail

Les dépenses et la dette des ménages

Les dépenses et la dette des ménages Les dépenses et la dette des ménages Les dépenses des ménages représentent près de 65 % 1 du total des dépenses au Canada et elles jouent donc un rôle moteur très important dans l économie. Les ménages

Plus en détail

ACTIONS ET OBLIGATIONS Les placements financiers en quelques mots

ACTIONS ET OBLIGATIONS Les placements financiers en quelques mots Aperçu des actions et des obligations Qu est-ce qu une action? Une action est une participation dans une entreprise. Quiconque détient une action est copropriétaire (actionnaire) de l entreprise (plus

Plus en détail

Éléments de calcul actuariel

Éléments de calcul actuariel Éléments de calcul actuariel Master Gestion de Portefeuille ESA Paris XII Jacques Printems printems@univ-paris2.fr 3 novembre 27 Valeur-temps de l argent Deux types de décisions duales l une de l autre

Plus en détail

Chapitre 4 - La valeur de l argent dans le temps et l'actualisation des cash-flows

Chapitre 4 - La valeur de l argent dans le temps et l'actualisation des cash-flows Chapitre 4 - La valeur de l argent dans le temps et l'actualisation des cash-flows Plan Actualisation et capitalisation Calculs sur le taux d intérêt et la période Modalités de calcul des taux d intérêts

Plus en détail

0DWKpPDWLTXHVGHO DUJHQW. édité par Mr. G.Moumoulidis (OTE)

0DWKpPDWLTXHVGHO DUJHQW. édité par Mr. G.Moumoulidis (OTE) 3/$,78'RF) 0DWKpPDWTXHVGHO DUJHQW HW OHVpWXGHVWHFKQTXHVpFRQRPTXHV édité par Mr. G.Moumoulidis (OTE) 8,2,7(5$7,2$/('(67(/(&2008,&$7,26,7(5$7,2$/7(/(&2008,&$7,28,2 8,2,7(5$&,2$/'(7(/(&208,&$&,2(6 - - 0DWKpPDWTXHVGHO

Plus en détail

Calcul et gestion de taux

Calcul et gestion de taux Calcul et gestion de taux Chapitre 1 : la gestion du risque obligataire... 2 1. Caractéristique d une obligation (Bond/ Bund / Gilt)... 2 2. Typologie... 4 3. Cotation d une obligation à taux fixe... 4

Plus en détail

Votre propriété de vacances aux États-Unis pourrait vous coûter cher

Votre propriété de vacances aux États-Unis pourrait vous coûter cher Votre propriété de vacances aux États-Unis pourrait vous coûter cher Auteur : Jamie Golombek Juin 2015 Il semble que de plus en plus de Canadiens font l achat de propriétés de vacances aux États-Unis.

Plus en détail

PARTIE 2 : LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES CONJONCTURELLES

PARTIE 2 : LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES CONJONCTURELLES SO00BM24 Introduction aux politiques économiques PARTIE 2 : LES POLITIQUES ÉCONOMIQUES CONJONCTURELLES CHAPITRE 2 : LA POLITIQUE MONETAIRE I. Préambules sur la Monnaie II. 1. La création monétaire A. Comment

Plus en détail

CERTIFICATS TURBOS INFINIS BEST Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004

CERTIFICATS TURBOS INFINIS BEST Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004 CERTIFICATS TURBOS INFINIS BEST Instruments dérivés au sens du Règlement Européen 809/2004 du 29 avril 2004 Emetteur : BNP Paribas Arbitrage Issuance B.V. Garant du remboursement : BNP Paribas S.A. POURQUOI

Plus en détail

SOCIÉTÉ D ASSURANCE VIE MD Siège social : Ottawa, Canada. Le présent certificat est émis en vertu de la

SOCIÉTÉ D ASSURANCE VIE MD Siège social : Ottawa, Canada. Le présent certificat est émis en vertu de la SOCIÉTÉ D ASSURANCE VIE MD Siège social : Ottawa, Canada Le présent certificat est émis en vertu de la POLICE DE RENTE COLLECTIVE FONDS DE REVENU STABLE MD établie en faveur de LA COMPAGNIE TRUST ROYAL

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006

GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006 1211122 GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006 RAPPORT SOMMAIRE Cette proposition présente les recommandations de Genworth Financial Canada («Genworth») au Comité permanent des

Plus en détail

Contribuer de façon durable à l éducation et au succès de nos jeunes LE GUIDE DU DON PLANIFIÉ

Contribuer de façon durable à l éducation et au succès de nos jeunes LE GUIDE DU DON PLANIFIÉ Contribuer de façon durable à l éducation et au succès de nos jeunes LE GUIDE DU DON PLANIFIÉ Table des matières Le don planifié : Une contribution durable à l éducation de nos jeunes 3 Qu est-ce qu un

Plus en détail

Les mécanismes de transmission de la politique monétaire

Les mécanismes de transmission de la politique monétaire Chapitre 5 Les mécanismes de transmission de la politique monétaire Introduction (1/3) Dans le chapitre 4, on a étudié les aspects tactiques de la politique monétaire Comment la BC utilise les instruments

Plus en détail

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de

Plus en détail

16 Solut!ons pour planifier vos finances

16 Solut!ons pour planifier vos finances Quelles options s offrent à vous en cette saison des REER? 16 Solut!ons pour planifier vos finances Coup d œil sur les fonds communs et les fonds distincts Vous savez sûrement que vous devriez cotiser

Plus en détail

LES OPÉRATIONS JOURNALIÈRES. a) qu est ce qu une entreprise peut vendre à ses clients :

LES OPÉRATIONS JOURNALIÈRES. a) qu est ce qu une entreprise peut vendre à ses clients : LES OPÉRATIONS JOURNALIÈRES I. Les ventes A) La facture de doit La facture de doit est établie par un fournisseur pour constater la créance sur le client, suite à une vente. C est donc la traduction d

Plus en détail

Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie

Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie Chapitre X : Monnaie et financement de l'économie I. Le financement de l'économie Financement = fait d'apporter des fonds à un individu, une entreprise, ou à soi-même. A) Les différents types de financement

Plus en détail

CONSOMMATION INTERTEMPORELLE & MARCHE FINANCIER. Epargne et emprunt Calcul actuariel

CONSOMMATION INTERTEMPORELLE & MARCHE FINANCIER. Epargne et emprunt Calcul actuariel CONSOMMATION INTERTEMPORELLE & MARCHE FINANCIER Epargne et emprunt Calcul actuariel Plan du cours Préambule : la contrainte budgétaire intertemporelle et le calcul actuariel I II III Demandes d épargne

Plus en détail

COMMENTAIRE. Services économiques TD

COMMENTAIRE. Services économiques TD COMMENTAIRE Services économiques TD 16 juillet 213 LES MÉNAGES CANADIENS SONT PLUS ENDETTÉS QUE LES MÉNAGES AMÉRICAINS, MAIS UNIQUEMENT PAR SUITE DU RÉCENT DÉSENDETTEMENT AUX ÉTATS-UNIS Faits saillants

Plus en détail

ING Turbos. Faible impact de la volatilité. Evolution simple du prix

ING Turbos. Faible impact de la volatilité. Evolution simple du prix ING Turbos Produit présentant un risque de perte en capital et à effet de levier. Les Turbos sont émis par ING Bank N.V. et sont soumis au risque de défaut de l émetteur. ING Turbos ING a lancé les Turbos

Plus en détail

Pro-Investisseurs CIBC Barème des commissions et des frais

Pro-Investisseurs CIBC Barème des commissions et des frais Pro-Investisseurs CIBC Barème des commissions et des frais En vigueur à compter du 6 octobre 2014 En tant que client de Pro-Investisseurs MD CIBC, vous avez accepté de payer certains frais selon les types

Plus en détail

Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères

Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères Norme comptable internationale 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères Objectif 1 Une entité peut exercer des activités à l international de deux manières. Elle peut conclure des transactions

Plus en détail

Les mathématiques financières

Les mathématiques financières Chapitre 13 Les mathématiques financières Gérer ses finances personnelles ou jouer le rôle de conseiller dans ce domaine demande que l on ait une bonne connaissance des produits financiers et des marchés

Plus en détail

Investir à long terme

Investir à long terme BMO Gestion mondiale d actifs Fonds d investissement Investir à long terme Conservez vos placements et réalisez vos objectifs Concentrez-vous sur l ENSEMBLE de la situation Le choix des bons placements

Plus en détail

LA FINANCE EST-ELLE DEVENUE TROP CHERE? ESTIMATION DU COUT UNITAIRE D INTERMEDIATION FINANCIERE EN EUROPE 1951-2007

LA FINANCE EST-ELLE DEVENUE TROP CHERE? ESTIMATION DU COUT UNITAIRE D INTERMEDIATION FINANCIERE EN EUROPE 1951-2007 LA FINANCE EST-ELLE DEVENUE TROP CHERE? ESTIMATION DU COUT UNITAIRE D INTERMEDIATION FINANCIERE EN EUROPE 1951-2007 Les notes de l IPP n 10 Juin 2014 Guillaume Bazot www.ipp.eu Résumé La finance a pris

Plus en détail

LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS

LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS LA DETTE PUBLIQUE DU QUÉBEC ET LE FARDEAU FISCAL DES PARTICULIERS FÉVRIER 2002 DOSSIER 02-02 La dette publique du Québec et le fardeau fiscal des particuliers Le premier ministre du Québec se plaisait

Plus en détail

Stratégie d assurance retraite

Stratégie d assurance retraite Stratégie d assurance retraite Département de Formation INDUSTRIELLE ALLIANCE Page 1 Table des matières : Stratégie d assurance retraite Introduction et situation actuelle page 3 Fiscalité de la police

Plus en détail

Chapitre II: VARIATIONS DU BILAN NOTION DE RESULTAT

Chapitre II: VARIATIONS DU BILAN NOTION DE RESULTAT Chapitre II: VARIATIONS DU BILAN NOTION DE RESULTAT I. MOUVEMENTS COMPTABLES Nous avons vu que le Bilan représente la photographie de la situation de l entreprise à une date donnée : chaque opération nouvelle

Plus en détail

Qu est-ce que l effet de levier?

Qu est-ce que l effet de levier? EMPRUNTER POUR INVESTIR : CE N EST PAS POUR TOUT LE MONDE Qu est-ce que l effet de levier? L effet de levier consiste à investir en empruntant une partie ou la totalité des sommes. De cette façon, vous

Plus en détail

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Objectif Les informations concernant les flux de trésorerie d une entité sont utiles aux utilisateurs des états financiers car elles leur

Plus en détail

Comment avoir accès à la valeur de rachat de votre police d assurance vie universelle de RBC Assurances

Comment avoir accès à la valeur de rachat de votre police d assurance vie universelle de RBC Assurances Comment avoir accès à la valeur de rachat de votre police d assurance vie universelle de RBC Assurances Découvrez les avantages et désavantages des trois méthodes vous permettant d avoir accès à vos fonds.

Plus en détail

Macroéconomie. Monnaie et taux de change

Macroéconomie. Monnaie et taux de change Macroéconomie Monnaie et taux de change Marché des changes Le taux de change de en $ correspond au nombre de $ que l on peut acheter avec un exemple: 1 = 1,25 $ Une appréciation/dépréciation du taux de

Plus en détail

LE GRAND ÉCART L INÉGALITÉ DE LA REDISTRIBUTION DES BÉNÉFICES PROVENANT DU FRACTIONNEMENT DU REVENU

LE GRAND ÉCART L INÉGALITÉ DE LA REDISTRIBUTION DES BÉNÉFICES PROVENANT DU FRACTIONNEMENT DU REVENU LE GRAND ÉCART L INÉGALITÉ DE LA REDISTRIBUTION DES BÉNÉFICES PROVENANT DU FRACTIONNEMENT DU REVENU RÉSUMÉ Une étude de Tristat Resources commandée par l Institut Broadbent démontre que la majorité des

Plus en détail

L importance de l épargne et des investissements hors ferme pour favoriser le transfert des entreprises agricoles

L importance de l épargne et des investissements hors ferme pour favoriser le transfert des entreprises agricoles Colloque gestion et établissement Succombez à la tentation de gérer! 2 et 3 novembre 2009 L importance de l épargne et des investissements hors ferme pour favoriser le transfert des entreprises agricoles

Plus en détail

entreprises. Ensuite, la plupart des options d achat d actions émises par Corporation

entreprises. Ensuite, la plupart des options d achat d actions émises par Corporation 28RE_chap_EP4.qx:quark de base 7/16/09 7:37 PM Page 858 Troisième partie : Le financement des ressources Les principales caractéristiques des travaux suggérés Questions de révision (N os 1 à 25) Exercices

Plus en détail

4. Les options Une option donne à son propriétaire le droit d acheter ou de vendre un contrat à terme à un prix et une échéance prédéterminés.

4. Les options Une option donne à son propriétaire le droit d acheter ou de vendre un contrat à terme à un prix et une échéance prédéterminés. 4. Les options Une option donne à son propriétaire le droit d acheter ou de vendre un contrat à terme à un prix et une échéance prédéterminés. C est un droit et non une obligation. L acheteur d une option

Plus en détail

Décryptage des méthodes modernes de la création monétaire

Décryptage des méthodes modernes de la création monétaire Décryptage des méthodes modernes de la création monétaire Nikolay Gertchev Deuxième Université d automne de l économie autrichienne 5-7 Octobre 212, Troyes Eléments essentiels des systèmes bancaires contemporains

Plus en détail

POLITIQUE GÉNÉRALE D INVESTISSEMENT Ordre des conseillers en ressources humaines agréés

POLITIQUE GÉNÉRALE D INVESTISSEMENT Ordre des conseillers en ressources humaines agréés POLITIQUE GÉNÉRALE D INVESTISSEMENT Ordre des conseillers en ressources humaines agréés Présentée par Krzysztof Kuzniar Directeur, finances et administration Le lundi 29 mars 2010 Table des matières 1.

Plus en détail

Barème de frais et de commissions

Barème de frais et de commissions BMO Ligne d action 1 er mai 2015 Barème de frais et de commissions Pour des commissions et des frais concurrentiels, vous pouvez compter sur nous Chez BMO Ligne d action, nous sommes déterminés à fournir

Plus en détail