Diagnostic et orientation stratégique

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1 SCHÉMA RÉGIONAL DE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME ET DES LOISIRS Diagnostic et orientation stratégique Conseil régional des Pays de la Loire

2 SCHÉMA RÉGIONAL DE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME ET DES LOISIRS DIAGNOSTIC ET ORIENTATION STRATÉGIQUE STRATÉGIE RÉGIONALE DU TOURISME ET DES LOISIRS FICHES ACTIONS Les 3 volumes du SRDTL, ainsi que la synthèse, sont disponibles sur le CD-Rom inclus en 3 e de couverture du présent volume, sous forme de fichiers PDF, lisibles avec Acrobat.

3 Diagnostic et orientation stratégique SCHÉMA RÉGIONAL DE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME ET DES LOISIRS

4 4 SCHÉMA RÉGIONAL

5 DE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME ET DES LOISIRS Sommaire Introduction 7 L accessibilité au gisement touristique de la région 8 La desserte aérienne 9 La desserte ferroviaire 11 La desserte routière 13 Où se crée l économie touristique régionale? 15 Le tourisme : un secteur économique de premier ordre 16 Les hébergements touristiques 17 Le tourisme d affaires 30 Le tourisme balnéaire 39 Le nautisme 47 Le tourisme fluvial 53 Les croisières 57 Les activités de pleine nature 59 Le tourisme viti-vinicole 65 Le tourisme patrimonial, culturel et urbain 68 Les loisirs 78 L agritourisme 81 Les événementiels 82 Les clientèles touristiques de la région 88 La clientèle française 89 La clientèle étrangère 91 Les tendances d évolution des clientèles 93 La région dans son environnement touristique 100 Les marques touristiques de la région 101 La gouvernance du tourisme régional 103 Les structures touristiques régionales et leurs interventions 104 Les stratégies touristiques des départements 108 Les interventions tourisme des structures et collectivités locales 112 Les enjeux du tourisme régional 115 Une économie touristique importante et spécifique 116 Des risques et des opportunités à anticiper 118 De (fausses?) questions récurrentes 120 5

6 6 SCHÉMA RÉGIONAL

7 DE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME ET DES LOISIRS Introduction Le Conseil régional des Pays de la Loire a décidé, au cours de la session du budget primitif 2005 des 17 et 18 mars 2005 d élaborer un schéma régional de développement du tourisme et des loisirs (SRDTL), s appuyant sur l article L131-7 du Code du Tourisme qui stipule qu «à la demande du Conseil régional, le Comité régional du tourisme élabore le Schéma régional du tourisme et des loisirs qui est ensuite soumis à l approbation du Conseil régional, après consultation du Conseil économique et social régional ainsi que des Comités départementaux du tourisme et organismes assimilés». Le conseil d administration du CRT a lancé le chantier de réalisation le 4 mai > Ce schéma s inscrit : dans le cadre du Manifeste régional ; comme un élément constitutif du Schéma régional de développement économique, réalisé dans le cadre de l expérimentation définie par la loi du 13 août 2004 ; dans la continuité de l étude préparatoire à une nouvelle stratégie régionale de développement touristique réalisée sous la maîtrise d ouvrage de la Région en mars 2005; en cohérence avec les enjeux identifiés dans le Schéma régional de développement économique (SRDE) voté en janvier > La démarche de définition du SRDTL s inscrit en trois temps : un premier temps de diagnostic du fonctionnement actuel de l activité touristique régionale à partir: des données de l observatoire régional du tourisme du CRT; d une vingtaine d entretiens en face à face avec des professionnels du tourisme régional ; de l analyse d une trentaine de contributions écrites transmises au CRT par les professionnels et institutionnels du tourisme régional. Ce diagnostic a été présenté au Comité de pilotage de la mission le 22 mai 2006 et fait l objet du présent rapport. un deuxième temps de concertation : 5 groupes de travail sur les thèmes du tourisme urbain, du tourisme d affaires, du tourisme littoral et du tourisme patrimonial et culturel, des activités de pleine nature, ont été réunis afin de disposer des remarques et observations des professionnels et institutionnels du secteur ; un plan d actions détaillé est mis en œuvre par le Conseil régional, en application du SRDTL. 7

8 SCHÉMA RÉGIONAL L accessibilité au gisement touristique de la région 8

9 DE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME ET DES LOISIRS La desserte aérienne > Un aéroport international, Nantes Atlantique: premier aéroport du Grand Ouest avec 60 liaisons régulières par jour dont 8 allersretours sur Paris et des liaisons directes avec Londres, Genève, Milan, Madrid ; passagers commerciaux en 2005 (+11 % par rapport à 2004 : quasi stagnation des vols réguliers et augmentation des vols charters internationaux) ; PRINCIPALES LIAISONS INTERNATIONALES DE NANTES ATLANTIQUE EN 2005 les liaisons internationales représentent 42 % du trafic ; les lignes régulières représentent 66 % du trafic. > Une dizaine d aéroports et aérodromes locaux totalisant environ passagers commerciaux en PRINCIPALES LIAISONS NATIONALES DE NANTES ATLANTIQUE EN 2005 Source : DGAC Source : DGAC PASSAGERS COMMERCIAUX EN 2005 HORS NANTES ATLANTIQUE Source : DGAC 9

10 SCHÉMA RÉGIONAL > 5 liaisons low cost dans la région : 4 depuis Nantes Atlantique, vers Londres Stansted, East Midlands, Shannon et Dublin, toutes assurées par Ryanair ; 1 depuis Angers, vers Southampton (par Flybe). > La création d un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes (nord ouest de l agglomération, sur la rive droite de la Loire) est envisagée et la phase d'études en cours doit conduire à une mise en service à l'horizon CONCLUSION Des liaisons aériennes régulières centrées sur Nantes. Peu de liaisons low cost, mais un développement récent et intéressant sur Angers. LES ENJEUX La création du nouvel aéroport nantais à Notre-Dame-des-Landes et le possible développement des liaisons internationales (pour du tourisme d agrément mais aussi du tourisme d affaires). Les liaisons low cost qui permettent «d ouvrir» de nouveaux marchés internationaux peu présents dans la région. 10

11 DE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME ET DES LOISIRS La desserte ferroviaire > 10 gares desservies par le TGV : Le Mans, Angers, Nantes, 4 gares de la presqu île guérandaise, Laval (sur la ligne Paris /Rennes), la Roche-sur-Yon et Les Sables-d'Olonne : une desserte TGV importante sur l axe ligérien (Le Mans, Angers, Nantes) : 17 liaisons par jour dans chaque sens ; une desserte plus faible vers la Vendée ou la Mayenne (par exemple, voie non électrifiée jusqu aux Sables-d'Olonne). ORIGINE ET DESTINATION DES FLUX DES VOYAGEURS EN 2004 RÉSEAU TGV OUEST ET GARES DESSERVIES EN 2005 Source : SNCF Source : SNCF 11

12 SCHÉMA RÉGIONAL > Un matériel roulant vieillissant par rapport aux lignes plus récentes ou à venir (TGV Nord et futur TGV Est). > Des liaisons TER denses mais des liaisons nord sud limitées. > Une utilisation touristique encore limitée des trains régionaux ou interrégionaux mais un potentiel sur certaines liaisons : Métrocéan, InterLoire. CONCLUSION Une desserte TGV dense sur le sillon ligérien et une bonne accessibilité depuis Paris pour le littoral nord Loire. Une accessibilité ferroviaire limitée en Mayenne et en Vendée : par exemple, un site comme Fromentine (port d embarquement pour l Île d Yeu et porte d entrée de Noirmoutier) n est desservi que par bus SNCF depuis la gare de Nantes. LES ENJEUX Comment développer l utilisation touristique des trains régionaux ou inter-régionaux, comme par exemple Métrocéan et InterLoire? 12

13 DE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME ET DES LOISIRS La desserte routière RÉSEAU ROUTIER PRINCIPAL EN PAYS DE LA LOIRE > 452 km de routes nationales dont 280 km à deux fois deux voies et 660 km d'autoroutes concédées. > Un bon réseau autoroutier avec des connexions vers les grandes villes françaises et les capitales européennes. > Une route littorale, la Route Bleue, assurant une liaison nord sud et les dessertes locales entre stations, qui est par endroits saturée en été. CONCLUSION Une bonne desserte routière globale qui s organise autour d un réseau autoroutier tourné vers Paris via la Vallée de la Loire. Des problèmes de circulation sur le littoral en saison dans certaines zones. Des améliorations constantes du réseau routier dans les zones les moins bien desservies (par exemple en Vendée). Source : ministère de l Équipement LES ENJEUX La décentralisation d une partie du réseau. L amélioration du réseau sur certaines zones? 13

14 SCHÉMA RÉGIONAL CONCLUSION ACCESSIBILITÉ > Une accessibilité extérieure à renforcer pour toucher de nouveaux marchés Une accessibilité globalement bonne vers la France, avec des réseaux (autoroutiers, TGV) et des liaisons aériennes très tournées vers l Île de France et le sillon ligérien. Les liaisons induisent également la fréquentation touristique de la région (Grand Ouest et Île de France) : comment faire évoluer cette accessibilité pour toucher d autres clientèles (étrangers et autres régions)? Le développement de lignes aériennes low cost apparaît comme un outil central pour ouvrir de nouveaux marchés touristiques. > Une accessibilité interne comme vecteur de diffusion des clientèles? Plusieurs transports collectifs publics pourraient éventuellement être utilisés de manière plus importante par des touristes: InterLoire, Métrocéan, certains transports urbains. L enjeu est d offrir de nouveaux moyens de transports à la clientèle touristique, voire de véritables produits touristiques de découverte (InterLoire?) et de leur permettre de se diffuser sur les territoires. 14

15 DE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME ET DES LOISIRS Où se crée l économie touristique régionale? 15

16 SCHÉMA RÉGIONAL Le tourisme : un secteur économique de premier ordre > 5,9 milliards d euros de chiffre d affaires direct. > 2,9 milliards d euros de chiffre d affaires indirect. > La valeur ajoutée touristique représente 4 % du PIB régional. > emplois imputables au tourisme, dont une forte part de saisonniers. > Ces chiffres ne sont pas comparables aux données d autres régions ou aux données nationales en raison de leur mode de calcul même. > Selon les données du CRT, 1 de chiffre d affaires en nuitées marchandes génère 5 dans les activités directes inférieures à 100 %. RÉPARTITION DU CA TOURISTIQUE DIRECT PAR DÉPARTEMENTS EN 2003 (en millions d euros) Source : CRT Pays de la Loire 100 % touristiques : 1 milliard x5 <100 % touristiques : 4,9 milliards Indirectes : 2,9 milliards x3 100 % touristiques : emplois x3 <100 % touristiques : emplois Indirectes : emplois x2 CONCLUSION Une activité créatrice de richesses pour la région avec des équipements qui «fixent» les touristes sur le territoire (les hébergements) et des équipements touristiques, de loisirs, de restauration qui «captent» la valeur ajoutée touristique. LES ENJEUX Maximiser les retombées économiques par le développement de l attractivité (nombre de touristes), des dépenses moyennes et des activités à forte valeur ajoutée et/ou fortement créatrices d emplois. Permettre le développement de l économie à travers la maîtrise du foncier et la prise en compte des problématiques des saisonniers. 16

17 DE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME ET DES LOISIRS Les hébergements touristiques > 1,3 million de lits touristiques, dont lits marchands (27 %). > 95 millions de nuitées par an dans les hébergements touristiques dont environ 23 millions dans les hébergements marchands (évaluation ORT). > Une offre marchande dominée par l hôtellerie de plein air. RÉPARTITION DES LITS MARCHANDS EN 2005 nb de lits % Hôtellerie de plein air ,4 Hôtellerie de tourisme ,1 Meublés tourisme (dont gîtes) ,2 Centres de vacances ,0 Résidences de tourisme ,2 Source : CRT Pays de la Loire Maisons familiales ,8 Villages de vacances ,8 Chambres d hôtes ,3 Auberges de jeunesse 587 0,0 > Une offre de lits touristiques concentrée sur les deux départements littoraux. RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES LITS TOURISTIQUES EN 2005 TOTAL MARCHAND ,0 Résidences secondaires ,0 TOTAL ,0 Source : CRT Pays de la Loire Source : CRT Pays de la Loire 17

18 SCHÉMA RÉGIONAL > Une des premières offres marchandes au niveau européen La 14 e capacité marchande de l Union européenne La 3 e capacité marchande sur la façade atlantique de l Union, derrière l Aquitaine et la Bretagne. L OFFRE D HÉBERGEMENTS MARCHANDS DANS LES 20 PREMIÈRES RÉGIONS DE L UNION EUROPÉENNE EN 2005 L OFFRE D HÉBERGEMENTS MARCHANDS SUR L ARC ATLANTIQUE ET LA MANCHE (LITS EN 2005) Source : Eurostat Source :Eurostat Conception :Détente 18

19 DE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME ET DES LOISIRS > Une très forte proportion de campings par rapport aux littoraux espagnols ou britanniques Un mode d hébergement de qualité et adapté aux clientèles étrangères (28 % de nuitées étrangères en Pays de la Loire, contre 14 % dans l hôtellerie). Mais un fonctionnement saisonnier, et des retombées économiques «limitées»: en moyenne, de chiffre d affaires par établissement en Pays de la Loire (contre dans l hôtellerie). en moyenne, 6 emplois (salariés et non salariés) par établissement en Pays de la Loire (contre 9 dans l hôtellerie). Ainsi, le poids de ces deux modes d hébergement dans les retombées économiques des hébergements en Pays de la Loire est très différent. Cependant, cette approche doit être nuancée : les retombées économiques sont surtout indirectes et induites et donc dépendantes du nombre de nuitées accueillies, qui sont bien plus importantes dans les campings que dans les hôtels (offre plus importante et séjours plus longs) : l hôtellerie de plein air, saisonnière, est très bien adaptée au fonctionnement saisonnier d une partie du littoral régional qui ne permettrait pas la rentabilisation d investissements lourds en hôtellerie. % lits marchands % CA hébergements % VA hébergements % emplois Hôtellerie de plein air 57, Hôtellerie 11, Source : CRT Pays de la Loire 19

20 SCHÉMA RÉGIONAL 1. L hôtellerie > L offre hôtelière 685 établissements pour lits, soit la 3 e offre du Grand Ouest derrière la Bretagne et la Normandie. 25 % des lits sont classés en 3 et 4 étoiles (contre 16 % en Bretagne et 9 % en Poitou- Charentes) : mais pour certains hôtels indépendants qu en est-il de la qualité réelle? RÉPARTITION DÉPARTEMENTALE DES LITS HÔTELIERS EN 2005 CLASSEMENT DES LITS HÔTELIERS EN 2005 Source : CRT Pays de la Loire Source : CRT Pays de la Loire Les démarches qualité : 153 hôtels labellisés Logis de France, 39 hôtels certifiés HôtelCert (source FRIH). L offre se concentre : dans les grandes agglomérations (45 % des lits), surtout Nantes ; sur le littoral (26 % des lits), surtout la Presqu île guérandaise. Le Conseil régional soutient le déploiement régional d une Charte de confiance hôtellerie restauration. > La fréquentation de l hôtellerie 3,4 millions d arrivées pour 5,7 millions de nuitées en 2005 dont 12,8 % de nuitées internationales. Les clientèles étrangères proviennent principalement d Europe, et notamment du Royaume -Uni, de Belgique et d Allemagne. Les taux d occupation oscillent entre 42,1 % (décembre) et 70,4 % (juin), sachant que 55 % des nuitées sont enregistrées de mai à septembre. La durée moyenne de séjour est faible, indiquant une forte part de clientèle d affaires : entre 1,5 nuit en mars et 2 nuits en août. 70 % des nuitées sont comptabilisées dans les hôtels 2 et 3 étoiles ; Une hausse globale des nuitées qui masque une augmentation des nuitées françaises et une diminution des nuitées étrangères : 20

21 DE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME ET DES LOISIRS nombre de nuitées en 2005 évolution 2003/2005 FRANCE ,9 % ALLEMAGNE ,5 % BELGIQUE ,5 % ESPAGNE ,7 % ITALIE ,2 % PAYS-BAS ,0 % ROYAUME-UNI ,0 % ÉTATS-UNIS ,5 % 4 Une augmentation forte des Espagnols Dans le même temps, au niveau de l hôtellerie nationale on observe une hausse de 11 % des nuitées hôtelières espagnoles : une attractivité plus forte de la France auprès des Espagnols. 7 Une forte baisse des étrangers, surtout sur les principaux marchés et les clientèles les plus aisées Dans le même temps, au niveau de l hôtellerie nationale on observe une baisse de 14 % des nuitées allemandes, de 7,5 % des nuitées néerlandaises, de 4,3% des nuitées belges. La région limite les tendances nationales dans les grandes lignes, et les inverse pour le Benelux : quelles en sont les causes? CONCLUSION Une hôtellerie marquée par l activité affaires, mais aussi une hôtellerie de tourisme, en nombre plus limité. Des mouvements de baisse importants sur les principaux marchés étrangers (Europe du Nord) : concurrence des Pays de l Est, de la Méditerranée, modification des attentes? Une fréquentation française qui se renforce : mais les retombées sont-elles les mêmes que pour les Allemands ou les Américains? LES ENJEUX Les transmissions à venir surtout dans la petite hôtellerie rurale familiale et sur le littoral urbain. Le passage à une hôtellerie touristique dans les villes : boutique-hôtel. Le nombre de resorts intégrés sur le littoral. Quid de l utilisation des TIC? Par exemple, pour les Logis de France, seuls 18 % des membres sont connecté à la centrale de réservation. 21

22 SCHÉMA RÉGIONAL 2. L hôtellerie de plein air > L offre en HPA Avec 630 établissements pour lits, la région possède la 5 e offre nationale. L offre se concentre très fortement sur le littoral, principalement en Vendée. Cependant, une offre d intérieur existe pouvant poser des problèmes de qualité et de mode de gestion (souvent communale). 60,6 % des lits sont classés en 3 et 4 étoiles, ce qui équivaut au niveau qualitatif du Languedoc Roussillon, de PACA ou de l Aquitaine. CLASSEMENT DES LITS EN HPA EN 2005 RÉPARTITION DÉPARTEMENTALE DES LITS EN HPA EN 2005 Source : CRT Pays de la Loire Source : CRT Pays de la Loire Un phénomène de montée en gamme marqué : mais avec la limitation des possibilités d agrandissement cela va-t-il pouvoir durer? (en effet, la montée en gamme s accompagne d une «dédensification» et donc d une baisse du nombre d emplacements, ce qui n est rentabilisable que par un agrandissement global). Les campings fonctionnent, sur la clientèle internationale, avec des TO étrangers ce qui peut poser problème : par exemple, Holiday Break (qui regroupe Key Camp et Euro Camp) est en vente ce qui explique en partie la chute de la clientèle britannique. Cependant, cette évolution prévisible du modèle économique doit être nuancée : les campings ont aujourd hui la masse critique suffisante pour se commercialiser seuls à l international, à travers Internet notamment. 22

23 DE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME ET DES LOISIRS > La fréquentation de l hôtellerie de plein air 1,5 million d arrivées pour 9,67 millions de nuitées de mai à septembre 2005 : c est le premier mode d hébergement marchand de la région en termes de nuitées. 78 % des nuitées sont comptabilisées sur le littoral. Une très forte saisonnalité : 83 % des nuitées ont été enregistrées en juillet et août. La durée moyenne du séjour est de 6,5 nuits (7,5 nuits en Languedoc Roussillon). Les étrangers représentent 22 % des nuitées : une des proportions les plus fortes de la région, mais limitée par rapport aux autres littoraux de ce type (par exemple, 34 % de nuitées étrangères dans les campings du Languedoc Roussillon). > Des retombées économiques fortes Sources : FRHPA et ORT 230 M 50 M 12 M de chiffre d affaires annuel d investissement de retombées fiscales directes employés en saison Nombre de nuitées en 2005 évolution 2003/2005 FRANCE ,2 % ALLEMAGNE ,4 % BELGIQUE ,0 % PAYS-BAS ,3 % ROYAUME-UNI % 4 Une légère augmentation des Français Dans le même temps, au niveau de l hôtellerie de plein air nationale, on observe une diminution de 4,3 % des nuitées françaises (-2,7 millions de nuitées). La région résiste à une tendance nationale très marquée sur la Méditerranée. La Bretagne gagne également des nuitées françaises : un redéploiement vers l Atlantique? 7 Une baisse des Néerlandais et une chute des Britanniques Dans le même temps, au niveau de l hôtellerie de plein air nationale, on observe une baisse de 1,6 % des nuitées néerlandaises, soit nuitées de moins. Les Néerlandais se redéployent-ils vers d autres pays? 23

24 SCHÉMA RÉGIONAL CONCLUSION Une offre de très bonne qualité et adaptée aux familles (et faisant donc concurrence aux villages de vacances et résidences de tourisme) mais avec une image environnementale et une intégration paysagère parfois déficientes. Une attractivité pour les étrangers mais avec des baisses ces dernières années sur les marchés phares. Un allongement de la saison, mais un raccourcissement de la pleine saison. Le développement des camping-cars. Intégration dans la démarche Camping Qualité. LES ENJEUX L évolution qualitative qui peut être bloquée par un gel des extensions : la fin d un modèle économique? L accueil des camping-cars. Le maintien de la compétitivité des entreprises. L attractivité vers les clientèles étrangère : liens avec les TO, intégration verticale? La qualité environnementale (notamment les déchets) et le paysagement : un dispositif existe soutenu par la Région et l Ademe mais semble mal connu des professionnels. L évolution des campings municipaux : vers des Délégations de Service Public (DSP)? 24

25 DE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME ET DES LOISIRS Les résidences hôtelières et de tourisme > La 6 e offre nationale avec lits, mais loin derrière la région PACA ( lits), Rhône-Alpes ( lits) et Languedoc-Roussillon ( lits). > Ce type d hébergements se développe de façon lente mais régulière, et principalement sur les stations littorales. > La fréquentation est marquée par une forte présence d étrangers: les résidences de tourisme sont un mode d hébergement stratégique car elles répondent aux attentes des clientèles et les grands réseaux internationaux de commercialisation permettent de toucher les étrangers. CONCLUSION Une offre encore trop limitée. Une offre idéale pour les familles sur le littoral. Une offre d affaires pour des longs séjours en résidences urbaines. LES ENJEUX Mobiliser des terrains pour de nouvelles unités, dans un contexte de raréfaction du foncier constructible (sur le littoral et en ville). 4. Les meublés de tourisme > Ils représentent près de lits dont la moitié en meublés classés sur le littoral. La part de meublés labellisés reste limitée et une bonne partie des meublés est probablement louée en économie souterraine. > Les meublés se concentrent sur les stations littorales, surtout en Vendée. Cette concentration donne son image à tout le littoral vendéen. > De nombreux meublés non labellisés connaissent des problématiques de vieillissement et des besoins de rénovations lourdes. Saint-Jean-de-Monts, par exemple, en concentre un nombre important, construit par le promoteur Merlin dans les années 1960 et La station a mis en place une procédure d Opération de réhabilitation de l immobilier de loisirs (ORIL). CONCLUSION Une offre importante en nombre mais avec une large part aujourd'hui non identifiée. LES ENJEUX L amélioration de l offre : réhabilitation/ labellisation. La commercialisation par des circuits plus professionnels. 25

26 SCHÉMA RÉGIONAL 5. Les hébergements de tourisme social et associatif > L offre 88 établissements pour lits. Au niveau national, l offre UNAT représente établissements pour lits environ. La région représente 6 % du parc national et 8,5 % des lits. La majorité de l offre ( lits) est concentrée en Loire-Atlantique et en Vendée, mais 30 % du parc est localisé en espace rural. RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DU PARC UNAT Source : CRT UNAT Plusieurs types de structures : 39 villages de vacances (666 au niveau national) pour lits ; 19 centres de vacances pour enfants pour lits ; 16 centres d accueil de jeunes pour 824 lits; 8 campings associatifs sociaux ; 6 établissements polyvalents. Des capacités très hétérogènes : 32 % des structures ont moins de 100 lits, mais 27 % ont plus de 500 lits. Une offre largement inscrite dans la démarche qualité Loisirs de France : 75 % des villages de vacances de la région sont labellisés Loisirs de France. 51 % des associations possèdent leur patrimoine, le reste appartenant aux collectivités. 70 % des structures ayant répondu à l enquête UNAT de 2002 sont gérées sous forme associative. Le reste ressort de gestion sous formes diverses, le plus souvent privées (SA, SARL, EURL, SCI ). Des formes complexes d agréments, qui permettent aux établissements de vendre différents types de prestations et donc impactent directement le fonctionnement économique des structures: des agréments dits «tourisme» permettant d organiser des séjours (43% des structures); des agréments dits «jeunesse et sports» permettant de proposer des activités de loisirs aux mineurs hors périodes de vacances scolaires (61 % des structures) ; des agréments dits «Éducation nationale» permettant l accueil des enfants pendants les périodes scolaires (43% des structures). 26

27 DE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME ET DES LOISIRS > La fréquentation 1,5 million de nuitées réalisées sur une durée moyenne d ouverture de 9,5 mois. Plus de 1,2 million de nuitées sont réalisées en Loire- Atlantique et en Vendée. Une saisonnalité marquée : 61 % des nuitées du tourisme associatif régional sont réalisées sur juillet et août (contre 63 % des nuitées au niveau de l ensemble du tourisme régional). Des politiques tarifaires différenciées : selon l enquête UNAT de 2002, 27 % des établissements pratiquent une politique de prix différenciée selon le quotient familial ; de plus, 42 % du parc observé varie ses prix suivant la durée de séjour et 88 % selon la saison. Un chiffre d affaires global évalué à 37M et emplois générés (soit 500 emplois équivalents temps plein). Source : UNAT Des problématiques lourdes de réhabilitation: les dossiers de rénovation en Pays de la Loire sont importants. Le montant moyen des travaux s élève à par établissement; ce montant est variable selon la nature et l ampleur des travaux. Ceux-ci sont souvent réalisés par tranches. la nature des travaux consiste en : rénovation et amélioration du confort; extension ; remise aux normes ; aménagement d équipements et d espaces de loisirs. La Région intervient en aide à la réhabilitation à hauteur de 1M par an. CONCLUSION Une offre importante et très diversifiée : en termes de taille et de localisation ; en fonctionnement avec des établissements fonctionnant bien (exemple d un village vacances de 110 chambres remplissant à 85 % sur l année à La Baule) et d autres connaissant de graves difficultés. Des problématiques de réhabilitation lourdes représentant pour certains une question de survie. Des établissements en milieu rural importants pour l économie de leur territoire. LES ENJEUX La réhabilitation des établissements avec une nécessaire sélectivité. Pour certains, la question est aujourd hui celle de la réutilisation des terrains plus que de la sauvegarde de l existant. Une question de positionnement global face à la concurrence des campings, résidences de tourisme voire des pays méditerranéens. Une question de formation des équipes. 27

28 SCHÉMA RÉGIONAL 6. Les résidences secondaires > 2 e région du Grand-Ouest avec résidences secondaires derrière la Bretagne. > lits touristiques : en augmentation chaque année (+7,5 % entre 1990 et 1999), avec une augmentation notable sur le littoral (+28 %) au détriment des espaces touristiques urbain (- 67 %) et rural (- 14 %). > 70 % des résidences secondaires sont localisées sur le littoral. Elles sont caractérisées par une forte consommation de foncier et une utilisation plus forte que sur d autres littoraux (effet proximité des propriétaires). ÉVOLUTION DES RÉSIDENCES SECONDAIRES PAR ESPACES ENTRE 1990 ET 1999 Source : INSEE CONCLUSION Une offre très importante générant de réelles retombées indirectes et induites. Des propriétaires habitants essentiellement le Grand Ouest. Un phénomène de transformation en résidences principales à l œuvre mais aujourd'hui encore masqué par le nombre de créations. LES ENJEUX Leur transformation en résidences principales de personnes âgées avec les services à la population attendus de la collectivité. La concentration sur le littoral avec des questions de concurrence sur le foncier : est-il plus intéressant d accueillir des résidences secondaires ou des lits marchands? 28

29 DE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME ET DES LOISIRS CONCLUSION HÉBERGEMENTS > Une offre importante et concentrée La 3 e offre du Grand Ouest. Une concentration sur les littoraux et dans les grandes agglomérations. Une concentration des lits sur les résidences secondaires et l hôtellerie de plein air caractéristique des régions littorales. > Des situations différentes avec : des hébergements adaptés à leur clientèle et qui fonctionnent bien : hôtellerie urbaine (surtout de chaîne), hôtellerie de plein air privée sur le littoral, résidences de tourisme, hébergements ruraux, certains villages de vacances ; des hébergements «à risque» : petite hôtellerie rurale familiale, campings municipaux en milieu rural, hébergements de tourisme social. Ces hébergements présentent une réelle possibilité de forte réduction de leur offre dans les années à venir sous l effet de transmissions difficiles et d équilibre économique non assuré. > Une offre de résidences secondaires spécifique Une occupation probablement plus importante que sur les autres littoraux en raison de leur localisation en milieu «urbain» (par exemple à La Baule) et/ou de la proximité géographique de leurs propriétaires (originaires du Grand Ouest). > La restauration Un groupement régional : les «Tables de qualité en Pays de la Loire». Des demandes d aides publiques pour qualifier l offre, dans le cadre d un éventuel «CAP restauration» prenant comme critère le Plan Qualité Tourisme national. > Conclusion Les risques de diminution du parc observés sur certains modes d hébergements peuvent avoir des conséquences sur l économie touristique régionale en raison du fort effet multiplicateur enregistré entre les consommations directes en hébergements marchands et les retombées indirectes et induites telles que modélisées par le CRT (cf. partie I.). De plus, il manque notoirement des hébergements de type résidence de tourisme, notamment sur le littoral régional nouveaux lits en résidence de tourisme avec des opérateurs nationaux apparaissent un objectif minimum. Les enjeux sont donc dans le développement de l offre et sur la restructuration d une partie du parc. D autre part, le logement des travailleurs saisonniers, en particulier pour les structures d hébergement et de restauration, pose problème sur de nombreux territoires et peut conduire à limiter le développement de l économie touristique régionale. 29

30 SCHÉMA RÉGIONAL Le tourisme d affaires > Un enjeu économique important en raison : des besoins propres des entreprises de la région ; des retombées économiques générées : un touriste d affaires dépense entre 2,5 et 3 fois plus qu un touriste de loisirs. Source : SRDE > Quatre segments de tourisme d affaires : les voyages d affaires individuels ; les congrès et conventions d entreprises ; les foires et salons ; les voyages de stimulation (incentive), séminaires et réunions d entreprise. > Le poids du tourisme d affaires en Europe est évalué à environ 162 milliards d euros (volume d affaires direct), réparti de la façon suivante : POIDS DES DIFFÉRENTS SEGMENTS DU TOURISME D AFFAIRES EN EUROPE Source : Détente 1. Les voyages d affaires individuels > Il s agit des hommes d affaires réalisant des séjours touristiques dans la région (VRP, cadres ). > Les collectivités n ont que peu de levier d action sur cette clientèle car elle dépend de l activité économique régionale ainsi que des stratégies des hôtels et résidences para hôtelières urbaines. > L enjeu est dans le développement d offres de «résidences services» pour des longs séjours en milieu urbain. 30

31 DE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME ET DES LOISIRS Les congrès et conventions 5 CENTRES DE CONGRÈS DANS LA RÉGION Palais des congrès et de la culture du Mans : 1780 places en auditorium Centre des congrès Atlantia à La Baule : 900 places en auditorium Centre des congrès d Angers : 1940 places en auditorium Cité des congrès de Nantes : 4400 places en auditorium Centre des congrès des Sables-d Olonne : 800 places en auditorium La Cité des congrès de Nantes 4400 places en salles et auditorium,avec 3 auditoriums de 2 000, 800 et 450 places m 2 d espaces d exposition. Un hôtel 3 étoiles de 105 chambres intégré dans la Cité des congrès. > Propriété de Nantes Métropole, la Cité des Congrès est gérée en délégation par la SEM «Cité des Congrès» regroupant essentiellement la ville de Nantes, le Conseil général et la Communauté urbaine. La délégation de gestion est prévue jusqu à La SEM verse une redevance annuelle à Nantes Métropole. > 500 manifestations ont été organisées en 2003, représentant journées congressistes (hors spectateurs activités culturelles) nuitées ont ainsi été générées. > Les manifestations accueillies sont essentiellement «régionales», mais les congrès nationaux et internationaux représentent 50 % du chiffre d affaires. > La Cité des Congrès a généré en 2003 : un impact économique total (direct/indirect) de 41 M Source : Cité des Congrès Un total de 600 emplois directs/indirects et induits. > Un projet d envergure est en cours : l extension des surfaces d'exposition (plus ou moins 5000 m 2 supplémentaires) à échéance

32 SCHÉMA RÉGIONAL Le Centre de congrès Atlantia à La Baule > Un auditorium de 900 places. > Une zone d exposition de m 2. > Propriété de la commune de La Baule. > Un site positionné sur les petits congrès et les séminaires et qui souffre aujourd hui : de ses faibles espaces d exposition ; du manque de capacité hôtelière moyenne gamme à proximité. Le Centre des congrès d Angers > Deux auditoriums (1 240 et 700 places). > 11 salles de commission de 8 à 350 places. > Une surface d exposition de m 2. > Un espace restauration de 700 à 1200 places. > 1500 places de parking à proximité immédiate. Le centre des congrès des Sables-d'Olonne > Un auditorium de 800 places. > 9 salles de réunion de 18 à 80 places. > Une surface d exposition d environ m 2. Le Palais des congrès et de la culture du Mans > Un auditorium de places et 3 auditoriums qui peuvent accueillir respectivement 230, 75 et 45 personnes. > 8 salles de commission de 10 à 300 places. > Une surface d exposition de m 2 au total répartie en 2 halls (un de 500 m 2 et un de m 2 sur 2 niveaux). À NOTER d autres lieux de séminaires et de congrès existent, par exemple : Le Centre de Communication de l Ouest, situé dans la Tour Bretagne à Nantes : 600 réunions dont 150 débats publics par an, un showroom didactique comprenant plus de 100 acteurs économiques de la région Ouest, l organisation de visites d entreprises Des hôtels équipés pour accueillir des séminaires, voire des petits congrès. D autres sites publics: espaces culturels 32

33 DE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME ET DES LOISIRS LE POSITIONNEMENT DES CENTRES DE CONGRÈS DANS LA RÉGION Nantes Angers Le Mans La Baule Les Sables Gros congrès de plus de 800 personnes Congrès moyens de 400 à 800 personnes Petit congrès de 200 à 400 personnes XX X X - - XXX XX X X X XXX XX XXX XX XX XXX : bon positionnement XX : assez bon positionnement X : faible positionnement Source : Détente LA «CHAÎNE DE VALEUR» CONGRÈS/ SÉMINAIRES Recherches et développement : des besoins d adaptation aux évolutions techniques ; quid de l originalité des péricongrès ou événements (possibilité d utilisation des avancées régionales en matière de spectacle vivant : Royal de Luxe /Puy du Fou)? Ingénierie : des difficultés dans le montage de projets d extension (ex. Nantes) ; des besoins d ingénierie financière notamment à travers des partenariats public/privé. Production : une offre très tournée vers les petits et moyens congrès et les petits séminaires non résidentiels ; une offre hôtelière limitée en capacité et en qualité ; manque de salles originales pour des grandes réceptions de qualité. Communication/commercialisation : deux groupements existants : Ouest Congrès et Atlantic Events ; une politique de commercialisation et de promotion incomplète au niveau régional. APPROCHE «TOP-DOWN» Il semble difficile d acquérir un positionnement international sur les congrès : les équipements sont de bon niveau (sur Nantes), mais le tissu économique et de recherche local manque de spécificités pour générer des grands congrès. APPROCHE «TOP-DOWN» Consolidation des attentes professionnelles : intervention régionale sur un «plus» produit? Ingénierie financière sur restructurations? Bureau des congrès régional? 33

34 SCHÉMA RÉGIONAL 3. Les parcs des expositions 4 CENTRES PRINCIPAUX DANS LA RÉGION Parc des expositions de Saint-Berthevin à Laval : m 2 Parcs des expositions du Mans : m 2 Parc des expositions d Angers : m 2 Parc des expositions de la Beaujoire à Nantes : m 2 Le Parc des Exposition de la Beaujoire > Un site qui compte : plus de m 2 de surfaces d expositions couvertes, réparties sur 6 halls et sur le Grand Palais ; plus de m 2 de surfaces extérieures dans un site paysager ; une halle d exposition nouvelle construite en > Propriété de Nantes Métropole, le Parc de la Beaujoire a été confié en délégation à la SEM «Cité des Congrès» qui en a sous-délégué la gestion à la SA «Foire Internationale et Congrès de Nantes» (Expo Nantes Atlantique), SA fondée en 1958 dont la CCI de Nantes est l actionnaire principal. > Le Parc de la Beaujoire a accueilli 74 manifestations en 2003 (spectacles, événements sportifs, congrès, salons grand public et professionnel), pour un total de 7300 exposants et de visiteurs. > Le chiffre d affaires s élève à 6,41 M en 2003 et le Parc est géré par 24 employés permanents. > Des investissements lourds sont prévus pour la rénovation des bâtiments les plus anciens, avec une priorité sur le Grand Palais. 34

35 DE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME ET DES LOISIRS Le Parc des expositions d Angers > m 2 d exposition en 7 halls. > Le Parc des expositions d Angers fait partie de l organisation Angers expo congrès (avec le centre des congrès d Angers étudié précédemment). > 4 espaces autonomes et interconnectables permettant d accueillir, selon les configurations, de à personnes pour des congrès. Le Parc des expositions du Mans > m 2 d exposition en 6 halls. > Un forum de places, divisible en 2 entités. Le Parc des expositions de Saint-Berthevin (Laval) > m 2 en 7 halls : un hall de 600 m 2 - jusqu'à 500 personnes ; 2 halls (280 et 600 m 2 ) avec cuisines - de 200 à 500 personnes ; 2 halls de m 2 - jusqu'à personnes ; 1 hall de 4200 m 2 avec son Pavillon d'accueil de 500 m 2 - jusqu'à 3500 personnes. > Il existe également 2 petites structures dans le Maine-et-Loire à Cholet (6 400 m 2 ) et à Segré (3 000 m 2 ). LE POSITIONNEMENT DES PARCS EXPOSITIONS DE LA RÉGION Nantes Angers Le Mans Laval Salons professionnels nationaux et internationaux XX X - (auto?) - Salons et foires régionales XXX XXX XX X Salons et foires locales XX XXX XX XX XXX : bon positionnement XX : assez bon positionnement X : faible positionnement Source : Détente 35

36 SCHÉMA RÉGIONAL LA «CHAÎNE DE VALEUR» CONGRÈS/ SÉMINAIRES Recherche & développement : peu de recherche sur de nouveaux types d espaces modulaires permettant de s adapter à différents types de manifestations ; une innovation nécessaire dans les types d événements organisés. Ingénierie : des besoins d ingénierie technique et financière notamment à travers des partenariats public /privé pour les importants travaux de réhabilitation à mener sur certains parcs. Production : des structures vieillissantes et de moins en moins adaptées aux grands événements; peu d événements d ampleur nationale ou internationale. Communication/commercialisation: Atlantic Events et d autres groupements locaux (Angers) regroupant centres de congrès et parcs expo. APPROCHE «TOP-DOWN» Sur les foires et salons, seul un équipement neuf de m 2 peut amener des manifestations de grande ampleur. APPROCHE «TOP-DOWN» Consolidation des attentes professionnelles? 36

37 DE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME ET DES LOISIRS COMPARAISON NATIONALE DES ÉQUIPEMENTS DE CONGRÈS ET D EXPOSITIONS LE MANS 1780 places congrès m 2 exposition RENNES 1000 places congrès m 2 exposition LILLE (GRAND PALAIS ) 5000 places congrès m 2 exposition STRASBOURG 3600 places congrès m 2 exposition NANTES 4400 places congrès m 2 exposition ANGERS 1940 places congrès m 2 exposition LYON 3000 places congrès m 2 exposition LA ROCHELLE 1100 places congrès m 2 exposition BORDEAUX 2000 places congrès m 2 exposition NICE 4000 places congrès m 2 exposition MONTPELLIER 3100 places congrès m 2 exposition MARSEILLE 3500 places congrès m 2 exposition 37

38 SCHÉMA RÉGIONAL 4. L organisation des acteurs de la filière > Deux groupements principaux GIE Atlantic Events : créé à l initiative des Chambres de Commerce et d Industrie de Nantes et de Saint-Nazaire, Atlantic Events regroupe le parc des Expositions de la Beaujoire, Atlantia, Escal Atlantic et la Cité des Congrès de Nantes Métropole. Le groupement d intérêt économique a pour objet la promotion de la métropole Nantes Saint-Nazaire, la conception et la commercialisation de produits d accueil, la coordination des politiques commerciales de ses membres et la définition d une politique événementielle. Dans ce contexte, il intervient dans la mise en place et la coordination de congrès, de conventions ou de séminaires. Son objectif est de développer le marché de l'événementiel localement afin qu'il profite à l'ensemble de ses acteurs et, plus largement, à toutes les composantes de la Métropole Atlantique (hôteliers, restaurateurs...). Association Ouest Congrès, composée de 9 centres de congrès des régions Bretagne, Poitou-Charentes et Pays de la Loire : ses objectifs tournent autour de l amélioration de la qualité de l accueil et de la promotion de ses membres. D autres groupements locaux (par exemple sur Angers) pour mettre en place une politique de promotion commune entre congrès et salons. LES ENJEUX DU TOURISME D AFFAIRES un développement qui passe par : un meilleur positionnement au niveau du Grand Ouest, mais difficile car Nantes notamment est déjà bien identifié ; un positionnement volontariste au niveau national et international qui nécessite : des équipements mieux adaptés, notamment en termes de parcs des expositions ; - les principaux critères de choix des organisateurs sont l accessibilité et l image de la destination. Ces attentes plaident pour un développement centré sur Angers (image Anjou et Val de Loire) et Nantes en y ajoutant la presqu île guérandaise pour son image et son offre hôtelière. En tout état de cause, la question des liaisons aériennes internationales sur le futur aéroport Notre-Dame-des-Landes est cruciale pour cette activité. 38

39 DE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME ET DES LOISIRS Le tourisme balnéaire 1. Le «milieu» littoral La moitié du littoral est occupée par les plages Une grande variété de plages liée à l alternance de zones rocheuses, dunaires et vaseuses au niveau de la côte avec: de longues plages naturelles sableuses, bordées de forêts domaniales (103 km en Vendée, soit 43 % du littoral départemental) ou au niveau de la côte rocheuse (en Loire- Atlantique surtout : 24 km, soit 14 % du littoral) des plages en fond de baies ; des plages urbaines aussi bien sur la côte rocheuse que sableuse (Vendée : 27 km, soit 10 % de la côte, en Loire-Atlantique : 34 km, soit 20 %). Des espaces naturels de qualité Le littoral des Pays de la Loire présente une grande richesse patrimoniale, caractérisée par de nombreux sites naturels d intérêt tels que marais, dunes, forêts littorales, d une grande sensibilité, dont les plus importants sont : en Loire-Atlantique, essentiellement au niveau de la presqu île guérandaise : les marais salants de Guérande, les marais de la Brière, les marais de Mes et le marais Breton (le seul site au sud de la Loire, à cheval sur la Loire-Atlantique et la Vendée); les îles en face la Baule. en Vendée, sur tout le linéaire côtier : la baie de Bourgneuf (à cheval sur la Loire- Atlantique et la Vendée) et la baie de l Aiguillon ; les îles d Yeu et de Noirmoutier ; le marais de Talmont, le marais de Jaunay, le marais Poitevin au niveau de la Pointe d Arçay ; les espaces littoraux dunaires et boisés d Olonne et de Monts. Le littoral régional compte donc des espaces naturels de qualité, mais pas de site à forte notoriété, à l exception de sites construits par l homme (marais salants de Guérande par exemple). 39

40 SCHÉMA RÉGIONAL Un littoral très protégé avec : > les inventaires : la quasi-totalité du littoral des Pays de la Loire est couvert par des inventaires faunistiques et floristiques notamment en Vendée et sur la presqu île guérandaise : ZNIEFF (Zones Naturelles d Intérêt Écologique Faunistique et Floristique), de type I et II ; ZICO (Zone d Intérêt Communautaire pour les Oiseaux). > les mesures de protection réglementaire : les secteurs cités précédemment sont couverts par des mesures de protection réglementaire fortes : au titre de la protection des espaces naturels: le réseau Natura 2000, qui regroupe les propositions de Sites d Intérêt Communautaire et les Zones de Protection Spéciale. Ces documents d objectifs Natura 2000 définissent les modalités d utilisation de l espace. Les deux tiers du litto- ral vendéen font partie des sites proposés, ainsi les marais de Mes et de Guérande en Loire-Atlantique ; des Réserves Naturelles en Vendée au niveau de Noirmoutier, et de la Baie de L Aiguillon ; des arrêtés préfectoraux de protection de biotope au niveau des marais de Guérande et de la baie de l Aiguillon. au titre de la protection des sites et des paysages : des sites classés disséminés sur le littoral : au Croisic, à Pornic, à Noirmoutier, sur l Ile d Yeu, à Jard-sur-Mer et des forêts littorales au nord des Sables (Olonne-sur-Mer, Saint- Gilles-Croix-de-Vie) ; des sites inscrits de grande surface en Loire-Atlantique (littoral de la presqu île guérandaise, marais salants de Guérande, Pornic) et plus ponctuel en Vendée (Ile d Yeu et Jard-sur-Mer). 40

41 DE DÉVELOPPEMENT DU TOURISME ET DES LOISIRS Les protections foncières > En Loire-Atlantique Le Conservatoire du littoral possède l île Dumet au large de Piriac et quelques terrains disséminés sur le littoral au sud de la Loire à Saint-Michel-Chef-Chef et à La-Plaine-sur-Mer (12 sites, 377ha, 10 km de littoral). Le Département est également propriétaire de petites parcelles sur de nombreuses communes littorales au titre des Espaces Naturels Sensibles (400 ha). > En Vendée L ONF est très présent sur le littoral vendéen, un tiers du littoral étant classé en forêt domaniale (5 030 ha). Compte tenu de la proximité de la mer, et de la forte pression touristique, l accueil du public a été organisé pour canaliser les flux sur les plages, par le biais d équipements : signalétique, aires de stationnement, sentiers pédestres, pistes cyclables. Le Conservatoire du Littoral possède un peu plus de 400ha (9 sites, 407ha, 13,9km de littoral) de forêt littorale, répartis sur les communes de Talmont-Saint-Hilaire, de Château-d Olonne, et de Brem-sur-Mer. Le Département possède sur le littoral près de 600 ha de terrains au titre des Espaces Naturels Sensibles, composés de forêts, dunes, et marais. Les forêts sont généralement équipées pour l accueil du public, les dunes protégées vis-à-vis de la fréquentation, et les marais aménagés dans un but pédagogique. La Région a mis en place des réserves naturelles. 41

42 SCHÉMA RÉGIONAL 2. L activité balnéaire > Le littoral concentre 58% des lits marchands et 66% des lits touristiques de la région avec une forte proportion de campings. > Il représente 43 % du CA direct à 100 % touristique (27 % du CA direct <100 % et 34 % du CA indirect) selon les données du CRT. > Il pèse 30 % des emplois selon les données du CRT (mais 38% des emplois direct à 100% touristiques) avec de fortes problématiques d emplois saisonniers (logement surtout, mais aussi suivi social, formation ). > Les activités nautiques sont bien présentes mais il existe des lacunes en termes : d image nautique générale, notamment par rapport à la Bretagne et ce malgré le Vendée Globe ; de places en ports de plaisance ( places contre en Bretagne) avec une saturation chronique ; sur certaines activités nautiques : par exemple la pêche en mer,la promenade en mer > Une organisation locale du tourisme répartie entre les stations et leur OT et les pôles touristiques régionaux ou internationaux. > Une faible utilisation de la taxe de séjour : en 2000 elle ne générait «que» 2,4 M sur 56 communes, mais une évolution réelle (4,7 M générés en 2003). > Trois types de zones littorales identifiées : Les zones urbaines sur lesquelles pèse une forte pression urbaine avec un risque de diminution des lits touristiques (et un fort effet d entrainement sur les autres activités liées au tourisme). Il s agit : de la Presqu île guérandaise et Saint- Nazaire: habitants chacun, une urbanisation continue et une résidentialisation forte; du Pays de Retz avec Pornic comme ville centre: habitants à Pornic : un territoire en cours de résidentialisation ; des Sables-d'Olonne: habitants dans l agglomération: le centre urbain du littoral vendéen et le centre des excursions des clientèles littorales. Le littoral de Loire-Atlantique fonctionne de plus en plus à l année et comme lieu de week-end des résidants de Nantes, Angers voire Tours et Rennes. Ainsi, à La Baule, la clientèle est à 90 % française, elle vient en résidence secondaire (60% du parc) en week end et en vacances et elle est très familiale. 42

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