CONDUITE A TENIR DEVANT UNE SUSPICION D INFECTION DE DISPOSITIF INTRAVEINEUX DE LONGUE DUREE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "CONDUITE A TENIR DEVANT UNE SUSPICION D INFECTION DE DISPOSITIF INTRAVEINEUX DE LONGUE DUREE"

Transcription

1 CONDUITE A TENIR DEVANT UNE SUSPICION D INFECTION DE DISPOSITIF INTRAVEINEUX DE LONGUE DUREE DIFFUSION : Groupe de Prévention des Infections en Cancérologie PO GPIC N 000 VERSION N 00 Date : 30/01/2012 Page 1/11 SOMMAIRE Avant-propos, définition du périmètre (recommandations thérapeutiques) Groupe de travail Groupe de lecture Recommandations I ) QUAND SUSPECTER UNE INFECTION DE DIVLD? II ) DIAGNOSTIC D INFECTION DE DIVLD III ) CONDUITE A TENIR VIS-A-VIS DU DIVLD : IV ) QUELLE ANTIBIOTHERAPIE? ANNEXES I ) SCHEMA DESCISIONNEL FIEVRE ET SIGNE DE GRAVITE II) SCHEMA DESCISIONNEL FIEVRE ISOLEE BIEN TOLEREE DIVLD EN PLACE Références bibliographiques Avant propos Périmètre : recommandations thérapeutiques S appliquant aux dispositif intraveineux de longue durée (DIVLD) utilisés dans les CLCC: - chambres à cathéter implantable - cathéters centraux extériorisés, tunnellisés ou non. Groupe de travail Pilotage : Olivier BRENET : anesthésiste réanimateur/ Institut de Cancérologie de l Ouest, site P PAPIN/ Angers Membres : Brigitte TEQUI : anesthésiste réanimateur, praticien hygiène et gestion des risques associés aux soins/ Institut de Cancérologie de l Ouest, site R Gauducheau/ Nantes Groupe de lecture Pierre BERGER : médecin infectiologue/ C.P. Calmettes/ Marseille Bertrand GACHOT : médecin infectiologue / IGR/ Villejuif Marie Christine ESCANDE : Institut Curie/ Paris

2 RECOMMANDATIONS 1) QUAND SUSPECTER UNE INFECTION DE DIVLD? Comme pour tout cathéter central, le diagnostic d infection liée au cathéter est difficile en raison du manque de spécificité des signes cliniques, exposant au risque d ablation inutile du DIVLD [1,2,3]. Présence de signes cliniques très évocateurs d une infection de DIVLD o Signes inflammatoires locaux : érythème, palpation d un cordon induré, douleur, chaleur, tuméfaction et lymphangite au niveau du DIVLD. Ils sont témoins d une infection de la loge sous-cutanée. o Décharges septicémiques à type de frissons, hypotension artérielle, marbrures, surtout si ces manifestations surviennent lors du branchement de la perfusion sur le DIVLD. Fièvre inexpliquée chez un patient porteur de DIVLD Bactériémie à germes cutanés ou fongémie o Staphylocoque à coagulase négative, Staphylococcus aureus, Bacillus spp, Propionibacterium spp, Corynebacterium spp, ou Candida (notamment parapsilosis) Embol septique o thrombophlébite septique o endocardite o ostéomyélite - spondylodiscite 2) DIAGNOSTIC D INFECTION DE DIVLD 1. Objectifs : - Documenter l épisode infectieux ; - Rapporter la bactériémie au DIVLD lorsque le matériel est encore en place. 2. Quels prélèvements? Prélever simultanément, avant toute antibiothérapie +++, un couple d hémocultures, soit une hémoculture aéro-anaérobie prélevée sur une veine périphérique et immédiatement après une sur le DIVLD, soit : - une série d hémocultures aéro-anaérobies sur la veine périphérique (soit 2 flacons à remplir par 10 ml de sang chacun) [4] - immédiatement après, prélever une série d hémocultures aéro-anaérobies sur le DIVLD (soit 2 flacons à remplir par 10 ml de sang) - bien noter les heures de prélèvements sur les 4 flacons. Cette «ligne» d hémocultures peut éventuellement être renouvelée une fois, avec un intervalle de moins d une heure s il existe des signes de gravité ou une neutropénie, ou de 3 heures dans le cas contraire. Attention, ces volumes ne sont pas applicables en pédiatrie. L analyse de ce couple d hémocultures (VVP-DIVLD) aide à rapporter l origine de la bactériémie au DIVLD : Créé EN 2009 Page 2 sur 11

3 La mesure du délai différentiel de positivité des hémocultures (DDP). Cette méthode repose sur le fait que plus l inoculum est élevé dans le flacon d hémoculture, plus celle-ci se positive dans un délai rapide, enregistré par l automate. Si les hémocultures prélevées sur le DIVLD sont positives 2h plus tôt que celles prélevées au même moment en périphérique, le DIVLD est fortement incriminé comme porte d entrée de la bactériémie. La sensibilité et la spécificité de cette méthode sont > 90% [5-11]. Ses limites : o nécessité de disposer d automates à hémocultures détectant la croissance bactérienne en continu ; o ne pas réaliser de pré-incubation des flacons d hémoculture ; o une sensibilité qui n est pas de 100% : attention aux germes à croissance rapide, très souvent associés à un cathéter et pour lesquels l ablation du DIVLD est impérative : S. aureus notamment (un délai de pousse équivalent en périphérie et sur le cathéter n est pas exceptionnel). Cette méthode n est interprétable qu à certaines conditions : - Respecter un délai de prélèvement des hémocultures VVP/DIVLD inférieur à 10 minutes ; - Prélever la même quantité de sang dans les 2 hémocultures. Le volume est important : hors pédiatrie, il faut prélever 10 ml par flacon ; - Purger le DIVLD avant de prélever le sang dans l hémoculture ; - Etre certain que les étiquettes des 2 flacons n ont pas été interverties (des résultats discordants doivent faire vérifier l absence d interversion des flacons). 3. Valeur d une hémoculture positive : Bactériémie confirmée si : Positivité d un seul prélèvement à germes pathogènes, notamment Staphylococcus aureus, S. lugdunensis et S. schleiferi, Candida spp albicans, entérobactéries, Acinetobacter spp, Pseudomonas aeruginosa, Stenotrophomonas maltophilia [2]. Positivité d au moins 2 hémocultures en moins de 48 h avec Staphylococcus epidermidis ou autre staphylocoque à coagulase négative (sauf S. lugdunensis et S. schleiferi), Bacillus spp, Corynebacterium spp [1]. Contamination probable des hémocultures : Si isolement de microorganismes de la flore commensale cutanée : Staphylocoque à coagulase négative (sauf S. lugdunensis et S. schleiferi), Bacillus spp, Propionibacterium spp, Corynebacterium, ou Candida (notamment parapsilosis), évoquer systématiquement la possibilité d une contamination de l hémoculture par la flore cutanée. Une authentique infection à ces germes reste cependant bien sûr possible. Certaines données peuvent alors être discriminantes dans les cas douteux : - nombre de flacons positifs (2 flacons positifs sur 2 a plus de valeur que 1 sur 2) ; - nombre d hémocultures positives sur nombre d hémocultures prélevées (une hémoculture positive sur une prélevée est difficile à interpréter, une hémoculture positive sur 2 à 3 prélevées est en faveur d une souillure) ; Créé EN 2009 Page 3 sur 11

4 - ordre de prélèvement de l hémoculture positive isolée : si c est la première prélevée, les autres vont peut-être pousser ; si c est la 2 e ou la 3 e sur une période de 2 ou 3 jours, c est en faveur d une souillure ; - rapidité de pousse : une hémoculture qui se positive en moins de 12 h est évocatrice d une infection. 4. Interprétation des prélèvements couplés : Hémoculture Hémoculture INTERPRETATION sur VVP sur DIVLD + + Le problème est de rapporter la bactériémie à une infection du DIVLD DDP > 2h DIVLD infecté DDP < 2h Recherche autre foyer infectieux, sauf S aureus ou autres germes à croissance rapide - + Le DIVLD est colonisé ou infecté. Traitement antibiotique et/ou ablation du DIVLD à envisager selon la situation et le germe en cause (cf infra) - - Le DIVLD n est pas en cause (sauf signes locaux francs ou antibiothérapie préalable). Renouveler les prélèvements. Rechercher une porte d entrée infectieuse autre, non bactériémique, ou une cause non infectieuse à la fièvre. + - Hémocultures dissociées : situation rare (le plus souvent, porte d entrée extra-vasculaire avérée). Vérifier l étiquetage des flacons +++. Contamination possible des hémocultures lors du prélèvement. Ne pas hésiter à refaire les prélèvements. 3) CONDUITE A TENIR VIS-A-VIS DU DIVLD : EN CAS D INFECTION DU DIVLD, SON ABLATION RESTE LA REGLE L ablation rapide du DIVLD présumé infecté s impose dans les situations suivantes [10,11] : - Signes inflammatoires locaux francs ; - Signes de gravité clinique (choc ++) sans autre foyer infectieux évident ; - Localisation infectieuse secondaire : thrombophlébite septique, endocardite ; - Bactériémie chez un patient porteur de prothèse endovasculaire, articulaire récente (<1an), prothèse valvulaire cardiaque; Bactériémie dont la porte d entrée primitive ou secondaire a été rapportée au DIVLD avec l un des germes suivants : Staphylococcus aureus, S. lugdunensis et S. schleiferi, Candida spp albicans, entérobactéries, Acinetobacter spp, Pseudomonas aeruginosa, Stenotrophomonas maltophilia [2]. Créé EN 2009 Page 4 sur 11

5 - Staphylococcus aureus, Pseudomonas aeruginosa et apparentés, entérobactéries (a fortiori multirésistantes), Stenotrophomonas, Acinetobacter spp, Corynebacterium spp, Bacillus spp, infection plurimicrobienne, Candida. Attitude conservatrice dans les autres cas, et si la fièvre est isolée et bien tolérée. Les prélèvements sont à renouveler et l orientation thérapeutique à rediscuter [12]. Ablation dans un deuxième temps en l absence d amélioration clinique dans les 48/72h, alors que le DIVLD reste la seule porte d entrée infectieuse possible. La méthode du verrou antibiotique, associée ou non à une antibiothérapie systémique, peut être tentée en situation de sauvetage du DIVLD, si les conditions suivantes sont toutes respectées : - absence de signes de gravité énoncés en début de chapitre - infection à staphylocoque à coagulase négative suaf S. lugdunensis et S. schleiferi ou éventuellement entérobactéries multisensibles. Elle permet de sauvegarder environ 1/3 des DIVLD infectés à ces germes, mais cette technique est préconisée surtout pour les cathéters centraux extériorisés, et il n y a peu de données fiables pour les chambres à cathéter implantable [13, 14]. La survenue de décharges septicémiques à type de fièvre et frissons lors du branchement de la perfusion sur le DIVLD sont très évocateurs d infection du DIVLD. Cela impose : - l arrêt immédiat de la perfusion sur le DIVLD ; - la réalisation d hémocultures sur le DIVLD et une veine périphérique ; - le début d une antibiothérapie probabiliste par voie veineuse périphérique ; - l ablation ou non du DIVLD est guidée par les recommandations ci-dessus. Créé EN 2009 Page 5 sur 11

6 4) QUELLE ANTIBIOTHÉRAPIE? PREREQUIS : - vérifier l absence d allergie ou de contre indication aux antibiotiques prescrits ; - tenir compte des antériorités microbiologiques ; - surveillance impérative des taux sériques pour les glycopeptides. 1- Antibiothérapie probabiliste : Elle est variable selon la situation clinique : Syndrome infectieux grave et/ou neutropénie Une antibiothérapie probabiliste s impose rapidement en cas de syndrome infectieux grave ou de neutropénie [13-14]. Dans ces cas, l antibiothérapie est : - Administrée immédiatement après réalisation des hémocultures, et donc avant réception des résultats, y compris préliminaires ; - basée sur la vancomycine associée à une β-lactamine à large spectre + un aminoside. Une infection sur DIVLD à levures doit être évoquée dans les situations suivantes : - fièvre persistante depuis plusieurs jours sous antibiotiques à large spectre - colonisation préalable à levures (selles, urines, plaie opératoire, prélèvements respiratoires) - a fortiori lorsqu il existe d autres facteurs de risque de candidémie sur DIVLD : absence de neutropénie, nutrition parentérale, diabète.. Fièvre et frissons lors du branchement d une perfusion sur DIVLD L antibiothérapie est basée sur un traitement par vancomycine et gentamicine, en l absence de documentation bactériologique antérieure. Fièvre isolée, bien tolérée En cas de fièvre isolée, bien tolérée, si la porte d entrée n est pas évidente et en l absence de neutropénie et d hémoculture positive, la prescription d antibiotique peut attendre une orientation clinique et/ou bactériologique plus précise +++. L antibiothérapie n est pas une urgence, il faut renouveler les prélèvements. Réception d hémocultures positives L antibiothérapie s impose, immédiatement, quand une hémoculture pousse à cocci Gram + en amas à coagulase +, bacille Gram -, cocci Gram -, levures, et bacilles Gram + si point d appel digestif. Sauf neutropénie, l antibiothérapie est ciblée selon cette orientation bactériologique provisoire. Cas particulier des infections à levures : Le traitement antifongique doit alors être à large spectre (amphotéricine B liposomale ou caspofungine), soit ciblé sur la souche de Candida colonisante (fluconazole si Candida non krusei non glabrata). L ablation de la DIVLD est habituelle et urgente. Créé EN 2009 Page 6 sur 11

7 Attention, le pronostic vital est engagé et la mortalité dépend, outre du terrain, de la rapidité d introduction du traitement antifongique et de l ablation du dispositif intravasculaire [15-16]. 2- Poursuite de l antibiothérapie : La réévaluation de l antibiothérapie probabiliste est indispensable après réception des résultats microbiologiques En fonction de l évolution clinique ; Le principe de désescalade doit toujours prévaloir (sauf neutropénie). La poursuite de l antibiothérapie est indispensable selon : la situation clinique : syndrome infectieux grave, neutropénie, complication septique locale (thrombophlébite) ou à distance les germes en cause : l isolement de Staphylococcus aureus, Pseudomonas aeruginosa, Corynebacterium spp, Bacillus sp, entérobactéries, Candida impose la poursuite de l antibiothérapie, en l adaptant selon l antibiogramme. Le DIVLD doit être habituellement retiré. Durée de l antibiothérapie curative : Elle est fonction du germe en cause [3, 9,17]: Staphylococcus aureus Pseudomonas aeruginosa Autres germes 14 jours 14 jours 7 à 10 jours Candida 14 jours, à compter de - la première série d hémocultures négatives, - avec sortie d aplasie, - et disparition de la fièvre après l ablation du DIVLD Staphylocoque à coagulase négative : 5 à 7 jours DIVLD retiré, 10 à 14 jours matériel en place. NB : en cas d isolement de staphylocoque à coagulase négative (voire d entérobactérie sensible ou d entérocoque), l antibiothérapie n est pas indispensable si le patient est apyrétique, que les hémocultures sur veine périphérique sont négatives et que le DIVLD a été retiré. Penser au risque de greffe septique endocarditique en cas d isolement de Staphylococcus aureus, de streptocoque ou de Candida, surtout si les hémocultures sont toujours positives après l ablation du DIVLD et le début de l antibiothérapie. Le diagnostic est fait par échographie trans-thoracique et/ou trans-oesophagienne. L antibiothérapie est alors beaucoup plus prolongée (4 à 6 semaines) [17]. Créé EN 2009 Page 7 sur 11

8 De façon plus générale, la persistance du syndrome infectieux après 48 à 72 h d un traitement efficace, en particulier malgré le retrait du DIVLD, et/ou si les hémocultures restent positives (argument majeur pour S. aureus) doit faire rechercher une complication : thrombophlébite septique, endocardite, greffe infectieuse à distance (os, poumon ) [18]. ANNEXES I) SCHEMA DESCISIONNEL Fièvre et signes de gravité Conduite à tenir si fièvre avec complications chez un patient porteur d une DIVLD Fièvre et signes de gravité Hémocultures sur veine périphérique et DIVLD DIVLD suspect - Infection locale (inflammation sous-cutanée, thrombophlébite) - Signes infectieux brutaux lors du branchement du DIVLD - Délai différentiel de DIVLD non suspect - Point d appel infectieux autre - Hémocultures restant négatives - Antibiothérapie probabiliste puis/ou adaptée - Retrait sans délai du DIVLD Antibiothérapie par voie générale - Adaptée selon le point d appel - Si neutropénie fébrile protocole Discussion ablation DIVLD si pas d amélioration Créé EN 2009 Page 8 sur 11

9 II) SCHEMA DESCISIONNEL Fièvre isolée, bien tolérée DIVLD en place Conduite à tenir si fièvre sans complications chez un patient porteur d un DIVLD Fièvre isolée, bien tolérée DIVLD en place Hémocultures sur veine périphérique et - Hémocultures restant négatives - Fièvre sans complication - Absence de signes infectieux locaux Hémocultures positives à : Staphylococcus aureus Candida Pseudomonas aeruginosa Stenotrophomonas maltophilia Acinetobacter Corynebacterium Bacillus species entérobactéries infection plurimicrobienne. - Hémocultures positives à Staphylocoque à coagulase négative (voire entérobactéries sensibles) - Pas d antibiothérapie sauf si neutropénie - Maintien du DIVLD - Retrait à discuter en l absence de régression de la fièvre - Antibiothérapie adaptée - Retrait sans délai du DIVLD - Rechercher une complication : endocardite, thrombophlébite - Retrait préférable du DIVLD (maintien possible en situation de sauvetage du DIVLD) - Antibiothérapie si : - Hémoculture(s) sur VVP positive(s) également - Persistance de la fièvre après ablation du DIVLD Créé EN 2009 Page 9 sur 11

10 REFERENCES Bibliographiques 1. Evaluation de la qualité de l utilisation et de la surveillance des chambres à cathéter implantables. Rapport ANES décembre Huang WT, Chen TY, Su WC, Yen CJ, Tsao CJ. Implantable venous port-related infections in cancer patients. Support care Cancer 2004 ;12: JF Timsit ; Réactualisation de la 12 e conférence de consensus de la Société de Réanimation de Langue Française : infections liées aux cathéters centraux en réanimation. Ann Fr Anesth Rea 2005 ; 24 : REMIC édition Blot F, Nitenberg G, Brun-Buisson C. New tools in diagnosing catheter-related infections. Support Care Cancer Jul;8(4): Maki DG, Weise CE, Sarafin HW. A semiquantitative culture method for identifying intravenous-catheter-related infection. N Engl J Med 1977; 296: Blot F, Nitenberg G, et al Diagnosis of catheter-related bacteraemia: a prospective comparaison of the time to positivity of hub-blood versus peripheral-blood cultures. Lancet 1999;354: Bussy Malgrange V, Escande MC, Theobald S Validity of Earlier Positivity of Central Venous Blood Cultures in Comparison with Peripheral Blood Cultures for Diagnosing Catheter-Related Bacteremia in Cancer Patients. J Clin Microbiol ; 39(1): Raad I, Hanna H et al. Differential time to positivity: a useful method for diagnosing catheter-related bloodstream infections. Ann Intern Med 2004;140: Raad I, Hanna H, Maki D. Intravascular catheter-related infections : advances in diagnosis, prevention, and management. Lancet Infect Dis 2007 ; Veschia S, Baumgärtner AK, Jacobs VR, Kiechle-Bahat M. Annals Oncol 2008 ;19 : F Bally, C Ruef, N Troillet. Efficacité et limites de l appoche conservatrice de l infection de cathéter veineux implantables Swiss-NOSO volume 11 n 4, F Blot. Infections sur dispositifs intravasculaires de perfusion. Rev Prat 2003 ;53 : Mermel LA, Farr BM, Sheretz J, Raad II, O Grady N, Harris JS, Craven DE. Guidelines for the management of intravscular cathéter-realted infection. CID 2001;32: Club d infectiologie en anesthésie-réanimation : épidémiologie, diagnostique et conduite à tenir lors d infections liées aux cathéters centraux en réanimation. Ann Fr Anesth Rea 2005 ; 24 : Garey KW, Rege M, Pai MP, et coll. Time to initiation of fluconazole therapy impacts mortality in patients with candidemia : a multi-institutional study. Clinical infectious diseases 2006, 43 : Labelle AJ, Micek ST, Roubinian N, Kollef MH. Treatment-related risk factors for hospital mortality in Candida bloodstream infections. Crit Care Med ; 36 : Bendig EA, Singh J, Butler TJ, Arrieta AC. The impact of the central venous catheter on the diagnosis of infectious endocarditis using Duke criteria in children with Staphylococcus aureus bacteremia. Pediatr Infect Dis J 2008, 27: Créé EN 2009 Page 10 sur 11

11 5. Composition du groupe de travail NOM CLCC Fonction 01 Créé EN 2009 Page 11 sur 11

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. DIRECTION GENERALE DE LA SANTE DIRECTION DE L HOSPITALISATION ET DE L ORGANISATION DES SOINS Comité technique des infections nosocomiales et des infections

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

Les Infections Associées aux Soins

Les Infections Associées aux Soins Les Infections Associées aux Soins Dr Catherine Sartor EOH Conception Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Ecole IFSI, Marseille, 12 septembre 2014 Définitions 2007 Infection Nosocomiale (IN) 1999

Plus en détail

Infections nosocomiales

Infections nosocomiales Infections nosocomiales NOUVELLES RECOMMANDATIONS 2001-2002 NORD-AMÉRICAINES CONCERNANT LA PRÉVENTION DES INFECTIONS SUR CATHÉTER Aux États-Unis, environ 145 millions de cathéters périphériques et 5 millions

Plus en détail

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux

Plus en détail

L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ

L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ Plan de la présentation Introduction L enfant Le cathéter court La voie veineuse centrale La voie intra-osseuse Plan de la présentation Le

Plus en détail

Mise en place du contrôle du bon usage des carbapénèmes: expérience d une équipe pluridisciplinaire

Mise en place du contrôle du bon usage des carbapénèmes: expérience d une équipe pluridisciplinaire Mise en place du contrôle du bon usage des carbapénèmes: expérience d une équipe pluridisciplinaire Murielle Galas, Gaëlle Dunoyer, Claude Olive, Rafaëlle Théodose, François Lengellé, Patrick Hochedez,

Plus en détail

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut Les micro-organismes de l eau impliqués dans les infections nosocomiales Depuis 2001 chez Pall, en charge de l information scientifique et réglementaire dans les domaines d applications couverts par la

Plus en détail

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen Gestion d un cas de portage d entérocoque résistant aux glycopeptides (ERG- ERV) Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen IXème Journée régionale de Prévention des infections associées aux

Plus en détail

Mise au point sur le bon usage des aminosides administrés par voie injectable : gentamicine, tobramycine, nétilmicine, amikacine

Mise au point sur le bon usage des aminosides administrés par voie injectable : gentamicine, tobramycine, nétilmicine, amikacine Mise au point mars 2011 MAP Mise au point sur le bon usage des aminosides administrés par voie injectable : gentamicine, tobramycine, nétilmicine, amikacine Sommaire ~ ~ ~ ~ ~ ~ d un traitement par aminosides

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

Tout sur les nouvelles cotations des perfusions

Tout sur les nouvelles cotations des perfusions Tout sur les nouvelles cotations des perfusions L arrêté de modification du livre III de la liste des actes et prestations relatif aux perfusions est paru au Journal officiel du 30 septembre 2014. Dans

Plus en détail

Recommandations des experts de la Société de réanimation de langue française, janvier 2002 Prévention de la transmission croisée en réanimation

Recommandations des experts de la Société de réanimation de langue française, janvier 2002 Prévention de la transmission croisée en réanimation Réanimation 2002 ; 11 : 250-6 2002 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés S1624069302002414/FLA RECOMMANDATIONS Recommandations des experts de la Société de réanimation

Plus en détail

INFECTIONS POST- TRAUMATIQUES SUR MATÉRIEL D'OSTÉOSYNTHÈSE. Accidentologie et épidémiologie bactérienne

INFECTIONS POST- TRAUMATIQUES SUR MATÉRIEL D'OSTÉOSYNTHÈSE. Accidentologie et épidémiologie bactérienne INFECTIONS POST- TRAUMATIQUES SUR MATÉRIEL D'OSTÉOSYNTHÈSE Accidentologie et épidémiologie bactérienne SOMMAIRE Accidentologie Qualité de vie Conséquences médico-économiques Particularités épidémiologiques

Plus en détail

POURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS

POURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS Prise en charge d un «résident septique» en Etablissements Médico Sociaux PRÉVENTION DES RISQUES INFECTIEUX EN ETABLISSEMENTS MÉDICO SOCIAUX INFECTIONS NOSOCOMIALES ET COMMUNAUTAIRES ASSOCIÉES AUX SOINS

Plus en détail

*smith&nephew IV3000 Pansement pour cathéters réactif à l'humidité. Le pansement idéal pour cathéters

*smith&nephew IV3000 Pansement pour cathéters réactif à l'humidité. Le pansement idéal pour cathéters Le pansement idéal pour cathéters IV3000 diminue sensiblement le risque d infection en maintenant sec le site de ponction. IV3000 est jusqu à 8 fois plus efficace en terme d évaporation d humidité que

Plus en détail

Prépration cutanée de l opéré

Prépration cutanée de l opéré Prépration cutanée de l opéré Xème Journée d Hygiène Hospitalière de Bizerte. Bizerte le 3 décembre 2005 Conférence de Consensus de la Société Française d Hygiène Hospitalière 1 Définition: Ensemble de

Plus en détail

L ANGINE. A Epidémiologie :

L ANGINE. A Epidémiologie : L ANGINE L angine est une inflammation aiguë des amygdales d origine essentiellement virale, et secondairement bactérienne. C est les streptocoque ß hémolytique du groupe A, qui est l agent responsable

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles NOMENCLATURE GENERALE DES ACTES PROFESSIONNELS INFIRMIERS (Arrêté du 25 mars 1993) (Arrêté du 21 avril 1994) (Arrêté du 1er mars 1999) (Arrêté du 8 Décembre 1999) (Arrêté du 12 Octobre 2000) (Arrêté du

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

Neutropénies fébriles

Neutropénies fébriles Neutropénies fébriles Dr Florence ADER SMIT Hôpital de la Croix-Rousse HCL Inserm 1111 Centre de Recherche en Infectiologie (CIRI) UCBL1 DUCIV LYON 2014-2015 florence.ader@chu-lyon.fr Neutropénie Grade

Plus en détail

SURVEILLANCE PROVINCIALE DES INFECTIONS NOSOCOMIALES

SURVEILLANCE PROVINCIALE DES INFECTIONS NOSOCOMIALES SURVEILLANCE PROVINCIALE DES INFECTIONS NOSOCOMIALES Guide de l utilisateur du système d information pour la surveillance provinciale des infections nosocomiales (SI-SPIN) INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE

Plus en détail

Précautions standard et complémentaires : quelles mesures pour quels patients?

Précautions standard et complémentaires : quelles mesures pour quels patients? 5 ème journée des référents en antibiothérapie Précautions standard et complémentaires : quelles mesures pour quels patients? Philippe Berthelot, Unité d hygiène inter hospitalière, Service des Maladies

Plus en détail

Comment devenir référent? Comment le rester?

Comment devenir référent? Comment le rester? Comment devenir référent? Comment le rester? Patrick CHOUTET Service des Maladies infectieuses CHU Bretonneau Tours RICAI décembre 2005 Quels enjeux? autres que le pouvoir Total Outpatient antibiotic use

Plus en détail

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Complications pulmonaires en onco-hématologie (Mokart et al Chest 2003) ~ 20 % des patients ~

Plus en détail

Vous avez dit: armoires??

Vous avez dit: armoires?? Vous avez dit: armoires?? Prononcer : ESET Enceinte de Stockage des Endoscopes Thermosensibles Pr. René LAUGIER Dr. Joseph HAJJAR Recommandations de bonnes pratiques d utilisation des ESET Promoteurs :

Plus en détail

Collection Avis et Rapports

Collection Avis et Rapports Maîtrise de la diffusion des bactéries multirésistantes aux antibiotiques importées en France par des patients rapatriés ou ayant des antécédents d hospitalisation à l étranger Collection Avis et Rapports

Plus en détail

: Stratégies de réduction de l'utilisation des antibiotiques à visée curative en. réanimation (adulte et pédiatrique)

: Stratégies de réduction de l'utilisation des antibiotiques à visée curative en. réanimation (adulte et pédiatrique) Anesth Reanim. 2015; //: /// en ligne sur / on line on www.em-consulte.com/revue/anrea www.sciencedirect.com Stratégies de réduction de l'utilisation des antibiotiques à visée curative en réanimation (adulte

Plus en détail

Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées

Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées Bon usage Mise au point Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées Actualisation Octobre 2008 MESSAGES CLÉS L évolution de la résistance du gonocoque aux quinolones

Plus en détail

Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes. Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA

Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes. Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes à l hôpital et en MRS: Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA Prof. Dr. Youri Glupczynski Unité d Hygiène hospitalière & Laboratoire de

Plus en détail

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI? Qui et quand opérer au cours du traitement de l EI? Gilbert Habib Département de Cardiologie - Timone Marseille 7es JNI Bordeaux, 8 juin 2006 Université de la Méditerranée Faculté de Médecine de Marseille

Plus en détail

«Actualités et aspects pratiques de l antisepsie»

«Actualités et aspects pratiques de l antisepsie» Symposium Pharma «Actualités et aspects pratiques de l antisepsie» Modérateur : Joseph Hajjar Quelle antisepsie pour quel acte? Dr Olivia KEITA-PERSE Centre Hospitalier Princesse Grace Monaco Antisepsie

Plus en détail

La découverte et l utilisation

La découverte et l utilisation GRAND ANGLE TC 151 Antibiorésistance et conséquences en santé au travail pour les soignants en résumé AUTEURS : R. Vincent, C. Le Bâcle, département Études et assistance médicales, INRS Le développement

Plus en détail

Vaccinations pour les professionnels : actualités

Vaccinations pour les professionnels : actualités Vaccinations pour les professionnels : actualités Dominique Abiteboul Service de Santé au Travail Hôpital Bichat - Claude Bernard Paris GERES Les vaccins A (H1N1)v 4QUESTIONS +++++ Pas assez de recul???

Plus en détail

Existe t il des effets pervers à l identification du portage de BMR?

Existe t il des effets pervers à l identification du portage de BMR? Existe t il des effets pervers à l identification du portage de BMR? J P Bedos, Réanimation, Hôpital Mignot Journée Antibio Résistance et Infections, 5 décembre 2013 Effets pervers des Conflits d intérêt

Plus en détail

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. DIRECTION GENERALE DE LA SANTE DIRECTION DE L HOSPITALISATION ET DE L ORGANISATION DES SOINS Comité technique des infections nosocomiales et des infections

Plus en détail

Otite Moyenne Aiguë. Origine bactérienne dans 70 % des cas. Première infection bactérienne tous âges confondus

Otite Moyenne Aiguë. Origine bactérienne dans 70 % des cas. Première infection bactérienne tous âges confondus Otite Moyenne Aiguë OMA / modèle Origine bactérienne dans 70 % des cas Première infection bactérienne tous âges confondus Efficacité prouvée des antibiotiques Une des première cause d utilisation des antibiotiques

Plus en détail

BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents

BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents L. Grolier-Bois - Médecin hygiéniste Centre Hospitalier de Bretagne-Sud (56) Centre Hospitalier de Quimperlé (29) ARLIN BRETAGNE Journée Régionale de Formation

Plus en détail

Hygiène personnelle du collaborateur de bloc opératoire et infections nosocomiales

Hygiène personnelle du collaborateur de bloc opératoire et infections nosocomiales Hygiène personnelle du collaborateur de bloc opératoire et infections nosocomiales Frank Van Laer Infirmier-hygiéniste hospitalier Hôpital Universitaire d Anvers La peau comme source de bactéries Diffusion

Plus en détail

Ouverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique

Ouverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique Ouverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique Congrès de la SF2H - 9 Juin 2011 S. Coudrais Biohygiéniste Unité d Hygiène et Epidémiologie - Groupement

Plus en détail

Programme National de Prévention des infections associées aux soins en ES, 2009-2012

Programme National de Prévention des infections associées aux soins en ES, 2009-2012 Programme National de Prévention des infections associées aux soins en ES, 2009-2012 Pr Coordonnateur Groupe de Pilotage du Programme National de Lutte contre les Infections Nosocomiales Séminaire National

Plus en détail

24/01/ 2014 EQUIPE «REFERENTE» POUR L UTILISATION DES CATHETERS VEINEUX PERIPHERIQUES ET CENTRAUX : QUELLE PLACE POUR L INFIRMIERE?

24/01/ 2014 EQUIPE «REFERENTE» POUR L UTILISATION DES CATHETERS VEINEUX PERIPHERIQUES ET CENTRAUX : QUELLE PLACE POUR L INFIRMIERE? 24/01/ 2014 EQUIPE «REFERENTE» POUR L UTILISATION DES CATHETERS VEINEUX PERIPHERIQUES ET CENTRAUX : QUELLE PLACE POUR L INFIRMIERE? I. Kriegel, C. Thinlot, M. Arsicault, A. Mauduit, M. Varenne, A.-B. Knoche,

Plus en détail

o Non o Non o Oui o Non

o Non o Non o Oui o Non Enquête générale (à remplir une fois) [ ] = plusieurs réponses possibles o = une seule réponse possible Date de votre réponse à ce questionnaire Nombre de lits dans l'unité Connaissez-vous l incidence

Plus en détail

Tuméfaction douloureuse

Tuméfaction douloureuse Santé bucco-dentaire Médecin de 1 er recours et problèmes dentaires fréquents Dre May SALMAN, médecin dentiste HUG Dr Jean-Pierre RIEDER, médecin interniste HUG Plan de présentation Santé bucco-dentaire

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE BAXTER_CLINIMIX N9G15 E et N12G20E_Avis CT_14-02-2007.pdf BAXTER_CLINIMIX N9G15E N12G20E N14G30 N17G35_Avis CT_12-12-2001.pdf BAXTER_CLINIMIX changement

Plus en détail

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Exemple d une étude prospective sur la place d un test de détection rapide du SGB. HONORAT Raphaële 1, ASSOULINE Corinne 1,

Plus en détail

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Livret LAM page 1 INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Dans certains cas les symptômes et le traitement peuvent différer de ce que y est présenté dans ce livret. A tout moment

Plus en détail

La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens

La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens DECLARATION COMMUNE DES ACADEMIES DU G SCIENCE 2013 La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens Une menace globale pour l'humanité Depuis l introduction dans les années 40 du premier

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle coût-efficace? Gabriel Birgand

La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle coût-efficace? Gabriel Birgand La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle coût-efficace? Gabriel Birgand 1 Quelles questions se poser? 1. La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle efficace? 2. Combien coûtent les colonisations/infections

Plus en détail

Résistance aux Antimicrobiens: Ensemble, nous pouvons réduire ce risque

Résistance aux Antimicrobiens: Ensemble, nous pouvons réduire ce risque Résistance aux Antimicrobiens: Ensemble, nous pouvons réduire ce risque Débats de Santé Publique 2014 Carmem Lúcia Pessoa-Silva, MD, PhD Health Security and Environment, WHO Headquarters, Geneva pessoasilvacl@who.int

Plus en détail

La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire

La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire Vivre avec une cardiopathie valvulaire Décembre 2008 En cas de cardiopathie valvulaire opérée

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005)

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Pré-Requis : Anatomie faciale Principes de traitement des plaies Principes d'antibiothérapie

Plus en détail

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014 Etude descriptive des accidents hémorragiques sous Nouveaux Anticoagulants Oraux au Service d Accueil des Urgences du CHU de Besançon entre janvier 2012 et janvier 2014 { Dr Claire KANY SAMU Besançon KEPKA

Plus en détail

Chambres à cathéter implantables

Chambres à cathéter implantables Chambres à cathéter implantables Pas de conflits d intérêt avec le sujet traité APHAL Formation PPH Jeudi 19 mars 2015 Sébastien GEORGET Pharmacie Centre Psychothérapique de Nancy Définition (1) Définition

Plus en détail

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan

Plus en détail

2 - AMMARI H., RAMDANI-BOUGUESSA N., BELLOUNI R. Antibiothérapie dans les infections ORL Médecine du Maghreb, 2001, 91 : 28-31

2 - AMMARI H., RAMDANI-BOUGUESSA N., BELLOUNI R. Antibiothérapie dans les infections ORL Médecine du Maghreb, 2001, 91 : 28-31 1 - AGENCE FRANCAISE DE SÉCURITÉ SANITAIRE DES PRODUITS DE SANTÉ Antibiothérapie par voie générale en pratique courante dans les infections respiratoires hautes de l adulte et de l enfant Octobre 2005

Plus en détail

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise. Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se

Plus en détail

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques B. Dureuil, PG. Yavordios, A. Steib Collège Français des Anesthésistes Réanimateurs (Absence de conflits d intérêts sur le sujet)

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

NOCOSPRAY CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES UN FONCTIONNEMENT TRÈS SIMPLE DE MULTIPLES OPTIONS PERMETTANT DE S ADAPTER À CHAQUE SITUATION

NOCOSPRAY CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES UN FONCTIONNEMENT TRÈS SIMPLE DE MULTIPLES OPTIONS PERMETTANT DE S ADAPTER À CHAQUE SITUATION NOCOSPRAY Notre concept est né de l association Nocospray + Nocolyse (machine/produit) pour une désinfection automatisée sous forme gazeuse. Il permet de traiter de façon automatisée l air et les surfaces

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

Détermination de la sensibilité aux antibiotiques. Méthode EUCAST de diffusion en gélose

Détermination de la sensibilité aux antibiotiques. Méthode EUCAST de diffusion en gélose Détermination de la sensibilité aux antibiotiques Méthode EUCAST de diffusion en gélose Version Sommaire Page Modifications des documents Abréviations et terminologie 1 Introduction 4 2 Préparation des

Plus en détail

DIAGNOSTIC DE L EMBOLIE PULMONAIRE DANS LE CONTEXTE PERI-OPERATOIRE

DIAGNOSTIC DE L EMBOLIE PULMONAIRE DANS LE CONTEXTE PERI-OPERATOIRE DIAGNOSTIC DE L EMBOLIE PULMONAIRE DANS LE CONTEXTE PERI-OPERATOIRE Marc Righini Service d Angiologie et d Hémostase, Département de Médecine Interne Générale, Hôpitaux Universitaires de Genève, Suisse,

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

PRÉVENTION ET CONTRÔLE DES INFECTIONS NOSOCOMIALES. Plan d action 2010-2015 État d avancement des travaux Bilan et faits saillants

PRÉVENTION ET CONTRÔLE DES INFECTIONS NOSOCOMIALES. Plan d action 2010-2015 État d avancement des travaux Bilan et faits saillants PRÉVENTION ET CONTRÔLE DES INFECTIONS NOSOCOMIALES État d avancement des travaux Bilan et faits saillants Août 2013 Édition : La Direction des communications du ministère de la Santé et des Services sociaux

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

Interprétation des résultats d études observationnelles

Interprétation des résultats d études observationnelles Interprétation des résultats d études observationnelles DESC Pathologie Infectieuse et Tropicale Module Épidémiologie, Prévention (hors vaccinologie) Sarah Tubiana 17/04/2014 CIC, hôpital Bichat Claude

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Nadège Caillere, Cire Océan Indien Dr Joao Simoes, Cellule de veille, d alerte et de gestion

Plus en détail

TenderWet active, le pansement irrigo-absorbant unique pour une détersion active!

TenderWet active, le pansement irrigo-absorbant unique pour une détersion active! aide à guérir. TenderWet active, le pansement irrigo-absorbant unique pour une détersion active! Soin de plaies Tenderwet active, le pansement irrigopour la détersion efficace et pratique de toutes La

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

CONDUITE A TENIR DEVANT UNE BACTERIE MULTIRESISTANTE

CONDUITE A TENIR DEVANT UNE BACTERIE MULTIRESISTANTE CONDUITE A TENIR DEVANT UNE BACTERIE MULTIRESISTANTE C. Chaplain, Service d'hygiène-bactériologie, Hôpital Delafontaine, 93205 Saint- Denis. INTRODUCTION L'accroissement du nombre des infections provoquées

Plus en détail

PSDP et usage des pénicillines - ESAC

PSDP et usage des pénicillines - ESAC Plan National d alerte sur les Antibiotiques 2011/2016 Déclinaison régionale Pr Pierre DELLAMONICA CHU de Nice ARS 29/11/12 1 Plans précédents 2001/2005 et 2007/2010 «Menace de santé publique majeure»

Plus en détail

Lecture critique. Maîtrise de la diffusion de la résistance aux antibiotiques l hôpital : le rôle de l hygiène hospitalière D. Lepelletier, N.

Lecture critique. Maîtrise de la diffusion de la résistance aux antibiotiques l hôpital : le rôle de l hygiène hospitalière D. Lepelletier, N. Maîtrise de la diffusion de la résistance aux antibiotiques l hôpital : le rôle de l hygiène hospitalière D. Lepelletier, N. Marty Lecture critique Monica Attinger - Unité HPCI Forum HH 10 mars 2015 Article

Plus en détail

Les précautions «standard» sont décrites dans la circulaire

Les précautions «standard» sont décrites dans la circulaire PRÉVENIR Précautions standard Les précautions «standard» sont décrites dans la circulaire DGS/DH - n 98/249 du 20 avril 1998 relative à la prévention de la transmission d agents infectieux véhiculés par

Plus en détail

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Etude rétrospective de 45 cas Didier MAINARD, Jérôme DILIGENT Service de Chirurgie Orthopédique,

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : Résultats préliminaires

Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : Résultats préliminaires Evaluation des coûts de dépistage d Entérocoques Résistants aux Glycopeptides : culture versus PCR Résultats préliminaires J. Assoukpa, L. Dupraz, D. Lecointe UFHHLIN, Centre Hospitalier Sud Francilien,

Plus en détail

Les Centres de Référence pour les Infections Ostéo-articulaires

Les Centres de Référence pour les Infections Ostéo-articulaires Les Centres de Référence pour les Infections Ostéo-articulaires Brest RENNES Orléans Angers Nantes TOURS Poitiers du Grand Ouest Octobre 2011 Présentation du CRIOGO Les réunions de concertation pluridisciplinaires

Plus en détail

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS Le traitement de votre maladie nécessite une Chimiothérapie intensive. Cette chimiothérapie qui utilise de fortes doses de médicaments antimitotiques est plus efficace

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

Docteur, j ai pris froid!

Docteur, j ai pris froid! Dr j ai pris froid: Objectifs Docteur, j ai pris froid! Jean-Paul Humair Avec la contribution de MC Kramer Colloque SMPR 21.12.2011 Connaitre l épidémiologie des infections des voies respiratoire sup (IVRS)

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

EVALUATION DES DISPOSITIFS MEDICAUX

EVALUATION DES DISPOSITIFS MEDICAUX EVALUATION DES DISPOSITIFS MEDICAUX POUR LA PERFUSION A DOMICILE RÉVISION DES DESCRIPTIONS GÉNÉRIQUES DE LA LISTE DES PRODUITS ET PRESTATIONS REMBOURSABLES : «DISPOSITIFS MEDICAUX POUR PERFUSION A DOMICILE»

Plus en détail

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se Le psoriasis est une maladie fréquente Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se traduit le plus souvent par des plaques rouges sur la peau, légèrement surélevées

Plus en détail