EXPECTORATIONS I. PROBLEMES POSES PAR L ETUDE CYTOBACTERIOLOGIQUE DES EXPECTORATIONS
|
|
- Virginie Ricard
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Micro CSB System EXPECTORATIONS I. PROBLEMES POSES PAR L ETUDE CYTOBACTERIOLOGIQUE DES EXPECTORATIONS A. QUELQUES GENERALITES SUR LES INFECTIONS RESPIRATOIRES Elles sont très diverses par leur localisation, leur manifestation et leur étiologie. On distingue les infections tuberculeuses des infections à «germes banaux». Les premières feront l objet d une étude particulière dans une autre fascicule. Seules sont étudiées dans ce chapitre les infections non tuberculeuses 1.Les infections pulmonaires (pneumopathies) aiguës Elles siègent au niveau du tissus alvéolaire. Elles s accompagnent localement d un afflux de polynucléaires et de sécrétion de quantité importante de fibrine. On retrouvera donc dans l expectoration le ou les germes responsables de l infections, du pus, de la fibrine, l ensemble emmenant souvent en remontant les voies respiratoires du mucus bronchique, des sécrétions rhino-pharyngées et de la salive. La pneumonie lombaire aiguë à pneumocoque en est l exemple le plus 1 typique, mais il existe bien d autres pneumopathies aiguës soit primitives soit secondaires à une infection virale. 2.Les infections des voies respiratoires Les pharyngites et les laryngites sont souvent des infections bénignes qui ne justifie pas la mise en route d un examen de laboratoire. Leur étiologie est, d ailleurs, fréquemment virale. Le laboratoire interviendra, par contre, pour chercher l agent infectieux au cours des bronchites aiguës ou à l occasion des poussées infectieuses de bronchites chroniques. Dans ce cas, l infection bactérienne n est souvent que la conséquence et non la cause de la maladie. Les causes les plus fréquentes en sont l exposition prolongée et répétée à des substances irritantes pour l épithélium bronchique : tabac, substances chimiques, brouillard (dans les agglomérations industrielles) et les infections virales (Rhinovirus, Myxuvirus). Tous ces agents ont pour effet de nécroser la couche superficielle de l épithélium respiratoire et d inhiber l action phagocytaire des macrophages. C est sur ce terrain affaibli que se développe alors le processus infectieux.
2 B.PROBLEMES POSES PAR L IDENTIFICATION DE L AGENT CAUSAL 1. Les difficultés à surmonter a. L existence d une flore commensale abondante dans les voies respiratoires hautes Chez un individu sain, les bronches et le poumon sont stériles. Les germes retrouvés dans une expectoration devraient donc représenter les agents causaux de l infection en culture pure. Ce n est pourtant pas le cas le plus fréquent. En effet, la bouche et le rhinopharynx sont le siège d une flore très abondante au sein de laquelle on peut distinguer : (1) Des hôtes constants, en particulier Des Streptocoques (c est le genre quantitativement prédominant) les espèces non groupables sont les plus nombreuses (Streptococcus mitis, Streptococcus salivarius). Des Neisseria commensales : Neisseria sicca, Neisseria perflava. Des Corynebactéries : Corynebacterium pseudodiphteriticum. Staphylococcus epidermidis, chez les porteurs sains : Staphylococcus coagulase + Hæmophilus parainfluenzæ, hæmophilus parahemolyticus. (2) Des hôtes transitoires, en particulier Ils séjournent dans le pharynx plusieurs heures après les repas ; ce sont essentiellement des Entérobactéries. Le crachat spontané est donc souvent souillé par des bactéries provenant des voies respiratoires hautes. Différentes sortes de germes seront isolés et identifiés et il sera parfois bien difficile de distinguer les agents infectieux des germes commensaux, d autant que certaines espèces peuvent, selon les cas, appartenir aux deux catégories. b. La fragilité de certains agents infectieux Certaines bactéries, fréquemment mises en cause à l occasion d infections respiratoires, sont fragiles et relativement exigeantes (Hæmophilus, Pneumocoque). La culture aura tendance à les sous-estimer par rapport à des germes comme les Entérobactéries, plus robustes, à croissance plus rapide et pouvant aussi être impliqués dans des infections respiratoires. 2
3 c. Les infections respiratoires sont souvent pluribactériennes Ces quelques renseignements montrent les difficultés et les limites de l analyse. En pratique, si on veut qu elle est un sens, on devra mettre en œuvre les techniques les plus adéquates et veiller à une interprétation très critique des résultats. 2.Les solutions a. Importance du choix de la technique de prélèvement L expectoration spontanée, recueillie dans un récipient stérile, reste la méthode la plus utilisée. La bouche et le pharynx sont préalablement désinfectés par gargarisme avec un antiseptique dilué - Avantage de ce type de prélèvement : il n est pas traumatisant - Inconvénient : la flore commensale contamine assez sensiblement l expectoration, malgré la désinfection. Le prélèvement in situ par bronchoscopie Les sécrétions sont recueillies par un tube aspirateur souple et stérile, introduit dans le bronchoscope. Avant de parvenir aux bronches, le tube doit cependant passer par le bucco pharynx. Le prélèvement est donc 3 contaminé mais de façon très limitée. C est une amélioration. La ponction transtrachéale Elle est réalisée à l aide d une grosse aiguille que l on fait pénétrer entre deux anneaux. L aiguille est muni d un cathéter qui permet d atteindre les bronches. Les sécrétions sont aspirées par une seringue. Cette technique de prélèvement limite au maximum les sources de contaminations mais n élimine pas pour autant toute possibilité de souillure (souvent par des Pseudomonas). Elle a pour inconvénient (grave) d être traumatisante. Des études comparatives ont été faites. Les conclusions les plus importantes sont (pour rester dans l essentiel) les suivantes : 1- chez le sujet normal, les germes considérés comme pathogènes : Streptococcus pneumoniæ, Hæmophilus, sont trouvés dans l expectoration, mais sont absents de la ponction transtrachéale, 2- en cas de bronchite chronique, la répartition des résultats varie assez sensiblement selon la technique prélèvement comme le montre le tableau ci-dessous, établi d après les travaux de Koster (232 malades) :
4 Streptocoques Pneumocoques H. influenzæ Pseudomonas æruginosa Entérobactéries Ponction transtrachéale 10,9% 12,8% 15% 9,4% 19,9% Crachats 15,8% 10% 8% 11,5% 49% Il est clair que l analyse de l expectoration spontanée surestime l impact de Entérobactéries et des Pseudomonas et sous-estime celle des Hæmophilus et des Pneumocoques. Nous voyons, en conclusion, que chaque technique de prélèvement présente des inconvénients. L aspiration bronchique apparaît, cependant, si on tient compte du nécessaire confort du malade, comme une technique particulièrement intéressante. b. Nécessité de ne pas différer l analyse On évitera ainsi la prolifération des contaminants, et la lyse des germes, fragiles. Dans le cas où la mise en route de l analyse ne peut être faite, le crachat sera conservé au réfrigérateur à + 4 C. c. Traitement des expectorations Le lavage des crachats à l eau physiologique stérile permet l élimination des parties salivaires et la solubilisation du mucus rhino-pharyngé. Ce traitement élimine partiellement les contaminations par le flore commensale. L homogénéisation. Les crachats sont fluidifiés par l action de la N acétylcystéine (Mucostyl). On provoque, par un tel traitement, la libération des germes emprisonnés dans la masse du mucus. L opération est intéressante car ces bactéries ont de grandes chances de provenir du foyer infectieux (les contaminants commensaux se surajoutent en effet dans la partie 4
5 la plus superficielle du contradictoires produit, au avec ceux des cultures, ces enseignements cour de sa remontée doivent dans prévaloir. les voies respiratoires hautes). En réunissant les opérations ci-dessus, Prenons pour exemple les observations suivantes : on diminue l incidence de la flore - Examen microscopique : commensale et on accroît celle des germes nombreux diplocoques Gram+ pathogènes. Ces deux manipulations sont complémentaires. Un autre intérêt de Quelques bacilles Gram (-) l homogénéisation est d obtenir un produit fluide sur lequel il est possible de faire - Culture sur milieu non sélectif (gélose au sang) : - des dilutions (donc une évaluation o Nombreuses colonies de quantitative des microorganismes). bacilles Gram (-) d. L intérêt d une évaluation o Quelques petites colonies en quantitative et de l utilisation de milieux sélectifs Une infection respiratoire se manifeste par une véritable culture in goutte de rosée de diplocoques Gram+ : On devra penser à la possibilité, à la probabilité même, d une infection à vivo des germes infectants de Pneumocoques. l épithélium bronchique ou alvéolaire. On pourrait raisonner de la même façon à Dans une expectoration, ces partir d autres exemples (Hæmophilus, microorganismes seront retrouvés en grand nombre s ils ont une signification pathologique alors que les contaminants de la flore commensale apparaîtront en quantité nettement plus faible dans la mesure où le crachat aura subit le lavage et l homogénéisation. Streptocoques β hémolytiques). L explication de telles conclusions a été donné précédemment. Elle tient aux différences concernant les capacités de multiplication, les exigences nutritives et la vitalité des germes présents dans le crachat. ation semi-quatitative : de nombreux laboratoires se Quel que soit l intérêt de l examen tent d une évaluation semi-quantitative à l examen microscopique, il n en demeure pas moins copique d un frottis coloré. Cet examen prend alors une nécessaire d obtenir une culture abondante importance, d autant que, dans l hypothèse de résultats de l agent pathogène afin de l identifier et de pratiquer son antibiogramme. La 5
6 difficulté peut être résolue par l emploi de milieux sélectifs : o Gélose au sang + acide nalidixique pour isoler les Streptocoques (y compris Streptococcus pneumoniæ) l acide nalidixique inhibera la plupart des bacilles Gram (-). o Gélose au sang + bacitracine pour Hæmophilus. Evaluation quantitative : pour certains, c est la seule pratique permettant d éviter les résultats erronés ; Des études récentes ont montré que les germes isolés dans une expectoration avait une signification de virulence lorsque leur nombre dépassait 10 7 dans un millilitre. En pratique, on dilue le crachat de manière à ce que le nombre de colonies du germes impliqué dans l infection se situe au alentour de la centaine par boîte. On y parvient en ensemençant sur les milieux adéquats et à l aide d une anse calibrée 0,01mld une dilution au 1/1 000 e (dans l eau physiologique stérile) du crachat homogénéisé et fluidifié par la N acétylcystéine (ou d autres procédés). Les contaminants, dans ces conditions seront peu représentés ou même éliminés par la dilution. e. Autres critères Présence de pus : si l examen microscopique révèle la présence d un germe dominant, l observation concomitante de nombreux leucocytes sera en faveur de la virulence. Résultats d analyses répétées : la comparaison des résultats d analyses répétées permet de confirmer l étiologie proposée à la fin du premier examen. Les traitements antibactériens sont cependant la cause fréquentes de variations dont il faut tenir compte (les Pneumocoques, par exemple, sont très sensibles aux traitements aux antibiotiques et disparaissent souvent du foyer infectieux dès l instauration du traitement pour y être remplacés par des Entérobactéries ou par Pseudomonas æruginosa, beaucoup plus résistants). B.NATURE DES GERMES EN CAUSE 1.Dans les infections pulmonaires Hæmophilus influenzæ et Streptococcus pneumoniæ sont les plus fréquents dans les pneumopathies aiguës. Les Staphylocoques coagulase + domine 6
7 l étiologie des abcès du poumon avec les anérobies de la flore de veillon. 2.Dans les broncho-pneumonies On isole : Staphylococcus aureus, Les Entérobactéries (surtout Klebsiella, Enterobacter, Serratia, Proteus, Providencia), Pseudomonas æruginosa. b. LES DIFFERENTS ETAPES DE L ANALYSE A.EXAMEN MACROSCOPIQUE L expectoration doit être décrite avec précision. Certains aspects sont en effet caractéristiques. Exemple : le crachat de la pneumonie lobaire aiguë est transparent, peu aéré, visqueux, très adhérent au récipient, de couleur rouille ou gelée de coing. Afin de décrire l aspect de l expectoration, on choisira généralement entre : Muqueux : donnant un aspect en gelée avec de rares parcelles purulentes, Mucopurulent : muqueux avec des parcelles de pus plus nombreuses, 7 Salivaire Fluide et purulent, Visqueux, adhérent, Préciser aussi la couleur éventuellement : Rouille, Verdâtre, Hémoptoïque (sang). La présence de grains jaune est caractéristique d une acinomycose. Noter, s il y a lieu, l odeur fétide, témoin deb la présence d anaérobies. B.EXAMEN MICROSCOPIQUE 1.But de l examen Nous avons vu précédemment que l expectoration est constituée d une sécrétion muqueuse, d origine pulmonaire ou bronchique. Selon la localisation de l infection, des cellules pulmonaires ou bronchiques sont aussi rejetées avec la sécrétion, ainsi que le pus formé au niveau du foyer infectieux. Le but de l examen cytologique sera donc double : Déterminer la présence et, éventuellement, la nature des cellules présentes dans le crachat. Cette étude sera conduite sur un frottis fixé, coloré au bleu de méthylène. Si, à l examen de ces
8 préparations, la présence de polynucléaires éosinophiles est suspectée, on la confirmera en effectuant une coloration de May Grunwald-Giemsa. Observer la flore bactérienne de l expectoration afin d orienter les recherches en vue de l isolement de l agent pathogène. Cependant, le problème est rendu ici délicat du fait 1) que le crachat est très souvent souillé par la salive et des sécrétions d origine rhinopharyngée, 2) que de nombreuses infections respiratoires sont pluribactériennes. Une opération essentielle sera donc de laver le crachat à l eau physiologique stérile afin d éliminer la plus grande partie de la salive. D autre part, on travaillera de préférence sur les parcelles purulentes car c est là que l on aura le plus de chance de trouver l agent infectieux. Lors de l orientation microscopique du diagnostic on choisira, enfin un champ dépourvu de cellules bucco-pharyngées (leur présence serait le témoin d une contamination salivaire) 2.Techniques a. Lavage Le crachat est placé dans une boîte de pétri. Ajouter environ 5 ml d eau physiologique stérile (ce volume est variable selon l abondance du crachat). Bien mettre en contact. Aspirer le liquide avec une pipette (cotonnée!) en penchant légèrement la boîte pour favoriser l écoulement du liquide de lavage. Rejeter dans un récipient contenant un antiseptique. Le lavage est, bien sur, à éviter dans le cas d un crachat fluide. b. Repérer et prélever une parcelle purulente L écraser, si nécessaire, entre 2 lames. Etaler la parcelle sur 3 lames. Fixer à la chaleur. c. Colorer Une lame au bleu de méthylène, Une lame au Gram, Une lame selon la méthode de Ziehl. (coloration au bleu de méthylène : sur la préparation fixée, répartir le colorant, laisser 1 minute. Rincer à l eau. 3.Résultats de l examen microscopique : cytologie des expectorations a. Le fond de la préparation Dans la plupart des cas, il est constitué par du mucus hyalin, bleu (au bleu de méthylène), répartir assez uniformément 8
9 bien que formant des zones plus épaisses par endroits. Quelquefois (cas de la pneumonie), on pourra observer des formations d un bleu plus foncé en forme de goutte. Il s agit d un exsudat séroalbumineux. Un réseau de fibrine plus ou moins dense, plus ou moins bien limité, parfois filamenteux, peut englober les polynucléaires (pneumonie). Notons enfin que le mucus hyalin prédomine dans les crachats adhérents (pneumonie, bronchite aiguë au début), (congestion pulmonaire). b. Cellules d origine pulmonaire On en retrouve 2 types dans le crachat : les cellules alvéolaires et les macrophages. Cellules alvéolaires Une représentation très schématique de l épithélium pulmonaire permettra de les situer (fig. I). Cet épithélium comprend deux sortes de cellules : - De petites cellules rondes ou ovalaires, nucléées, - De larges plaques au contours irréguliers sans, noyaux. Ce sont les petites cellules que l on retrouve dans les expectorations : les cellules alvéolaires. Leur aspect est variable selon leur degré de maturité. (fig. II) Macrophages Grosse cellule à noyau excentrique et cytoplasme clair. Certaines sont chargées de grains d homosidérine et sont appelées «cellules poussière». (fig. III) c. Cellules de l épithélium bronchique Schéma d une coupe transversale de bronche permet de localiser les cellules de l épithélium bronchique (ce sont elles qui tapissent l intérieur des bronches et sont donc concernées par l inflammation.(fig. I) On les retrouve, en fait, plus ou moins tuméfiées dans les crachats. En voici quelques aspects assez classiques.(fig. IV). Principales cellules rencontrées dans l étude cytobactériologique d une expectoration N 1- Cellule bronchique peu déformée. Le noyau commence cependant à ce tuméfier N 2- Cellule bronchique dont le noyau, en dégénérescence réticulée plus avancée, s est étiré sous l influence de l étalement. N 3- Aspect réticulé isolé : trace d un noyau d une cellule bronchique dont le cytoplasme a disparu. 9
10 N 4- Cellule bronchique presque intacte en volume, mais dont le cytoplasme commence à s altérer et le noyau à se tuméfier. d. Cellules de l épithélium bucco pharyngé Grandes cellules pavimenteuses, à petit noyau central, cytoplasme très abondant. Témoin de contamination salivaire. (fig.v). e. Autres cellules - Polynucléaires neutrophiles : plus ou moins dégradés, l ensemble constitue le pus. On doit en apprécier l abondance (rares, assez nombreux, nombreux, très nombreux). - Polynucléaires acidophiles : on les retrouvent dans les expectorations dans le cas de l asthme. - Hématies. - Levures (Candida albicans) ou un autres champignons (Aspergillus). C.CULTURES ET IDENTIFICATIONS 1.Homogénéisation Ajouter au crachat lavé une solution à 5% de N acétylcystéine de façon à le diluer au 1/10 e. lorsque la fluidification sera achevée, on pourra ensemencer. 2.Choix des milieux d isolement Isolement Le choix des milieux est, bien sur, fonction de l examen microscopique. Les milieux suivants sont cependant d un grand intérêt Gélose au sang : elle permet la culture de la plupart des bactéries aérobies rencontrées dans les crachats. La grande variété de germes à isoler, la fréquence élevée des cocci Gram+ dans les infections respiratoires imposent son usage. Gélose au sang à l acide nalidixique (40 mg/ml) : l acide nalidixique inhibe les bacilles Gramet facilite l isolement des Streptocoques. Gélose au sang cuit + isovitalex (ou supplément G) + bacitracine (50UI/ ml) : Ce milieu est ensemencé par la méthode des cadrans avec une anse d une dilution au 1/1000 e du crachat fluidifié dans l eau physiologique stérile. Dans ces conditions, seul Hæmophilus se développera si son importance numérique dans le crachat est suffisante pour lui attribuer un rôle pathogène (c est à dire, en fait, s il se trouve en concentration supérieure à /ml). La dilution élimine en effet les germes résistants à la bacitracine qui pourraient accompagner Hæmophilus dans le crachat mais qui n auraient du fait de 10
11 leur faible représentativité qu une signification de contaminant. Cette méthode appliquée aux autres milieux d isolement permet la numérotation des autres germes dans le crachat : le nombre de colonies comptées représente le nombre de bactéries dans 1ml de crachat dilué à 10-5 (0,01 ml, volume d une anse de produit dilué à 10-3 ), 1 colonie équivaut donc à germes. Gélose BCP : elle permet une meilleure orientation des bacilles Gram- que la gélose au sang. Gélose Sabouraud + actidione + chloramphénicol lorsqu on aura observé d autres formes mycéliennes). 3.Identification Se reporter à un cours de Bactériologie systématique. Sont identifiés : - Les germes anormalement présents dans le crachat, quelle que soit leur abondance (exemple Streptocoques hémolytiques) - Les germes considérés comme pathogènes lorsqu ils sont abondants en culture : Hæmophilus : lorsqu on observe des colonies suspectes à la dilution 105, Pneumocoque ; Entérobactéries, Pseudomonas lorsque les conditions suivantes sont réunies : o Abondance à l examen direct, o La culture couvre au moins le premier cadran. 11
12 SCHEMA RECAPITULATIF Les étapes de l examen cytobactériologique d un crachat : Exemple d une (1) organisation du travail CRACHAT Noter l aspect Examens Lavage [+ N Acétylcytéine Fluidification Microscopiques à 5% (dilution de = HOMOGENEISATION crachat au 1/10 e ] Repérer et prélever une parcelle purulente. Etaler 3 frottis et colorer Gram Bleu ziehl Dilution au 1/100 e (1 anse dans 1 ml) ISOLEMENT ISOLEMENT (1effilure de Pipette Pasteur) Gélose au sang cuit gélose au sang à gélose gélose au sang 12
13 + Facteurs de croissance l acide nalidixique BCP frais + Bacitracine (50 UI/ml) (Recherche des (Recherche des (Recherche d H. influenzæ) Streptocoques dont autres germes) les Pneumocoques) (1) parmi bien d autres possibles Identification biochimique Antibiogramme 13
PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement
PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?
Plus en détailChapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème
Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes Mais, que dois-je savoir? Pour rattraper un cours manquant, retrouve-le sur le site du collège dans la rubrique «enseignements» : http://colleges.acrouen.fr/courbet/spipuser/
Plus en détailIntérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée
Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux
Plus en détailScience et technique. La température et la durée de stockage sont des facteurs déterminants. Viande bovine et micro-organisme pathogène
Science et technique Viande bovine et micro-organisme pathogène La température et la durée de stockage sont des facteurs déterminants La contamination des carcasses lors des opérations d abattage et la
Plus en détailFonctions non ventilatoires
UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 11 : Fonctions non ventilatoires Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits
Plus en détailPOURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS
Prise en charge d un «résident septique» en Etablissements Médico Sociaux PRÉVENTION DES RISQUES INFECTIEUX EN ETABLISSEMENTS MÉDICO SOCIAUX INFECTIONS NOSOCOMIALES ET COMMUNAUTAIRES ASSOCIÉES AUX SOINS
Plus en détailLES ONYCHOPATHIES. Mohamed Denguezli Service de Dermatologie C.H.U SOUSSE
LES ONYCHOPATHIES Mohamed Denguezli Service de Dermatologie C.H.U SOUSSE Ä Examen clinique des ongles : DIAGNOSTIC POSITIF Ä analyse par le dermatologue des lésions élémentaires unguéales ; Ä iconographie
Plus en détailLes Infections Associées aux Soins
Les Infections Associées aux Soins Dr Catherine Sartor EOH Conception Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Ecole IFSI, Marseille, 12 septembre 2014 Définitions 2007 Infection Nosocomiale (IN) 1999
Plus en détailTuberculose bovine. Situation actuelle
Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier
Plus en détailSURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES
SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre
Plus en détailPlanches pour le Diagnostic microscopique du paludisme
République Démocratique du Congo Ministère de la Santé Programme National de Lutte Contre le Paludisme Planches pour le Diagnostic microscopique du paludisme Ces planches visent à améliorer le diagnostic
Plus en détailPrépration cutanée de l opéré
Prépration cutanée de l opéré Xème Journée d Hygiène Hospitalière de Bizerte. Bizerte le 3 décembre 2005 Conférence de Consensus de la Société Française d Hygiène Hospitalière 1 Définition: Ensemble de
Plus en détailTest d immunofluorescence (IF)
Test d immunofluorescence (IF) 1.1 Prélèvement du cerveau et échantillonnage Avant toute manipulation, il est fondamental de s assurer que tout le personnel en contact avec un échantillon suspect soit
Plus en détailMinistère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins
Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. DIRECTION GENERALE DE LA SANTE DIRECTION DE L HOSPITALISATION ET DE L ORGANISATION DES SOINS Comité technique des infections nosocomiales et des infections
Plus en détailDouleur dentaire. LACAVITÉ BUCCALE constitue l habitat naturel de nombreux. est-elle d origine infectieuse?
L A B O U C H E R É V È L E L E S S E C R E T S D U C O R P S Douleur dentaire est-elle d origine infectieuse? 5 par Michelle Bourassa Simon, 9 ans, se présente au cabinet dentaire mardi en fin de journée.
Plus en détail5. Matériaux en contact avec l eau
Monitoring de la qualité Microbiologique de l eau potable dans les réseaux de distributions Intérêt de l utilisation d un kit de mesure rapide de la flore totale UTLISATIONS 1. Surveillance de Réseau mixte
Plus en détailChapitre 2 : Respiration, santé et environnement.
Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Rappels : L air qui nous entoure contient 3 gaz principaux: 71% d azote, 21% d oxygène, 0,03 % de CO2 et quelques gaz rares. L eau de chaux se trouble
Plus en détailIl est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut
Les micro-organismes de l eau impliqués dans les infections nosocomiales Depuis 2001 chez Pall, en charge de l information scientifique et réglementaire dans les domaines d applications couverts par la
Plus en détailChapitre VI : Gestion des risques épidémiques
Chapitre VI : Fiche n VI.1 : Gale Fiche n VI.2 : Tubeculose pulmonaire (accessible dans la prochaine version) Fiche n VI.3 : Gastro-entérite Fiche n VI.4 : Infection respiratoire aigüe basse Sommaire Sommaire
Plus en détailo Non o Non o Oui o Non
Enquête générale (à remplir une fois) [ ] = plusieurs réponses possibles o = une seule réponse possible Date de votre réponse à ce questionnaire Nombre de lits dans l'unité Connaissez-vous l incidence
Plus en détailLes Bonnes Pratiques Hygiéniques dans l Industrie Alimentaire
Les Bonnes Pratiques Hygiéniques dans l Industrie Alimentaire 1- Hygiène du personnel Lors de l'embauche à l entreprise, toute personne affectée au travail et à la manipulation des produits est soumise
Plus en détailDYSKINESIE CILIAIRE PRIMITIVE BROCHURE D INFORMATION DESTINEE AUX PATIENTS ET LEUR FAMILLE QU EST-CE QUE LA DYSKINESIE CILIAIRE PRIMITIVE?
QU EST-CE QUE LA DYSKINESIE CILIAIRE PRIMITIVE? COMMENT SE TRANSMET-ELLE? COMMENT SE MANIFESTE-T-ELLE? DYSKINESIE CILIAIRE PRIMITIVE BROCHURE D INFORMATION DESTINEE AUX PATIENTS ET LEUR FAMILLE COMMENT
Plus en détail3: Clonage d un gène dans un plasmide
3: Clonage d un gène dans un plasmide Le clonage moléculaire est une des bases du génie génétique. Il consiste à insérer un fragment d'adn (dénommé insert) dans un vecteur approprié comme un plasmide par
Plus en détailService d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport
Service d ambulance Normes de soins aux patients et de transport Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Direction des services de santé d urgence Avril 2000 (Mise à jour : octobre 2002) Soins
Plus en détailSommaire de la séquence 7
Sommaire de la séquence 7 De tout temps, l Homme a été frappé par des maladies mortelles qui décimaient des populations entières lors d épidémies connues comme la peste ou le choléra. Malgré ces fléaux,
Plus en détailLES SOINS D HYGIENE l hygiène bucco dentaire. Formation en Hygiène des EMS de la Somme EOH CH ABBEVILLE JUIN 2015
LES SOINS D HYGIENE l hygiène bucco dentaire Formation en Hygiène des EMS de la Somme EOH CH ABBEVILLE JUIN 2015 1 SOINS DE BOUCHE ENTRETIEN DES PROTHESES DENTAIRES L état bucco-dentaire est souvent préoccupant
Plus en détailPatho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme
Patho Med Cours 5 Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme BPCO: B: Broncho ( Bronche) P: Pneumopathie C: Chronique O: Obstructive Asthme Maladies avec des spasmes bronchiques Maladies avec des spasmes
Plus en détailSTOP à la Transmission des microorganismes!
STOP à la Transmission des microorganismes! M.E Gengler Vendredi 25 Avril 2014 Vous avez ditstandard? Voici les «Précautions Standard» ou PS Les Précautions Standard : la Loi Respectez les «précautions
Plus en détailConstruire un plan de nettoyage et de désinfection
Construire un plan de nettoyage et de désinfection Docteur Régine POTIÉ-RIGO Médecin du Travail Mlle Laetitia DAVEZAT IPRP Ingénieur Hygiène/Sécurité Mme Laetitia MARCHE Technicienne des services généraux
Plus en détailContexte réglementaire en hygiène alimentaire
Contexte réglementaire en hygiène alimentaire 1 Réforme de la législation communautaire pour la restauration collective Approche traditionnelle = obligation de moyens Réglementation Arrêté Ministériel
Plus en détailBIOPSIE de MOELLE OSSEUSE
BIOPSIE de MOELLE OSSEUSE Le prélèvement de moelle osseuse? La moelle osseuse, tissu hématopoïétique situé dans la cavité centrale des os, peut être prélevée de deux façons : -par ponction sternale -par
Plus en détailLeucémies de l enfant et de l adolescent
Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE
Plus en détailNotre système. Immunitaire
Notre système Immunitaire Notre système Immunitaire Edito L association I.R.I.S. salue l initiative de Sara Lebien, qui en écrivant cet ouvrage et en proposant une illustration gaie et coloré a rendu l
Plus en détailNOCOSPRAY CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES UN FONCTIONNEMENT TRÈS SIMPLE DE MULTIPLES OPTIONS PERMETTANT DE S ADAPTER À CHAQUE SITUATION
NOCOSPRAY Notre concept est né de l association Nocospray + Nocolyse (machine/produit) pour une désinfection automatisée sous forme gazeuse. Il permet de traiter de façon automatisée l air et les surfaces
Plus en détailInfections nosocomiales
Infections nosocomiales NOUVELLES RECOMMANDATIONS 2001-2002 NORD-AMÉRICAINES CONCERNANT LA PRÉVENTION DES INFECTIONS SUR CATHÉTER Aux États-Unis, environ 145 millions de cathéters périphériques et 5 millions
Plus en détailSérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde
1 ETSL Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde TP 1 GABIN-GAUTHIER 13/11/2009 I. LA MALADIE... 2 II. TECHNIQUES QUALITATIVES... 2 1. PRINCIPE... 2 2. MODE OPERATOIRE... 3 2.1. WRST ou Waaler Rose
Plus en détailAcides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6
Acides et bases Acides et bases Page 1 sur 6 Introduction Sont réputés acides et bases au sens des règles de sécurité en vigueur en Suisse, les solides ou liquides qui ont une réaction acide ou alcaline
Plus en détail1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants
Date d impression : 23/08/02 Valable à partir du : 08.08.01 Page: 1/7 1. Identification de la substance ou préparation et de la Société Données relatives au produit : Nom commercial : KNAUF ZADUR Mortier
Plus en détailGRANULOMATOSE SEPTIQUE CHRONIQUE
GRANULOMATOSE SEPTIQUE CHRONIQUE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible:
Plus en détailCATALOGUE DE PRESTATIONS FORMATION ET CONSEILS
(1/30pages) CATALOGUE DE PRESTATIONS FORMATION ET CONSEILS ANNEE : 2015 Date de mise à jour : 09/03/2015 1 - Microbiologie des eaux - Microbiologie des aliments Formation technique de Microbiologie HYGIÈNE
Plus en détailCHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE
CHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE I - PRINCIPE La chromatographie est une méthode physique de séparation de mélanges en leurs constituants; elle est basée sur les différences d affinité des substances à
Plus en détailComptage de Cellules avec une Hémacytomètre Utilisation élémentaire de lê hémacytomètre Introduction Malgré les développements technologiques qui ont eu lieu dans les laboratoires scientifiques durant
Plus en détailLe psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se
Le psoriasis est une maladie fréquente Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se traduit le plus souvent par des plaques rouges sur la peau, légèrement surélevées
Plus en détailRapport d hygiène pour le département du service d ambulance
Rapport d hygiène pour le département du service d ambulance Dans le cadre des exigences de qualité posées, l on aimerait savoir dans quelle mesure le nettoyage et la désinfection des ambulances suffisent
Plus en détailPrincipales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus
Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées
Plus en détailRecommandations des experts de la Société de réanimation de langue française, janvier 2002 Prévention de la transmission croisée en réanimation
Réanimation 2002 ; 11 : 250-6 2002 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés S1624069302002414/FLA RECOMMANDATIONS Recommandations des experts de la Société de réanimation
Plus en détailDétermination de la sensibilité aux antibiotiques. Méthode EUCAST de diffusion en gélose
Détermination de la sensibilité aux antibiotiques Méthode EUCAST de diffusion en gélose Version Sommaire Page Modifications des documents Abréviations et terminologie 1 Introduction 4 2 Préparation des
Plus en détailProblèmes de qualité du lait? Causes possibles et mesures à prendre
Problèmes de qualité du lait? Causes possibles et mesures à prendre 1 ère édition septembre 2003 Tables des matières 1) Généralités... 3 a) Sources de germes... 3 b) Laver et nettoyer dans les règles de
Plus en détailDr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires
Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique
Plus en détailRisque infectieux et protection de l organisme
Risque infectieux et protection de l organisme 1 La menace microbienne Comment définir les microbes? Activité 1 Les micro-organismes qui nous entourent Q1. Observer la préparation du bacille de Koch ou
Plus en détailTEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY)
TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) Lise Vézina, technicienne de laboratoire Michel Lacroix, agronome-phytopathologiste Direction de l innovation scientifique et technologique Au Laboratoire
Plus en détailGestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015
Gestion des épidémies en FAM et MAS 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Rappels En EMS, le risque infectieux est présent, avec cumul des différents aspects de ce risque: Infections communautaires:
Plus en détailLes maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST)
Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST) MST est le terme utilisé pour décrire toute maladie, toute infection transmise par un rapport sexuel avec une personne déjà contaminée, et qui
Plus en détail1.3 Recherche de contaminants au cours de la production de Saccharomyces boulardii
Série STL Biochimie génie biologique EPREUVE PRATIQUE 1. CONTROLE MICROBIOLOGIQUE DE PROBIOTIQUES Les préparations de probiotiques sont utilisées préventivement comme additifs dans l alimentation humaine
Plus en détailHUMI-BLOCK - TOUPRET
FICHE DE DONNEES DE SECURITE Révision antérieure : (Selon l annexe II du Règlement REACH de l UE 1907/2006) Mise à jour : 19 janvier 2010 Version : 1 HUMI-BLOCK - TOUPRET 1-IDENTIFICATION DU PRODUIT ET
Plus en détailTraitement de l eau par flux dynamique
GmbH Traitement de l eau par flux dynamique afin de réduire les impuretés microbiologiques afin d empêcher l apparition de nouveaux germes dans les eaux de consommation et de process et Nouveau avec certificat
Plus en détailINFECTIONS POST- TRAUMATIQUES SUR MATÉRIEL D'OSTÉOSYNTHÈSE. Accidentologie et épidémiologie bactérienne
INFECTIONS POST- TRAUMATIQUES SUR MATÉRIEL D'OSTÉOSYNTHÈSE Accidentologie et épidémiologie bactérienne SOMMAIRE Accidentologie Qualité de vie Conséquences médico-économiques Particularités épidémiologiques
Plus en détailwww.gbo.com/bioscience 1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage
2 HTS 3 Immunologie / Immunologie Informations Techniques 3 I 2 ELISA 96 Puits 3 I 4 ELISA 96 Puits en Barrettes 3 I 6 en Barrettes de 8 Puits 3 I 7 en Barrettes de 12 Puits 3 I 8 en Barrettes de 16 Puits
Plus en détailInfection par le VIH/sida et travail
Documents publiés dans la collection VIH-sida du ministère de la Santé et de la Protection sociale : COLLECTION VIH/SIDA Sida-MST (maladies sexuellement transmissibles) Transmission - Diagnostic/dépistage
Plus en détailQu est-ce que la peste?
Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Santé publique Qu est-ce que la peste? État : 1 juin 2008 Réponses aux questions fréquemment posées concernant
Plus en détailRhume ou grippe? Pas d antibiotiques!
Brochure d information En utilisant mal une ressource, elle devient inefficace! Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques! z6creation.net Une initiative européenne en matière de santé. Rhume ou grippe? Pas
Plus en détailConduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005)
Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Pré-Requis : Anatomie faciale Principes de traitement des plaies Principes d'antibiothérapie
Plus en détailTableau pour la conservation et le transport des spécimens à l externe
1. OBJECTIF : Ce document comprend un tableau indiquant les informations nécessaires la conservation des spécimens, à l externe. Il comprend aussi un tableau indiquant les informations nécessaires pour
Plus en détailMéthodes de laboratoire Évaluation de structures mycologiques par examen microscopique
Méthodes de laboratoire Évaluation de structures mycologiques par examen microscopique MÉTHODE ANALYTIQUE 360 Applicabilité Cette méthode est utilisée pour l évaluation semi-quantitative des structures
Plus en détailNETTOYAGE ET CONDITIONNEMENT DU MATERIEL DE SOINS EN VUE DE LA STERILISATION
NETTOYAGE ET CONDITIONNEMENT DU MATERIEL DE SOINS EN VUE DE LA STERILISATION OBJECTIFS SPECIFIQUES : ENUMERER SANS ERREUR LES ELEMENTS QUI COMPOSENT LE MATERIEL COURANT DE SOINS EXPLIQUER CHACUNE DES TECHNIQUES
Plus en détailQU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE?
QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? Information pour les patients TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 1 LA TUBERCULOSE GÉNÉRALITÉS 1.1 Qu est-ce que la tuberculose? 1.2 La tuberculose est-elle toujours contagieuse?
Plus en détailVaccinations - Rédaction Dr BOUTON
20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)
Plus en détailLa résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens
DECLARATION COMMUNE DES ACADEMIES DU G SCIENCE 2013 La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens Une menace globale pour l'humanité Depuis l introduction dans les années 40 du premier
Plus en détailLe reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003
Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique
Plus en détailPeroxyacide pour l'hygiène dans les industries agroalimentaires
P3-oxonia active Description Peroxyacide pour l'hygiène dans les industries agroalimentaires Qualités Le P3-oxonia active est efficace à froid. Il n'est ni rémanent ni polluant. Il ne contient pas d'acide
Plus en détailInformation détaillée pour Legionella
Information détaillée pour Legionella Legionellosis est une infection de poumon une forme rare de pneumonie causé par une bactérie nommée Legionella pneumophila. Il y a deux formes de legionellosis : la
Plus en détailPrévenir la colonisation par Campylobacter chez les poulets de chair. Dr. Wael Abdelrahman Consultant technique, Probiotiques volailles
Prévenir la colonisation par Campylobacter chez les poulets de chair Dr. Wael Abdelrahman Consultant technique, Probiotiques volailles Prévenir la colonisation par Campylobacter chez les poulets de chair
Plus en détailCONSTRUCTION DES COMPETENCES DU SOCLE COMMUN CONTRIBUTION DES SCIENCES PHYSIQUES
CONSTRUCTION DES COMPETENCES DU SOCLE COMMUN CONTRIBUTION DES SCIENCES PHYSIQUES Compétence du socle : Compétence 6 : Les compétences sociales et civiques. Contribution attendue : Utiliser un produit chimique
Plus en détailDÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE
DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible
Plus en détailSommaire de la séquence 8
Sommaire de la séquence 8 Nous avons découvert dans la séquence 7 que les micro-organismes sont présents partout dans notre environnement et qu à la faveur d une lésion, ils sont capables de franchir nos
Plus en détailTout sur la toux! La toux est une des principales causes de. La classification de la toux. Les caractéristiques de la toux selon son étiologie
Tout sur la toux! Mise àj our Louis-Philippe Boulet, MD, FRCPC, FCCP La classification de la toux La toux est une des principales causes de morbidité et un des plus fréquents motifs de consultation médicale.
Plus en détailLes gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux.
Les gencives et la santé générale Nous savons tous que la prévention est l une des clés du maintien de la santé générale. Nous faisons de l exercice et nous surveillons notre alimentation pour nous aider
Plus en détailFICHES INFORMATIVES HYGIENE DU PERSONNEL
LE GOUVERNEMENT DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG Direction de la Santé FICHES INFORMATIVES HYGIENE DU PERSONNEL Un plan d hygiène permet de garantir la propreté du personnel et éviter toutes contaminations
Plus en détailCompétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali
Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali S. Wullschleger, B. Bonfoh; A. Sissoko, I. Traoré; S. Tembely, J. Zinsstag, C. Lacroix,
Plus en détailDIAGNOSTIC BACTERIOLOGIQUE DIRECT D UNE INFECTION
DIAGNOSTIC BACTERIOLOGIQUE DIRECT D UNE INFECTION Les prélèvements, principales bactéries en cause, interprétation. Maryse ARCHAMBAUD Danielle CLAVE DCEM 1 Laboratoire de Bactériologie-Hygiène Faculté
Plus en détailItem 95 Maladies sexuellement transmissibles : infections urogénitales à gonocoque et Chlamydia trachomatis (en dehors de la maladie de Nicolas-Favre)
Annales de dermatologie et de vénéréologie (2012) 139, A57 A61 Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com I. MODULES TRANSDISCIPLINAIRES Module 7 : Santé et environnement, maladies transmissibles Item
Plus en détailRAPID Salmonella/Gélose 356-3961 356-3963 356-4705
356-3961 356-3963 356-4705 DOMAINE D APPLICATION La gélose RAPID Salmonella est un milieu chromogénique utilisé pour la recherche des Salmonella spp. lors de l'analyse des produits d alimentation humaine
Plus en détailLa lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.
Le diagnostic de la tuberculose bovine La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. 1. Tuberculination Dans la première phase d une infection de tuberculose bovine (Mycobacterium
Plus en détail2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits
2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits L interprétation des cotes attribuées dans le cadre des évaluations des risques relatifs aux produits décrite plus loin repose
Plus en détailVotre bébé a besoin de soins spéciaux
Votre bébé a besoin de soins spéciaux Ce guide se veut un document de référence afin de favoriser une meilleure compréhension de tous les aspects entourant la venue d un enfant prématuré ou malade. Il
Plus en détailKIT (de soins) POUR IMPLANT APORIS
KIT (de soins) POUR IMPLANT APORIS KIT (de soins) POUR IMPLANT APORIS Soins et nettoyage d implant Les implants peuvent résister toute une vie De nouvelles dents peuvent représenter une amélioration de
Plus en détailIBCP- Service Culture Cell- Règlement Intérieur des laboratoires de culture cellulaire
IBCP- Service Culture Cell- Règlement Intérieur des laboratoires de culture cellulaire Table des matières I -Liste des laboratoires de culture cellulaire de l IBCP :... 2 II -Conditions requises pour l
Plus en détailANTIBIOGRAMME VETERINAIRE DU COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE
1 ANTIBIOGRAMME VETERINAIRE DU COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE Membres (2012 2013) MADEC Jean-Yves Coordonnateur, Anses Lyon DECOUSSER Jean-Winoc CHU Antoine Béclère
Plus en détailRAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE
RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 RAISON SOCIALE JOHNSONDIVERSEY FICHE DE DONNEES DE SECURITE RISQUES SPECIFIQUES NON CLASSE 1 IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE - NOM DU PRODUIT RAID PIEGES ANTI-FOURMIS
Plus en détailChapitre 7 Les solutions colorées
Chapitre 7 Les solutions colorées Manuel pages 114 à 127 Choix pédagogiques. Ce chapitre a pour objectif d illustrer les points suivants du programme : - dosage de solutions colorées par étalonnage ; -
Plus en détailFICHE DE SECURITE FUMESAAT 500 SC
1/5 FICHE DE SECURITE FUMESAAT 500 SC Identification de la préparation 1. Identification de la préparation de l entreprise Nom commercial: FUMESAAT 500 SC Identification Produit : éthofumésate 500 SC Substance
Plus en détailL AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS
L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS Le traitement de votre maladie nécessite une Chimiothérapie intensive. Cette chimiothérapie qui utilise de fortes doses de médicaments antimitotiques est plus efficace
Plus en détailFICHE DE DONNEES DE SECURITE
PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille
Plus en détailHygiène personnelle du collaborateur de bloc opératoire et infections nosocomiales
Hygiène personnelle du collaborateur de bloc opératoire et infections nosocomiales Frank Van Laer Infirmier-hygiéniste hospitalier Hôpital Universitaire d Anvers La peau comme source de bactéries Diffusion
Plus en détailFiche de données de sécurité
Produit 2T QUAD R BIODEGRADABLE Page 1/5 Etiquette du produit ETIQUETAGE (d usage ou CE) Phrases de risque Conseils de prudence ETIQUETAGE TRANSPORT Non concerné Néant Néant Non concerné 1. IDENTIFICATION
Plus en détailTenderWet active, le pansement irrigo-absorbant unique pour une détersion active!
aide à guérir. TenderWet active, le pansement irrigo-absorbant unique pour une détersion active! Soin de plaies Tenderwet active, le pansement irrigopour la détersion efficace et pratique de toutes La
Plus en détailFiche de données de sécurité Selon l Ochim (ordonn. produits chim.) du18.05.2005, paragr.3
Nr. Article- Produit : 48785 Page: Page 1 En cas d urgence appeler le Centre Suisse d information toxicologique, Freiestr. 16, 8032 Zürich; Tél. des Urgences: ( jour et nuit) 145 ou +41 (0)44 251 51 51.
Plus en détailHygiène des véhicules de transport sanitaire
2 0 0 4 Hygiène des véhicules 2 0 0 4 de transport sanitaire Sommaire Les fiches d enregistrement sont insérées dans le rabat en 3 ème de couverture. Préambule... 3 Étude préliminaire, objectifs... 3 Recommandations
Plus en détailformations professionnelles fin 2014 / début 2015 hygiène alimentaire en restauration collective audit, conseil et formation professionnelle
audit, conseil et formation professionnelle Stage 1 Bonnes pratiques d hygiène en restauration collective 19 et 26 novembre Stage 2 Règles d hygiène lors du service 3 décembre Stage 3 Le nettoyage et la
Plus en détail