Il est communément admis que les progrès

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Il est communément admis que les progrès"

Transcription

1 l ophtalmologie vétérinaire L importance de la vision et la place des yeux dans l esthétique de la face en ont fait une science très ancienne. Le chemin parcouru en ophtalmologie vétérinaire ces dernières années est immense. Il concerne autant l organisation et la reconnaissance de la spécialité que l évolution des techniques ou l apparition de nouveaux principes actifs. Il est communément admis que les progrès en matière d ophtalmologie vétérinaire sont fortement tributaires des découvertes réalisées en ophtalmologie humaine, ainsi que dans les autres spécialités de la médecine animale (génétique, pharmacologie, médecine interne, biologie médicale, imagerie, ). Tout vétérinaire pratiquant l ophtalmologie est conscient que l œil de l animal est un organe fragile. À ce titre, pour des résultats les plus performants possibles, il devrait pouvoir bénéficier des moyens médicaux et des techniques chirurgicales les plus avancés. Ces dernières décennies, la thérapeutique médicale s est enrichie et diversifiée grâce à de nouveaux médicaments. La médecine vétérinaire a profité des progrès de la pharmacopée humaine (encadré focus sur la discipline). Égypte pharaonique Affections oculaires du chien et des ruminants évoqués dans les papyrus aujourd hui et demain chez le chien et le chat 18 e -19 e Urbain Leblanc 1824 : Traité des maladies des yeux observées sur les animaux domestiques, avec une large place consacrée au cheval 1 Jeune chat européen présentant une kératite ulcéreuse d origine herpétique (PCR+). Noter l aspect caractéristique des ulcères dendritiques (photo O. Jongh). LES NOUVEAUX MÉDICAMENTS Figure - Les publications majeures dans l histoire de l ophtalmologie vétérinaire Eugène Nicolas 1914 : Veterinary & comparative ophthalmology, ouvrage traduit en anglais par Henry Gray L évolution en matière de galénique des médicaments demeure un axe de recherche majeur, notamment lors d affections chroniques, avec le développement de nouveaux systèmes de libération prolongée (implants médicamenteux, systèmes colloïdaux, ) ainsi que la recherche de meilleures techniques de diffusion et de biodisponibilité des principes actifs. Les innovations et les études en cours Ces dernières années, des innovations ont enrichi l arsenal thérapeutique des praticiens. Ainsi, les inhibiteurs de l anhydrase carbonique par voie topique (dorzolamide, brinzolamide), les analogues des prostaglandines (latanoprost, travoprost, bimatoprost,...) sont des exemples d innovation dans la stratégie thérapeutique du glaucome. William G. Magrane 1965 : Canine Ophthalmology 20 e F. G. Startup 1969 : Diseases of the canine eye Kirk N. Gelatt 1981 : Veterinary ophthalmology Olivier Jongh 1 Jean-Pierre Jégou 2 1DESV-OV 2, rue Jacques Neuville sur Saône 1Unité d'ophtalmologie VetAgro-Sup Campus vétérinaire 1, avenue Bourgelat Marcy l'étoile 2Dipl ECVO, DESV-OV, CESOV 39, rue Rouelle Paris Objectifs pédagogiques Connaître les nouveautés thérapeutiques en ophtalmologie (principes actifs et techniques chirurgicales). Connaître les nouveautés diagnostiques. Comprendre l évolution de la nouvelle organisation de l ophtalmologie en France. Définition L ophtalmologie est la branche de la médecine chargée de traiter les maladies de l œil et de ses annexes. Nouveau Crédit Formation Continue : 0,05 CFC par article 2 e Prix éditorial 2012 Les inhibiteurs de l anhydrase carbonique par voie topique, les analogues des prostaglandines sont des exemples d innovation dans la stratégie thérapeutique du glaucome. Les neuroprotecteurs et les agents de restauration du tissu nerveux sont des axes de recherche pour combattre les troubles de la microcirculation. 59 OCTOBRE

2 Les publications Les bases fondatrices de l ophtalmologie ont été mises en place avant 1960 (figure). Cette discipline est devenue une spécialité incontournable en médecine vétérinaire vers 1981, à l époque de la première édition du livre Veterinary ophthalmology de Kirk N. Gelatt. Toutefois, l importance de la vision et la place des yeux dans l esthétique de la face en ont fait une science très ancienne. Les papyrus de l Egypte pharaonique évoquaient déjà les affections oculaires du chien et des ruminants. En France, Urbain Leblanc ( ), diplômé de l Ecole vétérinaire de Maisons-Alfort écrit en 1824 son Traité des maladies des yeux observées sur les animaux domestiques, avec une large place consacrée au cheval. Eugène Nicolas, vétérinaire et militaire français publie en 1914 Veterinary & comparative ophthalmology, ouvrage traduit en anglais par Henry Gray. C est aux États-Unis que le premier livre d ophtalmologie canine est publié en 1965 : Canine Ophthalmology par William G. Magrane ; il a longtemps été la seule référence pour les étudiants vétérinaires et les praticiens canins. Il fut suivi en 1969 par le Diseases of the canine eye du britannique F.G. Startup. Depuis cette période, de nombreux ouvrages de qualité, régulièrement mis à jour, constituent, à l échelle mondiale, une base de données de qualité pour l apprentissage et la mise à niveau des praticiens généralistes et spécialistes. Les principaux auteurs sont en majorité des enseignants des écoles et des universités vétérinaires. La référence internationale demeure, sans conteste possible, le Veterinary Ophthalmology de Kirk N. Gelatt. La 1 re édition (1981) fut écrite par 22 collaborateurs, dont l objectif était de réaliser une synthèse des publications référencées sur les thèmes qui traitent de l ophtalmologie vétérinaire. Toujours l ophtalmologie vétérinaire : aujourd hui et demain chez le chien et le chat focus sur la discipline Histoire, évolution et enseignement de l ophtalmolgie vétérinaire : de l Antiquité à la reconnaissance des spécialistes dans le même esprit, la 4 e édition (2007) avec 45 collaborateurs, deux volumes et 1672 pages témoigne du dynamisme de la spécialité et de l importance de l accroissement des connaissances. L enseignement universitaire et post-universitaire de l ophtalmologie En France, l enseignement théorique et pratique de l ophtalmologie fait partie du cursus de base de l étudiant vétérinaire. - Deux écoles (Alfort et Toulouse) sont dotées d enseignants travaillant à plein temps dans la spécialité. Des praticiens hospitaliers, vacataires à temps partiel, sont chargés de l enseignement des étudiants des écoles de Lyon et de Nantes. - Deux écoles proposent une formation diplômante pour 4 semaines de formation théorique et 2 semaines de stage de validation du diplôme : le Certificat d Études Supérieures d Ophtalmologie Vétérinaire (CESOV) créé en 1981 par Francis Lescure à Toulouse) et le Diplôme d Ophtalmologie de l École d Alfort (initié en 1994 par Bernard Clerc). À ce jour, plus de 1000 vétérinaires ont acquis ce premier niveau de compétence en ophtalmologie. Trois associations contribuent à promouvoir et à valoriser les connaissances dans cette discipline. Le GEMO (Groupe d étude des maladies oculaires, créé en 1981 au sein de l AFVAC), la SFEROV (Société Française d Études et de Recherche en Ophtalmologie Vétérinaire créée en 1994 pour la formation continue des diplômés du CESOV), et l AFOV (Association Française d Ophtalmologie Vétérinaire créée en 1999, organisme de formation continue pour les diplômés d ophtalmologie de l école d Alfort). L évolution de la discipline avec des spécialistes officiellement reconnus Le Diplôme d Études Spécialisées Vétérinaires en Ophtalmologie Vétérinaire (DESV-OV) donne droit au titre de spécialiste officiellement reconnu par l Ordre national des vétérinaires et par la profession (décret du 12 juillet 2001). Les premiers diplômes ont été attribués depuis février 2009 par la voie de la Validation des Acquis de l Expérience (VAE). Actuellement, 16 vétérinaires en sont titulaires* et d autres dossiers sont en cours de validation. Cette reconnaissance de vétérinaires spécialistes en ophtalmologie se fonde sur leur formation initiale, leur niveau pratique, le matériel disponible, leur formation continue et leur contribution à la recherche et à l enseignement. Le DESV-OV peut aussi être obtenu par un résidanat de 3 ans qui a été mis en place en 2009 à l École vétérinaire de Toulouse. Au niveau européen, des collèges de spécialité ont été créés sur le modèle américain**. L ECVO (European College of Veterinary Ophthalmologists) a été créé en Les premiers diplomates ont été reconnus de facto sur des critères de compétences. Actuellement, seul un résidanat et le passage d un examen pratique et théorique permettent l accès à ce titre, dont l acquisition n est pas définitive. Le résidanat est de 3 ans (réévaluation tous les 5 ans). Le conseil national de la spécialisation vétérinaire (en date du 6 octobre 2010) reconnaît actuellement l European College of Veterinary Ophthalmologists ; ainsi, tout titulaire du diplôme européen peut demander sa reconnaissance comme spécialiste en France. Des diplômes universitaires (DU) de médecine humaine en rapport avec l ophtalmologie se sont également ouverts aux vétérinaires (microchirurgie, angiographie, exploration visuelle, pharmacologie, cancérologie oculaire, ). Ils autorisent une ouverture scientifique avec l acquisition de notions de médecine comparée, l apport d une technicité et l accès à une meilleure compréhension des affections animales. NOTES *liste consultable sur le site internet du Conseil Supérieur de l Ordre, **Approbation en 1974 de l ACVO ou American College of Veterinary Ophthalmologists qui compte aujourd hui plus de 400 diplômés travaillant en grande OCTOBRE majorité en activité libérale pour des raisons essentiellement financières. L ACVO a une revue officielle : Veterinary Ophthalmology qui a remplacé Progress in Veterinary and Comparative Ophthalmology créé en Celle-ci est soutenue par une douzaine de sociétés internationales d ophtalmologie vétérinaire dont l ECVO et la SFEROV. Les neuroprotecteurs et les agents de restauration du tissu nerveux sont de prometteurs axes de recherche pour combattre les troubles de la microcirculation au niveau de la tête du nerf optique (lame criblée) et de sa matrice extracellulaire. Les antiviraux très sollicités dans la kératite herpétique féline sont devenus plus efficaces et moins irritants mais aussi plus

3 chers (ganciclovir en gel, famciclovir per os). Les interférons spécifiquement félins et développés par les laboratoires Virbac (Virbagen Omega ) semblent très prometteurs (photos 1, 2) par voie locale mais des études à grande échelle avec lots témoins sont encore nécessaires. La L Lysine (antagoniste de l arginine, indispensable à la multiplication virale et dont il existe trois formulations vétérinaires en France) demeure financièrement plus abordable mais fournit des résultats très inconstants. Pour le traitement de l insuffisance lacrymale et des affections dysimmunitaires des surfaces conjonctivo-cornéennes, la cyclosporine en pommade ophtalmique (Optimmune ) reste toujours d actualité, même si de nouveaux immunomodulateurs sont en cours d essai thérapeutique (tacrolimus, pimécrolimus). Les complications bactériennes Les complications bactériennes paraissent moins importantes en chirurgie oculaire vétérinaire qu en ophtalmologie humaine, où les endophtalmies bactériennes postopératoires et l emploi d antibiotiques de plus en plus élaborés semblent encore fréquents. Néanmoins le nombre d animaux opérés reste sans commune mesure avec le nombre de patients humains subissant une chirurgie de la cataracte (acte chirurgical le plus réalisé en France!) ; les comparaisons sont ainsi difficiles. Les complications de cécité suite à des endophtalmies postopératoires de chirurgie de la cataracte sont, en effet, de l ordre de 0,1 p. cent chez l homme. Les rares études disponibles chez le chien, sur des échantillons restreints de surcroît, et en l absence de méta-analyses réunissant de grandes séries, sont à ce jour en faveur d un risque supérieur, de l ordre de 1,4 p. cent. En matière d antibiothérapie pré, per et postopératoire, un consensus devrait pouvoir s imposer à l image de ce qui existe en médecine humaine avec une seule injection intracamérulaire de cefuroxime en fin d intervention. Le tpa : activateur tissulaire du plasminogène Le tpa (tissue plasminogen activator) ou activateur tissulaire du plasminogène (altéplase) est une glycoprotéine qui induit une fibrinolyse en transformant le plasminogène en plasmine qui, à son tour, transforme la fibrine en produits de dégradation de la fibrine solubles. En fin d une intervention endo-oculaire, la fibrine, produite par la réaction inflammatoire, est une source majeure de complications postopératoires (synéchies, hypertension oculaire, opacification des milieux, décentrement d implant, occlusion des valves de drainage, ). Le produit n a actuellement pas d autorisation de mise sur le marché (AMM) pour les indications ophtalmologiques. Les indications reconnues chez l homme sont l infarctus du myocarde pendant la phase aiguë, l embolie pulmonaire aiguë avec instabilité hémodynamique et l accident vasculaire cérébral ischémique en phase aiguë. La molécule est utilisée par voie intracamérulaire (très faible passage transcornéen, en raison de son haut poids moléculaire) à la posologie de 25 µg (certains auteurs préconisent des doses encore plus faibles, de l ordre de 10 µg). Son utilisation est donc réservée au postopératoire de chirurgie endoculaire, aux uvéites exsudatives et à la prise en charge de l hyphéma. NB : Le tpa ne doit pas être utilisé lors d hémorragie active, son injection est alors souvent différée de 3 à 7 jours afin de limiter les saignements). La nouvelle règlementation autorise actuellement la commande de ces médicaments à usage hospitalier directement auprès du laboratoire producteur (Actilyse ). LES NOUVEAUTÉS DIAGNOSTIQUES ET LES TECHNOLOGIES NOUVELLES Le progrès dans le diagnostic en ophtalmologie reste indissociable de l avancée technologique avec l apparition d un plateau technique plus élaboré. L utilisation de nouveaux matériels et des techniques d imagerie médicale Le biomicroscope, l ophtalmoscope indirect et les tonomètres électroniques 2 Chat de la photo 1, après seulement 1 mois de traitement à base d interférons oméga (photo O. Jongh). Nouveau Les antiviraux sont devenus plus efficaces et moins irritants. Les interférons spécifiquement félins semblent très prometteurs. À l avenir... De nouveaux immunomodulateurs sont en cours d essai thérapeutique (tacrolimus, pimécrolimus) pour le traitement de l insuffisance lacrymale et des affections dysimmunitaires des surfaces conjonctivo-cornéennes. 61 OCTOBRE

4 Image en coupe de la rétine d un chat à l aide de la tomographie en cohérence optique (OCT) (photo F. Famose). exemple d apport en pathologie comparée L exemple de la thérapie génique canine dans la cécité nocturne du Briard (mutation du gène RPE 65) qui trouve son équivalent chez l enfant et sur le même gène (amaurose congénitale de Leber et les applications en médecine humaine) suscite ainsi un formidable espoir : un groupe de chercheurs américains (Acland et coll, 2001) a réussi, grâce à un adénovirus non pathogène, à apporter une copie normale du gène dans la rétine de Briards homozygotes atteints, et à l intégrer dans le génome des cellules de l épithélium pigmentaire afin de permettre une production normale de la protéine RPE 65. Plusieurs semaines après l intervention, les jeunes Briards ayant reçu cette injection sous-rétinienne avaient récupéré une activité visuelle. NOTE * cf. Dossier spécial Les dépistages génétiques chez le chien et le chat, dans le NOUVEAU PRATICIEN VÉTÉRINAIRE canine-féline 2007;33(7): (Tonopen, Tonovet ) demeurent le minimum nécessaire accessible à de nombreux praticiens. L électrorétinographie a vu ses protocoles s harmoniser. Les électrorétinogrammes (ERG) sont réalisés selon un protocole standardisé à partir des recommandations de l ISCEV (International Society for Clinical Electrophysiology of Vision) alors que les potentiels évoqués visuels (PEV) ont bénéficié d études moins élaborées. L ultrasonographie à hautes fréquences autorise l examen des segments antérieur et postérieur de l œil de façon non invasive, notamment lors de perte de transparence de différentes structures oculaires. Cet examen fait actuellement partie du bilan préopératoire de la chirurgie de la cataracte (repérage d anomalies oculaires vitréennes acquises ou congénitales, de décollements rétiniens, ). Le biomicroscope ultrasonique (40 à 100 MHZ) permet une appréciation fine de la fente ciliaire chez le chien et le chat, et une meilleure approche des modifications parfois tumorales du segment antérieur. Le scanner et l imagerie par résonance magnétique (IRM) ont supplanté les ultrasons dans l abord des affections orbitaires, et en particulier néoplasiques. L IRM s impose dans l exploration de nombreuses cécités d origine cérébrale, ou concernant les voies visuelles (tumeur, méningoencéphalites, ). La baisse du prix d achat ou la présence d un marché d occasion attractif a permis l acquisition de ces appareils par de nombreuses cliniques ou hôpitaux vétérinaires. Recherche clinique : Certaines techniques sont du domaine de la spécialisation, voire de la recherche clinique : - 1. la tomographie en cohérence optique ou Optical Coherence Tomography (OCT) permet d obtenir de façon non invasive, in vivo, des images en coupe optique de la rétine avec une résolution de 5 à 10 microns (photo 3) ; - 2. l ophtalmoscope laser à balayage (SLO Scanning Laser Ophtalmoscope) fournit un pinceau de lumière laser qui balaye la rétine, point à point et le signal de retour permet de reconstruire le champ observé ; - 3. l optique adaptive (AO Adaptative Optics) est destinée à être intégrée dans ces instruments ophtalmiques afin de récupérer une excellente qualité d image en dépit des aberrations introduites par l œil lui-même. Devenues familières en médecine humaine, leur coût semble, à ce jour, peu adapté aux contraintes financières de nos structures mais une collaboration avec nos confrères ophtalmologues est toujours possible. Les nouvelles technologies de biologie médicale La PCR En matière de biologie médicale, les techniques diagnostiques d amplification génique (PCR Polymerase Chain Reaction) représentent une avancée pertinente, notamment dans le diagnostic étiologique des conjonctivites et des uvéites infectieuses, même si demeure parfois le problème de la spécificité de la réaction inflammatoire de l œil (difficultés du diagnostic étiologique). L apport et le développement des tests génétiques Le généticien est devenu un collaborateur incontournable de l ophtalmologiste, comme pour d autres disciplines. La génétique médicale est en effet entrée dans l ère de la génétique moléculaire. Des mutations responsables de maladies héréditaires oculaires ont été identifiées, et de nombreux tests sont actuellement disponibles afin de mieux conseiller les éleveurs et propriétaires de futurs reproducteurs*. NB : Les tests ADN directs sont souvent spécifiques d une race ou d'un groupe racial (plus de 100 races sont atteintes de rétinopathies héréditaires!), et pour une même maladie dans la même race, plusieurs mutations dans différents gènes sont possibles ( phénocopies ). C est le cas, par exemple, du Setter Irlandais pour lequel toutes les rétinopathies ne sont pas dues à une mutation sur le gène de la sous-unité bêta de la phosphodiestérase, ou la cataracte du Boston Terrier qui ne met pas toujours en cause le gène HSF4. En France, des laboratoires (Antagene, CNRS de l Université de Rennes,...) ont établi une collaboration étroite avec les vétérinaires français. Aux États-Unis, le laboratoire de référence est Optigen. Nul doute que nombre de tests sensibles (tests de mutation plutôt que tests de liaison) vont apparaître ces prochaines années avec l identification croissante des gènes OCTOBRE

5 Encadré technique - L apport de la phacoémulsification L apport de la phacoémulsification L apparition de la phacoémulsification a constitué une étape décisive en rendant renforcement de l effet des ultrasons, choix des embouts de phacoémulsification, potence d irrigation motorisée, ). l implantation), permettent la mobilisation et la dissection des tissus (libération instrumentale des synéchies récentes, possible la fragmentation mécanique du Le temps opératoire est raccourci et le découpe de la capsule postérieure lors cristallin à travers une incision étroite (3,2 traumatisme tissulaire minimisé. d opacités importantes, piégeage des mm ou moins). Cette technique permet Les substances viscoélastiques fragments cristalliniens et d éventuels corps d opérer à globe fermé et autorise ainsi étrangers, ). Les substances viscoélastiques (SVE) une meilleure sécurité chirurgicale par la constituent également depuis les années La protection endothéliale (vis-à-vis des visualisation des gestes intraoculaires des outils incontournables de la ultrasons, d actions mécaniques, de l irrigation, des radicaux libres, ) reste une Rappel : Le chien ne possède pas de capsule chirurgie endoculaire. de Bowman au niveau de sa cornée, ce qui l affaisse dès son ouverture. L astigmatisme est limité par la taille de l incision d ouverture, même si ce vice de réfraction apparaît mieux toléré en médecine vétérinaire. De nouveaux appareils proposent des améliorations constantes (taille de la sonde, De nombreux produits aux caractéristiques rhéologiques différentes sont actuellement disponibles (hyaluronate de sodium, sulfate de chondroïtine, hydroxypropylméthylcellulose). Ils maintiennent la profondeur de la chambre antérieure (afin d optimiser le capsulorhexis, le temps de phacoexérèse et de leur propriété majeure. Ils autorisent également le contrôle des hémorragies (tamponnade), aident à la fermeture des plaies perforantes ou à la réalisation des techniques de kératoplasties (restauration des volumes après athalamie), et s opposent à une possible poussée vitréenne. impliqués dans les affections oculaires. Cela contribuera à réaliser une sélection réfléchie (sans pour autant être radicale!) du riche patrimoine génétique de nos carnivores domestiques (cf. encadré exemple d apport en pathologie comparée). La thérapie génique pourrait aussi être intéressante pour produire, par exemple, des agents neuroprotecteurs dans certaines cellules rétiniennes. L objectif est de limiter ou de freiner la dégénérescence des photorécepteurs d animaux atteints, à un stade plus avancé. Le Conseil supérieur de l Ordre en accord avec la SCC (Société Centrale Canine) a été à l origine de la mise en place d un réseau de vétérinaires (une soixantaine en France) habilités au dépistage des Maladies héréditaires oculaires canines (MHOC)*. LES INNOVATIONS EN CHIRURGIE OCULAIRE Les innovations en chirurgie oculaire ont été nombreuses ces dernières années. Certains actes chirurgicaux sont apparus et ont modifié le pronostic de certaines affections (cataractes, glaucomes, ). D autres ont, en revanche, disparu (exérèse de la glande nictitante, ). Certaines techniques se sont modifiées, voire ont trouvé un regain d intérêt en fonction des résultats obtenus : fixation ou repositionnement de la glande nictitante, cyanoacrylate, dépigmentation cornéenne par cryochirurgie, La chirurgie de la cataracte C est probablement dans le domaine de la chirurgie de la cataracte que l évolution a été la plus marquée. La sélection des animaux à opérer s est nettement améliorée avec la prise en charge précoce des opacités cristalliniennes avant la cécité, et surtout, avant l apparition des complications des uvéites phacolytiques péjorant le pronostic chirurgical. L augmentation significative des consultations référées pour simple sclérose du cristallin confirme la sensibilisation des confrères référents et la prise de conscience par les propriétaires que la cataracte n est pas une fatalité. Les confrères qui attendent que le chien soit totalement aveugle avec ses deux cristallins au stade d hypermaturité se raréfient car les bons résultats postopératoires lors de phacoexérèse précoce sont désormais bien connus (encadré technique). Les implants cristalliniens Les implants cristalliniens constituent aussi une innovation chirurgicale importante car ils permettent une bonne récupération visuelle (photos 4, 5). Ils évitent l hypermétropie postopératoire des yeux aphaques, même si les moindres exigences visuelles du chien et du chat par rapport à l homme et la bonne adaptation de nos animaux à ce vice de réfraction sont constatées par la grande majorité des chirurgiens (tout particulièrement si la vision binoculaire est présente) (cf. l histoire des implants). Lors de luxation cristallinienne, l implant est susceptible d être suturé dans le sulcus. La puissance de cet implant est classiquement de 41 dioptries pour le chien et de 53,5 pour le chat. Les implants pliables en acrylique peuvent désormais être injectés dans le sac cristallinien par l incision cornéenne initiale, sans agrandissement. NOTE * Les vétérinaires de ce réseau ont été sélectionnés, à partir de 2005 sur la base d un examen écrit, de la validation d une expérience et de la disposition d un plateau technique conforme. Le recours pour les signataires de la charte à un site internet dédié à ce sujet ( est obligatoire pour le remplissage des certificats. Ce site permet la consultation immédiate, par tout vétérinaire français inscrit à l Ordre, du certificat d un animal examiné et établit un véritable état des lieux du cheptel canin français (statistiques disponibles). À l avenir... Nombre de tests sensibles (tests de mutation plutôt que tests de liaison) vont apparaître ces prochaines années avec l identification croissante des gènes impliqués dans les affections oculaires. La thérapie génique pourrait produire, par exemple, des agents neuroprotecteurs dans certaines cellules rétiniennes. 63 OCTOBRE

6 l histoire des implants Au cours de la 2 e guerre mondiale, les ophtalmologistes anglais constatent que les éclats de plexiglas provenant des cockpits d avions et projetés dans les globes des aviateurs sont bien tolérés. La recherche des implants intraoculaires est alors lancée et ne cesse d évoluer. L implant cristallinien, rigide, en polyméthylmetacrylate de méthyle (PMMA) et le plus souvent souple en acrylique à base polyhydroxyéthylmétacrylate (phema) ou analogues est placé dans le sac cristallinien. 6 Chien Fox Terrier de 10 ans atteint d une crise aiguë de glaucome primaire sur son œil gauche (PIO 81 mm Hg) avec cécité. Définition Les biomatériaux : classe spéciale de matériaux non vivants et utilisés dans un dispositif médical destiné à interagir avec les systèmes biologiques. 4 Chien Teckel à poil dur de 2 ans présentant une cataracte congénitale partielle nucléaire et corticale sur son œil droit. En plus de leur rôle optique, ils constituent une barrière physique stabilisant les mouvements de la masse vitréenne lors des mouvements de la tête et donc limitant les risques de décollement rétinien. Ils peuvent, de plus, contribuer à réduire les opacifications de la capsule postérieure (complication opératoire fréquente résultant de la rémanence et de la prolifération des cellules épithéliales cristalliniennes) par leur nature, leur contact direct et étroit avec la capsule et leur forme s opposant aux migrations cellulaires (zone optique à bords carrés ; technologie du square edge ). Les biomatériaux Depuis plusieurs décennies, au delà des implants cristalliniens et des substances viscoélastiques, les biomatériaux (cf définition) ont contribué aux progrès de l ophtalmologie vétérinaire. Les lentilles de contact Les lentilles de contact à usage thérapeutique et faisant office de lentille pansement sont à base d hydrogel ou d hydrogel-silicone. Des lentilles souples adaptées, par leur diamètre et leur rayon de courbure, aux carnivores domestiques et au cheval sont désormais commercialisés. Leur coût, la nécessité de posséder une gamme importante de modèles et leur perte parfois rapide sont considérés comme des facteurs limitants. Lorsqu elles sont à base de collagène porcin, elles sont résorbables sur 72 heures avec l intérêt d une délivrance prolongée du médicament (antibiotique, tpa, ) utilisé pour leur réhydratation. Les substituts tissulaires Les substituts tissulaires (comme le Vet Bio SISt ) sont très utilisés pour le traitement des pertes de substances cornéennes. Il s agit d un produit dérivé de la couche sous-muqueuse du petit intestin de porc qui a été traité pour maintenir sa structure 5 Chien de la photo 4, 2 ans après la chirurgie de cataracte (phacoémulsification + implant PFI 12 SE) (photos J.-P. Jégou). tridimensionnelle et fournir un maillage favorisant la repousse des tissus. Il est constitué de collagènes (I, III et V), de fibronectine, d acide hyaluronique, de facteurs de croissance, limitant ainsi la formation de cicatrices invalidantes du dioptre cornéen. La membrane est digérée et laisse place au tissu définitif sans induire une trop forte réaction inflammatoire à corps étranger. Ce biomatériau n est actuellement plus disponible. Un produit analogue, déjà commercialisé aux États-Unis (AceLL Vet ), est composé de matrice extracellulaire de vessie de porc (membrane basale et lamina propria). Sa distribution en France est prévue très prochainement. Les colles chirurgicales Le cyanoacrylate (n-butyl cyanoacrylate) est une colle chirurgicale qui autorise de façon économique un comblement rapide des ulcères de cornée. Il possède une action antiseptique et un effet inhibiteur sur les enzymes protéolytiques. Il doit néanmoins être réservé aux petits ulcères à fond sec. Le geste d application doit être effectué sous anesthésie générale car une désépithélialisation initiale de la plaie est nécessaire. De plus, l application de la goutte doit se réaliser précisément, sans débordement. L effet antalgique est peu marqué et la surface irrégulière du plan de comblement est parfois irritante au niveau des conjonctives palpébrales. L utilisation concomitante d une lentille résorbable est possible. Le cyanoacrylate est expulsé en quelques semaines. Techniques chirurgicales du glaucome Pour le traitement du glaucome, la dérivation de l humeur aqueuse par des gonioimplants reste une alternative chirurgicale (photos 6, 7). De très nombreux systèmes ont vu le jour (en fonction de la nature du biomatériau, du type de capteur, de la OCTOBRE

7 présence ou non d une valve, ). Les plus utilisés en médecine vétérinaire sont la valve d Ahmed et un modèle sans valve (commercialisé par Acrivet). La fibrose cicatricielle autour du capteur est une cause fréquente d échec en dépit du recours concomitant aux antimitotiques (mitomycine). LES TECHNIQUES CHIRURGICALES DES HYPERTENSIONS OCULAIRES Les techniques chirurgicales des hypertensions oculaires n ont pas, à ce jour, donné pleine satisfaction aux chirurgiens. Le diagnostic tardif rend, de plus, les sujets aux yeux encore fonctionnels peu nombreux. La prévention de l apparition du glaucome sur l œil adelphe des animaux prédisposés reste, en revanche, un véritable enjeu d avenir. - La cyclocryothérapie (cycloaffaiblissement par le froid) s accompagne régulièrement de complications préjudiciables (cataracte, uvéite, décollement rétinien) ainsi que de possibles récidives (régénération de l épithélium ciliaire). - La cyclophotocoagulation au laser est d utilisation plus récente. Le laser Diode est le plus utilisé en ophtalmologie vétérinaire. Il permet la transformation de la lumière en chaleur au niveau notamment des pigments des tissus concernés, à l origine d une nécrose par coagulation. Une version vétérinaire de ce laser semi-conducteur diode (Diode VetLaser System ) est fabriquée aux États-Unis et est importée en France. De nombreux protocoles sont décrits (nombre d impacts par œil, énergie délivrée, ) avec des résultats variables et des complications parfois identiques à ceux de la cryothérapie. Il est estimé que la normalisation de la pression intraoculaire (PIO) avec conservation de la fonction visuelle est atteinte dans 50 p. cent des cas environ. Une étude rétrospective de 51 cas et publié en 2005 révèle à un an une pression intraoculaire (PIO) contrôlée dans 76 p. cent des cas et une conservation de la vision chez 41 p. cent des sujets traités avec un traitement de cyclophotocoagulation au laser diode associé. Les protocoles actuels proposés par les nord-américains s orientent vers l association cyclophotocoagulation par endolaser et mise en place d un gonioimplant, chirurgie associée également à l exérèse cristallinienne, et mise en place d un implant de façon à faciliter l endolaser et à éviter les cataractes secondaires post-traumatiques de cette chirurgie endoculaire (photo 8). Les autres indications du laser sont la chirurgie de rétine (rétinopexie préventive et curative du décollement rétinien), la chirurgie de l uvée (volumineux kystes iriens, mélanomes uvéaux du chien) et le mélanome épibulbaire non opérable (large infiltration cornéenne). La chirurgie du segment postérieur Le segment postérieur demeure le parent pauvre de la chirurgie oculaire vétérinaire. Pourtant, à travers le monde, de plus en plus de chirurgiens explorent les possibilités d intervention sur les décollements de rétine. Là encore la technologie permet d accéder à une miniaturisation des instruments (ouvertures transconjonctivales 23 g et 25 g / 20 g des sclérotomies standart), à des vitréotomes très performants (fréquence permettant jusqu à 2500 et 5000 coupes / minute), au recours à du perfluorure de carbone pour déplier et replacer la rétine, autant de facteurs qui, avec le laser endoculaire, améliorent les performances de la chirurgie. Par ailleurs, les vitrectomies ont démontré leur intérêt dans le traitement des uvéites récurrentes du cheval là où la cyclosporine en injection intravitréenne retard représente également une alternative. La chirurgie de la cornée En complément de l usage des biomatériaux, certaines techniques microchirurgicales parfaitement maitrisées permettent de préserver un dioptre cornéen fonctionnel dans le traitement de certains ulcères ou opacités cornéennes. C est le cas avec l autogreffe lamellaire de cornée pour certains ulcères stromaux profonds situés dans l axe visuel (photos 9, 10) ou avec le déplacement cornéoscléral dans la cure chirurgicale de certains séquestres cornéens profonds du chat. Les homogreffes transfixiantes de cornées sont parfaitement maîtrisées sur le plan chirurgical avec, comme principale indication, l œdème cornéen secondaire à la dystrophie endothéliale. Mais en l absence de banque de cornées comparables à ce qui existe chez l homme, il s agit d interventions chirurgicales difficiles à mettre en œuvre de façon pratique. Le recours à des greffons cryoconservés peut constituer une alternative bien que moins performante. Des kératoprothèses sont actuellement à l'étude lorsque la transparence de la cornée ne peut plus être obtenue de façon conventionnelle. 7 Chien de la photo 6 : - 6 mois plus tard, PIO 12 mm Hg après traitement par cyclophotocoagulation au Laser Diode et mise en place d un gonioimplant (drainagesystem mono Acri. Tec), 3 jours après le début de la crise de glaucome primaire avec réponse insuffisante au traitement médical. 8 Chien de la photo 6 : - 11 mois après la chirurgie de glaucome (Laser Diode + Gonioimplant) et 2 mois après la chirurgie de cataracte apparue secondairement (phacoémulsification + implant Acrivet 41D), PIO 12 mm Hg, avec maintien de la fonction visuelle (photos J.-P. Jégou). À l avenir... La prévention de l apparition du glaucome sur l œil adelphe des animaux prédisposés reste un véritable enjeu d avenir. 65 OCTOBRE

8 Pour en savoir plus Acland GM, Aguirre GD, Ray J, Zhang Q, coll. Gene therapy restores vision in a canine model of childhood blindness. Nat Genet 2001;28:92-5. André C, Chaudieu G, Thomas A, Jongh O, coll. Hereditary retinopathies in the dog: genetic fundamentals and genetic tests. Prat Méd Chir Anim Comp 2008;43: Gelatt KN. Veterinary Ophthalmology Blackwell Publishing, 4 th Ed, Ames 2007;1672 pp. Gelatt KN. Veterinary ophthalmology: our past, present and future. Bull Acad Vét France 2008;161: Isard PF, Dulaurent T, Regnier A. Keratoprosthesis with retrocorneal fixation: preliminary results in dogs with corneal blindness. Vet Ophthalmol 2010;13: Jégou JP. Glaucomes des carnivores domestiques: revue actualisée du traitement médical et intérêt des prostaglandines Bull Acad Vét France 2007;160: Magrane WG. The history of veterinary ophthalmology The Franklin press, Elkhart, 1988;76 pp. Pilorge P. Intérêts et limites des tests ADN en ophtalmologie vétérinaire chez le chien 2007;33(7): Riis RC. Small animal ophthalmology secrets. Hanley & Belfus Inc, Philadelphia, 2002;332 pp. Sapienza JS, Van der Woerd A Combined transcleral diode laser cyclophotocoagulation and Ahmed gonio-implantation in dogs with primary glaucoma: 51 cases ( ) Vet Ophthalmol 2005;8: Wilkie DA, Gemensky-Metzler AJ. Agents for intraocular surgery. Vet Clin Small Anim 2004;34: Chienne Boston Terrier de 8 ans, avec ulcère stromal central sur sa cornée gauche. 10 Chienne de la photo 9 à 2 mois après la mise en place d un greffon lamellaire de cornée prélevé sur le même œil en périphérie cornéenne à 6 heures (photos J.-P. Jégou). CONCLUSION L ophtalmologie vétérinaire a progressé à pas de géant ces dernières années. Les thérapies géniques, le perfectionnement constant des gestes chirurgicaux, l imagerie médicale donnent le ton de ces changements. Toutefois, un consensus ne se dégage pas toujours dans certaines conduites à tenir dans des domaines aussi variés que le traitement du glaucome ou des uvéites, le choix des implants cristalliniens, le recours à certains biomatériaux, la chirurgie du décollement de rétine, Du point de vue thérapeutique,les indications des anti-vegf, inhibiteurs du facteur de croissance de l endothélium vasculaire, restent encore à explorer. Bien des défis restent donc à relever. Souhaitons que ces évolutions restent compatibles avec les contingences économiques qu impose la pratique de la médecine vétérinaire. formation continue 1. Le diplôme d ophtalmologie d Alfort ou le certificat d études supérieures d ophtalmologie vétérinaire de Toulouse donnent-ils droit au titre officiel de spécialiste en ophtalmologie vétérinaire? a. oui b. non 2. Les médicaments actuellement les plus performants pour traiter le glaucome canin sont-ils les bêtabloquants? a. oui b. non 3. Le traitement chirurgical le plus adapté, à ce jour, pour la maîtrise de l hypertension intraoculaire du chien est-il la cryodestruction des procès ciliaires? a. oui b. non 4. L activateur tissulaire du plasminogène (tpa), injecté en chambre antérieure, doit-il être évité lors d hémorragie active aiguë? a. oui b. non pour en savoir plus en ophtalmologie dans Le Nouveau Praticien Vétérinaire canine-féline Les dossiers spéciaux : Œil et maladies générales chez le chien et le chat. Azoulay T, Jongh O, Douet JY ; 48(10): Les pertes de transparence de la cornée chez le chien et le chat. Jongh O, Maisonneuve P, Arnold- Tavernier H, coll. 2003;13(3): Les anomalies de position du globe oculaire chez le chien et le chat. Jongh O, Arnold-Tavernier H, coll. 2006;(26)5: La chirurgie des paupières chez le chien et le chat. Jongh O. Famose F, Arnold-Tavernier H, Déan E,, coll. 2008;37(8):4-48. Les dépistages génétiques chez le chien et le chat. André C, Thomas A, Pilorge P, coll. 2007;33(7): Observations et tests cliniques : Arnold-Tavernier H, Hugnet C, Bruchon-Hugnet C. Observation clinique : Luxation du golbe oculaire chez un chien 2000;1(1): Arnold-Tavernier H. Ophtalmologie canine : ulcère dystrophique 2000;2(1):86. Arpaillange C. Une lésion unilatérale de l'œil gauche chez un Husky 20008;36(7):468,548. Hugnet C. Une chromodacryorrhée chez un rat 2000; 4(1):250. Roche L. PUPD, hypertension et conséquences oculaires chez un chat 2001;5(1): Margaillan S, Pin D, Jongh O. Un syndrome uvéocutané chez un Berger allemand 2007;35(7): Diagnostic et thérapeutique Arnold-Tavernier H, Jongh O. Diagnostic différentiel des kératites chroniques chez le chien 2003;14(3):276. Cantaloube B, Régnier A. Sémiologie du cristallin âgé et orientation thérapeutique chez le chien 2002; 1(2): Déan E. Le diagnostic clinique et les examens complémentaires en ophtalmologie chez le chien et le chat 2004;Hors-série Diagnostic et examens complémentaires (4) : Maisonneuve P. Dépister les anomalies oculaires chez le chiot et le chaton 2003;Hors-série Néonatalogie et pédiatrie du chien et du chat(3): Pilorge P. Intérêts et limites des tests ADN en ophtalmologie vétérinaire chez le chien 2007;33(7): Thomas A, Les tests génétiques disponibles chez le chien et le chat. Le Nouveau Praticien Vét canineféline 2007;33(7): Geste Arnold-Tavernier H. La correction du prolapsus de la glande nictitante 2002;8(2): Jongh O. Réaliser et interpréter un frottis conjonctival chez le chien et le chat 2004;20(4): Chirurgie Azoulay T. Soins et suivi postopératoires en chirurgie endo-oculaire chez le chien et le chat 2004;Hors-série Chirurgie : des bilans préanesthésiques aux soins postopératoires chez le chien et le chat (5): NÉVA EUROPARC 15, rue E. Le Corbusier CRÉTEIL CEDEX Tél : (33) Courriel : neva@neva.fr Reproduction interdite Toute reproduction ou représentation, intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, de la présente publication sans autorisation est illicite et constitue une contrefaçon. L autorisation de reproduire un article dans une autre publication doit être obtenue auprès de l éditeur, NÉVA. L autorisation d effectuer des reproductions par reprographie doit être obtenue auprès du Centre français d exploitation du droit de la copie (C.F.C.).

Activité scientifique et recherche :

Activité scientifique et recherche : L INSTITUT DE L ŒIL Notre Mission: L Institut de l Œil de Montréal a pour mission d offrir à chaque patient, une évaluation individuelle de l état de santé de ses yeux, qui tient compte de l ensemble de

Plus en détail

LA CHIRURGIE DE LA CATARACTE. Comment se déroule la chirurgie de la cataracte?

LA CHIRURGIE DE LA CATARACTE. Comment se déroule la chirurgie de la cataracte? LA CHIRURGIE DE LA CATARACTE Comment se déroule la chirurgie de la cataracte? Une intervention de routine En France, plus de 500 000 chirurgies de la cataracte sont réalisées chaque année. L intervention

Plus en détail

UTILISATION DU LASER INFRAROUGE EN OPHTALMOLOGIE VÉTÉRINAIRE USE OF INFRA-RED LASER IN VETERINARY OPHTHALMOLOGY

UTILISATION DU LASER INFRAROUGE EN OPHTALMOLOGIE VÉTÉRINAIRE USE OF INFRA-RED LASER IN VETERINARY OPHTHALMOLOGY 04_goulle_C2-Bastien 08/12/11 15:36 Page217 UTILISATION DU LASER INFRAROUGE EN OPHTALMOLOGIE VÉTÉRINAIRE USE OF INFRA-RED LASER IN VETERINARY OPHTHALMOLOGY Par Frédéric GOULLE (Communication présentée

Plus en détail

LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE

LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE ordre des optométristes du québec LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE VOIR QUI AU

Plus en détail

Lésions du segment postérieur de l œil associées à la cataracte : étude échographique chez 106 chiens (1999-2003)

Lésions du segment postérieur de l œil associées à la cataracte : étude échographique chez 106 chiens (1999-2003) Lésions du segment postérieur de l œil associées à la cataracte : étude échographique chez 106 chiens (1999-2003) A. PONCHET, B. CANTALOUBE, G. CAZALOT et A. RÉGNIER* Département des Sciences Cliniques,

Plus en détail

Remodelage cornéen (RMC) : quelle incidence sur l architecture de la cornée?

Remodelage cornéen (RMC) : quelle incidence sur l architecture de la cornée? p13cdo92 24/04/06 16:18 Page 13 Remodelage cornéen (RMC) : quelle incidence sur l architecture de la cornée? Brigitte Lutcher*, Michel Puech**, Bernard Barthélémy***, Adil El Maftouhi**, Christophe Baudouin*

Plus en détail

Vous allez être opéré(e) de Membrane Epimaculaire

Vous allez être opéré(e) de Membrane Epimaculaire Vous allez être opéré(e) de Membrane Epimaculaire HÔPITAL LARIBOISIERE Service d'ophtalmologie 2 rue Ambroise Paré 75475 Paris cedex 10 tel : 33 (0)1 49 95 64 88 La rétine est constituée de cellules visuelles

Plus en détail

L opération de la cataracte. Des réponses à vos questions

L opération de la cataracte. Des réponses à vos questions L opération de la cataracte Des réponses à vos questions Qu est-ce que la cataracte? Quel objectif? Cette brochure vous donne toutes les informations utiles concernant l opération de la cataracte. Définition

Plus en détail

medical vision group

medical vision group medical vision group «Nos clients et partenaires sont pour nous des êtres humains, avec leurs attentes, concrètes et professionnelles, et leurs sentiments. Aller à leur rencontre est notre force.» medicalvision

Plus en détail

La recherche ne manque pas de chien

La recherche ne manque pas de chien La recherche ne manque pas de chien Depuis une dizaine d années, le chien dans la recherche n est plus un animal de laboratoire parmi d autres. Avec le séquençage de son génome en 2005, il est devenu un

Plus en détail

187 - ANOMALIES DE LA VISION D APPARITION BRUTALE. Ce qu il faut savoir

187 - ANOMALIES DE LA VISION D APPARITION BRUTALE. Ce qu il faut savoir anomalies de la vision d apparition brutale 187 - ANOMALIES DE LA VISION D APPARITION BRUTALE Ce qu il faut savoir 1. Savoir énumérer les étiologies des baisses brutales de la vision : - en cas d œil blanc

Plus en détail

Conseil International d Ophtalmologie Livret d ophtalmologie pour étudiants en Médecine

Conseil International d Ophtalmologie Livret d ophtalmologie pour étudiants en Médecine Conseil International d Ophtalmologie Livret d ophtalmologie pour étudiants en Médecine 2009 Compilé par le comité pour l enseignement Universitaire du Conseil International d Ophtalmologie. Cher étudiant

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées BON USAGE DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées Les systèmes de traitement des plaies par pression négative (TPN) sont des

Plus en détail

Pratique médico-militaire

Pratique médico-militaire Pratique médicomilitaire Activité d ophtalmologie au Groupement médicochirurgical de Kaboul en 007. R. Vignal. GMC Bouffard, SP 850 008 Armées. Article reçu le 9 janvier 008, accepté le 5 août 009. Résumé

Plus en détail

Item 81 (item 212) : Oeil rouge et/ou douloureux Collège des Ophtalmologistes Universitaires de France (COUF)

Item 81 (item 212) : Oeil rouge et/ou douloureux Collège des Ophtalmologistes Universitaires de France (COUF) Item 81 (item 212) : Oeil rouge et/ou douloureux Collège des Ophtalmologistes Universitaires de France (COUF) 2013 1 Table des matières Introduction... 3 1. Examen... 3 2. Etiologie... 6 2.1. Œil rouge,

Plus en détail

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron à Saint-Louis Cancers & imagerie médicale Un progrès majeur pour une meilleure prise en charge des patients. Accroitre les possibilités

Plus en détail

La rétinite pigmentaire Rod-cone dystrophie Retinitis pigmentosa

La rétinite pigmentaire Rod-cone dystrophie Retinitis pigmentosa Rod-cone dystrophie Retinitis pigmentosa La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée

Plus en détail

Dégénérescence maculaire liée à l âge

Dégénérescence maculaire liée à l âge Dégénérescence maculaire liée à l âge LUC-09-02/10-6087 - 1 - Dégénérescence maculaire liée à l âge Sommaire 1. Introduction 2. Qu est-ce que la dégénérescence maculaire liée à l âge? 3. Forme sèche et

Plus en détail

Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones

Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones d Angéiologie 8 Janvier 2010 Historique 1550 Falloppio

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip sur la valve mitrale Support destiné aux médecins en vue d informer les patients. À propos de l insuffisance mitrale L insuffisance

Plus en détail

Prise en charge des dysplasies et carcinomes in situ de la surface oculaire au CHT de Nouvelle-Calédonie

Prise en charge des dysplasies et carcinomes in situ de la surface oculaire au CHT de Nouvelle-Calédonie Prise en charge des dysplasies et carcinomes in situ de la surface oculaire au CHT de Nouvelle-Calédonie Congrès de la SFO Mai 2011 M. Le Loir (Brest), E. Mancel (Nouméa), L.W. Hirst (Brisbane) Dysplasie

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

L EXPÉRIENCE POUR L AUTONOMIE

L EXPÉRIENCE POUR L AUTONOMIE L EXPÉRIENCE POUR L AUTONOMIE Depuis plus de 10 ans, l association Actis dentaire formation a pour objectif de former des praticiens à la chirurgie orale, parodontale et implantaire. L expérience pour

Plus en détail

La maladie de Stargardt

La maladie de Stargardt La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer sur la maladie de Stargardt.

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING TECHNIQUES D AVENIR Jonathan LONDNER, Aurélie HAUTIER Centre Régional de Traitement des Grands Brûlés Service de chirurgie Plastique, Hôpital de la Conception, Marseille. DIAGNOSTIC DÉTERSION BOURGEONNEMENT

Plus en détail

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE 2014 L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE L Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) est un nouveau modèle français d organisation

Plus en détail

Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies

Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies DIAPOSITIVE 1 Cette présentation fournit une vue d ensemble de l Office of Cellular, Tissue, and Gene Therapies (bureau des thérapies cellulaires,

Plus en détail

La malvoyance d un instant n est pas celle d une vie

La malvoyance d un instant n est pas celle d une vie La malvoyance d un instant n est pas celle d une vie La malvoyance, un handicap grave Une personne malvoyante est une personne dont la vue est déficiente malgré le port de lunettes ou de lentilles, ou

Plus en détail

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise. Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

Ophtalmologie. Nouvelles tendances dans la chirurgie de la cataracte. nouveautés en médecine 2010. H. Abouzeid

Ophtalmologie. Nouvelles tendances dans la chirurgie de la cataracte. nouveautés en médecine 2010. H. Abouzeid nouveautés en médecine 2010 Ophtalmologie Nouvelles tendances dans la chirurgie de la cataracte Rev Med Suisse 2011 ; 7 : 128-32 H. Abouzeid Dr Hana Abouzeid Responsable de la Policlinique Hôpital ophtalmique

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients?

Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients? HigHligHts 2012: CHiRURgiE Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients? Lukasz Filip Grochola a, Hubert John b, Thomas Hess c, Stefan Breitenstein d a Clinique de chirurgie

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux 27 novembre 2013 Nouveaux anti-coagulants oraux : une étude de l Assurance Maladie souligne la dynamique forte de ces nouveaux médicaments et la nécessité d une vigilance accrue dans leur utilisation Les

Plus en détail

Le guide. pour tout comprendre. Agence relevant du ministère de la santé

Le guide. pour tout comprendre. Agence relevant du ministère de la santé DON D ORGANES, IL SUFFIT DE LE DIRE. MAINTENANT. Le guide pour tout comprendre Agence relevant du ministère de la santé La greffe D organes comment s y prendre? des vies La greffe d organes est un acte

Plus en détail

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

CRITERES DE REMPLACEMENT

CRITERES DE REMPLACEMENT ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES - 7 semestres dans des services agréés pour le DES d anatomie et cytologie pathologiques, dont au moins 5 doivent être accomplis dans des services hospitalouniversitaires

Plus en détail

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY A quoi sert l imagerie conventionnelle dans le diagnostic

Plus en détail

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Céphalées vues aux Urgences Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Deux Objectifs aux Urgences Identifier les céphalées à risque vital Optimiser le traitement des céphalées

Plus en détail

Sensibilisation à la Sécurité LASER. Aspet, le 26/06/2013

Sensibilisation à la Sécurité LASER. Aspet, le 26/06/2013 Sensibilisation à la Sécurité LASER Aspet, le 26/06/2013 Modes d émission LASER P c P 0 P moy 0 Emission pulsée Salve ou train de N impulsions Emission continue Q i t i t Longueur d onde λ Emission continue

Plus en détail

Guide de pratique clinique du personnel infirmier en soins primaires Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits

Guide de pratique clinique du personnel infirmier en soins primaires Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits Guide de pratique clinique du personnel infirmier en soins primaires Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits Notre mission est d aider les Canadiens et les Canadiennes à maintenir

Plus en détail

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation Présentation Le contexte Quels donneurs, quels organes? Le don Pour quels malades? Les étapes d une greffe d organes Faites connaître votre choix! 01/04/2014 Union Nationale des associations de donneurs

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

AJO/ BJO/ Retina Oct 2014 Par Wilfried Minvielle

AJO/ BJO/ Retina Oct 2014 Par Wilfried Minvielle AJO/ BJO/ Retina Oct 2014 Par Service du Professeur E. Souied Ophtalmologie Centre Hospitalier Intercommunal de Creteil Objectif Déterminer l inocuité du laser diode micropulse transfovéolaire dans l'œdème

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

Les substances viscoadaptives: utilisation lors de la chirurgie de la cataracte et des yeux secs

Les substances viscoadaptives: utilisation lors de la chirurgie de la cataracte et des yeux secs par le Docteur Jean-Pierre Lagacé optométriste, M.Sc. ARTICLE 2 Les substances viscoadaptives: utilisation lors de la chirurgie de la cataracte et des yeux secs Les solutions ophtalmiques viscoadaptives

Plus en détail

Votre santé visuelle :

Votre santé visuelle : Votre santé visuelle : on peut faire plus! Votre santé visuelle : on peut faire plus! Votre santé visuelle : on peut faire plus! Droit d auteur 2007, INCA ISBN 978-0-921122-27-6 Titre : Votre santé visuelle

Plus en détail

Prévenir... les accidents des yeux

Prévenir... les accidents des yeux Prévenir... les accidents des yeux 19 Ce qui peut venir troubler notre vision Chaque année, des milliers de personnes perdent la vue ou ont une importante baisse de la vision, à la suite d un accident

Plus en détail

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan

Plus en détail

www.drfadisleilati.com

www.drfadisleilati.com www.drfadisleilati.com Plan Les produits de comblements Les accidents Inflammatoires/Infectieux Granulomes/Suppurations Hypothèses pathogéniques Traitement Prévention Conclusions Les Produits de Comblement

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

Un poste à votre mesure!

Un poste à votre mesure! Titre du poste : INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN SOINS DE PREMIÈRE LIGNE (IPSPL) Direction : Direction des soins infirmiers Statut : Temps complet - 35 heures/semaine Quart : Jour LIBELLÉ DU TITRE D EMPLOI Personne

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

PROPRIÉTÉS D'UN LASER

PROPRIÉTÉS D'UN LASER PROPRIÉTÉS D'UN LASER Compétences mises en jeu durant l'activité : Compétences générales : S'impliquer, être autonome. Elaborer et réaliser un protocole expérimental en toute sécurité. Compétence(s) spécifique(s)

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

4 ème journée de la. Société Algérienne du Glaucome 2012. Dr A.ACHELI Pr O.Ouhadj Pr M.T.Nouri CHU Beni Messous

4 ème journée de la. Société Algérienne du Glaucome 2012. Dr A.ACHELI Pr O.Ouhadj Pr M.T.Nouri CHU Beni Messous 4 ème journée de la Société Algérienne du Glaucome 2012 Dr A.ACHELI Pr O.Ouhadj Pr M.T.Nouri CHU Beni Messous INTRODUCTION Glaucome et cataracte sont deux maladies oculaires distinctes mais sont fréquemment

Plus en détail

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. Le diagnostic de la tuberculose bovine La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. 1. Tuberculination Dans la première phase d une infection de tuberculose bovine (Mycobacterium

Plus en détail

cursus d implantologie orale Les clés du succès par le compagnonnage

cursus d implantologie orale Les clés du succès par le compagnonnage cursus d implantologie orale Les clés du succès par le compagnonnage Validé par un certificat - Crédit de 200 points Accrédité par le Conseil National de la Formation Continue en Odontologie Numéro d accréditation

Plus en détail

DEFINITION OBJECTIFS PRINCIPES

DEFINITION OBJECTIFS PRINCIPES Cette fiche d'information est un document remis aux patients avant une intervention chirurgicale. Les chirurgiens sont aujourd'hui tenus à fournir une information objective et compréhensible sur les risques

Plus en détail

PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR

PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT CE QU IL FAUT SAVOIR SOMMAIRE COMMENT SE FAIT LA RECHERCHE SUR UN NOUVEAU MÉDICAMENT?...p. 3 À QUOI SERT LA RECHERCHE?...p. 4 QUELLES SONT LES GARANTIES?...p.

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

Laserthérapie de la peau et des muqueuses orificielles (FMS)

Laserthérapie de la peau et des muqueuses orificielles (FMS) Laserthérapie de la peau et des muqueuses orificielles (FMS) Programme de certificat d'aptitude technique du 1 er janvier 2001 2 Texte d'accompagnement concernant le programme de formation pour le certificat

Plus en détail

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES CONTEXTE 1. Pourquoi avoir élaboré un guide sur l éducation thérapeutique du En réponse à la demande croissante des professionnels de santé

Plus en détail

Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005

Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005 Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005 1. Définition Les angiomes sont des tumeurs très fréquentes. La définition de TOURAINE rend parfaitement compte de la complexité

Plus en détail

Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy

Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy A.A. MOUSSA D. SCHWOB Institut de cancérologie Gustave-Roussy 94805 Villejuif cedex - FRANCE Plan

Plus en détail

Médicaments du futur : Tendances et enjeux. Nicolas PY, Debiopharm International forumofac.14 26/09/2014

Médicaments du futur : Tendances et enjeux. Nicolas PY, Debiopharm International forumofac.14 26/09/2014 Médicaments du futur : Tendances et enjeux Nicolas PY, Debiopharm International forumofac.14 26/09/2014 Quelques mots sur Debiopharm Groupe fondé en 1979 Siège à Lausanne 350 collaborateurs Financièrement

Plus en détail

Infestation par Dipylidium caninum,

Infestation par Dipylidium caninum, Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le

Plus en détail

le guide DON D ORGANES : DONNEUR OU PAS, je sais pour mes proches, ils savent pour moi L Agence de la biomédecine

le guide DON D ORGANES : DONNEUR OU PAS, je sais pour mes proches, ils savent pour moi L Agence de la biomédecine le guide L Agence de la biomédecine L Agence de la biomédecine est un établissement public national de l État créé par la loi de bioéthique de 2004. Elle exerce ses missions dans les domaines du prélèvement

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 18 janvier 2006 ADVATE 1500 UI, poudre et solvant pour solution injectable 1 flacon(s) en verre de 1 500 UI - 1 flacon(s) en verre de 5 ml avec matériel(s) de perfusion(s)

Plus en détail

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. Produits de thérapie cellulaire DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. DIAPOSITIVE 2 La fabrication des thérapies cellulaires est examinée par la Division

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Modules optionnels. Passer à l acte en implantologie

Modules optionnels. Passer à l acte en implantologie Passer à l acte en implantologie Modules optionnels est un cycle de formation basé sur des travaux pratiques de chirurgie implantaire, permettant de confirmer les acquis théoriques. À l issue du cursus,

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Les Applications industrielles et commerciales s cellules souches Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Matthieu COUTET, Responsable du Pôle Jean-François RAX, Business Analyst 1 Plan Cellules souches

Plus en détail

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Etude rétrospective de 45 cas Didier MAINARD, Jérôme DILIGENT Service de Chirurgie Orthopédique,

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

Réparation de la communication interauriculaire (CIA) Informations destinées aux patients

Réparation de la communication interauriculaire (CIA) Informations destinées aux patients Réparation de la communication interauriculaire (CIA) Informations destinées aux patients Schéma du cœur avec CIA Aorte Artère pulmonaire Oreillette gauche CIA Appendice auriculaire gauche Oreillette droite

Plus en détail

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours lat ransplantation hépatique p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s Contact presse Anne-Karen Nancey - Direction de la communication

Plus en détail

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY Les grands syndromes Endoscopie trachéo-bronchique Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY 1 Endoscopie souple avec pince et brosse (fibroscopie) 2 Endoscopie Arbre bronchique normal Bifurcation trachéobronchique

Plus en détail

Le guide. Don d organes. Donneur ou pas. Pourquoi et comment je le dis. à mes proches.

Le guide. Don d organes. Donneur ou pas. Pourquoi et comment je le dis. à mes proches. Don d organes. Donneur ou pas à mes proches. Le guide Pourquoi et comment je le dis Don d organes. Pourquoi est-ce si important d en parler? En matière de don et de greffe d organes, la loi française prévoit

Plus en détail

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations FACE A FACE Péroné vascularisé / Péroné non vascularisé Reconstruction après résection tumorale Dr NOURI / Dr BEN MAITIGUE SOTCOT Juin 2012 Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a

Plus en détail

PROGRESSONS MAIN DANS LA MAIN EN IMPLANTOLOGIE

PROGRESSONS MAIN DANS LA MAIN EN IMPLANTOLOGIE PROGRESSONS MAIN DANS LA MAIN EN IMPLANTOLOGIE Institut de Formation en Parodontologie et Implantologie Orale Véritable formation à la fois clinique & théorique basée sur la transmission des connaissances

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? L Fournier, D Balvay, CA Cuénod Service de radiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou Laboratoire de Recherche en Imagerie, Equipe

Plus en détail

PROJET DE TÉLÉMEDECINE

PROJET DE TÉLÉMEDECINE PROJET DE TÉLÉMEDECINE ISIFC 2 ème année Année universitaire 2011-2012 LA TÉLÉSURVEILLANCE Louis ACHA Rafaël MINACORI ISIFC Génie biomédical 23,rue Alain SAVARY 25000 Besançon Cedex Tél : 03 81 66 66 90

Plus en détail

Assurance maladie grave

Assurance maladie grave ASSURANCE COLLECTIVE Le complément idéal à votre assurance collective Assurance maladie grave Votre partenaire de confiance. Assurance maladie grave La tranquillité d esprit à votre portée Les progrès

Plus en détail