RAPPORT D ACTIVITE 2011

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1 Accompagnement Lieux d accueil Carrefour éducatif et social CHORUS 06-12, rue Gioffredo Nice Télécopie : RAPPORT D ACTIVITE 2011 Veille Sociale/115 Places d Accueil d Urgence Pôle Hébergement CHRS Urgence/Places de Stabilisation 1

2 Sommaire Chorus et l année 2011 Page 3 Le SIAO 06 Page 4 Le 115 des Alpes-Maritimes Page 5 I-Objectifs opérationnels Page 6 II - La situation du 115 en 2011 Page 7 III - Le Public Page 11 IV- Le site du 115 Page 13 Article presse Nice Matin 115 «Femmes Victimes de Violences» Les Places d Accueil d Urgence Page 16 I Une nécessaire adaptation Page 16 II L activité en 2011 Page 17 III Données sur le public bénéficiaire Page 20 IV Conclusion Page 26 Le Pôle Hébergement CHORUS 06 Page 27 I CHRS Urgence Page 29 1 Procédure d admission Page 29 2 Demandes Page 29 3 Entrées effectuées en 2011 Page Parc d hébergement du CHRS Urgence Page 32 5 Activité globale pour l année 2011 Page 33 6 Les sorties du CHRS Urgence en 2011 Page 35 7 Illustration du travail en CHRS Urgence Page 40 II Places de stabilisation Page 43 1 Procédure d admission Page 43 2 Demandes Page 44 3 Activité globale pour l année 2011 Page 46 4 Accompagnement socio-éducatif du public en Places de stabilisation Page 48 5 Quelques temps forts de l année 2011 Page 51 6 Les sorties des Places de stabilisation en Page 54 7 Illustration du travail en Places de stabilisation Page 55 III Les actions communes du Pôle Hébergement Page 56 1 Droit Au Logement Opposable Page 56 2 Travail en réseau Page 56 3 Formation Page 57 4 Réunions Page 57 5 Le Pôle Hébergement au centre de la question de l urgence sociale et de la précarité associée à des troubles psychiques Page 58 6 Perspectives pour le Pôle Hébergement en 2012 Page 58 Conclusion Page 60 2

3 Chorus 06 et l année 2011 CHORUS 06, l un des 7 établissements de l association ALC, gère à la fois des actions financées par les services de l Etat notamment en matière d urgence sociale, de mise en l abri, d hébergement pour les populations les plus précaires, mais également répond aux missions de protection de l enfance attendues par les services de l Aide Sociale à l Enfance du Conseil Général des Alpes Maritimes. Financé par les pouvoirs publics, l établissement assure des missions déléguées de service public complémentaires entre elles et en lien partenarial très fort avec des partenaires associatifs ou issus des collectivités territoriales. CHORUS 06 est organisé autour de trois grands axes : - un pôle de téléphonie sociale comprenant le 115et le dispositif des places d accueil d urgence (PAU) ; - un pôle hébergement comprenant un CHRS urgence de 54 places et un hébergement de stabilisation de 12 places ; - le service d accompagnement et d évaluation des familles (SAEF). Au-delà du travail social individuel avec les personnes et les familles, CHORUS 06 inscrit son action dans le cadre d une veille sociale départementale, en repérant les situations d extrême détresse, en analysant l évolution des besoins et en collaborant à la construction de réponses pertinentes. Quels que soit les dispositifs activés, les équipes éducatives et sociales de CHORUS 06 traitent l urgence et la crise dans leur ensemble, apportent des réponses immédiates aux besoins exprimés par les personnes et proposent un accompagnement vers un projet individualisé. Les interventions sont en général de courte durée, transitoires, réalisées en lien avec les référents externes et basées sur la mobilisation des personnes. Pour autant le contexte actuel d embolisation des différents dispositifs, nous contraint souvent à prolonger les durées d actuels et de ce fait nous questionne sur les différents projets d établissements. L année 2011 est assez significative en la matière : les prises en charge en moyenne 1/3 de fois plus longues ont eu pour conséquences une diminution du nombre de personnes suivies. L entrée dans l univers du champ social du dispositif du Service Intégré d Accueil et d Orientation (SIAO) a également remis en question les pratiques et demandé une réorganisation non négligeable des services. L année 2011 a permis un certain nombre de restructurations pour Chorus 06, l établissement a notamment créé un Pôle Hébergement qui a permis de mutualiser les équipes chargées de suivre les usagers du CHRS Urgence et des Places de Stabilisation ; 3

4 Le SIAO 06 La circulaire du 8 avril 2010 a posée les grands principes de la création du service intégré d accueil et d orientation ; Les textes demandent ainsi au SIAO de rendre plus simples, plus transparentes et plus équitables les modalités d accueil dans le dispositif d hébergement, et de favoriser dès que possible l accès au logement. Ce dispositif qui s est monté dans les Alpes-Maritimes autour des deux axes de l urgence d une part et de l accès à l hébergement d insertion d autre part, a été mis en œuvre dans le courant du mois de mai Il s appuie aujourd hui sur le dispositif du 115, géré par ALC Chorus depuis 2006, et sur un GCSMS porté par 9 associations du département qui se charge du volet hébergement. Le SIAO 06 est animé d une part : - par un opérateur qui s appuie sur un réseau d acteurs et de partenaires présents sur le département, pour assurer conjointement les 4 missions suivantes, dans les conditions prévues par la circulaire : Simplifier les démarches d accès à l hébergement ou au logement (ordinaire ou adapté) pour les personnes sans domicile fixe et faciliter l intervention des travailleurs sociaux qui les accompagnent ; Traiter avec équité les demandes en s appuyant sur la connaissance des disponibilités de l ensemble de l offre existante ; orienter la personne en fonction de ses besoins et non seulement en fonction de la disponibilité de telle ou telle place ; Coordonner les différents acteurs, de la veille sociale jusqu au logement et améliorer la fluidité hébergement - logement ; Participer à la constitution d observatoires locaux afin de mieux évaluer les besoins et les réponses apportées - D autre part par le service de téléphonie sociale de CHORUS 06 qui coordonne les dispositifs d urgence sociale et la mise à l abri des populations en grande précarité. Nous avons pour l année 2011 un dispositif constitué de deux entités qui dans le courant de l année 2012 seront amenées a collaborer plus étroitement et intégrer la partie accès au logement. 4

5 Le 115 des Alpes Maritimes 5

6 Le dispositif du «115» relève d une mission de service public. Ce service s adresse en priorité aux personnes seules et aux familles les plus vulnérables, en détresse sociale, en errance ou en situations de crise qui appellent le numéro de téléphone national de l urgence sociale. Chaque département est couvert par une antenne du «115», au même titre que le 15, le 17 et le 18. Le «115» est accessible gratuitement de tout téléphone fixe ou portable. L appel peut-être anonyme. Dans les Alpes Maritimes une équipe se relaie pour répondre aux appels téléphoniques 365 jours par an, de 9 heures à 23 heures. Le «115» apporte un contact attentif et humain, une réponse effective, des possibilités d orientations, qui préserve et favorise le lien social. Le «115» est un élément fondamental du dispositif de veille sociale. Il s inscrit dans un large partenariat départemental répondant à l urgence sociale et dont chaque acteur est coresponsable. I Objectifs opérationnels : Les écoutants du «115», tous travailleurs sociaux diplômés d Etat ont pour mission d informer, d écouter, d orienter et de rechercher des réponses adéquates en matière d hébergement, d alimentation, d hygiène ou de prise en charge sociale pour les personnes sans domicile fixe. Ils reçoivent également des signalements concernant des personnes en situations difficiles ou en danger et sont amenés à saisir : Samu Social, services d urgence ou autres structures compétentes en fonction de chaque situation. 1- Accueil Information - Evaluation Orientation : Le «115» accueille par téléphone et informe sur l accès aux droits, les dispositifs de droit commun, d urgence sociale gérés par l ensemble des organismes sociaux et des associations du département (accueils de nuit, de jour, équipes mobiles, distributions alimentaires, lieux de soins, vestiaires, services sociaux.) Cette mission d accueil et d information s appuie sur les informations collectées et réactualisées dans le répertoire départemental de l urgence mise à jour sur le site du Les écoutants du «115» évaluent la nature et l urgence de la demande, recherchent et proposent une réponse adaptée à chaque situation. Dans la mesure des moyens existants, ils orientent le demandeur vers les services et référents sociaux adaptés et assurent systématiquement un relais avec eux. 2- La connaissance du dispositif d hébergement : Le «115» a une connaissance globale du dispositif d hébergement d urgence du département. Il est en liens réguliers avec les différents accueils de nuit du département et recense quotidiennement les capacités du dispositif d hébergement d urgence. 3-La réponse à la demande d hébergement : Le «115», utilise les places mises à disposition par l ensemble des structures d hébergements d urgence du département suivant les conventions passées entre la DDCS et chacune des structures. Les places sont diversifiées et permettent de prendre en compte un nombre important des situations rencontrées. 4-La contribution du «115» à l observation sociale : - Le «115» a une fonction d observation et d alerte dans sa mission. L évolution des demandes est prise en compte quotidiennement et transmises régulièrement aux services de l Etat responsables, afin qu ils disposent d éléments permettant de rechercher des réponses adaptées en adéquation avec les besoins repérés. - Le «115» participe à l observation sociale en lien avec les structures départementales, régionales et nationales intervenant dans le domaine de la pauvreté et de l exclusion. 6

7 Dans les Alpes Maritimes, le 115 participe aux travaux de différents collectifs humanitaires regroupant des services et associations caritatives sur différents bassins de vie : Nice, Grasse, Cannes, Menton. Des réunions régulières sont organisées avec les équipes mobiles, les PASS, les services de police et pompiers et autres partenaires du département. Ces rencontres permettent une meilleure appréciation des zones et modalités d interventions de chacun, une articulation plus efficace de nos actions, des réponses actualisées et plus pertinentes. II-La situation du 115 en 2011 La subvention de fonctionnement pour 2011, et plus particulièrement, celle perçue en fin d année nous a permis de pouvoir héberger toutes les familles, en Place d Accueil d Urgence (PAU). Du 1 er novembre au 31 décembre 2011, aucune famille n est restée à la rue. Des travailleurs sociaux ont été recrutés pour la période hivernale et sont venus en renfort des écoutants déjà en place. Ces salariés supplémentaires nous permettent d avoir la possibilité de consolider un travail de lien et de partenariat avec toutes les maraudes en place sur le département. 1-. Bilan statistiques Les statistiques 2011 sont tirées de PROGDiS, logiciel national du 115 et du SIAO et d une gille d évaluation journalière, remplie manuellement, élaborée à partir d observations de l équipe du pôle téléphonie. Cette double saisie permet de vérifier l enregistrement des données, de les compléter et les comparer. Ces outils s avèrent complémentaires. NOMBRE D APPELS : APPELS ANNUELS AU 115 DE 2009 A 2011 Année nb d'appels En 2011 le 115 a reçu appels (grille d évaluation)) Entre 2010 et 2011 la quantité d appels est pratiquement du même ordre. 7

8 APPELS MENSUELS AU 115 EN 2011 : L écart entre les mois où les appels ont été les plus nombreux et les moins nombreux correspond à 1650 appels en 2010 et 1242 appels en Mensuellement les appels se sont répartis plus régulièrement sur l année En 2011 pendant 5 mois le nombre d appels mensuels a été supérieur à 3000 : mars ; septembre ; octobre ; novembre ; décembre ; ce qui est en décalage avec la période hivernale. Il faut rappeler encore une fois que la précarité n est pas liée aux saisons, elle existe bien tout au long de l année. Certains mois sont de fait plus tendus lorsque les places d urgence installées durant la période hivernale sont à nouveau suspendues. 2-Appels de jour et de nuit : Le 115 reçoit les appels de 9h à 23h sans interruption. 67% des appels sont reçus entre 17h et23h. Les échanges avec les usagers et les partenaires : SAMUS ; maraudes ; partenaires de la veille sociale sont alors en augmentation. L écoute prolongée est plus fréquente de nuit (69% de nuit ; 39% de jour). L expression de la détresse prend alors une place plus importante. 78% des rappels d usagers se font de nuit : pour relancer une mise en lien avec le SAMU, une maraude, l attente soulevant l inquiétude, l impatience ; pour solliciter des demandes successives d hébergement, faute de place ; ou encore pour se diriger en cherchant un hébergement. 3-Zones géographiques d appels : Nombre d appels par commune Cette évaluation s est faite à partir des statistiques : PROGDIS, sur un échantillon de 9837 ménages : 8

9 Zone géographique Nombre d'appels %appels ville/t départ Nbr habitants Appels%hab Nice % ,00% Cannes % ,50% Antibes 780 8% ,00% Grasse 94 1% ,20% Cagnes-sur-Mer 82 1% ,20% Menton 75 1% ,30% St Laurent-du-var 48 0% ,10% Villeneuve-Loubet 17 0% Vallauris 15 0% Mandelieu 14 0% Vence 10 0% Autres communes du dép % Total % - 98 % des appels sont émis depuis les plus grandes villes du département % des appels concernent Nice ; - 22 % concernent les communes de : Cannes, Antibes, Grasse, Cagnes sur mer, Menton, Saint-Laurent du Var. - 1 % des appels proviennent de l ensemble des autres communes du département. Les appels proviennent en grand nombre de Nice. Comparés à l ensemble de la population niçoise, ils correspondent à 2% de la population totale. Nombreuses sont les personnes seules en demande d hébergement qui se déplacent sur le littoral, souvent de commune en commune pour trouver un abri, parfois vainement. Les petites structures d hébergement sont recherchées, vite remplies, ce qui amène certaines personnes à rallier Nice pour trouver un abri. Le CAUS de Nice a la plus grande capacité d accueil, seule structure d urgence de la rive gauche du Var. Il est ouvert toute l année. Les autres accueils de nuit du département se situent sur la rive droite du Var. De nombreux accueils de nuit ouvrent uniquement durant la période hivernale, parfois élargie de quelques semaines supplémentaires. Les accueils d Antibes et Cannes ferment durant tout l été. 9

10 4- Les appelants du 115 : Les appels les plus nombreux proviennent d usagers ou concernent des usagers, ce qui correspond à 67% de l ensemble des appels reçus. 18% des appels ne relèvent pas du 115 : méconnaissance des numéros d urgence, confusion fréquente avec le 15 ; erreurs ; appels interrompus ; appels polluants. 9% sont des appels émanant de partenaires : - de la veille sociale : Accueils de nuit, de jour, SAMUS, maraudes alimentaires avec lesquels des échanges multiples se font quotidiennement. - de l urgence : hôpitaux, police - du secteur médico-social qui sollicitent des informations. 5% sont des signalements de particuliers, concernant en majorité des personnes sans domicile, rencontrées dans la rue. Les demandes de renseignements sur le 115 ou propositions de services dans le cadre de l urgence sociale : bénévolat, dons alimentaires, couvertures etc., correspondent à 1% des appels. 10

11 III- LE PUBLIC : 1- Composition des ménages : Les appels sont entrés dans le logiciel Progedis suivant différents items (homme seul ; femme seule ; groupes etc.) chacun étant considéré comme «un ménage». Le tableau suivant fait état de ces différentes catégories. La majeure partie des appelants sont des hommes. 89 % des appels concernent des personnes seules 5 à 6 % des adultes qui appellent sont accompagnés d enfants. 2 - Tranches d âges : Les données suivantes ont été recueillies à partir des dates de naissances renseignées sur Progedis. Ce qui concerne 5642 personnes en Les mineurs représentent 20%, et sont hébergés uniquement avec leurs parents. Les 18 à 30 ans représentent 31% des appelants 11

12 La tranche d âge des adultes de 31 à 50 est de 35%. 49 % des personnes appelant le «115» ont plus de 50 ans. 6% ont plus de 60 ans dont 1% plus de 81 ans. 3 - Types de demandes : Sur 4 mois de la période hivernale : décembre, janvier, février, mars, auxquels s ajoute le mois d avril, les demandes en matière d hébergement sont les plus nombreuses. Les demandes alimentaires se distinguent en nombre sur les autres mois de l année. Sur l année les demandes d hébergements restent plus importantes. ANNEES 2011 Mois Demandes hébergement Demandes de Couvertures Demande Alimentaire Demande de lien avec Samu Social Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Septembre Octobre Novembre Décembre TOTAL % des demandes en matière d hébergement répondent à des besoins d informations et d orientations de personnes sans domicile stable ou privées de logement suite à des changements brusques de situations. 13% des demandeurs sont inscrits par l intermédiaire du 115 dans une structure d hébergement. 13% n obtiennent pas d hébergement, faute de place, de moyen de transport, de refus des structures ou des intéressés eux-mêmes. En comparaison avec les statistiques de 2010, en 2011 le nombre de demandes concernant l hébergement a diminué de 24% (8893 en 2010 et 6767 en 2011). Pourtant le nombre de demandes (à différencier du nombre d appels), tous types confondus, a augmenté en 2011 de 30%. Les besoins semblent s être légèrement déplacés et restent importants. Plusieurs facteurs peuvent avoir des incidences : températures plutôt clémentes en 2011 qui peuvent avoir une incidence sur les demandes d hébergement, mais pour autant une précarité croissante qui, quant à elle, influe sur les demandes alimentaires pour des usagers qui possèdent un logement. a) Demandes alimentaires : Les demandes relatives à l aide alimentaire ont augmentées de 38% en un an avec un maximum de plus de 1000 appels par mois en septembre et octobre

13 Hors de la période hivernale lorsque les structures d hébergements et d entraide réduisent leurs activités, les demandes alimentaires augmentent. Les Accueils de jour et de nuit, Halte de nuit et SAMUS répondent aussi, par des prestations diverses, à des besoins alimentaires qui ne sont pas quantifiés dans les statistiques présentées dans ce rapport. b) Demandes de liens avec les SAMUS : Pendant la période hivernale les liens avec les SAMUS sont plus nombreux, en particulier en soirée et la nuit, entre 18h et 23h, lorsque les structures sociales sont fermées. Les SAMUS de Nice sont les plus sollicités (52% des appels destinés aux SAMUS de l ensemble du département). Le SAMU de Cannes reçoit 34% des orientations ; le SAMU d Antibes : 10% ; Les SAMUS de Cannes, Grasse et Menton, tous confondus, reçoivent moins de 10% des orientations du 115 A Nice 92% des appels orientés vers les Samus sont destinés aux équipes de nuit. En soirée et de nuit les liens avec les SAMUS sont fréquents et rapprochés. Ces échanges permettent de situer les demandeurs, d échanger sur les situations, d envisager des solutions, et de prendre des contacts avec d autres partenaires. c) Demandes de couvertures : Les demandes de couvertures ont augmentées de 3% depuis Comme pour les demandes alimentaires, les demandes de couvertures évoluent en fonction des périodes de froid et des possibilités d accès à l hébergement. C est en avril et mai 2011 que les demandes de couvertures ont été les plus nombreuses, au sortir de la période hivernale. Contrairement à 2010 où un pic de demandes avait été repéré en juillet et août (325 couvertures), en 2011 les demandes ont diminuées de moitié à la même période (164 couvertures). IV Le site du 115 Le site du 115 est un support d informations accessible à tous par internet, actuellement il est surtout utilisé par les professionnels du 115, les partenaires médico-socio-éducatifs du département des Alpes-Maritimes et les bénévoles intervenant dans le cadre de l urgence sociale. Le site du 115 répond à un des critères de qualité du dispositif du 115, celui de donner aux appelants des informations pertinentes, adaptées à une diversité de besoins et surtout réactualisées. Cette mise à jour est possible en s appuyant sur les connaissances et les observations des écoutants du 115, le recueil des réponses sociales existantes et l indispensable travail d une rédactricedocumentaliste qui participe aux réunions de veille sociale, rassemble et traite les informations, les réactualise et les diffusent sous diverses formes. Le site du 115, en lien étroit avec d autres sites du département (Villes, CCAS, associations ) permet à tous les partenaires et habitants des Alpes-Maritimes d avoir des informations régulièrement réactualisées ainsi que des renseignements relevant de la veille sociale (circulaires, différentes réunions ). Chorus a pour projet de revoir la présentation de cet outil afin de le rendre plus efficient, plus rapide et lui permettre de s ouvrir vers plus d interactivité. Le partenariat et la veille sociale Le 115 des Alpes Maritimes assure une mission de régulation nécessitant de la réactivité et une bonne connaissance des dispositifs existants. Le service participe avec les partenaires de la veille 13

14 sociale à la gestion des renforts du dispositif d hébergement hivernal et estival lorsque les accueils de nuit de Nice réduisent leur activité. Le 115 peut être sollicité pour : affiner un diagnostic d hébergement, indiquer une structure adaptée, allouer une place dont il dispose en direct (cf. dispositif des PAU), assurer un hébergement transitoire avant qu un hébergement adapté ne se libère. Les procédures d accueil spécifiques entre l accueil de nuit de Nice et le 115, élaborées et mises en place depuis plusieurs années, l une pour l été et l une autre pour la période hivernale, sont périodiquement améliorées par les équipes du 115 et celles du CAUS. Cela permet de mieux répondre aux demandes et facilite les orientations vers le CAUS, la salle St Barthélemy, lorsque toutes les autres structures niçoises sont complètes durant la période hivernale. Les 40 lits supplémentaires pour les plus démunis ont évité de laisser dans la rue des personnes isolées parfois âgées ou malades. Ce type de procédures gagnerait à être élargi à l ensemble des accueils de nuit du département. Durant les périodes hivernales, cinq places ont été réservées au 115 sur la halte de nuit ; Le 115, assure également des fonctions de médiation, régulation et animation dans le cadre des réunions de diagnostics partagés. En 2011, toutes les semaines, le 115 a accueilli en ses murs, les partenaires du dispositif de veille sociale niçois pour repérer les situations communes ; CAUS, accueil de jour ou SAPSDS du CCAS de Nice, le CAARUD, SAMUS Sociaux Mutuelle et Croix Rouge, PASS, Centre Maupassant etc. Lors de ce temps de travail, les professionnels ou bénévoles en contact direct avec des personnes de la rue, abordent les situations difficiles, s articulent et élaborent des plans d aides tenant compte de la globalité des situations, pour plus de cohérence dans les réponses apportées. Avec les différentes équipes de maraude et durant la période hivernale avec d autres partenaires. Des liens quotidiens sont entretenus avec les équipes de maraude pour les signalements et les retours faits au 115 par les équipes de terrain. Ces contacts nous permettent de mieux identifier, comprendre et suivre les parcours des appelants SDS. Avec les équipes qui distribuent de l alimentation dans la rue, des colis d urgence et qui organisent d autres réponses sociales dans ce domaine. En début de tournées le «115» est contacté par les équipes mobiles qui précisent leurs coordonnées téléphoniques et indiquent le parcours qui va être emprunté, ainsi que les lieux de distribution. Réunions avec la PASS et le responsable du SDIS, le SAMU : pour une meilleure articulation entre le 115, les équipes de maraude et les pompiers (traitement des signalements et transports des personnes) des rencontres régulières sont organisées. Le 115 des Alpes Maritimes est inscrit dans un travail de réseau niçois mais aussi pour l ensemble du département 06 et sur la région. 14

15 Inscription du 115 au sein d Inter-secours Nice. L équipe sociale participe à toutes les commissions organisées par ce collectif et qui concernent les domaines de l organisation des distributions alimentaires ; l accueil et l hébergement d urgence ; les étrangers ; l accueil et l accompagnement des jeunes de 18 à 25 ans. Participation à deux journées de la solidarité, Celles de Nice et de Roquebrune Cap Martin. Conventions de partenariat avec les villes du Département, Les villes de Nice et d Antibes soutiennent financière l activité du 115 depuis 2010 et permettent de ce fait un travail de lien particulièrement efficace entre les services de Chorus, les services sociaux et les accueils de jour et de nuit. Par ailleurs une convention de partenariat a été signée en 2011 avec la ville de Menton afin d organiser l information, la prévention, la mise à l abri, l orientation et la prise de charge de femmes victimes de violence intra familiales. Une campagne d affichage a notamment été menée sur la commune durant plusieurs mois. Le travail en réseau sur la région dans le cadre de la FNARS PACA. Le participe très régulièrement aux travaux d une commission réunissant les différents 115 de la région. Le 115 des Alpes Maritimes, fait parti des sites pilotes au niveau national du programme PROGEDIS. L objectif est d avoir les mêmes items, pour créer une même base de données et obtenir un recueil de statistiques communes au niveau national. Cette démarche nous demande du temps et de l investissement, car les rencontres sont trimestrielles, au niveau national, ainsi que dans l application des décisions prises. Toutefois, actuellement nous continuons la saisie manuelle sur la main courante et en même temps une saisie informatique. 15

16 Places d Accueil d Urgence Les places d accueil d urgence répondent à plusieurs critères : Leur nombre est limité par convention à 50 places, pour le département Elles doivent donc être implantées sur l ensemble de ce territoire et ont fait l objet d une demande d ALT, Elles restent initiées et gérées par le 115 ; un travailleur social est mobilisé tous les jours du lundi au vendredi pour leur traitement,, Elles se concrétisent par des nuitées en hôtel pour des personnes isolées ou pour des familles, Elles ont fait l objet d une procédure d admission mise à disposition sur le site Internet du 115, «le-115-o6.org». Ce dispositif est bien repéré, par un grand nombre de travailleurs sociaux du département. Un travail d information auprès des partenaires est toutefois fait régulièrement, lors de leurs appels téléphoniques. Nous continuons à ne pas pouvoir répondre favorablement à toutes les demandes quotidiennes, faites par les travailleurs sociaux. I - UNE NECESSAIRE ADAPTATION DE CE DISPOSITIF La demande de places en P.A.U est activée par les partenaires départementaux. Elle répond à une mise à l abri immédiate mais aussi à la possibilité d observer l évolution de la situation, et de ce fait proposer une orientation plus pertinente. Une prolongation peut être demandée par le service social qui va accompagner la personne sur une courte période. 16

17 II. L ACTIVITE EN 2011 A la demande des prescripteurs, nous avons réalisé l activité suivante : On note moins d hébergement (- 11) mais plus de personnes hébergées (+ 27) et avec une durée de prise en charge allongée : nuitées Ecart 2010/2011 % HEBERGEMENT PERSONNES NUITEES % DUREE MOYENNNE DES HEBERGEMENTS Ce chiffre correspond strictement aux hébergements Si l on se réfère au nombre de situations accueillies en 2011 (hébergements commencés en 2009 ou terminés en 2010), cette durée moyenne est de 14 nuitées, nous sommes au nombre maximum de nuitées prévues dans ce dispositif. Si nous avons hébergé un tout petit peu plus de personnes, nous remarquons que le nombre de nuitées est très important (+78%), ce qui signifie que les personnes sont restées plus longtemps. Le manque de solution post hébergement PAU est criant. Cette durée très courte s avère insuffisante notamment pour les familles, souvent en attente d entrée en CHRS. Une réflexion devrait s engager sur ce point précis. Il serait intéressant d envisager pour certaines situations une réponse plus longue et liée à un accompagnement vers le logement à imaginer avec d autres dispositifs. 17

18 Les motifs des refus d hébergements/mois : Pendant la période hivernale, de janvier à mars et pour les 2 derniers mois de l année, le nombre de refus d hébergement diminue, le service augmente sa capacité d accueil. Pour la fin de 2011, des moyens nous ont été alloués par la DDCS, et nous avons pu répondre à toutes les demandes. Le terme refus, peut recouvrir : - le refus de la personne de se déplacer sur une autre ville, - des propositions d hébergement refusées par l intéressé au dernier moment, - profil de personne non adapté à un hébergement en P.A.U, manque d autonomie, - absence de lien avec le travailleur social nous sollicitant - après un hébergement en P.A.U, retour à la rue de la personne, car absence de projet, ce qui est différent d une mise à l abri. 18

19 Les refus et composition familiale : Dans la signification du terme refus, celui-ci est adopté lorsque les personnes refusent un hébergement pour diverses raisons, par exemple : WC à l étage, (1) ne veulent pas venir sur une autre ville(1), ont déjà bénéficié récemment de PAU (2), (7) annulations par l intermédiaire du travailleur social, et enfin (3) refus faute de place en hôtel, dont 2 début novembre, et pour la troisième situation l hébergement n était peut-être pas la réponse adéquate au vu du parcours de cette famille. Ce décompte plus précis recouvre les 2 derniers mois de l année 20111, durant lesquels, la période hivernale reprenait. 19

20 III - DONNEES SUR LE PUBLIC BENEFICIAIRE a) Répartition par compositions familiales : Personnes isolées : 57,8% (323 personnes) Couples : 4,5% (28 personnes) Familles monoparentales : 35,3% (220 personnes) Couples avec enfants : 8,5% (53 personnes) a) Répartition par tranche d âge Il n y a pas d écart notable et significatif dans les pourcentages concernant les tranches d âge des personnes hébergées, entre 2010 et AGE NB DE PERSONNES 2010 % 2010 NB DE PERSONNES 2011 % ANS % ,17% DE 3 A 18 ANS % ,47% DE 18 ANS A 26 ANS % ,16% DE 26 A 36 ANS % ,09% DE 36 A 46 ANS % ,88% DE 46 A 55 ANS % 88 7,82% + 55 ANS % 61 5,42% 20

21 b) Les prescripteurs Nous avons identifié 66 prescripteurs différents, que nous avons regroupés afin d avoir des résultats exploitables. PRESCRIPTEURS DDCS / OFII (82 nouvelles nuitées pour 2011, soit 0,91%) NUITEES 2010 % 2010 NUITEES 2011 % 2011 Hors les nuitées DDCS/OFII 231 2% ,55% 0.91 CAMS / MSD % ,67% 63,06 Association % 946 4,93% 10,48 CCAS/MAIRIE CRAM % 930 4,85% 10,30 Secteur hospitalier 433 4% 375 1,95 4,15 Missions locales 347 1,74 3,84 Ville de Nice Escale (14) 517 5% % 321 1,67 3,55 SAPSDS 209 1,09 2,31 Police / Gendarmerie 10 0% 46 0,24 0,51 CASA et Parenthèse 43 0,22 0,48 Autres % 39 0,20% 0,43 Total 100% % 100% Après regroupement des prescripteurs en 2011, nous avons ce nombre important de nuitées pour la DDCS / OFII, cela représente le nombre de personnes étrangères dont le statut administratif est en cours de traitement. Ces familles ont entamé des procédures auprès du Tribunal Administratif, pour certaines l Etat français a été condamné à les héberger. Pour d autres ce sont des familles primo arrivantes qui arrivent sur le département. Elles vont, dans un premier temps se faire domicilier auprès de l association «Forum des réfugiés», dans un deuxième temps à l OFII, et sont orientées vers la préfecture pour entamer leurs démarches. N ayant aucune solution d hébergement elles appellent le «115». Nous mettons en place des nuitées de P.A.U., dès qu il y a présence d enfants. Ces familles n ont pas ou peu de suivi social notamment par les travailleurs sociaux des Maison des Solidarités Départementales (M.S.D), malgré la présence d enfants de moins de 3 ans. La durée de l hébergement est indéterminée, puisqu en attente d une réponse de l administration. Nous renouvelons de semaine en semaine leur hébergement en hôtel où, quelquefois il est possible d y cuisiner, d autre fois ce n est pas le cas. Il arrive que ces familles quittent l hôtel, nous en sommes informés par l hôtelier. Si nous, prenons l option, de sortir ces familles de ces statistiques, soit nuitées, (dernière colonne de droite) nous constatons que les demandes pour l hébergement des familles relayées par les MSD, représente, 63,06%. Pour un nombre égal à 2010, nous constatons qu en pourcentage, celui-ci est le plus important. En 2010 elles représentaient 54% des demandes et un an plus tard, elles représentent plus 63% des demandes, soit une augmentation de plus de 17%. Ces résultats nous permettent de supposer que les P.A.U, sur le 06, sont une solution incontournable pour l hébergement des familles en urgence, et ceci quel que soit l âge des enfants. Les enfants de moins de 3 ans représentent 12,17% de la population hébergée (cf. tableau page N 5). 21

22 c) Nombres de nuitées sollicitées par prescripteurs : Pour rappel, le dispositif des PAU, mis en place en août 2007, avait une orientation initiale pour la mise à l abri en priorité de personnes seules ou en couples sans enfants ; quatre années plus tard, nous pouvons constater que cela n est plus le cas. Pour rappel : (cf. le PARSA) 8 janvier 2007 Jean-Louis Borloo, ministre de l Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement, et Catherine Vautrin annoncent un «plan d action renforcé» pour le logement en 2007 : places pour héberger de façon «pérenne» et «adaptée» toute personne accueillie dans un centre d hébergement d urgence. Le programme d actions renforcé pour les sans abri (PARSA) modifie sensiblement le volet «hébergement» du traitement de l urgence sociale : extension des horaires d ouverture des centres d hébergement, création de 9000 places en maisons-relais. 22

23 d) Origines de la crise actuelle pour les personnes : e) Répartition des nuitées réalisées par ville à l origine de la demande : Commune d'origine de la demande Nuitées 2011 Pourcentages Nice ,7% Cannes 889 9,8% Menton 435 4,8% Cagnes/Mer 345 3,8% Antibes 216 2,4% Le Cannet 181 2,0% Saint Laurent du Var 149 1,7% Grasse 136 1,5% Carros 128 1,4% Saint André de la Roche 112 1,2% Beausoleil 87 1,0% Vallauris 53 0,6% Le Chaudan 42 0,5% Mandelieu-la-Napoule 39 0,4% Vence 28 0,3% Roquebrune Cap-Martin 21 0,2% Mougins 14 0,2% Peymeinade 14 0,2% Villefranche/Mer 12 0,1% Valbonne 7 0,1% La Gaude 5 0,1% Saint Martin Vésubie 1 0,0% Saint Jean Cap Ferrat 1 0,0% Total : ,0% 23

24 Pour l année 2011, il n y a pas de changement significatif, concernant les demandes faites par ville et leur classement. Nice et Cannes, comme l année précédente représentent à elles deux plus de 3/4 des demandes, alors qu en population elles ne représentent que 39% de la population du département des Alpes Maritimes. (Cf. Motifs : * plusieurs réponses possibles pour chaque chapitre : Motifs des demandes d hébergements par les personnes : MOTIFS des demandes d'hébergement en PAU Motifs (plusieurs réponses possibles) Nombre de réponses Pourcentages Expulsion locative 43 5,2% Secteur privé 34 Secteur public 9 Sans domicile ,8% Première recherche de logement (jeune travailleur, étudiant, ) 21 2,6% Situation de rupture dont : ,4% Rupture familiale 88 Rupture de mariage ou concubinage 145 Rupture professionnelle 4 Violence conjugale 112 Réinsertion (préciser : suite à incarcération, hospitalisation ) 31 3,8% Autre (préciser) 35 4,3% Total des réponses : ,0% La demande de mise à l abri d un Sans Domicile est un critère qui répond au sens de la PAU lorsque celui a un profil et une fragilité ne répondant aux conditions d hébergement en accueil de nuit. L item «rupture» représente 42% des sollicitations. Lors de l étude des demandes faites par les travailleurs sociaux, d autres items apparaissent par exemple : Pour quelles raisons les personnes sont à la rue? Nombre % sur 624 situations Préserver un emploi ou pour rechercher un emploi ,13% Arrivée récente sur le département 91 14,54% Pas de possibilité en ADN ou HDN 33 5,29% Ces items retenus, parmi d autres, confortent le sens des P.A.U., dispositif mis en place pour compléter l existant et répondre rapidement voire immédiatement à des situations d urgence : - mettre à l hôtel, un salarié afin de l aider à conserver son emploi et continuer à l occuper - mettre à l abri des personnes arrivées sur le département et se trouvant en situation de détresse - protéger des personnes qui ne peuvent pas entrer en A.D.N ou à la Halte de Nuit Lorsqu il ne nous est pas possible de répondre favorablement à cette demande, pour des raisons matérielles, il faudrait que l on puisse mesurer l incidence de ce refus et les répercussions sur les usagers. 24

25 On peut imaginer que ce refus puisse être vécu comme un rejet, un désintérêt, une non prise en compte d une demande estimée légitime..il faudrait aussi connaitre les incidences directes sur les personnes, angoisse, violence, détresse etc. ; et bien entendu les conséquences ultérieures sur leur état de santé physique et psychologique. Dans le cadre d un travail de veille et d observatoire social, ces points mériteraient d être étudiés. Quelles orientations à la sortie Sur l'ensemble des personnes sorties en 2011 : une réponse par situation. Sortie Vers : Nombre Pourcentages Un autre hébergement social ,0% Inconnu ,5% Autre sortie (établissement sanitaire, prison, ami ou tiers, famille) 77 12,9% Un logement durable (y compris Résidence Sociale, Maison Relais ) 51 8,5% Total des réponses : ,0% Pour les 2/3, soit 379 personnes, il nous est permis de penser que les P.A.U. ont bien «favorisé une orientation plus pertinente» Contacts et orientation Nombre Pourcentages MSD ,6% Entrée en hébgt aidé ,4% Associations ,7% CCAS 95 7,5% Secteur hospitalier et parahospitalier 71 5,6% DDCS, Préfecture 56 4,4% Chorus (CHRS U, SAEF ) 45 3,6% Police 45 3,6% 25

26 Mission Locale 33 2,6% ADN/HDN 24 1,9% Samus Sociaux 23 1,8% Retour vers la famille, ami, particulier 23 1,8% Départ 22 1,7% SAPSDS 16 1,3% Secteur Justice 14 1,1% Aucun renseignement 12 0,9% Autre contact ou sortie (à préciser) 10 0,8% Tutelle 5 0,4% Vers hébgt précaire 3 0,2% Total des réponses : ,0% Nous constatons que les contacts pris pour aborder l orientation de la situation sont à 50%, avec les M.S.D, qui pour rappel, orientent 63% des situations dans ce dispositif. En ce qui concerne les associations, elles ne représentent que 10,48% des prescripteurs, mais représentent plus de 41%, des structures contactées lors de l hébergement. IV CONCLUSION Les places d accueil d urgence répondent à un double besoin : celui de la mise à l abri pour des personnes vulnérables ou en situation de vulnérabilité. Mais elles sont aussi mises à disposition pour des situations qui se caractérisent par de l attente et demandent une réorientation. Nous pouvons dire qu au fil du temps que ce dispositif n a pas été dévoyé, excepté pour quelques familles en recours de demande d asile. En fin d année 2011, le dispositif comptait 6 familles hébergées pour un total de 24 personnes différentes. Ces personnes avec leurs enfants sont «ballotées», d un service à l autre. Notre souci est de mettre à l abri mais aussi d orienter et surtout d éviter que les usagers se retrouvent sans solution à l issue de leur hébergement. Durant l année 2011, nous avons continué à améliorer la qualité de l accueil dans les divers hôtels et aussi tenté d étendre notre couverture départementale, en essayant de trouver des hôteliers acceptant de travailler avec nous et d accueillir dignement toutes personnes adressées. L idée qu une partie de ce dispositif évolue vers une prise en charge plus longue si un projet social se dessine nous parait cohérente. 26

27 Le PÔLE HEBERGEMENT CHORUS 06 27

28 Le pôle hébergement, créé au premier trimestre 2010, gère 54 places de CHRS Urgence et 12 places de stabilisation. L équipe socio-éducative est actuellement dotée de 5,5 ETP de travailleurs sociaux et 0.5 ETP de coordination. Cette équipe intervient auprès du public hébergé en place de stabilisation et en CHRS Urgence ainsi que sur le 115 de façon ponctuelle le weekend et le mercredi matin afin que l équipe de la téléphonie puisse disposer d un temps de réunion. Des nombreux changements sont intervenus dans cette équipe au cours de l année 2011, un départ en janvier suite à un changement d établissement souhaité par le salarié, l arrivée d un salarié d un autre établissement d ALC, une absence de longue durée d un membre de l équipe finalement remplacé temporairement par une jeune professionnelle recrutée en externe, puis par une collègue précédemment affectée au 115. En septembre, une conseillère en économie sociale et familiale, présente depuis la création des places de stabilisation, a quitté le service et n a pas été remplacée. L équipe a également accueilli en 2011, une éducatrice spécialisée en 3 ème année de formation pour un stage de 7 mois, une conseillère en éducation sociale et familiale également en 3 ème année de formation, et une stagiaire psychologue. L organisation et la répartition du travail sur les 2 dispositifs ont dû été adaptées en fonction de ces différents mouvements. Une nouvelle organisation a également été adoptée concernant les procédures d admission dans nos 2 dispositifs d hébergement du fait de la création du Service Intégré d Accueil et d Orientation intervenant sur le département. 28

29 I- CHRS URGENCE Le CHRS Urgence propose des logements de transit (hôtel ou en appartement meublé) pour répondre à la situation d urgence et un accompagnement social ayant pour objet de permettre aux personnes de réfléchir à leurs parcours de vie et de s inscrire dans un processus de changement visant l amélioration de leur situation ainsi que la mise en place de toutes démarches nécessaires à cet objectif. Les contrats de séjour relatif à l hébergement et à l accompagnement social sont établis pour une durée de deux semaines renouvelables, et pour une durée maximale de 3 mois. A titre exceptionnel, ils peuvent être prolongés au-delà de trois mois en fonction de la situation et du projet des personnes et après avis du chef de service. 1- Procédure d admission Un changement de procédure des admissions est intervenu dans le courant de l année 2011 : Auparavant les travailleurs sociaux prescripteurs prenaient contact pendant la permanence téléphonique du CHRS Urgence afin de présenter les situations pour lesquelles ils faisaient une demande de prise en charge. Une première commission réunissant l équipe du CHRS Urgence, statuait sur la recevabilité de la demande. Le cas échéant, un rendez-vous de préadmission était organisé avec les intéressés afin d évaluer leur demande et la possibilité pour le CHRS Urgence d y répondre en fonction des critères d admission consignés dans le règlement de fonctionnement : - En rupture d hébergement ou de logement, - orientés après évaluation de leur situation, - pouvant entamer une réflexion personnelle sur leur parcours de vie, - ayant des capacités à rétablir rapidement leur situation, - ayant obligatoirement des revenus mensuels (salaires, prestations, allocations ), - acceptant un accompagnement social. - Suite à cet entretien, une deuxième commission se réunissait pour valider ou non l admission des personnes. Depuis juillet 2011, lorsque le CHRS Urgence dispose d un hébergement disponible, il informe le Service Intégré d Accueil et d Orientation (SIAO) qui transmet alors un dossier de candidature correspondant à la capacité du logement vacant. Les personnes pour lesquelles le SIAO nous a transmis un dossier, sont systématiquement reçues pour un rendez-vous de préadmission, de la même façon qu étaient reçues auparavant les personnes dont la demande avait été retenue lors de la première commission. 2- Demandes En 2011, nous avons traité 150 demandes pour une prise en charge de famille ou personne seule, en CHRS Urgence. En début d année, les demandes nous étaient transmises par l intermédiaire du travailleur social référent (97 demandes reçues), puis progressivement à compter du mois de juin, par le SIAO (53 demandes reçues). 29

30 Si le nombre de demande est inférieur à celui de l année précédente (203 demandes en 2010), cela provient de l intervention en amont du SIAO durant les 6 derniers mois dans le traitement des admissions. En effet, toute la première phase de réception des demandes n est plus traitée directement par CHORUS 06 et le SIAO ne transmet des candidatures que lorsque des places se libèrent au CHRS Urgence. Répartition des demandes : Composition familiale nombre Hommes seuls 35 Femmes seules 35 couples 4 1 adulte seul avec 1 enfant 37 1 adulte seul avec 2 enfants 17 1 adulte seul avec 3 enfants 7 2 adultes avec 1 enfant 6 2 adultes avec 2 enfants 5 2 adultes avec 3 enfants 2 2 adultes avec 4 enfants 2 TOTAL Traitement des demandes avant l intervention du SIAO Sur les 97 demandes traitées le premier semestre avant l intervention du SIAO, 35 ont été évaluées recevables par la commission interne et ont données suite à un rendez-vous de préadmission. Nombre de demandes formulées par les prescripteurs % Nombre de demandes retenues pour un RDV de préadmission 35 66% 2.2- Traitement des demandes depuis l intervention du SIAO Les 53 demandes transmises par le SIAO ont fait l objet de l organisation d un rendez-vous de préadmission. Cependant, seuls 43 rendez-vous ont été réalisés, les personnes ayant fait initialement les 10 autres demandes étant injoignables ou ne souhaitant pas donné suite car elles avaient déjà trouvé une solution. Nombre de demandes transmises par le SIAO % Nombre de demandes qui ont données suite à un RDV de 43 81% préadmission 30

31 2.3- Suite donnée aux 78 rendez-vous de préadmission organisés 35 rendez-vous de préadmission organisés dans le cadre de la procédure avant l intervention du SIAO et 43 rendez-vous de préadmission organisés avec l intervention du SIAO. avant SIAO Total SIAO % Rendez-vous de préadmission % Refus du CHRS Urgence après le RDV de 7 13 préadmission, la situation du ménage ne répondant 20 26% 20% 30% pas aux critères d'admission Les personnes ne se sont pas présentées au RDV ou refus des personnes après une réponse positive du CHRS Urgence Réponses positives et admissions effectives % 9% % 61% % 60% 2.4- Incidence de la nouvelle organisation avec le SIAO Depuis l intervention du SIAO, l équipe du CHRS Urgence n assure plus les 4 matinées hebdomadaires de permanence téléphonique qui étaient destinées à recevoir les demandes des prescripteurs, par contre un travailleur social est désigné systématiquement pour participer au groupe de travail du SIAO (4 à 6 séances par mois). Dans un premier temps, un nombre important de refus d admission a été prononcé suite aux rendez-vous de préadmission, les ménages orientés par le SIAO ne répondant pas aux critères du dispositif. De ce fait, le nombre de rendez-vous de préadmission a augmenté, ce qui a constitué un surcroit d activité pour l équipe. Notre participation au groupe de travail semble avoir une incidence positive sur ce point au fil des semaines, les candidatures reçues fin 2011 étant plus adaptées. Néanmoins, nous manquons encore de recul pour établir un bilan de cette nouvelle organisation. 3- Entrées effectuées en entrées sur les 150 demandes initiales reçues en 2011, représentent un pourcentage de 31% de réponse positive. Par ailleurs, d autres entrées, en accès directe, sans l intervention du SIAO, ont eu lieu en 2011 : - 4 entrées ont été effectuées en début d année suite à des demandes formulées en 2010, - 6 entrées de familles préalablement hébergées par le SAEF, dispositif également géré par CHORUS, - 3 entrées de ménages ayant fait une demande de PAU et hébergé par le CHRS U du fait de disponibilité, - 1 entrée de personne préalablement hébergée en place de stabilisation. 31

32 Ainsi, 61 entrées effectives ont été réalisées en Répartition des entrées en fonction des compositions familiales personnes familles Total adultes isolées adultes enfants entrées en nombre de personnes entrées en nombre de ménages Composition des familles Composition familiale Nbre Couples 1 Femmes isolées et 1 enfant 13 Hommes isolés et 1 enfant 2 Couples et 1 enfant 2 Femmes isolées et 2 enfants 5 Femmes isolées et 3 enfants 3 Couples et 3 enfants 1 Femmes isolées et 4 enfants 2 Couples et 5 enfants 1 Total Parc d hébergement du CHRS Urgence Fin 2010, les logements loués par le CHRS Urgence étaient : - 13 chambres en hôtel meublé de 1 à 4 places - 7 appartements à Marie Clotilde de 1 à 6 places - 7 appartements dans le diffus de 1 à 5 places Les chambres en hôtel meublé posent régulièrement des problèmes du point de vue de la qualité de l accueil, les gérants des meublés n étant pas toujours disposés à faire les travaux de remise en état nécessaires. Nous avons donc progressivement résiliés les contrats avec un certain nombre d entre eux, au profit d appartement à Marie Clotilde ou dans le diffus. A la fin de l année 2011, nous disposons de : - 7 chambres en hôtel meublé de 1 place - 9 appartements de 1 à 6 places à Marie Clotilde - 8 appartements de 1 à 5 places dans le diffus Des remises en état ont été effectuées fin début 2011 sur certains appartements qui nécessitaient des travaux relativement importants, notamment des mises aux normes sur le plan de la sécurité. Ainsi, certains logements ont dû être immobilisés et nous avons dû décompter au total 547 nuitées pour indisponibilité. 32

33 Hébergements au 31 décembre 2011 Nombre de logements Total places Logements pour personnes seules Logements pour 2 personnes 8 16 Logement pour 3 personnes 1 3 Logement pour 4 personnes 1 4 Logements pour 5 personnes 3 15 Logement pour 6 personnes 1 6 TOTAL 24 logements 54 places L objectif est de pouvoir disposer d un nombre potentiel plus important de places d hébergement afin que, malgré les vacances obligatoires liés aux sorties et la nécessaire remise en état avant l organisation des entrées suivantes, le CHRS Urgence puisse disposer en permanence de 54 places effectivement disponibles. 5- Activité globale pour l année ménages (soient 161 personnes) ont été hébergés, durant l année 2010 dont, 23 ménages qui étaient déjà présents au 1 er janvier 2011, et 61 ménages qui sont entrés au CHRS Urgence durant l année nuitées ont été réalisées durant l année 2010, ce qui représente un taux d occupation de 95,65%. Comparatif années 2010/ Nombre de nuitées réalisées Taux d'occupation 79,42% 95,65% Nombre de ménages hébergés Nombres de personnes hébergées Nombre de ménages entrés en cours d'année Nombre de personnes entrées en cours d'années Répartition du public : Hommes 45 27% 40 25% Femmes 55 33% 55 34% Enfants majeurs 5 3% 2 1% Enfants 60 37% 66 40% Total % % 33

34 Composition familiale des ménages : personnes seules personnes seules Femmes seules 17 19% 17 20% Hommes seuls 32 36% 55% 26 31% 50% Couples 2 2% famillles 1 1% Couples avec enfants 9 10% % Familles monoparentales 29 33% 45% 30 36% Total % % famillles 41 49% 34

35 On peut noter un taux d occupation nettement supérieur pour l année 2011 en comparaison à l année Celle-ci avait en effet été affectée d une part, par un changement d organisation et la création du pôle hébergement et d autre part, par la remise en état de plusieurs hébergements pouvant accueillir 5 personnes qui de ce fait avaient été rendus indisponibles. (Les nuitées «indisponibles» n avaient pas été déduites en 2010 dans le calcul du taux d occupation). La répartition par composition familiale reste relativement stable, on peut noter néanmoins une diminution pour les personnes seules au profit d une légère augmentation du nombre des familles. Les familles monoparentales constituent toujours une population très présente sur le CHRS Urgence, en légère augmentation sur Les sorties du CHRS Urgence en ménages (soient 113 personnes) sont sortis du CHRS Urgence en Parmi ces 60 ménages, 23 étaient entrés au CHRS en 2010, 38 sont entrés en La durée de prise en charge la plus courte concerne une femme hébergée uniquement 6 jours, la plus longue concerne une femme et son enfant hébergés 295 jours. La durée moyenne de prise en charge de ces 60 ménages est de 126 jours (4,2 mois). Cette moyenne reste stable par rapport à 2010 où le temps de séjour moyen était de 128 jours par ménage. Le temps de prise en charge reste toutefois supérieur au 3 mois prévu par le règlement de fonctionnement du CHRS Urgence. 35

36 Durée moyenne d hébergement en fonction de la composition familiale : Nbre % Adultes Enfants Durée moyenne 2011 d hébergement Femmes seules 14 23% jours 126 jours Hommes seuls 19 32% jours 151 jours Couples 1 2% jours 126 Couples avec enfants Familles monoparentales Tous ménages confondus jours 6 10% jours 182 jours 20 33% jours 91 jours % jours 128 jours Orientation de ces 60 ménages à la sortie : Logement autonome Logement adapté Logement social 3 5% Logement intermédiaire AGIS % Logement ordinaire privé obtenu par Cap logement 1 2% Logement ordinaire privé 6 10% Logement ordinaire privé en colocation 3 5% Résidence sociale 8 13% Foyer jeune travailleur 1 2% % 15% hébergement et accompagnement social solution précaire CHRS Insertion 10 17% Hébergement Conseil Général (SAEF, centre maternel, mosaïque) 4 6,5% Logé par l AFPA, organisme organisant un stage d insertion professionnelle 1 1,5% Hôtel meublé 2 3% Retour hébergement famille ou amis 8 13% inconnue 7 12% Décès 1 2% Total % % 8 25% 16% 14% 36

37 Comparatif années 2010/ logement autonome 25% 30% logement adapté 6% 15% hébergement et accompagnement social 41,50% 25% solution précaire 7,50% 16% inconnue 20% 12% décès 0% 2% Total 100% 100% On note une nette amélioration des résultats de l année 2011 en ce qui concerne les orientations vers le logement qui représentent 45% des sorties (cumul du logement autonome et adapté) cette année contre 31 % en Pour ce qui concerne les sorties en CHRS Insertion, les orientations sont à présent traitées par le SIAO. Nous avons noté depuis son intervention une diminution conséquente des propositions pour les personnes hébergées sur notre dispositif, en attente d une place en insertion. Ce facteur favorise d une part un dépassement du temps de prise en charge fixé initialement à 3 mois, limitant ainsi la réactivité des réponses apportées aux personnes toujours en liste d attente. D autre part, le passage par le CHRS Urgence des personnes, quand celles-ci relèvent d un accompagnement social d insertion, ne garde du sens que lorsque celui-ci est relativement bref. Lorsque la situation de crise a été traitée, il serait souhaitable que le relai avec le CHRS Insertion soit rapidement effectif Ménages orientés vers le logement autonome Les appartements autonomes désignent des logements du parc social, du parc privé ou des logements mis à disposition par AGIS 06. La constitution des dossiers pour l orientation des ménages vers le logement autonome comporte une difficulté notoire sur le plan administratif. En effet, les bailleurs tant sociaux que privés exigent les avis d imposition de l année N-1, voir N-2. Or, de nombreuses personnes ne sont pas à jour de leur déclaration fiscale ou, n ont pas vécu en France durant les années de déclaration requises (cela est valable tant pour les personnes de nationalité française qu étrangère). Nous effectuons avec elles les démarches auprès des centres des impôts, mais le temps d attente pour l obtention des avis d imposition s évalue entre 6 mois 37

38 et 1 an. Malgré plusieurs tentatives de négociation auprès de cette administration, nous ne parvenons toujours pas à obtenir un traitement plus rapide de ces déclarations d impôts, bien que pour la plupart elles font apparaître un revenu fiscal nul. Cette difficulté à elle seule, contribue à emboliser notre dispositif en utilisant nos hébergements pour certains ménages pour lesquels le seul frein au logement reste ce document indispensable tant pour le logement autonome que le logement adapté. Au cours de la prise en charge au CHRS Urgence, lorsque la situation du ménage s est stabilisée, que les freins d ordre administratif, financier ou social ont été traités, l orientation vers le logement autonome, s il est compatible avec l évaluation faite par l équipe socioéducative et avec le projet des personnes, est mise en œuvre. Un dossier logement est constitué et transmis à l équipe mutualisée logement, équipe par qui transitent les propositions des bailleurs sociaux et d AGIS Orientation vers le logement autonome par l intermédiaire de l équipe mutualisée logement Au cours de l année 2011, 18 dossiers ont été traitées par l équipe mutualisée logement pour le CHRS Urgence. 5 avaient été transmis en 2010 et 13 ont été transmis en Sur ces 18 dossiers, 7 ménages ont obtenus un logement par son intermédiaire, 5 ont obtenus un logement sans son intervention et 6 ménages étaient toujours en attente d une attribution. Dossiers traités par l'équipe mutualisée logement en 2011 logements obtenus par l'équipe mutualisée logement logements obtenus sans l'équipe mutualisée logement dossiers 2010 logement social 2 dossiers 2010 logement AGIS dossiers 2011 logement AGIS 06 4 dossier 2010 logement social 1 dossier 2010 logement privé 1 dossier 2011 logement privé 2 5 dossier 2011 résidence sociale 1 dossier dossiers transmis en 2011 en 2011 attente d'attribtion 6 6 Total des dossiers traités Temps d attente pour l entrée dans un logement attribué par l intermédiaire de l équipe mutualisée logement Le temps d attente pour ces ménages s échelonne entre 30 jours et 195 jours. La famille qui a attendu le plus longtemps est un couple et 3 enfants. 38

39 En termes de temps moyen d attente, si l on considère les attributions par ménage, on obtient un délai de 94 jours, soit environ 3,1 mois. Si l on considère les attributions par le nombre réel de personnes, on obtient un délai de 113 jours, soit 3,8 mois. Le calcul en fonction du nombre de personnes met en évidence la difficulté supplémentaire pour les familles avec plusieurs enfants, pour trouver un logement adapté à sa composition familiale Temps d attente pour l entrée dans un logement sans l intermédiaire de l équipe mutualisée logement 5 ménages ont transmis un dossier à l équipe mutualisée logement mais n ont pas attendu une attribution par ce service. Un d entre eux, une famille de 4 personnes, était déjà reconnue prioritaire DALO et avait fait des démarches auprès de Mme Estrosi pour obtenir de l aide avant même l entrée en CHRS Urgence. C est de cette façon qu elle a pu obtenir l attribution d un logement social. Certains étaient suivis en parallèle par Cap logement ou avaient fait une demande en résidence sociale et ont obtenu plus rapidement une attribution, d autres ont trouvé un logement directement auprès de propriétaires qu ils ont pu contacter par eux-mêmes. Pour ces 4 derniers ménages, il s agit de personnes seules et d une famille de 2 personnes. En termes de temps moyen, si l on considère l attente par ménage, on obtient un délai de 74 jours, soit environ 2,5 mois. Si l on considère les attributions par le nombre réel de personnes, on obtient un délai de 68 jours, soit 2,3 mois Temps d attente pour les ménages ayant transmis leur dossier à l équipe mutualisée logement en 2011 et n ayant toujours pas eu d attribution Pour les 6 ménages toujours en attente d une attribution au 31/12/2011, le temps d attente s échelonne entre 30 jours et 330 jours. La famille qui attend depuis le plus longtemps une attribution est composée d une femme et de 4 enfants. En termes de temps moyen, si l on considère l attente en cours pour chaque ménage, on obtient un délai de 162 jours, soit environ 5,4 mois. Si l on considère l attente en cours en tenant compte du nombre réel de personnes, on obtient un délai de 177 jours, soit 5,9 mois. Les 6 ménages toujours en attente sont des familles de 2 à 5 personnes. Il faut noter que lorsque le dossier logement est transmis à l équipe mutualisée logement, l essentiel du travail d accompagnement social, pour la grande majorité des personnes, a été finalisé. Durant le temps d attente pour l attribution d un logement, les personnes continuent à occuper un hébergement du CHRS Urgence, rencontrent toujours leur travailleur social référent mais en réalité ne relèvent plus réellement de ce dispositif. On peut chiffrer ce temps de présence pour l ensemble des personnes constituant les 18 ménages cités ci-dessus à 5951 nuitées, soit une moyenne de 132 nuitées pour chacune des 45 personnes concernées. Notre dispositif vient, durant ces temps de séjour, combler la pénurie de logements sociaux. En conclusion, le bilan de notre partenariat avec l équipe mutualisée logement reste mitigé, en particulier en ce qui concerne les propositions de logements sociaux. En effet, sur les 18 ménages dont le dossier a été transmis en 2010 ou en 2011, seuls 2 ménages ont obtenu une attribution de logement social. Par ailleurs, les dossiers de 6 ménages, transmis entre avril et décembre 2011, sont toujours en attente au 31 décembre Le plus ancien concerne une famille de 5 personnes qui a ainsi été hébergée 8 mois en 2011 dans l unique attente de l attribution d un logement. 39

40 6.2- Orientation vers le logement adapté Les demandes d attribution d une résidence sociale auprès d ADOMA et API Provence ont été instruites pour 12 personnes : - 5 logements adaptés ont été attribués par ADOMA - 3 logements adaptés ont été attribués par API Provence - 4 personnes n ont pas obtenu de réponse positive à leur demande et ont trouvé une autre solution de sortie. Une seule demande a été faite pour l attribution d un Foyer Jeune Travailleur et a obtenu une réponse positive. Globalement, le travail avec les gestionnaires de logement adapté est satisfaisant. Des liens réguliers de partenariat se sont établis avec l ADOMA, un membre de l équipe du Pôle Hébergement assistant à toutes les commissions organisées par cette association. 7- Illustration du travail en CHRS Urgence 7.1- Madame C : accompagnement vers un logement autonome durée de prise en charge : 2 mois D origine polonaise, Mademoiselle C est arrivée en France en Elle vivait alors en couple et a occupé deux logements autonomes successifs, l un avec son ex-compagnon et son fils et l autre seule avec son fils après la séparation du couple. Or ce logement a été mis en vente par le propriétaire et Madame a dû être hébergée avec son enfant par une amie. Cette solution ne pouvait pas durer et l assistante sociale référente de la MSD de Madame a présenté sa candidature sur notre dispositif. Nous avons donc hébergé et accompagné Madame et son fils. Madame travaillait en CDI à temps partiel du fait de ses obligations de mère célibataire, comme femme de chambre dans un hôtel. Elle percevait en complément le RSA activité et témoignait d une parfaite maîtrise de ses dépenses et de son budget. Les capacités d autonomie de Madame ont immédiatement été manifestes. Malgré sa maîtrise incomplète de la langue française, elle se repèrait tout à fait dans les démarches à effectuer vis-à-vis des différentes administrations. Elle s occupait parfaitement de son enfant qui néanmoins présentait un retard important quant au langage. Nathan était élevé dans le bilinguisme mais ne réussissait à acquérir aucune des deux langues. Madame s appuyait sur les conseils de l école et avait accepté une orientation de Nathan au CMP. Ce petit garçon était porteur d une histoire familiale compliquée, le compagnon de Madame l ayant reconnu bien qu il ne soit pas son père et depuis la séparation du couple il ne se manifestait absolument plus et souhaitait faire établir qu il n était pas le père. Madame quant à elle souhaitait pouvoir bénéficier de l autorité parentale exclusive compte tenu du désintérêt de ce Monsieur pour Nathan et nous l avons donc orientée sur les démarches à faire en ce sens. Compte tenu de la stabilité de Madame, de son autonomie, de sa situation vis-à-vis de l emploi et de sa demande d être relogée de manière autonome nous avons rapidement 40

41 présenté sa candidature à l équipe mutualisée. Cela a débouché en quelques jours sur une proposition de relogement par AGIS 06. Madame a donc signé un bail avec AGIS 06 pour un appartement de deux pièces situé en centre-ville de Nice. Son passage par le CHRS urgence lui a permis de retrouver son autonomie et d être orientée et conseillée dans certaines démarches importantes pour elle-même et son fils Madame B. : un accompagnement vers un relogement autonome durée de prise en charge en 2011 : 8 mois et demi, toujours présente au 31/12/2011. Situation à l admission : Madame B. et ses deux enfants de cinq et deux ans ont été orientés en CHRS Urgence par la MSD Cessole suite à une expulsion locative dans le secteur privé. Madame en a eu connaissance que quinze jours avant sa date d effet. Monsieur était normalement en charge du paiement du loyer et ne l avait pas tenue informée de cette procédure en cours pour nonpaiement dudit loyer. Madame quant à elle se consacrait à l éducation des enfants et par décision commune avait cessé son activité professionnelle à la naissance de l aîné. Le bail étant aux deux noms, Madame était solidaire de la dette locative. Cette expulsion a également entraîné la séparation du couple. Lors de l admission, du fait de la brutalité et de la radicalité de leur changement de situation, la situation morale de madame et des enfants était très fragile. Accompagnement réalisé : Notre travail consiste avec madame B. à l accompagner vers un relogement autonome en la soutenant dans ses démarches mais également quant à son moral. Nous avons ainsi accompagné Madame B. dans différentes démarches visant à rétablir sa situation : Au niveau judiciaire : La situation étant très angoissante pour Madame qui n avait pas connaissance des différentes procédures légales pouvant soutenir le rétablissement de sa situation, nous l avons accompagné au CIDFF pour une consultation juridique. La séparation entre Madame B. et le père de ses enfants étant effective, Madame a déposé une requête auprès du Juge aux Affaires Familiales qui a abouti en faveur du versement d une pension alimentaire au bénéfice des enfants dont Madame à la garde exclusive. Au niveau administratif : Un dossier de surendettement a été constitué qui est en attente d une décision du Juge mais dont la préconisation de la Banque de France est une procédure de rétablissement personnel avec effacement des dettes. Par ailleurs nous avons constitué un dossier DALO qui n est pas encore passé en commission. Nous avons pu, dès le mois de juillet 2011, orienter Madame B. vers l équipe mutualisée afin qu elle accède à un logement autonome. Au niveau professionnel : Madame est accompagnée par le PLIE afin de construire son projet professionnel, sa demande de dérogation pour que sa cadette puisse rentrer à l école dès le mois de septembre ayant été refusé, il lui est pour l instant difficile de trouver un emploi. Afin de mettre ce temps à profit, nous avons orienté Madame B. vers l auto-école sociale de la fondation ACTES. Compte tenu du délai important de prise en charge sur une structure normalement dédiée à l urgence, nous avons mené un accompagnement proche de celui d un CHRS Insertion. 41

42 Madame B. est tout à fait prête à un relogement autonome depuis le mois de juillet Son dossier a été transmis à l équipe mutualisée logement, Madame B. a accepté de nombreuses propositions de logement mais sa candidature n a toujours pas été retenue lors des commissions organisées par les bailleurs sociaux ou Agis 06. La situation de Madame B., mère isolée avec 2 enfants, ayant pour seuls ressources le RSA et n étant pas actuellement en mesure d accéder à l emploi, constitue un frein effectif pour l accès au logement. Situation actuelle : À ce jour, nous accueillons toujours Madame B. et ses enfants en CHRS Urgence. Le nombre de mois passés en CHRS urgence, dans des conditions d hébergement prévues pour un court délai, ont un impact sur le bien-être de cette famille même si madame réussit à rester mobilisée pour faire évoluer sa situation et s appuyer sur l accompagnement socioéducatif que nous lui proposons. Dans ce type de prise en charge longue durée, la gestion de l attente est une problématique réelle qui nécessite d adapter notre accompagnement pour permettre aux personnes accueillies de rester dans une dynamique d insertion et d autonomie et de ne pas s installer dans une situation de «dépendance» vis-à-vis des services sociaux. 42

43 II- Places de Stabilisation Les places de stabilisation proposent un hébergement et un accompagnement socio-éducatif à des personnes en grande précarité ayant connu un ou des épisodes d errance et souhaitant quitter le monde de la rue et de l hébergement d urgence en vue de s inscrire dans un projet. Ce service est conçu comme une unité de transition. Conformément au référentiel «Accueil, Hébergement, Insertion», ce service permet à la personne de se «poser», de reprendre des forces et commencer à son rythme à faire émerger un projet, même si celui-ci n est pas susceptible de mener à une complète autonomie. Durant son séjour dans ce service, l accompagnement socio-éducatif dont bénéficie la personne vise à lui permettre d enclencher une démarche de réalisation de son projet qui pourra, le cas échéant, conduire à un retour à une vie autonome pour certaines, pour d autres à une entrée en maisonrelais, maison de retraite ou autre établissement médico-social ou sanitaire adapté à sa situation. L établissement dispose de 12 places. 3 pour des femmes, 9 pour des hommes, dont l accueil possible d un couple. Il s agit d un hébergement semi-collectif, une chambre individuelle est attribuée à chaque personne accueillie, certains toilettes et sanitaires sont utilisés par 2 résidents. Des espaces communs (buanderie, tisaneries) sont accessibles à tous, une salle éducative est réservée à l organisation des temps collectifs avec les travailleurs sociaux et l ensemble des personnes hébergées. 1- Procédure d admission Tout comme au CHRS Urgence, un changement de procédure des admissions s est imposé avec l intervention en cours d année 2011 du SIAO : Ce changement a affecté la première étape de la procédure d admission. Auparavant les travailleurs sociaux prescripteurs envoyaient leurs demandes par fax. Après une évaluation téléphonique faite avec le prescripteur pour vérifier que la personne pouvait effectivement relever de ce dispositif, la candidature était enregistrée sur une liste d attente. Celle-ci, assez conséquente, devait être tenue à jour et chaque demande actualisée par un renouvellement mensuel. Lorsqu une place était disponible, la personne dont la demande était la plus ancienne était contactée pour l organisation de la préadmission. Depuis juillet 2011, les prescripteurs s adressent directement au SIAO qui gère la liste d attente. Lorsqu un hébergement est disponible, le SIAO est informé et il transmet alors un dossier de candidature. La suite de la procédure reste la même, un premier rendez-vous est organisé avec l intéressé et les travailleurs sociaux de l équipe, puis un deuxième rendez-vous avec le psychologue. La décision d admission est prise par une commission rassemblant l ensemble de l équipe après évaluation de la demande et de la possibilité pour les places de stabilisation d y répondre en fonction des critères consignés dans le règlement de fonctionnement : - Adhésion de la personne au fonctionnement de l établissement, - motivation à amorcer un processus de réflexion en vue d établir avec elle un projet personnalisé d accompagnement, - avis du psychologue sur la capacité de la personne à s intégrer dans le collectif. 43

44 2- Demandes Au 1 er janvier 2011, 42 personnes (36 hommes, 4 femmes et 1 couple) étaient enregistrées sur notre liste d attente. Entre janvier et avril 2011, nous avons enregistré 15 nouvelles candidatures. Nous avons dans le même temps contacté 10 personnes pour des préadmissions. En mai 2011, nous avons transmis notre liste d attente au SIAO lorsqu il a pris le relai pour le traitement des demandes, celle-ci comptait alors 24 candidatures (19 hommes et 5 femmes). Depuis, lorsque des places se sont libérées sur notre structure, nous avons sollicité le SIAO, qui nous a transmis 7 dossiers (3 concernant des hommes, 3 concernant des femmes et 1 concernant un couple) en vue de l organisation de préadmissions. On constate, en considérant les listes d attente, que le nombre de candidatures pour les hommes reste le plus élevé et qu il n est pas possible de répondre à cette demande du fait du nombre insuffisant de places disponibles Organisation des préadmissions Contacts pour une préadmission Annula tion du dossier avant le RDV RDV de préadmission Entrées effectives Entrées effectives en nombre de personnes Refus de la commission après le RDV Refus de la personne après le RDV Hommes Femmes Couples Total Annulations : les travailleurs sociaux à l origine de la demande sont sans nouvelles de ces personnes ou elles ne donnent pas suite à leur demande, les personnes ont trouvé une autre solution ou ont été accueillies par un autre dispositif. A noter qu une annulation a été prononcée suite au décès récent du demandeur. Le temps d attente entre la candidature et une proposition d hébergement, en particulier pour les hommes, explique le nombre d annulation à cette phase de la procédure d admission. Refus des personnes : après le RDV de préadmission et l accord d admission de la commission, la personne annule sa demande. Refus de la commission : les demandes sont refusées suite aux RDV de préadmission, du fait de nos moyens d accueil ne permettant pas de prendre en charge leur problématique spécifique. En effet, ces personnes peuvent présenter des troubles mentaux ou des problèmes d addiction non traités du fait de leur déni de la pathologie dont elles sont atteintes. Dans ces situations, les évaluations des travailleurs sociaux et du psychologue peuvent mettre en évidence une incapacité à adhérer à toute forme d accompagnement social ou une impossibilité à intégrer une structure collective, dans le souci de préserver la sécurité de tous. 44

45 2.2- Comparatif 2010/2011 ménages contactés RDV de préadmission refus ou annulation après le RDV Hommes Femmes Couples Total Rapport entre le nombre d'entrées et le nombre de personnes contactées entrées effectives 40% 41% Durant toute l année 2011, un des 12 studios de Soledor a été immobilisé suite à un litige. Celui-ci a donné lieu à une procédure auprès du tribunal d instance de Nice. Nos possibilités d admission se sont trouvées partiellement réduites de ce fait. Par ailleurs, le nombre de places disponibles avait été plus important en 2010 du fait de notre installation en cours d année dans notre nouvelle structure semi-collective Soledor. De ce fait, davantage de préadmissions ont été organisées pour valider l entrée de personnes ayant déposées leur candidature. Par contre, une donnée reste constante : le rapport du nombre des personnes contactées et des entrées effectives en place de stabilisation, en 2010 comme en 2011, se situe entre 40 et 41%. Cela confirme le fait que pour chaque entrée, il est nécessaire de prendre plusieurs contacts, d organiser plusieurs RDV de préadmission compte tenu du nombre constant d annulations et de refus. Cette donnée est à prendre à compte car elle a pour conséquence l immobilisation d un hébergement durant cette période dédiée à l organisation de la préadmission. L anticipation de cette procédure avant la sortie d un résident est, dans la majorité des cas, impossible car nous n avons que très rarement une information fiable et anticipée quant à la date de départ du résident sortant. Répartition des préadmissions en fonction des services prescripteurs CCAS - PAS 11 65% CCAS Accueil de jour 1 6% CSAPA Emergence 2 11% MSD 1 6% SAO Actes accueil 1 6% Préfecture - DALO 1 6% TOTAL % Le CCAS-PAS, pôle d accueil social pour les personnes sans domicile stable à Nice reste le plus important prescripteur pour les places de stabilisation. Les places de stabilisation ont été sollicitées une fois en 2011 par la Préfecture des Alpes Maritimes pour une orientation suite à un recours DALO, réorienté vers un dispositif d hébergement. Cette personne a été reçue mais suite à l évaluation de sa situation elle a été réorientée vers le CHRS Urgence où elle a pu être hébergée. 45

46 3- Activité globale pour l année nuitées ont été réalisées durant l année 2011, ce qui représente un taux d occupation de 93% Ce taux d occupation est calculé sur la base de 4015 nuitées disponibles, soit 11 places disponibles durant 365 jours. En effet, un studio est indisponible depuis le 4 août 2010 du fait d un litige avec un résident en fin de prise en charge, cette controverse qui n est toujours pas réglé au 31 décembre 2011, a été portée devant la justice et nous sommes dans l attente d une décision du tribunal d instance Comparatif 2010/ Nombre de nuitées financées Nombre de nuitées disponibles Nombre de nuitées réalisées Taux d'occupation 79,6% 92,9% Le taux d occupation de 2011 est nettement supérieur à celui de L activité de l année 2010 avait été perturbée par le déménagement à Soledor et le changement qu il avait imposé aux usagers passant d hébergements individuels à un hébergement semi collectif Quelques données sur le public accompagné 18 personnes ont été hébergées durant l année 2011 dont, 10 personnes déjà présentes au 1 er janvier 2011, et 8 personnes qui sont entrées en place de stabilisation durant l année Personnes hébergées depuis 2009 Personnes hébergées depuis 2010 Personnes entrées en 2011 TOTAL Hommes Femmes TOTAL

47 Répartition par tranche d âge des 18 personnes présentes en 2011 : 36 à 45 ans 6 33% 46 à 55 ans 6 33% + de 55 ans 5 28% Total % 28% 33% 6% 33% 26 à 35 ans 36 à 45 ans 46 à 55 ans + de 55 ans Ressources des 24 personnes présentes en 2011 : sans ressources 1 6% RSA 9 50% AAH 8 44% Total % sans ressources RSA AAH 47

48 4- Accompagnement socio-éducatif du public en place de stabilisation L accompagnement des résidents s articule autour d un suivi individualisé et de temps collectifs. La conjugaison de ses deux approches permet de valoriser plus largement les compétences de chacune des personnes L accompagnement collectif Une réunion regroupant les résidents, un travailleur social de l équipe, le chef de service ou la coordinatrice, a lieu tous les mardis à 18h. La présence de tous les résidents est obligatoire, ce temps étant considéré comme une intervention socioéducative faisant partie à part entière de l accompagnement global. Durant cette réunion, les informations et questions concernant le fonctionnement du groupe dans la structure sont annoncées et débattues. L organisation des repas pris en commun, d activités ou d évènement spécifiques à prévoir, sont également traités lors de cette réunion. Tous les vendredis, de 10H à 14H, le groupe se retrouve avec deux travailleurs sociaux de l équipe pour la confection et le partage d un repas. Pour les résidents, ce temps est également obligatoire. A 12H30, un cadre de CHORUS, la coordinatrice ou quelques fois d autres intervenants en lien avec les résidents des places de stabilisation, est invité à la table de Soledor. Ces temps collectifs sont également l occasion, pour l ensemble des travailleurs sociaux de l équipe, d entrer en contact avec tous les résidents et pas seulement avec ceux dont ils sont référents. La multiplicité des échanges, des observations et des regards portés par chacun, permettent d enrichir l accompagnement proposé à ces personnes. Au-delà de l aspect pratique de la réunion du mardi et convivial des repas collectifs du vendredi, c est le savoir être avec l autre, la capacité à dialoguer, à entendre des avis contraires, à vivre ensemble avec nos différences et à se respecter, qui est l objet prioritaire de ces temps collectifs. Aujourd hui, après un an et demi de fonctionnement à Soledor, nous observons les évolutions d un groupe constitué qui a acquis une identité et des règles de vie dans cet espace collectif. Ce groupe, à travers ces temps, met en œuvre une forme d auto régulation où chacun peut se sentir responsable et impliqué dans le quotidien de la vie collective de Soledor et donner du sens aux règles et à l organisation du fonctionnement de la structure. L atelier «vie quotidienne» Dans le courant de l année, l équipe socioéducative a élaboré un projet en vue de la création d un atelier «vie quotidienne». Persuadés de l intérêt pour ce public d aborder cette thématique et motivés par les observations très positives concernant le travail effectué auprès du collectif, un nouveau temps, mensuel et non obligatoire cette fois, a été introduit dans l organisation de l accompagnement des résidents. L objectif principal de cet atelier est la réinscription des personnes accueillies en place de stabilisation dans des relations interpersonnelles au travers d un soutien à la gestion du quotidien. Sur le plan opérationnel, les objectifs sont de valoriser et développer les compétences des résidents en matière de réflexion, d échanges des savoirs et savoirs faire, de favoriser une démarche participative facilitant l appropriation en utilisant des techniques d animation ludiques suscitant l implication de chacun. Ce projet a été élaboré en collaboration avec le CODES 06 qui nous a aidés à affiner nos attentes par rapport à ce temps collectif, les objectifs visés et à être au plus près du besoin des résidents. Le CODES se propose également de mettre à disposition des outils d animation. Deux ateliers ont eu effectivement lieu en fin d année Le premier a eu pour thème «Classement des documents administratifs», 5 résidents y ont participé. Après avoir échangé autour des différentes organisations de rangement, nous les avons aidés à mettre de l ordre dans leurs papiers 48

49 et à organiser leur classement. Le thème du deuxième atelier «entretien du logement» a été décidé suite à un tour des chambre organisé par le chef de service afin de vérifier la bonne tenue des hébergements mis à leurs disposition. Il n a pas eu l affluence escompté, seul quatre résidents y ont participé mais nous avons pu aborder de thème de manière détendue. Nous avons à l issue de ces premières expériences, porté notre réflexion sur la façon de susciter davantage d adhésion à ce projet pour que le plus grand nombre puisse s y associer. Ainsi, nous avons souhaité que le premier atelier de l année 2012 soit consacré aux choix des prochains thèmes à traiter en prenant en compte les demandes des résidents. Un calendrier, avec les thèmes retenus pour chaque atelier mensuel, sera proposé à l avance, tant aux résidents qu à l équipe socioéducative. Chaque référent pourra ainsi discuter avec les personnes qu il accompagne individuellement, de l opportunité et du bénéfice pour ces résidents de participer à ce temps collectif. L ensemble de ces accompagnements collectifs demande une mobilisation importante pour l équipe et une organisation méthodique prévoyant les interventions par roulement de chacun des travailleurs sociaux, de la coordinatrice et du chef de service. C est 40H par mois pour l équipe socioéducative et 20H par mois pour la coordinatrice ou le chef de service qui sont consacrées à cette organisation sans prendre en compte les temps de préparation nécessaires au bon déroulement de ces actions L accompagnement individualisé Pour chaque résident, un référent et un co référent sont désignés à l entrée des personnes en places de stabilisation. Des rencontres au minimum hebdomadaires sont organisées, un contrat de séjour est élaboré avec la personne en fixant des objectifs réalisables et adaptés aux capacités de la personne au moment de la contractualisation. La durée de ces contrats est de préférence réduite, de 1 à 3 mois en fonction de la situation, de façon à évaluer l avancée du travail régulièrement et réorienter les objectifs selon l évolution de la situation. Les rencontres se font soit dans nos locaux 12 rue Gioffredo, soit en visite à domicile à Soledor, soit à l occasion d accompagnements pour des démarches administratives, médicales sociales Nous travaillons en relation étroite avec tous les partenaires intervenant sur les différentes problématiques de la personne. A son entrée, chaque résident rencontre une première fois l infirmière de l espace santé de Mosaïque pour un bilan santé et d éventuelles orientations vers les services médicaux en lien avec les pathologies repérées. Si nécessaire un bilan de santé auprès de la CPAM est organisé. Les partenaires que nous sollicitons le plus fréquemment, outre les partenaires prescripteurs, sont : le CSAPA Emergence, CCAA, les CMP, la PASS et le CAP à l hôpital St Roch l association ISATIS pour assurer un suivi après la sortie, différents médecins généralistes, psychiatres, dentistes vers qui sont orientées les personnes. Concernant l insertion professionnelle, lorsqu elle est envisageable, nos orientations se font vers le DAF d ALC, multiservices d ACTES, ou le CEAS GAADE. Pour le logement, nous travaillons principalement avec l ADOMA pour des orientations en pension de famille ou résidence sociale et quelque fois avec l équipe mutualisée pour des relogements autonomes. Nous sommes également amenés à faire des demandes auprès de la MDPH pour des orientations en ESAT ou en Foyer médicalisé. Ce maillage partenarial nous semble essentiel pour soutenir les personnes dans leur longue et difficile démarche de réinsertion. 49

50 4.3- Problématique spécifique repérée au sein du public adressé en place de stabilisation Les personnes accueillies en place de stabilisation ont généralement vécu dans une forme ou une autre d errance depuis de nombreuses années, les difficultés sociales s accompagnent de problème de santé, d addiction, de ruptures familiales et amicales, de problème de santé mentale et c est avec les différents soutiens coordonnés de tous les partenaires que ces personnes parviennent à imaginer, puis à réaliser un nouveau projet de vie. Néanmoins, il semble important de mentionner que parmi les 18 personnes accueillies cette année à Soledor, plus de la moitié a pris un traitement ordonné par un psychiatre pour des troubles importants. A plusieurs reprises, certains ont dû être hospitalisés, nous avons dû également faire appel aux pompiers, demander une HDT pour un résident en crise et refusant les soins. Ces constatations, communes aux différentes structures organisant l hébergement en place de stabilisation, nous questionnent sur les limites de notre accompagnement constitué uniquement de compétences dans le domaine socioéducatif. Malgré le partenariat tissé avec différents acteurs du secteur médical, il semblerait opportun d intégrer à l équipe, un personnel ayant un regard professionnel face aux problématiques psychiatriques auxquelles nous sommes confrontées Une réflexion menée avec nos partenaires «stabilisation» des Alpes maritimes 58 places de stabilisation étaient financées en 2011 sur l ensemble du département. ALC disposait de 12 places mixtes (9 hommes, 3 femmes), la Fondation Patronage St Pierre Actes de 12 places mixtes également, l association Chrétiens Antibes Solidarité de 10 places mixtes, l association MIR à Sospel de 16 places pour des hommes et le CCAS de Nice de 8 places uniquement dédiées à des femmes. Chaque structure de stabilisation, créée entre 2007 et 2008, a été développée selon des modalités d hébergement et d accompagnement socioéducatif spécifiques. Il nous est apparu utile de proposer un temps d échange avec ces partenaires pour partager une réflexion autour de nos pratiques. Le collectif stabilisation 06, initié par le Pôle Hébergement de CHORUS 06, regroupant principalement les partenaires d ACTES, du CCAS de NICE et de CAS, s est réuni à 3 reprises en Le coordinateur du SIAO s est également joint à ce groupe en cours d année. Les échanges ont principalement porté sur la problématique liée à l accompagnement de publics fragilisés par la maladie mentale, problématique identifiée par tous et nous interrogeant sur les limites du social à accompagner des personnes semblant relevées de la psychiatrique. La nécessité d un partenariat fort à développer avec les professionnels de la psychiatrie semble être une orientation souhaitable pour proposer un accompagnement adapté au public des places de stabilisation. Ces rencontres, organisées à tour de rôle dans chacun des différents dispositifs, ont également été l occasion de visiter chaque structure et rencontrer les équipes. 50

51 5- Quelques temps forts de l année La galette des rois : Le 11 janvier 2011, un temps de partage autour d une galette des rois réunissant les résidents, l équipe socioéducative, le chef de service et la Directrice de CHORUS ainsi que le Président et 2 administrateurs d ALC, a été organisé à Soledor. Il nous semble important de créer l occasion afin que se rencontrent les bénéficiaires des places de stabilisation et les membres du conseil d administration dans l objectif de rendre plus compréhensible pour les uns la démarche de l association ALC vis-à-vis du public en grande précarité et le fonctionnement interne d un dispositif tel que Soledor et de mesurer concrètement pour les autres la réalité du travail socioéducatif auprès des personnes orientées en place de stabilisation Le groupe d expression Conformément à la Loi de du 2 Janvier 2002 concernant la participation des usagers, un premier groupe d expression s est tenu le mardi 8 février 2011 à Soledor. Le Président et le Vice- Président de l association ALC étaient présents, ainsi que La Directrice de CHORUS 06, le chef de service, la coordinatrice et un travailleur social du Pôle Hébergement et 8 des résidents hébergés à Soledor à cette période. Le Président a présenté le conseil d administration d ALC, ses missions, son organisation et les liens avec le dispositif des places de stabilisation. Les résidents ont présentés diverses requêtes et propositions concernant l organisation de l hébergement à Soledor et les règles fixées par le réglement de fonctionnement. Chacun a pu prendre la parole pour s exprimer et poser ses questions ou débattre des sujets abordés. A la suite de cette réunion, un compte rendu écrit a été affiché à Soledor ainsi que les réponses apportées par la Direction. Initialement, il était prévu que ce groupe d expression se réunisse 3 fois dans l année. En 2011, nous n avons réussi à réunir qu une seule fois en février cette instance, l organisation de l équipe ayant été perturbée à plusieurs reprises par des mouvements de personnel. L objectif pour 2012 sera de tenir 3 fois dans l année cette réunion dédiée tout particulièrement à la participation des usagers. Néanmoins, dans le cadre des temps collectifs de l accompagnement socioéducatif, une réunion a rassemblé chaque semaine les résidents et des membres de l équipe (travailleur social et chef de service ou coordinatrice) où l occasion a été donnée à chacun de faire des suggestions et de participer à l organisation de Soledor. 51

52 5.3- Un temps d échange à l occasion des 1 an de Soledor Le 1 er juillet 2011, nous avons organisé une demi- journée de réflexion réunissant de nombreux partenaires, collègues d ALC, de la Fondation Patronage St Pierre ACTES, du CCAS de Nice, d Isatis, du SIAO, de l ALAM (équipe mutualisée) et AGIS 06, de Chrétien Antibes Solidarité, du CMP Lepante, de Médecin du Monde ainsi que 3 représentants de la DDCS. L ensemble de l équipe du Pôle Hébergement était présente avec son chef de service, la directrice de CHORUS 06 et des administrateurs d ALC. Les résidents de Soledor avaient été conviés à ce temps d échange avec partenaires et financeurs, 6 d entre eux étaient présents lors de cette rencontre et ont participé à l accueil des invités. Un journaliste de France 3 est également venu couvrir cette rencontre. La directrice et le chef de service ont fait une présentation du dispositif des stabilisations et de son fonctionnement depuis l installation à Soledor en mai 2010, illustrée d un support visuel (power point). De nombreux échanges avec la salle ont ponctué cette présentation : partenaires et financeurs ont pu poser des questions. La présence des usagers a été un point fort de cette première partie de la matinée. Ils avaient été invités à témoigner librement de leur expérience au sein du dispositif. Ceux d entre eux qui sont parvenus à rester ont participé selon leurs possibilités. Ceux qui ne pouvaient parler directement en leur nom ont soutenu le discours des autres, ont acquiescé, «fait groupe». Complices lors de la présentation du dispositif, «sentiment d appartenance tangible : Soledor, c est Leur Résidence et ce dispositif, c est le leur», ils ont été particulièrement impliqués lorsqu il s est agi de répondre aux questions, notamment concernant le temps de prise en charge. Monsieur S. a ainsi expliqué qu à son entrée en Places de Stabilisation, il était sincèrement très motivé pour sortir de sa situation de précarité et arrêter de boire. Mais que les premiers mois avaient été très difficiles, déstabilisants et rythmés de plusieurs rechutes. Que, faire de nouveau confiance, croire à la possibilité de s en sortir, n allait pas de soi. Monsieur M., lui, a raconté son long séjour en Accueil de Nuit. Et s il remerciait d avoir pu trouver alors un abri, il expliquait combien la promiscuité dans ce lieu, le règlement et les horaires très stricts étaient difficiles à endurer. Combien tout ce temps passé à prendre sur soi pour ne pas perdre sa dignité pouvait l avoir affaibli et laissé sur ses gardes, et combien il avait apprécié l idée d un séjour pour lequel le temps n était pas limité. Après une pause (buffet préparé par Jobs en douceur et gâteau préparé par un résident) et, pour ceux qui le souhaitaient, une visite de la résidence, un deuxième temps s est déroulé uniquement entre professionnels. Le psychologue a fait une intervention à propos des problématiques psychiques du public accueilli en places de stabilisation. Il a montré en quoi ceci avait des conséquences sur les modalités d accompagnement socio-éducatif : la nécessité d un «accompagnement de proximité», d accompagnements physiques dans les démarches, d un temps d accueil adapté aux besoins de la personne, d une souplesse du cadre qui cependant doit être suffisamment défini et reconnu pour être structurant. Il a pu développer également en quoi le collectif présentait des avantages pour ce public mais aussi les difficultés et les limites de l hébergement et du travail socioéducatif auprès d un groupe. 52

53 5.4- La sortie au parc Alpha Une sortie au Parc Alpha a eu lieu le 3 juillet 2011 avec 7 résidents des places de stabilisation et deux travailleurs sociaux de l équipe. Un des résidents avait fait la demande d être accompagné par son amie qui a financé intégralement ses frais de déplacement et d entrée au parc. Le souhait de cette sortie avait été exprimé par les résidents à l occasion des réunions hebdomadaires avec l équipe socio-éducative. La stagiaire éducatrice spécialisée intervenant au Pôle Hébergement a soutenu les résidents dans la rédaction d un pré projet et dans l organisation de la sortie. Les résidents ont participé financièrement à la hauteur de 2 Euros afin de contribuer partiellement au prix de l entrée du parc. Un pique-nique avait été prévu pour le déjeuner. Pour nous rendre à St Martin Vésubie, faute de pouvoir utiliser les transports en commun, nous avons été contraints d utiliser deux véhicules de service dont un de 9 places. L intérêt de cette sortie était une fois encore de favoriser l insertion dans un milieu ouvert et de pouvoir observer et travailler avec eux leurs aptitudes sociales et leurs difficultés relationnelles. Durant la sortie, nous avons été essentiellement sollicités par les résidents pour les aider dans la gestion de leurs angoisses liées à la durée de la sortie, le caractère champêtre du lieu, l abstinence, la confrontation au milieu ordinaire, les efforts de socialisation Le bilan de la sortie a été positif mais un taux d encadrement supérieur serait indispensable pour l organisation d une prochaine excursion La sortie «foot» Suite à un contact avec l OGC Nice, nous avons obtenus des invitations pour assister à un match opposant Nice à Sochaux au stade du Ray le 26 octobre Plusieurs résidents avaient manifesté leur intérêt pour une telle manifestation sportive, cependant, le jour du match auquel nous étions invités, seuls 2 résidents ont donné suite à cette proposition, cette période ayant coïncidé avec l hospitalisation de certains résidents. Nous avions organisés l encadrement de cette sortie avec un travailleur social de l équipe et un surveillant de nuit. Cette soirée dans le contexte d un match de foot rassemblant une foule de personnes dont des supporters passablement agités, a été éprouvante en particulier pour l un des résidents qui par ses manifestations d angoisse a mis en alerte les stadiers. La présence des encadrants dans ces circonstances s est avérée indispensable pour rassurer de part et d autre le service d ordre et les personnes accompagnées. Ces incidents réglés et le calme revenu, et les résidents ont appréciés cette soirée qui s est finalement déroulée agréablement La collecte de la banque alimentaire La majorité des résidents de Soledor ont participé activement à la collecte organisée par la banque alimentaire le 25 novembre Cette action de solidarité a été pour tous une expérience enrichissante et gratifiante. 53

54 5.7- Les fêtes de fin d année Durant les fêtes de fin d année, période difficile pour ce public en rupture de lien familiaux ou amicaux, des repas festifs ont été organisés les vendredis 23 et 30 décembre. Ces deux dates ont été l occasion de réunir plusieurs membres de l équipe avec les résidents dans une ambiance chaleureuse et conviviale. Un résident, à sa demande et avec l accord des autres résidents et de l équipe, a pu inviter une amie à partager ce moment avec le groupe. 6- Les sorties des Places de Stabilisation en personnes (soient 3 femmes et 5 hommes) ont quitté les places de stabilisation en Parmi ces 8 personnes, 1 était entrée en 2009, 5 étaient entrées en 2010 et 2 en La durée de prise en charge la plus courte concerne une femme hébergée 99 jours, la plus longue concerne un homme hébergé durant 552 jours. La durée moyenne de prise en charge de ces 8 personnes est de 309 jours (soit un peu moins d un an). Si on différencie la durée de séjour en fonction du genre, elle est, en moyenne, de 150 jours pour les femmes et de 465 jours pour les hommes Comparatif 2010/ Femmes Hommes Femmes Hommes Nombre de sorties Durée moyenne d'hébergement (jours)

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