Activités du CHAC en 2008

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1 Activités du CHAC en 2008 fatigue vermoeidheid agressivité agressiviteit douleurs pijnen démangeaisons jeukingen Diabète suikerziekte libido incompréhension onbegrip migraines hoofdpijnen dépression depressie culpabilité schuldgevoel 21 février février 2008 : Belgian Week of Gastroenterology (Anvers) Cela devient une tradition pour le CHAC de tenir un stand à l une des plus grosses réunions médicales annuelles où la majorité des hépatologues et gastroentérologues se rencontrent pour faire le point. Notre stand

2 Cette fois-ci, nous avions engagé un automate, Gabba, pour distribuer à tous les médecins un document informatif sur nos actions et nos projets. L assemblée des médecins lors d un symposium. La Belgian Week réunit quelques 850 spécialistes = Stand de Roche (Pegasys et Copégus ) 2 = Stand de Echosens (Fibroscan ) 3 = Stand de Schering-Plough (Pegintron et Rebetol )

3 Les 12 et 13 mars 2008 : Meeting international de patients organisé par VHPBet ELPA Lucca - Italie :David FitzSimons (UK) 2:Emmy Engelen (Belgium) 3:Françoise Roudot-Thoraval (France) 4:Samuel So (US Asian Liver Center) 5:John Ward (US) 6: Tatjana Reic (Croatia - Hepatos) 7:Ilona Sikorska (Poland - Prometeuze ) 8:Madalena Mezei (Romania - Sanohep) 9:Muriel Colinet (Belgium Carrefour Hépatites-Aide et Contac) 10:Deborah Wexler (US - Immunization Action Coalition) 11:Paula Van Leeuwen (The Netherlands : National Hepatitis Centre) 12:Paolo Bonanni (Italy) 13:Pierre Van Damme (Belgium) 14:Alex Vorsters Belgium) 15:Johannes Hallauer (Germany) 16:Liudmila Mosina (WHO Europe) 17:Dzenko Simonovic (Bosnia Herzegovina - The Society of chronic hepatitis C patients) 18:David Goldberg (UK) 19:Nicole Guerin (France). Pierre Van Damme, Président de VHPB Nadine Piorkowsky, Présidente de ELPA : Stanimir Hasurdjiev (Bulgaria - Hepasist) 2: Luc Hessel (European Vaccine Manufactures) 3: Muriel Colinet (Belgium: Carrefour Hé patites-aide et Contact)

4 20 mars 2008 : Réunion Communauté Française & D.G. Sanco Programme d action communautaire dans le domaine de la santé Le deuxième programme d'action communautaire dans le domaine de la santé, principal instrument de mise en œuvre des objectifs de santé au niveau européen, est prévu pour une durée de six ans, du 1er janvier 2008 au 31 décembre Le premier programme de ce type, qui a couvert la période , a financé plus de 300 projets et actions. Ce programme se fonde sur l'article 152, paragraphe 4, du traité instituant la Communauté européenne. Il vise à encourager la protection et l amélioration de la santé humaine, en excluant toute harmonisation des dispositions législatives et réglementaires des États membres. La Commission met en œuvre le programme Santé au moyen d un plan de travail annuel, qui définit des domaines prioritaires, et de mécanismes de financement. Elle est assistée dans cette tâche par un comité composé de représentants nommés par les États membres de l UE, qui rend des avis sur les plans de travail, les critères de sélection et le financement des actions, ainsi que sur des méthodes d évaluation du programme Santé. La gestion de la mise en œuvre du programme a été confiée à l'agence exécutive pour la santé publique 14 avril 2008 : Colloque sur la limitation de l offre médicale au Sénat Le groupe Ecolo/Groen! de la Chambre, la FEF et le VVS organisaient un second colloque sur le thème de l offre médicale, intitulé «Pénurie de médecins sur le terrain Pléthore de médecins refusés, recalés Qui va nous soigner? 17 avril 2008 : Table Ronde à Bruxelles - «L accès aux médicaments innovants» Sous la houlette du Dr Roland Lemye (Président de l Asbsym Association Belge des Syndicats Médicaux) qui, lui, laisse la parole aux patients! Ligue Patients Ligue Alzheimer Ligue Dépression Carrefour Hépatites Association Parkinson Représentants Mme Henry Mme Van der Verken Mme Colinet et Mr Van Gansberghe Mme Demande Médicaments: un rationnement inavoué «Interdits de soins», l'expression est-elle trop forte? Des patients se voient en tout cas interdire l'accès à des traitements qui pourraient les aider, parce qu'ils ne répondent pas à des critères élaborés dans une perspective budgétaire. Des représentants d'associations de patients témoignent de la réalité de ces obstacles, qui barrent l'accès à des soins de qualité. Le budget des soins de santé est sous contrôle, mais à quel prix? Au fil du temps, les médecins ont constaté que leur liberté de prescription était rognée et que de plus en plus de malades ne pouvaient avoir accès à des traitements pourtant performants. En raison du retard mis à accorder leur remboursement ou en raison de diverses restrictions imposées à ces remboursements. Les patients sont ainsi victimes d'un rationnement des soins qui n'ose pas s'avouer. Les associations de patients ont une expérience concrète des obstacles auxquels sont confrontés les malades. Grâce à leurs contacts avec d'autres associations européennes, ils prennent la mesure des retards accumulés en Belgique. Pour leur permettre d'apporter leur témoignage, le Magazine des Glems a organisé une table ronde à laquelle étaient invités plusiers de leurs représentants. Y ont participé Françoise Demande (F.D.), de l'association Parkinson, Sabine Henry (S.H.) de la Ligue Alzheimer, Muriel Colinet (M.C.), de Carrefour Hépatites Aide & Contacts (CHAC), Muriel Vanderveken (M.V.), de la Ligue belge de la Dépression, ainsi que les Drs Roland Lemye (R.L.), président de l'association belge des syndicats médicaux

5 (ABSyM), et Richard Martens (R.M.), médecin généraliste à Braine-l'Alleud et membre de la Commission de remboursement des médicaments. Le débat était modéré par Thierry Van Eeckhout (T.V.E.), expert indépendant dans le domaine du médicament. Roland Lemye: Depuis une vingtaine d'années, les patients se sont organisés, en créant notamment des associations. Les médecins ont appris à dialoguer avec eux. Ils sont conscients de l'existence de grosses restrictions en matière de traitements, en particulier dans le secteur des médicaments ou dans celui de la kinésithérapie, à travers des baisses de remboursement ou des manoeuvres destinées à retarder l'accès à des traitements innovants. En même temps, les médecins se retrouvent sous la menace du contrôle médical de l'inami. Thierry Van Eeckhout: Je songe à un exemple que je connais bien: depuis 1997, on ne rembourse plus les ostéodensitométries, un examen qui permet de détecter les patients à risque d'ostéoporose. Et le remboursement d'un médicament nouveau est limité aux patients âgés d'au moins 80 ans. Françoise Demande: Je songe pour ma part aux médicaments actifs dans la maladie d'alzheimer. Les Parkinsoniens n'y ont pas accès. Or 40% des Parkinsoniens deviennent déments. g.: A propos de ces médicaments, une autre condition mise au remboursement est que le patient ne soit pas atteint d'une maladie cérébrovasculaire. Au moindre déficit cérébrovasculaire, les patients sont exclus du remboursement; cela en fait une proportion importante. Ces médicaments ne guérissent pas la maladie d'alzheimer et n'arrêtent pas sa progression, mais on constate parfois des améliorations spectaculaires. Sabine Henry: L'accès à ces médicaments est conditionné par l'obtention d'un score minimal aux tests évaluant les fonctions cognitives du patient. Ces tests doivent être payés par le patient ou sa famille. Si, parce que le patient passe sous ce minimum, on arrête le traitement, le patient a l'impression d'être privé du dernier secours. Je voudrais apporter un témoignage personnel: je suis atteinte de polyarthrite rhumatoïde et j'étais très diminuée, mon moral était très atteint. Je suis entrée dans un protocole de recherche, très contraignant. Mais le fait d'y entrer m'a rendu la vie. Réellement, la recherche et les nouveaux médicaments apportent quelque chose et sont nécessaires. Les patients doivent défendre leur propre cause. Il faut nous considérer comme des partenaires, où chacun défend ses intérêts. Richard Martens: La polyarthrite nous pose des problèmes pas simples, à nous généralistes. Pour la soigner, il existe des médicaments remarquables, mais les critères de remboursement sont très stricts et la prescription est réservée au rhumatologue. Parfois, les protocoles ne correspondent pas aux critères de l'inami; alors les patients en sont privés. Nous ne pouvons même pas prescrire un renouvellement. Si le patient tarde à obtenir un rendezvous avec son rhumatologue, ou si celui-ci est absent, il reste sans prescription. Motivations budgétaires T.V.E.: D'où viennent les restrictions? Sur quoi sont-elles fondées? R.M.: Les motivations sont purement budgétaires. Les critères de remboursement sont de plus en plus nombreux pour rester dans les limites du budget. Les critères sont aussi révisés dans un sens plus restrictif. R.L.: La Commission de remboursement des médicaments (CRM) affirme que ses critères sont fondés sur la bonne pratique. Mais quand une firme accepte de baisser ses prix, la CRM accepte d'élargir ses critères. Cela montre bien qu'il s'agit de critères restrictifs et économiques, et pas d'une question de bonne pratique. Muriel Colinet: Dans le traitement des hépatites B et C, les critères sont inadaptés et discriminatoires. Les politiques de dépistage, de prévention et d'information sont insuffisantes. La Belgique est systématiquement le dernier pays européen à pouvoir utiliser les nouvelles molécules. Dans l'hépatite C, si les transaminases sont normales, il n'y a pas de remboursement. C'est aberrant! Je considère que c'est de la non-assistance à personne en danger. Je connais le cas de plusieurs infirmières en hépatite aiguë, contaminées par une piqûre accidentelle: elles ne peuvent pas être traitées et doivent attendre de devenir chroniques! Les enfants mineurs n'ont pas droit au remboursement, pas plus que les patients qui rechutent après un premier traitement. La seule solution est d'entrer dans une étude clinique, mais les critères d'inclusion sont stricts. Pour l'hépatite B, un patient est obligé de passer d'abord par la lamivudine, puis de montrer qu'il ne répond pas (avec un risque de réactivation du virus) avant d'espérer un remboursement de l'adéfovir. Il est impossible de combiner deux médicaments en cas de résistance. R.L.: Il faut aussi tenir compte du fait que le remboursement est lié à une analyse de la charge virale qui coûte cher au patient (environ 150 ) pour l'hépatite C. M.C.: Et plusieurs analyses ne sont pas remboursées en cours de traitement. Ce sont évidemment des décisions aux motivations économiques. Et cette attitude est liée à la composition de la CRM. Cela me choque d'y voir l'importance de la représentation des mutuelles. Elles ne sont pas les représentantes des patients. Jamais la CRM n'a demandé l'avis des hépatologues. R.L.: Je pense qu'il est normal que les représentants des mutuelles adoptent un point de vue budgétaire à la CRM. Mais au Conseil général de l'inami elles essayent d'obtenir plus de moyens pour le budget des soins de santé. Elles sont les représentants des assurés sociaux. Mais il n'est pas normal qu'elles aient la majorité à la CRM. Avant la réforme de la procédure de remboursement, il existait une Commission de transparence. La CRM, elle, se caracctérise par son opacité. Si un de ses membres divulgue ce qu'il s'y passe, il est menacé d'exclusion. Il n'est pas normal que les médecins et les patients ne puissent pas savoir ce qu'on y discute. Des malades fragilisés T.V.E.: On peut en tout cas constater qu'il existe une grande différence entre les acquis de la recherche et la volonté des médecins de traiter, d'une part, et les contraintes budgétaires d'autre part. M.C.: Le médecin traitant est quand même celui qui sait le mieux ce qui peut être bon pour son malade. Quand un

6 médecin-conseil refuse une de ses prescriptions, il met en doute ses compétences et met en danger le malade. S.H.: Il faut se rendre compte que les malades sont fragilisés, qu'ils ont des difficultés à se défendre. C'est particulièrement le cas des malades d'alzheimer. Les médicaments actuellement disponibles ont le meilleur effet quand ils sont pris au début de la maladie. Or le remboursement n'intervient pas quand le malade va encore bien. C'est pourtant à ce moment-là que les médicaments pourraient maintenir leurs capacités. En France, les bithérapies sont autorisées. En Belgique, non. Muriel Vanderveken: Pour lutter contre la dépression, la panoplie des médicaments est relativement large. Les différences se jouent surtout au niveau des effets secondaires. C'est très important, parce que les patients dépressifs sont habituellement très méfiants à l'égard des médicaments; ils ne veulent pas prendre de médicaments, car la dépression reste une maladie honteuse. Or, dans le cas d'une dépression chronique, il faut parfois prendre des antidépresseurs à vie. Le coût de cette maladie est également très lourd pour le patient, car il n'y a pas que les médicaments. Il faut y ajouter le coût des hospitalisations, des psychothérapies (non remboursées, sauf quand elles sont assurées par un psychiatre). Il s'agit d'une addition de traitements qui aboutit à une facture très lourde. Et quand le bon traitement n'est pas accessible, on tombe dans la spirale des coûts socio-économiques. R.M.: La dépression est un problème très caractéristique. A la CRM, on n'arrête pas de dire que les médecins prescrivent trop d'antidépresseurs. Mais en formation continue, on nous dit que la dépression est sousdiagnostiquée et sous-traitée. Il faut effectivement être très attentif aux effets secondaires, notamment des tricycliques. Ils sont à l'origine d'arrêts de traitement qui débouchent sur des rechutes. T.V.E.: J'ai récemment assisté à un débat entre un des dirigeants de la Mutualité socialiste, Guy Peeters, et un représentant de la firme pharmaceutique MSD. Il portait sur la question de l'innovation et de la mise sur le marché de médicaments hyperspécialisés et très chers, qui sont destinés à un nombre restreint de patients. Guy Peeters a dit qu'il fallait au moins réfléchir à la question. Mais il a avoué qu'il faisait un peu cavalier seul dans les instances officielles. De nombreux membres de la CRM sont des médecins; comment expliquer ce décalage? Coûts et bénéfices collatéraux R.L.: La mise au point des nouveaux médicaments donne lieu à des recherches plus longues et plus lourdes, en raison notamment des exigences accrues de sécurité. Le fait qu'un certain nombre d'entre eux seront refusés à l'enregistrement accroît le risque inhérent à ces recherches et ne peut qu'alourdir les prix. Par exemple, faut-il rembourser des médicaments anticancéreux très chers, pour des patients qu'on considère comme déjà condamnées? L'état d'esprit général est plutôt de répondre non. Or les cancers sont de plus en plus guérissables. Je pense à un médicament actif contre le cancer du pancréas: les statistiques ont montré qu'il améliore la survie moyenne de quinze jours. Je connaissais un patient qui a bénéficié de ce médicament; grâce à cela, il a pu rentrer chez lui pendant trois semaines, ce qui lui a permis de régler ses affaires et de dire adieu à sa famille. S.H.: Ce genre de question se pose souvent. Par exemple: est-il justifié qu'un chirurgien ne propose pas un pacemaker à une patiente en démence débutante? Pour ce qui est des médicaments, il faut aussi garder à l'esprit qu'ils contribuent à améliorer la qualité de vie, non seulement du patient, mais aussi de sa famille. Après un an, plus de la moitié des proches aidants d'un malade d'alzheimer sont eux aussi atteints d'une maladie, dépression ou autre. En privant un patient de médicaments, on provoque souvent des dépenses ailleurs. F.D.: Pour le patient, l'accès à de nouvelles thérapies est aussi un encouragement à continuer à se battre. Il peut se dire: «j'aurai tout fait pour vaincre la maladie». M.V.: Dans le même ordre d'idées, je crois qu'il faudrait aussi prévoir de financer un accompagnement psychologique par le médecin généraliste. Ce n'est évidemment pas dans le cadre d'une simple consultation qu'il peut assurer un tel suivi. M.C.: Les médecins ont aussi trop tendance à ne voir que l'organe. Il faut être plus attentif à voir le patient dans sa globalité, de façon humaine. On ne peut pas échapper à l'aspect économique. Mais cela ne doit pas faire perdre de vue la qualité de vie du patient. Ce n'est pas son âge qui est important dans une décision thérapeutique, mais le bilan de santé. L'INAMI est aussi trop souvent en retard pour adapter la nomenclature. R.M.: Il faut regretter le cloisonnement exagéré des budgets. Le débat sur les remboursements se focalise uniquement sur le budget des médicaments. On ne tient pas assez compte des dépenses que ces derniers peuvent éviter. En hospitalisation notamment. Par exemple, la thrombose veineuse profonde est maintenant traitée à domicile. R.L.: Les adaptations aux nouveautés interviennent souvent trop tard. Ainsi, Rudy Demotte s'est vanté en 2005 d'accorder le remboursement des statines dans la prévention secondaire. Mais le consensus à ce propos date de Cela signifie que les patients qui en avaient besoin ont été privés de traitement pendant cinq ans. F.D.: Dans le Parkinson, beaucoup de médecins-conseils refusent la reconnaissance comme pathologie lourde. Dans d'autres cas, le statut de pathologie lourde est retiré au patient parce qu'il va un peu mieux après avoir bien suivi son traitement. C'est absurde! S.H.: Lors de discussions que nous avons eues à propos des médicaments actifs dans la démence, nous avons constaté que le ministre avait très peur des coûts. Nous avions proposé que notre association fasse elle-même l'éducation du patient, par l'intermédiaire d'une ligne téléphonique gratuite. Etant donné notre expérience des malades d'alzheimer, nous aurions pu expliquer aux patients et à leurs familles comment utiliser ces médicaments à bon escient. Notre proposition n'a pas été retenue. De même, nous avions insisté sur le fait qu'en étant attentif à l'aidant, à lui éviter l'épuisement, on ferait des économies. Le ministre a préféré dire que ces médicaments n'étaient pas efficaces. Comment peut-il dire cela alors qu'un tiers des patients en tirent bénéfice? Parce qu'ils ne sont pas efficaces pour tous, doit-on priver de leur efficacité ceux qui en tirent bénéfice? R.L.: En insistant sur l'accès aux médicaments innovants, nous plaidons pour nos patients, pas pour nous. On oublie décidément trop vite à quel point les progrès médicamenteux ont non seulement amélioré l'efficacité des

7 traitements et la qualité de vie des patients, mais ont aussi permis des économies considérables. Faut-il rappeler que la découverte de la streptomycine a permis de fermer les sanatoriums? Ou que l'arrivée des IPP a fortement réduit les coûts indirects de l'acidité et des ulcères gastriques: dans le temps, ceux qui en souffraient étaient régulièrement en congé de maladie; aujourd'hui un jour de congé suffit pour réaliser la gastroscopie de contrôle. R.M.: Les pathologies aiguës sont devenues chroniques grâce aux traitements. Beaucoup de médicaments ont connu des baisses de prix, mais celles-ci ne suffisent pas à compenser le prix élevé des nouveaux médicaments. T.V.E.: Il est clair qu'il y aura un problème de budget à résoudre dans le futur. Mais on aurait tort de se braquer sur les traitements les plus chers; il faut voir les pathologies dans leur ensemble et les glissements de coûts que permettent les traitements. Dans ce débat, la voix des associations de patients est importante, car ils peuvent attirer l'attention sur les problèmes concrets que vivent leurs membres, sans que l'on puisse les soupçonner de servir des intérêts économiques particuliers. Il est clair en en effet que les malades ne demandent pas à prendre des médicaments par plaisir; ils souhaitent seulement avoir accès à ceux qui peuvent les soulager et, si possible, les guérir. Propos recueillis par Jean-Paul Vankeerberghe (Journaliste Magazine des Glems- Groupements Locaux d'evaluation Médicale) 22 avril avril 2008: Réunion annuelle de l EASL à Milan + AG ELPA L association Européenne de l Etude du Foie (EASL) continue son travail tout au long de l'année avec de nombreux événements et initiatives. Ceux-ci comprennent: * La réunion annuelle, qui dure plusieurs jours et attire plus de 6000 participants * EASL monothématique soutenue, y compris des réunions des conférences, des cours d'études supérieures et de support pour d'autres réunions qui ont lieu tout au long de l'année * EASL School of Hepatology, une série d'événements portant sur différents aspects dans le domaine de l'hépatologie avec une participation limitée de participants * Journal of Hepatology, publié mensuellement, avec un lectorat de plus de personnes * La présentation de nouvelles initiatives pour la politique européenne du foie. Quelques notions importantes soulevées lors de ce congrès européen

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9 Lu, Vu, Entendu à l EASL Chez les mono-infectés, Baraclude confrme son efficacité dans l étude E.A.R.L.Y. Au 43e Congrès annuel de l EASL à Milan en avril dernier ont été présentés les nouvelles données de l étude E.A.R.L.Y à 96 semaines. Il s agit d une étude randomisée en ouvert, réalisée chez 69 patients atteints d hépatite chronique B, antigène HBe (AgHBe)positif, naïfs de traitement antiviral. Elle a comparé l activité antivirale de Baraclude (entecavir) et de Hepsera (adéfovir). À 96 semaines, la réduction moyenne de la charge virale par rapport à la valeur initiale a été significativement plus importante chez les patients traités pa Baraclude que chez ceux traités par Hepsera. 79 % des patients sous entecavir ont obtenu une charge virale indétectable contre seulement 50 % des patients sous adéfovir. Par ailleurs, 24 % des patients traités prenant l entecavir ont présenté une séroconversion HBe, comparés à 28 % pour les patients traités par adéfovir. Il est à noter que trois patients sous entecavir et quatre autres sous adéfovir ont obtenu une réponse au traitement à 52 semaines (deux ans) et sont entrés dans une phase de surveillance sans traitement à 24 ou 48 semaines. A 96 semaines, 22 patients sur les 69 inclus ont interrompu le traitement, deux patients ayant reçu de l adéfovir ont arrêté le traitement par manque d efficacité depuis le début de la 2ème année. Ces bons résultats se retrouvent aussi sur le bilan biologique, avec 97 % des patients traités par l entecavir qui ont présenté un taux d ALT inférieur ou égal à la limite supérieure de la normale contre 94 % des patients traités par l adéfovir. De même, aucun patient traité par Baraclude n a eu une charge virale supérieure ou égale à 105 copies/ml (29 % des patients traités par adéfovir ont eu une charge virale supérieure ou égale à 105 copies/ml). Il est utile de préciser que cette étude ne concerne pas les patients infectés par le VIH, car Baraclude pourrait entraîner des cas de sélection de mutations de résistance du VIH chez les patients co-infectés VHB/VIH et qui ne reçoivent pas simultanément de médicaments anti-vih. RVS = réponse virologique soutenue Le télaprévir (VX950 ou Vertex/Tibotec) prove son efficacité dans le traitement de l hépatite C Source : Les premiers résultats de deux études jumelles, PROVE1 et 2 ont été présentés récemment au Congrès de l EASL à Milan. PROVE (PROVE 1 avec 250 patients aux Etats-Unis, PROVE 2 avec 320 patients en Europe) sont deux essais cliniques de Phase IIB, contrôlés contre placebo, en double aveugle, du telaprevir (VX-950) dans le traitement des patients naïfs atteints d une infection du VHC de génotype1. Le protocole n indiquait pas de restriction pour l entrée des patients dans l essai au niveau du poids, de la race/origine ethnique, ou de la charge virale de base. Dans l essai, le telaprevir a été administré en association avec l interféron-2a pégylé (peg-ifn-2a) et la ribavirine (RBV). L objectif principal de PROVE 1 et 2 est d évaluer la proportion de patients dans chaque groupe obtenant une réponse virale prolongée (SVR), définie comme un ARN-VHC indétectable (moins de 10 IU/mL), 24 semaines après la fin du traitement.

10 Les patients dans l étude PROVE1et ceux de PROVE2 ont reçu une trithérapie avec du télaprevir pendant 12 semaines, suivie pendant une durée variable selon les groupes d une bithérapie d interféron pégylé et de ribavirine ; la durée totale du traitement était de 12,24 ou 48 semaines. On a obtenu une SVR approximativement 20 % plus élevée que le traitement classique à durée standard (48semaines) avec un traitement de seulement 24 semaines (pour PROVE1) et 12 semaines (pour PROVE2). Ceci prouve que le télaprévir, lorsqu il est combiné avec l association peg-interféron et ribavirine permet d obtenir une réponse virale prolongée significativement supérieure, comparé à 48 semaines d association peginterféron/ribavirine chez des patients avec un génotype 1, avec le potentiel de diviser par deux la durée du traitement chez la plupart des malades. Par ailleurs, chez les patients ayant eu une réponse virale rapide, le traitement au-delà de 24 semaines n a pas permis d obtenir un profit supplémentaire. La phase III va permettre d évaluer davantage cette antiprotéase du VHC qui paraît prometteuse. "Suis-je le numéro 12?" La Journée Mondiale des Hépatites (World Hepatitis Day) s est déroulée le 19mai dernier et a été l occasion du lancement d une campagne mondiale de sensibilisation avec le slogan Suis-je le numéro 12?, et déclinée dans plus de 40 langues. Il s agit de mettre en avant un chiffre particulièrement préoccupant ; en effet, 1personne sur 12 est atteinte d hépatite B ou C dans le monde. Bien que ce chiffre soit bien plus élevé que ceux du VIH ou de tout autre cancer, le grand public reste inexplicablement malaverti et la majorité des personnes infectées par le virus n en sont pas conscientes. En posant la question Suis-je le numéro 12?, la World Hepatitis Alliance cherche à faire mieux connaître les hépatites chroniques B et C dans le monde entier et espère amener les personnes pensant avoir été exposées à se faire dépister. La World Hepatitis Alliance, une organisation non gouvernementale récemment formée, qui représente près de 200 associations de patients dans le monde, souhaite que ce thème fédérateur contribue à combattre les préjugés et la culpabilité souvent associés aux hépatites B et C, en insistant sur l ampleur de l épidémie à l échelle mondiale. La World Hepatitis Alliance demande également aux gouvernements de souscrire à ses 12Asks for 2012 ( 12 demandes pour 2012 ) qui visent à combattre les hépatites virales chroniques B et C. Les 12 Asks forment une série de demandes d engagement s adressant aux décideurs politiques pour qu ils reconnaissent l impact de la maladie et la nécessité d adopter des mesures abordant le problème du point de vue de la santé publique. Plus d informations sur le site web officiel de la campagne : Publié le 1er juin 2008 par Eugène RAYESS - L'hépatite chronique B Le traitement de l'hépatite chronique B a nettement progressé au cours des dernières années. Plusieurs molécules sont actuellement disponibles pour le traitement de cette infection: les interférons alpha 2a et 2b (IFN), l'interféron pégylé alpha 2a (IFN-PEG-2a), la lamivudine, l'adefovir, l'entecavir, la telbivudine et tout récemment le tenofovir. Chaque traitement présente des avantages et des inconvénients. L'IFN et l'ifn-peg 2a peuvent induire une réponse virologique après une durée d'administration limitée. Cependant ces traitements sont efficaces chez une minorité de patients et entraînent de nombreux effets secondaires qui vont limiter leur tolérance. Les analogues nucléosidiques ou nucléotidiques ont l'avantage d'être administrés par voie orale avec une excellente tolérance, de présenter un bon profil de résistance et une forte efficacité antivirale. Cependant, ces thérapies antivirales nécessitent une administration à long terme. En effet, l'interruption du traitement est associée à une réactivation virale et la réponse prolongée est rare hormis chez les patients Ag HBe positif qui ont développé une séroconversion HBe au cours du traitement. L'efficacité de la lamivudine est limitée par l'émergence de VHB (virus de l'hépatite B) résistants à cette molécule. L'incidence de la résistance à l'adefovir est faible, mais sont efficacité antivirale n'est pas optimale. L'Entecavir a récemment été approuvé en Europe pour traiter l'hépatite chronique B. Cette molécule antivirale présente une efficacité anti-vhb accrue, avec un profil de tolérance favorable et un taux d'incidence de la résistance très faible. Le tenofovir Des études concernant le tenofovir, ont été présentées à l'easl. Ce médicament vient d'obtenir l'autorisation européenne pour le traitement de l'hépatite chronique B, et plusieurs études montrent que son profil de résistance et son efficacité antivirale sont supérieurs à l'adefovir. Le tenofovir, comme l'adefovir, est un analogue de la didéoxi-adénosine, ayant des structures comparables et une activité à la fois anti-vhb et anti-vih. Le tenofovir (Viread ) possède déjà une AMM pour le traitement du VIH. L'association du tenofovir et de l'emtricitabine (Emtriva ) dans un même comprimé (Truvada ) a également l'amm pour le traitement du VIH. Deux grands essais cliniques récents, randomisés en double aveugle, ont permis d'évaluer la tolérance et l'efficacité de 300 mg/jour de tenofovir versus 20 mg/jour d'adefovir chez des patients infectés chroniques B Ag HBe positif (n = 266) ou négatif (n = 375) (6, 7).

11 Ag HBe positif Les données obtenues après un an de traitement chez les patients Ag HBe positif, ont montré une efficacité virologique très supérieure du tenofovir par rapport à l'adefovir avec respectivement 74% de patients ayant un niveau d'adn du VHB sérique < 300 copies/ml versus 12% (6). La réponse biochimique traduite par la normalisation des transaminases est supérieure chez les patients traités par tenofovir (69%) versus adefovir (54%). Le taux de séroconversion HBe (21% et 18%) et le taux de réponse histologique (74% et 68%) était comparable entre les deux groupes après un an de traitement. Ag HBe négatif Chez les porteurs chroniques Ag HBe négatif, des résultats similaires ont été obtenus(7). Une efficacité antivirale supérieure du tenofovir se retrouve avec 92% des patients ayant un ADN du VHB < 300 copies/ml versus 59% pour le groupe traité par adefovir. Les taux de réponse histologique (72% versus 69%) et biochimique (77% versus 78%) étaient comparables entre ces deux groupes de patients. Il est important de noter qu'aucune résistance au tenofovir n'a été détectée après 48 semaines de traitement. Cependant ces études se déroulant sur 5 ans, il faut attendre les résultats du suivi à long terme pour connaître l'incidence de la résistance à ce traitement. L hépatite C et le boceprevir L'anti-protéase développée par le laboratoire Schering Plough (SCH ) est une petite molécule qui est un inhibiteur spécifique de la protéase virale NS3-NS4A. En monothérapie, après 14 jours de traitement, et à cette posologie, on observe une diminution de la charge virale autour de 1,5 log chez des patients non répondeurs à l'ifnpeg. De plus, chez des malades non répondeurs à une bithérapie IFN-PEG et ribavirine, l'association IFN-PEG alpha 2b + SCH permet une diminution de la charge virale autour de 2,5 log après 13 jours de traitement. Les buts de cette étude prospective de phase 2, étudiant l'efficacité du boceprevir chez les malades non répondeurs, étaient d'évaluer la dose de boceprevir la plus efficace chez les malades non-répondeurs à un traitement par PEGIFN, si l'adjonction de RBV permettait d'améliorer la RVS, déterminer la durée optimale de traitement, et la tolérance du boceprevir. (4) L'association PEG-IFN + RBV + boceprevir (800 mg) permettait d'obtenir une réponse virologique soutenue dans 14% des cas chez des malades non-répondeurs à un précédent traitement par PEG-IFN + RBV (fig. 2). Aucun effet secondaire majeur n'a été rapporté. Dr Tarik Asselah - Service d'hépatologie - INSERM U773 CRB3 - Hôpital Beaujon Paris Durant les mois d avril et de mai 2008 : Appel aux Parlementaires Voir dans la rubrique du site Cette année, la journée mondiale des hépatites virales a été fixée au 19 mai Et il en sera de même pour toutes les autres années

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