Histoires et mémoires de la Grande Guerre à travers les cartes postales de poilus douessins. Exemples de travaux d élèves

Transcription

1 Histoires et mémoires de la Grande Guerre à travers les cartes postales de poilus douessins Exemples de travaux d élèves 1. Jules Michel Né le 9 avril Obtient son certificat d études en Devient menuisier. Son père, Pierre Michel part à la guerre en 1915 et revient en Incorporé au 6è régiment du génie d Angers en mai Part en instruction, puis au front en mai 1917 en tant que sapeur-mineur. Démobilisé le 30 septembre N de matricule : 1504 Décoré de la fourragère.

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3 Quelques extraits de sa correspondance : «Angers le 26 février 17. Chers parents, Cet après-midi je vous envoie cette carte je vous dirai que aujourd hui je suis encore employé de corvée aujourd hui toute la journée et je te jure que c est le rêve. On ne sent pas le froid je suis au tri de linge et voila hier au soir j ai été voir le père Guillot et il était content de me voir, il voulait allumer sa cuisinière car ça chauffe pas, il vous envoie le bonjour ainsi chez la mère Gérard et chez Douet. Allons je vois ton départ qui approche c est le plus ennuyeux. Tu donneras le bonjour à la vieille mère Henry Mariteux. Maman je te remercie de ta lettre que j ai reçu à l instant et je vois que à ton tour tu es enrhumée, mais soigne toi et prend bien chaud.allons je termine en vous embrassant de tout mon cœur et bonne santé et toi papa fait bon voyage. Votre Julot qui vous embrasse de tout son cœur. Jules Michel.»

4 «Mont-Notre-dame (dans l Aisne près de Soissons) le 15/10/17 Bien chers parents, Depuis midi nous voila arrivés à nouvelle destination et je vous jure que c est le rêve nous sommes bien logés. Nous sommes dans un grand hôpital et oublions être ici pour monter encore des baraques, ça ne va pas être trop sans doute, le meilleur endroit serait être dans cet hôpital carrément malade et non pour travailler, le patelin est à 100mètres d ici mais pour ce soir on ne peut pas sortir, enfin ça vaut mieux que permis. La santé est toujours très bonne et je pense que vous êtes tous de même allons je finis pour ce soir Bonjour à toute la famille. Votre Julot qui vous embrasse de tout cœur J.Michel En fait d effet chaud j ai besoin de rien.» «Le 18 (ou 10) janvier 1918 Cher parents, Aujourd hui samedi je n ai pas eu de vos lettres mais ça sera pour demain. Quant à moi la santé est toujours bonne, nous avons eu beau temps aujourd hui. Je vous envoie une carte ; J y ai travaillé pendant que j étais au 3ème (régiment) et je vous jure qu il n y faisait pas bon les obus y tombaient enfin c est passé. Gardez-la cette carte et les autres que je vous envoie, j ai touché une chemise et des chaussettes alors je vais me changer avant de me coucher. Je pense que ma carte vous trouvera tous en parfaite santé. Voilà aujourd hui 8 jours je pensais à prendre le train que ça passe vite. Mon autre perm va encore assez vite arriver. Bonjour aux amis communs. Votre julot qui vous embrasse et vous oublie pas. J. Michel Demain repos»

5 «Le 27 Aout 1918 Cher Oncle, Nous sommes arrivés à destination hier au soir à 11h nous pensions aller du côté de Meaux et nous voila dans la Meuse dans ce patelin d où est cette carte. Je ne sais le temps que nous allons être ici, le patelin est pas joli mais enfin nous trouvons ce que nous voulons c est le principal. Nous sommes partis en camion hier matin à 7h et tu vois l heure que nous arrivons ; nous sommes un peu fatigués mais ça passera. Lorsque nous serons installés je te ferai une plus longue lettre. La

6 santé est excellente et je pense que ma carte te trouvera de même. Nous avons un temps couvert et je crois que le pays va être plus froid par ici. Allons je te quitte pour aujourd hui. Ton petit neveu qui t embrasse et ne t oublie jamais. Jules Michel» «Le 12 mai 1919 Bien cher oncle, La santé est excellente et je désire que ma présente te trouvera de même. Nous travaillons à dix mètres de cette préfecture. Seulement voilà le mauvais temps un peu revenu car toute l après-midi il pleut. Tout va bien chez nous. Je te quitte en t embrassant de tout cœur. Ton petit neveu. Jules Michel»

7 2. Garder confiance ou perdre le moral. Au début de cette guerre, les poilus étaient confiants car d'après les journaux la guerre était une incroyable expérience. Ils partaient l'esprit vainqueur, le retour en tête. Les soldats étaient très enthousiastes les premiers temps. De nombreux facteurs contribuaient à garder les troupes de bon moral : les liens d'amitié, les correspondances avec les personnes chères Cela pouvait être des lettres mais aussi des envois d aliments ou bien des vêtements pour l hiver ou aussi d'autres plaisirs comme les cigarettes, les jeux de cartes en tout genre, le rhum (qui était une sorte de récompense et un moyen de motiver les soldats). Mais au fil des jours, ils devaient voir la réalité, la guerre n'était pas ce que les journaux prétendaient être. Les conditions de vie étaient très dures : des journées et des nuits sans dormir ou manger, l'odeur des cadavres, les privations du front, la mauvaise hygiène, la peur de mourir ou d'être blessé pèsent sur le moral du poilu. A partir de 1917, dans l'armée française, de nombreux soldats s'infligèrent des mutilations volontaires pour quitter le front. Les soldats ne voulaient plus combattre, refusaient de participer à de nouvelles attaques ne permettant de gagner que quelques centaines de mètres de terrain sur l'adversaire et demandaient des permissions. Leur moral était au plus bas. Ils criaient aussi des slogans dont le plus connu est : «À bas la guerre». Ils demandaient juste la fin des conflits, de cette maudite guerre comme ils pouvaient dire. Extraits de correspondance : «Aux armées, 21/2/17 Cher monsieur Villaroge Je suis très content d avoir reçu de vos nouvelles ainsi que celles de la maison Comme vous le dites le courage ici ne nous manque pas à moi ainsi qu à tous les poilus qui sont ici nous sommes tous confiant de la victoire finale et nous espérons bien qu au printemps prochain on repoussera jusqu au Rhin. Voilà l idée des poilus et j espère que vous saurez vous aussi garder cette espérance qui se perd souvent chez le peuple. Je vous quitte cher Monsieur Villaroge en vous serrant cordialement la main»

8 «Souvenir de la guerre de 1915 Armée de Belgique ne vous inquiétez par la victoire est proche» «Mardi 2 janvier 1917 Mon cher Ami En réponse à ta carte du 31 dernier qui m a bien fait plaisir comme je vois vous n oubliez le vieux camarade de guerre ni moi non plus je vous oublie pas croie le bien car ici je ne peux pas m y faire, il n y fait pas chaud et le bois est assez rare pour faire du feu le service est assez dure nous faisons 4 patrouilles par jour de près de 9* kilomètres, il est vrai que le terrain est plat mais il passe plus de

9 trains qu a Sompuis des centaines pas jour il faut ouvrir l oeil pour ne pas se faire écraser. Tout ce que je demande c est la fin de cette maudite guerre, tout le monde en a assez. Dans l espoir que ma carte te trouvera en bonne santé, moi cela se maintient. Ton ami qui le serre cordialement la main. Aubreuil.»

10 3. Des cartes postales de propagande patriotique. Le chien patriote Cette image représente un chien tenant dans sa gueule une casquette d un soldat français. Il urine sur un casque d un soldat allemand. Il est équipé d un harnais sur lequel est inscrit une croix (nous supposons qu elle est rouge). Une inscription figure en bas à gauche de la carte : «Le chien sanitaire et patriote!» A travers cette image le chien, élément principal de la carte, en tenant cette casquette, obéit au soldat français: son maître. Il prend soin de son maître et lui rend un grand service dans la guerre: transporter une marchandise, ou bien envoyer des messages. En urinant sur ce casque, le chien se moque et ridiculise les Allemands. Le message «Le chien sanitaire et patriote!» indique que le chien aime sa patrie et est près à lui rendre service dans n importe quel objectif. Donc si même les chiens sont patriotes, tous les Français doivent l être aussi La défense du drapeau

11 Cette image montre un soldat français tenant le drapeau tricolore. Plusieurs inscriptions sont indiquées : «Défense du drapeau», «Je resterai. Drapeau d honneur jusqu à la mort ton défenseur.», «Bonne et heureuse année.» Il a le regard et la posture droite. A l arrière-plan, le champ de bataille. Le soldat est ici représenté comme un amoureux de la patrie, prêt à donner sa vie pour elle, ce qui s est passé pour beaucoup de soldats partis au front. Il pense aussi à la guerre qui l attend au bout de ce chemin. C est donc une carte postale qui appelle au patriotisme! On les aura :

12 Il s agit là d une séparation entre une femme et son mari. Sur cette image, on peut distinguer une femme, un soldat et un chien au 1er plan. Au 2ème plan, des camions partent tous dans la même direction, des cheminés crachent de la fumée et écrivent «On les aura.» et un message : «T en fait pas Poupoule regarde ce que disent les cheminées.» Il s agit là d une séparation entre une femme qui pleure et son mari. Le chien est triste et se doute d une séparation entre lui et son maître qu il ne va peut-être pas retrouver. Le message perçu derrière cette image est comme évidente : De toute façon, «On les aura». Ce message permet d apaiser la peur de la guerre pour les futurs soldats qui vont y partir et pour leurs familles et en même temps la rage de vaincre cette guerre. Sa femme va rester chez elle, à travailler dans les usines pour fabriquer des obus pour gagner avec son mari la guerre («on les aura.»). Les camions partent déjà vers le front ravitailler en armes les soldats. Il s agit donc bien d une carte postale qui vise à maintenir le moral à l arrière et à inciter toute la population à participer à l effort de guerre. On ne passe pas :

13 Sur cette image, on peut identifier 3 soldats Français sur une colline représentant chacun une grande bataille de la Grande Guerre. «Verdun et la Meuse 1916», «La Marne 1914» et «La Somme 1916». Il est écrit «inutile d insister on ne passe pas.!.». Les 3 soldats se tiennent la main. On peut apercevoir au loin des rivières, villages et la Tour Eiffel, Paris. Ces 3 soldats qui se tiennent la main forment ainsi un mur. Ce mur permet la défense de Paris et de la nation. Il rappelle que les soldats se sont brillamment battus lors des batailles de Verdun, la Marne ou la Somme pour tenir les crêtes et empêcher l ennemi de descendre dans les vallées qui mènent à la capitale. Paresse :

14 Sur cette photo nous pouvons clairement séparer en deux parties son contenu, d un côté nous avons les soldats dans les tranchées qui se réveillent. De l autre nous avons un soldat qui est dans «sa» chambre, une femme vient lui apporter son déjeuner. Un titre figure en haut de cette image : «La Paresse» et «Les 7 Péchés Capitaux du poilu.» Nous comprenons que cette image est faite pour sensibiliser les recrues en les prévenant à l avance de ce qu il faut faire et de ce qu il ne faut pas faire. Le soldat comprend que dans les tranchées, il ne se reposera presque pas mais qu en retour il aura un grand repos avec des lits bien confortable et des femmes pour lui seul.

15 4. Le soldat L équipement des soldats français (les poilus) a évolué pendant la Grande Guerre. Le pantalon et le képi du soldat au début de la guerre étaient rouges donc trop voyants pour l'ennemi. L équipement était inconfortable et inadapté. Après, il a été amélioré pour que les soldats puissent se camoufler plus facilement. Les pantalons sont devenus bleus, ceux qui n avaient pas eu de pantalon bleu et de couvre képi bleu avaient un couvre pantalon bleuet un couvre képi bleu. Au printemps 1915, les culottes des poilus ont changé : il y a du velours à l intérieur pour leur tenir chaud. Il y a eu aussi des tampons contre le gaz. Le printemps 1915 est synonyme d anarchie vestimentaire car pas un soldat n était habillé comme son voisin. Lors de la guerre des tranchées, le képi fut remplacé par le casque car il y avait beaucoup de soldats qui étaient blessés à la tête. Le pantalon était aussi bleu horizon pour être moins voyant pour les Allemands. Lors de la bataille de Verdun, l équipement a évolué aussi. Début 1916, les soldats français sont habillés convenablement, mais néanmoins il a fallu en vitesse adopter un couvre casque pour masquer la brillance de la peinture du casque, concevoir un nouveau masque à gaz de model M2 avec sa boite métallique et adopter le fusil Berthier pour les fantassins. A l automne 1916 et durant l année 1917, aura lieu la dernière modification qui va fixer la silhouette des poilus jusqu'à la fin de la guerre : le casque n a plus de couvre-casque car il est moins brillant, il y a un nouveau masque à gaz ARS et sa boite métallique plus performant. Cette dernière modification donnera l image du poilu qui figurera sur la plupart des monuments aux morts de France et qui restera l image des générations futures.

16 Les armes Les fusils utilisés au début de la guerre étaient des fusils Lebel. Ces derniers pouvaient contenir 8 balles dans un chargeur. Ce fusil est considéré par les soldats comme le 1 er fusil moderne et c est aussi le 1 er fusil à avoir été produit massivement. Les grenades font aussi leur apparition dans les tranchées. Lors du corps à corps dans les tranchées, les poilus utilisaient des fusils à baïonnette et des poignards, ce qui rendait les combats encore plus horribles.

17 5. Les conditions de vie au front Les conditions de vie sont terriblement éprouvantes pour les soldats. Les Hommes vivent et combattent dans des tranchées insalubres, boueuses. Ils ont froid l hiver, chaud l été. Les rats et les poux accompagnent les misères quotidiennes des soldats. Les maladies guettent autant que la mort au combat. La nourriture et le ravitaillement arrivent mal. Quand ils s'ennuient, pour occuper leur temps, les soldats sculptent souvent des cannes en bois qui leur servent ensuite pour chasser les rats ou lors des longues marches avec leur barda d'une trentaine de kilos sur le dos. Le découragement règne dans les tranchées et à l'arrière du front. L inactivité pèse sur les hommes dont le moral ne cesse de varier tant la guerre se prolonge. On écrivait beaucoup sur le front, en témoignent toutes ces cartes postales. C est comme cela aussi que l on gardait le moral. Extraits de correspondance : Le froid «Pour les effets, je ne sais si ils ont envie de nous renvoyer cette hiver mais nous touchons absolument rien ce qui fait que nous sommes pas longtemps avant de sentir le froid. Aussi nous ferons notre possible pour nous en garantir enfin que veux-tu il faut espérer que nous ne crèverons pas.» «Ce matin j'ai endossé mon tricot qui est encore tout neuf cela n'est pas un défaut car c'est un sale pays pour les frileux. Vivement notre retour au Maine et Loire. Aujourd'hui forte gelée et en plus brouillard, le cuisinier me voit souvent auprès de ses fourneaux enfin c'est cela.»

18 «En réponse à ta carte du 31 dernier qui m'a bien fait plaisir comme je vois vous n'oubliez pas le vieux camarade de guerre de Vaugilbert ni moi non plus je ne vous oublie pas crois le bien car ici je peux pas m'y faire, il n'y fait pas chaud et le bois est assez rare pour faire du feu, le service est assez dur nous faisons 4 patrouilles par jour de près de 9 kilomètres, il est vrai que le terrain est plat mais il passe plus de trains qu'a Sompuis, des centaines par jour il faut ouvrir l œil pour ne pas se faire écraser.» Le mauvais temps, la boue

19 «Cher petite je ne vois pas grand chose à te dire pour le moment sinon que l'on est toujours dans la boue et pas d'eau pour se laver. Je crois que nous resterons 15 jours dans ce trou.» Les mouches «Je crois que ça va être bien long car ça n'avance ni ça recule dans la Meurthe-Et-Moselle. Je ne vois plus rien à te marquer. Pour le moment je suis toujours en bonne santé mais ce qui m ennuie c'est que je ne me fais pas aux mouches car elles piquent trop dur.»

20 6. Louis Pichault Louis Pichault est un ami de la famille Michel. Il est né en 1883 et réside à Epieds (49) où il est cultivateur. Il est mobilisé. Il est mobilisé dès le début de la guerre dans la réserve de l armée active. Il est au 277è régiment d infanterie. Il meurt à Xon, en Meurthe-et-Moselle, à 15 kms au sud de Metz, sur le front le 15 février Lien vers sa fiche registre (aller jusqu au matricule 405) 69eef95e65296be421fc4&w=2021&h=1137# Lien vers sa fiche décès arko=ytoxmdp7czoxmdoidhlwzv9mb25kcyi7czoxmzoic3bly2lmx2nsawvudci7czoxmdoic3bly2lmx 2ZjdCI7czoyMzoiQXJrTURIVmlzaW9ubmV1c2VJbWFnZXMiO3M6MTg6InNwZWNpZl9uYXZfcGFyX2xvd CI7czoyMjoiQXJrTURITmF2aWdhdGlvblBhckxvdCI7czoxMzoibWRoX2ZvbmRzX2NsZSI7aToxO3M6NDo icmvmmii7czo3oiixmdi1mdyzijtzojeyoijpzf9hcmtfzmljaguio3m6nzoimtaynta2myi7czo5oijwexj hbwlkywwio2i6mdtzojeyoijpbwfnzv9kzxbhcnqio2k6mdtzoje2oij2axnpb25uzxvzzv9odg1sijtioj E7czoyMToidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbF9tb2RlIjtzOjQ6InByb2QiO30=#uielem_move= %2C68&uielem_islocked=0&uielem_zoom=31&uielem_brightness=0&uielem_contrast=0&uiele m_isinverted=0&uielem_rotate=f Extraits de sa correspondance «26 novembre 1914, Mon cher Michel, Tu dois te dire que je suis un fainéant pour te faire réponse et pourtant ta lettre m a fait plaisir de recevoir car ça fait plaisir de recevoir des nouvelles du Pays et que vous avez recommencé à travailler, je voudrais bien retourner pour faire les tailles mais je crois que ça va être bien long car ça m'avance ni ça recule dans la Meurthe et Moselle. Je ne vois plus rien à te marquer pour le moment je suis toujours en bonne santé mais ce qui m'ennuie c est que je ne me fais pas au mouche car elle pique trop dure. Bien le bonjour à tous les camarades et n oublie pas mon vieux Emile Aubé. Je vous serre la main à tous, votre ami Louis Pichault.»

21 «Le 9 février 1915 Mon vieux copain je te remercie des bonjours de tous les copains.mon pauvre vieux copain vous avez assisté au service de ce pauvre Alfred Proutier que moi j'attends mon tour tous les jours mais je m'en fais pas pour ça je suis toujours en bonne santé pour le moment. Bien le bonjour à tous les copains je vous serre la main à tous.»