Le point sur les maladies sexuellement transmissibles (MST)

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1 Le point sur les maladies sexuellement transmissibles (MST)! M. Janier* RÉSUMÉ. On assiste depuis 1998 à une recrudescence des cas de syphilis précoce et de gonococcie en France. La syphilis touche essentiellement les homosexuels masculins (80 %). Cinquante-cinq pour cent d entre eux sont séropositifs pour le VIH. La gonococcie touche également préférentiellement les homosexuels masculins (55 %) ; 35 % d entre eux sont séropositifs pour le VIH. Le profil de résistance a peu varié en France depuis dix ans : 10 à 20 % de gonocoques producteurs de pénicillinase, 15 à 30 % hautement résistants aux cyclines, 6 % à sensibilité diminuée aux fluoroquinolones. La gonococcie pharyngée semble être un réservoir important dans la recrudescence de la gonococcie. L augmentation des cas de syphilis précoce et de gonococcie traduit une reprise des comportements sexuels à risque et fait craindre une remontée de l incidence des nouvelles contaminations VIH. Toutes deux se transmettent volontiers par le sexe oral, alternative souvent utilisée, en particulier par les homosexuels par crainte du VIH. Cela est corroboré par l augmentation des herpès génitaux dus au virus HSV-1. Mots-clés : Syphilis - Gonococcie - Herpès génital. La crainte du syndrome d immunodéficience acquise (sida) et la modification des comportements sexuels qu elle a entraînée dans les pays occidentaux ont provoqué une diminution considérable de l incidence des maladies sexuellement transmissibles (MST) à partir du milieu des années Ainsi, la gonococcie et la syphilis ont vu leur fréquence divisée par dix dans la période en France et dans la plupart des pays développés. La diminution des infections à Chlamydia trachomatis a été plus récente, du fait du caractère endémique des infections à Chlamydia. En revanche, les infections virales, comme l herpès génital et les verrues génitales, hyperendémiques dans la population, n ont pas diminué, voire ont augmenté. Beaucoup de travail reste à faire en matière d information et de prévention vis-à-vis des groupes socialement défavorisés des pays riches et pour maintenir les principes d une sexualité sans risque. Cela est d autant plus important que l on assiste, depuis environ deux ans, à une remontée encore faible, mais indiscutable, du nombre de cas de MST classiques (syphilis et gonococcie) dans tous les pays occidentaux, en particulier chez les homosexuels masculins. Dans tous les pays en voie de développement, particulièrement en Afrique, mais également en Europe de l Est, les MST ont, au contraire, augmenté considérablement depuis une dizaine d années. * Centre clinique et biologique des MST, hôpital Saint-Louis, Paris Cedex 10. Toutes les MST se transmettent de la même manière et participent à la dissémination du virus de l immunodéficience humaine (VIH), en particulier du fait des ulcérations génitales qu elles provoquent. MST classiques et infection VIH sont étroitement liées et leur prévention doit être commune. Nous étudierons successivement les trois MST dont les modifications épidémiologiques récentes ont été les plus notables : la syphilis, la gonococcie et l herpès génital. SYPHILIS La syphilis précoce avait pratiquement disparu en France dans les années avec, en 1997, le taux le plus bas observé depuis les années Ainsi, seulement trois cas de syphilis précoce avaient été observés à l hôpital Saint-Louis (Paris) en Depuis 1999, l augmentation des cas de syphilis précoce s est faite de façon régulière et a justifié la création d un réseau de sites volontaires de notification de ces cas à l instigation de l Institut national de Veille sanitaire (InVS). Ainsi, entre le début de l année 2000 et ce jour, plus de 200 cas de syphilis précoce ont été observés dans les cinq principaux dispensaires antivénériens parisiens (centre clinique et biologique des MST de l hôpital Saint-Louis, dispensaire antivénérien de l hôpital Tarnier, Institut Alfred-Fournier, dispensaire antivénérien Bichat- Claude Bernard et dispensaire de la Croix-Rouge) ainsi que dans plusieurs centres de province (en particulier à Nantes et à Lille-Tourcoing) (1). Il s agit principalement de syphilis secondaires représentant à peu près la moitié des cas, en second lieu de syphilis primaires La Lettre de l Infectiologue - Tome XVII - n o 7 - septembre-octobre

2 (environ un tiers des cas), et de syphilis latentes précoces (syphilis sérologiques de moins d un an d évolution) dans 20 % des cas. Un questionnaire épidémiologique standardisé a été rempli pour chaque cas. Il s agit pour l immense majorité de sujets de sexe masculin (98 %) ; 80 % d entre eux sont homosexuels ou bisexuels et 55 % sont séropositifs pour le VIH. Quatre-vingts pour cent des sujets séropositifs connaissaient leur séropositivité antérieurement à la découverte de la syphilis, avec une durée moyenne de connaissance de la séropositivité de 6,5 ans, et 70 % d entre eux avaient un traitement antirétroviral. Il s agit donc d une véritable épidémie, encore limitée à la communauté homosexuelle, mais suffisamment inquiétante pour qu une alerte soit donnée sur ce sujet à la fois par le ministère de la Santé (Direction générale de la Santé), la DASS de Paris et la mairie de Paris (DASES). Cette alerte, organisée en avril 2002, a comporté plusieurs actions : information de l ensemble des médecins français, organisation de séances de formation par la Société française de dermatologie vis-à-vis à la fois des médecins travaillant dans les centres de dépistage anonyme et gratuit du VIH et des hépatites (CDAG), des médecins des centres d information et de soins de l immunodéficience humaine (CISIH), des médecins des réseaux de prise en charge du VIH, enfin des médecins chargés de l information des écoutants de Sida Info-Service. Une campagne d information est menée dans les lieux communautaires gays précisant les différents symptômes de la syphilis, la nécessité de faire des contrôles réguliers des sérologies syphilitiques, l importance de la prévention et, enfin, l accès à un numéro vert commun pour l information sur le VIH, les hépatites et la syphilis. Cette recrudescence de la syphilis précoce survient malencontreusement à un moment (juin 2000) où la plupart des articles du Code de la santé publique concernant les maladies vénériennes ont été supprimés : suppression de la déclaration obligatoire de la syphilis, suppression du dépistage obligatoire de la syphilis au cours de la grossesse et de l examen prénuptial. La recrudescence de la syphilis n est pas spécifique à la France. Elle a été observée depuis deux ans dans la plupart des pays occidentaux, en Grande-Bretagne (2), en Irlande, aux Pays-Bas avec un profil épidémiologique identique, et également aux États-Unis, avec une épidémiologie un peu différente chez les homosexuels de la côte Ouest des États-Unis, et plutôt chez les hétérosexuels du Sud-Est du pays (3). La recrudescence de la syphilis est, à l évidence, à mettre sur le compte d une reprise des comportements à risque dans la communauté homosexuelle, comme cela a été confirmé par une enquête de la presse gay en France en 2000, avec une augmentation du nombre de rapports sexuels avec des partenaires anonymes et une utilisation moins fréquente des préservatifs lors des pénétrations anales. Cette prise de risque est plus importante chez les homosexuels séropositifs pour le VIH que chez les homosexuels séronégatifs. La reprise des comportements à risque a également été confirmée aux États-Unis et aux Pays-Bas. La reprise des comportements sexuels à risque dans la communauté homosexuelle peut avoir des causes multiples : la lassitude, une mauvaise information chez les plus jeunes, le sexe sur Internet, et, peut-être, un effet délétère des traitements antirétroviraux très efficaces. En fait, les études visant à relier les prises de risque sexuelles et les trithérapies sont discordantes. Il est possible que certains prennent plus de risques par trop grande confiance dans les trithérapies, voire dans les traitements prophylactiques post-exposition sexuelle. Il semble surtout qu il s agisse davantage, depuis l avènement des trithérapies, d un retour à un comportement sexuel antérieur chez des sujets traités et en meilleure santé qu au début des années Signalons, enfin, que la syphilis étant une maladie extrêmement contagieuse, y compris à partir des lésions de la muqueuse buccale, celle-ci peut se transmettre très aisément par les fellations, qui ne sont jamais protégées et qui, au contraire, sont souvent utilisées dans la communauté homosexuelle comme une alternative considérée comme sans risque vis-à-vis de la transmission du VIH. Du fait de l absence de déclaration obligatoire des nouveaux cas de séropositivité VIH, il n existe actuellement aucune donnée fiable sur une éventuelle recrudescence des nouvelles contaminations VIH. On peut, cependant, craindre que l épidémie de syphilis chez les homosexuels souvent infectés par le VIH soit annonciatrice de nouveaux cas d infections à VIH dans la communauté homosexuelle. En pratique, il est nécessaire à la communauté médicale d apprendre ou de réapprendre la syphilis, en particulier chez les jeunes médecins dont beaucoup n ont jamais vu un seul cas de syphilis au cours de leurs études médicales dans les années La syphilis reste la grande simulatrice Toute ulcération ou érosion génitale peut être syphilitique, quel que soit son aspect, qui ne revêt que rarement celui du classique chancre indolore induré et superficiel des questions d internat. La recherche du tréponème au microscope à fond noir et la pratique systématique d une sérologie de la syphilis devant toute ulcération génitale sont plus que jamais d actualité en soulignant le fait que, dans les premiers jours du chancre, les sérologies syphilitiques sont négatives (7 à 10 premiers jours). La première sérologie à se positiver est le FTA absorbé. Quant à la syphilis secondaire, elle est de présentation clinique extrêmement variée et doit être évoquée systématiquement devant : " toute éruption maculeuse évoquant une toxidermie ou une virose ; " toute éruption papulo-squameuse, surtout s il existe une atteinte des paumes et des plantes (la syphilis secondaire peut simuler un psoriasis, un parapsoriasis en gouttes, une acné, une rosacée, une dermatite séborrhéique, un lichen, etc.) ; " tout syndrome viral avec adénopathies, fièvre, fébricule, hépatite, céphalées ; 212 La Lettre de l Infectiologue - Tome XVII - n o 7 - septembre-octobre 2002

3 " une méningite ou une méningo-radiculite, une atteinte des paires crâniennes ; " une atteinte oculaire, uvéite ou rétinite. À la phase secondaire, toutes les sérologies sont très positives dans le sérum, sauf l exceptionnel phénomène de zone portant sur le VDRL. Les syphilis secondaires à TPHA et VDRL négatifs sont également exceptionnelles chez des patients VIH+ (le diagnostic repose alors sur la découverte de tréponèmes dans les lésions, en particulier muqueuses, sur l histologie cutanée et la recherche de tréponèmes dans l infiltrat dermique à la coloration argentique de Warthin-Starry). Enfin, les patients dont la sexualité est à risque, en particulier les homosexuels, qu ils soient séropositifs ou non pour le VIH, doivent avoir très régulièrement une sérologie syphilitique TPHA + VDRL, la fréquence des examens dépendant de l importance des prises de risque. Les schémas thérapeutiques habituels ne semblent pas devoir être modifiés chez les patients séropositifs pour le VIH, tout au moins pour les syphilis précoces. Cependant, au cours de la syphilis tardive, beaucoup d auteurs sont particulièrement prudents et recommandent, outre un examen neurologique approfondi, une ponction lombaire d indication large avant la décision thérapeutique. GONOCOCCIE Les gonococcies étaient devenues rares au cours de la période Le chiffre minimal a été recueilli à l hôpital Saint- Louis en 1997 avec 43 cas pour toute l année, chiffre le plus bas enregistré depuis le début des années Depuis 1998, il existe une remontée modérée, avec une centaine de cas enregistrés tous les ans. Il n existe actuellement aucun recueil national de la gonococcie, qui n est d ailleurs plus à déclaration obligatoire. Cette remontée des cas observée à Saint-Louis comme dans d autres dispensaires antivénériens est corroborée par les données de l enquête Renago, qui concerne 200 laboratoires de bactériologie, volontaires pour une surveillance organisée depuis Dans le réseau Renago, l étiage a été observé également en 1997, avec 126 cas cette année-là, et l on note une remontée depuis 1998 autour de 300 cas annuels. Cette recrudescence est surtout significative à Paris. Dans une étude faite à l hôpital Saint-Louis entre janvier 1999 et mai 2001, 147 urétrites gonococciques masculines ont été observées, dont 55 % chez des homosexuels (4). Le tableau I montre que 35 % des homosexuels sont séropositifs pour le VIH et que 50 % des patients ne reconnaissent que la fellation comme seul facteur de risque de la gonococcie urétrale. On note également que 12,5 % des patients hébergent du gonocoque dans le pharynx et 17,5 % du méningocoque dans le pharynx. Chez les hétérosexuels, moins de 2 % sont séropositifs pour le VIH, 8 % ne reconnaissent que la fellation non protégée comme mode de contamination de l urétrite gonococcique et moins de 5 % hébergent du gonocoque dans le pharynx. On remarque aussi que la grande majorité des souches de gonocoque isolées dans les urètres des homosexuels ne sont pas productrices de pénicillinase, contrairement aux souches isolées chez les hétérosexuels, qui ont un profil bactériologique plus classique avec 20 % de souches productrices de pénicillinase. Cette constatation est en faveur d un cluster de souches de gonocoques circulant actuellement dans Paris dans la communauté homosexuelle. Tableau I. Urétrites gonococciques masculines. Étude réalisée à l hôpital Saint-Louis de janvier 1999 à mai 2001 : 147 cas. Paramètre Pourcentage des cas p Homosexuel Hétérosexuel (n = 81) (n = 66) Fellation : 50 8 (p < 0,001) seul risque NG pharynx 12,5 4,5 (p = 0,1) NM pharynx 17,5 6 (p = 0,03) NG + NM pharynx 0 1 VIH ,6 (p < 0,0001) NG : Neisseria gonorrhoeae. NM : Neisseria meningitidis. La gonococcie pharyngée semble constituer un réservoir important pour la dissémination de l infection gonococcique. Son diagnostic est difficile, plus de 80 % des gonococcies pharyngées étant asymptomatiques. Le diagnostic bactériologique est également difficile, avec une impossibilité sur l examen direct de différencier le gonocoque des autres Neisseria, qu il s agisse du méningocoque ou des Neisseria saprophytes (Neisseria catarrhalis, sicca, flava, perflava, subflava, lactamica et flavescens). Seule la culture avec identification peut permettre de différencier le gonocoque des autres Neisseria. Le portage gonocoque/méningocoque survient sur le même terrain, c està-dire les homosexuels. Il existe un risque théorique important de transfert de résistances plasmidiques entre les souches de gonocoque et de méningocoque (pénicillinase). Enfin, l existence d un foyer gonococcique pharyngé a une grande importance thérapeutique du fait de la mauvaise diffusion de beaucoup d antibiotiques dans le pharynx. Seule la ceftriaxone a montré une efficacité certaine sur de grandes séries. Une recherche de gonocoque dans le pharynx est indispensable en cas de pratique de sexe oral, principalement chez les femmes et les homosexuels, et également chez certains hommes hétérosexuels. Le profil de résistance du gonocoque aux antibiotiques à Paris a peu varié depuis une dizaine d années (figure 1). Les souches de gonocoque productrices de pénicillinase (NGPP) représentent de 10 à 20 % des souches et les souches hautement résistantes aux tétracyclines 15 à 30 %. Les chiffres sont un peu moins élevés dans l étude du réseau Renago sur la France entière, avec un taux de gonocoques producteurs de pénicillinase et de gonocoques hautement résistants aux tétracyclines d environ 10 %. Enfin, il existe actuellement à l hôpital Saint-Louis 6 % de souches de gonocoques à sensibilité diminuée aux fluoroquinolones et d exceptionnelles souches hautement résistantes La Lettre de l Infectiologue - Tome XVII - n o 7 - septembre-octobre

4 Figure 1. Évolution dans le temps des résistances du gonocoque aux antibiotiques. Hôpital Saint- Louis. (D après F. Lassau, Journées dermatologiques de Paris 2001). aux quinolones. Une évolution similaire des résistances est observée dans l ensemble de l Europe de l Ouest. Le meilleur traitement reste la ceftriaxone (500 mg i.m. dose unique), mais les fluoroquinolones peuvent encore être utilisées. La recrudescence des gonococcies a été constatée dans la plupart des autres pays européens : augmentation de 30 % en Grande-Bretagne depuis 1998, augmentation en Suède, particulièrement chez les homosexuels, depuis 1997, augmentation depuis 1998 aux Pays-Bas (doublement) et multiplication par quatre des gonococcies anales. À l hôpital Saint-Louis, les homosexuels représentaient 10 % des cas de gonococcie urétrale en 1986, 20 % en 1995 et plus de 50 % entre 1999 et De même, la prévalence de la séropositivité VIH est passée de 7% en 1990 à 20 % depuis 1994 (auxquels il faut ajouter quelques refus de tests, de l ordre de 5 à 10 % selon les années). Comme pour la recrudescence de la syphilis précoce chez les homosexuels, la nouvelle augmentation des urétrites gonococciques dans cette même population qui répond aux mêmes modifications comportementales fait particulièrement craindre un accroissement des nouvelles contaminations VIH. HERPÈS GÉNITAL L herpès génital a fait l objet d une conférence de consensus à l instigation de la Société française de dermatologie en novembre Des modifications épidémiologiques ont été constatées ces dernières années dans les pays occidentaux, à la lumière des nouvelles sérologies herpétiques spécifiques de type. On sait que, aux États-Unis et en Scandinavie, la séroprévalence pour l herpès simplex virus type 2 (HSV-2) a augmenté ces dernières années. Il n existe aucune étude française comparative par rapport aux années antérieures. On sait cependant, d après l étude HERPIMAX, que la séroprévalence HSV-2 dans la population générale adulte consultant en médecine générale est de l ordre de 15 % en France (5). On sait également que tous les patients séropositifs pour le HSV-2 sont infectés par le HSV-2 génital et sont excréteurs intermittents du virus. La deuxième modification épidémiologique observée dans les pays occidentaux est une diminution progressive avec les années de la séroprévalence HSV-1, infection de moins en moins souvent contractée au cours de l enfance, comme cela est constaté dans tous les pays, parallèlement aux progrès de l hygiène. Ainsi, environ 60 % seulement des populations adultes occidentales sont séropositives pour le HSV-1 avec un risque majeur, celui de faire une primo-infection herpétique HSV-1 (buccale ou génitale) ou HSV-2 (génitale) à l âge adulte et que cette primo-infection se produise lors d une grossesse, particulièrement en fin de grossesse, où le risque d herpès néonatal est à son maximum. Une donnée épidémiologique récente concernant les herpès génitaux est la fréquence de ces herpès dus à HSV-1. Ceux-ci ont toujours existé, et quelques études semblent montrer aux États-Unis que la prévalence du virus HSV-1 au sein de l herpès génital est en augmentation depuis une dizaine d années. 214 La Lettre de l Infectiologue - Tome XVII - n o 7 - septembre-octobre 2002

5 Plusieurs études britanniques ont montré que l herpès génital HSV-1 était très fréquent, en particulier chez la femme (jusqu à 80 % des herpès génitaux). Mais ces études britanniques sont toutes rétrospectives, les critères d inclusion étant probablement biaisés vers des herpès sévères, des premiers épisodes d herpès génital, ceux-là même pour lesquels un prélèvement est plus volontiers fait. Lorsque le recrutement concerne aussi bien des premiers épisodes cliniques que des récurrences, la prévalence HSV-1 est bien plus faible, mais elle atteint quand même 17 % pour les premiers épisodes cliniques dans l étude américaine de Lafferty (7 % en 1983) (6), 17 % en cas de primo-infection sérologiquement prouvée pour ces mêmes auteurs et 64 % des cas de primo-infection dans l étude suédoise de Löwhagen (7). Dans une étude faite à l hôpital Saint-Louis et concernant 250 cas d herpès génital consécutifs, HSV-1 représente 20 % des premiers épisodes cliniques, 60 % des primo-infections sérologiquement prouvées et 7 % des récurrences (8, 9). On constate à partir de ces différentes études que si la primoinfection génitale HSV-1 est fréquente, voire prédominante actuellement, l herpès génital récurrent reste résolument dû au HSV-2. Les facteurs de risque pour l herpès génital HSV-1 retrouvés dans la plupart des études sont le sexe féminin, l homosexualité, la pratique du sexe oral, l existence d un herpès labial chez le partenaire, enfin l herpès anal et l anilingus. Il ne fait aucun doute que les rapports bucco-génitaux, dont la fréquence a considérablement augmenté entre 1990 et 1998, aussi bien chez les homosexuels que chez les hétérosexuels, rendent compte de la fréquence élevée des herpès génitaux HSV-1 (10). Le chancre mou ayant pratiquement disparu en France, et bien que la syphilis soit en recrudescence actuellement, la première cause d ulcération génitale en France est plus que jamais l herpès génital, qui est responsable d environ la moitié des étiologies de chancres génitaux à l hôpital Saint-Louis. Cependant, la mauvaise corrélation entre l aspect clinique des lésions et l identification des agents pathogènes incite à la plus grande prudence : en particulier, il est de la plus haute importance de ne pas considérer systématiquement qu une ulcération génitale est herpétique avant d avoir fait les examens indispensables pour éliminer une syphilis primaire (fond noir, TPHA-VDRL et FTA-Abs), car si méconnaître un herpès génital porte peu à conséquence, passer à côté du diagnostic de syphilis primaire est particulièrement désastreux. La Conférence de consensus sur l herpès (novembre 2001) n a pas modifié les schémas thérapeutiques habituels. AUTRES MST " Le chancre mou a pratiquement disparu en France, à part d exceptionnels cas d importation africaine. " Les infections génitales à C. trachomatis ont diminué. Leur prévalence, dans la population d adultes jeunes sexuellement actifs, est passée d environ 10 % à environ 5 % dans la plupart des études réalisées dans les pays occidentaux. Mais l infection à C. trachomatis n a pas disparu ; elle reste un problème majeur de santé publique, avec le risque final de stérilité tubaire. On dispose actuellement d examens extrêmement fiables et sensibles (PCR, LCR) pour mettre en évidence la bactérie dans le premier jet d urine pour les urétrites masculines à Chlamydia et au col utérin dans les cervicites à Chlamydia. Le traitement recommandé est soit les cyclines pendant 7 jours, soit l azithromycine à dose unique. Le dogme qui consiste à associer systématiquement un traitement anti-chlamydia à toute gonococcie reste valable. " Mycoplasma genitalium est actuellement considéré comme un agent pathogène important des urétrites masculines. Plusieurs études ont montré que l infection de l urètre masculin par M. genitalium s accompagnait volontiers d une cytologie positive à polynucléaires neutrophiles et de signes cliniques (11). En revanche, la responsabilité de M. genitalium dans les pathologies génitales féminines est beaucoup moins claire. " Les infections à papillomavirus restent hyperendémiques dans la population, la plupart des sujets infectés étant d ailleurs asymptomatiques. Aucune modification épidémiologique récente n a été constatée dans cette pathologie, qui représente le premier motif de consultation dans les centres de MST en France. CONCLUSION Les MST représentent un observatoire privilégié pour les risques d acquisition de l infection VIH. Leur épidémiologie est fortement dépendante des comportements sexuels à risque, eux-mêmes plus ou moins influencés par la crainte du VIH. La recrudescence récente de la syphilis et des gonococcies fait craindre une augmentation des prises de risque. Enfin, l épidémiologie de la syphilis, des gonococcies et de l herpès génital HSV-1 souligne l importance que revêt actuellement le sexe oral dans le paysage actuel des MST. # R É F É R E N C E S B I B L I O G R A P H I Q U E S 1. Dupin N, Janier M, Halioua B et al. Étude clinico-épidémiologique de 78 cas de syphilis précoce. Ann Dermatol Venereol 2001 ; 128 (suppl. 2) : Fenton KA, Nicoll A, Kinghorn G. Resurgence of syphilis in England : time for more radical and nationally coordinated approaches. Sex Transm Inf 2001 ; 77 : Koumans EH, Farley TA, Gibson JJ et al. Characteristics of persons with syphilis in areas of persisting syphilis in the United States. Sex Transm Dis 2000 ; 28 : Lassau F, Casin I, Janier M. Epidemiological study of male gonococcal urethritis in a STD clinic in Paris (France) Int J STD & AIDS 2001 ; 12 (suppl. 2) : Halioua B, Malkin JE, Morand P, Malvy D, de Labareyre C, Hercberg S. Étude épidémiologique de l herpès génital en France : résultats de l étude HERPIMAX génitale réalisée chez sujets. Ann Dermatol Venereol 2000 ; 127 (suppl. 4) : S44-S Lafferty WE, Downey L, Celum C, Wald A. Herpes simplex virus type 1 as a cause of genital herpes : impact on surveillance and prevention. J Infect Dis 2000 ; 181 : Löwhagen GB, Tunbäck P, Andersson K, Bergström T, Johannisson G. First episodes of genital herpes in a Swedish STD population : a study of epidemiology and transmission by the use of herpes simplex virus typing and specific serology. Sex Transm Inf 2000 ; 76 : La Lettre de l Infectiologue - Tome XVII - n o 7 - septembre-octobre

6 8. Janier M, Lassau F, Bloch J et al. Seroprevalence of herpes simplex virus type 2 antibodies in an STD clinic in Paris. Int J STD & AIDS 1999 ; 10 : Janier M, Méouchi R, de la Salmonière P et al. Genital herpes : virological, serological and epidemiological study of 78 consecutive cases in Paris (France). Int J STD & AIDS 2001 ; 12 (suppl. 2) : Wong ML, Chan RK, Koh D, Wee S. Factors associated with condom use for oral sex among female brothel-based sex workers in Singapore. Sex Transm Dis 2000 ; 27 : Janier M, Lassau F, Casin I et al. Male urethritis with and without discharge : a clinical and microbiological study. Sex Transm Dis 1995 ; 22 : Formation Médicale Continue M C? I. Une syphilis secondaire doit être évoquée devant : II. Quel est le pourcentage de patientsvih+ parmi ceux ayant actuellement une syphilis? secondaire? III. Quel est le pourcentage de gonocoques sécréteurs de pénicillinase actuellement à Paris (NGPP)? IV. Quelle est actuellement la fréquence, au sein des primo-infections herpétiques génitales, de la primo-infection HSV-1? a. une éruption maculeuse du tronc - b. une méningite ou méningo-radiculite - c. une uvéite - d. une polyadénopathie fébrile - e. une hépatite a. 5 % - b. 25 % - c. 35 % - d. 55 % - e. 85 % a. 1 % - b. 5 % - c. 15 % - d. 30 % - e. 50 % a. 10 % - b. 20 % - c. 30 % - d. 50 % - e. 60 % Voir réponses page 226 B I B L I O flash NOTRE SÉLECTION D ARTICLES (n o sept.-oct. 2002) $ Articles à ne pas manquer, sélection proposée par notre comité d experts de La Lettre de l Infectiologue $! 379! V. Jarlier! 380! J. Gaillat Les progrès de la surveillance et de la prévention de la légionellose (éditorial) Desenclos JC. BEH 2002 ; : 149. Numéro spécial consacré à la légionellose. flash Burden of encephalitis-associated hospitalizations in the United States, Khetsuriani N, Holman RC, Anderson LJ. CID 2002 ; 35, 15 : 175. Même si cet article n apporte aucune aide en termes de marche diagnostique, il montre bien l impact des encéphalites en termes d admission (7,3/ habitants) et de mortalité (environ 8 %), ainsi que sur l absence de diagnostic étiologique dans 60 % des cas, herpès et toxoplasma étant les premières causes des diagnostics étiologiques.! 381! D. Rey! 382! P. Bourée Épidémiologie actuelle de l herpès Aymard M. Pathologie Biologie 2002 ; 50 : Excellente mise au point sur les différentes formes cliniques des infections à herpès virus simplex, complétée par un chapitre sur la résistance aux antiviraux, et par 40 références bibliographiques. Epidemic and endemic cholera trends over a 33-year period in Bangladesh Longini IM Jr, Yunus M, Zaman K, Siddique AK, Sack RB, Nizam A. J Infect Dis 2002 ; 186 : Étude intéressante sur le choléra montrant la variation des sérotypes au cours du temps. Les articles publiés dans La Lettre de l Infectiologue le sont sous la seule responsabilité de leurs auteurs. Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction par tous procédés réservés pour tous pays. octobre EDIMARK S.A. Imprimé en France - Point Champigny-sur-Marne - Dépôt légal à parution Ce numéro est routé avec un supplément au numéro 4 - vol. V - septembre 2002 de La Lettre de l Hépato-gastroentérologue : Prise en charge de l hépatite chronique C en 2002 (28 pages), une Infos-congrès - supplément septembre 2002 des Actualités en Gastroentérologie : European Association for the Study of the Liver (12 pages) et la FNCLS n 18 (16 pages). 216 La Lettre de l Infectiologue - Tome XVII - n o 7 - septembre-octobre 2002

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