Sept enquêtes sur les dépenses des ménages dans les pays de l UEMOA

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Sept enquêtes sur les dépenses des ménages dans les pays de l UEMOA"

Transcription

1 Sept enquêtes sur les dépenses des ménages dans les pays de l UEMOA Didier Blaizeau 1 En 1996, les sept instituts nationaux de statistique (INS) de l'union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont réalisé une enquête sur les dépenses des ménages résidant dans la principale agglomération de chaque pays. Commanditée par la Commission de l'uemoa et par la BCEAO à la suite de la dévaluation de 50 % du franc CFA en janvier 1994, cette opération a bénéficié de l'appui technique et financier de l'union européenne et de la France. Son objectif principal était de fournir de nouvelles pondérations pour mettre en place un indice des prix à la consommation harmonisé dans les pays de la zone. Cette opération a constitué une première - dans les pays francophones d'afrique tout du moins - s'agissant du thème couvert, de la dimension régionale et des conditions de réalisation. Au total, plus de 7000 ménages ont été interrogés (1008 dans chaque ville) au cours d'une période de trois mois entre mars et juillet Les principaux résultats ont été livrés aux experts responsables de l'indice des prix au mois de décembre, soit six mois après la fin de la collecte. Cet article présente les principaux aspects de la méthodologie utilisée et les enseignements que l'on peut tirer de cette expérience. Sont notamment développés : - le choix d'une stratégie d'enquête adaptée à l'objectif et aux contraintes ; - le recueil d'informations complémentaires, lors du dénombrement, pour pallier l'absence de données de cadrage, mal dont souffrent fréquemment les pays en développement ; - l'intérêt d'une méthode de recueil associant la technique des carnets de comptes à différents types de relevés (quotidiens et rétrospectifs, factuels et fréquentiels) ; - le contrôle, au niveau de la collecte et du traitement des données, des informations recueillies ; - le calcul "en temps réel" de la précision des résultats, s'agissant de statistiques complexes (coefficients budgétaires) estimées à partir d'un plan de sondage complexe (à deux degrés, stratifié au premier degré), en présence de non réponses. 1 Lors de la réalisation des enquêtes, Didier Blaizeau était adjoint au chef de la division Études et méthodes statistiques pour le développement de l'insee. Il tient à exprimer ses très vifs remerciements à Paul-Henri Wirrankoski, conseiller technique du directeur général de l INSD (Institut national de la statistique et de la démographie) du Burkina Faso au moment du projet et actuellement expert en enquêtes auprès des ménages à Afristat, ainsi qu à tous les responsables d enquête des sept INS concernés par le projet. Cet article reprend une communication présentée en anglais lors de la conférence sur les statistiques pour le développement économique et social, organisée à Aguascalientes (Mexique) du 31 août au 4 septembre 1998 par l'aise (Association internationale des statisticiens d'enquête) et l'aiso (Association internationale pour la statistique officielle).

2 40 Lors de la mise en place du projet visant à construire un indice des prix harmonisé pour les pays de l'uemoa, la question posée aux experts a été de savoir si un tel projet devait se limiter à l élaboration d un nouveau panier et d une nouvelle année de base pour l'indice, ainsi qu à la rénovation des procédures de collecte et de traitement des prix, ou bien s il devait également prévoir l élaboration d un nouveau jeu de pondérations. Cette question n est pas sans importance, dans la mesure où la réalisation d une enquête auprès des ménages coûte cher, et où tous les statisticiens des prix s accordent pour reconnaître que la qualité d un indice dépend essentiellement de la qualité des relevés de prix et des procédures adoptées pour résoudre les difficiles problèmes liés à la disparition des variétés observées et aux produits saisonniers. Certaines simulations (Scott, 1993 ; Guglielmetti, 1985) ont montré par ailleurs une influence relativement mineure des pondérations utilisées sur la mesure des évolutions de prix, et viennent conforter cette opinion. Deux remarques permettent cependant de nuancer ce point de vue. La première est que ces simulations, qui consistent à comparer les évolutions obtenues en perturbant le jeu des pondérations sans toucher aux relevés de prix, ne peuvent prétendre refléter une situation où le comportement de dépense des ménages peut avoir été sensiblement affecté par une modification des prix relatifs, entre produits locaux et produits importés notamment. Or cette situation était celle des pays de l'uemoa après la dévaluation du franc CFA. La seconde remarque a trait à la crédibilité d un indice, et donc à la confiance que lui manifestent les principaux utilisateurs et le public en général. Peut-on raisonnablement défendre un indice qui ne reposerait pas sur une connaissance récente du comportement des ménages et qui, se voulant harmonisé, ne procéderait pas de données et de méthodes effectivement comparables s agissant des champs couverts, des nomenclatures et des procédures de collecte et de traitement des données? Ce sont ces deux remarques qui ont finalement enlevé la décision de rénover les pondérations pour le calcul de l'indice harmonisé des prix à la consommation dans les pays de l'uemoa. L insuffisance des statistiques sur le commerce intérieur et sur les importations ne permettant pas d envisager d autre voie que celle d une enquête sur les dépenses des ménages, le projet retenu a été défini autour de deux composantes : une composante "prix", dont traite l'article d'alain Brilleau de ce numéro de Statéco, et une composante "enquête". Il est donc revenu aux statisticiens d enquête de proposer une stratégie bien adaptée à l objectif principal et aux contraintes. Sachant qu aux contraintes habituelles de coûts et de délais s en ajoutait une autre, non négligeable, liée à la coordination d un projet devant être réalisé simultanément dans sept pays et impliquant, en plus des instituts nationaux de statistique (INS) de ces sept pays, pas moins de huit partenaires! 2 La stratégie d enquête Quatre questions préalables La composante "prix" étant, à juste titre, jugée prioritaire par rapport à la composante "enquête", cette dernière ne pouvait capter une part trop importante des ressources du projet. Le nouvel indice devant être mis en place dans les meilleurs délais, il ne paraissait pas non plus raisonnable d envisager une enquête sur les dépenses "standard", sur une année entière, couvrant l ensemble des territoires nationaux ce qui, dans le meilleur des cas, n'aurait permis d espérer des résultats qu au bout d un délai de 24 à 30 mois à compter du début de la préparation technique. Par ailleurs, à quoi bon réaliser une enquête de grande envergure si un INS ne pouvait être assuré de disposer sur le long terme des ressources nécessaires au maintien d un système permanent de relevés de prix, sinon sur l ensemble du territoire, du moins sur l ensemble du milieu urbain. Ces contraintes ont posé ainsi quatre questions relatives au dimensionnement de l enquête (ou plutôt des sept enquêtes à réaliser). Peut-on restreindre l enquête à la principale agglomération de chaque pays? Peut-on se dispenser d une collecte étalée sur 12 mois consécutifs? Quelle taille d échantillon retenir? Faut-il limiter le recueil des données aux seules dépenses entrant dans le champ de l indice? Peut-on restreindre l enquête à la principale agglomération 3 de chaque pays? Chacun sait que les populations rurales africaines se caractérisent par une forte auto-consommation. Les produits auto-consommés qui, par définition, 2 Ces huit partenaires sont : la Commission de l UEMOA, la BCEAO, Afristat, la direction générale du Développement de la Commission européenne, Eurostat, Eurocost, la Coopération française et l Insee. 3 Dans deux pays de l UEMOA seulement, la principale agglomération est distincte de la capitale politique : en Côte d Ivoire, où ces deux villes sont respectivement Abidjan et Yamoussoukro, et au Bénin, avec Cotonou et Porto Novo.

3 41 échappent au marché, ne peuvent être inclus dans le champ d un indice des prix à la consommation, la notion de prix pour ces produits n ayant pas le même sens (on peut parler tout au plus d un prix de valorisation). Un indice en milieu rural ne peut donc concerner qu un panier de biens objet d une véritable dépense monétaire. Une mise en perspective de la consommation rurale est donc nécessaire pour mieux comprendre ce que l on perd à ne pas couvrir le milieu rural dans une enquête sur les dépenses de consommation. En milieu rural togolais par exemple, les biens auto-consommés en , valorisés au prix du marché, représentent en moyenne 40% de la consommation et dans certaines régions plus de 60%. La population rurale qui représente plus des deux tiers de la population totale ne réalise en fait qu un tiers des dépenses de consommation. Quant aux principaux centres urbains, autres que la principale agglomération, leur couverture par l'enquête sur les dépenses de consommation et par l'indice des prix n est vraiment nécessaire que si l on a de bonnes raisons de penser qu ils subissent une évolution des prix durablement divergente de celle observée dans la principale agglomération 4. Et même dans ce cas, l impact d un indice "autres centres urbains" sur un indice "tous ménages urbains" ne peut être perceptible que si le poids démographique de ces centres n est pas trop faible comparé à celui de la principale agglomération (tableau 1). Peut-on se dispenser d une collecte étalée sur 12 mois consécutifs? En ne couvrant pas une année entière, on prend évidemment le risque de mal cerner certaines dépenses saisonnières comme les achats de fruits, de légumes et de céréales locales ou les dépenses d éducation, ainsi que certaines dépenses plus erratiques comme les dépenses de santé. On peut bien sûr compenser l absence d observation directe par des relevés rétrospectifs. L appel à la mémoire a toutefois des limites s agissant de la qualité des réponses portant sur des dépenses d un faible montant réalisées plus ou moins fréquemment sur une période de quelques semaines (Scott et Amenuvegbe, 1990). Pour ce type de dépenses, mieux vaut se limiter à une information qualitative sur la consommation habituelle des produits absents des marchés lors de la période de collecte. Deux périodes de collecte espacées de quelques mois (deux fois 1 mois à six mois d intervalle par exemple) constitueraient sans doute un bon schéma Tableau 1 Quelques données démographiques sur les pays de l UEMOA en 1994 (population en milliers) Bénin Burkina Faso Côte d Ivoire Mali Niger Sénégal Togo Population rurale Population urbaine Accroissement annuel de population ( ), en % : milieu urbain milieu rural Part de la population urbaine, en % : 1994 projection ,6 2,5 30,8 51,8 11,2 0,3 25,2 66,4 5,0 2,4 42,9 64,1 5,7 2,3 26,3 50,0 5,6 2,9 16,6 36,5 3,7 1,7 41,7 62,2 4,8 2,5 30,3 52,3 Principale agglomération Cotonou Ouagadougou Abidjan Bamako Niamey Dakar Lomé Population de la principale agglomération Part de la principale agglomération dans la population urbaine, en % ,4 26,9 36,7 26,8 30,4 47,7 42,2 Source : Nations unies, Department for Economic and Social Information and Policy Analysis, Population Division 4 En France, l indice des prix à la consommation couvre les villes de plus de 2000 habitants, en Allemagne, celles de plus de 5000 habitants (Buchwald et Saglio, 1994). En France, l indice calculé pour la région parisienne évolue parallèlement à l indice national.

4 42 de collecte en milieu urbain, si on faisait abstraction des problèmes d organisation et de coût qu il pose. On peut craindre en effet des départs ou une démobilisation importante du personnel de terrain (recruté pour le projet) entre les deux périodes de collecte, et donc aussi craindre pour la qualité de la collecte au cours de la seconde période. À défaut de pouvoir retenir un tel schéma, il convient de choisir une période de collecte en dehors d événements particuliers (fêtes de fin d année, ramadan) et aussi neutre que possible du point de vue du mouvement des prix 5. Quelle taille d échantillon retenir? La précision des résultats est rarement au centre des préoccupations des bailleurs de fonds. C est au statisticien de les alerter si l échantillon que permet le budget est insuffisant. En première approximation des ordres de grandeur sont obtenus en se référant à l estimation d une proportion dans le cas d un sondage aléatoire simple. Doivent également être pris en compte les différentes catégories d analyse (ou sous-populations) pour lesquelles un nombre suffisant d observations doit être recueilli. À coût constant, dans une enquête sur les dépenses des ménages comportant des relevés dits "quotidiens" 6, la taille de l échantillon varie avec le nombre de jours de la période où les dépenses sont observées (7,15 ou 30 jours par exemple), avec la périodicité des visites de l enquêteur pendant cette période (tous les jours, tous les trois jours,...), et avec la charge de travail quotidienne (durée des visites, trajet, travail à domicile) qu un enquêteur peut raisonnablement supporter pour fournir un travail de qualité. Pour un même coût, on peut ainsi multiplier par trois environ la taille de l échantillon, en faisant passer l enquêteur tous les trois jours dans chaque ménage plutôt que tous les jours (Blaizeau et Dubois, 1990). Faut-il limiter le recueil des données aux seules dépenses entrant dans le champ de l indice? Le champ des dépenses couvert par un indice des prix diffère généralement assez peu du total des dépenses de consommation 7. Pour des raisons pratiques et des besoins de cohérence, rares sont les enquêtes sur les dépenses qui se limitent strictement au champ de l indice. Il est généralement plus facile 5 Cette neutralité peut s apprécier au regard de l évolution des prix observée sur les années récentes. 6 "Quotidiens" signifie ici que les dépenses de chaque ménage sont relevées sur une période de quelques jours consécutifs, mais pas forcément que la périodicité des visites de l'enquêteur est quotidienne. 7 En France, l indice des prix à la consommation couvre 92,5% de la consommation totale des ménages ; en Allemagne, la couverture est de 98% (Buchwald et Saglio, 1994). d interroger les ménages sur la totalité de leurs dépenses, y compris les dépenses de transfert telles que les cadeaux offerts à d autres ménages, qui, ajoutées aux dépenses de consommation, permettent de disposer d une bonne approximation du revenu monétaire permanent. Certains thèmes (descripteurs socio-démographiques usuels, conditions de loge-ment, équipement) sont relativement incontourna-bles en raison des besoins d analyse et de contrôle qu ils permettent de satisfaire. Pour s assurer de la cohérence et de la vraisemblance des données, il paraît difficile également de ne pas chercher à relier les dépenses de santé aux maladies contractées par les membres du ménage, ou de ne pas s informer sur l accès des ménages à l auto-consommation, ne serait-ce que pour comprendre l absence de certaines dépenses. Tout est évidemment affaire de dosage. Ainsi, toujours pour des besoins de contrôle, peut-on se contenter d enregistrer les quantités déclarées par les enquêtés avec des unités correspondant aux formes de vente. Une enquête prévue en deux temps Les questions précédentes ne pouvaient être traitées séparément. Les réflexions qu elles suscitaient ont obligé à rechercher un compromis acceptable du point de vue de la qualité, des coûts et des délais. Ainsi, la stratégie retenue s'est-t-elle appuyée sur la réalisation de deux enquêtes indépendantes et décalées dans le temps : une enquête principale réalisée sur une période de 3 mois et couvrant les dépenses des ménages résidant dans la principale agglomération de chaque pays, l objectif étant de disposer d un jeu de pondérations initiales le plus rapidement possible, une enquête complémentaire devant être réalisée à la suite de l enquête principale, une fois les résultats de celle-ci évalués, sur le même champ, mais sur une période de 12 mois consécutifs pour contrôler les résultats et déterminer la structure des dépenses saisonnières, les pondérations ainsi révisées devant ensuite être intégrées au nouvel indice des prix. Le devis de l enquête principale prévoyait, dans chacun des sept pays concernés, l'observation des dépenses effectuées par ménages au cours d'une période de 15 jours (1 000 "ménagesquinzaines"), ces ménages étant répartis en quatre vagues de 18 jours chacune ; une quarantaine de personnes dont 28 enquêteurs étaient prévues dans le dispositif. Le devis de l enquête complémentaire devait être affiné sur la base d un échantillon de 600 "ménages-quinzaines", soit 50 ménages par mois, nécessitant une dizaine de personnes à temps plein dont 4 enquêteurs.

5 43 L enquête principale a été réalisée sur le terrain entre la mi-mars et la mi-juillet 1996, et les principaux résultats nécessaires à l indice des prix ont été livrés au mois de décembre de la même année. Quant à l enquête complémentaire, prévue initialement sur le terrain au cours de l année 1998, elle n a pas eu lieu. Une attitude optimiste consiste sans doute à interpréter cette situation comme une preuve indirecte que les résultats obtenus grâce à l'enquête principale ont largement répondu aux attentes des bailleurs de fonds et du principal commanditaire! Le calendrier de l enquête principale a été grosso modo le même pour les sept pays. Seuls des aléas socio-politiques sont venus perturber le préparation technique et retarder le démarrage des opérations de terrain dans deux pays : coup d État militaire au Niger et campagne présidentielle agitée au Bénin. Cinq grandes périodes ont structuré ce calendrier. Il y a d'abord eu une période de mise en route du projet, au cours de laquelle une analyse de l existant a été effectuée dans les sept pays, ainsi que des tests relatifs à l'utilisation de carnets de comptes pour la collecte. Deux séminaires ont ponctué cette période. Le premier, d une journée, a permis de sensibiliser les responsables de chaque INS ; le second, de deux jours, a permis de discuter les orientations méthodologiques. Au cours de la deuxième période, de 6 mois, quelques pays ont pu commencer la préparation de la base de sondage, tester quelques questionnaires rétrospectifs et participer à un séminaire d une semaine consacré à l échantil-lonnage et aux questionnaires, mais avec beaucoup de temps mort en attendant l arrivée sur place des financements. Ensuite, une autre période de 6 mois a été consacrée à la préparation technique effective de l enquête. Elle a été suivie de la période de collecte, qui a duré 3 mois. Une dernière période de 6 mois a été consacrée au traitement des données, avec deux séminaires de 15 jours rassemblant les responsables d enquêtes des sept pays dans les locaux d Afristat : le premier a été consacré à la mise en œuvre de l apurement, le second à la sortie des résultats pour l indice. L échantillonnage Le plan de sondage L échantillonnage devait être conçu de manière à fournir des précisions comparables d une capitale à l autre pour les principaux totaux et coefficients budgétaires. En l absence d informations exploitables sur la dispersion des dépenses relatives aux grandes fonctions de consommation, la stratégie la plus prudente consistait à tirer des échantillons de même taille dans chacune des sept agglomérations. Avec une taille de 1000 ménages environ, les proportions sont estimées avec une précision convenable et les analyses par quintile de dépenses ont a priori un sens. Le plan de sondage mis en œuvre est un plan à deux degrés. Ce choix s impose généralement pour pal-lier à moindre frais les difficultés engendrées par l absence d une base de sondage mise à jour au moment de l enquête. Pour constituer les bases de sondage au premier degré, les seuls matériaux disponibles dans chacun des sept pays étaient les cartes d agglomération découpées en zones aréolaires. Ces zones étaient les zones de dénombrement utilisées lors du dernier recensement de population. Au premier degré, on a donc tiré des zones aréolaires, unités primaires du sondage (UP), que l on a dénombrées intégralement ; au second degré, dans chacune des UP sélectionnées, on a tiré des ménages dans la liste constituée à l issue du dénombrement d actualisation. Le plan de sondage initial prévoyait dans chaque pays 84 unités primaires, tirées à probabilités égales ou à probabilités proportionnelles à leurs tailles connues lors du recensement, et 12 ménages par UP, tirés à probabilités égales ménages ont donc constitué l'échantillon de l'enquête dans chaque pays. La répartition adoptée entre nombre d UP et nombre de ménages par UP est le résultat d un choix empirique : ni trop peu d UP pour limiter les effets de grappe néfastes à la précision des estimations, ni trop d UP pour éviter une charge de travail excessive liée aux dénombrements des UP sélectionnées au premier degré. L essentiel de la variance provenant du premier degré de sondage, il est clair qu un choix de 168 UP avec 6 ménages par UP aurait été a priori bien meilleur pour la précision des résultats. Pour restreindre la dispersion des poids de sondage initiaux, le nombre de ménages tirés au second degré a dû être modulé selon la taille de l UP résultant du dénombrement. Pour satisfaire aux contraintes imposées par l organisation d une journée de travail de l enquêteur, celui-ci devant visiter trois ménages par jour, ce nombre devait être un multiple de trois (encadré 1). En matière de stratification, les ambitions ont également été réduites au minimum étant donné la pauvreté des informations disponibles. Aucune stratification n a pu être réalisée à Abidjan, faute d informations mobilisables dans les délais. Une stratification implicite issue d un tirage systématique des UP préalablement classées par quartier a été effectuée à Lomé. Deux strates rendant compte du degré d urbanisation des zones

6 44 Encadré 1 La détermination du nombre de ménages tirés au second degré Notations : M m nombre total d'up incluses dans le champ géographique, nombre d'up tirées au premier degré, R N i M taille de l'up i lors du dernier recensement, R R N = N nombre total de ménages lors du dernier recensement, α α = 1 N taille de l'up i dénombrée au moment de l'enquête, D i n i nombre de ménages tirés dans l'up i au second degré. La probabilité d'inclusion d un ménage tiré dans l UP i s'écrit : R N n i = m R D N N i i Π si le tirage des UP est effectué proportionnellement à leur taille (PPT) connue au i dernier recensement, ou m n i Π i = si le tirage des UP est effectué à probabilités égales (PE). M D N i L'objectif est d'assurer à chaque ménage une probabilité égale d'appartenir à l'échantillon. Cette probabilité est égale au taux de sondage global f. En faisant f = Π pour toute UP i, on obtient : i R D N N n i i = f si le tirage des UP est proportionnel à leur taille, et R m Ni n i = f M D N m i si le tirage des UP est à probabilités égales. La charge de travail d'un enquêteur ayant été évaluée à 3 ménages par jour, les n i sont arrondis au multiple de 3 le plus proche, sous la contrainte que n i = 1008 ménages. En pratique, seules les situations extrêmes ont été corrigées de manière à conserver le maximum d UP avec 12 ménages tirés, afin de ne pas compliquer le problème posé par l'affectation d'une charge de travail identique pour chaque enquêteur à partir d'un nombre inégal de ménages dans chaque UP.

7 45 Tableau 2 Caractéristiques des plans de sondage à deux degrés mis en œuvre Bénin Burkina Faso Côte d Ivoire Mali Niger Sénégal Togo Nombre total d UP Nombre de strates Mode de tirage des UP * PPT PE PPT PPT PPT PE PE Population des 84 UP dénombrées Poids moyen des ménages 125,8 114,6 416,7 95,3 60,3 179,2 126,5 Poids minimum Poids maximum * PE : tirage à probabilités égales PPT : tirage à probabilités proportionnelles à la taille (zones loties, zones non loties) ont été retenues dans quatre capitales (Bamako, Cotonou, Dakar et Ouagadougou). Trois strates reflétant l évolution du tissu urbain ont été constituées à Niamey. Le tableau 2 synthétise pour chaque pays les caractéristiques du plan de sondage mis en œuvre. La mise à jour de la base de sondage Les principales difficultés rencontrées concernent la mise à jour de la base de sondage. Cette opération s effectue en deux étapes. La première consiste à réviser la cartographie de chaque agglomération et l actualité du découpage en zones aréolaires porté sur la carte. La seconde concerne les dénombrements effectués dans chaque zone tirée au premier degré. La cartographie des UP Deux consignes principales étaient données aux services d enquêtes. La première consistait à définir une agglomération de fait, en intégrant les quartiers situés à la périphérie de l agglomération de droit qui, elle, est définie sur des critères essentiellement administratifs assez peu révélateurs de la réalité urbaine au moment de l enquête. La seconde concernait le redécoupage des zones ayant subi des transformations importantes depuis le dernier recensement de la population, suite à des opérations d urbanisme ou à un afflux de population par exemple. Deux domaines de tirage pouvaient ainsi être constitués au sein de chaque agglomération : l un rassemblant les zones n ayant subi que des transformations mineures depuis le dernier recensement de la population, l autre regroupant les zones ayant fait l objet d un redécoupage. Dans le premier cas, la recommandation était de réaliser un tirage des UP proportionnellement à leurs tailles issues du recensement, après avoir éventuellement procédé à des fusions ou à des éclatements d UP de manière à ce que l écart entre la plus petite et la plus grosse UP reste dans un rapport de 1 à 6. Dans le second cas, la recommandation était de réaliser un tirage à probabilités égales, après s être assuré que le découpage effectué ne pouvait conduire à un rapport supérieur à 3 entre les unités de tailles extrêmes tirées. En fait, pour des raisons tenant essentiellement au manque de moyens disponibles pour mener à bien les opérations de mise à jour 8, chaque pays a opté pour un mode de tirage unique sur l ensemble de l agglomération. 8 Cette mise à jour nécessite à la fois des travaux de cartographie en salle et des sorties sur le terrain, effectués en collaboration avec les services compétents des directions de l urbanisme. Au manque de moyens disponibles dans les délais requis s est ajouté peut-être aussi le fait que l importance d une telle opération n a pas été perçue à sa juste valeur par les équipes locales.

8 46 Les dénombrements d actualisation au second degré L objectif assigné à ces dénombrements allait bien au-delà d un simple comptage dans chacune des UP sélectionnées. Quelques variables supplémentaires ont en effet été recueillies pour contrôler ces dénombrements, pour identifier la population cible 9, pour disposer d une stratification implicite au second degré et de distributions utilisables pour redresser l échantillon des distorsions dues aux fluctuations d échantillonnage ou à la non réponse (encadré 2). Une stratification implicite des ménages selon leur taille et le statut d occupation du logement a été obtenue en triant, dans chaque UP, les ménages selon ces deux critères. S agissant de l obtention de distributions de calage, l idée poursuivie est simple : puisque l on ne peut disposer de distributions de référence récentes et fiables, autant profiter de l opportunité créée par un dénombrement qui porte sur plusieurs milliers d unités pour estimer ces distributions 10. Ces dénombrements avaient également pour objectif de fournir un ordre de grandeur des taux de refus prévisibles. Là encore l idée est simple : si un ménage se montre réticent pour répondre à quelques questions simples, il y a de fortes chances que ses réticences se durcissent pour une enquête nécessitant de sa part une collaboration beaucoup plus importante. Enfin, ces dénombrements, réalisés au cours d une période s achevant huit jours avant le début de la collecte, ont été l occasion d un ultime rodage pour le personnel : les enquêteurs et les contrôleurs d une part, dont on pouvait observer le comportement sur le terrain ; les responsables techniques d autre part, qui ont pu ainsi tester la mise en œuvre, dans des délais très brefs, d une chaîne de travail informatique complète : saisie et contrôle des données, répartition des UP en 4 vagues d enquêtes, tri des observations dans chaque UP, sélection selon un algorithme préalablement programmé, répartition et listage des ménages échantillonnés par enquêteur. 9 La population cible était formée des ménages dont le chef est africain, non membre d une organisation internationale ou d un corps diplomatique. 10 En France, toute proportion gardée, compte tenu du contexte et de l échelle, l Insee procède de manière similaire : les distributions produites par l enquête emploi, réalisée chaque année au mois de mars sur un échantillon d environ logements, sont utilisées pour redresser les estimations fournies par les autres enquêtes auprès des ménages et qui, elles, portent sur des tailles d échantillons variant de à unités. Le cas particulier posé par le Bénin lors de ces dénombrements mérite d être signalé. Le dénombrement des 84 UP, effectué à un moment où la campagne pour l élection présidentielle battait son plein, a conduit à une estimation de la population de Cotonou inférieure de 16% à celle fournie par le recensement de Cette erreur n'a que peu diminué après une première vérification effectuée sur le terrain. Malgré les interrogations suscitées par un tel résultat, il a été décidé de poursuivre l opération afin de ne pas "décrocher" ce pays de ses six partenaires. Au terme de l enquête, soit 3 mois environ après la fin du dénombrement initial, un nouveau dénombrement a été effectué dans un climat dépassionné et avec l expérience des conditions du terrain. Résultat : une population estimée en hausse de 21% par rapport à celle de 1992, la différence s expliquant sans doute par les circonstances créées par la campagne électorale. Les nouveaux chiffres de population établis pour chaque UP, plus conformes à la réalité attendue, ont permis de redresser les estimations fournies par l enquête en considérant que le profil des ménages ayant échappé au dénombrement initial n était guère différent de celui établi pour les ménages répondants. Autrement dit, on a supposé que le comportement face à la non réponse enregistrée lors du dénombrement pouvait entièrement s expliquer par le fait de résider dans une UP donnée. Quelques améliorations envisageables Un sondage aléatoire simple stratifié constitue sans doute une stratégie d échantillonnage idéale pour améliorer la précision des estimations, mais peu réaliste compte tenu de la difficulté qu il y aurait à établir et à entretenir une base de sondage exhaustive de logements (le logement étant défini comme l ensemble des pièces occupées par un même ménage) 11. Un sondage en deux phases est une piste plus intéressante qu il conviendrait de creuser. Une première phase serait constituée par 84 grappes (ou plus) de ménages, tirées à probabilités égales, permettant de renseigner un nombre limité de variables, d observation peu coûteuse : nationalité du chef de ménage, taille du ménage, type de logement (identifié par référence à un répertoire photographique), statut d occupation du logement, accès à l électricité, accès à l eau courante, accueil réservé à l enquêteur. Une seconde phase, constituée après stratification de la première phase, ferait apparaître notamment les personnes seules, 11 Notons toutefois qu une telle stratégie a été mise en œuvre à l occasion des enquêtes sur le budget et la consommation des ménages réalisées au Gabon, à Libreville et à Port Gentil, en 1993 et 1994.

9 47 Encadré 2 Les variables recueillies lors des dénombrements Ces variables peuvent être classées en 4 catégories. Des variables de gestion : le numéro de l îlot dans l UP, le numéro du bâtiment ou de la concession dans l îlot, l usage qui est fait du bâtiment (habitation, mixte, autre), le nombre de logements dans le bâtiment. Des variables caractérisant le logement : le numéro de logement dans le bâtiment, le type de logement (selon 6 modalités principales, et 3 modalités au plus, propres à chaque pays), une variable indiquant si le logement est occupé. Des caractéristiques du ménage occupant le logement : la taille du ménage, le nom du chef de ménage (CM) - élément indispensable permettant de repérer le logement lorsqu il n y a ni nom de rue ni numéro -, sa nationalité (en 4 modalités : national, autre africain, autre étranger, personne membre d une organisation internationale ou d un corps diplomatique) - information indispensable pour identifier la population cible de l enquête -, ainsi que son sexe, son âge, son statut économique (en 8 modalités) et son statut comme occupant du logement. Deux variables pour apprécier la qualité des données : le type de personne ayant fourni les informations (le chef de ménage, son épouse, un enfant du ménage, un autre membre, un employé du ménage, un voisin, ou aucune personne), le résultat de l'interview (6 modalités possibles : a accepté l interview, a accepté avec réticence, a refusé en l absence du chef de ménage, a refusé, absence temporaire de tous les membres, autre situation précisée en observation). les "gros" ménages, et les non répondants potentiels. Dans cette seconde phase, en tirant les ménages selon le même taux, quelle que soit la strate d appartenance, on assure une parfaite autopondération des unités. Par rapport aux strates implicites définies au second degré d un tirage à deux degrés, cette technique assure un meilleur contrôle des strates et leur prise en compte explicite dans le calcul de la variance d échantillonnage. Elle ne fait pas pour autant disparaître les effets de grappe qui demeurent dans la part de la variance totale provenant de la première phase. Le recueil des données La diversité des types de relevé et la répartition des observations dans le temps, les techniques de questionnement et les modalités de contrôle des informations, les effectifs mobilisés et la structure d encadrement, sont les principaux traits qui caractérisent la stratégie de recueil des données mise en place pour cette opération. Les types de relevé et la répartition des observations dans le temps La principale difficulté à laquelle se trouvent confrontés les responsables de toute enquête sur les dépenses des ménages provient sans aucun doute de la multiplicité et de la diversité des relevés qu il est nécessaire de mettre en œuvre pour recueillir toute l information désirée : des relevés quotidiens effectués par le ménage et par l enquêteur sur une période de plusieurs jours consécutifs ; des relevés rétrospectifs, factuels ou normatifs, selon la nature des dépenses effectuées et les habitudes de comportements observées ou supposées. Cette diversité est source de difficultés à la fois pour l enquêté, à qui l on demande un effort de mémoire important, pour l enquêteur, qui doit constamment préciser les périodes du calendrier auxquelles il fait référence, pour le statisticien enfin qui, lors du traitement des données, doit combiner ces différents relevés pour calculer des montants ramenés au mois ou à l année. Les relevés quotidiens Les relevés quotidiens ont été effectués sur une

10 48 période de 15 jours consécutifs. Au cours de cette période, chaque ménage a été invité à consigner au jour le jour, dans un carnet de comptes, chacune de ses dépenses, quels qu en soient la nature ou le montant. Il a reçu tous les trois jours une visite de l enquêteur, soit six visites au total. Lors de la première visite, l enquêteur a renseigné les questionnaires d identification (composition du ménage, niveau d instruction, occupation des membres âgés de 15 ans et plus), et a expliqué le remplissage des carnets aux membres du ménage éligibles pour cette activité 12. Lors de chacune des cinq visites suivantes, l enquêteur a récapitulé et complété, auprès de chaque personne éligible, les dépenses effectuées depuis la visite précédente. Il s est assuré par interview qu aucune dépense n avait été oubliée. La sixième visite s est achevée obligatoirement par une vérification générale à l aide d un aidemémoire balayant, poste par poste, l ensemble des dépenses. Pour fixer la durée de la période des relevés quotidiens, des tests ont été effectués dans les différents pays. Ces tests avaient pour objet d étudier la faisabilité d une enquête s appuyant sur des relevés quotidiens couvrant une période de 30 jours. En milieu urbain principalement, une période de 30 jours rend a priori mieux compte de la variabilité des dépenses au sein d un même ménage, surtout si celui-ci dispose de ressources perçues mensuellement. Lors de la paie, beaucoup de ménages remboursent leurs dettes, effectuent au comptant leurs plus grosses dépenses dans les jours qui suivent, puis recommencent à acheter à crédit en attendant la paie suivante (Scott, 1970). À ce schéma idéal peuvent cependant être opposés le coût de la collecte, que nous avons mentionné plus haut, et la lassitude manifestée par les enquêtés. Les tests effectués ont montré que la majorité des personnes, qui se sont pourtant portées volontaires pour un tel exercice, expriment de manière évidente cette lassitude à partir de la troisième semaine d enquête. Il a donc été jugé préférable de limiter la durée de la période de relevés quotidiens à 15 jours. L intervalle de trois jours entre deux visites successives de l enquêteur a été choisi en se référant aux résultats d une expérimentation effectuée au Ghana en Cette expérimentation visait à évaluer l effet de la durée de mémorisation sur le relevé des dépenses des ménages pour treize produits de consommation courante (Scott et Amenuvegbe, 1990). En prenant pour référence les données rappelées après un jour, les auteurs 12 Les critères d'éligibilité sont précisés plus loin, au paragraphe portant sur l'identification des répondants. estiment à 2,9% par jour supplémentaire la perte moyenne sur les montants déclarés. Au-delà de trois jours, il semble que de plus en plus de personnes aient tendance à répondre de manière plus normative que factuelle en se référant plutôt à un comportement qu elles considèrent comme habituel. Comparé à des visites quotidiennes, un intervalle de trois jours entre deux visites récapitulatives est donc apparu comme un bon compromis en termes de coût de collecte rapporté à la qualité des données. En effet, l enquêteur peut d une part interroger trois fois plus de ménages pour un même nombre de jours de travail et, d autre part, recueillir par interview les dépenses effectuées par un enquêté ne remplissant pas de carnet (ou remplissant mal celui qui lui a été confié) en limitant les risques d oublis ou de déformations importantes des montants déclarés. Les relevés rétrospectifs Les relevés rétrospectifs sont généralement classés en deux catégories : les relevés factuels et les relevés fréquentiels. Un relevé factuel s intéresse aux faits, c est-à-dire à toutes les dépenses d un domaine particulier (habillement, santé, déplacements, biens d équipement, etc.) qui ont réellement été effectuées par l enquêté au cours d une période bien déterminée du calendrier. Cette période, dite période de référence, est choisie de manière à recueillir, en moyenne, sur l ensemble des ménages, suffisamment d observations pour chaque poste de dépense concerné. Elle est déterminée en tenant compte de la nature des items ou des postes de dépense, des montants dépensés et d une périodicité globale présumée pour l ensemble des ménages du champ de l enquête 13. Le choix d une période de référence est toujours un compromis entre ce que l on sait des comportements des ménages et ce que l on croit savoir des capacités de mémorisation des individus. Un relevé fréquentiel appelle des réponses à caractère normatif. Il postule, pour un item ou un poste de dépense donné, l existence d une certaine régularité dans les habitudes d achat de chaque ménage, au moins pendant la période de quelques semaines ou quelques mois pendant laquelle le ménage déclare effectuer des dépenses pour cet item ou ce poste (encadré 3). Ces deux types de relevés peuvent tous deux être entachés d erreurs dues aux défaillances de mémoire des enquêtés (oublis, surestimation ou 13 On notera qu un relevé quotidien est un relevé rétrospectif factuel particulier, dont la période de référence est égale à 24 heures.

11 49 Encadré 3 Questionnement factuel et questionnement normatif Un questionnement factuel standard se présente généralement de la manière suivante : "Au cours des (n) derniers mois, c'est-à-dire de (telle date) à (telle date), quelqu'un de ce ménage a-t-il effectué au moins une dépense de <item ou rubrique>?" Si non, on passe à l item ou à la rubrique suivant. Si oui, l enquêteur poursuit : "Décrivez-moi exactement chacun de ces achats...". Il enregistre alors au minimum le nom exact du produit ou du service et le montant de la dépense. Le questionnement fréquentiel s articule autour de 4 questions principales. "Au cours des 12 derniers mois, c'est-à-dire de (telle date) à (telle date), les membres de votre ménage (y compris vous-même) ont-ils dépensé de l'argent pour <item ou rubrique>?" Si non, on passe à l'item ou à la rubrique suivant. Si oui : "Quels sont les mois pendant lesquels cet <item ou rubrique> a été acheté?" On note alors en général le nombre total de mois. Puis l'enquêteur poursuit : "Au cours de cette période de (n) mois, avec quelle fréquence cette dépense a-t-elle été habituellement effectuée? Autrement dit, combien de fois par mois ou par semaine, voire combien de fois au total pendant cette période de (n) mois avez-vous effectué une telle dépense?" Enfin l'enquêteur demande : "Combien a-t-on dépensé, en moyenne, à chaque fois?" sous-estimation de la fréquence d achat ou des montants dépensés, etc.) (Blaizeau et Dubois, 1990 ; Organisation des nations unies, 1986). Choisir l un ou l autre de ces relevés, telle période de référence plutôt que telle autre, relève toujours d un pari dont l incertitude peut être en partie maîtrisée, selon l expérience du statisticien et les informations dont il dispose a priori sur les comportements de dépense des ménages 14. La répartition des observations dans le temps L échantillon initial de 1008 ménages a été réparti en quatre sous-échantillons de même taille et de structures aussi semblables que possible quant à la stratification et au nombre d unités primaires. L objectif recherché était de s écarter le moins possible de la répartition idéale (84 UP et 3 ménages par UP dans chaque sous-échantillon) que l on aurait obtenu si l on avait pu enquêter le même nombre de ménages dans chaque UP. Chaque souséchantillon a été enquêté au cours d une période (appelée vague d enquête) de 18 jours (figure 1). Entre chacune des quatre vagues d enquête, une période de deux à trois jours était réservée à la vérification des questionnaires. Dans quelques pays, cette vérification a pu être effectuée, de manière plus féconde, avec l ensemble des enquêteurs et des contrôleurs. 14 Il est clair, par exemple, que si pour des dépenses courantes, on a choisi un relevé factuel avec une période de référence trop longue, l enquêté aura tendance à répondre de manière normative en déclarant non pas les dépenses qu il a réellement faites pendant la période, mais plutôt les dépenses qu il a l habitude de faire. Cette répartition dans le temps des observations est du type "échantillon tournant". Elle est a priori la meilleure pour estimer des totaux et des ratios, si l on admet que, pour la plupart des postes, la corrélation des dépenses entre deux périodes successives est généralement positive 15. Le schéma de collecte La figure 2 illustre le schéma général de la collecte tel qu il a été mis en œuvre dans chacun des sept pays. R désigne le nombre de répétitions d un tel schéma. R=1 signifie que ce schéma n est appliqué qu une seule fois aux ménages échantillonnés. V désigne le nombre de vagues d enquête et donc le nombre de sous-échantillons constitués. Ici V= 4. On remarquera qu en faisant varier R et V on peut avec un tel schéma caractériser toutes les stratégies d enquête sur les dépenses des ménages Autrement dit, si les ménages qui dépensent le plus (respectivement le moins) pour un poste donné lors de la période 1, sont également ceux qui dépensent le plus (respectivement le moins) lors de la période Si R 2, l'échantillon est dit constant et peut être vu comme un panel infra-annuel. Ce type d'échantillonnage permet de bien capter la variabilité intra-ménage des dépenses et d'estimer correctement des évolutions. Mais pour un même budget, le nombre de ménages enquêtés sera moindre : environ R fois moins que dans le cas où R = 1. Dans les pays utilisant cette stratégie, R dépasse rarement 4.

12 50 Figure 1 Organisation de la collecte pour un enquêteur au cours d une vague d enquête numéro de jour Unité A1 A1 A1 A1 A1 A1 primaire A2 A2 A2 A2 A2 A2 A A3 A3 A3 A3 A3 A3 Unité B1 B1 B1 B1 B1 B1 primaire B2 B2 B2 B2 B2 B2 B B3 B3 B3 B3 B3 B3 Unité C1 C1 C1 C1 C1 C1 primaire C2 C2 C2 C2 C2 C2 C C3 C3 C3 C3 C3 C3 A1, A2 et A3 sont les trois premiers ménages de l unité primaire (UP) A, B1, B2 et B3 les trois premiers ménages de l UP B, C1, C2 et C3 les trois premiers ménages de l UP C. Ainsi, le premier jour de la première vague, l enquêteur visite les trois premiers ménages de l UP A, le second jour les trois premiers ménages de l UP B, le troisième jour les trois premiers ménages de l UP C. Le quatrième jour, il retourne dans l UP A pour sa deuxième visite, et ainsi de suite. Lors de la deuxième vague, il procède de même avec les trois ménages suivants de l UP A, de l UP B et de l UP C. Le schéma se reproduit pour les vagues 3 et 4. Figure 2 Schéma général de la collecte relevés quotidiens : 15 jours, avec carnets de comptes relevés rétrospectifs factuels sur 3 mois relevés rétrospectifs factuels sur 6 mois R = 1 V = 4 relevés rétrospectifs factuels sur 12 mois relevés rétrospectifs fréquentiels Les périodes de référence utilisées pour les relevés rétrospectifs factuels sont des périodes semifermées qui s achèvent la veille du premier jour des relevés quotidiens. L effet télescopique qui consiste à inclure à tort un événement dans une période de référence ne peut donc se produire qu en amont. Trois durées de périodes de référence ont été retenues : une durée de 3 mois pour les dépenses courantes de santé et les déplacements à l intérieur du pays ; une durée de 6 mois pour certaines dépenses d habillement (pantalons, chemises, sousvêtements,...) ; une durée de 12 mois pour les achats de biens d équipement, certaines dépenses d habillement (pagnes, costumes, chaussures,...), les grosses dépenses de santé (liées à une hospitalisation par exemple), les dépenses effectuées pour des déplacements à l étranger, les dépenses d éducation. Les relevés fréquentiels ont concerné quant à eux les dépenses liées au logement (loyer, eau, électricité, combustibles), l achat de produits d entretien, les gros achats alimentaires (tels que le sac de céréales que l on achète tous les mois ou

13 51 tous les deux ou trois mois selon le nombre de personnes à nourrir et les possibilités financières), certaines dépenses de loisir, ainsi que les prélèvements effectués sur des stocks de produits principalement constitués à des fins commerciales. Les questionnaires et les modalités de contrôle L'identification des répondants La structure complexe des ménages africains rend nécessaire une identification préalable des personnes éligibles pour recevoir un carnet de comptes et plus généralement pour participer aux interviews relatives aux dépenses. A été considéré comme éligible pour le carnet de comptes tout membre de ménage disposant de ressources ou effectuant des dépenses pour la communauté. Les personnes éligibles ne voulant pas ou ne pouvant pas (pour cause d illettrisme par exemple) remplir un carnet ont été invitées à faire reporter leurs dépenses sur le carnet d un autre membre. À défaut, le carnet d un adulte pouvait être tenu par un enfant scolarisé qui, l expérience l a montré, s acquitte le plus souvent de cette tâche avec zèle et sérieux. Dans les cas extrêmes, où aucun des membres ne voulait ou ne pouvait remplir un carnet, les dépenses ont été recueillies par interview (Blaizeau et Dubois, 1990). La trilogie des relevés quotidiens Carnets de comptes, questionnaire récapitulatif et aide-mémoire sont les trois éléments inséparables utilisés pour la conduite des relevés quotidiens. Les carnets de comptes Ont été consignés dans ces carnets tous les achats de biens, de produits ou de services effectués pour le ménage ou pour offrir à un autre ménage, y compris les montants d achats à crédit. Ont été exclus les achats pour revente, les dépenses liées à l'exercice d'une activité professionnelle, et les remboursements d achats effectués auparavant à crédit. Ces carnets avaient pour caractéristiques essentielles d être simples et maniables. L enquêté devait noter pour chaque dépense le nom du produit ou service, le montant de l achat et le lieu. Le format permettait à l enquêté de conserver son carnet en permanence sur lui s il le souhaitait (et comme cela le lui avait été recommandé par l enquêteur lors de la première visite). Le questionnaire récapitulatif Ce questionnaire récapitulatif a été rempli tous les trois jours par l enquêteur lors de ses visites. Lors de chaque visite récapitulative, l'enquêteur s est efforcé de rencontrer toutes les personnes éligibles pour remplir un carnet de comptes, ce qui, dans le cas de gros ménages notamment, a pu l obliger à retourner plusieurs fois dans le même ménage. Pour chaque personne éligible, l'enquêteur a enregistré une à une les dépenses effectuées depuis sa dernière visite, en commençant par les dépenses inscrites dans le carnet. Après avoir épuisé toutes les dépenses enregistrées dans le carnet un jour donné, il s'est assuré, avant de passer au jour suivant, qu'aucune autre dépense n a été effectuée par cette même personne ce même jour. Si tel n'était pas le cas, il a inscrit chaque dépense omise, dans le carnet puis dans le questionnaire récapitulatif. Un code spécial permettait de distinguer chacune de ces dépenses récupérées par interview, des dépenses consignées préalablement par l enquêté dans son carnet de comptes. Lorsque toutes les dépenses d'un même jour ont été reportées dans le questionnaire récapitulatif, l'enquêteur a renseigné la fréquence de renouvellement de chaque dépense (encadré 4). L'aide-mémoire Après chaque visite dans le ménage, l enquêteur a coché dans un aide-mémoire les biens et services ayant fait l objet d au moins une dépense enregistrée dans le questionnaire récapitulatif. Lors de la dernière visite, il a repéré les postes n ayant fait l objet d aucune dépense et s est assuré que le ménage n'a pas oublié de déclarer certaines dépenses. Si tel était le cas, il a enregistré chaque oubli dans le questionnaire récapitulatif. 17 Au terme des relevés quotidiens, un bilan a été établi pour chacun des postes de dépenses contenus dans l aide-mémoire, à l'aide des modalités suivantes : - le poste figure au moins une fois au titre d'un des carnets ; - le poste a été oublié, c'est-à-dire que le ménage a effectué un achat de l'item donné mais cet achat n'a pas été enregistré (dans ce cas l enquêteur a complété le questionnaire récapitulatif) ; - le ménage ne fait jamais de dépense pour ce poste ; - le ménage n a pas fait de dépense pour ce poste pendant la période d enquête (parce qu' une dépense a été faite auparavant ou sera faite après l enquête, ou parce que ce n'est pas la saison, etc.) ; - le ménage attend l'échéance ou la facture (cas des dépenses de loyer, d électricité, etc.) ; 17 Il a fallu évidemment veiller à ce que les produits ou postes de dépenses pré-imprimés dans l aide-mémoire soient décrits avec la précision nécessaire aux analyses envisagées.

14 52 Encadré 4 L'enregistrement de la fréquence de renouvellement des dépenses dans les relevés quotidiens La fréquence de renouvellement des dépenses sert à la fois pour le contrôle de la collecte et pour affiner les analyses. En l absence d information sur cette variable, la dépense annuelle d un item couvert par les seuls relevés quotidiens est calculée ménage par ménage, en appliquant un coefficient d extrapolation temporelle égal à 365 jours divisé par le nombre de jours de la période des relevés quotidiens. Un ménage n ayant pas effectué de dépense pour cet item pendant cette période voit ainsi sa dépense annuelle sous-évaluée. À l opposé, un ménage ayant acheté cet item plus que d ordinaire voit sa dépense surévaluée. Pour des analyses macroéconomiques, fondées sur un calcul "macrostatistique" agrégeant par exemple la dépense pondérée de chaque ménage pour produire la structure des dépenses de consommation, cette approche est convenable. L hypothèse sous-jacente est que les situations extrêmes se compensent. Pour des études fondées sur les distributions (consommation d un produit donné, pauvreté monétaire envisagée sous l angle de la dépense totale par exemple), ce mode de calcul peut déplacer un ménage dans la distribution, et introduit du bruit dans les équations économétriques spécifiant les comportements. En utilisant la fréquence de renouvellement des dépenses, associée à d autres informations provenant des aide-mémoire notamment, on peut estimer une dépense plus proche de la "vraie" dépense de chaque ménage. Notons toutefois que rares sont les analyses qui distinguent ces deux modes de calcul, sans doute par souci de ne pas déconcerter l utilisateur peu averti en lui présentant deux résultats qui ne sont contradictoires qu en apparence. La fréquence de renouvellement des dépenses s exprime par le nombre de mois séparant habituellement deux dépenses consécutives d'un montant équivalent à celui qui a été enregistré, pour le même produit ou service. Cette variable permet de repérer les dépenses exceptionnelles propres au ménage enquêté. Pour alléger l interview et ne pas indisposer l enquêté, cette variable n est renseignée qu'une fois que toutes les dépenses d un même individu ont été enregistrées. L enquêteur pose alors les questions suivantes : "Parmi toutes les dépenses que vous avez effectuées, quelles sont celles que vous renouvelez au moins une fois par quinzaine, s'agissant du même produit et d'un montant équivalent?" Pour ces dépenses très fréquentes l enquêteur inscrit une fréquence égale à "00". Pour les autres dépenses, il pose la question : "En général combien de mois séparent deux dépenses consécutives de ce montant pour ce produit (ou service)?" - certains produits relevant de ce poste de dépense ont été stockés par le ménage avant le début de la collecte ; - le ménage a reçu en cadeau des biens ou produits relevant de ce poste ; - les produits du poste sont auto-consommés ou auto-fournis par le ménage (dans ce cas l enquêteur a dû vérifier que ces produits ont bien été enregistrés dans les questionnaires consacrés à l auto-consommation et à l auto-fourniture) ; - autre raison expliquant l absence de dépense (à préciser en observation). En économétrie, pour estimer correctement une fonction de consommation, cette information est indispensable pour traiter le problème des "zéros", concernant les ménages qui n ont pas effectué de dépenses pendant la période d enquête. Deux fiches supplémentaires pour renforcer les contrôles Pour renforcer le contrôle des relevés quotidiens, l enquêteur a rempli deux fiches supplémentaires. La première, remplie au début de chaque visite, a enregistré la présence effective de chaque membre pendant la période écoulée depuis la visite précédente, ainsi que la présence de visiteurs ou d invités éventuels. Les fluctuations de la taille d un ménage peuvent en effet expliquer une part importante des variations observées, sur les dépenses courantes d alimentation en particulier. La seconde fiche a été renseignée à la fin de chaque visite. Elle a renseigné sur la manière dont ont été remplis chaque jour les carnets de comptes, les modalités retenues pour décrire les diverses situations possibles étant les suivantes : - aucune dépense n'a été faite par l'éligible ce jour ;

15 53 - au moins une dépense a été faite par l'éligible ce jour, et inscrite dans le carnet ; - l'éligible est absent ce jour, et absent lors de la visite récapitulative, mais continue à remplir son carnet ; - l'éligible n'a pas rempli son carnet ce jour, mais ses dépenses sont reportées sur le carnet d'un autre éligible ; - l'éligible n'a pas rempli son carnet ce jour, mais ses dépenses ont été récupérées par interview lors de la visite récapitulative ; - l'éligible refuse de remplir son carnet à compter de ce jour, et il est impossible de connaître ses dépenses. Dans cette situation, l enquêteur devait bien entendu s efforcer de convaincre l éligible de reprendre sa collaboration et faire intervenir son contrôleur au besoin. Des exemples de documents de collecte utilisés pour les relevés quotidiens (fiche d identification des éligibles, carnet de comptes, questionnaire récapitulatif, extrait de l aide-mémoire) sont reproduits en annexe 1. Un questionnement rétrospectif en deux étapes Le questionnement rétrospectif a été conçu de manière à faciliter le travail de mémoire demandé à l enquêté. Ce travail s effectue selon un "cheminement de pensée" différent selon que l interview porte sur des dépenses individualisables au sens des bénéficiaires, telles que les dépenses d habillement, de santé, de déplacement ou de soins personnels, ou sur des dépenses non individualisables qui, elles, bénéficient à la communauté des membres du ménage, telles que les dépenses afférentes au logement, les achats ou réparations de biens d équipement, ou encore les dépenses effectuées à l occasion de fêtes ou de cérémonies. - Dans le cas de dépenses individualisables relevées de manière factuelle, il a été demandé à l enquêté faisant preuve des meilleures dispositions pour répondre, de mobiliser sa mémoire en se référant nominativement à chaque membre du ménage, puis de remonter dans le temps, mois par mois, jusqu'à rencontrer la date marquant le début de la période de référence. L interview devait donc refléter ce "cheminement de pensée" et s intéresser dans une première étape au repérage des occurrences de dépenses et à l identification des personnes bénéficiaires. La seconde étape du questionnement permettait de relever ensuite, pour chaque dépense signalée, le détail désiré : code du bénéficiaire, libellé du produit ou du service, mois de la dépense, quantité achetée, montant, lieu d achat. Le mois de la dépense est une information indispensable pour s assurer que la dépense entre bien dans la période retenue 18. Lors de l'identification préalable ont été également repérées les dépenses effectuées pour un ancien membre 19 du ménage ou pour un autre ménage. Deux questions permettaient de valider l absence de dépense signalée pour tel ou tel membre. La première permettait de savoir si, au cours de la période de référence, quelqu un d un autre ménage a effectué, pour tel membre du ménage, au moins l une des dépenses de la liste proposée. La seconde s enquerrait de la raison pour laquelle aucune dépense n a été faite pour cette personne pendant la période de référence, trois raisons pouvant a priori être évoquées : pas nécessaire, manque de moyens, fourni ou payé par l employeur. - Dans le cas de dépenses non individualisables relevées de manière factuelle, la démarche d interview a été identique. Le questionnaire préalable d identification a été adapté au thème abordé. Ainsi, s agissant des dépenses effectuées pour l acquisition ou la réparation de biens d équipement, le repérage des occurrences de dépenses s est appuyé sur un inventaire sommaire des biens possédés par le ménage. S agissant des dépenses engagées à l occasion de fêtes ou de cérémonies, ce repérage s est effectué en remplissant une matrice comprenant, en lignes 14 items de dépenses, et en colonnes 9 types de fêtes (ou cérémonies). Le détail des informations recueillies sur chaque dépense a été le même que précédemment, excepté le code du bénéficiaire qui a été remplacé par une variable indiquant si la dépense a été effectuée pour le ménage ou pour un autre ménage. - Pour un questionnement fréquentiel, l étape préalable a permis d identifier les personnes effectuant en général les dépenses relatives aux items énumérés. L enquêteur s est efforcé alors d obtenir les informations caractérisant la fréquence et le montant moyen de chaque dépense signalée auprès de chacune de ces personnes, ainsi que la date et le montant de la dernière dépense effectuée pour le même produit ou service. Tout écart important offrait la possibilité à l enquêteur de réagir et de faire une observation. 18 L attention des enquêteurs et des contrôleurs a été attirée sur le fait qu un nombre élevé de "ne sait pas" concernant le mois de la dépense peut laisser craindre le pire quant à la qualité de l'information collectée. 19 Un ancien membre est une personne qui a été membre du ménage au cours des 12 mois précédant l enquête, mais qui ne l est plus au moment de l enquête. Les anciens membres sont enregistrés avec un code spécial dans le tableau de composition du ménage.

16 54 Le mode de questionnement en deux étapes, effectué au moyen de deux questionnaires placés en vis-à-vis, a permis de s assurer visuellement de la cohérence entre les deux tableaux d information et de vérifier rapidement l exhaustivité des enregistrements. Ainsi, dans le cas des dépenses d habillement effectuées au cours des douze derniers mois, chaque dépense signalée dans le tableau d'identification des personnes bénéficiaires et des dépenses effectuées devait donner lieu à au moins une dépense décrite dans le tableau détaillant les dépenses signalées. Des exemples de questionnaires utilisés, destinés à illustrer ce questionnement rétrospectif en deux étapes, sont présentés en annexe 2 : les dépenses d'habillement et de chaussures illustrent le cas des dépenses individualisables relevées de manière factuelle, celles pour l'achat d'équipement de loisir le cas de dépenses non individualisables relevées de manière factuelle, et enfin les dépenses fréquentes ou régulières effectuées pour les membres du ménage illustrent le cas de dépenses relevées de manière fréquentielle. Des questionnaires complémentaires Des questionnaires complémentaires, aussi brefs que possibles, ont été conçus à la fois pour renforcer le contrôle de la collecte, pour améliorer la prise de décision lors du traitement des données, et pour enrichir ou élargir le champ des analyses. Quelques items de dépenses ont fait l objet d un double relevé afin de comparer les performances relatives aux relevés factuels et fréquentiels, et de mieux choisir le type de relevé à privilégier pour le calcul des dépenses annuelles. Quelques résultats obtenus à ce sujet sont présentés plus loin. Un questionnaire sur l accès à l autoconsommation a été renseigné pour expliquer l absence ou la faiblesse relative des dépenses d alimentation dans certains ménages. Outre les questionnaires que l on peut qualifier d incontournables, qui permettent d élaborer les descripteurs usuels du comportement de dépense des ménages (composition du ménage, niveau d instruction, occupation, caractéristiques du logement), deux questionnaires rétrospectifs sur les transferts monétaires entre ménages ont été renseignés afin d estimer la dépense totale (hors impôt) du ménage : l un sur les aides régulières versées à la famille à titre de pension ou de soutien familial, l autre sur les cadeaux offerts en espèces de manière plus irrégulière. Le personnel de collecte et la structure d encadrement La collecte a été réalisée dans chaque pays par 28 enquêteurs encadrés par 7 contrôleurs et 2 superviseurs. Chaque enquêteur a reçu une charge de travail initiale de 9 ménages par vague d enquête, soit 36 ménages pour l ensemble de la collecte. 4 agents ont été affectés aux tâches de réception et de vérification des questionnaires avant envoi à l atelier de saisie. Ils constituaient une réserve permettant de remplacer "au pied levé" tout enquêteur indisponible ou défaillant. Les enquêteurs, ainsi que les agents de réserve, ont tous été recrutés en dehors des INS (sauf en Côte d'ivoire), selon les procédures habituelles à chaque pays. Les contrôleurs provenaient pour partie des effectifs des INS, pour partie d un recrutement externe, de même que les agents de saisie. Les deux superviseurs étaient des cadres supérieurs des INS, ingénieurs des travaux statistiques ou ingénieurs statisticiens économistes, un seul de ces deux cadres travaillant à temps plein sur le projet dans chaque pays. Le temps consacré à la formation a été particulièrement important. Enquêteurs, agents de réserve et agents de saisie ont tous suivi une formation à la collecte de quatre semaines au total, comprenant deux semaines sur le terrain. Les contrôleurs ont reçu au total cinq semaines de formation : deux semaines à l occasion des tests préalables (carnets de comptes et questionnaires rétrospectifs), deux semaines à l occasion d une répétition générale, et une semaine avant le démarrage de la formation des enquêteurs. La formation des enquêteurs a été assurée par les superviseurs assistés des contrôleurs. Tout le personnel a pu se roder à l occasion des opérations de dénombrement des unités primaires échantillonnées. Les agents de saisie ont reçu une formation spécifique à la saisie au début de ce dénombrement. Lors de la collecte, chaque pays avait la possibilité, dans la période de deux ou trois jours en moyenne séparant deux vagues, d organiser des réunions avec l ensemble des agents pour préciser les points les plus délicats apparus en cours de collecte. Les superviseurs ont été formés à la méthodologie de l enquête à l occasion des visites effectuées sur place par l assistance technique et au cours de différents séminaires collectifs : à Dakar, deux jours en mars 1995 pour discuter des principaux choix méthodologiques ; à Ouagadougou, une semaine en juillet 1995 axée sur la mise au point des questionnaires ; à Bamako avec l appui d Afristat, deux semaines en octobre 1996 pour

17 55 préciser la stratégie d apurement des données suivies de deux autres semaines en décembre pour la sortie des principaux résultats. Il convient cependant de noter que, entre le séminaire de juillet 1995 et celui d octobre 1996, six pays sur sept avaient changé de responsable d enquête ou de responsable du traitement des données! En mai 1997 enfin, toujours à Bamako et avec le concours d Afristat, un séminaire conclusif, prévu initialement pour préparer l enquête complémentaire à partir de l expérience accumulée lors de l enquête principale, a également permis de complé-ter les principaux résultats élaborés en décembre 1996, et d approfondir les méthodes d analyse, notamment sur le niveau de vie, l emploi et le logement. Quelques mots sur le chiffrement et la saisie Les questionnaires qui ont été utilisés sont des questionnaires précodés. Les variables dotées de très grandes nomenclatures (description de la dépense, occupation exercée, branche d activité) ont été chiffrées au fur et à mesure de l avancement de la collecte par les enquêteurs eux-mêmes, hors de la présence des ménages enquêtés 20. La qualité du chiffrement a été vérifiée par sondage, sur le terrain par les contrôleurs et en bureau par les agents de réserve. Cette façon de procéder a été préférée à un chiffrement centralisé pour deux raisons. La première est qu aucun INS ne disposait de personnel particulièrement expérimenté dans ce domaine. La seconde tient au fait que l enquêteur apparaissait comme la personne la mieux à même de corriger ses propres erreurs le plus rapidement et le plus fidèlement possible. Constatant que la description qu il avait lui-même écrite de tel item de dépense était insuffisante pour pouvoir la chiffrer sans ambiguïté ou sans avoir à recourir aux rubriques "sans autres indications", il pouvait corriger en se remémorant l interview passée ou en retournant dès le lendemain chez l enquêté pour obtenir le complément d information nécessaire. Il se rendait en outre mieux compte des progrès à accomplir lors des interviews futures pour obtenir 20 La nomenclature de collecte utilisée pour codifier les dépenses a été bâtie conformément à la nomenclature COICOP (Classification of Individual Consumption by Purpose) élaborée par les Nations unies ; elle comporte 944 codes. Chaque code est à quatre chiffres : les trois premiers désignent le numéro séquentiel du bien, produit ou service dans la nomenclature ; le quatrième, qui est une clé de contrôle calculée à partir des trois premiers, permet de contrôler la saisie. La nomenclature des professions et métiers confectionnée à partir de la CITI (Classification internationale type par industrie) comporte 240 codes. une précision compatible avec la description des libellés de la nomenclature. La saisie a été effectuée à l aide d un programme écrit sur mesure (en langage Clipper). Ce choix d une solution sur mesure s est révélé beaucoup trop coûteux (12 mois-hommes d informaticien), et assez peu performant s agissant des contrôles effectués en cours de saisie et de la gestion du travail des agents. Une solution logicielle serait à l évidence préférable et plus économique à l avenir. Un logiciel tel que LSD2000 (Blaizeau et Muñoz, 1998) permet en effet à tout statisticien d enquête, non informaticien, de développer lui-même le programme de saisie d une enquête dont la structure des informations recueillies est aussi complexe que celle caractérisant la plupart des enquêtes sur les dépenses des ménages. Pour réduire les coûts liés au développement du programme et alléger le volume des données à saisir, les fiches aide-mémoire correspondant à la première étape du questionnement rétrospectif (repérage des occurrences de dépenses) n ont pas été saisies. C'est sûrement dommage dans la mesure où certaines de ces fiches contiennent une information intéressante sur la possession de biens d'équipement ou sur le recours à des aides extérieures permettant d'expliquer l'absence de quelques dépenses. Toutefois, il n'y a pas eu de collecte d'informations inutiles puisque ces fiches avaient pour objectif premier de faciliter le contrôle des données à la source, c'est-à-dire en cours d'interview. Pour améliorer le rythme et la qualité de la saisie, l effectif de 7 agents prévu initialement a dû être doublé dans certains pays. Des équipes de deux personnes, l une lisant les lignes de codes inscrites dans les questionnaires, l autre entrant ces informations au clavier, ont été constituées, à la fois pour pallier l absence d opérateurs suffisamment expérimentés et pour rompre la monotonie de la tâche de saisie. Quelques enseignements méthodologiques Une enquête difficile mais bien acceptée Le tableau 3 indique pour chaque capitale les taux de non réponses correspondant aux refus d emblée et aux abandons enregistrés lors de la collecte. Les très faibles taux constatés au Mali, au Togo et au Sénégal sont en grande partie à mettre au crédit d une campagne de sensibilisation bien menée auprès des autorités et de la population (spots télévisés au Mali, réunion des responsables de

18 56 quartier au Togo). Au Bénin et au Niger, les taux plus élevés, de l ordre de 10%, sont sans doute pour partie la conséquence du climat social prévalant dans la capitale au moment de l enquête. Le taux relativement élevé enregistré à Abidjan (17,6%) reste néanmoins inférieur à celui constaté pour des enquêtes de même type réalisées au sein des pays de l Union européenne 21. Dans chacun des sept pays, le budget de l enquête permettait d acheter un cadeau afin de pouvoir remercier chaque ménage enquêté de sa collaboration. À ces refus ou abandons survenant lors de la collecte, s ajoutent les rejets de certains ménages à l issue du traitement des données en raison des incohérences constatées. Les taux de rejets sont relativement négligeables à l exception du Niger (4,3%). Les principales difficultés rencontrées par les enquêteurs ont notamment concerné les prises de rendez-vous avec les ménages d une seule personne et les ménages de grandes tailles. Les célibataires sont en effet plus difficiles à rencontrer le soir chez eux, et pour rencontrer toutes les personnes éligibles identifiées dans un ménage de 10 personnes ou plus, l enquêteur devait revenir plusieurs fois au domicile de ce ménage ou bien proposer par exemple des rendez-vous sur les lieux de travail. Ces ménages de 10 personnes ou plus sont particulièrement nombreux dans les capitales sahéliennes (ils représentent 31 % des ménages à Dakar, 26 % à Bamako, 19 % à Niamey, et 14 % à Ouagadougou). Pour faire face à ces difficultés de collecte, il conviendrait sans doute, d une part, de maîtriser les effectifs échantillonnés dans ces deux catégories particulières (à partir notamment d une stratification réalisée lors d'une première phase d enquête) et, d autre part, de diminuer la charge de travail des enquêteurs désignés pour les interroger. Des performances encourageantes pour le système des carnets de comptes Selon les pays, entre 85 et 95% des ménages répondants ont utilisé au moins un carnet de comptes. Une variable particulière du questionnaire récapitulatif permettait de savoir pour chaque dépense si celle-ci avait été consignée dans un carnet de comptes ou bien si elle avait été récupérée par interview par l enquêteur, lors d une visite récapitulative ou à l occasion du bouclage final avec l aide-mémoire. La part des dépenses enregistrées dans le questionnaire récapitulatif qui provient des carnets de comptes permet de mesurer la performance de ce mode de recueil (tableau 4). Considérant l ensemble des ménages (y compris ceux n ayant pas utilisé de carnets), la couverture des dépenses par les carnets de comptes se situe entre 60 et 89 % selon les pays, cinq pays ayant une couverture supérieure à 72%. La taille élevée des ménages (et donc probablement un nombre plus élevé de personnes éligibles sans carnet) explique sans doute en partie les moindres performances enregistrées au Mali et au Sénégal (respectivement 60 et 64 % de couverture par les carnets). Tableau 3 Taux de non réponses et taux de rejets (en %) Bénin Burkina Faso Côte d Ivoire Mali Niger Sénégal Togo Taux de non réponses 10,8 9,9 17,6 0,0 10,1 3,9 2,2 Taux de rejets 0,2 1,4 0,0 1,0 4,3 2,0 1,3 Total 11,0 11,3 17,6 1,0 14,4 5,9 3,5 Source : enquêtes UEMOA En France par exemple, le taux de non réponses enregistré pour l enquête Budget de familles de s est élevé à 25%.

19 57 Tableau 4 Performance des carnets de comptes (en %) Bénin Burkina Faso Côte d Ivoire Mali Niger Sénégal Togo Vague Tous ménages 90,6 74,1 81,9 66,1 75,0 62,1 76,0 1 Ménages avec carnet 91,4 82,5 84,3 75,3 80,2 65,0 82,5 Vague Tous ménages 87,7 77,5 75,6 61,5 65,2 64,4 73,0 2 Ménages avec carnet 91,2 83,7 79,8 65,9 75,5 69,5 84,0 Vague Tous ménages 86,2 73,4 72,8 53,4 74,4 67,9 74,3 3 Ménages avec carnet 91,9 78,6 81,1 61,5 82,2 71,2 85,6 Vague Tous ménages 91,0 76,8 78,0 59,0 74,6 60,5 75,2 4 Ménages avec carnet 95,2 83,3 82,0 66,2 85,7 63,2 83,0 Toutes Tous ménages 88,8 75,4 77,0 59,6 72,5 63,9 74,6 Vagues Ménages avec carnet 92,1 81,9 81,8 66,6 81,1 67,2 83,8 Proportion de ménages utilisant un carnet 95,3 88,9 91,8 86,3 87,2 93,0 85,3 Source : enquêtes UEMOA 1996 Calculée sur le sous-ensemble des ménages ayant utilisé au moins un carnet, la couverture des dépenses par les carnets s améliore sensiblement et s échelonne de 67 à 92 % selon les pays. L évolution de la couverture par les carnets selon la vague d enquête permet de distinguer les pays (graphique 1) : le Bénin présente le taux de couverture le plus élevé (supérieur à 90% pour chacune des quatre vagues), avec un profil légèrement croissant ; pour le Burkina Faso, la Côte d Ivoire et le Togo, la couverture se situe entre 75 et 85 %, avec un écart au plus égal à 5% entre les taux des différentes vagues ; le Sénégal et le Mali, avec des taux de couverture inférieur à 75 % à chaque vague d enquête, présentent deux profils inversés. Si les performances des carnets de comptes, constatées au terme de cette opération, sont encourageantes, cette technique n est cependant pas une panacée. Dans les pays en développement, elle apparaît comme un complément très utile aux techniques habituelles d interview en face à face. Elle permet en effet de réaliser des économies substantielles sur les coûts de collecte en diminuant la fréquence des visites de l enquêteur dans un ménage. En outre, faisant davantage participer les enquêtés au processus de collecte, son effet sur la qualité des données recueillies ne peut être a priori que positif. La décroissance des enregistrements au fil des jours dans les relevés quotidiens Le tableau 5 montre comment varie l indice journalier du nombre de dépenses enregistrées dans les récapitulatifs, en fonction du rang du jour de relevé. Cet indice journalier est calculé pour chaque ménage comme le rapport du nombre de dépenses effectuées le jour considéré, au nombre moyen de dépenses par jour. Le tableau 5 présente la moyenne de cet indice, calculée sur tous les ménages, pour chacun des 15 jours de relevé. La décroissance régulière de cet indice journalier que l on peut constater exprime sans doute en partie une certaine lassitude des enquêtés. L indice élevé du premier jour de relevé traduit un effet positif de sensibilisation des enquêtés. L enquêteur a expliqué en effet la procédure de collecte et le mode d emploi des carnets en remplissant avec l enquêté une page relative aux dépenses effectuées la veille.

20 58 Graphique 1 Taux de couverture des dépenses par les carnets de comptes, selon la vague d enquête (en %) Bénin Côte d'ivoire Togo Niger Mali Burkina Faso 65 Sénégal 60 Vague 1 Vague 2 Vague 3 Vague 4 Bénin Burkina Faso Côted Ivoire Mali Niger Sénégal Togo Champ : ménages ayant utilisé au moins un carnet de comptes Source : enquêtes UEMOA 1996 Les enquêtés, peut-être conditionnés par cet exemple, ont ainsi eu tendance à effectuer au cours des deux premiers jours certaines dépenses par anticipation. Cet effet du premier jour est plus accentué au Bénin et au Togo. Les visites récapitulatives effectuées les jours 3, 6, 9, 12 et 15 ont un effet limité ; elles tendent tout au plus à stabiliser la décroissance du nombre d enregistrements. L indice légèrement plus élevé du dernier jour, observé dans la majorité des pays, peut s expliquer par la récupération de certains oublis repérés grâce à l aide-mémoire 22. Trois pays présentent des écarts importants entre les indices du premier et du dernier jour des relevés : le Bénin (26,4 points), le Togo (20,9 points), et le Sénégal (19 points). Les écarts constatés pour les quatre autres pays se situent, entre 7,3 et 11,5 points. Ces écarts s amenuisent 22 La consigne donnée à l enquêteur d enregistrer chaque oubli à la page du jour correspondant peut ne pas avoir été toujours respectée. sensiblement en considérant le second jour et l avant-dernier jour des relevés, et peuvent alors être rapprochés des résultats établis pour des enquêtes de même type réalisées dans des contextes différents. Ainsi en France, pour l enquête Budget de familles réalisée en 1979 par l Insee, l indice journalier du nombre de dépenses passe, entre le second jour et le dixième (et dernier) jour des relevés quotidiens, de 109 à 94 pour le carnet principal et de 111 à 89 pour les carnets individuels (Glaude, 1983) 23. Les premières analyses effectuées sur les données du Burkina Faso et du Togo, expliquant "toutes choses égales par ailleurs" cet indice journalier en fonction du rang du jour de relevé et du jour de la 23 Dans cette enquête, réalisée avec 10 jours de relevés quotidiens, le carnet dit principal était remis à la personne réalisant l essentiel des dépenses courantes du ménage, un carnet individuel étant remis à chaque membre du ménage âgé de 14 ans ou plus.

STA108 Enquêtes et sondages. Sondages àplusieurs degrés et par grappes

STA108 Enquêtes et sondages. Sondages àplusieurs degrés et par grappes STA108 Enquêtes et sondages Sondages àplusieurs degrés et par grappes Philippe Périé, novembre 2011 Sondages àplusieurs degrés et par grappes Introduction Sondages à plusieurs degrés Tirage des unités

Plus en détail

Union Economique et monétaire Ouest Africaine!"#$ $% &

Union Economique et monétaire Ouest Africaine!#$ $% & Union Economique et monétaire Ouest Africaine!"#$ $% & '( L enquête 1-2-3 dans les Etats membres de l UEMOA Le Programme régional d'appui statistique à la surveillance multilatérale des pays de l'uemoa

Plus en détail

CONCEPTION ET TIRAGE DE L ÉCHANTILLON

CONCEPTION ET TIRAGE DE L ÉCHANTILLON CHAPITRE 4 CONCEPTION ET TIRAGE DE L ÉCHANTILLON Ce chapitre technique 1 s adresse principalement aux spécialistes de sondage, mais aussi au coordinateur et aux autres responsables techniques de l enquête.

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE des opérateurs privés. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

GUIDE PRATIQUE des opérateurs privés. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT GUIDE PRATIQUE des opérateurs privés Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT BOAD - Guide pratique GUIDE PRATIQUE DESTINE AUX OPERATEURS ECONOMIQUES PRIVES 1. PRESENTATION La Banque Ouest

Plus en détail

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant

Plus en détail

FOTO - L OMNIBUS MENSUEL DE CROP LE NOUVEAU CROP-EXPRESS

FOTO - L OMNIBUS MENSUEL DE CROP LE NOUVEAU CROP-EXPRESS FOTO - L OMNIBUS MENSUEL DE CROP LE NOUVEAU CROP-EXPRESS 550, RUE SHERBROOKE OUEST MONTRÉAL (QUÉBEC) H3A 1B9 BUREAU 900 TOUR EST T 514 849-8086, POSTE 3064 Réflexions méthodologiques Depuis des années,

Plus en détail

Observatoire Economique et Statistique d Afrique Subsaharienne

Observatoire Economique et Statistique d Afrique Subsaharienne Observatoire Economique et Statistique d Afrique Subsaharienne Termes de référence pour le recrutement de quatre (4) consultants dans le cadre du Projet «Modules d initiation à la statistique à l attention

Plus en détail

Chapitre 3 : INFERENCE

Chapitre 3 : INFERENCE Chapitre 3 : INFERENCE 3.1 L ÉCHANTILLONNAGE 3.1.1 Introduction 3.1.2 L échantillonnage aléatoire 3.1.3 Estimation ponctuelle 3.1.4 Distributions d échantillonnage 3.1.5 Intervalles de probabilité L échantillonnage

Plus en détail

Programme statistique du Secrétariat Exécutif de la CEDEAO

Programme statistique du Secrétariat Exécutif de la CEDEAO COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES ETATS DE L=AFRIQUE DE L=OUEST ECONOMIC COMMUNITY OF WEST AFRICAN STATES Réunion de lancement du programme de comparaison Internationale pour l Afrique Addis Abéba, 2-4 décembre

Plus en détail

MODÈLE CROP DE CALIBRATION DES PANELS WEB

MODÈLE CROP DE CALIBRATION DES PANELS WEB MODÈLE CROP DE CALIBRATION DES PANELS WEB 550, RUE SHERBROOKE OUEST MONTRÉAL (QUÉBEC) H3A 1B9 BUREAU 900 TOUR EST T 514 849-8086, POSTE 3064 WWW.CROP.CA Le Protocole CROP de calibration des panels en ligne

Plus en détail

SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA

SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA TERMES DE REFERENCE SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA TDR : REFERENTIELS ET PROCEDURES

Plus en détail

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT SOMMAIRE Introduction... 2 I. Aperçu sur le fondement de la gestion axée sur les résultats... 3 1.1. De nouveaux

Plus en détail

1. Les types d enquêtes

1. Les types d enquêtes La conduite d une enquête par questionnaire La conception d un questionnaire ne doit pas être réalisée de façon hasardeuse. Elle suit une méthodologie stricte qui permet d atteindre des résultats utilisables

Plus en détail

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Centre de Recherche pour l Etude et l Observation des Conditions de Vie LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Anne LOONES Marie-Odile SIMON Août 2004 Département «Evaluation des Politiques Sociales»

Plus en détail

Les internautes et les comparateurs de prix

Les internautes et les comparateurs de prix FM N 19410 Contact L Atelier : Sandra Edouard Baraud Tél : 01 43 16 90 22 sandra.edouardbaraud@atelier.net, Contact Ifop : Frédéric Micheau Tél : 01 45 84 14 44 frederic.micheau@ifop.com pour Les internautes

Plus en détail

EVALUATION DE LA QUALITE DES SONDAGES EN LIGNE : CAS D UN SONDAGE D OPINION AU BURKINA FASO

EVALUATION DE LA QUALITE DES SONDAGES EN LIGNE : CAS D UN SONDAGE D OPINION AU BURKINA FASO EVALUATION DE LA QUALITE DES SONDAGES EN LIGNE : CAS D UN SONDAGE D OPINION AU BURKINA FASO Auteur Baguinébié Bazongo 1 Ingénieur Statisticien Economiste Chef de l Unité de recherche à l Institut national

Plus en détail

La nouvelle planification de l échantillonnage

La nouvelle planification de l échantillonnage La nouvelle planification de l échantillonnage Pierre-Arnaud Pendoli Division Sondages Plan de la présentation Rappel sur le Recensement de la population (RP) en continu Description de la base de sondage

Plus en détail

L expérience des services financiers et la connaissance de l ACFC - le point de vue du public

L expérience des services financiers et la connaissance de l ACFC - le point de vue du public L expérience des services financiers et la connaissance de l ACFC - le point de vue du public 5R000-040048/001/CY Présenté à : L Agence de la consommation en matière financière du Canada 24 mars 2005 Table

Plus en détail

MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DU DEVELOPPEMENT ---------- SECRETARIAT GENERAL ---------- INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE

MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DU DEVELOPPEMENT ---------- SECRETARIAT GENERAL ---------- INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DU DEVELOPPEMENT ---------- SECRETARIAT GENERAL ---------- INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE ENQUETE BURKINABE SUR LES CONDITIONS DE VIE DES MENAGES ENQUÊTE

Plus en détail

DÉCISIONS À PRENDRE AVANT DE COMMENCER

DÉCISIONS À PRENDRE AVANT DE COMMENCER CHAPITRE 2 DÉCISIONS À PRENDRE AVANT DE COMMENCER Ce chapitre s adresse aux directeurs de programme, à leurs partenaires nationaux, aux coordinateurs d enquête et au personnel technique. Il vous aidera

Plus en détail

LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE

LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE Michel MOUILLART Directeur Scientifique de l Observatoire de l Endettement des Ménages

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie

Les Français et les nuisances sonores. Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie Les Français et les nuisances sonores Ifop pour Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie RB/MCP N 112427 Contacts Ifop : Romain Bendavid / Marion Chasles-Parot Département Opinion

Plus en détail

Baromètre sur le financement et l accès au crédit des PME

Baromètre sur le financement et l accès au crédit des PME Baromètre sur le financement et l accès au crédit des PME - Vague 24 - Sondage Ifop pour KPMG et CGPME Contact Ifop : Flore Aline Colmet Daâge Directrice d Etudes Département Opinion et Stratégies d Entreprise

Plus en détail

LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION DU HANDICAP : Les personnes handicapées motrices à domicile (enquête HID 1999)

LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION DU HANDICAP : Les personnes handicapées motrices à domicile (enquête HID 1999) Délégation ANCREAI Ile-de-France CEDIAS - 5 rue Las-Cases 75007 PARIS Tél : 01 45 51 66 10 Fax : 01 44 18 01 81 E-mail : creai.idf@9online.fr Contact : Carole PEINTRE LES MODES D ADAPTATION ET DE COMPENSATION

Plus en détail

Exploitation et analyse des données appliquées aux techniques d enquête par sondage. Introduction.

Exploitation et analyse des données appliquées aux techniques d enquête par sondage. Introduction. Exploitation et analyse des données appliquées aux techniques d enquête par sondage. Introduction. Etudes et traitements statistiques des données : le cas illustratif de la démarche par sondage INTRODUCTION

Plus en détail

La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation

La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation PAR Alireza MOGHADDAM TUTEUR : Guy HÉDELIN Laboratoire d Épidémiologie et de Santé publique, EA 80 Faculté de Médecine de Strasbourg

Plus en détail

BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST ---------------------- DEPARTEMENT DES ETUDES ECONOMIQUES ET DE LA MONNAIE ----------------------

BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST ---------------------- DEPARTEMENT DES ETUDES ECONOMIQUES ET DE LA MONNAIE ---------------------- BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST ---------------------- DEPARTEMENT DES ETUDES ECONOMIQUES ET DE LA MONNAIE ---------------------- Direction de la Recherche et de la Statistique APPUIS

Plus en détail

SONDAGES RELATIFS AUX SERVICES D INFORMATION ET DE RÉFÉRENCE OFFERTS PAR LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA DIFFUSION DE BANQ

SONDAGES RELATIFS AUX SERVICES D INFORMATION ET DE RÉFÉRENCE OFFERTS PAR LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA DIFFUSION DE BANQ SONDAGES RELATIFS AUX SERVICES D INFORMATION ET DE RÉFÉRENCE OFFERTS PAR LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA DIFFUSION DE BANQ RÉSULTATS DE L ÉTÉ 2008 JUMELÉS À CEUX DE L HIVER 2008 RAPPORT VERSION FINALE Daniel

Plus en détail

Fiche qualité relative à l enquête Santé et Itinéraire Professionnel 2010 (SIP) Carte d identité de l enquête

Fiche qualité relative à l enquête Santé et Itinéraire Professionnel 2010 (SIP) Carte d identité de l enquête Fiche qualité relative à Santé et Itinéraire Professionnel 2010 (SIP) Nom Années de Périodicité Panel (suivi d échantillon) Services concepteurs Service réalisant Sujets principaux traités dans Carte d

Plus en détail

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) interroge ses membres sur plusieurs aspects touchant leur pratique professionnelle à l aide de sondages, de groupes de

Plus en détail

L'INTÉRÊT COMPOSÉ. 2.1 Généralités. 2.2 Taux

L'INTÉRÊT COMPOSÉ. 2.1 Généralités. 2.2 Taux L'INTÉRÊT COMPOSÉ 2.1 Généralités Un capital est placé à intérêts composés lorsque les produits pendant la période sont ajoutés au capital pour constituer un nouveau capital qui, à son tour, portera intérêt.

Plus en détail

Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures?

Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures? Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures? Benoît Pagès 1, Valérie Leveau 1 1 ARVALIS Institut du

Plus en détail

2 Quels usages peut-on faire du focus group? Encadré 1 L utilisation du focus group en évaluation. Explicitation Restitution. Usages du focus group

2 Quels usages peut-on faire du focus group? Encadré 1 L utilisation du focus group en évaluation. Explicitation Restitution. Usages du focus group LE FOCUS GROUP 1 Pourquoi utiliser cet outil en évaluation? Un focus group est un type d entretien de groupe composé de personnes concernées par une politique de développement ou une intervention. Il est

Plus en détail

Théorie des sondages : cours 5

Théorie des sondages : cours 5 Théorie des sondages : cours 5 Camelia Goga IMB, Université de Bourgogne e-mail : camelia.goga@u-bourgogne.fr Master Besançon-2010 Chapitre 5 : Techniques de redressement 1. poststratification 2. l estimateur

Plus en détail

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO La BCEAO dispose dans chaque Etat membre de l UEMOA, d une agence nationale et des agences auxiliaires. L agence nationale du Niger comprend trois représentations

Plus en détail

Brock. Rapport supérieur

Brock. Rapport supérieur Simplification du processus de demande d aide financière dans les établissementss : Étude de cas à l Université Brock Rapport préparé par Higher Education Strategy Associates et Canadian Education Project

Plus en détail

SOMMAIRE. AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES

SOMMAIRE. AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES Faits saillants du sondage 2 Contexte et méthode de sondage 3 Profil des répondants 3 Investissements

Plus en détail

LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING»

LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING» LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING» Gilbert Saporta Professeur de Statistique Appliquée Conservatoire National des Arts et Métiers Dans leur quasi totalité, les banques et organismes financiers

Plus en détail

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1 TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité I Loi uniforme sur ab ; ) Introduction Dans cette activité, on s intéresse à la modélisation du tirage au hasard d un nombre réel de l intervalle [0 ;], chacun

Plus en détail

Les salariés et les Jeux Olympiques de 2024 à Paris

Les salariés et les Jeux Olympiques de 2024 à Paris Les salariés et les Jeux Olympiques de 2024 à Paris Sondage Ifop pour la FFSE Contacts Ifop : Frédéric Dabi / Anne-Sophie Vautrey Département Opinion et Stratégies d Entreprise 01 45 84 14 44 prenom.nom@ifop.com

Plus en détail

PROBLEMES D'ORDONNANCEMENT AVEC RESSOURCES

PROBLEMES D'ORDONNANCEMENT AVEC RESSOURCES Leçon 11 PROBLEMES D'ORDONNANCEMENT AVEC RESSOURCES Dans cette leçon, nous retrouvons le problème d ordonnancement déjà vu mais en ajoutant la prise en compte de contraintes portant sur les ressources.

Plus en détail

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES ANNEXES L ISTE DES ANNEXES ANNEXE I : ANNEXE II : ANNEXE III : ANNEXE IV : ÉVOLUTION DES DEPENSES DES COMMUNES ET DES EPCI DE 2006 A 2013 OUTILS JURIDIQUES DE MUTUALISATION A DISPOSITION DES ACTEURS LOCAUX

Plus en détail

Evaluation générale de la qualité des données par âge et sexe

Evaluation générale de la qualité des données par âge et sexe Analyse démographique pour la prise des décisions. Tendances, et inégalités de mortalité et de fécondité en Afrique francophone : les outils en ligne de l UNFPA / UIESP pour l'estimation démographique.

Plus en détail

Une étude de différentes analyses réalisées par le BIT

Une étude de différentes analyses réalisées par le BIT Association internationale de la sécurité sociale Quinzième Conférence internationale des actuaires et statisticiens de la sécurité sociale Helsinki, Finlande, 23-25 mai 2007 Comparaison des hypothèses

Plus en détail

Enquête sur les investissements dans l industrie

Enquête sur les investissements dans l industrie Note Méthodologique Dernière mise à jour : 30-08-2010 Enquête sur les investissements dans l industrie Avertissement : depuis mai 2010, les résultats de l enquête trimestrielle sur les investissements

Plus en détail

Sélection d un Consultant chargé d accompagner le GIM-UEMOA dans le processus de mise en place d un Plan de Continuité de l Activité (PCA)

Sélection d un Consultant chargé d accompagner le GIM-UEMOA dans le processus de mise en place d un Plan de Continuité de l Activité (PCA) TERMES DE REFERENCE Sélection d un Consultant chargé d accompagner le GIM-UEMOA dans le processus de mise en place d un Plan de Continuité de l Activité (PCA) TDR_Plan de Continuité de l Activité (PCA)

Plus en détail

Les Français et le chauffage. Résultats de l étude menée

Les Français et le chauffage. Résultats de l étude menée Les Français et le chauffage Résultats de l étude menée par IPSOS pour Via sèva Méthodologie et échantillon METHODOLOGIE : Cette étude a été réalisée en adhoc online, auprès d un échantillon issu de l

Plus en détail

Etude sur l équipement des TPE / PME. en complémentaire santé

Etude sur l équipement des TPE / PME. en complémentaire santé Département Évaluation des Politiques Sociales Etude sur l équipement des TPE / PME en complémentaire santé Synthèse des résultats Léopold GILLES Pauline JAUNEAU Juillet 2012 1 Contexte et objectifs Dans

Plus en détail

CECOP. Centre d études et de connaissances sur l opinion publique. Les Français, leur épargne et leur retraite

CECOP. Centre d études et de connaissances sur l opinion publique. Les Français, leur épargne et leur retraite CECOP Centre d études et de connaissances sur l opinion publique Les Français, leur épargne et leur retraite FD/EP N 113015 Contacts Ifop : Frédéric Dabi / Esteban Pratviel Département Opinion et Stratégies

Plus en détail

L ACCÈS AU CRÉDIT ET LES ATTITUDES DES QUÉBÉCOIS QUANT À L ENDETTEMENT UN SONDAGE RÉALISÉ POUR JECOMPRENDS.CA. de la vie aux idées

L ACCÈS AU CRÉDIT ET LES ATTITUDES DES QUÉBÉCOIS QUANT À L ENDETTEMENT UN SONDAGE RÉALISÉ POUR JECOMPRENDS.CA. de la vie aux idées L ACCÈS AU CRÉDIT ET LES ATTITUDES DES QUÉBÉCOIS QUANT À L ENDETTEMENT UN SONDAGE RÉALISÉ POUR JECOMPRENDS.CA de la vie aux idées L accès au crédit et les attitudes des Québécois quant à l endettement

Plus en détail

ANNEXE 4. Réaliser un diagnostic de sécurité Principales méthodes de collecte d information. (Module 3, partie I, section 2.5)

ANNEXE 4. Réaliser un diagnostic de sécurité Principales méthodes de collecte d information. (Module 3, partie I, section 2.5) ANNEXE 4 Réaliser un diagnostic de sécurité Principales méthodes de collecte d information (Module 3, partie I, section 2.5) Dans les pages qui suivent, nous présentons neuf méthodes de collecte d information.

Plus en détail

Le contenu en CO2 du kwh électrique : Avantages comparés du contenu marginal et du contenu par usages sur la base de l historique.

Le contenu en CO2 du kwh électrique : Avantages comparés du contenu marginal et du contenu par usages sur la base de l historique. Final le 08/10/2007 Le contenu en CO2 du kwh électrique : Avantages comparés du contenu marginal et du contenu par usages sur la base de l historique. - NOTE DETAILLEE - 1- Le contexte Le calcul du contenu

Plus en détail

Elaboration des documents méthodologiques des comptes nationaux selon le SCN 1993 et préparation du passage au SCN 2008

Elaboration des documents méthodologiques des comptes nationaux selon le SCN 1993 et préparation du passage au SCN 2008 AFRITAC de l Ouest (AFW) Abidjan Côte d Ivoire SÉMINAIRE Elaboration des documents méthodologiques des comptes nationaux selon le SCN 1993 et préparation du passage au SCN 2008 Institut national de la

Plus en détail

Leçon 5. Systèmes de gestion à recomplétement périodique et stock de sécurité

Leçon 5. Systèmes de gestion à recomplétement périodique et stock de sécurité CANEGE Leçon 5 Systèmes de gestion à recomplétement périodique et stock Objectif : A l'issue de la leçon l'étudiant doit être capable : dans le cadre des calendriers d approvisionnement à recomplètement

Plus en détail

BOAD en Bref. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

BOAD en Bref. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT BOAD en Bref Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT LA BANQUE OUEST AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT EN BREF 1. CRÉATION ET OBJET La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) est l institution

Plus en détail

Rédiger et administrer un questionnaire

Rédiger et administrer un questionnaire Rédiger et administrer un questionnaire Ce document constitue une adaptation, en traduction libre, de deux brochures distinctes : l une produite par l American Statistical Association (Designing a Questionnaire),

Plus en détail

L ANALYSE COUT-EFFICACITE

L ANALYSE COUT-EFFICACITE L ANALYSE COUT-EFFICACITE 1 Pourquoi utiliser cet outil en évaluation? L analyse coût-efficacité est un outil d aide à la décision. Il a pour but d identifier la voie la plus efficace, du point de vue

Plus en détail

Baromètre sur le financement et

Baromètre sur le financement et pour Baromètre sur le financement et - Vague 17 - Contacts : Flore- Aline Colmet Daâge / Guillaume Chevalier 2013 Note méthodologique Etude réalisée pour : KPMG et CGPME Echantillon : Echantillon de 402

Plus en détail

Sommaire. Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos»)

Sommaire. Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos») Sommaire Rentabilité du retour d une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball à Montréal (les «Expos») Novembre 2013 Table des matières 1. CONTEXTE ET OBJECTIFS... 3 2. MÉTHODES DE RECHERCHE...

Plus en détail

Fiche conseil n 16 Audit

Fiche conseil n 16 Audit AUDIT 1. Ce qu exigent les référentiels Environnement ISO 14001 4.5.5 : Audit interne EMAS Article 3 : Participation à l'emas, 2.b Annexe I.-A.5.4 : Audit du système de management environnemental SST OHSAS

Plus en détail

1. Les comptes de dépôt et d épargne

1. Les comptes de dépôt et d épargne 1. Les comptes de dépôt et d épargne 1.1 Les comptes de dépôt 1.1.1 Le taux de possession d un compte de dépôt Le premier constat est celui d un accès important aux comptes de dépôt, quelle que soit la

Plus en détail

Baromètre sur le financement et l accès au crédit des PME

Baromètre sur le financement et l accès au crédit des PME pour Baromètre sur le financement et l accès au crédit des PME - Vague 18 - Mai 2013 Note méthodologique Etude réalisée pour : KPMG et CGPME Echantillon : Echantillon de 401 dirigeants d entreprise, représentatif

Plus en détail

RÉSULTATS DE LA 1ÈRE SÉRIE D ENQUÊTES AFROBAROMÈTRE AU TOGO 3e Dissemination 26 Juin 2013

RÉSULTATS DE LA 1ÈRE SÉRIE D ENQUÊTES AFROBAROMÈTRE AU TOGO 3e Dissemination 26 Juin 2013 RÉSULTATS DE LA 1ÈRE SÉRIE D ENQUÊTES AFROBAROMÈTRE AU TOGO 3e Dissemination 26 Juin 2013 [Include National Partner logo] www.afrobarometer.org www.crop-africa.org 1 [Include National Partner logo] Afrobaromètre:

Plus en détail

Rapport d évaluation de la licence professionnelle

Rapport d évaluation de la licence professionnelle Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation de la licence professionnelle Gestion technique du patrimoine immobilier de l Université de Cergy- Pontoise - UCP Vague E 2015-2019 Campagne

Plus en détail

Observatoire Gleeden de l infidélité

Observatoire Gleeden de l infidélité 16 janvier 2014 N 111 730 Enquêtes auprès d un échantillon national représentatif de 804 Français âgés de 18 ans et plus Contacts : 01 72 34 94 64 / 94 13 François Kraus / Anne-Sophie Vautrey Prenom.nom@ifop.com

Plus en détail

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES Enseignement du Deuxième Cycle des Etudes Médicales Faculté de Médecine de Toulouse Purpan et Toulouse Rangueil Module I «Apprentissage de l exercice médical» Coordonnateurs Pr Alain Grand Pr Daniel Rougé

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré

Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré Référence : Circulaire n 2010-037 du 25 février 2010 relative au dispositif d'accueil, d'accompagnement et de formation des enseignants

Plus en détail

Probabilités conditionnelles Loi binomiale

Probabilités conditionnelles Loi binomiale Exercices 23 juillet 2014 Probabilités conditionnelles Loi binomiale Équiprobabilité et variable aléatoire Exercice 1 Une urne contient 5 boules indiscernables, 3 rouges et 2 vertes. On tire au hasard

Plus en détail

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Prise de position de Caritas_mars 2011 Migration: un plus pour la Suisse En bref: Quel est l effet de

Plus en détail

LE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE.

LE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE. LE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE. Synthèse des travaux réalisés 1. Problématique La question D7 du plan d exécution du Programme National de Recherches

Plus en détail

Comment faire parler les chiffres

Comment faire parler les chiffres Sondages d opinions Comment faire parler les chiffres Sept règles d or à l usage des journalistes et des communicants pour utiliser les données d un sondage d opinions sans se tromper ni tromper son audience

Plus en détail

Le WACC est-il le coût du capital?

Le WACC est-il le coût du capital? Echanges d'expériences Comptabilité et communication financière Dans une évaluation fondée sur la méthode DCF, l objectif premier du WACC est d intégrer l impact positif de la dette sur la valeur des actifs.

Plus en détail

E-COMMERCE VERS UNE DÉFINITION INTERNATIONALE ET DES INDICATEURS STATISTIQUES COMPARABLES AU NIVEAU INTERNATIONAL

E-COMMERCE VERS UNE DÉFINITION INTERNATIONALE ET DES INDICATEURS STATISTIQUES COMPARABLES AU NIVEAU INTERNATIONAL E-COMMERCE VERS UNE DÉFINITION INTERNATIONALE ET DES INDICATEURS STATISTIQUES COMPARABLES AU NIVEAU INTERNATIONAL Bill Pattinson Division de la politique de l information, de l informatique et de la communication

Plus en détail

Baromètre BVA Santé. Vieillissement & Silver économie - Vague 1 - pour Orange Healthcare et MNH

Baromètre BVA Santé. Vieillissement & Silver économie - Vague 1 - pour Orange Healthcare et MNH Baromètre BVA Vieillissement & Silver économie - Vague 1 - pour Orange Healthcare et MNH en partenariat avec le Figaro avec le concours scientifique de la Chaire de Sciences Po Fiche technique Recueil

Plus en détail

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 16 décembre 2014 à 14 h 30 «Actualisation des projections» Document N 5 Document de travail, n engage pas le Conseil Tests de sensibilité des projections

Plus en détail

Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise*

Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise* INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC Les approches de réduction des méfaits trouvent un certain appui dans la population québécoise* Denis Hamel, statisticien Unité Connaissance-surveillance MISE

Plus en détail

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF 10 REPÈRES POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 MEN-DGESCO 2013 Sommaire 1. LES OBJECTIFS DU DISPOSITIF 2. LES ACQUISITIONS PRIORITAIREMENT VISÉES 3. LES LIEUX

Plus en détail

Regards de Français sur les objets connectés dans le domaine de l assurance

Regards de Français sur les objets connectés dans le domaine de l assurance Regards de Français sur les objets connectés dans le domaine de l assurance Sondage Ifop pour AILANCY 4 juin 2015 N 113049 Contacts Ifop : Frédéric Dabi - Directeur Général Adjoint Alexandre Bourgine Chargé

Plus en détail

Chapitre 11 METHODOLOGIE D ENQUÊTES

Chapitre 11 METHODOLOGIE D ENQUÊTES Chapitre 11 METHODOLOGIE D ENQUÊTES PLAN DU CHAPITRE 11 11.1 LE QUESTIONNAIRE 11.1.1 Qu est-ce qu un questionnaire? 11.1.2 Etapes de la construction d un questionnaire 11.1.3 Règles de base pour l élaboration

Plus en détail

Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication

Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication A. Contexte La Conférence des Ministres de l Éducation des États et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN) est une organisation

Plus en détail

B - La lecture du bilan

B - La lecture du bilan 8.2 La lecture des comptes annuels B - La lecture du bilan Référence Internet Saisissez la «Référence Internet» dans le moteur de recherche du site www.editions-tissot.fr pour accéder à ce chapitre actualisé

Plus en détail

Les Français et le don d organes

Les Français et le don d organes Les Français et le don d organes Rapport Version n 2 Date : 8 Février 2011 De: Nadia AUZANNEAU et Stéphanie CHARDRON A: Jean-Pierre SCOTTI et Saran SIDIBE OpinionWay, 15 place de la République, 75003 Paris.

Plus en détail

En 2014, comment mener à bien une enquête aléatoire en population générale par téléphone?

En 2014, comment mener à bien une enquête aléatoire en population générale par téléphone? En 2014, comment mener à bien une enquête aléatoire en population générale par téléphone? Prémila Choolun 1, François Beck 2, Christophe David 1, Valérie Blineau 1, Romain Guignard 3, Arnaud Gautier 3,

Plus en détail

SÉNAT PROPOSITION DE LOI

SÉNAT PROPOSITION DE LOI N 61 SÉNAT SESSION ORDINAIRE DE 2010-2011 Enregistré à la Présidence du Sénat le 25 octobre 2010 PROPOSITION DE LOI sur les sondages visant à mieux garantir la sincérité du débat politique et électoral,

Plus en détail

Le Data Mining au service du Scoring ou notation statistique des emprunteurs!

Le Data Mining au service du Scoring ou notation statistique des emprunteurs! France Le Data Mining au service du Scoring ou notation statistique des emprunteurs! Comme le rappelle la CNIL dans sa délibération n 88-083 du 5 Juillet 1988 portant adoption d une recommandation relative

Plus en détail

Étude sur la compétitivité des administrations cantonales

Étude sur la compétitivité des administrations cantonales Étude sur la compétitivité des administrations cantonales réalisée pour les Chambres de commerce latines Avril 2015 2 1. Descriptif de la recherche Contexte et méthodologie 3 La 7 ème vague de l étude

Plus en détail

POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs

POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs Séminaire CGTM Mercredi 19 mars 2008 Danielle LAPORT Sociologue Ingénieur Social Equipe de Recherche REV Université Paris XII Val-de-Marne Il me revient

Plus en détail

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE 14 TÉTANOS ET LA ROUGEOLE 14.1 INTRODUCTION Soumaïla MARIKO Comme on l a déjà précisé au chapitre 1, des tests de dépistage de l immunité contre le tétanos et

Plus en détail

Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013

Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013 Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013 L UCM a créé un indicateur de conjoncture pour les PME wallonnes et bruxelloises. Ce "baromètre" est réalisé chaque trimestre, sur base des réponses

Plus en détail

Baromètre sur le financement et l accès au crédit des PME

Baromètre sur le financement et l accès au crédit des PME Baromètre sur le financement et l accès au crédit des PME - Vague 25 - Sondage Ifop pour KPMG et CGPME Mai 2015 Sommaire 1 - La méthodologie 2 - Les résultats de l étude A B C - L impact du contexte économique

Plus en détail

Les critères d identification des pays les moins avancés

Les critères d identification des pays les moins avancés Les critères d identification des pays les moins avancés Vue d ensemble Ce document reprend les éléments présentés sur le site du Comité des politiques de développement http://www.un.org/en/development/desa/policy/cdp/ldc/ldc_criteria.shtml

Plus en détail

CONSTRUIRE UNE QUESTION ET ELABORER UN QUESTIONNAIRE?

CONSTRUIRE UNE QUESTION ET ELABORER UN QUESTIONNAIRE? Déchets : outils et exemples pour agir Fiche méthode n 3 www.optigede.ademe.fr CONSTRUIRE UNE ET ELABORER UN NAIRE? Origine et objectif de la fiche : Les retours d expérience des collectivités locales

Plus en détail

Sondage de référence 2005 sur la satisfaction des clients du CRSH

Sondage de référence 2005 sur la satisfaction des clients du CRSH Rapport Final Conseil de recherches en sciences humaines du Canada 1 Réseau C i r c u m I n c. Conseil en gestion et en recherche 74, rue du Val-Perché Gatineau (Québec) J8Z 2A6 (819)770-2423, (819)770-5196

Plus en détail

SOMMAIRE. Ce document sur le RGPH 2014 comporte des fiches sur :

SOMMAIRE. Ce document sur le RGPH 2014 comporte des fiches sur : SOMMAIRE Ce document sur le RGPH 2014 comporte des fiches sur : 1. les textes réglementaires régissant cette opération ; 2. l état d avancement des travaux ; 3. la population concernée par le recensement

Plus en détail

Évaluations aléatoires : Comment tirer au sort?

Évaluations aléatoires : Comment tirer au sort? Évaluations aléatoires : Comment tirer au sort? William Parienté Université Catholique de Louvain J-PAL Europe povertyactionlab.org Plan de la semaine 1. Pourquoi évaluer? 2. Comment mesurer l impact?

Plus en détail

Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salariés, la crise et l assurance

Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salariés, la crise et l assurance Septembre 2013 Contact: Frédéric Dabi 01 45 84 14 44 Frederic.dabi@ifop.com Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salariés, la crise et l assurance pour Note méthodologique Etude réalisée pour:

Plus en détail

En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures

En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures 1 Introduction I Cette étude considère l urbanisation comme

Plus en détail

Les Français et le pouvoir d achat

Les Français et le pouvoir d achat Contacts CSA Pôle Opinion Corporate : Jérôme Sainte-Marie, Directeur général adjoint Yves-Marie Cann, Directeur d études Les Français et le pouvoir d achat Sondage CSA pour Cofidis Septembre 2012 Sommaire

Plus en détail