Commentaire Mise à jour sur le marché et le rendement Troisième trimestre 2013
|
|
- Heloïse Vincent
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Commentaire Mise à jour sur le marché et le rendement Troisième trimestre 2013 À la fin du trimestre, toute l attention était tournée vers les États-Unis et leurs négociations budgétaires à venir. Les marchés mondiaux des actions et du revenu fixe ont ralenti en août, mais ont affiché un gain pour le trimestre dans son ensemble. Malgré une amélioration en septembre, les actions des marchés émergents ont tiré de l arrière. Contexte économique Les économies partout dans le monde ont continué d afficher des signes d amélioration, et ont réussi à surmonter la volatilité des marchés causée par les prochaines décisions de la Réserve fédérale, la possibilité d une intervention militaire en Syrie (au début du trimestre) et les difficultés que continuent d éprouver les marchés émergents. Les développements positifs ont été les plus marqués aux États-Unis et au Japon, mais l Europe a également affiché certains signes de stabilisation et le Royaume-Uni a semblé avoir adopté une trajectoire de croissance solide contre toute attente. Vers la fin du trimestre, tous les yeux étaient tournés vers les États- Unis et, avec la fin prochaine de l exercice financier, la possibilité imminente d un arrêt des activités du gouvernement, le débat sur le plafond de la dette et la séquestration des dépenses, des sources d inquiétude pour les investisseurs. Les principales banques centrales du monde ont conservé leur politique monétaire accommodante au cours du trimestre. Après avoir surpris les participants du marché à la fin mai en suggérant la modération possible plus rapide que prévu du programme d achat d actif de 85 milliards de dollars par mois, la Réserve fédérale a de nouveau causé une surprise en affirmant que la modération n aurait pas lieu après tout. Ben Bernake, le président de la Réserve fédérale, a tenté de rationaliser cette décision en soutenant que la conjoncture financière aux États-Unis n était pas assez solide pour ralentir les mesures d assouplissement quantitatif. La Banque d Angleterre a voté pour le maintien de la taille de son programme d achat d actif à 375 milliards de livres et du taux d intérêt au Royaume-Uni à 0,50 %. Toutefois, le nouveau gouverneur de la Banque centrale, Mark Carney, a innové au Royaume-Uni en offrant aux participants du marché des indications prospectives dans le rapport sur l inflation d août de la Banque d Angleterre. Cette dernière a annoncé qu elle ne considérerait probablement pas une hausse des taux d intérêt jusqu à ce que le taux de chômage au Royaume-Uni descende sous le seuil de 7,0 %. Tant que cette donnée ne recule pas sous ce seuil, la Banque d Angleterre maintiendra sa politique monétaire accommodante. Au cours du trimestre, la Banque centrale européenne a conservé le taux d intérêt de la zone euro au plancher historique de 0,50 % et a émis des indications prospectives de façon limitée. Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, a annoncé que «la BCE gardera son taux d intérêt principal à son niveau actuel aussi longtemps qu il le faudra». La Banque du Japon a maintenu son programme dynamique de stimulation de l économie au cours du trimestre. La Banque du Canada a conservé son taux d intérêt à un jour à 1,0 % tout au long du trimestre. Statistique Canada a annoncé des données sur le produit intérieur brut (PIB) réel volatiles au cours du trimestre. Le PIB réel a augmenté de 0,6 % en juillet, après une baisse de 0,5 % en juin. La rémunération hebdomadaire moyenne pour les employés canadiens hors du secteur agricole était de 914 $ en juillet 2013, ce qui est presque inchangé par rapport au mois précédent et correspond à une hausse de 1,3 % par rapport à l année précédente. L Indice des prix de produits industriels a augmenté de 0,2 % en août et de 1,7 % au cours des 12 derniers mois, en raison de la légère augmentation des prix des produits métalliques de première transformation. Pendant ce temps, l Indice des prix des matières brutes a augmenté de 0,9 % en août et de 5,0 % au cours de la dernière année, en raison des prix plus élevés du pétrole brut et des métaux non-ferreux. L augmentation des prix des métaux semble pouvoir être attribuée, du moins en partie, à l amélioration des perspectives de croissance pour la Chine. Les prix à la consommation ont été plus modérés, l Indice des prix à la consommation ayant augmenté de seulement 1,1 % pour la période de 12 mois terminée en août, en baisse par rapport aux données de 1,3 % en juillet. Les dépenses liées au tourisme au Canada ont rebondi, avec une hausse de 0,3 % au deuxième trimestre après une baisse modeste au premier trimestre. Les nouvelles économiques en provenance des États-Unis ont été généralement positives tout au long du trimestre, les données révisées de croissance économique au deuxième trimestre indiquant que le pays a généré un PIB annualisé de 2,5 %. Ces données sont supérieures aux attentes initiales de 2,2 % ainsi qu aux estimations précédentes de 1,7 %. Reflet d un sentiment positif similaire, l indice Purchasing Managers (PMI) aux États-Unis a continué de se maintenir près des sommets récents (malgré une légère baisse entre août et septembre). Le rapport du Livre beige de la Réserve fédérale a démontré que l activité économique a légèrement crû en juillet et en août, en partie grâce aux ventes d automobiles et à la demande pour les biens liés au logement. Les données liées au logement ont continué de s améliorer, comme en témoigne la hausse en août des ventes de maisons existantes et les niveaux de confiance élevés rapportés par la National Association of Home Builders. Le taux de chômage aux États-Unis a reculé en août, tout comme l inflation SEI 1
2 Les données économiques de la zone euro ont affiché de premiers signes d amélioration au cours du trimestre. Les estimations du PIB sont positives pour la première fois en 18 mois (0,3 % pour le deuxième trimestre), ce qui permet finalement à la région de sortir de la récession. L Allemagne et la France ont mené la croissance, et des signes de stabilisation ont également pu être observés dans les pays de la périphérie de la zone euro. Toutefois, la conjoncture économique continue d être mitigée, le taux de chômage de la zone euro demeurant élevé (12 % en août) et les ventes de détail par rapport à l année précédente ayant chuté en juillet. Les secteurs de la fabrication, de la construction et des services se sont peu améliorés, l indice composé PMI Markit en août affichant tout juste une croissance à 1,3 %. Au Royaume-Uni, l amélioration de l économie s est accélérée, les données finales de PIB indiquant une croissance de 0,7 % au deuxième trimestre de 2013 (après une hausse de seulement 0,3 % au premier trimestre et en hausse par rapport aux estimations initiales de 0,6 %). Au milieu du trimestre, toutefois, Paul Carney a décrit la reprise au Royaume-Uni comme étant plus «mesurée que rapide» et a mis en garde que la croissance ne se traduirait pas nécessairement pas une baisse des taux de chômage. Malgré cela, les données PMI du mois d août ont révélé que les secteurs de la fabrication, de la construction et des services ont tous mieux fait que les prévisions des analystes et ont gagné du terrain. Même si les ventes au détail ont chuté, l inflation a reculé à 2,7 % en août (après avoir atteint 2,8 % en juillet) et le chômage est passé de 7,8 % en juin à 7,7 % en juillet. Répercussions sur les marchés Tous les secteurs des marchés à revenu fixe mondiaux ont augmenté au cours du trimestre, les obligations gouvernementales mondiales ayant le mieux fait et la dette des marchés émergents fermant la marche avec un rendement positif modeste. Les rendements des obligations gouvernementales 1 des pays du marché principal ont poursuivi leur ascension en juillet et en août en anticipation de la modération du programme d achats d obligations par la Réserve fédérale. Toutefois, les participants du marché ont été surpris par la décision éventuelle de la Réserve fédérale (en septembre) de ne pas modérer son programme dans un avenir rapproché, et les rendements ont par la suite commencé à récupérer. Au cours du trimestre, une dissociation des marchés obligataires des principaux gouvernements a pu être observée, la rhétorique des banques centrales divergeant dans une large mesure : les courbes de rendement aux États-Unis et en Allemagne sont devenues plus abruptes (bien qu à différentes échéances), la courbe de rendement des gilts du Royaume-Uni s est aplatie et les rendements des obligations du gouvernement japonais ont chuté dans l ensemble. Dans la zone euro, la dette gouvernementale des pays de la périphérie (à l exception du Portugal) a bien fait, car elle a continué de se resserrer au cours de l été en raison de l absence d émissions, et de l amélioration de l activité et de l attitude des investisseurs. Même si elles ont faibli au milieu du trimestre, les actions mondiales ont progressé pour l ensemble de la période. Les actions des pays développés ont mieux fait que celles des marchés émergents, et les actions de sociétés à faible capitalisation ont dépassé celles des sociétés à forte capitalisation. Au sein de l indice MSCI Monde tous pays (en dollars US), tous les secteurs ont affiché des rendements positifs, les actions cycliques ayant affiché des rendements supérieurs à ceux des segments plus défensifs du marché. Les secteurs des matériaux, des industrielles et de la consommation discrétionnaire ont affiché des rendements particulièrement intéressants, tandis que les biens de consommation de base et les services publics ont tiré de l arrière. Pour ce qui est des rendements par pays, les actions des pays de la périphérie de l Europe ont affiché certains des rendements les plus solides, tout comme le Royaume-Uni et la Chine. Beaucoup de pays des marchés émergents ont terminé le trimestre en territoire négatif, malgré des améliorations en septembre. Même si les discussions à propos de la modération du programme d achat d actif par la Réserve fédérale ont certainement nui à de nombreux pays des marchés émergents, nous croyons que les données économiques fondamentales sont nettement plus importantes que les attentes à propos des mesures d assouplissement quantitatif de la Réserve fédérale. Données indicielles (troisième trimestre 2013) L indice composé S&P/TSX a augmenté de 6,25 % ($ CA). L indice obligataire universel DEX a affiché un rendement de 0,11 % ($ CA). L indice Dow Jones des valeurs industrielles a gagné 2,12 % ($ US). L indice S&P 500 a progressé de 5,24 % ($ US). L indice composé NASDAQ a affiché un rendement de 11,19 % ($ US). L indice MSCI Monde tous pays, utilisés comme étalon pour évaluer le rendement des actions mondiales, a gagné 7,90 % ($ US). L indice Barclays Global Aggregate, qui représente les marchés obligataires mondiaux, a progressé de 2,81 % (en $ US). L indice de la volatilité de la bourse d options de Chicago, une mesure de la volatilité implicite de l indice S&P 500 aussi connue sous le nom d «indice de la peur», a enregistré peu de changement dans l ensemble, passant de 16,86 à 16,60. Les cours du pétrole brut WTI à Cushing, un indicateur clé des fluctuations du marché pétrolier, sont passés de 95,56 $ le baril à la fin juin à 102,33 $ le baril le 30 septembre (mais a atteint un sommet de 110,53 $ au début septembre). Le dollar américain s est affaibli par rapport à toutes les principales devises, tandis que la livre s est raffermie. Le dollar américain a terminé le mois de septembre à 1,62 $ contre la livre, à 1,35 $ contre l euro et à 98,13 yens. 1 Les rendements se déplacent de façon inverse aux cours SEI 2
3 Survol des marchés (Toutes les données sont en dollars canadiens à moins d indications contraires.) Actions canadiennes L indice composé S&P/TSX a progressé de 6,3 %, malgré de nombreux indicateurs dans les secteurs de l énergie et des produits de base qui n ont pas atteint les attentes en matière de bénéfices nets. L économie canadienne n a pas terminé le deuxième trimestre sur une bonne note, le PIB se contractant de 0.5 % en juin. Une baisse généralisée a été observée dans la fabrication et la construction. Cette baisse s explique en partie par les inondations en Alberta et par la grève du secteur de la construction au Québec. Toutefois, une reprise mensuelle robuste du PIB de 0,6 % en juillet indique que l économie a connu une croissance à un taux annualisé de 2,0 % par rapport au taux précédent de 1,4 %. Les deux tiers de la reprise proviennent de l activité non résidentielle, qui a augmenté de 9,2 %. La construction résidentielle a à peine progressé, étant donné la tendance à la baisse des mises en chantier qui a commencé l an dernier. Les stocks de pétrole brut ont continué leur chute au cours du trimestre dans le rapport le plus récent, les stocks de pétrole brut ont chuté à leurs plus bas niveaux de l année. Même si les négociateurs s attendaient à une baisse des stocks de 1,2 million de barils, la baisse réelle a été nettement plus marquée, à 4,4 millions de barils. Il s agit de la plus importante baisse hebdomadaire depuis le début de l été. En réponse à la baisse des stocks, le prix du West Texas Intermediate a augmenté de 6 % au cours du trimestre et a atteint 102,33 $ US le baril à la fin de la période. Neuf des dix secteurs du marché ont affiché un rendement positif au cours du trimestre. Les soins de santé (+10,9 %), les biens de consommation de base (+8,3 %), les services financiers (+7,4 %) et l énergie (+6,6 %) comptent parmi les secteurs qui ont affiché les meilleurs rendements. Seuls les services publics ont affiché des rendements négatifs. Revenu fixe canadien Le troisième trimestre ne s est pas terminé en douceur chez nos voisins du sud, où la polarisation du débat politique et l incapacité d adopter un budget avant la date limite du 30 septembre ont entraîné un arrêt des activités du gouvernement fédéral. Au début du trimestre, les investisseurs ont vendu leurs obligations après l annonce que la Réserve fédérale pourrait commencer à modérer son programme d achat d actif mensuel de 85 milliards de dollars. Cependant, les obligations ont progressé de 1,5 % au cours des deux dernières semaines du trimestre, les investisseurs estimant que l arrêt des activités du gouvernement américain pourrait être le précurseur possible d un débat plus vaste à propos du plafond de la dette aux États-Unis. Les obligations canadiennes ont une fois de plus suivi l exemple des États-Unis, et l indice obligataire universel DEX a gagné 0,1 % au cours du trimestre. Au début juillet, le Fonds monétaire international (FMI) a réduit ses prévisions de croissance mondiale pour avril 2013, les faisant passer de 3,3 % à 3,1 %. Pour le Canada, les prévisions de croissance du FMI ont augmenté de 0,2 % pour atteindre 1,7 %, mais ont reculé de 0,2 % pour 2014, pour atteindre 2,2 %. Les données publiées par Statistique Canada qui indiquent que la croissance du PIB canadien jusqu en juillet a atteint un taux annualisé de seulement 1,4 % ont été encore plus décevantes. Le gouverneur de la Banque du Canada, Stephen Poloz, a conservé les taux des prêts débiteurs à seulement 1,0 % et a commenté que «... la concurrence intense dans le secteur de détail, une baisse persistante des coûts d intérêt hypothécaire et la très faible pression à la hausse exercée sur les salaires se combinent pour garder l inflation à un faible niveau.» D autres données encore plus préoccupantes ont été publiées et indiquent que la dette de cartes de crédit et de prêts hypothécaires des Canadiens a atteint 165,6 % de leur revenu disponible en juin comparativement à 164,3 % en mars. Les niveaux de dette des Canadiens par rapport à leur revenu disponible sont maintenant les plus importants dans le monde et sont plus élevés que les 92,2 % enregistrés en juin aux États-Unis. Le premier jour après la fin du trimestre, le premier sous-gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a réduit les prévisions de croissance du PIB canadien pour le troisième et le quatrième trimestre de 2013 à 2,0 % et à 2,5 % respectivement. Le rapport sur la politique monétaire de la Banque publié en juillet indiquait que la croissance au troisième trimestre serait de 3,8 % et la croissance au quatrième trimestre, de 2,5 %. Les marchés obligataires canadiens ont accordé peu d attention aux données économiques intérieures et ont, une fois de plus, suivi les mouvements aux États-Unis. Le rendement de la dette à 30 ans au Canada est passé de 2,90 % au début du trimestre à 3,28 % en septembre, pour terminer le trimestre à 3,07 %. Les mouvements du rendement ont été moins volatils pour la dette à plus court terme, ce qui a fait en sorte que les portions à court et à moyen terme de l indice obligataire universel DEX ont mieux fait que l indice dans l ensemble, enregistrant un rendement supérieur de 57 et de 37 points de base respectivement. La portion à plus long terme de l indice a tiré de l arrière de 123 points de base pendant le trimestre. Les marchés du crédit aux entreprises ont généré des résultats mitigés, les obligations des sociétés des secteurs de l énergie et de l infrastructure à plus long terme ayant tiré de l arrière par rapport à l indice, tandis que la plupart des autres secteurs ont affiché des rendements supérieurs. Dans l ensemble, l écart de taux moyen des obligations de sociétés de première qualité a connu une légère augmentation, passant de 117 à la fin juin à 120 à la fin septembre. Les obligations de sociétés ont tout de même réussi à afficher un rendement supérieur à l indice, en moyenne 25 points de base au cours du trimestre SEI 3
4 Actions américaines Aux États-Unis, l indice Russell 1000 a progressé de 3,7 % au cours du trimestre, tandis que l indice Russell 2000 de faible capitalisation a augmenté de 7,8 %. Le dollar américain s est déprécié par rapport au dollar canadien, reculant de 2,2 %. Ainsi, les rendements en dollars américains ont été réduits par les pertes de conversion. Vers la fin de la période, l indice manufacturier de l Institute for Supply Management a atteint un sommet de 29 mois soit 56,2 en septembre (par rapport à 55,7 le mois précédent), ce qui est le reflet de l amélioration récente de la conjoncture économique au pays et à l étranger. Les économistes croient que cette hausse représente une confirmation que la croissance du PIB réelle sera conforme aux estimations précédentes de 2,0 % à 2,5 % pour l année. La hausse des cours des actions et la reprise du marché immobilier ont contribué à l atteinte de nouveaux sommets de la valeur nette des ménages aux États-Unis, soit 74,8 billions de dollars à la fin du deuxième trimestre (une hausse de 1,4 billion de dollars par rapport au trimestre précédent), selon un rapport publié par la Réserve fédérale. La majeure partie de ce gain est attribuable à la remontée spectaculaire du marché boursier. Les économistes estiment que ces améliorations devraient soutenir une accélération modeste des dépenses de consommation d ici la fin de l année, particulièrement pour les biens coûteux durables. Actions EAEO L indice MSCI EAEO (après les retenues d impôt) a augmenté de 9,2 % pendant le trimestre. L Europe a mené le bal avec un rendement de 10,7 %, suivie par la côte du Pacifique (à l exception du Japon) et le Japon, qui ont affiché des rendements de 7,5 % et de 4,0 % respectivement. Les enquêtes sur les activités manufacturières indiquent une reprise modérée continue dans la zone euro, où l indice PMI manufacturier a glissé de 51,4 à 51,1, ce qui est conforme à la légère augmentation de la production industrielle, suggérant que la zone euro afficherait un deuxième trimestre consécutif de croissance positive pour le trimestre terminé en septembre. Les enquêtes auprès des entreprises japonaises ont confirmé que la reprise économique au pays est sur la bonne voie. L indice PMI pour septembre a peu changé par rapport au mois d août, et le sondage Tankan trimestriel a été plus solide que prévu. Toutefois, pour contrer ses nouvelles économiques positives, le gouvernement a confirmé qu il irait de l avant en avril prochain avec la hausse prévue de la taxe de consommation, ce qui devrait modérer la croissance économique au Japon l an prochain. Actions des marchés émergents L indice MSCI des marchés émergents a augmenté de 3,6 % au cours de la période. La région ayant affiché le meilleur rendement est l EMOA (Europe, Moyen-Orient et Afrique), qui a progressé de 6,7 % largement en raison d une reprise en Russie, suivie par l Asie (+2,8 %) et l Amérique latine (+1,5 %). Les taux de croissance dans les marchés émergents se sont stabilisés au cours des derniers mois, et il existe des signes que certaines économies commencent à accélérer. L économie de la Chine semble avoir pris un virage, et une reprise graduelle paraît être en cours dans les pays émergents de l Europe avec un renforcement de l économie de la zone euro, mais la reprise est inégale. Le redressement en Chine ne s est pas encore propagé dans le reste de l Asie. La croissance dans l ensemble de la région continue d être environ de 5,5 %. De même, tandis que les pays émergents d Europe dans l ensemble commencent à reprendre le dessus, sa plus importante économie, la Russie, demeure faible. Après un deuxième trimestre solide, la croissance en Amérique latine semble avoir faibli au début du troisième trimestre. En particulier, la croissance au Brésil a été nettement plus forte que prévu au deuxième trimestre, tandis que les données les plus récentes laissent présager une expansion beaucoup plus faible au troisième trimestre. Notre opinion La décision de la Réserve fédérale de repousser la modération de son programme d achat d obligations a fourni un coup de pouce à court terme aux prix des actions et des obligations, affaibli le dollar américain et aidé à prolonger la reprise des actions et des devises des marchés émergents. L attention des investisseurs se tourne maintenant vers le duel à Washington (à propos du budget pour l exercice 2014, du plafond de la dette et de la séquestration des dépenses). Nous estimons que les probabilités d une correction de faible à moyenne du cours des actions ont augmenté, et nous croyons que les marchés financiers continueront de naviguer en eaux troubles. De plus, nous favorisons les actions des marchés émergents par rapport aux actions de grandes sociétés américaines. Les marchés émergents ont subi d importantes baisses de prix, pas seulement jusqu à présent cette année, mais aussi au cours des deux dernières années. Le faible rendement qui en résulte par rapport à l indice S&P 500 (un outil représentant le marché boursier américain) correspond à 30 points de pourcentage en dollars américains au 30 septembre. Par cette position, nous visons une exposition aux mouvements des devises des marchés émergents, selon l hypothèse qu une amélioration des actions et des devises des marchés émergents iront de pair SEI 4
5 Les rendements des fonds mentionnés s appliquent à la catégorie O seulement (avant les frais de gestion). Les rendements indiciels sont présentés à des fins illustratives uniquement et ne représentent pas des rendements réels. Les rendements indiciels ne reflètent pas les frais de gestion, les coûts de transaction et autres charges. Les indices ne sont pas gérés et il n est pas possible d y investir directement. Les rendements passés ne sont pas garants des rendements futurs. Le présent document est une évaluation de la situation des marchés à un moment précis et ne constitue pas une prévision d événements à venir ou une garantie de rendements futurs. Les informations fournies le sont à titre éducatif uniquement et le lecteur ne devrait pas s y fier comme s il s agissait de résultats de recherche ou de conseils en placement au sujet de fonds ou d un titre en particulier. Le présent document ne devrait pas non plus être interprété comme une recommandation quant à l achat ou à la vente d un titre (y compris les contrats à terme). Le présent document pourrait contenir des «informations prospectives» («IP») telles que définies par les lois sur les valeurs mobilières canadiennes applicables. Les IP sont des déclarations se rapportant à des événements, des conditions ou des résultats probables et reposent sur des hypothèses au sujet de conditions économiques et de plan d action futurs. Les IP sont exposées à divers risques, incertitudes et autres facteurs qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent grandement des attentes explicites ou implicites associées au présent document. Les IP reflètent les attentes actuelles en ce qui concerne les événements actuels et ne sont pas une garantie de rendements futurs. Les IP figurant dans le présent document ou mentionnées à titre de référence sont fournies dans l unique but de communiquer des attentes actuelles et pourraient ne pas être appropriée dans d autres circonstances. L investissement comporte des risques, dont le risque de perte en capital. La diversification peut ne pas offrir de protection contre le risque lié au marché. Par ailleurs, d autres titres non mentionnés peuvent comporter des risques spécifiques. En plus des risques habituels associés à l investissement, les placements internationaux peuvent comporter des risques de pertes en capital découlant de fluctuations défavorables de la valeur des devises, de divergences dans les principes comptables généralement reconnus ou de l instabilité politique ou économique dans d autres pays. Les marchés émergents présentent des risques accrus découlant des mêmes facteurs, en plus de ceux associés à leur faible taille et à leur faible liquidité. Les obligations et les fonds obligataires perdent pour leur part de la valeur quand les taux d intérêt montent. Bien que les sources externes sur lesquelles se fondent certaines informations fournies sont jugées fiables, SEI ne garantit n y leur fiabilité, ni leur intégralité et ces dernières pourraient changer sans préavis. Société de placements SEI Canada, filiale en propriété exclusive des SEI Investments Company, est le gérant des Fonds SEI au Canada. Les titres en fonds communs de placement ne sont pas couverts par la Société d assurance-dépôts du Canada. Des commissions, frais de courtage, frais de gestion et autres frais peuvent être associés aux fonds communs de placement. Veuillez lire le prospectus avant d investir. Les fonds communs de placement ne sont pas garantis, leurs valeurs fluctuent fréquemment et leurs rendements passés pourraient ne pas se reproduire. Les informations fournies le sont à titre d information générale uniquement et ne constituent pas un avis juridique, fiscal, comptable, un conseil financier ou de placement ni une opinion à l égard de la pertinence d un placement. Il n est pas recommandé d agir en fonction de l information contenue dans ce document, à moins d obtenir expressément un avis juridique, fiscal, comptable et financier auprès d un professionnel en placement SEI 5
Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient
PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues
Plus en détailCroissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés
POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance
Plus en détailLes perspectives économiques
Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois
Plus en détailÀ Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires
POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse
Plus en détailmai COMMENTAIRE DE MARCHÉ
mai 2014 COMMENTAIRE DE MARCHÉ SOMMAIRE Introduction 2 En bref 3 INTRODUCTION L heure semble au découplage entre les Etats-Unis et l Europe. Alors que de l autre côté de l Atlantique, certains plaident
Plus en détailLes perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI
Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds
Plus en détailLa dette des ménages canadiens demeure très élevée
12 septembre 2014 La dette des ménages canadiens demeure très élevée Faits saillants États Unis : accélération bienvenue des ventes au détail. Forte hausse du crédit à la consommation en juillet aux États
Plus en détailFonds Fidelity Revenu élevé tactique Devises neutres
Fonds Fidelity Revenu élevé tactique Devises neutres Rapport semestriel de la direction sur le rendement du Fonds 30 septembre 2014 Mise en garde à l égard des énoncés prospectifs Certaines parties de
Plus en détailPerspectives économiques 2013-2014
Carlos Leitao Économiste en chef Courriel : LeitaoC@vmbl.ca Twitter : @vmbleconomie Perspectives économiques 2013-2014 L amélioration de l économie atténuée par l incertitude politique Prix du pétrole:
Plus en détailCOMPRENDRE LA BOURSE
COMPRENDRE LA BOURSE Les principaux indicateurs économiques Ce document pédagogique n est pas un document de conseils pour investir en bourse. Les informations données dans ce document sont à titre informatif.
Plus en détailDORVAL FLEXIBLE MONDE
DORVAL FLEXIBLE MONDE Rapport de gestion 2014 Catégorie : Diversifié International/Gestion flexible Objectif de gestion : L objectif de gestion consiste à participer à la hausse des marchés de taux et
Plus en détailLa Banque nationale suisse surprend les marchés
La Banque nationale suisse surprend les marchés 16 janvier 2015 Faits saillants États-Unis : baisse décevante des ventes au détail en décembre. États-Unis : les prix de l essence font diminuer l inflation,
Plus en détailLe présent chapitre porte sur l endettement des
ENDETTEMENT DES MÉNAGES 3 Le présent chapitre porte sur l endettement des ménages canadiens et sur leur vulnérabilité advenant un choc économique défavorable, comme une perte d emploi ou une augmentation
Plus en détailFonds d investissement Tangerine
Fonds d investissement Tangerine Prospectus simplifié Portefeuille Tangerine revenu équilibré Portefeuille Tangerine équilibré Portefeuille Tangerine croissance équilibrée Portefeuille Tangerine croissance
Plus en détailProspérer dans un contexte de faibles taux
LEADERSHIP DE LA PENSÉE perspectives AGF Prospérer dans un contexte de faibles taux Comment ajouter de la valeur dans ce contexte difficile pour les titres à revenu fixe Par David Stonehouse, B. Sc. Eng.,
Plus en détailPlacements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques
Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Je ne caractériserais pas la récente correction du marché comme «une dégringolade». Il semble
Plus en détailBulletin trimestriel sur les marchés T1 2015
Bulletin trimestriel sur les marchés T1 2015 Message du chef de la direction des placements Je suis heureux de présenter la première édition du Bulletin trimestriel sur les marchés. Remplaçant notre publication
Plus en détailHausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada
Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des
Plus en détailCOMMENTAIRE LES CANADIENS SONT-ILS PRÉPARÉS À UNE HAUSSE DES TAUX D INTÉRÊT? Services économiques TD
COMMENTAIRE Services économiques TD mai LES CANADIENS SONT-ILS PRÉPARÉS À UNE HAUSSE DES TAUX D INTÉRÊT? Faits saillants Le fait que la Banque du Canada ait récemment indiqué que les taux d intérêt pourraient
Plus en détailTendances récentes dans les industries automobiles canadiennes
N o 11 626 X au catalogue N o 26 ISSN 1927-548 ISBN 978--66-2984-5 Document analytique Aperçus économiques Tendances récentes dans les industries automobiles canadiennes par André Bernard Direction des
Plus en détailA PLUS FINANCE FONDS DE FONDS
FINANCE FONDS DE FONDS A PLUS DYNAMIQUE A PLUS PATRIMOINE A PLUS TALENTS A PLUS OBLIGATIONS RAPPORT DE AU 30-06-2015 COMMENTAIRE DE 1 er SEMESTRE 2015 Le premier semestre 2015 a été caractérisé par le
Plus en détailPerspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord
Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Mise à jour - Janvier 2015 Giorgia Albertin Représentante Résidente pour la Tunisie Fonds Monétaire International Plan de l exposé
Plus en détailà la Consommation dans le monde à fin 2012
Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du
Plus en détailRapport de Russell sur la gestion active
FÉVRIER 2015 La chute des prix du pétrole entraîne la plus importante variation des rendements des gestionnaires depuis 2008 : au Canada 65 % des gestionnaires canadiens à grande capitalisation ont devancé
Plus en détailInvestissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue?
28 avril 2015 Investissements des entreprises au Québec et en Ontario : amélioration en vue? Beaucoup d espoir repose sur les entreprises du centre du pays pour permettre à la croissance économique de
Plus en détailEnquête sur les perspectives des entreprises
Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,
Plus en détailPerspective des marchés financiers en 2014
Perspective des marchés financiers en 2014 21/01/2014 13 ième édition 1 Outil d aide à la décision : The Screener OUTIL D AIDE À LA DÉCISION : THESCREENER Des analyses sur les valeurs boursières Disponible
Plus en détailLE COMITÉ D INVESTISSEMENT DE LA GESTION PRIVÉE
DE LA GESTION PRIVÉE COMPTE RENDU DAVID DESOLNEUX DIRECTEUR DE LA GESTION SCÉNARIO ÉCONOMIQUE ACTIVITÉS La croissance économique redémarre, portée par les pays développés. Aux Etats-Unis, après une croissance
Plus en détailLetko, Brosseau & Associés Inc.
Letko, Brosseau & Associés Inc. Perspectives sur la conjoncture économique et les marchés financiers Sommaire L amélioration progressive de la conjoncture économique dans les pays développés, menée par
Plus en détailAnnexe 1. Stratégie de gestion de la dette 2014 2015. Objectif
Annexe 1 Stratégie de gestion de la dette 2014 2015 Objectif La Stratégie de gestion de la dette énonce les objectifs, la stratégie et les plans du gouvernement du Canada au chapitre de la gestion de ses
Plus en détailPourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux
7 avril Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux La crise de 9 a eu des conséquences néfastes pour
Plus en détailCOMPTE DU RÉGIME DE PENSION DE LA GENDARMERIE ROYALE DU CANADA. Comptables agréés Toronto (Ontario) Le 29 avril 2005
Rapport des vérificateurs Au conseil d administration de l Office d investissement des régimes de pensions du secteur public Compte du régime de pension de la Gendarmerie royale du Canada Nous avons vérifié
Plus en détailFONDS D ACTIONS BAROMETER DISCIPLINED LEADERSHIP
RAPPORT INTERMÉDIAIRE DE LA DIRECTION SUR LE RENDEMENT DU FONDS Pour le semestre clos le 30 juin 2015 FONDS D ACTIONS BAROMETER DISCIPLINED LEADERSHIP BAROMETER CAPITAL MANAGEMENT INC. VOTRE GESTION DE
Plus en détailPrésentation Macro-économique. Mai 2013
Présentation Macro-économique Mai 2013 1 Rendement réel des grandes catégories d actifs Janvier 2013 : le «sans risque» n était pas une option, il l est moins que jamais Rendement réel instantané 2,68%
Plus en détailMarché mondial de l automobile
Carlos Gomes 1..73 carlos.gomes@scotiabank.com En route vers des ventes mondiales records en 1 Les marchés développés mènent le bal Les ventes mondiales de voitures ont progressé de % pendant le premier
Plus en détailNE PAS DISTRIBUER LE PRÉSENT COMMUNIQUÉ AUX AGENCES DE TRANSMISSION AMÉRICAINES ET NE PAS LE DIFFUSER AUX ÉTATS-UNIS
NE PAS DISTRIBUER LE PRÉSENT COMMUNIQUÉ AUX AGENCES DE TRANSMISSION AMÉRICAINES ET NE PAS LE DIFFUSER AUX ÉTATS-UNIS NEUF DES PLUS GRANDES INSTITUTIONS FINANCIÈRES ET CAISSES DE RETRAITE CANADIENNES PRÉSENTENT
Plus en détailLe FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc
Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008
Plus en détailCOMMENTAIRE. Services économiques TD
COMMENTAIRE Services économiques TD 16 juillet 213 LES MÉNAGES CANADIENS SONT PLUS ENDETTÉS QUE LES MÉNAGES AMÉRICAINS, MAIS UNIQUEMENT PAR SUITE DU RÉCENT DÉSENDETTEMENT AUX ÉTATS-UNIS Faits saillants
Plus en détailCommentaires. Michael Narayan. Les taux de change à terme
Commentaires Michael Narayan L étude de Levin, Mc Manus et Watt est un intéressant exercice théorique qui vise à extraire l information contenue dans les prix des options sur contrats à terme sur le dollar
Plus en détailL incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1
Affaires étrangè et Commerce International Canada Le Bureau de l économiste en chef Série de papiers analytiques L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada
Plus en détailINTACT CORPORATION FINANCIÈRE ANNONCE SES RÉSULTATS DU DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2010
Communiqué de presse TORONTO, le 5 août 2010 INTACT CORPORATION FINANCIÈRE ANNONCE SES RÉSULTATS DU DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2010 Bénéfice net d exploitation par action en hausse de 34 % en raison de l amélioration
Plus en détailEco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1
Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit
Plus en détailFlash économique. Agglomération de Montréal. Faits saillants. Septembre 2011
Septembre 2011 Faits saillants Selon les données émises par la Chambre immobilière du Grand Montréal, la revente de résidences dans l agglomération de Montréal a atteint les 16 609 transactions en 2010,
Plus en détailSituation financière des ménages au Québec et en Ontario
avril Situation financière des ménages au et en Au cours des cinq dernières années, les Études économiques ont publié quelques analyses approfondies sur l endettement des ménages au. Un diagnostic sur
Plus en détail2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée?
Flash Stratégie Janvier 2015 2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée? Jean Borjeix Paris, le 20 janvier 2015 Dans ce document nous allons tout d abord rapprocher nos
Plus en détailCinq stratégies pour faire face aux marchés difficiles
Quand les marchés sont volatils, il est tout à fait normal de s inquiéter de l incidence sur votre portefeuille. Et quand vous vous inquiétez, vous voulez agir. Cinq stratégies pour faire face aux marchés
Plus en détailLe marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success.
Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 214 Accelerating success. PERSPECTIVES Une année 215 dans la continuité > Après le creux de 213, l activité sur le marché des bureaux francilien
Plus en détailDeutsche Bank AG (DE) (A+/A2) BRL 6,15% 2018. Deutsche Bank Une opportunité d investissement en réal brésilien. A quoi vous attendre?
Deutsche Bank Une opportunité d investissement en réal brésilien Type d investissement Ce produit est une obligation. En souscrivant à cette obligation, vous prêtez de l argent à l émetteur qui s engage
Plus en détailLe nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien
Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Janone Ong, département des Marchés financiers La Banque du Canada a créé un nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien,
Plus en détailMarchés émergents Misez sur le potentiel de croissance des économies émergentes avec la HSBC
Marchés émergents Misez sur le potentiel de croissance des économies émergentes avec la HSBC Sommaire La nouvelle locomotive de la croissance mondiale Pourquoi investir dans les marchés émergents? La montée
Plus en détailLetko, Brosseau & Associés Inc.
Letko, Brosseau & Associés Inc. Perspectives sur la conjoncture économique et les marchés financiers Letko, Brosseau & Associés Inc. 1800 avenue McGill College Bureau 2510 Montréal, Québec H3A 3J6 Canada
Plus en détailDeuxième trimestre 2015
Deuxième trimestre 2015 Contenu Perspectives économiques mondiales Perspectives sur les catégories d'actif Paul English, MBA, CFA vice-président principal, Placements Tara Proper, CFA vice-présidente adjointe,
Plus en détailCOMMENTAIRE. Services économiques TD LES VENTES DE VÉHICULES AU CANADA DEVRAIENT DEMEURER ROBUSTES, MAIS LEUR CROISSANCE SERA LIMITÉE
COMMENTAIRE Services économiques TD LES VENTES DE VÉHICULES AU CANADA DEVRAIENT DEMEURER ROBUSTES, MAIS LEUR CROISSANCE SERA LIMITÉE Faits saillants Les ventes de véhicules au Canada ont atteint un sommet
Plus en détailINSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE. Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec
INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec Édition 2013 Pour tout renseignement concernant l ISQ et les données statistiques dont il dispose, s
Plus en détailCAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES
Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications
Plus en détailRaisons convaincantes d investir dans le Fonds de revenu élevé Excel
3 Raisons convaincantes d investir dans le Fonds de revenu élevé Excel Rendements revenus au risque, de stables et de gains en capital Mai 2015 1 6 5 2 2 de 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Rendement Marchés émergents
Plus en détailCoup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL
Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL Au Canada, en vertu de la loi, les prêteurs assujettis à la réglementation fédérale et la plupart des institutions financières assujetties à une
Plus en détailCompte rendu Cogefi Rendement Conférence téléphonique du 13/03/15 avec Lucile Combe (gérant)
Compte rendu Cogefi Rendement Conférence téléphonique du 13/03/15 avec Lucile Combe (gérant) Présentation Cogefi Gestion est la société de gestion, filiale à 100% de la maison mère Cogefi. Elle fait partie
Plus en détailAutomne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC
Automne 2014 LE POINT SUR LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU QUÉBEC Automne 2014 Le point sur la situation économique et financière du québec NOTE La forme masculine utilisée dans le texte désigne
Plus en détailBilan. Marchés émergents et faible volatilité. Gestion de Placements TD BULLETIN À L'INTENTION DES CONSULTANTS DANS CE NUMÉRO
Gestion de Placements TD À L'INTENTION DES CONSULTANTS Automne 2012 DANS CE NUMÉRO Marchés émergents et faible ité... 1 Étape importante pour le Fonds de base canadien en gestion commune d obligations
Plus en détailCanada-Inde Profil et perspective
Canada-Inde Profil et perspective Mars 2009 0 L Inde et le Canada : un bref profil Vancouver Calgary Montréal Toronto INDE 3 287 263 km² 1,12 milliard 1 181 milliards $US 1 051 $US Source : Fiche d information
Plus en détailL OFFICE D INVESTISSEMENT DU RÉGIME DE PENSIONS DU CANADA
États financiers trimestriels de L OFFICE D INVESTISSEMENT DU RÉGIME DE PENSIONS DU CANADA Trimestre terminé le L'OFFICE D'INVESTISSEMENT DU RÉGIME DE PENSIONS DU CANADA État des résultats Trimestre Trimestre
Plus en détailLa dette extérieure nette du Canada à la valeur marchande
N o 11 626 X au catalogue N o 018 ISSN 1927-5048 ISBN 978-1-100-99873-2 Document analytique Aperçus économiques La dette extérieure nette du Canada à la valeur marchande par Komal Bobal, Lydia Couture
Plus en détailSeptembre 2013. Baromètre bancaire 2013 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse
Septembre 2013 Baromètre bancaire 2013 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse Baromètre bancaire 2013 Executive summary 3 1 Evolution économique globale 1.1 Economie internationale 1.2 Suisse
Plus en détailLe Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté
18 ans après le référendum de 1995 Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté présenté par Marcel Leblanc, économiste pour le comité de travail sur la souveraineté
Plus en détailBoussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue!
Boussole Juin 2015 Divergence des indicateurs avancés Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Les règles du placement financier - Partie III Votre patrimoine,
Plus en détailANTICIPATIONS HEBDO. 16 Février 2015. L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015
Direction de la Recherche Economique Auteur : Philippe Waechter L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015 Le premier point cette semaine porte sur la croissance modérée de la zone Euro au dernier
Plus en détailFIRST ASSET REIT INCOME FUND. Rapport intermédiaire de la direction sur le rendement du Fonds pour la période du 1 er janvier 2013 au 30 juin 2013
FIRST ASSET REIT INCOME FUND Rapport intermédiaire de la direction sur le rendement du Fonds pour la période du 1 er janvier 2013 au 30 juin 2013 Fonds : First Asset REIT Income Fund Titres :, Période
Plus en détailInfo-commerce : Incertitude économique mondiale
Info-commerce : Incertitude économique mondiale avril 2012 Panel de recherche d EDC Résultats du sondage de février 2012 Faits saillants Même si les É.-U. restent une importante destination commerciale,
Plus en détailMonnaie, banques, assurances
Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d
Plus en détailRésultats financiers et d exploitation du quatrième trimestre et de l exercice 2005
Résultats financiers et d exploitation du quatrième trimestre et de l exercice 2005 16 février 2006 P. 1 Mise en garde - énoncés prospectifs Certains énoncés contenus dans cette présentation concernant
Plus en détailGENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006
1211122 GENWORTH FINANCIAL CANADA PROPOSITION PRÉBUDGETAIRE OCTOBRE 2006 RAPPORT SOMMAIRE Cette proposition présente les recommandations de Genworth Financial Canada («Genworth») au Comité permanent des
Plus en détailPro-Investisseurs CIBC Barème des commissions et des frais
Pro-Investisseurs CIBC Barème des commissions et des frais En vigueur à compter du 6 octobre 2014 En tant que client de Pro-Investisseurs MD CIBC, vous avez accepté de payer certains frais selon les types
Plus en détailPerspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010
Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement
Plus en détailRISQUES ASSOCIÉS AUX INSTRUMENTS FINANCIERS (GLOSSAIRE)
RISQUES ASSOCIÉS AUX INSTRUMENTS FINANCIERS (GLOSSAIRE) apperçu des Principaux risques et caractéristiques Annexe 2 Table des matières 1. Préambule 5 2. Informations générales sur les risques 6 2.1 Introduction
Plus en détailL économie ouverte. Un modèle de petite économie ouverte. V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile. Quelques définitions
L économie ouverte Un modèle de petite économie ouverte V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile Quelques définitions Économie fermée Économie ouverte Exportations et importations Exportations nettes
Plus en détailLes mesures adoptées et la réduction des risques à court terme ont revigoré les marchés 1
Les mesures adoptées et la réduction des risques à court terme ont revigoré les marchés 1 Au cours des trois mois écoulés jusqu à début décembre, les prévisions en matière de croissance économique mondiale
Plus en détail5 raisons d investir dans des fonds d actions américaines
5 raisons d investir dans des fonds d actions américaines Avec toute la volatilité qui règne sur les marchés ces derniers temps, nombreux sont les investisseurs qui cherchent à diversifier leur portefeuille.
Plus en détailATTIJARI MARKET RESEARCH FX & COMMODITIES TEAM
29 juin 2009 Forex Weekly Highlights I. Evénements clés et statistiques de la semaine du 22 juin 2009 Le retour de l aversion au risque a permis au billet vert d effacer un peu les pertes accumulées face
Plus en détailDes dividendes élevés, synonymes d une forte croissance des bénéfices futurs
Des dividendes élevés, synonymes d une forte croissance des bénéfices futurs Plus le taux de versement des dividendes est élevé, plus les anticipations de croissance des bénéfices sont soutenues. Voir
Plus en détailTABLE DES MATIERES. iii
RAPPORT DU COMITE DE POLITIQUE MONETAIRE N 1/2014 ii TABLE DES MATIERES LISTE DES ACRONYMES... iv RESUME ANALYTIQUE... v 1. ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE INTERNATIONAL... 1 1.1. Croissance du PIB mondial...
Plus en détailRAPPORT ANNUEL DE LA BANQUE DE FRANCE
2014 RAPPORT ANNUEL DE LA BANQUE DE FRANCE Rapport adressé à Monsieur le Président de la République et au Parlement par Christian Noyer, gouverneur Sommaire La Banque de France a fait appel à des métiers
Plus en détailLa Banque Nationale divulgue des résultats record au premier trimestre de 2014
COMMUNIQUÉ PREMIER TRIMESTRE 2014 La Banque Nationale divulgue des résultats record au premier trimestre de 2014 L information financière contenue dans le présent document est basée sur les états financiers
Plus en détailING Turbos Infinis. Avantages des Turbos Infinis Potentiel de rendement élevé. Pas d impact de la volatilité. La transparence du prix
ING Turbos Infinis Produit présentant un risque de perte en capital et à effet de levier. Les Turbos sont émis par ING Bank N.V. et sont soumis au risque de défaut de l émetteur. ING Turbos Infinis Les
Plus en détailManuel de référence Options sur devises
Manuel de référence Options sur devises Groupe TMX Actions Bourse de Toronto Bourse de croissance TSX TMX Select Equicom Produits dérivés Bourse de Montréal CDCC Marché climatique de Montréal Titres à
Plus en détail[ les éco_fiches ] Situation en France :
Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d
Plus en détailCinq ans après le début de la crise financière, l économie
52 5 L immobilier d entreprise allemand et les investisseurs Par Marcus Cieleback, directeur de recherche, PATRIZIA Immobilien AG. 5.1/ SITUATION GÉNÉRALE Cinq ans après le début de la crise financière,
Plus en détailCommentaire sur les marchés Premier trimestre 2015
Cambridge Gestion mondiale d actifs Codirecteurs des placements Alan Radlo et Brandon Snow Gestionnaires de portefeuille Robert Swanson, Greg Dean et Stephen Groff Au cours du premier trimestre, les marchés
Plus en détailPlacements Banque Nationale modernise sa marque et devient Banque Nationale Investissements
INVESTIR Foire aux questions Contexte et foire aux questions Placements Banque Nationale modernise sa marque et devient Banque Nationale Investissements Mise en contexte Placements Banque Nationale inc.
Plus en détailLa guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015
PERSPECTIVES La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015 Depuis le début de l année 2015, de nombreuses banques centrales à travers le monde ont abaissé leur taux d intérêt ou pris d autres
Plus en détailLes dépenses et la dette des ménages
Les dépenses et la dette des ménages Les dépenses des ménages représentent près de 65 % 1 du total des dépenses au Canada et elles jouent donc un rôle moteur très important dans l économie. Les ménages
Plus en détailCommuniqué - Pour diffusion immédiate MEGA BRANDS COMMUNIQUE SES RÉSULTATS DU QUATRIÈME TRIMESTRE ET DE L EXERCICE 2012
Communiqué - Pour diffusion immédiate MEGA BRANDS COMMUNIQUE SES RÉSULTATS DU QUATRIÈME TRIMESTRE ET DE L EXERCICE 2012 Chiffre d affaires net consolidé en hausse de 18 % au T4 et 12 % pour l exercice
Plus en détailNouvelle vague d assouplissement 1
Nouvelle vague d assouplissement 1 Ces derniers mois, une vague d assouplissement des politiques monétaires, largement inattendue, a mobilisé l attention des marchés financiers mondiaux. Dans un contexte
Plus en détailInfo Finance. et Prévoyance. En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale attractive!
Allianz Suisse Case postale 8010 Zurich www.allianz-suisse.ch Info Finance 01 YDPPR267F et Prévoyance Édition 01, mars 2013 EXCÉDENTS LPP En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale
Plus en détailING Turbos. Faible impact de la volatilité. Evolution simple du prix
ING Turbos Produit présentant un risque de perte en capital et à effet de levier. Les Turbos sont émis par ING Bank N.V. et sont soumis au risque de défaut de l émetteur. ING Turbos ING a lancé les Turbos
Plus en détailOPTIMAXMD. GUIDE DU PRODUIT Assurance vie permanente avec participation L avenir commence dès aujourd hui RÉSERVÉ AUX CONSEILLERS
OPTIMAXMD GUIDE DU PRODUIT Assurance vie permanente avec participation L avenir commence dès aujourd hui RÉSERVÉ AUX CONSEILLERS FAITS SAILLANTS Options de primes Optimax 100 Optimax 20 primes Options
Plus en détailGraphique 3 Le marché des copropriétés existantes est nettement excédentaire
9 janvier 1 Cycle de l immobilier résidentiel au Québec : bien différent de celui du Canada L an dernier, le marché de l habitation au pays a continué de défier à la hausse les pronostics tant au niveau
Plus en détail