Comment sont nourris nos bébés en 2013?

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1 Commt sont nourris nos bébés 1? Résultats de l étude Nutri-Bébé SFAE 1 Comportemts alimtaires et apports nutritionnels chez les à ans DOSSIER DE PRESSE

2 Sommaire Commt sont nourris nos bébés 1? Résultats de l étude Nutri-Bébé SFAE 1 Comportemts alimtaires et apports nutritionnels chez les à ans Préstation du SFAE Méthodologie de l étude Portrait de la maman 7 11 : une maman confiante, référte de l alimtation familiale Le paradoxe de l alimtation des bébés : des alimts spécifiques plus 1 longtemps, des alimts inadaptés trop tôt Annexes Avec les intervtions de : Magali Bocquet, Secrétaire Générale du Secteur Français des Alimts de l Enfance Marine Wannyn, Responsable études TNS-Sofres Pr Jean-Pierre Corbeau, Professeur émérite de Sociologie à l Université de Tours Dr Alain Bocquet, Pédiatre et Responsable du groupe Nutrition de l AFPA (Association Française de Pédiatrie Ambulatoire) Contacts presse : Marion Pouchain & Camille Journet Tél. 1 - m.pouchain@ljcom.net

3 Préstation du Secteur Français des Alimts de l Enfance (SFAE) Avec Magali Bocquet Secrétaire Générale du SFAE Cette étude nous permet de connaître de mieux mieux les mamans et nous rforce dans notre mission d accompagnemt. En effet, même 1, les besoins nutritionnels spécifiques des tout-petits sont core mal connus des parts. Le SFAE est une organisation professionnelle qui regroupe les acteurs du marché français des alimts pour nourrissons et fants bas âge ( à ans). Il a notammt pour mission l accompagnemt, le conseil et l information sur l alimtation spécifique des tout-petits. A cette fin, il mène une politique de sécurité exigeante pour améliorer, li avec les parties prantes, les standards de qualité et de sécurité. Il courage égalemt une alimtation adaptée aux besoins particuliers du bébé. Dans le cadre de ses missions, le SFAE conduit, tous les 8 ans depuis 1981, une étude sur le comportemt alimtaire de la maman vis-à-vis de son bébé. Pour la mise place de cette version 1, le SFAE a fait appel à deux instituts d études : d une part, la TNS-Sofres pour le volet comportemt, qui permettra d appréhder les faits et gestes de la maman (Commt sont introduits les premiers légumes? Commt mange le bébé? Avec qui? Quel lait est consommé? A quel âge se font les transitions?...) d autre part, le CREDOC pour le volet apports nutritionnels, qui permettra de mieux cerner les excès et les déficits nutrimts par rapport aux recommandations (Les fants français consommt-ils suffisammt de fer? Quel est leur niveau d apport protéines?) L étude Nutri-Bébé SFAE 1 est donc la cinquième édition de ce travail de longue haleine aux retombées passionnantes tant pour les spécialistes de la petite fance que pour les parts. Cette étude mesure, «chiffres à l appui», l impact des recommandations alimtaires et des évolutions de consommation depuis la dernière étude. Ces résultats seront rdus publics deux temps : novembre 1 : volet comportemt, printemps 1 : volet apports nutritionnels.

4 Méthodologie de l étude Marine Wannyn Responsable études, TNS-Sofres Un travail initié tout début 1, plus de 18 mois de mise à jour de l'étude et de sa méthodologie pour des données core plus représtatives et robustes. Qui a été interrogé? Les mamans de bébés âgés de 1 jours à moins de mois à l exclusion des fants malades (maladie chronique ou aiguë), des fants ayant un poids de naissance inférieur à, kg et des fants évtuellemt scolarisés. Au total, mamans ont accepté de participer à l étude (un échantillon représtatif de la population française, hors population très grande précarité, sur les critères : âge, sexe du bébé, activité de la maman, catégorie socio-professionnelle et région/agglomération de la famille). Quel protocole a été mis place? Deux visites ont été réalisées au domicile de chaque foyer par des quêteurs professionnels. Chaque quêteur a eu pour mission, d une part de recueillir les réponses des mamans sur leurs comportemts vis-à-vis de l alimtation de leur bébé (volet comportemt avec TNS-Sofres), et d autre part d expliquer aux mamans commt rseigner sur jours ( jours de semaine et 1 jour de week-d) le carnet de consommation qui permet de connaître les apports nutritionnels de leur fant (volet apports nutritionnels avec le CREDOC). Les nouveautés de l étude 1? Des tranches d âge âge «strict» : par exemple, la classe «mois» représte tous les fants âgés de mois à mois et 9 jours, l inclusion des fants allaités, la mesure du poids de l fant à l aide d un pèse-personne apporté par l quêteur ou d une donnée de pesée récte, bébés par tranche d âge, et non plus comme, dans le but d améliorer la précision des résultats obtus.

5 Portrait de la maman 1 : une maman confiante, référte de l alimtation familiale P r Jean-Pierre Corbeau Professeur émérite de sociologie à l Université de Tours Si manger, c est être avec les autres et échanger autour de la nourriture, le vivre dès le plus jeune âge est très important et structurant pour l'avir. Et pourtant, on constate déjà que certaines pratiques ne vont pas dans ce ss. Des évolutions sociétales se sont-elles produites par rapport à la précédte étude Nutri-Bébé SFAE? Oui, par rapport à l étude de, le sociologue que je suis, constate notammt une augmtation des mamans séparées ou divorcées (% 1 contre % ) ; des mamans responsables de leur foyer (18% contre 1%) ; du congé partal pour le père (1% contre %). Par ailleurs, 1, 1% des mamans déclart leur foyer difficulté financière. La maman de 1, qui est-elle? En tdance, les mamans actuelles semblt plus «cools» à table, elles dédramatist et sont plus tolérantes face aux désirs de leur bébé. Comme, les mamans sont celles qui prépart le repas et nourrisst le plus régulièremt leur bébé (8% chez les non-allaitantes et 8% sur l'semble de l'échantillon) : la maman reste référte. Quand les mamans retrouvt leur fant, le temps du repas reste un momt de complicité et de plaisir. D ailleurs, près de la moitié des mamans déclare ne pas insister quand leur fant refuse de consommer certains alimts, et accepter ce refus sans doute pour que ce momt du repas reste un momt de plaisir et non de conflit. Toutes ces mamans ne sont pas laxistes pour autant,

6 % d tre elles propost une autre fois l alimt à leur fant. Mais je remarque que, contrairemt aux générations précédtes qui le faisait tout de suite jusqu à ce que l fant accepte, elles le font sans doute un peu plus tard, au cours des repas suivants. C est d ailleurs le conseil des spécialistes de la petite fance face aux néophobies alimtaires (peur des nouveaux alimts). Pour former le goût de l fant, il ne faut pas hésiter à lui proposer plusieurs fois la même chose, douceur et dans un climat affectif positif. Pour la recherche d informations nutritionnelles, les mamans les plus jeunes et/ou qui ont leur premier fant (primipares) se fit davantage à leur médecin et à l tourage, surtout lorsqu elles ont moins de ans (1% recourt aux conseils médicaux principalemt des pédiatres et de la PMI chez les plus petits, et % à ceux de l tourage). En revanche, les mamans qui ont eu plusieurs fants (multipares) et les plus âgées se bast plus sur leur expérice (87% des mamans multipares se fit davantage à leur expérice et leur instinctet 8% des plus de ans). Est-ce suffisant? Il me paraît très important que les spécialistes de la petite fance soit aux côtés des mamans pour les aider à la mise place de bons réflexes conformes aux recommandations. Les fants de à ans sont dans une période particulière de leur vie avec une croissance et des besoins très importants. A 1 an, un fant aura viron triplé son poids de naissance et atteindra la moitié de sa taille adulte tre et ans. C est une étape clé de sa vie, un accompagnemt spécifique est donc nécessaire. Les mamans primipares se comportt-elles de la même façon que celles qui ont plusieurs fants? Le critère primipare et multipare n est pas segmtant sur le comportemt de la maman. Seule légère différce : les mamans multipares (7% contre % chez les primipares) ont tdance à faire manger davantage leur bébé même temps que le reste de la famille. L fant profite de ce momt privilégié et structurant. Pour autant, le repas qu il reçoit n est pas forcémt adapté à son âge : 7% des familles multipares et % des familles primipares servt à leur fant le même plat que le reste de la famille. Des progrès restt donc à faire. De plus plus de mamans déclart donner du lait de croissance tre 1 an et ans, alors que les générations précédtes privilégiait le lait de vache. Qu psez-vous? Le lait de croissance est considéré comme un produit spécifique mesure de répondre aux besoins nutritionnels de cette tranche d âge. On constate que les mamans qui paraisst plus ssibles aux aspects nutritionnels vont donner davantage de lait de croissance. Ainsi, les mamans allaitantes ou ayant allaité sont % à donner du lait de croissance contre % pour les non-allaitantes. Il me paraît d ailleurs intéressant de souligner que la maman allaitante, dont on pourrait imaginer qu elle recherche plus la naturalité, reconnaît le bénéfice nutritionnel d un produit plus technique comme le lait de croissance (par opposition au lait de vache plus ancré dans la tradition).

7 Vers 1 mois, on observe un lâcher-prise autour du mode d alimtation de l fant qui se met à manger comme les grands. Pourquoi? Plusieurs explications sont possibles pour analyser cette rupture alimtaire : D une part, il y a une forme de mimétisme du petit qui, à un an, est plus socialisé : il est gardé, il rcontre d autres fants, il intègre son vironnemt, il a des frères et sœurs Il voit les autres manger et veut les imiter. A la maison, il réclame ce qu il a vu collectivité ou chez ses aînés. D autre part, l acquisition de la marche vers 1 an est une étape importante. Les parts suppost que leur fant est grand. Il n est plus un bébé. Forts de ce constat, les parts, pris par les contraintes professionnelles et personnelles, chercht à se simplifier la vie. Les précautions qu ils ont appliquées pdant 1 mois au nourrisson sont à leurs yeux devues inutiles : leur fant réclame un alimt, ils le lui donnt. = Enfin, il existe dans la famille d aujourd hui un véritable nomadisme alimtaire : on mange dans la cuisine, fer protéines sur le canapé, devant la télé, dans le jardin, de manière continue ou fragmtée fonction de ses activités. L fant, qui peut se déplacer tout seul, peut même après son repas «profiter» suite de ce que mangt les parts ; il va chaparder un bout de frite par ci, un morceau de pizza par là. C est ainsi que certains alimts sont introduits = trop tôt, pouvant induire des conséquces sur la santé de l fant. fer protéines En tant que sociologue, je tis à réaffirmer l intérêt d un repas familial pris dans un climat serein, qui doit être un momt d échanges privilégiés pour la famille et de découverte pour l fant. D ailleurs, je suis heureux de constater qu à partir de 1- mois, % des fants mangt régulièremt même temps que leurs parts. Par contre, la difficulté = est que l on constate aussi que % des fants mangt la même chose que leurs parts et cela fer protéines semble préster, pour les spécialistes de la petite fance, un inconvénit nutritionnel si le repas n'est pas adapté. Il reste égalemt une part non négligeable d fants qui ne mangt jamais avec leurs parts (17% des 1- mois, % des -9 mois). Là core, c est le style de vie des parts qui s exprime. La France s urbanise, les trajets sont longs, le retour au domicile est tardif, incompatible avec le rythme de l fant, le temps de la complicité du repas est donc souvt différé (on jouera quand celui-ci aura mangé ou le week-d seulemt). Pour d autres raisons, les générations précédtes (grands-parts et ascdants) ne mangeait pas du tout avec l fant, grande partie parce que celui-ci n était pas considéré comme une personne.

8 Les fants qui mangt devant la télé, y compris dès l âge de 1 jours, est-ce un phénomène de société? 1% des bébés de quinze jours à trois mois mangt déjà devant une distraction (télévision et autres écrans) et le phénomène ne fait qu augmter avec l âge. Au total, 9% des fants de à ans mangt devant un écran. C est tout à fait surprant pour le sociologue et inquiétant pour le psychologue. Face à ces technologies, l fant appuie sur un bouton ou une icône, il a une réponse immédiate, il n apprd ni à se conctrer ni à gérer sa frustration. Cela a des conséquces sur son alimtation : l fant n analyse pas ses perceptions (goût, odeur, toucher ), il supporte mal l attte. Plus dommageable core, le repas se déroule sans communication, sans partage et sans échange. Boris Cyrulnik, le psychiatre, parle à juste titre des «nourritures affectives». Manger, c est être avec les autres et échanger autour de la nourriture. Et que fait le papa dans cette relation maman-bébé? Je constate que les papas s impliqut davantage. En 1, % des papas nourrisst leur bébé. C est peu et à la fois surprant quand on sait que le nombre de congés partaux des papas a augmté 1 (1% contre % ) soulignant leur paternité plus impliquée. Le papa qui nourrit, estime-t-il qu il alimte son fant quand il ne fait que préparer un biberon ou réchauffer un pot? A noter égalemt que les papas primipares semblt accompagner davantage la maman dans le repas de leur fant. 7

9 Le paradoxe de l alimtation des bébés : des alimts spécifiques plus longtemps, des alimts inadaptés trop tôt D r Alain Bocquet Pédiatre, Responsable du groupe nutrition de l AFPA (Association Française de Pédiatrie Ambulatoire) Pour vous, pédiatre, quel est l apport de cette étude? Chez les moins de 1 an, les parts suivt de mieux mieux les recommandations nutritionnelles et c est tant mieux. Mais à partir d 1 an, on constate une rupture : l'fant est considéré comme un adulte miniature ce qui n'est absolumt pas le cas. Le découpage 11 tranches d âge de l étude Nutri-Bébé 1 permet de cerner, au plus juste, les comportemts et de voir si les recommandations sont respectées. Les autorités de santé délivrt, effet, des messages forts pour l alimtation de bébé ou du jeune fant : «éviter l introduction d alimts autres que le lait avant mois», ou «le début de la diversification de l alimtation doit se situer idéalemt tre et mois maximum», y compris introduisant, sans tarder, les alimts réputés allergisants : poisson, œuf, kiwi, céleri,..., ou core «l utilisation d un lait de croissance est conseillée à partir de à 1 mois et jusqu à trois ans», etc. En effet, les fants de à ans ont des besoins spécifiques auxquels seule une alimtation sûre et adaptée peut répondre. L inclusion dans l étude 1 des fants nourris au sein permet égalemt d obtir des informations esstielles sur le comportemt des mamans allaitantes, sur la durée de l allaitemt, sur le type d alimts qu elles choisisst suite pour la diversification. Enfin, cette étude aborde des sujets très concrets pour les mamans, comme les modes de chauffage ou la stérilisation des biberons, l âge d introduction des céréales ou des jus de fruits, le constat ou non de consommation d alimts inadaptés avant trois ans En étudiant les comportemts des parts, les spécialistes de la petite fance peuvt ainsi mieux cerner les progrès accomplis dans le domaine nutritionnel. Egalemt, ces résultats permettt de nourrir leurs réflexions et d adapter leurs actions ou leur discours pour l avir. 8

10 Quelles sont les informations vraimt novatrices par rapport aux seignemts de la précédte étude Nutri-Bébé SFAE? Je constate que chez les moins de 1 an, les parts suivt de mieux mieux les recommandations nutritionnelles et c est tant mieux. Le passage du lait 1 er âge au e âge se fait non plus systématiquemt à mois, mais au momt de la diversification. Les parts ont suivi l évolution de la réglemtation qui préconise désormais le passage au lait e âge à mois. On note une augmtation de consommation du lait 1 er âge et une diminution équivalte de consommation du lait e âge, correspondant égalemt à l évolution des recommandations. Même si le lait de vache reste majoritaire tre 1 et ans, la consommation de lait de croissance a tdance à se développer ( 8 points par rapport à pour les - mois). On peut l expliquer par un meilleur suivi des = conseils prodigués par les pédiatres. Pour mémoire, les préconisations sont de consommer du lait de croissance fer protéines à partir de à 1 mois et jusqu à ans. Néanmoins, ces conseils sont raremt suivis après ans : seulemt % des fants de - mois consommt core (contre 7% pour la consommation de lait de vache). La motivation pour donner du lait de croissance provit dans 7% des cas de conseils médicaux. Le lait de croissance = reste préférable, notammt pour ses apports équilibrés fer, acides gras esstiels (AGE), protéines, vitamines fer protéines et minéraux. C est un «alimt sécurité» qui peut compser ou corriger les conséquces d une alimtation inadaptée = de l fant qui commce trop tôt à imiter l adulte (lait de vache, pizza, plats cuisinés non spécifiques, fer protéines etc.). Par rapport au lait de vache, le lait de croissance contit à fois plus de fer, fois moins de protéines, beaucoup plus d acides gras esstiels ( particulier oméga ), à fois moins de sel et des quantités plus importantes de zinc, de vitamines A, D, E, C. Introduit avant ans, la consommation de lait de vache peut ainsi induire à la fois des carces et des excès par rapport aux besoins nutritionnels des tout-petits. Les «laits à la mode» sont-ils toujours consommés? Grâce aux nombreux messages diffusés par les pédiatres et par le SFAE, on note que la consommation de «jus végétaux» appelés impropremt «laits» (d amande, de châtaigne, de coco, etc.) et de laits d autres mammifères que la vache reste heureusemt très marginale. Pour mémoire, mars 1, l Agce Nationale de Sécurité Sanitaire de l Alimtation, de l Environnemt et du Travail (Anses) a considéré que ces produits ne devait pas être utilisés, que cela soit à titre exclusif ou même partiel, chez l fant de moins d 1 an car ils ne peuvt pas couvrir les besoins nutritionnels du nourrisson

11 L une des grandes nouveautés de l étude, c est l observation des fants bénéficiant de l allaitemt maternel : que dist les chiffres? En 1, la pratique de l allaitemt est core loin des 9% de l Europe du Nord, mais la France rattrape peu à peu son retard. L quête nous apprd que : le pourctage d fants allaités, complètemt ou partiellemt, est de % pour ceux dont l âge se situe tre 1 jours et mois, il chute suite mais concerne core 1% des fants tre 8 et 11 mois, alors que dans leur projet, les mamans souhaiterait allaiter à 1 mois, la moyne de durée d allaitemt réelle est d un peu plus de mois, les mamans allaitantes ou ayant allaité donnt plus de lait de croissance (% contre % pour les mamans non allaitantes) et moins de lait de vache (1% contre 8%) ; elles donnt à leurs bébés plus de produits «faits maison», = l allaitemt est, fer protéines tdance, plus fréqut quand le niveau socioculturel est plus élevé. Que les mamans ait allaité ou non, le refus des alimts ou néophobie est commun aux fants, mais les bébés allaités semblt moins refuser la viande, = le poisson, les œufs (% contre 8%), et tdance les fruits (18% contre %). Aujourd hui, fer protéines la recherche scitifique td à démontrer que l fant allaité sera plus facilemt familiarisé aux différts goûts selon la variété des alimts consommés par sa maman, pdant la grossesse et l allaitemt. = des besoins fer Que nous apprd cette étude sur l attitude des mamans face aux refus alimtaires? = des besoins protéines Les résultats 1 montrt que près de la moitié des mamans n insiste pas quand l fant refuse un alimt, alors fer protéines qu il est actuellemt bi démontré qu il faut persévérer proposant de nouvelles fois, core et core, l alimt refusé, dans le calme et dans une ambiance conviviale : habituellemt l fant finit par l apprécier. Cette démarche est importante pour aider l fant à appréhder la nouveauté et ainsi l accompagner vers une grande diversité alimtaire dans sa future vie d adulte. En effet, la palette alimtaire se construit très tôt et, pour beaucoup d fants, il faudra jusqu à 8 préstations d un alimt initialemt rejeté pour qu ils finisst par l apprécier. Sachant aussi que les fants refust principalemt les légumes alors qu il est important qu ils apprnt rapidemt à les apprécier pour consommer les quantités recommandées chaque jour. Quels comportemts les parts peuvt-ils core améliorer selon vous? On constate que le premier repas complet, c est-à-dire sans biberon de lait, se fait moyne à mois soit presque mois plus tard qu'. L introduction des morceaux est relativemt tardive, puisqu ils ne sont proposés de façon majoritaire à l fant qu à 1 mois. Pourtant on sait que les fants qui commct l alimtation grossièremt mixée tardivemt (après mois) sont plus difficiles et refust souvt d élargir leur palette alimtaire. L acceptation d alimts morceaux dépd du développemt des compétces de mastication, de déglutition et de l apparition des dts (molaires). Elle est facilitée par la précocité d introduction d alimts à texture moins lisse d où aussi la nécessité de préster des textures évolutives à l fant. Ceci évite une rupture trop importante et permet de solliciter progressivemt sa mastication. A partir de 9 mois, l fant peut commcer à prdre lui-même des petits morceaux dans son assiette. Il est important, au-delà du respect des quantités, de préster égalemt des textures adaptées

12 L étude révèle aussi des comportemts inappropriés, quelles sont les conséquces? Vers l âge d 1 an, on constate une rupture de la consommation des alimts adaptés : les mamans ont été vigilantes les premiers temps utilisant du lait maternel ou des laits infantiles et des repas spécifiques pour bébé (petits pots, laitages spécifiques, etc.). Elles considèrt désormais l fant comme un adulte miniature. «Monsieur Bébé» va donc manger comme toute la famille Or, pdant ses trois premières années, l alimtation du petit fant a une importance majeure pour sa santé avec des répercussions sur sa vie tière. Ainsi, un fant qui commce à manger autre chose que du lait avant quatre mois, va augmter son risque d obésité à l âge adulte et majore de manière importante son risque de maladies allergiques. Avant trois ans, l excès de protéines fatigue les reins et pourrait augmter le risque de surpoids ou d obésité. La consommation excessive de sels minéraux n est pas anodine non plus pour les reins et l excès de sel peut augmter les chiffres de pression artérielle à l âge adulte et l habitude au goût salé. Même si l étude révèle que, comparativemt à, l âge moy de passage au lait de vache a reculé (1,8 mois contre 1 mois), on constate que l apport lacté est constitué de lait de vache pour % des fants de 1 an et % à ans, alors qu il est recommandé de ne pas abandonner le lait de croissance avant ans. De plus, cas d utilisation du lait de vache, on regrette que dans 88% des cas ce soit le lait ½ écrémé qui soit choisi, et non du lait tier, privant ainsi l fant de % de l apport lipidique dont il a tant besoin comme élémt de croissance pour son cerveau. Quand on parle du «fait maison», il s agit d une excellte solution quand la qualité des produits est privilégiée et que leur préparation respecte les recommandations : limitation des protéines, du sucre et du sel, apport de lipides choisis (préférer l huile de colza à l huile de tournesol, par exemple) et quantité suffisante, évitant bi sûr les graisses cuites et les fritures, etc. Si ces précautions ne peuvt être mises œuvre, il est possible de proposer au bébé des plats spécifiques comme les «petits pots» ou les «assiettes bébé» Rappelons que ces produits bénéficit d un cadremt réglemtaire strict tant compte de la fragilité et des besoins nutritionnels de l fant bas âge. Cepdant, même si la consommation de glucides complexes est recommandée, on est surpris de constater que les produits à base de pommes de terre frites sont introduits très tôt tre 8 mois et 11 mois. On avait constaté une introduction à mois. Elles sont consommées par 1/ des fants au moins une fois par semaine. Les spécialistes de la petite fance déconseillt avant ans les fritures et les graisses cuites, nocives pour la santé de l fant. La consommation de jus de fruits sucrés non spécifiques est épisodique avant 1 an, et leur consommation quotidine concerne 1% des fants d 1 an et % de moins de ans. Les sodas sont raremt proposés avant 1 an. Par contre, % des fants de moins de ans ont déjà consommés et % consommt au moins une fois par semaine. Les sirops et les boissons aromatisées non lactées sont consommés quotidinemt par 8% des fants de 1 an, et 1% à ans. % des fants de plus de ans consommt au moins une fois par semaine. Cet apport inapproprié de boissons sucrées donne de mauvaises habitudes, l fant refusant suite l eau pure, avec de plus un risque majoré de caries dtaires, de surpoids et d habitude aux goûts sucrés. 11

13 Quelles sont les répercussions d un repas pris devant un écran de télévision? La télévision ou une autre distraction est préste aux repas pour 9% des fants, surtout dans les familles moins aisées, et déjà chez 1% des moins de mois. Outre l altération de la convivialité des repas si importante à cet âge, la télévision à table a des répercussions du point de vue alimtaire : il faut savoir qu un fant qui mange devant la télévision consomme une ration calorique plus importante, il avale machinalemt sans savourer son repas, sans se rdre compte des quantités absorbées. Le chauffage des biberons et la stérilisation pratiqués par les mamans sont-ils adaptés aux recommandations? L étude nous apprd que le lait, lorsqu il est réchauffé, l est trop souvt au four à micro-ondes (%). Or, l ANSES déconseille d utiliser le four micro-ondes afin d éviter les brûlures du fait d une mauvaise répartition de la température et la détérioration de certains composants du lait comme les probiotiques ou les vitamines. La pratique de la stérilisation des biberons a régressé depuis (8% contre %) : actuellemt on insiste plutôt sur la qualité et la précocité du lavage des biberons après l utilisation, et la stérilisation n est plus une recommandation systématique à l heure de la généralisation du lave-vaisselle. Sources : Alimtation de l'fant situation normale et pathologique. ème édition, Doin éditeurs, Paris. 1 Comité de nutrition de la Société française de pédiatrie. Lait de vache ou lait de croissance : quel lait recommander pour les fants de 1 à ans. Arch Pediatr 11;18:-8. Comité de nutrition de la Société française de pédiatrie. Les alimts industriels (hors laits et céréales) destinés aux nourrissons et fants bas âge : un progrès diététique? Arch Pediatr. 1;():-. ESPGHAN Committee on Nutrition. Complemtary feeding. J Pediatr Gastroterol Nutr 8; :

14 Annexe Bibliographie des intervants Avec Magali Bocquet Secrétaire Générale du SFAE 199 Maîtrise de biochimie option scices des alimts 199 Ingénieur scices agricoles et alimtaires 7 Responsable du service qualité alimtaire à la FCD 11 Directrice du pole nutrition de l Alliance 7 11 Secrétaire générale du SFAE Marine Wannyn Responsable études, TNS-Sofres 9 Ingénieur agro-alimtaire et santé 9 Chargée d études TNS-Sofres Formatrice études Ad Hoc à l Institut Polytechnique LaSalle Beauvais 1 Chef de groupe TNS-Sofres P r Jean-Pierre Corbeau Professeur émérite de sociologie à l Université de Tours 19 - Cofondateur de l Institut français du goût Secrétaire de l Institut europé d histoire et de culture alimtaire Coresponsable du groupe de recherche d anthropologie et de sociologie de l AISLF Membre du conseil scitifique du conseil national de l alimtation D r Alain Bocquet Pédiatre, Responsable du groupe nutrition de l AFPA (Association Française de Pédiatrie Ambulatoire) Past-Présidt de l Association Française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA) Responsable du Groupe de Gastro-térologie et Nutrition Pédiatriques de l AFPA Membre du Comité de Nutrition de la Société Française de Pédiatrie (SFP) Réalisateur du site de conseils aux parts :

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