TABLE DES MATIERES. Page INTRODUCTION... 1 MATERIELS ET METHODE... 2 PARTIE A ALIMENTATION DE L ENFANT ET DEL ADOLESCENT

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "TABLE DES MATIERES. Page INTRODUCTION... 1 MATERIELS ET METHODE... 2 PARTIE A ALIMENTATION DE L ENFANT ET DEL ADOLESCENT"

Transcription

1 TABLE DES MATIERES. Page INTRODUCTION... 1 MATERIELS ET METHODE... 2 PARTIE A ALIMENTATION DE L ENFANT ET DEL ADOLESCENT CHAPITRE I : ALIMENTATION DU NOURRISSON ET DE L ENFANT EN BAS AGE I. PERIODE DE L'ALIMENTATION LACTEE EXCLUSIVE Le lait maternel Composition et variabilité du lait de femme L allaitement maternel et prévention des maladies Suppléments en sels minéraux, oligoéléments et vitamines lait de vache Les substituts du lait maternel Préparations pour nourrissons Préparations de suite Aliments spéciaux et substituts du lait I. DIVERSIFICATION ALIMENTAIRE Modalités de la diversification alimentaire La poursuite de la diversification Les erreurs nutritionnelles les plus courantes de l enfance III - PREVENTION DES ALLERGIES ALIMENTAIRES

2 CHAPITRE II : ALIMENTATION DE L ENFANT A PARTIR DE 3 ANS ET JUSQU A L ADOLESCENCE. I - LES RYTHMES ALIMENTAIRES Conséquences des modalités des prises alimentaires Conséquences des prises alimentaires multiples II - LA CONSOMMATION ALIMENTAIRE CHEZ L ENFANT DE PLUS DE 3 ANS ET DE L ADOLESCENT Augmenter la consommation de fruits et légumes Augmenter la consommation de calcium et de la vitamine D Les risques d une consommation excessive de lipide Consommation des glucides L activité physique Les régimes restrictifs Végétarisme et végétalisme PARTIE B REGIMES DIVERS EN PATHOLOGIES PEDIATRIQUES CHAPITRE I : DIETETIQUE ET TROUBLES DIGESTIFS. I - LE REFLUX GASTRO-ŒSOPHAGIEN Définition Les erreurs diététiques à l origine des régurgitations Traitements II - VOMISSEMENTS ACETONEMIQUES Le traitement III - CONSTIPATION FONCTIONELLE DU NOURISSON ET DU JEUNE ENFANT Mesures diététiques

3 IV- DIARRHEES AIGUËS DU NOURRISSON ET DU JEUNE ENFANT Prise en charge diététique de la diarrhée aiguë Réhydratation orale Renutrition précoce Prévention nutritionnelle de la diarrhée V- COLON IRRITABLE Prise en charge diététique CHAPITRE II : INTOLERANCES ET ALLERGIES ALIMENTAIRES. I - ALLERGIE AUX PROTEINES DU LAIT DE VACHE Chez le jeune nourrisson de moins de 6 mois Chez le nourrisson âgé de plus de 6 mois Durée du régime Prévention II- REGIME DE L INTOLERANCE AU LACTOSE Régime en pratique Allergie alimentaire au lait de vache ou intolérance au lactose? III- INTOLERANCE AU GLUTEN Régime sans gluten en pratique Indications du régime sans gluten chez l enfant CHAPITRE III : MALADIES METABOLIQUES ET HEREDITAIRES. I- REGIME DES INTOLERANCES AUX SUCRES Régime de l'intolérance héréditaire au fructose Principes de la prise en charge diététique Problèmes posés par le régime Régime de la galactosémie

4 2-1 Principes du régime Régime en pratique Durée du régime Principes de surveillance et devenir à long terme Régime du déficit en saccharase-isomaltase Principes du régime Régime en pratique Durée du régime Régime des malabsorptions du glucose et du galactose par anomalie du transporteur intracellulaire II- LA PHENYLCETONURIE Principe et réalisation pratique du régime Aliments utilisés dans le régime Choix du régime Indications du régime pauvre en PHE III- LA MUCOVISCIDOSE Définition Déficit nutritionnel Prise en charge nutritionnelle En absence de situation de dénutrition ou à risque de dénutrition En cas de situation de dénutrition ou à risque de dénutrition IV- LES HYPERCHOLESTEROLEMIES DE L ENFANT Introduction Le traitement diététique Limiter les graisses Rééquilibrer les acides gras Augmenter les apports en fruits et légumes Préparation des aliments

5 V - DIABETE DE L ENFANT ET DE L ADOLESCENT Introduction Prise en charge diététique VI- L OBÉSITÉ CHEZ LE JEUNE ENFANT Le risque de voir se développer une obésité? Facteurs favorisant la prise de poids excessive Recommandations pratiques CHAPITRE IV : DIETETIQUE ET NEPHROPATHIES DE L ENFANT. I- INTRODUCTION II- REGIMES RESTREINTS EN SODIUM Indications Apport de sodium restreint Restriction de sodium sévère III- DIETETIQUE DE L INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE ET TERMINALE IV- DIETETIQUE DE L INSUFFISANCE RENALE AIGUE V- DIETETIQUE DES ENFANTS TRANSPLANTES VI- DIETETIQUE DU SYNDROME NEPHROTIQUE VII- DIETETIQUE DES DEFAUTS DE CONCENTRATION URINAIRE, EXEMPLE DU DIABETE INSIPIDE NEPHROGENIQUE VIII- DIETETIQUE DES LITHIASES Lithiases oxaliques Lithiases uriques CHAPITRE V : LES MALADIES CARDIOVASCULAIRES. I- DIETETIQUE DE L ENFANT CARDIAQUE II-L HYPERTENSION ARTERIELLE CHEZ L ENFANT

6 INTRODUCTION Il ne fait plus de doute aujourd hui que le maintien et l optimisation de l état de santé des enfants sont directement liés à la qualité et à la quantité de leur alimentation. Les grandes maladies de la nutrition (diabète, athérosclérose obésité) pourraient parfois être déterminées ou leur survenue facilitée par des déséquilibres des apports alimentaires, dès les premiers jours de vie et jusqu à la fin de l adolescence. Il s agit alors essentiellement pour les enfants et les adolescents d acquérir progressivement de bonnes habitudes en matière d alimentation et d activité physique qui leur permettront de protéger leur santé tout au long de leur vie. La nutrition pédiatrique à cet âge a donc également une dimension préventive. L élaboration de ce travail a eu donc, pour première ambition, de permettre une meilleur approche de ce que gagnerait à être, sur la base des connaissances scientifiques actuelles, l alimentation de l enfant de la naissance à la fin de l adolescence. Dans un second temps nous essayons de mettre en évidence la place de la diététique dans le traitement et la prévention des pathologies pédiatriques. Nous avons choisi de réserver la première partie de ce mémoire à l alimentation de l enfant et de l adolescent normales, nous y détaillerons dans le premier chapitre les principes de l alimentation de l enfant de la naissance à trois ans et dans le deuxième chapitre l alimentation de l enfant à partir de 3 ans et jusqu à l adolescence. La deuxième partie de ce mémoire sera consacrée à la diététique spécifique de l enfant atteint de pathologies diverses, nous y traiterons les régimes d éviction en cas des allergies et des intolérances alimentaires. Nous y détaillerons également la prise en charge diététique de la plupart des maladies digestives du nourrisson et du jeune enfant, des maladies métaboliques et héréditaires, de la néphropathie de l enfant ainsi que celle de la maladie cardiovasculaire. 6

7 MATERIELS ET METHODE Matériels : Les références bibliographiques utilisés comme matériels pour réaliser ce mémoire ont été récoltés grâce à 3 moteurs de recherche : PuBMed, EMC- Consulte et Science Direct. Le MESH bilingue (Médical Subjects Headings) a été utilisé comme outil pour traduire les mots clés, que nous avons utilisé dans notre recherche, en anglais. Les mots clés étaient : diététique, enfant, alimentation, régime. Méthode : Nous avons ainsi récolté 300 publications que nous avons par la suite triées en rajoutant d autre mot clés (allaitement maternel, constipation, allergie alimentaire, phénylcétonurie, gluten, diabète ) Ceci nous a permis de trier les articles selon qu ils traitent la diététique chez l enfant et l adolescent normal ou chez l enfant et l adolescent pathologique. 7

8 PARTIE A : ALIMENTATION DE L ENFANT ET DE L ADOLESCENT 8

9 CHAPITRE I : ALIMENTATION DU NOURRISSON ET DE L ENFANT EN BAS AGE. Pendant la période de la première enfance, l alimentation participe étroitement au processus de développement et de maturation de toutes les fonctions de l organisme, par le choix des aliments progressivement introduits, par des apports quantitativement et qualitativement adaptés à des besoins évolutifs, par les conditions d apprentissage proposées à l enfant. La prise en compte de ces données aujourd hui indiscutées permet d atteindre les principaux objectifs nutritionnels recherchés à cet âge : assurer une croissance somatique satisfaisante, un développement harmonieux, éviter les déséquilibres alimentaires, prévenir les carences ou déficiences fréquentes ; fer, vitamines K et D, participer à la prévention des allergies, de l obésité et acquérir de bonnes habitudes alimentaires [1]. I. PERIODE DE L'ALIMENTATION LACTEE EXCLUSIVE. Elle date de la naissance jusqu'à 4 à 6 mois. Le lait maternel reste le meilleur choix pour l'alimentation du nourrisson, il couvre à lui seul les besoins nutritionnels de l'enfant jusqu'à 6 mois et peut ensuite représenter l'apport lacté de la diversification. Les laits infantiles seront utilisés en absence d'allaitement maternel (allaitement artificiel) ou en complément de celui-ci (allaitement mixte) [2]. 1. Le lait maternel. De tout temps, les médecins ont observé que l allaitement au sein des jeunes enfants permettait de leur assurer un développement harmonieux et de prévenir un certain nombre de maladies. Ce constat clinique est de plus en plus conforté par des explications scientifiques. Le lait maternel présente en effet de nombreux avantages nutritionnels et immunitaires par rapport aux laits industriels. Il est constamment 9

10 adapté aux besoins physiologiques de l enfant. L importance du lait maternel pour la santé de l enfant a conduit les experts de L OMS à recommander en mai 2001 un allaitement maternel exclusif pendant les six premiers mois de vie pour tous les nouveau-nés de tous les pays [1]. 1-1 Composition et variabilité du lait de femme. (Tableau 1). Protéines et substances azotées Les caséines du lait de femme forment des micelles beaucoup plus petites que celles du lait de vache. 60 % des protéines ne précipitent pas avec les caséines, elles sont dites protéines solubles. Le pourcentage élevé de ces dernières et les micelles de caséine de petite taille expliquent la coagulation plus fine du lait de femme dans l estomac du nourrisson, contribuant à une vidange gastrique plus rapide. Parmi ces protéines solubles, certaines ont un rôle fonctionnel essentiel comme les immunoglobulines, en particulier les IgAs, les lactoferrines, le lysozyme, la bétadéfensine 1, des enzymes (en particulier une lipase), des facteurs de croissance (IGF1, TGF, G-CSF, l EGF). On trouve aussi l érythropoïétine, des protéines de liaison des folates, des vitamines B12 et D, de la thyroxine, des corticostéroïdes et différentes cytokines, pro-inflammatoires (TNF-α, IL1β, IL6, IL8, IL12, IL18) ou anti-inflammatoires (IL10, TGFβ2), dont le rôle physiologique reste à préciser. Le lait de femme n est donc pas un simple véhicule de nutriments ; il a de nombreuses propriétés biologiques [3, 4, 9]. Lipides et digestibilité des graisses. La digestibilité et le coefficient d absorption des graisses du lait de femme sont très supérieurs par rapport a ceux du lait de vache grâce essentiellement á la présence, dans le lait de femme, d une enzyme : une lipase. 10

11 Le lait de femme contient des acides gras polyinsaturés (AGPI), acides gras essentiels mais aussi leurs homologues supérieurs, l acide arachidonique (AA : 0,46g/100g d acides gras) et l acide docosahexaénoïque (DHA : 0,25 g/100 g d acides gras) qui ont un rôle démontré dans les processus de maturation cérébrale et rétinienne. Il est riche en cholestérol (2,6 à 3,9 mm) dont on connaît le rôle dans la structure des membranes, comme précurseur hormonal et dans le développement cérébral [6]. Glucides et oligosaccharides du lait de femme. Le lait de femme mature contient 75 g/l de glucides dont 63 g de lactose et 12 g d oligosaccharides. Quasiment absents du lait de vache, ces oligosaccharides constituent une originalité majeure du lait de femme. Ce sont de véritables prébiotiques. Leur rôle dans la protection vis-à-vis des infections digestives et aussi extradigestives est aujourd hui bien démontré [7]. Autres composants du lait de femme. La teneur relativement faible en azote et en sels minéraux permet de limiter la charge osmolaire rénale à des valeurs assez faibles ; 93 mosm/l-308 mosm/l pour le lait de vache. Cette faible charge osmolaire rénale constitue une sécurité en cas de pertes hydriques excessives, par transpiration ou diarrhée. Les différents oligoéléments comme le fer et le zinc ont une meilleure biodisponibilité en raison des ligands présents dans le lait de femme, qui facilitent leur absorption [3]. Le lait de femme : un aliment évolutif. Le colostrum sécrété peu après l accouchement est plus riche en cellules immunocompétentes (10 fois plus), en oligosaccharides (22 à 24 g/l contre 12 à 13 g/l), et en protéines (22 contre 11 g/l). L augmentation porte sur les protéines solubles fonctionnelles comme les immunoglobulines, en particulier les IgAs, les 11

12 lactoferrines, différents facteurs de croissance (G-CSF, EGF, IGF1), les différentes cytokines, alors que les caséines sont pratiquement absentes. Tous ces éléments contribuent à protéger le nouveau-né, qui est particulièrement vulnérable aux infections. En quelques jours, la composition rejoint celle du lait mature. Le lait des femmes qui accouchent prématurément est plus riche en AGPI, ce qui correspond aux besoins plus élevés des prématurés en ces AGPI pour la maturation cérébrale. En cours de tétée, la composition du lait change et s enrichit en graisses et en micelles de caséine. [3, 11]. Tableau 1 : Teneurs indicatives en énergie, protides, lipides, glucides et minéraux du lait de femme, du lait de vache, des laits pour nourrissons, et des laits de suite : valeurs moyennes entre parenthèses [3, 8, 10]. Pour 100 ml Lait de vache Lait de femme Laits premier âge à protéines adaptées Laits premier âge à protéines non modifiées Laits de suite deuxième âge Laits de suite croissance Poudre (g) liquide liquide 12,7 à 14 (13,3) 12,6 à 15 (13,7) 13 à 16 (14,7) Liquides Calories (kcal) à 73 (68,5) 66 à 72 (69) 63 à 76 (71) 63 à 71 (66) Protides (g) 3,7 1 1,5 à 1,8 (1,65) 1,6 à 1,9 (1,8) 2 à 3 (2,3) 2,2 à 3,2 (2,6) Caséine (%) à à Lipides (g) 3,5 3,5 3,2 à 3,7 (3,6) 2,6 à 3,8 (3,3) 2,5 à 3,6 (3,1) 2,4 à 3,5 (2,8) Acide linoléique (mg) à 670 (520) 350 à 740 (525) 400 à 690 (515) 210 à 540 (390) Acide α linolénique (mg) Traces à 70 (50) 30 à 100 (55) 39 à 90 (52) 38 à 100 (58) Glucides (g) 4,5 7,5 6,7 à 7,9 (7,4) 6,8 à 9,5 (7,9) 6,2 à 9,1 (8,1) 5,5 à 8,1 (7,6) Lactose (% des sucres) à 100 (77) 47 à 76,5 (73) 42 à à 100 Dextrine-maltose (g) 0 0 1,1 à 1,9 (1,7) 1,8 à 2,6 (2,1) 0,7 à 4,9 (2,3) 0 à 3,2 (1) Autres sucres Aucun Oligosacc Aucun Amidon : Gui C et Pel. Amidon : Gui C, Lem Amidon : Mil harides Saccharose : Saccharose, fructose, Saccharose : Lem et Pel glucose : Lem Gui PP Nest Sels minéraux (mg) à 400 (315) 250 à 500 (400) 500 à 680 (550) 520 à 800 (670) Sodium (mg) à 20 (17,5) 16 à 28 (23) 19 à 43 (33) 32 à 42 (37) Calcium (mg) à 75 (54,5) 50 à 93 (70) 80 à 108 (88) 95 à 111 (102) Calcium/Phosphore 1,25 2 1,4 à 2 (1,7) 1,2 à 1,9 (1,4) 1,17 à 1,7 (1,3) 1,2 à 1,57 (1,3) Fer (mg) 0,03 0,05 0,7 à 0,8 (0,8) 0,7 à 1 (0,8) 0,8 à 1,4 (1,2) 1 à 1,4 (1,2) Gui C : Guigoz confort ; Lem : Lemiel ; Nest : Nestlé-junior ; Gui. PP : Guigoz Premiers Pas ; Mil : Milupa croissance. 12

13 1-2 L allaitement maternel et prévention des maladies. La recherche des bénéfices de l allaitement maternel, tant pour la santé de la mère que pour celle de l enfant, a fait et fait toujours l objet de nombreuses publications [1, 3, 11]. Différents travaux montrent que l allaitement maternel, lorsqu il est exclusif et dure plus de 3 mois, diminue l incidence et la gravité des infections digestives, ORL et respiratoires du jeune enfant [12-16]. Cet effet s explique par les anticorps et les facteurs immunitaires contenus dans le lait maternel.il s agit du principal bénéfice santé de l allaitement maternel, responsable d une diminution de la morbidité et de la mortalité chez l enfant allaité, y compris dans les pays industrialisés [1, 3]. Le rôle de l allaitement au sein dans la prévention de l allergie reste l objet de débats. Malgré quelques publications qui montrent l absence d effet protecteur sinon son rôle aggravant à moyen et long terme vis-à-vis de l allergie respiratoire, nombreuse sont les publications qui montrent le rôle préventif vis-à-vis de la dermatite atopique et l asthme [17-23]. L allaitement au sein exclusif et associé à une diversification retardée fait l objet d une recommandation unanime dans la prévention de l allergie alimentaire de la part des comités nord-américains (6 mois) et européens (4/6 mois pour l ESPGHAN) [3, 24]. Certains travaux montrent aussi que l allaitement maternel pourrait avoir un rôle favorable dans la protection contre le risque de diabète insulinodépendant chez l enfant [1, 3, 48-53]. Par ailleurs, plusieurs études épidémiologiques ont mis en évidence un effet protecteur de l allaitement maternel vis-à-vis de la survenue de l obésité au moins jusque dans l enfance et l adolescence ; la poursuite de cet effet bénéfique au-delà, à l âge adulte, reste incertaine, et sans qu il soit possible, compte tenu de tous les biais pouvant exister, d affirmer s il s agit d un effet direct 13

14 de la composition du lait maternel ou d un ensemble de comportements bénéfiques à la santé de l enfant [1, 3, 25-35]. 1-3 Suppléments en sels minéraux, oligoéléments et vitamines. Il est conseillé de donner aux enfants nés à terme, alimentés au sein une supplémentation médicamenteuse en vitamine D (800 à UI/j ; 400 à 800 UI/j chez ceux nourris avec un lait infantile) de la naissance jusqu à 18 mois [36, 2, 11]. Tous les enfants doivent recevoir à la naissance un apport de vitamine K1 pour prévenir la maladie hémorragique du nouveau-né. Chez les enfants nourris au sein, il faut poursuivre l apport oral de vitamine K1 à raison de 2 mg/semaine pendant toute la durée de l alimentation au sein exclusive afin d éviter la forme tardive de la maladie hémorragique [36, 2, 1]. Il est recommandé d ajouter un supplément de vitamine B12 chez les enfants allaités dont la mère est végétarienne et surtout si elle est végétalienne [11]. Chez les enfants nés avec des réserves de fer faibles, il existe des risques importants d anémie au cours des 6 premiers mois. Il est donc conseillé de leur apporter précocement du fer sous forme de préparations médicamenteuses [1, 11]. De la naissance à deux ans, la prescription médicamenteuse de fluor devrait être systématique lorsque l eau consommée est peu ou non fluorée ( à 0,3 mg/l) et ceci afin de prévenir la carie dentaire [36, 2, 1, 11]. 2. Lait de vache. (Tableau 1) Le lait de vache n est pas recommandé avant l âge de 12 mois. Alimenter un nourrisson exclusivement avec ce lait l expose à des déficiences nutritionnelles graves et à des troubles digestifs. Les limites nutritionnelles du lait de vache sont : 14

15 -Sa pauvreté en fer qui de plus est très mal absorbé. -Pauvre en acides gras essentiels et en vitamine C. -Une teneur excessive en protéines et en sodium. [1, 11, 37] 3. Les substituts du lait maternel [1, 9, 10]. On désigne habituellement sous cette appellation des préparations industrielles ayant une composition qui les rapproche de celle du lait de femme. 3-1 Préparations pour nourrissons [10]. Elles sont destinées aux nourrissons, de la naissance à 4 ou 6 mois. Laits pour nourrissons (laits de premier âge) : tableau 1 Leur composition est fixée pour qu ils puissent répondre, à eux seuls, comme le lait maternel, aux besoins nutritionnels de la naissance à l âge de 4 à 6 mois. On en distingue deux groupes principaux : - les laits à protéines non modifiées : dans lesquels la proportion de caséine est proche de celle du lait de vache, en tout état de cause supérieure à 50% ; leur teneur en protéines doit être comprise entre 2,25 et 3 g/100 kcal. - les laits à protéines adaptées : dans lesquels le pourcentage de protéines solubles doit être égal ou supérieur à celui de la caséine ; leur teneur en protéines peut être comprise entre 1,8 et 3 g/100 kcal. Préparations pour nourrissons à base de soja. Les isolats de protéines de soja peuvent être utilisés seuls, ou mélangés à des protéines de lait de vache pour leur fabrication. L indice chimique des protéines ne 15

16 peut être inférieur à 80 % de celui des protéines du lait de femme, avec une teneur en méthionine disponible au moins égale à celle des protéines du lait de femme ; leur teneur en L-carnitine doit être au moins égale à 7,5 ímol/100 kcal, leur teneur en fer comprise entre 1 et 2 mg/100 kcal, leur teneur en zinc comprise entre 0,75 et 2,4 mg/100 kcal. Autant ces préparations ainsi modifiées s avèrent excellentes sur le plan nutritionnel, autant il faut mettre en garde contre d autres préparations à base de soja, non adaptées qui, utilisées seules, feraient courir à l enfant des risques de carences. 3-2 Préparations de suite [10] Laits de suite (tableau 1). Ils sont destinés aux nourrissons après l âge de 4 à 6 mois, et aux enfants en bas âge chez lesquels la diversification a été mise en route et pour lesquels le lait n est plus l aliment exclusif. Dans ces préparations de suite, on distingue : - les laits de deuxième âge, utilisés entre 4 à 6 mois et 1 an. - les laits de croissance, utilisés de 1 à 3 ans. Préparations de suite à base de soja. Certaines préparations à base de soja répondent à la réglementation propre aux préparations de suite et sont utilisées à partir de 4 à 6 mois, âge de la diversification (exemple : Prosobee 2e âge). 3-3 Aliments spéciaux et substituts du lait. Ces préparations, utilisables dans des situations pathologiques, ne répondent pas aux limites fixées par les arrêtés de 1976, 1978 et 1994 de la France [38, 39, 40]. 16

17 Laits pour prématurés et dysmatures. Ces formules spéciales comportent un apport protéique et sodé supérieur à celui des laits pour nourrissons, un enrichissement en triglycérides à chaîne moyenne (TCM), en certaines vitamines, en particulier B9, C, D, E, et surtout en homologues supérieurs des acides gras essentiels comme le DHA et l AA, on peut comme exemple citer les laits Pré-Aptamil, Pré-gallia, Pré-Guigoz [10, 37]. Laits pré -épaissis «antirégurgitations». Il s agit de laits destinés aux nourrissons souffrant de régurgitations. Leur composition est très proche des laits pour nourrissons, à l exception du produit épaississant qui, qualitativement (farine de caroube) ou quantitativement (amidon de riz ou de maïs), les fait sortir du cadre réglementaire des laits pour nourrissons bien portants. Parmi ceux qui sont épaissis par la farine de caroube, on peut citer Milumel AR 1er et 2e âge, Nutrilon AR 1er âge et 2e âge ; parmi ceux qui sont épaissis par de la farine de maïs, les laits ModilacAR et NidalAR 1 et 2 [10]. Laits pauvres en lactose. Ces laits sont parfois proposés dans la réalimentation des diarrhées sévères ou des rechutes diarrhéiques. Plusieurs d entre eux ne comportent comme protéine que de la caséine, à l exclusion des protéines solubles réputées plus allergisantes (Novalac AD ), d autres comportent protéines solubles et caséine (O-Lac, Modilac sans lactose ). O-Lac, étant totalement dépourvu de lactose, est également adapté au traitement diététique de la galactosémie congénitale [10, 37]. 17

18 Aliments lactés hypoallergéniques ou hypoantigéniques Dans ces laits, qu il serait préférable d appeler hypoantigéniques dits «HA», une hydrolyse partielle des protéines vise à réduire les propriétés allergisantes. Leur utilisation exclusive durant les 4 premiers mois de la vie réduit, dans les familles à risque, l incidence des intolérances aux protéines du lait de vache et de l eczéma atopique. On les propose aussi en complément de l allaitement maternel, quand une supplémentation très temporaire s avère nécessaire, de façon à éviter les accidents allergiques de type I au moment du sevrage. Tous les laits d appellation HA entrent dans cette catégorie : Gallia HA, Guigoz HA, Nidal HA [10, 37, 41]. Substituts du lait à base de protéines hydrolysées. L hydrolyse beaucoup plus poussée des protéines aboutit à des peptides de petit poids moléculaire (<1700 Da) ce qui les distingue des laits hypoantigéniques. Ils sont pour la plupart dépourvus de lactose et réservés à des indications thérapeutiques très précises : allergie aux protéines du lait de vache (APLV), réalimentation des diarrhées graves ou survenant avant l âge de 3 mois, résections étendues du grêle. Parmi ces produits, on peut citer l Alfaré, le Galliagène, le Nutramigen et le Néocate qui ne comporte que des acides aminés. [10] Autres substituts du lait D autres formules sont destinées à des indications thérapeutiques particulières, souvent exceptionnelles : laits contenant presque exclusivement des TCM, laits ne comportant comme sucre que du fructose, laits pauvres en calcium, et toute une gamme de produits réduisant ou excluant un ou plusieurs acides aminés pour le traitement des aminoacidopathies et des acidémies organiques (gammes thérapeutiques SHS, Milupa, Mead Johnson ). On peut citer en exemple ; le Maxamaid XP, utilisés dans le traitement de la phénylcétonurie. 18

19 II-DIVERSIFICATION ALIMENTAIRE. Le passage à l alimentation diversifiée nécessite une maturation psychomotrice, digestive, métabolique et sociale qui n est pas atteinte au mieux avant l âge de 4 voire de 6 mois. Une diversification précoce, avant 4 mois est un facteur de risque d allergie alimentaire. Toutefois, au-delà de six mois, l alimentation lactée exclusive ne couvre plus les besoins du nourrisson [2, 36, 42]. 1. Modalités de la diversification alimentaire. Les aliments à introduire initialement. La diversification permet d introduire progressivement les aliments, les textures, les goûts et les différents modes d alimentation. L ordre des aliments présentés sur le tableau 2 a en fait peu d importance et dépendra des goûts du bébé et des habitudes familiales [42]. - Le lait : Dès le début du cinquième mois, le lait pour nourrissons est remplacé par un lait de suite : Allaitement maternel ou 4 biberons de 210 ml d'eau faiblement minéralisée + 7 mesures arasées de lait 2e âge. Le volume proposé pour chaque biberon peut être adapté en plus ou en moins selon l'appétit de l'enfant, en restant dans des limites raisonnables (30 ml d'eau + 1 mesure de lait) [36, 2]. - Les légumes : les légumes sont introduits progressivement dans le biberon ; Faire cuire une soupe de légumes (sans ajouter de sel) et remplacer l'eau de l'un des biberons de lait (habituellement celui de midi) par le bouillon de légumes (210 g de bouillon + 7 mesures de lait). Les jours suivants, ajouter progressivement les légumes mixés, en diminuant légèrement la quantité de poudre de lait, afin d'arriver au bout de 2 semaines à un biberon de soupe épaisse ne contenant plus que 5 mesures de lait. Il est aussi possible d'ajouter un peu de légumes d'un «petit pot» 19

20 dans le biberons du midi. Enfin, il est possible de débuter progressivement les légumes directement à la cuillère en complément du biberon de lait ou de la tétée. Éviter les légumes «à goût fort» ou à risque allergique marqué ou trop riches en fibres : choux, raves, navets, oignons, poireaux (vert), céleris, petits pois, tomates, salsifis, cardons, artichauts, poivrons, aubergines, persil [2]. - Les fruits : à midi ou en complément du biberon de l'après-midi, 15 j environ après le début des légumes, il est possible de commencer les compotes de fruits «maison» en utilisant des fruits bien mûrs, cuits et mixés, sans sucre ajouté si possible ou les «petits pots» de fruits (si on commence les fruits en même temps que les légumes, l'enfant risque de préférer le goût sucré et de refuser les légumes). L'introduction de certains fruits, comme le kiwi, parfois responsables de réactions allergiques, peut être reportée au-delà de 1 an. Il est préférable de proposer un seul fruit par jour afin que l'enfant apprenne le goût particulier de chaque fruit [2]. - Viandes et des poissons : alors que la quantité des légumes et des fruits proposés est progressivement augmentée, l'introduction des viandes et des poissons est effectuée dans le repas de midi (10 g dans le biberon ou à la cuillère), suivie de celle d'un demi-jaune d'œuf si nécessaire [36]. - Farines : Il est possible d'ajouter 2 cuillères à café de farine 1er âge sans gluten dans le biberon du soir [2]. Aliments dont l introduction doit être retardée, y compris chez le nourrisson sain [1, 42]. Les aliments contenant du gluten (pain, gâteaux, céréales contenant du gluten) ne doivent pas être donnés avant 6 mois, en raison du risque de maladie coeliaque. 20

21 La consommation de lait de vache en l état sera reportée idéalement au-delà de l âge de 3 ans et elle est fortement déconseillée avant 1 an. Il y a peu de règles concernant les aliments potentiellement allergisants chez le bébé sain, sans antécédents personnels ou familiaux d allergies : introduction de l oeuf après 6 mois et introduction des fruits à coque et des produits contenant de l arachide après l âge d un an. 2. La poursuite de la diversification [1, 42]. La diversification de l'alimentation est poursuivie en variant au maximum les goûts et en laissant l'enfant s'adapter spontanément aux habitudes de la famille. Garder au moins 500 ml de lait de suite par jour jusqu à la fin de la première année. Idéalement, 500 ml de lait de suite ou de lait de croissance devraient être consommés entre 1 et 3 ans. Pour les enfants qui boivent mal le lait, on peut utiliser des laitages à base de lait de suite. Introduire les aliments un par un pour tester leur acceptation par le bébé ; en cas de refus : proposer l aliment de nouveau quelques jours après ; ne pas remplacer l aliment refusé (par un dessert sucré par exemple). Préparer des biberons d un volume légèrement supérieur à la prise habituelle du bébé pour lui laisser assurer sa propre régulation ; inversement ne pas forcer à finir son biberon ou son plat. La seule boisson au cours ou en dehors des repas est l eau pure. Eviter d ajouter du sel aux aliments industriels (petits pots, plats ) et limiter les apports de sel dans les préparations maison. 21

22 22

23 3. les erreurs nutritionnelles les plus courantes de l enfance. Beaucoup de mères ignorent la supériorité de l allaitement au sein même s il ne dure que quelques semaines et refusent d allaiter. Bien que les laits industriels représentent un progrès, certains nourrissons tolèrent mal ces derniers ; c est le rôle des professionnelle de la santé d encourager l allaitement maternelle pour ces nombreux avantages tant pour la mère que pour son enfant. Diversification trop précoce ; elle favorise les allergies alimentaires et fait courir le risque d une consommation de lait insuffisante [37]. Non recours à une préparation adaptée à l age de l enfant ; rappelant que le lait de vache expose le nourrisson à une charge osmotique trop importante pour sa capacité à concentrer ses urines ainsi qu à des carences notamment en fer [37]. Mauvaise reconstitution d une préparation ; il faut toujours s assurer que les parents réalisent la reconstitution correctement en respectant une hygiène convenable notamment lorsque un nourrisson présentent des troubles du transit. L eau doit être versée dans le biberon en premier et la poudre versée ensuite (1 cuillère à mesure rase pour 30 ml d eau pour une reconstitution normale à ). L eau doit être faiblement minéralisée (minéraux <500mg/L) [37, 36]. Valse des laits ; La présence de troubles du transit a parfois comme effet de faire changer de marque de préparation trop souvent. Ces changements sont délétères pour le transit et majorent l angoisse des parents [37]. Attention à l usage trop précoce des farines infantiles [36]. Excès d ajouts (farines) ; Il se solde souvent par une obésité qui est parfois perçue comme signe de bonne santé. Il est important de combattre cette idée alors que la prévalence de l obésité de l enfant est actuellement en pleine croissance et constitue un problème de santé publique [37, 36]. 23

24 Penser à faire boire le nourrisson ; Beaucoup de mères méconnaissent l importance des besoins hydriques du nourrisson qui sont de 120ml /kg /jour. Attention à l usage abusif de sel et de sucre [36]. III- PREVENTION DES ALLERGIES ALIMENTAIRES. Les protéines du lait de vache constituent la principale cause d allergies alimentaires durant les premiers mois de vie. Lorsque l alimentation se diversifie, l oeuf devient l aliment le plus fréquemment responsable de l eczéma (ou dermatite atopique) du nourrisson. également très largement responsable d eczéma, l arachide est- comme les crustacés (surtout la crevette ) ou encore le kiwi- capable d induire des accidents anaphylactiques sévères, d autant plus graves que l enfant est plus grand, qu il est asthmatique et qu il a déjà présenté un accident avec cet aliment [1]. Régime chez la mère pendant la grossesse et l allaitement Des études ont montré la possibilité du passage des allergènes alimentaires à travers le placenta et le lait maternel [43]. L exclusion des aliments à risque pendant l allaitement diminue la prévalence de l allergie chez l enfant. La consommation d arachide est probablement nocive au cours de la grossesse. Les données épidémiologiques pourraient conduire à proposer systématiquement à toutes les femmes qui allaitent dont l enfant est à risque d allergie l exclusion des allergènes les plus fréquents. Toutefois, l exclusion de l oeuf, du lait de vache et du poisson pourrait poser des problèmes nutritionnels à la mère et à l enfant, Il vaut donc mieux se contenter de conseiller à ces femmes l exclusion de tout aliment contenant de l arachide, ce qui ne pose aucun problème d ordre nutritionnel. Lorsque l allaitement maternel s associe à une allergie alimentaire, il vaut mieux exclure de l alimentation de la mère les principaux allergènes alimentaires [1, 3]. 24

25 Promouvoir l allaitement maternel. La plupart des auteurs recommandent donc l allaitement maternel prolongé, au mieux jusqu à l âge de six mois, à défaut et au minimum jusqu à l âge de quatre mois. Par ailleurs, tous les experts s accordent sur l importance de l allaitement exclusif, c est-à-dire sans diversification alimentaire concomitante pendant cette période [1, 3]. Privilégier les laits «HA» pour les enfants a risque. L effet préventif des laits hypoallergéniques a été démontré dans certaines études [44, 45, 46, 47], sous réserve qu ils soient utilisés chez des enfants «à risque» pendant au moins six mois et de façon exclusive. L effet préventif sur l eczéma semble bien démontré, tandis que l effet préventif sur l asthme est plus discuté. Malgré des analyses récentes soulignant que l effet préventif des préparations HA reste encore à démontrer, l utilisation de ces préparations est très généralement recommandée, au moins chez les enfants «à risque». Les formules extensivement hydrolysées habituellement réservées au traitement des APLV peuvent parfois être utilisées en matière de prévention, notamment lorsqu il existe des antécédents familiaux (parents ou fratrie) de cette allergie [1]. Eviter les préparations á base de protéine de soja avant l age de 6 mois. Ces préparations sont déconseillées lorsque l enfant est à risque allergique car le soja lui-même peut être responsable d allergies [1, 2]. Introduction différée des aliments. Cette mesure est largement bénéfique en termes de prévention de l allergie, surtout si l enfant est «à risque» en raison du terrain familial. Chez ce dernier, certains aliments méritent une mention spéciale, en raison d un pouvoir allergénique particulier (Tableau 3) [1]. 25

26 TABLEAU 3 : Prévention allergique chez l enfant normale et chez l enfant à risque [1] Je suis enceinte, quels aliments dois-je éviter? Puis-je allaiter? J allaite mon enfant, quels aliments dois-je éviter? Tous les enfants L enfant «à risque» (si un ou ses deux parents et /ou un frère ou une soeur sont allergiques) - Il n y a pas d aliments particuliers - Il faut éviter tout aliment contenant de à éviter. l arachide *. - L allaitement maternel est particulièrement recommandé de façon exclusive idéalement jusqu à 6 mois révolus, et à défaut jusqu à 4 mois révolus. - Il n y a pas d aliments particuliers à éviter. - Il faut éviter de consommer tout aliment contenant de l arachide*. Je n allaite pas mon enfant Ou j alterne l allaitement au sein et les biberons avec un «lait» infantile, quel «lait» choisir? Quand débuter la Diversification alimentaire? Quand introduire les fruits et légumes? Lesquels éviter? - Il faut utiliser un lait 1 er âge jusqu à 4 à 6 mois révolus. - Pas d autres aliments que le lait avant 4 mois révolus et, idéalement, pas avant 6 mois révolus. - Idéalement après 6 mois révolus (pas avant 4 mois révolus), sans en éviter en particulier. - Le «lait» infantile utilisé doit être de préférence une préparation hypoallergénique, pendant au moins 6 mois**. Il est préférable de ne pas donner à l enfant des préparations à base de protéines de soja avant 6 mois révolus. - Pas d autres aliments que le lait avant 6 mois révolus. - Après 6 mois révolus. Le kiwi et le céleri ne doivent pas être donnés avant l âge de 1 an. Quand introduire les farines infantiles? *** avec ou sans gluten? Quand introduire la viande et le poisson? - Idéalement : après 6 mois révolus (avec gluten) ; éventuellement après 4 mois révolus, mais sans gluten. - Idéalement : après 6 mois révolus (jamais avant 4 mois révolus). Quand introduire les oeufs? - Après 6 mois révolus. - Après 1 an. - Après 6 mois révolus (avec ou sans gluten). - La viande peut être introduite après 6 mois révolus, le poisson et les crustacés pas avant l âge de 1 an. Quand introduire les fruits à coque (noix, noisettes, amandes) et les produits qui contiennent de l arachide? - Après l âge de 1 an. **** - Après l âge de 3 ans. **** * Produit contenant de l arachide: pâte ou beurre de cacahuète, cacahuètes. Sur avis médical, d autres aliments peuvent être exclus de l alimentation. ** Sur avis médical, des formules à base de protéines très hydrolysées doivent être utilisées dans certaines situations. *** Il faut distinguer l allergie à la farine de blé, qui évolue comme une allergie alimentaire, de la maladie coeliaque (ou intolérance au gluten), qui dure toute la vie. **** Les fruits à coque entiers ne seront pas donnés avant 4-5 ans pour éviter les risques de «fausse route». 26

27 CHAPITRE II : ALIMENTATION DE L ENFANT A PARTIR DE 3 ANS ET JUSQU A L ADOLESCENCE. La croissance somatique pendant l enfance et l adolescence va toujours être très dépendante des apports alimentaires. Les dimensions comportementales et psychologiques de l alimentation sont des éléments essentiels à prendre en compte dans le développement de l enfant et de l adolescent. Des recommandations nutritionnelles ont été publiées récemment, en France, dans le cadre du PNNS et peuvent être considérées comme l état de l art actuel sur le sujet. Pour certaines de ces recommandations, les bénéfices sont visibles dès l enfance, pour d autres, il s agit essentiellement pour les enfants et les adolescents d acquérir progressivement des habitudes de vie qui leur permettront de protéger leur santé tout au long de leur vie. La nutrition pédiatrique à cet âge a donc également une dimension préventive. I- LES RYTHMES ALIMENTAIRES. L organisation de la vie familiale et scolaire fait que l alimentation est structurée en trois repas par jour chez l adulte : le petit déjeuner, le déjeuner, et le dîner, auxquels s ajoute le goûter pris dans l après-midi chez les enfants. Cependant, d autres rythmes sont possibles dans d autres contextes ou d autres pays. 1. Conséquences des modalités des prises alimentaires. Pourquoi faut-il vraiment encourager la prise d un petit déjeuner? Depuis une dizaine d années, les études montrent qu un petit déjeuner correct permet de contribuer à assurer les apports journaliers adéquats en énergie, en macro et micronutriments. En France, contrairement à d autres pays, en particulier les États- Unis d où proviennent de nombreuses études, «sauter» le petit déjeuner chez les enfants et les adolescents reste rare : cela concerne moins de 10 % d entre eux.. 27

28 Le goûter? Le goûter pris dans l après-midi, souvent à la sortie de l école, est important pour l enfant, et ne doit pas être confondu avec d autres prises alimentaires non structurées s apparentant plus à du grignotage. Idéalement, il se compose d un ou deux aliments à choisir parmi les groupes suivants : fruits ou jus de fruits, laitages, produits céréaliers. 2. Conséquences des prises alimentaires multiples. En tant que telles Il ne semble pas que le nombre quotidien de repas ait, en tant que tel, un rôle régulateur majeur vis-à-vis du bilan énergétique et donc un effet sur le poids. On connaît mal les effets de la consommation de collations ou de snacks sur la régulation du bilan énergétique. Selon leur composition Différentes études montrent que les prises alimentaires en dehors des repas et du goûter sont constituées de produits gras ou sucrés (biscuits, viennoiseries, chocolat...). Ces aliments à forte densité énergétique qui, venant en surplus de repas suffisants, augmentent l apport calorique journalier, ne sont donc pas souhaitables. Ces prises alimentaires pourraient, notamment lorsque l enfant est peu actif et qu elles se font en regardant la télévision par exemple, contribuer à la constitution d un excès de poids. II- LA CONSOMMATION ALIMENTAIRE CHEZ L ENFANT DE PLUS DE 3 ANS ET DE L ADOLESCENT. Comment aider à mettre en oeuvre de bonnes pratiques nutritionnelles pendant l enfance et l adolescence? Comment prévenir les grandes maladies de la nutrition que sont l obésité, le diabète, l athérosclérose? Quels conseils nutritionnels concrets donner aux parents? Ce sont des questions dont les réponses seront résumées dans cette deuxième partie de ce chapitre. 28

29 1. Augmenter la consommation de fruits et légumes (tableau 4). Les fruits et légumes ont un rôle clé dans l équilibre nutritionnel. Peu énergétiques, ils constituent l une des principales sources alimentaires en fibres, vitamines, minéraux et autres composants biologiquement actifs, nécessaires au fonctionnement optimal de l organisme, notamment l organisme en croissance. Des études montrent qu une consommation suffisante de fruits et légumes peut être associée à une réduction du risque de certaines pathologies dès l enfance, mais aussi à plus long terme. Les fruits et légumes jouent un rôle dans la lutte contre les surcharges pondérales ; en effet ils contribuent à la satiété et leurs niveaux de consommation sont par ailleurs inversement corrélés aux niveaux d apports en graisses et sucres, qui sont incriminés dans les surcharges pondérales. Dans un autre registre, la consommation de fruits et légumes jouerait également un rôle bénéfique dans le profil insulinique des enfants. 2. Augmenter la consommation de calcium et de la vitamine D, (tableau 4). Le calcium est le principal nutriment responsable de la minéralisation osseuse. Il a également des fonctions importantes au niveau cellulaire (transmission neuromusculaire, métabolisme des adipocytes). Pour certaines tranches d âge, les apports en calcium sont insuffisants par rapport aux recommandations ; les filles entre 10 et 19 ans constituent, en France par exemple, un groupe à risque. L acquisition d une masse osseuse optimale à la fin de l adolescence (pic de masse osseuse) pourrait être un moyen de diminuer le risque de fractures ostéoporotiques après la ménopause. La vitamine D est indispensable à une absorption optimale et une bonne fixation du calcium sur l os. Elle joue également un rôle dans de nombreuses fonctions cellulaires comme l immunité. Pour certaines tranches d âge, les apports en vitamine D sont aussi insuffisants par rapport aux recommandations. En France par exemple, plusieurs études chez des jeunes de 10 à 17 ans ont mis en évidence des taux de vitamine D dans le sang inférieurs à la normale, particulièrement en période hivernale. 29

30 La puberté, et en particulier la fin de la puberté, semble être une période particulièrement sensible en ce qui concerne le statut en vitamine D. 3. Les risques d une consommation excessive de lipide. Les aliments qui contribuent le plus à l apport en lipides totaux et AGS chez les enfants sont le beurre, la charcuterie, les biscuits, la viande, les plats composés, le fromage. Pendant l enfance, une consommation excessive de lipides peut favoriser un déséquilibre entre les apports et les dépenses énergétiques et pourrait être un des facteurs augmentant le risque d obésité. À l âge adulte, les bénéfices d une consommation modérée de lipides concernent le domaine de la prévention cardiovasculaire. Plusieurs études ont montré une relation entre la quantité d AGS et le risque de morbi-mortalité cardio-vasculaire chez l adulte. D autres études, toujours chez l adulte, suggèrent que le déséquilibre énergétique pouvant entraîner le surpoids voire l obésité est un facteur de risque de plusieurs cancers. L excès de lipides totaux, qui contribuent au déséquilibre énergétique, pourrait être associé à un risque augmenté de certains cancers chez l adulte. Compte tenu de ces données, et dans une optique de prévention, il apparaît souhaitable d encourager dès l enfance l apprentissage de bonnes habitudes alimentaires, en ce qui concerne la consommation de lipides. Mais il ne s agit absolument pas de soumettre les enfants à un régime pauvre en lipides. Réduire l apport excessif de lipides implique d augmenter la part de glucides complexes et limiter la consommation des aliments riches en graisses (voir tableau 4) : - la viande, le poisson et les oeufs font partie du plat principal du midi ou du soir sans en être l élément dominant. Il faut privilégier les morceaux les moins gras de ces aliments. Pour un enfant en bonne santé, on considère qu une portion de viande de 50 g/jour ou un oeuf (vers 4 à 5 ans) et 100 g/jour ou deux oeufs (vers 12 ans) suffisent. 30

31 - Consommer du poisson au moins deux fois par semaine. Les graisses contenues dans le poisson peuvent avoir des effets protecteurs sur la santé. - Réduire la consommation des graisses saturées, en limitant la consommation de certains aliments (viennoiseries et pâtisseries qui peuvent être par ailleurs riches en sucre, charcuterie, fritures, chips, beurre, crème fraîche, fromage...). - Préférer les graisses d origine végétale et varier les huiles. 4. Consommation des glucides, (tableau 4). Il existe, par rapport aux apports nutritionnels conseillés, un déséquilibre alimentaire franc au bénéfice des protéines et des lipides et au dépens des glucides, notamment des glucides complexe avec un apport en céréales et en amidon insuffisant [48]. Glucides simples Chez les enfants, la consommation en excès de glucides simples, dont les principaux groupes d aliments vecteurs sont les produits laitiers, les boissons sucrées ainsi que le sucre et les produits à base de sucre (chocolat, glaces, etc.), s accompagne souvent d une ration alimentaire pauvre en micronutriments. Plusieurs études montrent en effet une relation inverse chez les enfants entre les apports en glucides simples ajoutés aux aliments et les apports en certaines vitamines (A, B1, B2, B9, D) et minéraux (fer, calcium, zinc). D autres études montrent que les apports en glucides simples, notamment par le biais des boissons sucrées, sont plus élevés chez les enfants en surpoids ou obèses par rapport à ceux de corpulence normale. Une consommation excessive de glucides simples et une fréquence élevée des prises d aliments sucrés sont des facteurs de risque connus de caries dentaires, quand l hygiène bucco-dentaire et les apports en fluor sont insuffisants. Glucides complexes Comme chez les adultes, les enfants et les adolescents ayant des apports de glucides complexes suffisants consommeraient globalement moins de lipides et 31

32 sembleraient présenter un risque inférieur d obésité ou d adiposité. L augmentation des apports en fibres (par une consommation accrue de fruits, légumes et produits céréaliers peu raffinés ou complets) pourrait permettre la prévention des épisodes de constipation chez les enfants. L adoption dès l enfance d un comportement bénéfique pour la santé future est importante. D une façon générale, les adultes consommant les quantités les plus élevées de glucides complexes ont le profil de santé le plus bénéfique vis-à-vis de nombreuses maladies chroniques. Ainsi, d après des données obtenues chez l adulte, les maladies cardiovasculaires, le diabète et certains cancers pourraient être prévenus par une consommation suffisante de glucides complexes par le biais des produits céréaliers, des légumes secs et des fruits et légumes. 5. l activité physique (tableau 4). La sédentarité, facteur de risque de maladies chroniques, doit être combattue chez l enfant. Elle serait l une des causes principales de l installation de l obésité chez les enfants. La surcharge pondérale et l adiposité sont fortement corrélées au temps passé devant la télévision et les jeux vidéo. Lorsqu elle est installée, l obésité est associée à une faible activité physique et diminue la vie sociale. Elle contribue à isoler l enfant obèse et à favoriser le grignotage par ennui. Il semble qu une dépense physique régulière, d intensité modérée et prolongée (la pratique régulière de la marche, par exemple), soit plus bénéfique qu une activité ponctuelle de forte intensité. La pratique régulière d activité physique dès le jeune âge permettrait de réduire l incidence des maladies cardio-vasculaires à l âge adulte, elle peut avoir une répercussion favorable sur le profil lipidique sérique. Le niveau d activité physique chez les enfants peut être aussi associé à un meilleur profil insulinique. L activité physique, et notamment sportive, contribue à la constitution d un squelette osseux solide. Elle contribue également au développement des cavités, parois et vascularisation cardiaques et de l ampliation thoracique, favorables à une bonne ventilation pulmonaire et au développement des qualités motrices. 32

Alimentation du nourrisson et de l enfant en bas âge. Réalisation pratique

Alimentation du nourrisson et de l enfant en bas âge. Réalisation pratique 1 Alimentation du nourrisson et de l enfant en bas âge. Réalisation pratique Comité de Nutrition de la Société Française de Pédiatrie A.Bocquet*, J.L.Bresson, A.Briend, J.P.Chouraqui, D.Darmaun, C.Dupont,

Plus en détail

Nutrition et santé : suivez le guide

Nutrition et santé : suivez le guide Prévention ALIMENTATION PLAISIR ET ÉQUILIBRE ALIMENTAIRE Nutrition et santé : suivez le guide Nous savons tous que l alimentation joue un rôle essentiel pour conserver une bonne santé. En voici quelques

Plus en détail

Qui sont-ils? Pedro. Tamacha. 9 En quantité, Tamacha mange suffisamment, mais son alimentation n est pas satisfaisante en qualité.

Qui sont-ils? Pedro. Tamacha. 9 En quantité, Tamacha mange suffisamment, mais son alimentation n est pas satisfaisante en qualité. Pedro Tamacha 9 Normalement, Pedro devrait consommer 3 100 kcal/jour pour être en bonne santé et avoir une activité normale, il lui manque 800 calories. 9 Son régime alimentaire est composé de riz, pommes

Plus en détail

Rentrée 2014 Francine Eichenberger Diététicienne

Rentrée 2014 Francine Eichenberger Diététicienne Rentrée 2014 Francine Eichenberger Diététicienne L alimentation : partie intégrante de la prise en charge de l enfant et de l adolescent diabétique base du traitement avec l insulinothérapie et l activité

Plus en détail

L équilibre alimentaire.

L équilibre alimentaire. L équilibre alimentaire. Une bonne nutrition est un incontestable facteur de bonne santé. Dans la médecine traditionnelle chinoise, certains aliments bien utilisés servent de remèdes pour prévenir et traiter

Plus en détail

MAÎTRISER LA LECTURE DES ÉTIQUETTES NUTRITIONNELLES

MAÎTRISER LA LECTURE DES ÉTIQUETTES NUTRITIONNELLES MAÎTRISER LA LECTURE DES ÉTIQUETTES NUTRITIONNELLES Par Marie-Christine Parent, stagiaire en diététique AU MENU Retour sur le sondage Vision de la saine alimentation Qu est-ce que l étiquetage nutritionnel?

Plus en détail

Alimentation du nourrisson et de l enfant en bas âge. Réalisation pratique

Alimentation du nourrisson et de l enfant en bas âge. Réalisation pratique Alimentation du nourrisson et de l enfant en bas âge. Réalisation pratique Practical guidelines for nutrition and feeding of infants and toddlers A. Bocquet 1,2, *, J.L. Bresson 1, A. Briend 1, J.P. Chouraqui

Plus en détail

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive.

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive. 13 aliments pour une bonne santé Valeurs nutritives Grande compétence A Rechercher et utiliser de l information Groupe de tâches A2 : Interpréter des documents Grande compétence C Comprendre et utiliser

Plus en détail

Allégations relatives à la teneur nutritive

Allégations relatives à la teneur nutritive Allégations relatives à la teneur nutritive Mots utilisés dans les allégations relatives à la teneur nutritive Ce que le mot signifie Exemples Sans Faible Réduit Source de Léger Une quantité insignifiante

Plus en détail

GRENADE / GARONNE 30 janvier 2014. Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne

GRENADE / GARONNE 30 janvier 2014. Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne LA RESTAURATION SCOLAIRE GRENADE / GARONNE 30 janvier 2014 Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne LES OBJECTIFS Apporter aux enfants une alimentation de Qualité pour répondre à leurs

Plus en détail

Du lait... aux petits plats Comment diversifier l alimentation de votre enfant? Conseils pratiques

Du lait... aux petits plats Comment diversifier l alimentation de votre enfant? Conseils pratiques Informations destinées aux parents Du lait... aux petits plats Comment diversifier l alimentation de votre enfant? Conseils pratiques Vers l alimentation à la cuillère La diversification est le passage

Plus en détail

Consommez moins de sodium pour réduire votre pression artérielle. Information sur le sodium alimentaire. www.reductionsodium.ca

Consommez moins de sodium pour réduire votre pression artérielle. Information sur le sodium alimentaire. www.reductionsodium.ca Consommez moins de sodium pour réduire votre pression artérielle Information sur le sodium alimentaire www.reductionsodium.ca Contact Jocelyne Bellerive, MA Coordonnatrice/Éducatrice Programme réduction

Plus en détail

La petite enfance. (de la naissance à 3 ans)

La petite enfance. (de la naissance à 3 ans) Dès sa naissance, manger est une des activités préférées de votre enfant, non seulement parce qu il en a besoin mais aussi parce que cela constitue un tendre moment d échanges avec vous, que vous l allaitiez

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour

Plus en détail

Qui sont-ils? D où viennent-ils? Où sont-ils?

Qui sont-ils? D où viennent-ils? Où sont-ils? Qui sont-ils? D où viennent-ils? Où sont-ils? Les glucides sont des éléments nutritifs indispensables au bon fonctionnement de l organisme. Ils sont présents dans les aliments aux côtés des protéines (viande,

Plus en détail

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY «Cette action contribue au PNNS». «IL FAIT BIO À CHÂTEAU THIERRY A Chateau Thierry, la Municipalité souhaite développer les produits BIO et issus de filières de proximité dans les menus de la restauration

Plus en détail

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la élever CommenT UN enfant phénylcétonurique Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de phénylcétonurie. Aujourd'hui votre enfant va bien mais vous

Plus en détail

Protéines. Pour des Canadiens actifs. De quelle quantité avez-vous besoin?

Protéines. Pour des Canadiens actifs. De quelle quantité avez-vous besoin? Protéines Pour des Canadiens actifs De quelle quantité avez-vous besoin? 1 Protéines 101 Les protéines sont les principaux éléments fonctionnels et structuraux de toutes les cellules du corps. Chaque protéine

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Boughanmi Hajer. JAOUA Noureddine. Membre du bureau exécutif de l OTEF

Boughanmi Hajer. JAOUA Noureddine. Membre du bureau exécutif de l OTEF Organisation Tunisienne pour L Éducation et de la Famille Elaboré par Diabète infantile Boughanmi Hajer Encadré par : Licence appliquée en Biotechnologie JAOUA Noureddine Membre du bureau exécutif de l

Plus en détail

En savoir plus sur le diabète

En savoir plus sur le diabète En savoir plus sur le diabète 2 Qu est-ce que le diabète? Le diabète se caractérise par un excès de sucre dans le sang, on appelle cela l hyperglycémie. Le diabète est une maladie chronique qui survient

Plus en détail

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION Mardi 24 janvier 2012 au Centre de Formation Multimétiers de REIGNAC L objectif de cet atelier sur la santé est de guider chacun vers une alimentation plus

Plus en détail

Manger et bouger entre 12 et 36 mois

Manger et bouger entre 12 et 36 mois Manger et bouger entre 12 et 36 mois Introduction C est au cours de la petite enfance que les habitudes alimentaires se développent. Outre de promouvoir de bonnes habitudes alimentaires, l alimentation

Plus en détail

BESOIN DE MANGER ET BOIRE chez BB. Besoin d'eau : 125cc/kg/jour Maximum 1 litre.

BESOIN DE MANGER ET BOIRE chez BB. Besoin d'eau : 125cc/kg/jour Maximum 1 litre. BESOIN DE MANGER ET BOIRE chez BB Besoin d'eau : 125cc/kg/jour Maximum 1 litre. Besoin alimentaire Allaitement maternelle : 1er jour=colostrum riche en protéines et en glucides Contient des AC Laxatif

Plus en détail

Pour ou contre le gluten? Qu est-ce que le gluten?

Pour ou contre le gluten? Qu est-ce que le gluten? Pour ou contre le gluten? C est un peu la grande mode du moment : «ouaih moi, une semaine avant la course, je supprime tous les aliments contenant du gluten parce que c est mauvais» hum hum. Savez-vous

Plus en détail

Des portions adaptées à vos besoins. Nous changeons nos besoins aussi! Senior

Des portions adaptées à vos besoins. Nous changeons nos besoins aussi! Senior À chacun sa portion Nous changeons nos besoins aussi! Des portions adaptées à vos besoins,, adulte ou senior, nos besoins alimentaires évoluent au fil de nos vies. Ils diffèrent également entre les femmes

Plus en détail

«Boire est un besoin, mais c est aussi un plaisir, un acte social lors d évènements ou de bons moments»

«Boire est un besoin, mais c est aussi un plaisir, un acte social lors d évènements ou de bons moments» 1 «Boire est un besoin, mais c est aussi un plaisir, un acte social lors d évènements ou de bons moments» Magali Marchand, Chef de service Diététique RHMS Diététicienne agréée ABD 12.01.2012 - Maison du

Plus en détail

epm > nutrition Formation & Conseil

epm > nutrition Formation & Conseil CATALOGUE FORMATIONS THEME : NUTRITION et SANTE Septembre 2011 Juin 2012 Journée Spéciale pour les Pharmaciens «Conseils Nutritionnels en Officine» Journées de Formation sur Paris «Nutrition de l Adulte»

Plus en détail

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT!

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT! SANTÉ stop cholesterol diabete hypertension E-BOOK équilibre Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT! un peu d histoire... Il y a 200 ans, un Français faisait en moyenne entre

Plus en détail

Factsheet Qu est-ce que le yogourt?

Factsheet Qu est-ce que le yogourt? Factsheet Qu est-ce que le yogourt? Description du produit: Le yogourt est un produit laitier acidulé de consistance plus ou moins épaisse. Le yogourt est fabriqué grâce à la fermentation du lait par les

Plus en détail

Les Petites Toques PLAT CHAUD. STEAK HACHE PETIT MODELE Poids net pour une part : 80 g Ingrédients : Steak haché (origine Union Européenne).

Les Petites Toques PLAT CHAUD. STEAK HACHE PETIT MODELE Poids net pour une part : 80 g Ingrédients : Steak haché (origine Union Européenne). Les Petites Toques PLAT CHAUD STEAK HACHE PETIT MODELE Poids net pour une part : 80 g Ingrédients : Steak haché (origine Union Européenne). PEPITES DE PLET PANE Poids net pour une part : 115 g Ingrédients

Plus en détail

Charte nutritionnelle

Charte nutritionnelle Charte nutritionnelle NOTRE MISSION : CONSTRUIRE ET PRESERVER LE CAPITAL SANTE L équilibre alimentaire est un enjeu majeur de santé publique. De ce contexte, Nutrisens s engage à maintenir et à renforcer

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

Assemblée Générale ASSOCIATION DES MAIRES RURAUX DU PUY-de-DÔME. La nouvelle règlementation Nutrition pour les cantines scolaires

Assemblée Générale ASSOCIATION DES MAIRES RURAUX DU PUY-de-DÔME. La nouvelle règlementation Nutrition pour les cantines scolaires Assemblée Générale ASSOCIATION DES MAIRES RURAUX DU PUY-de-DÔME Vendredi 9 Décembre 2011 Pontaumur La nouvelle règlementation Nutrition pour les cantines scolaires Emilie CHANSEAUME Lucile AUMOINE Céline

Plus en détail

Réseau Diabhainaut Programme Osean Enfant Document d Information pour les Parents

Réseau Diabhainaut Programme Osean Enfant Document d Information pour les Parents Obésité Sévère de l Enfant et de l Adulte en Nord/Pas-de-Calais Réseau Diabhainaut Programme Osean Enfant Document d Information pour les Parents Les services de médecine scolaire ou votre médecin traitant

Plus en détail

lire les Étiquettes et trouver les sucres cachés

lire les Étiquettes et trouver les sucres cachés lire les Étiquettes et trouver les sucres cachés Objectif : Sensibiliser les élèves à ce qui se trouve dans leur nourriture et les aider à se méfi er des sucres cachés. Matériel Feuille à imprimer : Chaîne

Plus en détail

Que manger le jour de la compétition (Athlétisme - concours)?

Que manger le jour de la compétition (Athlétisme - concours)? Que manger le jour de la compétition (Athlétisme - concours)? La veille au soir Les buts de l alimentation sont de maintenir les réserves en glycogène (réserve de sucre pour l effort) tant au niveau du

Plus en détail

COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE FEDERALE POUR LA SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE

COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE FEDERALE POUR LA SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE 1/8 COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE FEDERALE POUR LA SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE AVIS 36-2006 Concerne : Contrôle de la composition des denrées alimentaires (dossier Sci Com 2005/25) Le Comité scientifique

Plus en détail

Régime hypotoxique : aliments autorisé et/ou recommandés ainsi que ceux à éviter

Régime hypotoxique : aliments autorisé et/ou recommandés ainsi que ceux à éviter Régime hypotoxique : aliments autorisé et/ou recommandés ainsi que ceux à éviter N.B.: Ne pas tenir compte des avertissements concernant des traces de noix, etc, à moins d être allergique précisément à

Plus en détail

RECOMMANDATION NUTRITION

RECOMMANDATION NUTRITION RECOMMANDATION NUTRITION GROUPE D ETUDE DES MARCHES DE RESTAURATION COLLECTIVE ET NUTRITION GEM-RCN Version 1.3 - Août 2013 1 LE PILOTAGE DES GROUPES D ÉTUDE DES MARCHÉS EST ASSURÉ PAR LE SERVICE DES ACHATS

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

Les graisses dans l alimentation infantile

Les graisses dans l alimentation infantile FAMIPED Familias, Pediatras y Adolescentes en la Red. Mejores padres, mejores hijos. Les graisses dans l alimentation infantile Autor/es: Ana Martínez Rubio. Pediatra de Atención Primaria. Centro de Salud

Plus en détail

www.programmeaccord.org

www.programmeaccord.org LA DOULEUR, JE M EN OCCUPE! NUTRITION ET DOULEUR CHRONIQUE CHRONIQUE De nos jours, l importance d adopter de saines habitudes alimentaires ne fait plus aucun doute. De plus, il est très facile d obtenir

Plus en détail

Sport et alpha ANNEXES

Sport et alpha ANNEXES Sport et alpha ANNEXES Edition 2013 TABLE DES MATIERES Table des matières 1 Alimentation 2 Boire, Boire, Boire... 2 Et à l approche des «20 km de Bruxelles»? 3 Et pendant l épreuve? 3 Stretching 4 Avant

Plus en détail

L information nutritionnelle sur les étiquettes des aliments

L information nutritionnelle sur les étiquettes des aliments L information nutritionnelle sur les étiquettes des aliments Présenté par Micheline Séguin Bernier Le 19 mars 2007 Tiré et adapté du document de Santé Canada Le tableau de la valeur nutritive : plus facile

Plus en détail

epm > nutrition Formation & Conseil

epm > nutrition Formation & Conseil CATALOGUE FORMATIONS THEME : Nutrition et Santé Septembre 2014 Décembre 2015 Vous exercez déjà une profession ou souhaitez le faire et vous voulez vous former en Nutrition pour donner des Conseils en Nutrition,

Plus en détail

Des besoins du nouveau-né à son alimentation lactée

Des besoins du nouveau-né à son alimentation lactée Des besoins du nouveau-né à son alimentation lactée Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf Date de création du document 2010-1011 Table des matières I SPECIFIQUE :... 4 II Les besoins du nouveau-né à

Plus en détail

Comment bien s hydrater pendant l été?

Comment bien s hydrater pendant l été? Comment bien s hydrater pendant l été? C est bien connu, il faut boire davantage en été pour ne pas se déshydrater, notamment en cas de forte chaleur. Il faut en effet être vigilant dès que la température

Plus en détail

Apport hydrique et boissons

Apport hydrique et boissons Besoin hydrique de l organisme L eau représente chez l homme adulte 60% de la masse corporelle, 50% chez la femme adulte et jusqu à 80% chez le nouveau-né. Par exemple un homme qui pèse 80 kilos est constitué

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

Document de réflexion : Précisions et orientations sur les formes inappropriées de promotion des aliments pour nourrissons et jeunes enfants

Document de réflexion : Précisions et orientations sur les formes inappropriées de promotion des aliments pour nourrissons et jeunes enfants Document de réflexion : Précisions et orientations sur les formes inappropriées de promotion des aliments pour nourrissons et jeunes enfants CONTEXTE 1. La bonne alimentation des nourrissons et des jeunes

Plus en détail

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Jean-Paul BLANC Diététicien-Nutritionniste Neuilly sur Seine www.cabinet-de-nutrition-et-dietetique.eu LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Au cours de la dernière décennie

Plus en détail

Circulaire relative aux dispositions applicables aux banques alimentaires et associations caritatives

Circulaire relative aux dispositions applicables aux banques alimentaires et associations caritatives Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire Circulaire relative aux dispositions applicables aux banques alimentaires et associations caritatives Référence PCCB/S3/1092228 Date 02/08/2013

Plus en détail

Sucre et «faux sucre» leur place dans l alimentation du diabétique

Sucre et «faux sucre» leur place dans l alimentation du diabétique Sucre et «faux sucre» leur place dans l alimentation du diabétique Jean-Louis Schlienger Professeur émérite Fac Médecine Strasbourg Fondateur et secrétaire général de l AFD Alsace (1980-1995) Insulib 16

Plus en détail

Hygiène, sécurité et équilibre alimentaires dans les accueils collectifs de mineurs (ACM)

Hygiène, sécurité et équilibre alimentaires dans les accueils collectifs de mineurs (ACM) MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ALIMENTATION, DE LA PECHE, ET DES AFFAIRES RURALES Hygiène, sécurité et équilibre alimentaires dans les accueils collectifs de mineurs (ACM) Document aimab Document aimablement

Plus en détail

PRESCRIRE DANS L APLV?

PRESCRIRE DANS L APLV? QUEL LAIT PRESCRIRE DANS L APLV? Dr Avigael Benhamou Senouf Chef de clinique Allergologie pédiatrique Genève, Suisse RAPPEL APLV Prévalence en France: 2-3 % des nourrissons et 1% des enfants scolarisés

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

Enfant et nutrition. Guide à l usage des professionnels

Enfant et nutrition. Guide à l usage des professionnels Enfant et nutrition Guide à l usage des professionnels Enfant et nutrition Guide à l usage des professionnels Editeur responsable : Benoît Parmentier ONE - Chaussée de Charleroi, 95-1060 Bruxelles D/2009/74.80/11

Plus en détail

2.1. L'évolution de l alimentation en France

2.1. L'évolution de l alimentation en France 2. CONSOMMATION ALIMENTAIRE ET ETAT NUTRITIONNEL DE LA POPULATION VIVANT EN FRANCE 2.1. L'évolution de l alimentation en France En France, comme dans l ensemble des pays industrialisés, les habitudes alimentaires

Plus en détail

Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique

Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique (comparaison entre athlètes et non-athlètes; nouvelles tendances comme le jus de betteraves) Comme vous le savez, l'alimentation de l'athlète

Plus en détail

LE GUIDE NUTRITION DE LA NAISSANCE ÀTROISANS. La santé vient en mangeant

LE GUIDE NUTRITION DE LA NAISSANCE ÀTROISANS. La santé vient en mangeant LE GUIDE NUTRITION DE LA NAISSANCE ÀTROISANS La santé vient en mangeant Ce guide est extrait du Guide nutrition des enfants et ados pour tous les parents, publié en septembre 2004. Le fonds scientifique

Plus en détail

Un outil unique pour faire découvrir aux tout-petits le plaisir de cuisiner!

Un outil unique pour faire découvrir aux tout-petits le plaisir de cuisiner! Un outil unique pour faire découvrir aux tout-petits le plaisir de cuisiner! Le grand livre des petits chefs : un outil unique pour faire découvrir aux tout-petits le plaisir de cuisiner! Le grand livre

Plus en détail

Proposition de la Commission sur les allégations nutritionnelles et de santé en vue de mieux informer les consommateurs et d'harmoniser le marché

Proposition de la Commission sur les allégations nutritionnelles et de santé en vue de mieux informer les consommateurs et d'harmoniser le marché IP/03/1022 Bruxelles, le 16 juillet 2003 Proposition de la Commission sur les allégations nutritionnelles et de santé en vue de mieux informer les consommateurs et d'harmoniser le marché Aujourd'hui la

Plus en détail

«Bien manger» et «bouger», c est important pour les ados

«Bien manger» et «bouger», c est important pour les ados Dossier de presse 9 mai 2006 «Bien manger» et «bouger», c est important pour les ados Adultes de demain, les adolescents sont également concernés, à court, moyen ou long terme, par les maladies cardiovasculaires,

Plus en détail

le guide du végétarien débutant Bases de la nutrition végétarienne, menus, recettes...

le guide du végétarien débutant Bases de la nutrition végétarienne, menus, recettes... le guide du végétarien débutant Bases de la nutrition végétarienne, menus, recettes... 5 Table des matières 2 Avant-propos 4 L alimentation végétarienne Un art de vivre 9 Le mythe des protéines 12 Le fer

Plus en détail

Des choix de repas délicieux et pratiques qui conviennent à vos besoins et préférences diététiques

Des choix de repas délicieux et pratiques qui conviennent à vos besoins et préférences diététiques Des choix de repas délicieux et pratiques qui conviennent à vos besoins et préférences diététiques SAS GLUTE SOUCIEUX DES CALORIES SOUCIEUX DU SODIUM RECHERCHE D U ÉQUILIBRE RECHERCHE DE PROTÉIES OUS POUVOS

Plus en détail

Réintroductions alimentaires chez l enfant. M. Hofer - J.Wassenberg Immuno-allergologie Service de pédiatrie - CHUV

Réintroductions alimentaires chez l enfant. M. Hofer - J.Wassenberg Immuno-allergologie Service de pédiatrie - CHUV Réintroductions alimentaires chez l enfant M. Hofer - J.Wassenberg Immuno-allergologie Service de pédiatrie - CHUV Réintroductions alimentaires en 2004 Age: 12 mois 10 ans Nombre total: 30 Tests réussis:

Plus en détail

ÉDUCATION Côtes d Armor. Collèges publics. Charte de la restauration collective DIRECTION JEUNESSE PATRIMOINE IMMOBILIER

ÉDUCATION Côtes d Armor. Collèges publics. Charte de la restauration collective DIRECTION JEUNESSE PATRIMOINE IMMOBILIER ÉDUCATION Côtes d Armor Collèges publics DIRECTION ÉDUCATION JEUNESSE PATRIMOINE IMMOBILIER Charte de la restauration collective Préambule Dans le cadre de l article 82 de la loi du 13 août 2004, le Département

Plus en détail

Information destinée aux patients et aux proches. Comment s alimenter après une diverticulite? Conseils nutritionnels pour le retour à domicile

Information destinée aux patients et aux proches. Comment s alimenter après une diverticulite? Conseils nutritionnels pour le retour à domicile Information destinée aux patients et aux proches Comment s alimenter après une diverticulite? Conseils nutritionnels pour le retour à domicile Qu est-ce que la diverticulite? Cette brochure vous informe

Plus en détail

LES OMEGA 3 OU LES ACIDES GRAS ESSENTIELS D ORIGINE MARINE

LES OMEGA 3 OU LES ACIDES GRAS ESSENTIELS D ORIGINE MARINE LES OMEGA 3 OU LES ACIDES GRAS ESSENTIELS D ORIGINE MARINE Pourquoi les Oméga 3 : Les huiles de poisson riches en EPA et DHA constituent les principaux apports en acides gras poly-insaturés de la famille

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

DIRECTIVES POUR L EMPLOI DES ALLÉGATIONS RELATIVES À LA NUTRITION ET À LA SANTÉ

DIRECTIVES POUR L EMPLOI DES ALLÉGATIONS RELATIVES À LA NUTRITION ET À LA SANTÉ 1 CAC/GL 23-1997 DIRECTIVES POUR L EMPLOI DES ALLÉGATIONS RELATIVES À LA NUTRITION ET À LA SANTÉ CAC/GL 23-1997 Les allégations relatives à la nutrition devraient être compatibles avec la politique nationale

Plus en détail

60 produits solidaires pour les familles

60 produits solidaires pour les familles 60 produits solidaires pour les familles Une mobilisation de tous les acteurs Éleveurs Maraîchers Produits frais Produits secs GMS Conseil Général agriculteurs Droguerie Enseignes Transformateurs Manufacturiers

Plus en détail

Informations produit

Informations produit Informations produit Ce document légal doit être conservé en magasin et mis à la disposition des clients ou représentants chargés de faire respecter la loi sur demande. Version 8 mars 2015 60616 Gâteau

Plus en détail

MARS 2012. rapport d analyse. étude de la situation nutritionnelle des enfants vus par Médecins du Monde à Mayotte

MARS 2012. rapport d analyse. étude de la situation nutritionnelle des enfants vus par Médecins du Monde à Mayotte rapport d analyse MARS 2012 rapport d analyse étude de la situation nutritionnelle des enfants vus par Médecins du Monde à Mayotte introduction w La malnutrition se définit par des apports inférieurs ou

Plus en détail

La Vache qui rit. CHARTE D ENGAGEMENT VOLONTAIRE DE PROGRÈS NUTRITIONNELS - Résultats -

La Vache qui rit. CHARTE D ENGAGEMENT VOLONTAIRE DE PROGRÈS NUTRITIONNELS - Résultats - La Vache qui rit CHARTE D ENGAGEMENT VOLONTAIRE DE PROGRÈS NUTRITIONNELS - Résultats - Le Groupe Bel, conscient du rôle à jouer par l industrie agroalimentaire dans la lutte contre les problèmes de santé

Plus en détail

Fiches techniques Alimentation par sonde Nutrison

Fiches techniques Alimentation par sonde Nutrison Fiches techniques Alimentation par sonde Nutrison 2 Fiches techniques Alimentation par sonde Nutrison Renseignements téléphoniques : 0844 844 802 Commandes téléphoniques : 0844 844 808 Version : juillet

Plus en détail

1. Informations générales

1. Informations générales 1. Informations générales Bonjour, Autre, ce questionnaire s adresse aux parents d enfants de 18 mois à 5 ans en service de garde éducatif à l'enfance (CPE, garderie). Il est divisé en 8 thèmes. Le temps

Plus en détail

Table des matières Introduction Chapitre*1*:*De*la*matière*sérieuse Chapitre*2*:*Clair*comme*de*l eau*de*roche

Table des matières Introduction Chapitre*1*:*De*la*matière*sérieuse Chapitre*2*:*Clair*comme*de*l eau*de*roche Table des matières Introduction! *! Chapitre*1*:*De*la*matière*sérieuse! 1.1!Les!matériaux! 1.2!Solides,!liquides!et!gaz 1.3!Gaspiller!de!l énergie! 1.4!Le!carburant!du!corps! Chapitre*2*:*Clair*comme*de*l

Plus en détail

Bien manger pour mieux vieillir. Aline Pageau Lauzière Dt.P., M.A. diététiste-nutritionniste

Bien manger pour mieux vieillir. Aline Pageau Lauzière Dt.P., M.A. diététiste-nutritionniste Bien manger pour mieux vieillir Dt.P., M.A. diététiste-nutritionniste Manger «Manger c est l acte social par excellence» «Non seulement nous sommes ce que nous mangeons, mais ce que nous avons mangé» (Richard

Plus en détail

Oui, les noix sont grasses, mais elles sont aussi bourrées de vitamines, de minéraux, de fibres et de protéines! Quant à son gras, principalement monoinsaturé, il est bon pour le coeur. Et, combiné à l'action

Plus en détail

Pour une meilleure santé

Pour une meilleure santé Pour une meilleure santé LA CONSOMMATION QUOTIDIENNE DE VIANDE APPORTE DES GRAISSES SATURÉES. => AUGMENTATION TAUX DE CHOLESTÉROL ET MALADIES CARDIO-VASCULAIRES. => RISQUE DE SURPOIDS ET D'OBÉSITÉ. LES

Plus en détail

Tout ce qu il faut savoir pour comprendre le cholestérol et l alimentation lipidique Les questions que l on se pose

Tout ce qu il faut savoir pour comprendre le cholestérol et l alimentation lipidique Les questions que l on se pose Tout ce qu il faut savoir pour comprendre le cholestérol et l alimentation lipidique Les questions que l on se pose Questions : cherchez la réponse Comment se présente le cholestérol dans le sang? Quels

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Dulcolax bisacodyl 5 mg comprimés enrobés (bisacodyl)

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Dulcolax bisacodyl 5 mg comprimés enrobés (bisacodyl) NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Dulcolax bisacodyl 5 mg comprimés enrobés (bisacodyl) Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament. Elle contient des informations importantes

Plus en détail

CHOUETTE, ON PASSE À TABLE!

CHOUETTE, ON PASSE À TABLE! Milieux d accueil CHOUETTE, ON PASSE À TABLE! Guide pratique pour l alimentation des enfants dans les milieux d accueil ONE.be Table des matières Introduction...3 1 Promotion d une alimentation saine...5

Plus en détail

La gestion des hypoglycémies au cours du sport : insuline ou diététique?

La gestion des hypoglycémies au cours du sport : insuline ou diététique? La gestion des hypoglycémies au cours du sport : insuline ou diététique? Confrontations d Endocrinologie-Diabétologie Les Vaux de Cernay L Fouquet, S. Franc 25 Mars 2010 1 Observation n 2, Mme. S 42 ans,

Plus en détail

Composition du groupe de travail

Composition du groupe de travail - Membres du Comité d'experts spécialisé Nutrition Humaine Composition du groupe de travail Mme Martine CHAMP (INRA, CRNH, Nantes) M. Christian DEMIGNÉ (INRA, Saint Genes Champanelle) M. Marc FANTINO (CHU,

Plus en détail

Mieux connaitre votre enfant

Mieux connaitre votre enfant Mieux connaitre votre enfant Ce questionnaire me permettra de mieux connaitre votre enfant et ainsi de favoriser son intégration au service de garde. Il m aidera également à m assurer de répondre adéquatement

Plus en détail

Les aliments de l intelligence

Les aliments de l intelligence www.swissmilk.ch NEWS ER Conseils alimentation: L alimentation saine à l adolescence, 3 e partie Octobre 2010 Les aliments de l intelligence Des performances intellectuelles au top Des repas intelligents

Plus en détail

Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente

Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente Examens périodiques de santé pour tout assuré social (sauf RSI) Les examens périodiques de santé Pour qui? En règle générale Pour tous les assurés sociaux

Plus en détail

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Septembre 2011 Pourquoi repérer l excès de poids? Que faire chez les sujets ayant un âge physiologique avancé? Quand diagnostiquer

Plus en détail

Le Régime Alimentaire. LR Health & Beauty Systems

Le Régime Alimentaire. LR Health & Beauty Systems Le Régime Alimentaire LR Health & Beauty Systems Les accessoires Le mètre La balance LR géniale LR a créé pour vous un mètre qui calcule votre indice de masse corporelle (IMC) achetez le ref Ruban BMI

Plus en détail

Développement d une application pilote

Développement d une application pilote Développement d une application pilote Nutri-TIC Flora Massanella Principes Cette seconde phase vise à mettre en pratique les conclusions obtenues lors de la phase A. L application web Nutri- TIC a donc

Plus en détail

GT lipides CHOCOLAT. 19 février 2008

GT lipides CHOCOLAT. 19 février 2008 1 GT lipides CHOCOLAT 19 février 2008 2 Sommaire Marché français du chocolat Consommation de chocolat en France Fabrication et ingrédients du chocolat Les matières grasses utilisées Compositions lipidiques

Plus en détail

Auriol : le service public de la Restauration scolaire

Auriol : le service public de la Restauration scolaire Auriol : le service public de la Restauration scolaire Au titre de nos valeurs communes, nous avons voulu décliner l offre de restauration en mettant l accent au plus près des enfants. Plus de 80% des

Plus en détail

«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.»

«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.» «Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.» Boire peu pour boire longtemps. Marcel Aymé Le vin est dans notre pays synonyme de plaisir (gastronomique) ou de déchéance (alcoolique). Le débat

Plus en détail